1. LE MARAIS
Un quartier haut en couleur
D-STILL’
Success Story
LE MARCHÉ
DU PRÊT-
À-PORTER
un secteur tiré à 4 épingles
COMMERCES
DE PROXIMITÉ
Une adaptation aux
nouveaux modes
de consommation
LA LOI PINELUne liberté contractuelle
plus limitée pour une plus grande
protection du locataire
4. LE MAG
2
La Tour Immo - Le magazine
1
4
6
8
10
12
ÉDITORIAL______________________________________________________________________________________________________________________________L’éditorial DE DAVID GIAMI
FOCUS_____________________________________________________________________________________________ Coup d’œil sur le département investissement
QUARTIER EN VOGUE _______________________ Le Marais, un quartier haut en couleurs
TENDANCE ____________________________La nouvelle approche de la Grande distribution
SUCCESS STORY____________________________________________________ D-Still’
LIFESTYLE _________________________________ décryptage - le marché du prêt-à-porter
sommaire
Direction de la Publication :
David Giami
Rédaction :
Julia Prefaci - Mélanie Prot
Edition, conception, publicité :
70, avenue du Général de Gaulle
94000 CRÉTEIL
Tél. : 01 49 81 68 28
E-mail : direction@ng-production.fr
Sarl au capital de 8 000 € - RCS Créteil 499 234 151 00011 APE 5911B
Impression :
Imprimé en CEE
Dépôt légal : 2014
Notre partenaire imprimeur
adhère à la charte Imprim’vert.
Cette brochure est imprimée
sur papiers issus de forêts
gérées durablement.
Crédits photos :
La Tour Immo / l’habibibliothèque / BHV Marais
La Petite Mangerie / Fotolia
Toute reproduction, représentation ou présentation,
même partielle, est soumise à l’autorisation écrite de
l’éditeur. La responsabilité de l’éditeur ne saurait être
engagée pour les éventuelles erreurs ou omissions
contenues dans cet ouvrage.
Les annonceurs sont seuls responsables du contenu
de leur annonce.
2015
5. 3
Sommaire
14
17
18
20
JURIDIQUE ___________________________________________________ La Loi Pinel
JURIDIQUE ____________________________________________________ La Loi ESS
FOCUS_________________________________________ La Gestion par la Tour Immo
NOS OFFRES________________________________________________________________________________________ annonces immobilières
...
24
6. 4
La Tour Immo - Le magazine
Par Julia Prefaci
INVESTIR DANS L’IMMOBILIER COMMERCIAL :
UN MARCHE CONFIDENTIEL TRES RENTABLE
Acheter des murs commerciaux
s’avère être beaucoup plus attractif
que d’investir dans le marché de
l’habitation.
Toutefois, ce marché est plus
confidentiel et nécessite les conseils
d’un professionnel.
Voici quelques avantages
de cet investissement :
(répercussion des charges sur le locataire)
Interview
de David Giami
Comment se porte le marché de l’im-
mobilier commercial ?
s’imposer dans le domaine de l’immobilier commer-
cial depuis 1990.
Grace à une volonté croissante de nos clients d’in-
vestir dans les murs de boutiques, nous avons su
tirer notre épingle du jeu, en recrutant de nouveaux
commerciaux et en ouvrant deux nouvelles agences
afin de récupérer encore plus de parts de marché.
Coup d’œil
sur le département investissement
7. 5
FOCUS : L’investissement
Avec plus de dix ventes par mois, nous nous impo-
sons comme leader incontournable de l’immobilier
à nos clients un service complet alliant conseil et
suivi grâce, notamment, à nos différents pôles :
transaction, gestion, expertise et investissement qui
permettent un accompagnement complet de tous
nos clients dans leurs démarches.
Nous n’avons jamais eu autant de demande au sein
de nos agences parisiennes, qui effectuent une di-
zaine de transactions pas mois, grâce à notre noto-
riété et à notre force de vente.
Nous repensons les quartiers, comme par exemple,
e
arrondissement
enseignes nationales et internationales, redonnant
une énergie à cette ancienne bâtisse des douanes ;
nous avons également cédé un emplacement, avec
une rentabilité intéressante Porte de St Cloud et
nous y avons installé l’Enseigne Indiana Café.»
Quels sont les avantages de cet inves-
tissement ?
D.G. : « Il s’agit d’une valeur refuge dont la rentabi-
lité est deux fois plus importante que dans l’immo-
bilier locatif traditionnel.
En matière d’investissement, la rentabilité rému-
nère le risque : plus ce dernier est élevé, plus le
rendement grimpe.
pour investir sont à proximité d’une « locomotive »
de grandes enseignes, en centre ville.
