Travibov temps de travail troupeau allaitant bisson_p
1. Temps de travail – troupeau allaitant
Pascal BISSON
Synthèse : Réseau d’élevage Pays de la Loire Deux Sèvres
2. Travail en troupeau allaitant
Temps de travail – troupeau allaitant; 3R 2018 2
Coût de production des écarts importants pour la production
de viande
Incidence sur le coût du travail
Besoins de repères sur les pratiques
100 enquêtes réalisées par
3. Temps de travail : le grand écart
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Heures / vache suitée / an : de 11h35 à 29h35
4. Temps de travail : pourquoi ces écarts
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L’efficacité au travail est une préoccupation
20 vaches et 22 ha en plus par travailleur
Des vêlages plus groupés (sur 3 mois maximum)
Autant de types de fourrages distribués mais moins de passages
Plus d’animaux par bâtiment
les éleveurs les plus performants se différencient par ….
Et avec de meilleurs résultats de reproduction :
IVV -13 jrs primipares / -6 jrs multipares / -2 pts de mortalité
5. Recommandations
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S’évaluer et en parler : de la rigueur pour être efficace,
Concentrer les tâches: grouper la reproduction
Limiter les passages devant l’auge: libre service, mélanger les
aliments
Limiter les interventions dans l’aire de vie: pailleuse, couloir
pour les veaux, évacuation des déjections
6. Temps de travail TraviBov
Temps de travail – troupeau allaitant; 3R 2018 6
Evaluer le temps de travail
Situer l’élevage par rapport aux références
Identifier des pistes d’amélioration prenant en compte
l’existant … et surtout les aspirations de l’éleveur
Simple d’appropriation
Repérer les périodes et le temps des travaux des
journées types
Notes de l'éditeur
Pascal bisson - chambre d’agriculture des Deux Sèvres
Je vous présente une synthèse réalisée par le réseau Pays de la Loire Deux sèvres
Elle porte sur le temps de travail, astreinte et saison limiter au curage et manipulations des animaux de l’atelier bovin viande
Dans le cadre des formations sur les coûts de production, les éleveurs ont constaté des écarts allant de 30T pour le ¼ inférieur à plus de 50T pour le ¼ supérieur.
Cela les a interpellé et à une conséquence sur le coût du travail.
Nous avons également besoin de repères sur les pratiques, notamment celles qui permettent de gagner du temps.
100 enquêtes ont été réalisées par les Chambres d’agriculture, un Bovins croissance:, un groupement de producteur, une classe BTS. Tout ce monde accompagné par moi même
Le temps de travail en heures par vache suitée et par an est de 19h35 en moyenne mais les 20% plus rapides sont à 11h35 quand les 20% moins rapides sont à 29h35.
Cet écart du simple au triple, on le retrouve sur l’alimentation, un peu moins pour la surveillance et les soins, pour la litière le temps et l’écart sont moins importants.
La moyenne des exploitations naisseur est inférieur de 2h par vache suitée et par an par rapport aux exploitations naisseur engraisseur.
les éleveurs les plus performants se différencient par :
l’efficacité au travail est une préoccupation, 1/3 d’entre eux nous l’on dit.
Ils ont mis en place une conduite, une organisation et des équipements leur permettant de gérer 20 vaches et 22 ha de plus.
Pour la conduite, ils ont des vêlages plus groupés sur 3 mois maximum.
Autant de types de fourrages distribués, mais avec moins de passage grâce à l’utilisation de mélangeuse.
Globalement, des bâtiments plus fonctionnel et de plus grande capacité.
Et de meilleurs résultats de reproduction: IVV 13 jrs primipares, 6 jrs multipares, 2 pts de mortalité.
Pour les recommandations au niveau de l’éleveur, il est au cœur du dispositif, il faut s’évaluer, en parler avec son voisin, un technicien. Nous avons observé des éleveurs exécutant les tâches lentement d’autre rapidement, c’est un fait, au final il faut sans doute de la rigueur pour être efficace.
Sur le plan de la conduite, il faut concentrer les tâches, cela commence par la reproduction suivront les vêlages, jusqu’aux ventes et cela permet d’optimiser l’alimentation.
Pour l’alimentation nous recommandons de limiter les passages devant l’auge; en cohérence avec les besoins alimentaires: le libre service en foin enrubannage, ou alors mélanger les aliments fourrages concentrés, libre service et mélange pouvant se cumuler.
Enfin pour les bâtiments nous recommandons de limiter les interventions dans l’aire de vie des animaux sauf pour la domestication et les soins des animaux.
Pour le paillage, c’est possible, les pailleuses projettent à plus de 10m.
Pour l’alimentation des veaux, certains vieux bâtiments sont sans couloir d’alimentation et le passage parmi eux engendre une augmentation du temps et de l’insécurité.
Pour l’évacuation des déjections, pour les taurillons, elle est possible de l’extérieur de l’aire de vie avec la pente inversée
Pour les femelles, il faut pénétrer dans l’aire de vie, 2 possibilités: raclage toutes les semaines et dans ce cas, limiter le nombre de barrières en faisant des cases passant de 7-8 animaux à 3-4 fois plus, ou alors travailler en fumier accumulé sur 2 mois minimum.
Travibov est développé dans le cadre du dispositif Inosys
En 2 heures de temps, pour quelqu’un maitrisant l’outil, il permet d’évaluer le temps de travail et de faire des liens avec la conduite, l’organisation et les équipements.
De situer l’élevage par rapport aux références acquises lors de ces enquêtes et celle d’avant.
D’identifier des pistes d’amélioration prenant en compte l’existant et surtout les aspirations de l’éleveur, c’est un outil de dialogue et d’échanges pour mettre en place un plan d’action.
Il est simple d’appropriation mais nécessite de bien accompagné l’éleveur pour repérer les périodes et le temps des travaux des journées types.
Je vous remercie