1. Séminaire: Economie des médias et du numérique
Analyse économique des journaux en ligne
en Suisse Alémanique.
Tobias KILCHÖR [tobias.kilchoer@gmail.com]
Jules César POODA [julescesar.pooda@unifr.ch]
Professeur Dominique BOURGEOIS
1
2. 1 Inhaltsverzeichnis
1 Inhaltsverzeichnis
2 Introduction
3 Die Zeitungslandschaft in der Deutschschweiz
3.1 Krise des Werbemarktes
3.2 Konzentrationsprozess
3.3 Online-Medien Schweiz / Strategien
3.3.1 Schwergewicht der Schweizer Medienlandschaft neu mit Paywall
3.3.2 Die Situation in den anderen Verlagen
3.3.3 Unsichere Zukunft
4 Les médias en ligne
4.1 Blick
4.2 20 Minuten
4.3 NZZ
4.4 Tagesanzeiger
4.5 Baslerzeitung
4.6 Südostschweiz
4.7 Berner Zeitung
4.8 Cash
4.9 Argauer Zeitung
4.10 St. Galler Tagblatt
5. Die Zukunft ist mobil
5.1 Steigende mobile Nutzung
5.2 Mobile Plattformen
5.2.1 Neue Vertirebsplattform
5.2.2 Höhere Werbepreise
5.2.3 Crossmediale Kampagnen
5.3 Crossmediale Kampgnen
5.3.1 Steigerung der Reichweite
6 Fazit
2
3. 2 Introduction
Pays de différentes langues et cultures, Etat fédératif, la Suisse offre une
multitude de journaux différents. Le paysage médiatique suisse traverse une
période mouvementée: les temps changent et influencent les habitudes d’utilisation
des consommateurs. Ils consomment aujourd’hui les contenus médiatiques
indépendamment du lieu, de l’heure, de l’appareil et du modèle de prix, exactement
comme bon leur semble. Une mutation profonde, loin d‘être achevée, est en cours et
laisse également ses traces sur le marché de la publicité. De nouveaux médias voient
continuellement le jour, conduisant à une fragmentation des médias, à des réformes
tarifaires et à une utilisation simplifiée des formats standard. Les médias électroniques
ont apporté des produits publicitaires innovants sur le marché. L’interconnexion
croissante et fulgurante des médias continue d’augmenter et ouvre de nouvelles voies
pour la publicité.
Dans les pages suivantes, nous vous présenterons une analyse économique des trois
plus grands médias en ligne en Suisse alémanique.
3 Le paysage des journaux en Suisse
alémanique
3.1 Crise dans le marché de la publicité
Le paysage de la presse suisse a énormément changé ces dernières années.
Esther Kramer et Srah Zielmann le démontrent dans le récent nouvel annuaire ces
changements et elles parlent de deux phases importantes. Entre 1960 et 2000, il
y a eu diversification et commercialisation du marché de la presse. La deuxième
est importante pour notre travail car elle est désignée comme crise de la presse
d’information. Le principal problème depuis environs 10 ans est le financement. Les
journaux papiers génèrent moins de revenus parce que le nombre d’imprimés a
continuellement baissé. Un autre grand problème est que les revenus générés par la
publicité ont été orientés de la presse traditionnelle vers les journaux gratuits.
(Kamber E. et Zielmann S. (2011), Jahrbuch 2011: Jahrbuch der Medien, Basel, Schwabe
Verlag.)
Une évaluation scientifique des éditeurs de la presse Suisse, qui analyse et qui
constitue une base des données sur le marché publicitaire et une base de données
sur la consommation de presse n’existe pas à nos jours. C’est ce qu’écrit l’OFCOM
(Office fédéral de la communication) dans son rapport de projet de 2010. On peut donc
seulement constater des tendances. Mais les chiffres sur le marché global permettent
3
4. de donner des éclaircissements intéressants. La crise de la presse d’information surtout
au début des années 2000 se laisse expliquer avec des chiffres. Dans le rapport de
projet de l’OFCOM, on peut lire qu’ entre l’an 2000 et 2009, les neufs plus grandes
maisons de presse ont eu des baisses de chiffre d’affaires de 6,9 milliards de Francs en
2000 à 5,8 milliards en 2009. Cela correspond à une baisse de moins de 16%. Un des
facteurs les plus importants de cette baisse est le recul de la publicité dans la presse.
Entre 2001 et 2009, les chiffres d’affaires de la publicité de presse ont baissé en Suisse
d’environ un tiers à 1,9 milliards de Francs.
