3. Les creative writing
Iowa city est surnommée, « Athens of the Midwest ». Le programme
d'écriture qui y est développé a permi aux anciens élèves d'obtenir 17 prix
Pulitzer. Attention on ne crée pas le talent, on le fait émerger !
10. Quel genre choisir ?
Il y a aussi le
roman d'aventure,
la comédie, la
nouvelle, le
roman
psychologique et
social...
11. Quelques conseils
● Soigner le début du récit
● Le point de vue : différence entre auteur et narrateur
● Le héros
● Les personnages
● Le dialogue
● Le monologue
● Le suspense
● La fin
● Bâtir son roman
12. Conseil 1 : Le début du récit
Marcel Proust
(1871-1922)
14. Conseil 3 : le héros
Le héros n'est pas forcément positif. Vous n'avez peut-être
pas envie que le lecteur puisse s'identifier à lui.
15. Les différents types de héros
Le héros positif classique, le héros négatif, l'anti héros, le héros tragique,
le héros épique, le héros historique, le héros collectif et bien d'autres...
16. Conseil 4 : les personnages
satellites
Le héros n'existe que par rapport aux personnages satellites. Il
faut donc les soigner, ils ont un rôle important à jouer :
opposant, adjuvant, personnages secondaires
17. Conseil 5 : le dialogue
Il faut faire parler les personnages. Souvent, le dialogue remplace
avantageusement une description trop longue ou trop
compliquée.Penser à lister les verbes de dialogue pour éviter les
répétitions.
18. Conseil 6 : le monologue
C'est le discours intérieur.
A qui s'adresse-t-il ?
Quelle est son importance
dans le discours ?
19. Conseil 7 : le suspense
C'est le ressort de votre histoire. Il s'agit de tenir le lecteur en
haleine du début à la fin de votre texte.
20. Conseil 8 : La fin
Il ne faut pas décevoir le lecteur. La fin est essentielle, elle détermine si l'on a
apprécié le roman.
22. Les étapes
● Le contexte
● L'intrigue
● La fin
● La logique de remplissage
23. Le contexte
C'est le monde dans lequel se déroule le roman. C'est aussi le lieu et
l'époque.
24. L'intrigue
Elle part d'un élément perturbateur qui vient troubler la situation initiale (ce qui fait
débuter l'histoire) et finit par sa résolution qui donne une situation finale (positive
ou négative)
25. L'intrigue : les écueils à éviter
Ne pas en
faire trop ! Ne
pas chercher
l'originalité à
tout prix, ne
pas partir
dans toutes
les directions,
ne pas tout
mélanger.
Ce qui compte ce
n'est pas de
trouver une idée
« jamais vue »,
inédite, mais
davantage de
l'aborder avec un
regard nouveau.
26. Choisir la fin dès le début !
Il faut choisir la fin car c'est vers elle que vont tendre la construction et les
développement du roman. Chaque événement à un rapport avec le but
final.
27. Astuce pour préparer une fin
Il faut donner
du sens à de
petits détails. Le
lecteur
s’apercevra
seulement à la
fin que vous
suiviez une
logique
implacable.
La fin doit être
convaincante,
même s'il y a
un second
tome.
30. Un exemple : Émile Zola
(1840-1902)
Autoportrait d'Émile Zola
(1902). Aujourd'hui, nous
pourrions dire, « un selfie
de Zola en 1902 ».
31. Une œuvre préméditée
●
● En 1868, Zola s'engage dans un immense projet : raconter "l'histoire
naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" et son
"épanouissement dans le monde moderne, dans toutes les classes". à
travers la geste des Rougon-Macquart, il entend peindre un tableau réaliste
de la société de son époque en procédant d'une manière qu'il théorisera plus
tard dans Le Roman expérimental (1880).
● Il base sa construction dramatique sur des personnages qui subissent la
double influence de l'hérédité et de leur milieu, il distingue cinq mondes :
"peuple", "commerçant", "bourgeoisie", "grand monde", et "un monde à part",
où il rassemble les marginaux dont les meurtriers, prêtres, artistes.
● Zola publie en 1878, en tête d'Une page d'amour, un arbre généalogique qu'il
dit avoir dressé tel quel dès 1868, "avant que j'eusse écrit une seule ligne.
Depuis 1868, je remplis le cadre que je me suis imposé,
32. Plan initial des Rougon-Macquart (BNF), 20
romans vont naître de ce travail initial