Diaporama de l'atelier chirurgie digestive et bariatrique lors de la journée nationale de chirurgie ambulatoire, le 13 janvier 2010 à Issy les Moulineaux. AFCA
3. Aspects techniques
! Abord direct inguinal pas de coelio
! 2 types de prothèses: PHS(+) Progrip
! pas de suture musculaire
! 20 à 45 minutes
4. anesthesie locale
! pas de consultation pré-anesthésique
! arrivée à jeun 30 à 40 mn avant bloc
! pas de prémédication, cefazoline (dalacine)
! monitoring ECG , PA , Sat , voie veineuse
(malaise vagal)
! infiltration locale pas de bloc locoR
! Carbocaine 1%(20cc), Naropéine 7.5(20cc),
Naropéine 2 (20cc) : installation/durée
5. Protocole anesthésie
locale (2)
! lever et alimentation immédiats
! revus puis sortie H + 5
! ne conduisent pas pour retour.
! Ixprim 48h ( incluant jour op )
! limitation des efforts 10 j
6. Protocole AG
! AG ou Rachi
! pas de protocoles spécifiques
! revus chir + anesth
! critères habituels “mise à la rue”
! sortie H+8
! idem par ailleurs
7. Résultats
! 1 chirurgien + interne : biais en faveur AG
! ouverture d’un secteur ambulatoire 04/07
! 6 lits chirurgie : ortho, gyn, vasc, IVG
8. activité 2001-2005
! 550 patients
! >80% ambu ( AG et AL )
! Complications : 7 hématomes sous cutanés
! Patients tous revus à 2 mois
! 1 récidive connue
9. Activité 2007-2009
! 109, 94, 98 : 301 patients
! bilaterales : 7, 6, 11: 24 patients 0 ambu
20patients 1 nuit, 4 séjours 48h et plus
! unilaterales AL : 43, 34, 32: 109/ 105 ambu
(4patients 1 nuit : 3 prévus , 1 non prévu)
! unilaterales AG : 50, 54, 55: 159/ 119 ambu
(35patients 1 nuit: 26 prévus, 9 non prévus)
5 séjours 48h et plus
10. problèmes 2007-2009
! rehospitalisations ou passage aux urgences:
4
! 1 phlébite à 45 jours : ambu
! 4 hématomes post-op : 1 hospitalisé, 3
urgences
! 0 première nuit, 4 anticoag ou antiagrégants
! 2 ambu, 1 bilatérale
! 2 récidives connues
11. cause de séjour ambu
prolongé
! 1cas : patient “faible” après AL
! 1cas : avis différent anesthésiste
! 3cas : critères mise à la rue non réalisés
! 5cas: post anesthésie ou rachi
12. Conclusion
! hernies bilatérales : non ambu
! unilatérales AL : 96% ambu
! sélection des patients : feeling
! formation des internes: biais négatif
! incitation pour les patients: faible
! anesthésiste non impliqué : public vs privé
13. Conclusion 2
! unilatérales AG : 75% ambu, 5,7% échec
! vérification préalable des critères plus
stricte
! protocoles anesthésie: probléme rachi
16. !! Anneaux de gastroplastie:
- Mise en place d’anneau
- Ablation d’anneau
- Changement d’anneau
- Reconnection de cathéter
- Repositionnement ou changement de boitier
!! Bypass
!! Sleeve gastrectomie
17. Depuis 1997
1247 interventions bariatriques
Du 1 01 2006 au 31 12 2009
Total Hospitalisés Ambulatoires
!! Bypass 227 227 0
!! Anneaux 194 143 51(26,2%)
!! Ablation d’anneau 57 55 2 (3,5%)
!! Sleeve 39 39 0
!! Autres 37 9 28 (75%)
18. Patients toniques
Souvent jeunes
Intervention réglée
Effet centre
Hernies coelio depuis 1993
Vésicules coelio depuis 1998
19. Critères de sélection stricts