Le commerce est dans la capitale, néanmoins l’offre
est devenue de plus en plus rare, dans certains quar-
tiers parisiens.
Les boutiques se vendent en fonction des renta-
bilités et non pas par leur superficie ; bien choisir
l’emplacement est primordial, dans ce type d’inves-
tissement, il permet de :
pour le commerçant»
Pourquoi investir dans les murs de
boutiques ?
D.G. : «Grâce aux taux très intéressants (taux les
plus faibles du marché) et à un environnement juri-
dique favorable, il ne faut plus hésiter.
Enfin, que vous soyez un investisseur novice ou
aguerri, n’hésitez pas à contacter un professionnel
pour vos futures acquisitions, il vous accompa-
gnera dans toutes vos démarches (valeur locative,
conseils juridiques, expertise, gestion de biens…)»
Interview de David GIAMI, dirigeant Fondateur de
LA TOUR IMMO ( numéro 1 de la location , vente,
cession et expertises de Boutiques sur PARIS ET
Région Parisienne, parue en version modifiée dans le
magazine «Entreprendre » )
«Encore et toujours une valeur refuge pour les investisseurs»
12. 12
La Tour Immo - Le magazine
« D-Still” est une agence de création et
de design global au service de clients
désireux de se créer une véritable iden-
tité visuelle, de dynamiser leur concept
et leur communication : son fondateur
Monsieur Régis AROUS la décrit comme
un « véritable laboratoire où les idées
bouillonnent avec audace et fusionnent
dans la bonne humeur ».
C
RÉÉE en 2010, l’agence collabore aujourd’hui
Hermès » ou encore « Lancôme ».
La devise de l’agence : « l’écoute et la
passion au service de la créativité ».
Soucieux de mener à bien les projets que l’on lui
confie, son fondateur aime par dessus tout relever
de nouveaux défis et travailler « en symbiose » avec
ses interlocuteurs.
La Tour Immo collabore de-
puis toujours, avec Monsieur
ses agences parisiennes
spécialisées en immobilier
commercial.
Régis Arous : Je me souviens
avait fait appel à mes services,
bien avant la création de « D-
STILL » pour la décoration
intérieure de ses agences.
A cette époque, j’ai essayé
de donner une vraie identité
visuelle à cette jeune entre-
prise dynamique.
A cet effet, j’y ai donc pensé et entièrement crée
style galeriste plutôt visionnaire, emprunt de force
et de couleurs vives. Nous les avons disposés sur
les murs des différentes agences, pour insuffler une
véritable énergie à leurs bureaux en open-space, qui
me rappelaient un peu l’ambiance tourbillonnante
des salles de marchés américaines des années 80…
24 ans après, David GIAMI, pdg de LTI, continue
donc de revoir entièrement le design de l’ensemble
de ses agences parisiennes.
Il fait donc, une nouvelle fois, appel à la créativité
David.GIAMI :
en lumière notre façon de travailler au sein de LTI;
en période de crise, nous avons appris, au fil des
de recréer un certain « dynamisme » de commerce
dans des zones délaissées…
-
tivité au service d’une innovation que l’on pourrait
afficher dans chacune de nos agences et qui pour-
rait faire foi de nos ambitions.
D-Still’
...success story
Interview par Julia Prefaci
13. 11
Régis AROUS : «J’ai le goût du challenge et j’aime
travailler en symbiose avec mes clients : la première
partie de mon travail consiste à établir un cahier
des charges avec les souhaits et demandes précises
du client, c’est une phase d’écoute. Ensuite, je mets
ma créativité à l’oeuvre de ce partenariat.
Dans ce cas précis, j’ai imaginé une œuvre unique
pour chaque agence mais en corrélation les unes
J’ai donc conçu une grande fresque murale typo-
graphique, dynamique et contemporaine qui re-
présenterait les différents quartiers couverts par
chacune des agences LTI et qui capterait l’œil du
client dès son entrée ; j’ai demandé à chaque direc-
teur d’agence de m’établir une liste des rues com-
merçantes des arrondissements afin de pouvoir les
mettre en lumière de façon minimaliste.
Ce qui permettait de bien comprendre leur travail
en tant qu’implanteur d’Enseignes dans les rues
la couleur principale de leur logo qui est le bleu et
qu’il était impératif de retrouver puisqu’il s’agit de
leur identité visuelle depuis 24 ans.»
Success story
Créée en 2010, l’agence collabore aujourd’hui
avec des Enseignes telles que Baccarat,
Hermès ou encore Lancôme.
"
16. 14
La Tour Immo - Le magazine
L
A loi relative à l’artisanat, au commerce
et aux très petites entreprises (dite «loi
PINEL») rassemble les dispositions annon-
cées dans le cadre du pacte pour l’artisanat et
comporte de nombreuses dispositions réformant
le statut des baux commerciaux afin de favoriser le
développement des petites entreprises.
