1. LES DISCOURS DE LA DIVERSITÉ
(Université de Grenoble, avril 2013)
Professeur Miguel de Aguilera
Chaire de Communication Audiovisuelle
et Publicité
Universidad de Málaga
2. Reconnaissance d’une réalité
• Plus de 180 pays: plus de 600 groupes de langues vivantes
et de 5000 groupes ethniques il n’y as presque pas aucun
état totalement homogène aux nivaux linguistique ou
ethnique
• Au même temps, augmente l’hégémonie de pas plus de 6
langues (notamment , l’anglais) et la plupart des langues au
planète est menacée de disparaitre (96% des gens parlent 4
langues, 4% de la population parle 96% des langues, le 25%
desquelles a moins de 1000 parlants)
• Quand l’inter culturalité se mondialise (Gª Canclini), la
diversité culturelle est plus menacée que jamais
• Préoccupation pour la diversité culturelle, reconnaissance
de qu’on doit la protéger
3. Le contexte qui change
• Ce qu’ il fait peu d’années semblait un problème (par exemple, à l’Europe 1951) ou avait peu
de précédant (OIT) aujourd’hui préoccupe (Déclaration de l’UNESCO): pourquoi?
• Entre autres causes:
– intérêts économiques et politiques en dispute (soft power)
– Mouvements linguistiques (francophonie, lusophonie, …) contre la prééminence de
l’anglais
– Globalisation: économique, culturelle (mouvement de personnes –migrations, tourisme
de masse- et d’idées –la communication-): la communication entre cultures au niveau
mondial est inévitable
– Médias de masse: grande prééminence des industries culturelles américaines –
économique, symbolique-: impérialisme culturel)
– Les TIC: opportunité et menace pour la diversité
• En général, le contexte (vous savez) société postmoderne, liquide (Baumann): urbanisation,
mouvements, perte de certitudes (crise de sens) le travail culturel le réseau comme
source d’éléments culturels, avec différentes origines, pour satisfaire les fonctions que les
cultures satisfirent (identités individuelle et collective, donner sens aux expériences –espace
et temps comme ciment-, légitimation -et résistance contre- des inégalités, …)
4. Diversité et cacophonie
• Expression toute utilisation ou s’accommodent différentes réalités et
positions des acteurs (source d’autorité: Mattelart)
• Touche à la relation majorités - minorités (hégémonie - subordination):
donc, le pouvoir
• Ou il y a différents acteurs points de vue (et définitions), discours qui
souvent reflètent des visions partielles, vinculées aux positions, aux
intérêts et au pouvoir (ses formes différentes, ses relations toujours
changeantes) et cachent plus ou moins la réalité LEVER LES VOILES QUI
EMPÉCHENT VOIR
• Moi, normalement au niveau micro dois faire souvent incursions au
macro: merci par le défi work in progrès: merci par vos idées
• Thème très ample et complexe (pas possible s’occuper de tout)
prioriser certaines lignes (et télégraphier idées):
a) des dimensions politiques et scientifiques qui participent à la configuration des
discours modernes
b) l’élaboration actuelle de discours cyber utopiques et distopiques
5. La Modernité et ses mythes qui basent
des discours
• La première cause de la émargination des langues
et cultures est politique création des états-
nations (s. XVIII …) (Guyot)
• Le rôle joué par certains mythes profanes,
notamment la culture, à la construction de la
société industrielle et des états nationaux
• Dans ce cadre, distinction: haute culture, culture
populaire, culture de masse
• Et autres mythes: l’essentialisme et pureté du
local (opposé à la réalité des métissages et des
cultures toujours hybrides)
6. Discours et espaces géopolitiques
• Plusieurs acteurs, point de vues, discours
• Vers dehors (des états, des collectifs dispersés –gitans, kurdes, …-,
des diasporas, des cultures indigènes)
– Position hégémonique de l’anglais– continuation de l’anti-impérialisme