En 2001 la part de la publicité de presse faisait 53% du total de la publicité. En 2009
cette part baissait à 37%. Ainsi la deuxième plus importante part du revenu avait
reculé : il s’agit de la vente directe des produits de presse. En 2008, la population
Suisse dépensait moins 15% pour des produits de presse.
(Custer U., Künzler M., Krafolder E: Die wirtschaftliche Entwicklung der Medien
in der Schweiz 2000-2009 (2010). URL: http://www.bakom.admin.ch/themen/
radio_tv/01153/01156/03479/index.html?
lang=de&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1acy4Zn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDeoB,g
Gym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A-- (11.12.2011).
3.2 Processus de concentration
Le paysage des journaux alémaniques contient beaucoup de titres, mais le
processus de concentration ces dernières années a laissé disparaître de nombreux
titres autonomes. Il est vrai qu’il existe toujours plusieurs petits journaux, mais ils
appartiennent à une plus grande maison de presse. Cela veut dire que de nombreux
journaux ont toujours conservé leur nom, mais le contenu vient de la maison mère pour
la plupart. Ce système qu’on appelle “En-tête” est observé dans toutes les grandes
régions. Par exemple la maison d’édition AZ (Aargauer Zeitung) contient au total 16
titres (http://www.azmedien.ch/unternehmen/adressen.php). Les différentes sous-
éditions sont des éditions régionales qui ont leur propre rédaction avec des journalistes.
Le reste du journal comme par exemple des informations nationales et internationales,
économiques, pages de services et météo est produit dans la rédaction centrale
pour tout le titre. A côté de cette concentration régionale, il y a aussi eu des fusions
suprarégionale ou nationale.
En l'an 2000 la Suisse alémanique avait 45 journaux totalement indépendants en
termes de rédaction et sur un plan économique. En 2009, il y en avait plus que 32. Ce
recul nous montre que la plupart des régions de la Suisse alémanique sont devenues
des régions avec uniquement un journal comme l'a démontré une étude de l'Université
de Zürich. (Meyer W. et Leonarz N. (2011), Zur Lage der Presse in der Schweiz, Zürich,
IPMZ – Institut für Publizistikwissenschaft und Medienforschung, Universität Zürich, Site
Internet consulté le 6.12.2011, URL: http://medienkritik-schweiz.ch/wp-content/uploads/
2010/11/Lage-der-Presse-final.pdf
3.3 Les médias suisses en ligne/ Stratégie
4
5. Les dernières années ont donc été marquées par un recul des journaux vendus et
aussi par un recul des bénéfices liés à la publicité dans les journaux imprimés. Dans un
mouvement d’ensemble, tous les journaux de la Suisse alémanique se sont engagés
dans le marché virtuel. On a découvert qu'il y a deux concepts majeurs pour gagner de
l'argent avec des contenus virtuels. Dans un premier temps, faire beaucoup d'argent
avec de la publicité grâce à un très grand nombre de lecteurs. Dans un second temps,
c’est de vendre le contenu virtuel par une stratégie similaire aux versions imprimés qui
sont soient vendus au kiosque soit lié à un abonnement. Dans le langage professionnel
on parle de “Paid Content”.
3.3.1 Un nouveau poids lourd dans le paysage des médias suisses
avec Paywall
Mit der NZZ lanciert nun ein Schwergewicht der Schweizer Medienbranche irgendwann
im nächsten Jahr «Paid Content» und wird dabei von Mitkonkurrenten gespannt
beobachtet. Die NZZ hat Anfang Dezember bekannt gegeben, dass in Zukunft Online-
Artikel nur noch beschränkt gratis gelesen werden können. Das heisst, die NZZ
installiert eine Bezahlschranke, eine sogenannte Pay-Wall. Noch sind die genauen
Rahmenbedingungen nicht klar, es dürfte aber ähnlich sein wie bei der New York
Times. Pro Nutzer werden die Gratis-Artikel auf eine bestimmte Anzahl pro Monat
beschränkt. Mehr mehr als diese in der Anzahl beschränkten Artikel lesen will, muss
dafür zahlen. Entweder kann ein einzelner Artikel gefauft werden, oder sonst ist ein
freier Zugang zu allen Artikeln mit einem Abonnement möglich. Die NZZ ist nicht
das erste Online-Angebot in der Schweiz, dass kostenpflichtig ist. So haben die
Schaffhauser Nachrichten und die Südostschweiz bereits eine Bezahlschranke. Diese
beiden Titel sehen sich nach der Ankündigung der NZZ auf dem richtigen Weg (http://
medienwoche.ch/2011/11/29/einzige-uberlebensstrategie/).
Avec la NZZ qui est un poids lourd de la presse Suisse lancera l’année prochaine
la strategie "Paid Content" (contenu payant) et elle sera surveillée de près par ses
concurrents.