Les principales mesures concernent la création de
dispositifs non soumis au statut des baux commer-
ciaux (I), une liberté contractuelle plus limitée dans
les relations entre locataires et bailleurs (II) et la
protection des commerces lors de la vente du fonds
et du local commercial (III).
I) LE LEGISLATEUR A SOUHAITE
CREER DES DISPOSITIFS
EN MARGE DU STATUT DES
BAUX COMMERCIAUX POUR
REPONDRE A CERTAINES
SITUATIONS PARTICULIERES.
a) Une définition légale de la convention d’occupa-
tion précaire
Jusqu’à présent, une convention d’occupation pré-
caire constituait une création de la pratique et de
la jurisprudence ; aucune disposition dans le Code
Civil ou dans le Code de Commerce ne faisait réfé-
rence à une telle convention.
Désormais, la convention d’occupation précaire est
définie par la loi Pinel (article L.145-5-1 du Code
de Commerce) qui prévoit que cette convention se
caractérise, quelle que soit sa durée, par le fait que
l’occupation des lieux n’est autorisée qu’à raison
de circonstances particulières indépendantes de la
volonté des parties.
En pratique, ces circonstances particulières sont
liées à un projet de reconstruction de l’immeuble,
d’expropriation ou parfois liées à des convenances
personnelles telles que l’issue d’une succession ou
celles d’un procès.
b) Un allongement de la durée du bail dérogatoire
La loi du 18 juin 2014 a assoupli le dispositif du bail
dit «dérogatoire» en portant sa durée de deux à
trois ans.
Pendant cette période de trois ans, les parties
peuvent conclure un ou plusieurs baux de suite
(article L.145-5 du Code de Commerce).
En revanche, à l’issue de ce délai de trois ans, les
parties ne peuvent plus conclure un nouveau bail
dérogeant au statut des baux commerciaux.
II) UNE LIBERTE
CONTRACTUELLE PLUS LIMITEE
Les dispositions du Code de Commerce régissant
les rapports entre bailleurs et commerçants étaient
silencieuses en ce qui concerne la répartition des
charges locatives, ce qui a donné lieu à de nom-
breux contentieux.
Désormais, la loi encadre les charges, impôts et
autres dépenses à la charge du locataire, même si
un décret est attendu concernant les catégories de
charges récupérables.
a) Obligation d’établir un état des lieux d’entrée et
de sortie
Le législateur impose désormais l’établissement
d’un état des lieux :
- Lors de la conclusion du bail,
- Lors de la cession du droit au bail,
- Lors de la cession ou de la mutation à titre gratuit
du fonds de commerce,
- Lors de la restitution des lieux.
A défaut, le bailleur ne pourra se prévaloir de la
présomption de bon état établie par l’article 1731
du Code Civil.
Cet état des lieux doit être réalisé par huissier, à
frais partagés par moitié entre bailleur et locataire.
Ces dispositions sont d’ordre public ; il ne peut
donc y être dérogé, même conventionnellement.
LA LOI PINEL(du 18 juin 2014) Par Maître Reynald BRONZONI
Une liberté contractuelle plus limitée pour une plus grande protection du locataire
17. 15
b) Encadrement des charges, impôts et taxes.
La loi impose désormais l’établissement d’un inven-
taire précis et limitatif des catégories de charges,
impôts, taxes et redevances comportant la réparti-
tion de ceux-ci entre le bailleur et le preneur (article
L.145-40-2 du Code de Commerce).
Cet inventaire doit être joint au contrat.
Ces dispositions sont également d’ordre public ;
toute clause contraire est donc réputée non écrite.
Un état récapitulatif annuel devra être adressé par
le bailleur au locataire dans un délai fixé par un
décret à paraître.
Lors de la conclusion du bail puis tous les trois ans,
le bailleur devra communiquer au locataire :
- Un état prévisionnel des travaux qu’il envisage de
réaliser dans les trois années suivantes, avec un
budget prévisionnel,
- Un état récapitulatif des travaux qu’il a réalisés
dans les trois années précédentes, en précisant leur
coût.
Ces dispositions, extrêmement contraignantes pour
le bailleur risquent de susciter un abondant conten-
tieux dans la mesure où les travaux à entreprendre
ne sont pas toujours connus par le bailleur au jour
de la conclusion du bail.
Un décret à paraître doit fixer les modalités d’appli-
cation du dispositif créé par la loi et préciser notam-
ment quelles sont les catégories de charges, impôts,
taxes et redevances qui pourront être imputés au
locataire (article L.145-40-2 du Code de Commerce).