culturel– “l’exception culturelle” (libre commerce), nomic culturel
– Lutter contre l’uniformisation et la disparition de cultures (longue
tradition: effacer des cultures par la colonisation européenne: d’abord,
les Amériques, après le reste: Afrique, Asie, Océanie)
• Ver dedans (des cultures historiques –catalane, basque, bretonne,
corse, occitane, …, presque effacées à l’Europe-, des groupes
ethniques –récents, historiques-, des minorités religieuses, le genre
et les styles de vie) entre l’uniformisation et la pluralité
• La peur à la globalisation culturelle (méconnaissance, mythes/défis)
7. Diversité selon les sciences sociales
• Différence culturelle (anthropologie, études
ethniques) appartenance/ contraste avec d’autres
(nos/otros)
• Inégalité sociale (sociologie) différences culturelles
et structure sociale
– Position à la structure sociale et capital culturel/ le pouvoir
symbolique
– Pratiques culturelles (d’exclusion) pour faire évidentes les
différences (Haute Culture, Haute Couture) et quand les
classes consomment les mêmes produits, les différences
aux niveaux des appropriations et usages (produits
alimentaires, l’expression avec le corps, …)
8. 3ème science: la communication
• Avec la globalisation:
– Plus que jamais, interaction (planétaire) entre cultures
– Intégration des différences aux marchés
transnationaux
– Les inégalités augmentent (néo-libéralisme)
– Exclusion des grands fluxes des différents, inégaux
déconnectés
• Réussir l’access aux fluxes à la technologie et
aux compétences médiatiques: lecture et écriture
(présence des cultures minoritaires au réseau)
• Éducation, médias, TIC pour l’empowerment
9. Les politiques (1)
• Politiques développées ou promu par différentes
acteurs (UNESCO, les cas nationaux –France, USA, UK,
Espagne-)
• Les trois types généraux:
– Pluralisme (reconnaitre que dans un état coexistent
plusieurs cultures; pas d’actions –à faveur, en contre-)
– Multiculturalité (années 70’s, USA, fracas du modèle de
“l’intégration par assimilation” –uniformisation-: tolérance
comme vertu publique, quotas et droits différenciés)
– Interculturalité (crise de l’eurocentrisme: reconnaissance
des valeurs positifs à chaque culture- mutuel
enrichissement grâce à l’interaction des cultures dans un
même milieu social non modifié)
10. Les politiques (2)
• Les politiques peuvent comprendre:
– Politiques pour les relations avec les minorités
(historiques, résultantes des migrations, autres)
– Politiques culturelles (dimensions économique et
des valeurs):
• Culturelles en général (notamment, les faits
linguistiques)
• Médias traditionnels + TIC (les industries culturelles et
créatives)
• Éducation (les compétences médiatiques, l’
interculturalité)
11. Potencier les industries culturelles et
créatives
• “secteur culturel” (beaux arts, musées, patrimoine et
industries culturelles) + autres secteurs, qui sont enrichis et
plus compétitifs grâce à la culture et l’innovation (design
pour la mode ou les autos, …)
• Définitions et actions variées: France (industries
culturelles), UK (industries créatives), pays nordiques
(expérience économie), industries du copyright, des
contenus
• (Politiques de promotion de l’offre, l’émetteur: diversité à
l’offre--- mais: diversité de contenus –à l’heure de la TDT et
la multiplication de l’offre-, et des audiences cherchées, et
de l’exposition des audiences?!)
12. Argumenter les poliques concernant
ces industries
• Mantra: rôle clef de ces industries pour la
transformation et compétitivité de l’économie,
clef pour l’innovation non technologique et
motivateur de la technologique, promotion du
pluralisme et l’identité (nationale, européenne)
• Invocation rituelle, mais aussi du poids de ces
industries au PIB et au emploi– besoin d’appui
publique (politiques, investissements– évidence
des cas français et anglais-- néolibéraux!)