La NZZ a annoncé en début décembre qu’à l’avenir les articles en ligne gratuits
ne pourront êtres lus que d’une manière très limitée. La NZZ va installer une soi-
disante "Pay-Wall" (Un Pay-Wall est un mécanisme qui sert à bloquer tout ou partie de
l’accès à un site web à l’aide d’un système de paiement).
Pour l’instant les conditions exactes sont encore mal connues, mais elles devront être
probablement comme le New York times. Par utilisateur le nombre d’articles gratuits est
limité à un certain nombre par mois. Celui qui veut lire plus que ce nombre d’articles,
doit payer. Soit, il est possible de payer un seul article, soit l’accès libre à tous les
articles est possible par l’achat d’un abonnement. La NZZ n’est pas le premier produit
en ligne en Suisse qui est payant. Par exemple la Schaffhauser Nachrichten et la
Südostschweiz ont déjà ce système.
5
6. Ces deux titres qui sont sur l'annonce de la NZZ, sont sur la bonne voie. (http://
medienwoche.ch/2011/11/29/einzige-uberlebensstrategie/).
3.3.2 La situation chez les autres éditeurs
Les deux plus grand éditeurs en Suisse (Tamedia et Ringier) n’ont en ce moment pas
planifié que leur offre publicitaire en ligne soit payante, mais ils suivent attentivement
de près ce que la NZZ fait. Christoph Zimmermann, responsable à la communication
d’entreprise chez Tamedia, dit que toutes les maisons de médias en Suisse doivent
essayer des nouvelles stratégies. C’est vrai que le succès des offres gratuits
(20minutes et Newsnet) démontre que des offres publicitaires en ligne se laissent
financer avec succès par la publicité, mais ils vont bien observer la stratégie "Paid-
Content" qui a été choisie par le concurrent. En fait, Tamedia possède déjà une
offre "Paid-Content" avec son i-Pad App de Tagesanzeiger.
(Medienwoche 29.11.2011, Einzige Überlebensstrategie, Zürich, site internet consulté le
2.1.2011, URL: http://medienwoche.ch/2011/11/29/einzige-uberlebensstrategie/)
Pendant que le NZZ avec son domaine on-line se dirige vers le « Break-Even » (seuil
de rentabilité), Tamedia avec ses deux grands portails d’information “20 minuten”
et “Newsnetz” se trouve déjà dans la zone de bénéfice. Cela prouve qu’il est possible
de gagner de l’argent en ligne, disait le chef du consortium de Tamedia Martin Kall. Il
plaidait, de regarder pour le Print ainsi que pour le On-line avec de l'optimisme pour
l'avenir. Kall a annoncé au cours du Forum des Media Suisse à Lucerne que Tamedia
va créer 200 emplois pour le journalisme on-line au cours des deux prochaines années.
L'AZ (Aargauer Zeitung) veut selon des sondages se lancer également dans "Paid
Content", mais au contraire de la NZZ, elle ne veut pas rendre tous les contenus
payables. L'AZ veut surtout rendre les informations régionales payables. Le CEO (Chef
de la direction) de AZ, Bauer disait qu'un tel modèle pourrait être introduit vers la fin de
2012.
Bei Ringier steht auf der einen Seite das iPad ganz klar im Vordergrund. Der
Verlag sagte bereits bei der Umfrage im Vorgeld der «Swiss Media Forum», in
Zukunft mehrere Applikationen für das iPad und andere Tablets anzubieten. Dies
ist mitterlweile mit der kostenpflichtigen Blick-App unter der Woche, und einem E-
Paper des Sonntagsblick für das iPad bereits Realität geworden. Ringier setzt vor
allem auf eine Crossmedia-Strategie, also möglichst viele User über verschiedene
Zugägnge zu generieren und entsprechende Werbeprodukte zu verkaufen (siehe
Kapitel 5.3) (Handelszeitung 13.5.2011, Schweizer Medienindustrie setzt auf Online-Medien,
Zürich, site internet consulté le 4.12.2011, URL: http://www.swissmediaforum.ch/downloads/
Handelszeitung20110513.pdf)
Chez Ringier c'est l'iPad qui est clairement en première ligne. La maison d'édition a
déjà fait part dans un sondage de “Swiss Media Forum” qu'elle offrira dans l'avenir
des applications pour iPad et d'autres tablets. Ceci est devenu entre temps une réalité
avec l'application Blick payable et une édition virtuelle du Sonntagsblick pour iPad.