Il est probable que les charges dites «exorbitantes
du droit commun», tels que les travaux relevant de
l’article 606 ou les taxes foncières, ne pourront plus
être contractuellement mis à la charge du preneur,
ce qui participerait à l’objectif de la loi qui est d’amé-
liorer la situation locative des petites entreprises.
Il est à craindre néanmoins que cette exclusion
entraîne une hausse des valeurs locatives des baux
qui auront été conclus après l’entrée en vigueur de
ces dispositions.
C) Les clauses contraires à l’ordre public sont dé-
sormais considérées comme non écrites.
Dans le but, ici encore, de protéger le locataire, le
législateur a substitué à la nullité de la clause la
notion de «réputée non écrite».
A la différence d’une clause nulle, pour laquelle
l’une des parties doit agir dans un délai de deux
ans, selon les dispositions de l’article L.145-60,
désormais l’action tendant à voir réputer non écrite
la clause litigieuse pourrait être introduite à tout
moment en cours de bail.
d) La résiliation anticipée du bail
Le principe de la résiliation triennale à l’initiative
du locataire redevient d’ordre public puisque désor-
mais la loi du 18 juin 2014 interdit d’imposer au lo-
cataire un bail commercial lui interdisant de donner
congé à l’issue de chaque période triennale alors
même que cette dérogation avait été introduite par
la loi du 30 décembre 1985 portant amélioration de
la concurrence.
A toute loi ses exceptions ; la loi Pinel a donc prévu
quatre exceptions où le preneur pourra renoncer
à la faculté de résiliation triennale en concluant
un bail ferme d’une durée supérieure à trois ans
lorsque :
- Le bail est conclu pour une durée supérieure à
neuf ans,
- Le bail porte sur des locaux construits en vue
d’une seule utilisation (locaux monovalents),
- Le bail porte sur des locaux à usage exclusif de
bureaux,
La résiliation anticipée pourra également être
demandée en cas de décès du preneur, à l’initiative
de ses ayants droits ; cette mesure est applicable à
toute succession ouverte à compter du 20 juin 2014.
Il sera dit un mot sur l’allègement du formalisme
concernant la fin du bail commercial puisque désor-
mais le preneur pourra donner congé en notifiant,
par lettre recommandée avec avis de réception,
même si le recours à un exploit d’huissier sera tou-
jours possible.
La loi étant muette sur la date qui doit être retenue
pour la notification du congé, en cas de délivrance
matière de baux d’habitation, qui prévoit que la date
apposée par l’administration des Postes lors de la
remise de la lettre à son destinataire.
En revanche, la demande de renouvellement du pre-
neur et la réponse du bailleur à cette demande, en
vertu de l’article L.145-10 du Code de Commerce,
continue d’être soumise au formalisme de l’acte
extrajudiciaire.
MESURES ET EVOLUTION DES
LOYERS COMMERCIAUX
a) L’ICC n’est plus un indice de référence pour pla-
fonner les loyers
Juridique : La Loi Pinel + La Loi ESS
18. 16
La Tour Immo - Le magazine
Désormais, l’indice trimestriel du coût de la
construction est remplacé par l’indice des loyers
commerciaux, créé par la loi de modernisation
de l’économie ou l’ILAT concernant les activités
tertiaires.
Il est important de relever que la suppression de
l’ICC ne concerne que les règles de plafonnement
du loyer révisé ou renouvelé, ce qui signifie que les
parties pourront toujours choisir cet indice en ce qui
concerne les clauses d’échelle mobile qui permet au
bailleur de réviser, le plus souvent annuellement, le
loyer par la simple constatation de l’évolution de
l’indice choisi.
Le législateur n’ayant pas entendu conférer à
cette disposition un caractère d’ordre public, les
parties pourront en conséquence déroger à l’ICC
pour le calcul du déplafonnement du loyer du bail
renouvelé.
En cas de déplafonnement, un mécanisme de lis-
sage du loyer déplafonné est instauré en fixant une
limite annuelle de 10 % de l’augmentation de loyer
acquitté au cours de l’année précédente.
Ce lissage s’appliquera lorsque les règles du dé-
plafonnement seront applicables mais aussi à la
fixation du loyer lors du renouvellement d’un bail
conclu pour une durée initiale supérieure à neuf
années.
A contrario, ce mécanisme ne s’appliquera pas
pour les baux à usage exclusif de bureaux, pour les
locaux monovalents et ceux dont la durée a excédé
douze ans par l’effet d’une tacite prorogation.