!! Capable d’arriver à jeun
!! Habite à moins d’une heure de la structure
!! Accompagnant qui conduit
!! Accompagnant qui reste le soir et la première nuit
!! Pas d’anticoagulant ou d’antiagrégant
!! Pas d’apnée du sommeil appareillée
!! Moins de 50 kilos d’excès de poids
20. Spécificités de la prise en charge
!! Une injection de Lovenox 40 la veille au soir au domicile
!! Opéré avant 10 heures
!! Pas de bas de contention, pas de compression veineuse
intermittente
!! Aiguille de Veress, pneumopéritoine à 15 mmHg
!! 5 trocarts
!! Anneau positionné sous ballonnet gonflé à 15 cc
!! Anneau non serré
!! Pas d’instillation
!! Pas d’infiltration
!! Pas de sonde gastrique
!! AINS, paracétamol en fin d’intervention
21. Spécificités de la prise en charge
!! Pas de TOGD
!! Collation non spécifique
!! Rappel des 5 règles cardinales
- manger et boire lentement
- manger et boire calmement
- ne pas boire en mangeant
- bien macher
- revenir en urgence si vomissements itératifs
!! AINS, Dextropropoxyphène-paracétamol
!! HBPM 3 semaines
!! RV consultation nutritionniste avant chirurgien
!! RV consultation chirurgicale à 3 semaines avec TOGD
22. Résultats
!! Gardé le soir 0
!! Réhospitalisé 0
!! Réopéré précocément après CS de contrôle 0
!! Appels téléphoniques 12
- douleurs sur boitier 7
- poursuite HBPM 4
- mange trop bien 1
23. Littérature
11 articles
!! 7 concernent l’anneau (< 12 h) sur 2158 patients
- Admissions non programmées: 1 à 28%
- Réhospitalisations non programmées: 1,5%
!! 4 concernent le bypass (< 24 h) sur 2785 patients
- Admissions non programmées: 16 à 74%
!! Recommandations de la SFCD
« la mise en place d’anneau est réalisable en ambulatoire (< 12 h);
niveau de preuve B »
24. CONCLUSIONS
La mise en place d’anneau de gastroplastie est une
intervention réglée, chez des patients souvent jeunes et
toniques. Elle est réalisable en ambulatoire.
Les interventions annexes ( reconnections de cathéter,
interventions sur boitier…) sont adaptées à la chirurgie
ambulatoire.
Les autres interventions (bypass, sleeve, migration
d’anneau..) ne sont pas, à l’heure actuelle,
envisageables en ambulatoire.
25. Résultats comparatifs de la
fundoplicature totale laparoscopique
réalisée en ambulatoire et en
hospitalisation conventionnelle
Service de chirurgie digestive et générale
Hôpital Claude Huriez, CHRU Lille
FRANCE
26. Chirurgie ambulatoire
Développement au cours des dernières décennies
Evite pénibilité et risques de séjour hospitalier
Réduction des coûts médicaux
Indications :
Interventions programmées, de courte durée, suites simples
En chirurgie générale : hernies, proctologie, varices
Avènement de la coelioscopie :
Cholécystectomie
Reflux gastro-œsophagien
Mariette et al. Am J Surg 2007
27. Rationnel
Faisabilité
de la fundoplicature totale
laparoscopique (FTL) en ambulatoire démontrée
dans quelques études prospectives
Equivalence par rapport à prise en charge en
hospitalisation conventionnelle?
Suitesopératoires
Résultats fonctionnels
Bénéfice en terme de coûts?