Ringier applique surtout une stratégie de Crossmedia et donc d'offrir à un maximum
d'utilisateurs différents supports à travers leurs produits et ainsi de pouvoir vendre les
produits publicitaires correspondant. (cf. la section 5.3)
6
7. 3.3.3 Avenir incertain
Pour le sociologue des médias, le Prof. Stephan Russ-Mohl, la stratégie Paid-Content
est indispensable pour maintenir la qualité des médias. Russ-Mohl dit que les contenus
payants sont la seule stratégie de survie pour le journalisme de qualité. L’indépendance
journalistique existe seulement là où l’utilisateur est prêt à payer pour des contenus
journalistiques. (Medienwoche 29.11.2011, Einzige Überlebensstrategie, Zürich, site internet
consulté le 2.1.2011, URL: http://medienwoche.ch/2011/11/29/einzige-uberlebensstrategie/),
Malheureusement, nous n’avons pratiquement pas de chiffres sur les abonnés de Paid-
Contents. La Südostschweiz comptait en juillet seulement 1000 clients qui payaient.
L’abonnement à la Schaffhauser Nachrichten comptait en juillet 47 clients qui payaient.
En comparaison avec l’édition print ces chiffres ne sont pas importants. (NZZ Online
19.7.2011, Zwischen Zeitung und Internet, Zürich, site internet consulté le 23.11.2011, URL:
http://www.nzz.ch/nachrichten/digital/paid_content_in_der_schweiz_1.11494420.html)
7
8. 4 Les médias suisses alémaniques en ligne
Comme annoncé dans l’introduction, la presse suisse alémanique en ligne est
florissante. Nous avons recensé les dix plus médias en vues dans le paysage
médiatique alémanique. Nous ne ferons qu’une brève analyse analyse économique des
trois plus grands médias en ligne.
Quelle: Net-Metrix September 2011 (eigene Zusammenstellung und Grafik)
8
10. Titel Unique Clients Sep 2011 prozentualer Anteil
Blick 2.380.000 24,75%
20 Minuten 2.324.000 24,17%
NZZ 1.516.000 15,77%
Tagesanzeiger 1.478.000 15,37%
Basler Zeitung 446.000 4,64%
Südostschweiz 359.000 3,73%
Bernerzeitung 321.000 3,34%
Cash 315.000 3,28%
Aargauer Zeitung 281.000 2,92%
St. Galler Tagblatt 195.000 2,03%
4.1 Blick.ch
Le BLICK on-line appartient au groupe de presse Ringier SA. Son site web est blick.ch. C’est le
portail le plus visité en Suisse. Le BLICK est politique, mais indépendant. La presse à sensation
n'est ni de gauche, ni de droite, elle est aux côtés de Monsieur et Madame Tout-le-monde, au
cœur de la société.
Données d'utilisation Blick.ch:
NET Metrix Audit Mars 2011
2'189'000 clients uniques
10
11. 30'550'999 Visites
325'423'231 impressions de page
NET Metrix Profil 2011-1
1'210'000 visiteurs uniques par mois
661'000 visiteurs uniques par semaine
314 000 visiteurs uniques par jour
Rédacteur en chef: Rolf Cavalli
Rédacteur en chef adjoint: Marcel nourrir
Rédacteurs du projet: Thomas Enderle, Benjamin Ruegg
Redaktion
Chef de Nouvelles: Andrea Bleicher
Responsable de la politique: vacant
Chef de l'Economie: Daniel Meier
Chef du personnel: Hug Dominik
Lifestyle Directeur: Janine Urech
Chef du sport: Felix Bingesser
4.2 20 Minuten
20 Minuten fait partie du groupe Tamedia AG. Son site web est : 20min.ch. Il est un
journal gratuit. 20 minuten Online est synonyme d’information en direct, de divertissement et
de force d’innovation. Actuellement, avec plus de 1,2 million de Unique Users et environ 2,2
millions de Unique Clients par mois, 20 Minuten Online fait partie des portails d’information les
plus performants de Suisse.