III) PROTECTION DES
COMMERCES LORS DE LA
VENTE DU FONDS ET DU LOCAL
COMMERCIAL
La loi du 18 juin 2014 a, d’une part étendu le droit de
préemption au commercial des communes en per-
mettant à cette dernière de déléguer son droit de
préemption, notamment à un établissement public
de coopération intercommunal et d’autre part créé
un droit de préemption au profit du locataire en cas
de vente à l’instar des baux d’habitation.
Ce droit de préemption accordé au locataire n’est
toutefois pas applicable en cas de cession unique
de plusieurs lots dans un ensemble commercial, de
cession unique de locaux commerciaux distincts.
Ce droit de préférence n’est pas davantage appli-
cable à la cession globale de l’immeuble ou à la
cession du local loué au conjoint du bailleur, à
l’ascendant ou au descendant de celui-ci, ou à celui
de son conjoint. Il est important de préciser que ces
dispositions relatives au droit de préemption ne
sont pas d’ordre public puisqu’elles n’entrent pas
dans le champ d’application des articles L.145-15 et
L.145-16 du Code de Commerce, de sorte qu’il est
possible de déroger contractuellement à ce droit de
préférence, le locataire pouvant donc y renoncer
lors de la conclusion du bail.
Telles sont les principales dispositions permettant
de garantir les relations entre les bailleurs et les
commerçants, avec des règles, selon la Ministre
Sylvia PINEL, plus justes et des modalités plus
adaptées.
Il s’agit certainement de la réforme la plus impor-
tante du statut des baux commerciaux depuis plus
de quarante ans ; l’avenir dira si l’objectif poursuivi
aura été atteint ou si, au contraire, elle aura pour
effet d’entrainer une augmentation des loyers et la
recherche de mécanismes permettant d’échapper
à certaines contraintes légales dès lors que l’en-
semble des dispositions adoptées ne revêtent pas
un caractère d’ordre public.
Reynald
BRONZONI
Avocat associé
DBD ASSOCIES
19. 17
Juridique : La Loi Pinel + La Loi ESS
La loi du 31 juillet 2014 permet aux salariés de faire une offre de reprise de leur
entreprise en cas de cession de fonds de commerce ou de cession de droits sociaux
La Loi ESS (loi du 31 juillet 2014)
C
ETTE loi relative à l’économie sociale et
solidaire (dite ”loi ESS”) permet désormais
aux salariés de formuler une offre préalable
de rachat, soit en cas de cession de fonds de com-
merce appartenant à la société qui les emploie, soit
en cas de cession de droits sociaux donnant accès à
la majorité du capital social de cette même société.
1/ le champ d’application :
La loi vise toutes les entreprises qui n’ont pas l’obli-
gation de mettre en place un comité d’entreprise ou
celles soumises à l’obligation de mise en place d’un
comité d’entreprise et se trouvant, à la clôture du
dernier exercice, dans la catégorie des PME au sens
de l’article 51 de la loi du 4 août 2008 de modernisa-
tion de l’économie.
Sont exclues de la loi :
liquidation du régime matrimonial,
descendant,
l’objet d’une procédure de conciliation, de sauve-
garde, de redressement ou de liquidation judiciaires.
2/ Une obligation information est requise au
profit des salariés quand la société qui les emploie,
propriétaire du fonds de commerce, envisage de le
céder.
Les salariés disposent alors d’un délai de deux mois
pour répondre ; lorsque le fonds est exploité par
son propriétaire, celui-ci notifie sa volonté de céder
directement aux salariés en les informant qu’ils
peuvent lui présenter une offre de rachat, et le délai
de deux mois court à compter de la date de cette
notification.
Lorsque le propriétaire du fonds n’en est pas l’ex-
ploitant (par exemple en cas de location-gérance),
cette information est notifiée à l’exploitant du fonds
et le délai de deux mois court à compter de la date
de cette notification.
Ce dispositif a vocation à s’appliquer de manière
large. Un mécanisme identique est prévu au profit
des salariés en cas de cession d’une participation
représentant plus de 50 % des parts sociales de la
société qui les emploie.
3/ Le manquement à l’obligation d’informa-
tion : Si la cession se réalise sans que le salarié ait
reçu l’information, une action en annulation lui est
ouverte.
L’action en nullité se prescrit par deux mois à comp-
ter de la date de publication de l’avis de cession du
fonds (pour ce qui concerne les cessions de fonds
de commerce), ou de la date de publication de la
cession de la participation ou de la date à laquelle
tous les salariés en ont été informés (pour ce qui
concerne les cessions de droits sociaux).
4/ Application de la loi du 31 juillet 2014 : Les
dispositions relatives au droit d’information préa-
lable des salariés doivent s’appliquer aux cessions
de fonds de commerce
ou de droits sociaux
conclues à compter du
1er
novembre 2014 mais
il convient d’attendre la
publication du décret
d’application pour que
ces dispositions soient
effectives.