Milford Surg Endosc 1997
Trondsen Br J Surg 2000
Bailey Br J Surg 2003
Mariette Am J Surg 2007
43. Cholécystectomie
par laparoscopie
Jan Martin Proske
Service de Chirurgie
CHSF Evry
Journée nationale de chirurgie ambulatoire 13/01/2010
44. Introduction - Recommandation
[...] la cholécystectomie par cœlioscopie avec
hospitalisation de moins de 12h est
recommandée (grade A)1,2
(1) Recommandations sur la Pratique de la Chirurgie Digestive et
Endocrinienne Ambulatoire en France (2009)
(2) Gurusamy, Cochrane Database Syst Rev 2008
45. La série de l'Hôpital Antoine Béclère
Évaluation faisabilité + résultats cholécystectomie
laparoscopique en chirurgie ambulatoire 1
Analyse de 211 patients consécutifs entre
1999 et 2005
(1) Proske, 2ème Congrès Francophone de Chirurgie Digestive et
Hépatobiliaire 2006; GCB 2007
46. Conditions pour la Chirurgie ambulatoire
Technique chirurgicale mini-invasive et standardisée
- taux de complications minimes 1, 2
Protocole anesthésique spécifique - diminution des
symptômes post-opératoires (douleur, nausée) 3, 4
Création d’un centre de chirurgie ambulatoire -
réorganisation activité chirurgicale et du suivi
(1) Keus, Cochrane Database Syst Rev 2006;4:CD006229
(2) Champault, Br J Surg 2002;89:1602-7
(3) Friedman, Can J Anaesth 2004;51:437-41
(4) Labaille, Anesth Analg 2002;94:100
47. Sélection des patients
Classe ASA 1 ou 2 sans traitement anticoagulant
Domicile proche et téléphone fonctionnel
Accompagnement pour trajets et première nuit
Avis favorable chirurgien et anesthésiste
48. Organisation du séjour lors de la consultation
Jour et heure de l’intervention
Consultation d’anesthésie
Consultation post-opératoire
Dossier d’admission
Information du patient et du généraliste
49. Déroulement du séjour
Préparation cutanée à domicile
Hospitalisation une heure avant l’intervention
Réveil en SSPI
Retour en CCA après le réveil
Sortie après accords chirurgien et anesthésiste
50. Technique opératoire
4 trocarts / matériel à usage multiple
Coagulation bipolaire de l'artère cystique
Ligature intra corporelle du canal cystique
Dissection du lit vésiculaire au ciseaux
51. Organisation de la sortie
Collation + vérification première miction
Compte-rendu opératoire remis au patient
Analgésique pour la première nuit + ordonnance
pour les 5 jours suivants
Conseils : alimentation, hygiène, pansement
Rendez-vous consultation post-opératoire +
arrêt de travail
53. Surveillance après hospitalisation
N° de téléphone du chirurgien de garde
Appel de l’infirmière du CCA le lendemain de
l’intervention
Consultation post-opératoire précoce
(avant 10 jours)
54. Résultats
211 cholécystectomies en chirurgie ambulatoire -
47% des interventions électives
Raisons d’exclusion : ASA III/IV (17%)
Apnée du sommeil (7%)
Traitement anticoagulant (4%)
Age > 75 ans (53%)
Raisons non-médicales (19%)
55. Admissions
Admission en hospitalisation conventionnelle : 18%
Raisons d’admission : sommeil prolongé (52%)
douleurs (24%)
nausées (13%)
rétention urinaire (3%)
chirurgie de la VBP (8%)
56. Complications
Réadmission d’urgence la nuit après l’intervention : 0
Taux de complications : 1.8 %
3 infections cutanées
1 cholépéritone - reprise laparoscopique J8, sortie J15
57. Cas clinique (1)
CCE pour lithiase vésiculaire
symptomatique
Découverte canal de Luschka
Mise en place clip résorbable
Sortie, parcours post-
opératoire sans particularité
58. Cas clinique (2)
CCE pour lithiase vésiculaire
symptomatique, sortie J0
Réadmission J4/5 aux urgences
d'un 2ème hôpital
TDM: épanchement
périhepatique et iléus
Transfert du patient
59. Cas clinique (2)
Reprise laparoscopique J5 :
découverte cholépéritoine et
canal biliaire accessoire
Lavage + drainage biliaire
externe, sortie J12
Tarissement fistule biliaire
J17, tentative ablation drain,
échec - mise en traction
Drain tombé J18
62. Conclusion
La cholécystectomie par laparoscopie peut
être réalisée en chirurgie ambulatoire en
pratique courante
Une organisation adaptée doit répondre à la
spécificité de la chirurgie biliaire pendant le
séjour initial et en cas de complications
63. Hémorroïdectomie
selon
la
technique
de
Longo
en
chirurgie
ambulatoire
Dr
Renaud
YVER
Clinique
des
Cèdres
Echirolles
(Isère)
66. Chirurgie
des
hémorroïdes
en
ambulatoire
Ce
n’est
pas
une
idée
nouvelle
Kiene
S.
Zentralbl
Chir.
1976;101(20):1230-‐4.
Allemagne
Müller-‐Lobeck
H.
Chirurg.
2001
Jun;72(6):667-‐76.
Royaume
Unis
Hunt
L
Br
J
Surg.
1999
Feb;86(2):255-‐8.
Australie
Patel
N
Aust
N
Z
J
Surg.
1996
Dec;66(12):830-‐1.