VERLEGER
Pietro Supino
GESCHÄFTSFÜHRER
Marcel Kohler
Assistenz
Antonella Pfander-Mezzena / Denise Sommer
REDAKTION ONLINE
Chefredaktor
Hansi Voigt (voi)
Stellvertretender Chefredaktor
Franz Ermel (erf)
Mitglied der Chefredaktion
Marius Egger (meg)
Blattmacher
Olaf Kunz (oku) / Martin Lüscher (mlu)
11
12. Nachrichten
Ueli Walther (uwb), Leitung / Simon Beeli (bee) / Adrian Eng (aeg) / Antonio Fumagalli (fum) /
Thomas Hagspihl (hag) / Manuel Jakob (jam) / Senta Keller (ske) / Simone Kubli (kub) / Karin
Leuthold (kle), Webscout / Ralf Meile (rme)
Politik
Lukas Mäder (mdr), Leitung / Simon Hehli (hhs) / Jessica Pfister (jep) / Kian Ramezani (kri)
Fokus
Franz Ermel (erf), Leitung / Peter Blunschi (pbl), Ausland / Jean-Claude Gerber (jcg), Spezial /
Daniel Huber (dhr), Spezial / Runa Reinecke (rre), Gesundheit
Ständige Mitarbeit: Rolf Maag
Magazin
Lukas Egli (le), Leitung / Philipp Dahm (phi) / Yolanda Di Mambro (ydm), Fashion & Beauty /
Susanne Lüthi (lue), Wissen / Bruno Wermuth (wer), Doktor Sex
Reporter
Marius Egger (meg), Leitung / Joel Bedetti (job) / Felix Burch (feb) / Antonio Fumagalli (fum) /
Annette Hirschberg (ann) / Adrian Müller (am) / Amir Mustedanagic (amc)
Wirtschaft
Willi Helfenberger (whr) / Sandro Spaeth (sas) / Sabina Sturzenegger (egg)
Ständige Mitarbeit: Balz Bruppacher / Lukas Hässig / Swisscontent
Sport
Reto Fehr (fox), Leitung / Res Blum (res) / Franziska Burkhard (fbu) / Herbie Egli (heg) / Philipp
Reich (pre) / Monika Reinhard-Brand (mon) / Eva Tedesco (ete)
Ständige Mitarbeit: Klaus Zaugg (kza)
Web Entertainment Producer
Patrick Toggweiler (tog)
Unterhaltung Bernhard Brechbühl (bbr), Leitung / Bettina Bendiner (bbe), Stellvertreterin /
Niklaus Riegg (nik), Stellvertreter / Oliver Baroni (obi) / David Cappellini (cap) / Kaspar Isler
(kis) / Isabelle Riederer (isa) / Monika Rufener (mor) / Lorena Sauter (los) / Marlies Seifert (sei) /
Madeleine Sigrist (sim) / Laura Hüttenmoser (lah), Praktikantin
Digital / Mobile- & Tablet-Apps
Manuel Bühlmann (mbu), Leitung / Daniel Schurter (dsc) / Oliver Wietlisbach (owi)
Community / Crossmedia
Olaf Kunz (oku), Leitung / Michael Küng (mik) / Andrea Löpfe (ale) / Andreas Teuscher (teu) /
Franziska Voegeli (fvo)
Video
Mathieu Gilliand (mgi), Leitung / Marion Bangerter (mba) / Debby Galka (dga) / Philipp Rüegg
Produktion
Reto Hunziker, Textchef / Katrin Moser (kmo), Webproduktion
Grafik / IT
Aurel Stevens (ast), Leitung (ad interim) / Olivier Marti, Stellvertreter (ad interim)
Frontend: Gabriel Anliker / Victor Baumann / Ethel Keller (ekr), Infografik / Sven Rüf / Thomas
Veit
Backend: Pascal Fässler, Leitung / Jeremy Aspen Prescott / Franz Buholzer / Ronald Müller /
Michael Schaufelbühl
12
13. Korrektorat
Yolanda Di Mambro (ydm), Fashion & Beauty / Petra Hornung / Rolf Maag (rm)
Traffic Director
Willi Helfenberger (whr)
Erfassung
Ueli Walther (uwb), Leitung / Miguel Chau / Denis Molnar / Andreas Sieber / Thomas Willi
4.3 NZZ
NZZ (Neue Zürcher Zeitung) fait parti du groupe Neue Zürcher Zeitung AG. Son site
web est : nzz.ch. Son année de création 1780.
Le groupe de médias NZZ fait partie des principales sociétés de médias en Suisse. Elle
opère principalement la production, la transformation et la distribution de contenu de qualité
journalistique. Le groupe de médias NZZ conserve une plus grande autonomie possible et
s'appuie sur un ratio élevé d'équité et d'un haut degré d'autofinancement des investissements
afin d'assurer les fins légales (qualité, l'indépendance et le libéralisme).
Redaktionsleiter
Urs Holderegger (uhg.)
Nachrichtenchef
Christoph Stricker (chs.)
Redaktion
Zoé Baches (Z.B.)
Urs Bloch (ubl.)
Beat Bumbacher (bbu.)
Anja Grünenfelder (ang.)
Andrea Hohendahl (hoh.)
Andreas Jahn (aj.)
Alice Kohli (awk.)
Marco Metzler (mtz.)
Perikles Monioudis (mon.)
Stefan Reis (srs.)
Marc Ronner (mro.)
Michèle Schell (mi.)