Me
Philippe Yllouz
20. La Tour Immo - Le magazine
Grâce à son équipe qualifiée et dynamique, composée de gestionnaires, juristes,
et comptables, LA TOUR IMMO GESTION assure la gestion locative de vos biens,
consistant principalement dans :
LA RELATION AVEC VOTRE LOCATAIRE :
échéances et des quittances
reprise ou vente en matière d’habitation)
sommations d’exécuter
LA RELATION AVEC VOUS, LE PROPRIETAIRE:
information régulière à chaque événement
(solde disponible de votre compte, ou montant
fixe)
fonciers
LA RECHERCHE ET LA SELECTION DE VOTRE LOCATAIRE :
et/ou d’angle, site www.latourimmo.com
confrères extérieurs
LA REDACTION DES CONTRATS :
commerces, bureaux), avenants, renouvelle-
ments, protocoles de résiliation, états des lieux
LE RECOUVREMENT :
-
meure, commandements de payer)
-
tion et suivi de dossiers auprès des assurances
loyers impayés)
LA MAINTENANCE DE VOTRE BIEN :
règlements)
LES TRAITEMENTS PONCTUELS :
taxes foncières
L’OPTION SECURITE :
F O C U S : L a G e s t i o n
LA GESTION LOCATIVE
« une seule préoccupation, votre sérénité »
18
21. 19
La Gestion par la TOUR IMMO
David Giami , pourquoi les investisseurs
vous confient-ils la gestion locative de
leurs biens ?
DG : -
TION réside dans le fait que nous offrons à nos
clients à la fois la qualité des grands groupes, et le
service personnalisé de proximité des petits. »
David Giami, expliquez-nous ce service
personnalisé de proximité
DG : -
taires sont accueillis en famille. Ils appellent très
souvent nos gestionnaires par leurs prénoms, les-
quels leur proposent un service personnalisé adapté
à leurs besoins particuliers. Nos clients sont aussi
bien de gros investisseurs dotés d’un gros porte-
feuille immobilier que de simples personnes phy-
siques disposant d’un ou plusieurs lots seulement.
Il n’est pas rare que nos gestionnaires se déplacent
dans les locaux loués afin d’aller chercher un chèque
auprès d’un locataire indélicat, afin de désamorcer
un litige en naissance, ou encore qu’ils rencontrent
les propriétaires à leur domicile/lieu de travail pour
leur faire gagner du temps.
Ce service personnalisé de proximité vient égale-
propriétaires disposent d’un gestionnaire unique,
qui suit le dossier dans son intégralité, tout en dis-
posant en amont de l’aide de spécialistes. Le ges-
tionnaire est ainsi capable de renseigner le client
dans tous les domaines (comptabilité, conflits de
voisinage, travaux…). Nous voulons à tout prix que
le client dispose d’une information claire et rapide,
et évitons ainsi de le « promener » de services en
services lesquels n’auraient pas la vision globale du
dossier. »
Dans le cadre de cette proximité, quelle
qualité « des grands » offrez-vous à vos
clients ?
DG : « J’ai depuis plusieurs années compris que
le marché de la location commerciale parisienne
était en grande mutation, avec une judiciarisation
accrue des rapports. J’ai en conséquence recruté
une avocate qui avait débuté sa carrière dans un
gros cabinet d’avocats d’affaires, afin notamment
qu’elle définisse la stratégie des dossiers compli-
qués, qu’elle négocie face aux avocats, ou encore
qu’elle conseille à bon escient nos clients. Je vois
aujourd’hui que beaucoup de propriétaires viennent
nous voir pour bénéficier de cette aide, et in fine
d’une gestion locative musclée, car ils se sentent
dépassés par l’agressivité de leurs locataires sou-
vent assistés d’avocats.
L’équipe a également dans le cadre de cette dé-
marche qualité sélectionné des partenaires qui
effectuent au bénéfice de nos clients un travail
remarquable à moindre coût, les clients restant
quant à eux toujours libres de choisir leurs propres
partenaires s’ils le désirent.
Enfin, les gestionnaires sont issus de formations
différentes afin d’offrir à l’équipe une complémen-
tarité des compétences, et de toujours stimuler la
qualité. »
p a r L A T O U R I M M O
La TOUR IMMO GESTION :
«LA QUALITE DES GRANDS, LA PROXIMITÉ DES PETITS»
23. LE MAG
Rappel de la loi du 11 février 2005 vise à la mise en
accessibilité des établissements recevant du public, des
transports publics, des bâtiments d’habitation et de la
voirie pour les personnes handicapées.