13. La culture à l’économie
• (Concept de créativité lié à innovation, et centrale pour:)
• Schumpeter: l’innovation, clef pour les entreprises et le
développement économique– casser les cycles fermés
(équilibre- répétition) avec des doses d’innovation
(nouvelles marchandises ou produits ou possibilités de
commerce)
• La “culture de l’innovation”: généralisation aux entreprises
USA des départements internes (I+D) à l’externalisation:
relations avec les universités, collaboration avec des
personnes créatives (excentriques), relax pour la
créativité… les milieux créatifs (espace d’émergence de
créativité que les entreprises puissent –doivent- capter)
créativité sociale: de masse (mouvements sociaux),
individuelle (hidden innovation)
14. Créativité, innovation
• Créativité: nouvelles idées innovation: leur
explotation
• Les types: User-driven Innovation, Open
Innovation, Systèmes d’Innovation, …
• Les pratiques instituées: webminding,
coolhunting, crowdsourcing, prosumer
15. Et l’économie à la culture
• Le modèle de business des industries culturelles (risque de
n’avoir pas succès, perte de l’investissement): différentes
procédures, inclue la combinassion de grandes doses de
répétition (établissement de patrons identificateurs, grands
succès, …) avec un peu d’innovation (adaptation des
patrons aux contextes culturels et temporales, trouver et
gérer l’innovation, …)
• À la société de l’information, l’économie prend des
concepts et pratiques traditionnelles aux industries de la
culture et la culture reçoit des concepts clefs à l’économie
• Exigence d’une nouvelle formation?:
– Pour les citoyens (compétences communicationnelles)
– Pour les professionnels (technologie + créativité + gestion )
16. Utopies et distopies cybernétiques
• Globalisation (éclatent les frontières: politiques, ethniques,
culturelles) Postmodernité (les vieilles catégories éclatent:
nouveaux mythes) éclatent les peurs
• Élaboration de nouveaux discours, ou se mélangent des évidences
et ses interprétations, des intérêts économiques et politiques, des
rêves hippies (les “68” et ses idées au royaume virtuel) et autres
• Par exemple:
– Diversité culturelle (aux entreprises: résolution de problèmes –
pluralité de perspectives-, marchés plus amples –incorporation de
points de vue-)
– Culture de la participation: Wikipédia, …/ mais, 1% de la pyramide, les
enfants –et Youtube- et l’interactivité: translation des modes de l’autre
écran -des histoires pour lèves rêves-? Valeur de cette façon
d’interactivité: logique productive (“normative”, interactivité comme
feedback)?
17. Empowerment
– Appropriations (bien sur, mais toujours des appropriations et usages
différents des prévus)
– L’usager actif– utilité du concept (résistance), mais toujours:
interprétation imaginaire (objets neutres pour l’usage, Willis),
recherche d’éléments symboliques et usage dans des contextes
– Maintenant, encore plus: partager, décharger, commenter/ création
(plutôt, à la sphère privée)– usage actif des médias (vieux et
nouveaux) pour satisfaire des aspirations (information, connaissance,
relation, loisir et divertissement)– et à la société du risque: travail
culturel (utilisation active d’éléments culturels pour construire les
identités et donner du sens aux expériences varables)
– Remix (façon culturelle significative –Manovich, Lessig-): les cultures,
toujours hybrides (effet collage, prenant parmi tous les éléments
disponibles)– aujourd’hui: idée (versus copyright –modèle institué-),
écriture (codification versus massification), pratique (générationnelle
pour signifier et s’amuser, appropriation de la culture de masse –
”traverser l’écran”-, très peu de création réelle-)
18. La globalisation
• Mouvements de personnes (migrations –et urbanisation-, diaspora,
tourisme) et d’idées (culture de masse: uniformisation, nodes),
technologies flexibles et décentralisées qui s’adaptent aux nécessités des
personnes--- menaces et opportunités pour les cultures minoritaires
• Univers Disney: profite la tendance (Eurodisney)(versus univers Goku)– la
perception des usagers: sensation de “familiarité”: les plus jeunes (“Disney
for me”), pas si jeunes (pur divertissement)
• Les usages pour des fins concrets au niveau micro (les jeux entre le global
et le local/ le rock comme paradigme de liberté d’une génération)
• Diaspora: les adultes (maintenir le lien avec le pays et les “proches
absents”), les jeunes (connecter avec les cultures adolescentes locales)
• (Appadurai): les imaginaires collectifs partagés au monde (transformation
de la subjectivité quotidienne, communauté imaginée transnationale)
19. Léver les ridaux (déconstruire)
• Observer la réalité telle quelle est (pas “devoir être”,
pas de discours opposés à la réalité), les clefs que les
industries déjà connaissent (les usagers et ses besoins,
les éléments universels qui permettent que beaucoup
de gens investissent leurs temps, énergies et argent à
la consommation de certains produits)–- obtenir des
évidences empiriques
• Généalogie et épistémologie
• Attention au mélange de concepts quand on élabore
des théories
• Plus de théories de rang intermédiaire