Thomas Schürpf (tsf.)
13
14. Ruth Spitzenpfeil (spi.)
Henning Steier (hes.)
Markus Wanderl (wan.)
Andres Wysling (awy.)
4.4 Tagesanzeiger
Tages-Anzeiger fait partie du groupe Tamedia AG. Son site web est : tagesanzeiger.ch.
Année de création 1893.
Les abonnés du Tagesanzeiger ont un accès gratuit sur le Tagesanzeiger en linge avec une
14
15. mise en page originale. Sans abonnement, le lecteur paye pour le eTagesanzeiger 398.- par an
et 225.- pour 6 mois.
Vous pouvez lire le Tages-Anzeiger sur l'iPad. L’App offre le meilleur des deux mondes.
L’édition du matin apparaît déjà à 03 du matin avec des articles du journal, et l’édition du soir à
partir de 18h est à votre disposition avec des contenus actuels de la journée.
4.5 Baslerzeitung
Basler Zeitung fait partie du groupe BZM Werbe AG. Son site web est : baz.ch. Année
de création 1977.
4.6 Südostschweiz
Südostschweiz fait du groupe Südostschweiz Medien. Son site web est :
suedostschweiz.ch. Année de création 1997. Sept quotidiens, 15 hebdomadaires,
douze magazines, stations de radio, télévision, Internet. Bienvenue sur les « médias de
la Südostschweiz» !
4.7 Berner Zeitung
Berner Zeitung fait partie du groupe Tamedia AG. Son site web est: bernerzeitung.ch.
Année de création 1979.
BZ Berner Zeitung/Der Bund est le plus grand quotidien de l’Espace Mittellland. Avec
ses éditions locales, l’Espace Mittelland est entièrement pourvu de manière actuelle en
informations régionales, nationales et internationales. Les lectrices et lecteurs donnent
leur préférence aux événements de la région sur le plan de la politique, de l’économie, de
l’environnement, de la société, du sport et du divertissement. Ce qui se passe dans la région se
trouve dans BZ Berner Zeitung /Der Bund.
15
16. Parution lundi – samedi
Edition 174 162 ex.
Lecteurs 353 000
Pénétration 44,7%
4.8 Cash
Cash fait partie du groupe Ringier AG. Son site web est : cash.ch. Année de création
2006. Cash est un journal qui s’intéresse uniquement qu’au monde économique. En 2009,
Cash a cessé d’être un journal papier et a continué sur la voie digitale. Cash est aujourd’hui un
journal uniquement en ligne.
4.9 Argauer Zeitung
Aargauer Zeitung fait partie du groupe AZ Medien. Son site web est:
aargauerzeitung.ch.
E-Paper: Ja, keine Angaben zum Preis ohne Registrierung
App: Gratis, Live News, Tagesausgabe CHF 2 / Jahresabo 300 CHF (inklusive Sonntag), für
Abonnenten Gratis
4.10St. Galler Tagblatt
St. Galler Tagblatt fait partie du groupe Tagblatt Medien. Son site web est : tagblatt.ch.
Année de création 1910.
E-Paper: Jahrsesabo CHF 253 (weitere: Halbjahr 135, Vierteljahr 70)
16
17. App: Gratis mit Online-News, In-App Kauf E-Paper: 1 Ausgabe CHF 3 / 1 Monat 30 / 3 Monate
70
5. Le futur est dans le mobile
5.1 L’augmentation d’utilisation du mobile
L’utilisation d’internet mobile représente un développement spécial pour la publicité
en ligne. Net Metrix mesure depuis 2010, le développement de l'utilisation d'Internet
sur les plateformes mobiles telles que les ordinateurs Tablettes et Smartphone. Le
développement du nombre d'utilisateurs montre une très forte progression. En un an
(entre sept.2010 et sept. 2011), les internautes qui utilisent des plateformes mobiles,
ont augmenté de 50%. Dans la même période, les utilisateurs de Tablette ont presque
quintuplé. Aujourd'hui, en Suisse, on dénombre déjà 2 millions de personnes qui
utilisent des plateformes mobiles. Cela représente 40 % des utilisateurs d'Internet.
Encore plus surprenant est le développement des soi-disant "Heavy-User" qui surfent
pratiquement quotidiennement sur des plateformes mobiles. En une année (jusqu’en
septembre 2011) la part des "Heavy-User" a augmenté de 14 à 26%. Cela veut dire que
chaque quatrième utilisateur d’internet en Suisse surfe pratiquement chaque jour sur
une plateforme mobile.