Fin 2014 (date butoir), le gouvernement a publié une
nouvelle ordonnance qui légalise le retard de la mise
en accessibilité grâce à la création d’un « AD’AP »
(Agenda d’accessibilité programmé)
Voici les points clefs à connaître :
Vous êtes propriétaire ou exploitant d’un
établissement existant :
Vos Obligations :
Votre établissement répond aux normes,
il est donc nécessaire de réaliser une «attestation
d’accessibilité » à envoyer en préfecture avant le 1 er
mars 2015
,semronxuasapdnopérentnemessilbatéertoV
vous devez alors, tnava»PA’DA«reissodelresopéd
le 27 septembre 2015
• Mettre en œuvre les travaux
• Faire savoir que l’ERP est accessible
Vous êtes un futur acquéreur ou futur exploitant
d’un commerce :
tsepacidnahiolaledsiv-à-sivétimrofnocneesimaL
nécessaire pour l’ouverture de votre local.
Il est donc recommandé de valider en amont la
faisabilité de mise en accessibilité du local par un
bureau d’étude spécialisé dans l’accessibilité handicap.
L’agenda d’accessibilité programmée ou Ad’AP :
L’« Ad’Ap » permet de définir la programmation des
travaux et leur nature, ainsi, un agenda
d’accessibilité est donc à présenter à la commission
d’accessibilité.
Si celui-ci est approuvé par le Préfet il peut accorder :
Une prolongation au-delà de 2015 pour effectuer les
travaux
Un « report » des travaux jusqu’à deux, voire trois
périodes de trois ans
A Savoir :
Le délai d’instruction de la demande d’approbation d’un
agenda d’accessibilité programmé est de 4 mois au-delà
de ce délai ; si vous n’avez pas de réponse il sera
considéré comme accepté.
Quatre dérogations sont prévues par la loi :
• En cas de disproportion manifeste entre les
améliorations apportées et leurs conséquences
itâberdacuaseéilseuqinhcetsétilibissopmi’dsacnE•
existant
• En cas de conservation du patrimoine architectural
• En cas de refus de la copropriété à réaliser les travaux
situés dans les parties communes du bâtiment
d’habitation collectif
« CityAccess » est un bureau d’étude spécialisé dans
l’accessibilité handicap, il accompagne de A à Z, les
propriétaires et les gestionnaires de commerces dans la
mise en accessibilité des Etablissements Recevant du
Public.
Notre prestation est la suivante :
L’audit d’accessibilité :
-Elaboration de l’audit d’accessibilité ; Evaluation terrain
- ,snoitasinocérp,xueilsedtaté:cevatropparnu’dnoitaérC
tamrofuanoitisopsidàesiM(.snoitartsulli,snoitasitégdub
papier et PDF)
Accompagnement administratif sur les demandes
d’Ad’AP :
• Création d’une notice d’accessibilité complète
• Cerfa
• Plan de masse 2d et 3d (existant et avec projections des
aménagements.)
• Argumentaire des dérogations.
• Mise en place d’un planning de travaux avec Budgétisation
par Année.
•Envoi en Mairie du dossier complet (commission
accessibilité en préfecture)
L’ACCESSIBILITÉ HANDICAP DE VOS LOCAUX,
« ÊTES-VOUS PRÊT ? »
Vous accompagne dans la mise
en accessibilité de vos locaux.
24. LE MAG
(1) En Location Longue Durée. Exemple pour une smart forfour 45 kW BM5 pure, avec 48 loyers mensuels de 149 €TTC
*. Frais de dossier 109 €TTC
inclus dans le 1er
loyer. Modèle
présenté : smart forfour 52 kW BM5 proxy avec 48 loyers mensuels de 281 €TTC
*. Frais de dossier 252 €TTC
inclus dans le 1er
loyer. *Au prix tarif conseillé du 15/01/2015, en LLD 48 mois, hors
assurances facultatives et pour 40000km maximum. Offre valable pour toute commande du 01/04/2015 au 30/06/2015 et livraison jusqu’au 30/09/2015 sous réserve d’acceptation du dossier par
Mercedes-Benz Financial Services France S.A. – 7, av. Niepce - 78180 Montigny-le-Bretonneux. RCS Versailles 304 974 249, N° ORIAS 07009177, N° ICS FR77ZZZ149071. Consommations
mixtes de la smart forfour 4,2-4,7 l/100 km. CO2 97-108 g/km.
