Intervention de Simon BAUDE et Jean RIGUELLE, Directeurs, Agence Wallonne pour l’intégration Des Personnes Handicapées, dans le cadre des 2èmes Ateliers Nationaux de la Solidarité
« La prise en charge du handicap en Belgique: une approche différente »
1. Simon BAUDE – Jean RIGUELLE Directeurs Agence Wallonne pour l’intégration Des Personnes Handicapées « La prise en charge du handicap en Belgique: une approche différente »
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Notas del editor
La présentation qui suit reflète une tendance de fond de ce qui se fait en Belgique et plus particulièrement en Région wallonne; Un certain nombre de services sont cependant encore loin de partager cette vision. La prise en charge en milieu institutionnel est abordée ici. Il est cependant nécessaire, au préalable, de mettre en évidence le soutien massif des pouvoirs publics wallons aux structures dites « ambulatoires » qui accompagnent les personnes dans leur milieu naturel de vie.
Les mesures de soutien doivent être agencées de façon à répondre de manière souple et adaptée aux besoins individuels clairement identifiés et aux projets qui en découlent; LES BESOINS = Mettre l’accent sur l’implication de la personne handicapée, de sa famille et de son entourage …donner la préférence au maintien de la personne dans son milieu familial ou dans son entourage habituel; INCLUSION = La personne handicapée doit pouvoir participer à la vie publique, politique, culturelle(=arts, sports, loisirs) et sociale accessibilité « géographique » et « participative »; COMPETENCES = voir en la personne ses habiletés et ses compétences. S’appuyer sur celles-ci pour soutenir l’inclusion de la personne;
Le « projet de service » ou « projet institutionnel » s’articule autour des besoins et attentes des personnes; Même si certaines limites doivent être prises en compte (contingences organisationnelles, inadéquation de l’organisation avec le handicap…), ces limites doivent être repoussées aux frontières des adaptations véritablement impossibles. On ne parle pas (ou plus) de « Foyers occupationnels »: le but n’est pas d’occuper pour occuper mais de favoriser l’épanouissement personnel grâce aux échanges avec la société, le plus possible à l’extérieur du milieu institutionnel.
Les professionnels accompagnent la personne dans son projet de vie; La journée d’une personne handicapées n’est pas segmentée en fonction des interventions des professionnels; La prise en charge est « globale » et faite de polyvalence, les professionnels interviennent « autour » de la personne en fonction de ses besoins au cours de la journée; Les éducateurs = 85% du personnel éducatif (les psy = 13 %) Les éducateurs accompagnent des « groupes de vie » dans leurs activités quotidiennes;
La tendance est au développement de structures de petites tailles dans le concept de la maison unifamiliale; Dans les grosses structures (même s’il demeure encore l’un ou l’autre « mastodonte » que l’on tente de reconvertir), la tendance est alors à la reconstitution du concept de « village »; L’intégration en milieu urbain est privilégiée pour facilité la promotion de l’inclusion des personnes; En milieu rural, l’accessibilité vers les zones urbaines est privilégiée.