(Net-Metrix, site internet consulté le 29.10.2011, URL: http://www.net-metrix.ch/sites/
default/files/files/NET-Metrix-Mobile/Medienmitteilungen/NMM_PR_20110928_d.pdf)
5.2 Des plateformes mobiles
Avec la grande diffusion des smartphones, E-Reader et tout récemment les
tablettes, les éditeurs ont trouvé une nouvelle plateforme pour la publication de
leurs produits comme des journaux et magazines.
Comme fournisseur de plateformes mobiles, Apple a pour l’instant une des plus
grandes et meilleures offres. C’est vrai que l’Android a une part de marché de
52%, et Apple iOS a seulement une part de 15%. Malgré tout, beaucoup d’offres
des éditeurs sont seulement présent sur l’iOS d’Apple. Ringier aussi joue depuis
longtemps sur la carte d’Apple et offre seulement depuis quelques mois des
Apps pour Android.
5.2.1 Nouvelle plateforme de diffusion
Dans une interview en allemand avec "Zeit Online", le chef de Ringier Marc Walder
affirma que la plateforme mobile d'Apple est une plateforme intéressante pour la maison
d'édition. Le problème est que qu'Apple retient 30% du chiffre d'affaires. Cela semble
être une très grande part au premier instant. Et si on fait les affaires en euros, selon
17
18. Marc Walder, Ringier se trouve à la fin avec des coûts à hauteur de 43% du chiffre
d’affaire. Seulement, même avec cette grande part, la distribution des produits de
Ringier sur le store d'App d'Apple en vaut le coup. Car selon Marc Walder, chaque
kiosque prend plus que 30% pour la vente de leurs produits. Enfin, le contrat avec
Apple est un grand succès pour Ringier et Apple fait un bon travail de marketing. C'est-
à-dire, en comparant avec la taxation nette du chiffre d'affaires, Apple accomplit une
part importante du travail de marketing.
(Die Zeit, 8.10.2011, «So viele Leser wie noch nie», Hamburg, site internet consulté le
28.11.2011: http://www.zeit.de/2011/41/Interview-Walder/seite-1)
5.2.2 Le prix élévé des publicités
Les Tablettes-ordinateurs et Smartphones sont des plateformes importantes
pour les maisons d'édition parce qu'ils sont utilisés par beaucoup d'utilisateurs et
très probablement par des gens qui ne lisent plus aucun journal imprimé, mais
qui utilisent les offres numériques sur les plateformes mobiles. Les plateformes
mobiles sont également intéressantes pour les maisons d'édition afin de faire
de la publicité. Par exemple, une simple analyse des prix TKP (CPM: Coût par
mille) du Blick indique que la publicité sur les plateformes mobiles peuvent être
vendues à plus haut prix par rapport à la publicité sur les pages Web.
Ainsi la documentation de publicité de Ringier indique environ que pour un
display / Banner-Werbung tout à fait normal sur la page Web un prix est exigé
par 35 TKP. La publicité bien visible, comme par exemple un "Floating Ad" coûte
déjà le double, donc 75 TKP. En comparaison de la publicité de bannière sur la
page Web, des bannières sur iPhone et iPad-Apps sont presque trois fois plus
chères qu'une publicité de bannière sur la page Web, à savoir avec un prix de 60
à 80 TKP. Cela montre clairement que les offres sur les plateformes mobiles sont
très lucratives pour le changement de vitesse de la publicité.
(Werbepreise Ringier 2011, site internet consulté le 23.11.2011, URL: http://
www.go4media.ch/cms/mediaserver/repository/fw40_mandator_0137/1/Online_Portale/
3637.pdf)
5.3 Campagne des Cross-Media)
Les plateformes mobiles offrent un avantage supplémentaire pour les campagnes
publicitaires de Cross-media. Un fournisseur comme Ringier peut offrir au client de
la publicité une attention sur les journaux imprimés, les pages Web, Apps mobiles ou
dans des vidéos on-line. Ainsi le chef de Ringier, Marc Walder disait dans une interview
en ligne du “Temps” que cela ne joue aucun rôle, de savoir à quelle hauteur le prix de
vente d'un App se trouve.
Si on y ajoute l'offre on-line et les plateformes mobiles, le rayon d’action augmente
18
19. par rapport au précédent. Cela veut dire que des maisons d'édition deviennent plus
attractives pour les clients de publicité voire attrayantes car grâce aux plateformes
mobiles et On-line le rayon d’action s’aggrandit. Enfin, les éditeurs investissent ou
achètent des offres on-line supplémentaires ou bien ils deviennent comme Ringier
organisateur de concert et vendeur de billet. Ainsi l’ancienne activité principale
notamment la vente de publicité sur papier imprimé devient secondaire.