smart center Bercy
177-185, rue de Bercy
75012 Paris
01 53 44 70 50
smart center Montparnasse
8-10, bld Montparnasse
75015 Paris
01 47 34 50 00
smart center Trocadéro
27-33, av. Paul Doumer
75116 Paris
01 56 91 50 00
smart center Wagram
30, rue Rennequin
75017 Paris
01 56 33 50 00
smart center Vélizy
Impasse des Charbonniers
78140 Vélizy
01 46 01 80 80
smart center St-Denis
24, bld Carnot
93200 St-Denis
01 55 83 01 01
Groupe Como - smart Paris - 11 smart centers à Paris et en Région Parisienne
smart center Neuilly/Seine
110, av. Achille Peretti
92200 Neuilly/Seine
01 46 37 84 84
smart center Rueil-Malmaison
386, av. Napoléon Bonaparte
92500 Rueil-Malmaison
01 55 47 19 80
smart center Villiers/Marne
16-18, bld de Friedberg
94350 Villiers/Marne
01 55 85 12 12
smart center St-Ouen l‘Aumône
6, rue Louis Delage
95310 St-Ouen l’Aumône
01 34 48 38 80
smart center Boulogne
84, bld de la République
92100 Boulogne-Billancourt
01 80 73 07 30
smart forfour.
La smart 4 places.
SMA1503_44_240X320_COMO.indd 1 20/03/15 10:40
25. LE MAG
ACTIVITÉ EN VOGUE
LE PHÉNOMÈNE DU « COWORKING »
OU
LA MUTATION GÉNÉTIQUE
CONTEMPORAINE DU TRAVAIL
Par « Coworking » entendons nouvelle façon
d’appréhender la notion de « travail » en « travaillant
ensemble », comme nous l’indique l’anglicisme aisément
compréhensible.
Rappelons qu’à l’origine étymologique du travail, nous
retrouvons un instrument de torture destiné aux esclaves,
le « tripalium » ; sorte de fourche à trois pieux,
symbolisant la domination et l’aliénation que représentait
dans l’imaginaire commun, le travail, comme synonyme
d’effort intense en vue d’un résultat recherché.
Puisque le travail est devenu la santé, notre société
contemporaine a enclenché une révolution vers une
nouvelle organisation de celui-ci : celle du coworking,
alternative solidaire en temps de crise.
Crée en 2005 à San Francisco, le coworking est né
de la volonté d’un groupe de travailleurs
indépendants, de s’associer, pour mutualiser et
échanger leurs ressources, mais aussi de parer à
l’isolement causé par le travail à domicile,
souvent inefficace. Aussi nommé « travail collaboratif » ce nouveau
mode d’organisation du travail offre à la fois, un espace
entièrement équipé, à disposition, sur une période pouvant aller de
la demi- journée à l’année, ainsi que la possibilité d’intégrer un
véritable réseau de professionnels, permettant l’échange quasi-
permanent et la création d’une synergie avec les autres
« co-workers ».
En 2007, le phénomène apparaît en France et compte aujourd’hui
plus de 120 espaces offrant à la fois, liberté, confort, créativité et
convivialité.
Le rayonnement du phénomène du coworking est mondial et
bourgeonne sur tous les continents, notamment en Amérique
Latine, Afrique et Asie, où l’engouement est très populaire.
Intégrer un espace de coworking, c’est s’inscrire dans une véritable
communauté, active et dynamique (organisation de rencontres et
évènements ponctuels), tout en restant indépendant.
Ce nouveau mode de compréhension du travail s’impose comme
une, alternative pérenne, face à l’évolution grandissante du nombre
d’indépendants.
C’est en offrant la richesse d’un espace de socialisation et
d’innovation mais aussi en se libérant des contraintes pécuniaires
(flexibilité, location de bureaux sans engagement ni préavis)
qu’imposent la prise à bail d’un local commercial, que le
coworking est en phase de révolutionner notre approche jusqu’ici
« pyramidale » du travail.
LA TOUR IMMO installe MY COWORK
Au 52, Rue Greneta - PARIS 2ème
Plateforme de mise
en relation
des COWORKERS
raisons « d’adopter » le COWORKING
6
1 Un espace entièrement équipé 4 Une solution flexible
et prêt à l’emploi choisie par vous même
2 Aucun investissement à prévoir 5 Un choix d’options pour
votre bureau équipé
adapté à votre budget
3 Disponibilité pour 1 jour, 1 mois 6 Un avantage en facilité
ou 1 an et liberté
26. 20 Nos offres immobilières
nos locations
nos ventes murs libres
nos ventes murs occupés
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Nos offres
immobilières
- 24 -
68. LE MAG
263, rue du fbg St Antoine
PARIS 11ème
Tél. : 01 43 72 04 24
119, bd Murat
PARIS 16ème
Tél. : 01 46 51 30 00
179, bd Malesherbes
PARIS 17ème
Tél. : 01 47 64 30 00
142, av Daumesnil
PARIS 12ème
Tél. : 01 43 45 14 14
109, bd St Michel
PARIS 5ème
Tél. : 01 43 29 14 14
Nos Agences