Recommandations
SNFCP
GECB
Vol
25,
N°
6-‐7
-‐
août
2001
pp.
674-‐702
—
La
pratique
de
l'hémorroïdectomie
en
ambulatoire
peut
être
envisagée
en
fonction
de
critères
spécifiques
à
ce
type
d'hospitalisation
concernant
la
sélection
des
patients,
leur
information
et
celle
de
leur
entourage,
et
l'obligation
de
moyens
pour
le
suivi
(accord
professionnel).
—
En
dehors
du
contrôle
de
la
douleur,
il
n'y
a
pas
de
différence
dans
les
suites
opératoires
après
hémorroïdectomie,
selon
qu'elle
a
été
pratiquée
en
ambulatoire
ou
non,
et
ce,
quel
que
soit
le
mode
anesthésique
(anesthésie
générale
ou
locale,
péridurale,
bloc
périnéal)
(grade
C).
67. Pourquoi
l’ambulatoire
?
Technique
de
Longo
=
bonne
application
à
l’ambulatoire
Absence
de
soin
local
post-‐opératoire
Autonomisation
totale
du
patient
vis
à
vis
de
la
douleur
Hospitalisation
médicalement
non
indispensable
Démystification
et
simplification
Désaturation
des
lits
de
l’établissement
Moindre
coût
pour
l’Assurance
Maladie
68. Quels
freins
à
l’ambulatoire
?
Pour
le
patient
=
frein
«
médical
»
Hémorragie
:
risque
quasi
nul
par
une
bonne
technique
Douleur
:
gestion
et
information,
anticipation
Pour
le
praticien
=
frein
«
médico-‐légal
»
Atmosphère
médico-‐judiciaire
peu
favorable…
Disponibilité
post-‐opératoire
Pour
l’établissement
=
frein
financier
Code
CCAM
du
Longo
:
EGED001
Coût
d’une
agrafeuse
=
336
€
Si
ambulatoire
:
GHS
2013
=
719
€
Si
hospitalisation
:
GHS
2014
=
1337
€
69. Critères
d’ambulatoire
Distance
raisonnable
du
domicile
Environnement
«
social
»
favorable
Sujet
âgé
Compréhension
satisfaisante
Étranger
Fonctions
supérieures
altérées
Moyen
de
communication
(téléphone)
Accord
du
patient
!
70. Modalités
pratiques
:
Avant
l’intervention
Consultation
chirurgicale
Explications
orales
et
écrites
sur
l’intervention
et
les
modalités
de
«
l’ambulatoire
»
Préparation
médicamenteuse
:
laxatif
J
-‐
3
Consultation
anesthésique
Contrôle
de
l’éligibilité
ambulatoire
Entrée
à
la
clinique
une
heure
avant
l’intervention
Installation,
mini-‐lavement
Normacol.
72. Modalités
pratiques
:
Le
départ
Après
visite
chirurgicale
et
anesthésique
Rappel
des
consignes
post-‐opératoires
Départ
en
fin
de
journée
vers
18
–
19
h
Check
départ
:
Bon
réveil
Pas
de
saignement
Pas
de
douleur,
pas
de
nausée
Accompagnement
Documents
de
sécurité
74. Expérience
personnelle
10
ans
de
recul
sur
l’opération
de
Longo
Début
mars
99
520
procédures
Mise
en
place
de
l’ambulatoire
depuis
février
2002
488
procédures
316
ambulatoires
(64
%)
Sur
2009
45
procédures
37
ambulatoires
(82
%)
78. Les
échecs…
Rétention
d’urine
11
/
313
Homme
surtout
Pas
forcément
prévisible
Jusqu’à
15%
…
(Chik
B,
Asian
J
Surg.
2006
Oct;29(4):233-‐7.)
La
douleur
6
/
313
Savoir
apprécier
la
pusillanimité
en
consultation
L’hémorragie
3
/
313
Reste
marginal
avec
une
bonne
technique
79. Conclusion
La
technique
de
Longo
est
tout
à
fait
compatible
avec
une
prise
en
charge
ambulatoire
Dans
notre
expérience
récente
:
80
%
des
indications
Taux
d’échec
10
%
Nécessite
une
conviction
à
tous
les
niveaux
:
Chirurgien
Patient
Équipes
de
soins
Etablissement
Aménagement
de
la
nomenclature
et
des
GHS
?