(Die Zeit, 8.10.2011, «So viele Leser wie noch nie», Hamburg, site internet consulté le
28.11.2011: http://www.zeit.de/2011/41/Interview-Walder/seite-1)
5.3.1 Augmentation du rayon d’activité
Dans le dernier chapitre il était devenu évident que la vente par unité n'avait pas
d'importance dans le domaine des appareils digitaux. Selon Marc Walder, chef
de Ringier, l'important est qu'une entreprise puisse offrir aux clients un produit
complet. Par exemple que des lecteurs puissent se mettre ensemble et lirent
soit des éditions imprimées, les pages web ou soit des nouveaux outils comme
l’iPHone et l’iPad.
Il est devenu évident que les quotidiens imprimés ont beaucoup perdu en
nombre de lecteurs, mais aussi en termes de diffusion. Les conséquences
sont que la publicité est moins rentable car le nombre de lecteurs a diminué.
Néanmoins si on compte la diffusion des journaux imprimés et celle des journaux
virtuels, alors on constate que la diffusion dans la population est devenue plus
grande. Les chiffres suivant démontrent, en prenant le Blick.ch comme exemple,
cette évolution.
Entre 2001 et 2011 le Blick a perdu beaucoup de lecteurs. C'est ainsi que le
nombre de lecteurs est descendu de 739'000 en 2001 à 622'000 en 2011. Ceci
signifie une perte de 117'000 lecteurs ou une perte de 16%.
(http://www.nzz.ch/nachrichten/politik/schweiz/
schweiz_wemf_leserzahlen_1.12356958.html).
Mais si on étudie le nombre de lecteurs virtuels entre 2006 et aujourd'hui, on
remarque que le Blick a gagné en lecteurs et en diffusion. La page web, blick.ch,
a ainsi eu en 2006 887'000 lecteurs alors que en début 2011 ils sont à 1'842'000
à lire le Blick sur le net. Ceci signifie plus qu'un doublement du nombre de
lecteurs.
(Wemf, 6.12.2011, Zeitreihenabfrage, site internet consulté le 7.11.2011, URL: http://
netreport.wemf.ch/ausweisungbereich.php3)
6 Conclusion
19
20. Nous avons constaté qu’avec le début du nouveau millénaire, les journaux
étaient confrontés à de très grandes difficultés. Les journaux ont d’une part perdu des
diffusions et d’autre, toujours moins de lecteurs ont acheté et se sont abonnés à des
journaux. En même temps le chiffre d’affaire généré par la publicité a diminué. Le chiffre
total des journaux a donc baissé sur deux niveaux.
L’orientation des journaux vers l’internet a au moins pu généré les chiffres d’affaires
supplémentaires avec la publicité. Les journaux publient une partie de leur contenu
gratuitement à travers l’internet et ils gagnent de l’argent avec la vente de la publicité.
Une autre stratégie est que les utilisateurs paient directement pour le contenu (Paid
Content). Mais des exemples dans la Suisse alémanique démontrent que seulement
peu d’utilisateurs sont prêts à payer pour ce genre d’offre. L’annonce de la NZZ sur la
Pay-Wall annonce des perspectives interessantes.
Enfin, il reste à remarquer que les journaux avec des offres en ligne ont fortement
augmenté leurs diffusions. Et les éditeurs sont en mesure d’offrir à leurs clients des
offres Cross-media. Cela veut dire qu’un client puisse mettre sa publicité sur différentes
plateformes et avec cela atteindre un large public.
Sous cette prémisse, on comprend pourquoi le Ringier-CEO Marc Walder affirme
qu’une offre de Cross-media a un plus grand potentiel de chiffre d’affaire pour un client
que l’exemple de prix de vente par unité.
Leider fehlen im Moment Studien, welche die wirtschaftliche Auswirkungen von
Crossmedialen Werbestrategien untersucht hat. Man kann aber davon ausgehen,
dass es vor die grossen Verlage schaffen, mit zusätzlichen Plattformen wie Online und
den mobilen Geräten ihren Umsatzverlust aus der Printsparte nicht nur aufzufangen,
sondern sogar zu erhöhen. In diesem Punkt ist noch grosses Forschungspotential
vorhanden, um die genauen wirtschaftlichen Auswirkungen zu untersuchen.
Malheureusement, pour l’instant il manque des études qui examinent les impacts
économiques des stratégies de publicité Cross-media. Cependant, on peut présumer
que les grands éditeurs vont pas seulement réussir à absorber la perte des chiffres
d’affaires avec des plateformes supplémentaires comme On-line et des appareils
mobiles, ou même augmenter le chiffre d’affaire. Sur ce point, il reste un grand potentiel
pour la recherche pour étudier les impacts économiques.
20