Publicidad
Publicidad

Más contenido relacionado

Publicidad

TECHNIQUES EN ANATOMIE PATHOLOGIQUE.pptx

  1. TECHNIQUES EN ANATOMIE PATHOLOGIQUE Nadir M.
  2. PLAN: I. Introduction. II. Techniques d’étude morphologique des prélèvements. III. Bases techniques en histologie. IV. Colorations spéciales. V. Autres techniques: 1. Examen extemporané. 2. Immunohistochimie. 3. Hybridation in-situ. VI. Conclusion.
  3. I. Introduction: • L’anatomie pathologique est une discipline qui étudie les lésions provoquées par les maladies sur les organes, tissus ou cellules, en utilisant des techniques principalement fondées sur la morphologie macroscopique et microscopique. • La démarche de l’anatomie pathologique est fondée sur une analyse sémiologique qui compare les tissus normaux et les tissus pathologiques. • Les lésions sont confrontées aux données cliniques, biologiques et d’imagerie.
  4. I. Introduction: • Le rôle de l’anatomie pathologique est de contribuer à : Elaborer le diagnostic. Préciser le pronostic. Evaluer l’effet des thérapeutiques.
  5. II. Etude morphologiques des prélèvements: 1. Types de prélèvements: • Biopsie: a. Par ponction a l’aide d’aiguille coupante ou d’un trocart. Réalisé a l’aveugle ou sous repérage. b. Biopsie chirurgicale: biopsie partielle/complète. c. Au cours d'une endoscopie.
  6. II. Etude morphologiques des prélèvements: 1. Types de prélèvements: • Pièce d’exérèse chirurgicale: • Prélevé de manier partielle ou complète d’un ou de plusieurs organes/ séparés ou en monobloc.
  7. II. Etude morphologiques des prélèvements: 1. Types de prélèvements: • Prélèvement cytologique: a. L’étalement est fait sur lame par le préleveur et acheminé au labo. b. Ou acheminé au laboratoire dans un liquide conservateur.
  8. II. Etude morphologiques des prélèvements: 2. Etapes techniques en histologie: a. Fixation: • A l’aide d’un fixateur : Formol 10%. • Conservation de la morphologie cellulaire. • Doit être réalisé le plus rapidement possible. • Conditions : Ouverture de la pièce; Mettre dans un récipient de taille suffisamment grande; Dans une quantité suffisante de fixateur. • La durée de la fixation dépend de la taille du prélèvement : 2-5h pour les biopsies jusqu’à 48h pour une pièce. • En cas de prélèvement calcifié (Os, bom): mettre dans un décalcifiant après fixation.
  9. II. Etude morphologiques des prélèvements: 2. Etapes techniques en histologie: b. Examen macroscopique: • Etape essentielle dans l’étude Anatomo-pathologique. • Le prélèvement doit être examiné, photographié, mesuré, pesé, puis disséqué. • Réalisation des prélèvements nécessaires.
  10. III. Techniques de base en histologie: 1. Circulation: • Son objectif est la substitution de l’eau contenu dans la cellule par la paraffine. • Déshydratation  Clarification  Imprégnation. • Réalisé par l’histokinette, TISSUE-TEK® VIP 6.
  11. 2. Inclusion en paraffine: • Apres imprégnation, le prélèvement est enrobé par la paraffine qui sera refroidi pour obtenir un bloc solide. • Tissue-Tek® TEC6. III. Techniques de base en histologie:
  12. 2. Inclusion en paraffine: III. Techniques de base en histologie:
  13. 3. Coupe: • Le bloc solide de paraffine contenant le tissu est coupé grâce à un microtome, les coupes de 3 à 5 microns d’épaisseur sont étalées sur des lames. • Leica HistoCore® MULTICUT, Semi-Automated/Manual. III. Techniques de base en histologie:
  14. 4. Etalement: • Mettre le ruban dans un bain-marie (Eau chaude + Gélatine). • Placer la section sur une lame en verre. III. Techniques de base en histologie:
  15. 5. Séchage: • Les lames non colorées sont ensuite placées dans un plateau métallique qui est placé dans une étuve de séchage. Le séchage permet d’éliminer la paraffine et de favoriser l’adhesion du tissu à la lame. III. Techniques de base en histologie:
  16. 6. Coloration (de routine): • Après dissolution de la paraffine, puis réhydratation, le tissu est coloré. • Manuelle ou automatique. III. Techniques de base en histologie:
  17. 6. Coloration (de routine): • La coloration usuelle associe un colorant basique nucléaire (hématoxyline) et un colorant acide cytoplasmique (éosine). Parfois on ajoute du safran qui se fixe sur le collagène. III. Techniques de base en histologie: HE HES HE
  18. 6. Coloration (de routine): • Protocole de la Coloration H&E: Toluene: 5min x 3 Alcool 96°, 70°, 50°: 2min x3. Hématoxyline : 10min, puis rincer Alcool acide : 2 plongées, puis rincer Eau/alcool ammoniacal : 1min, puis rincer Éosine : 2 plongé, puis rincer Alcool 50°, 70°, 96° : 5-6 plongées x3. Puis dans l’alcool pure : 5min Mettre dans l’étuve : 10min (jusqu’à séchage). Toluène : 5-6 plongés. III. Techniques de base en histologie: Déparaffinage : Hydratation : Coloration : Déshydratation : Eclaircissement :
  19. 6. Coloration (de routine): • La coloration utilisée pour les frottis est la coloration de Papanicolaou. III. Techniques de base en histologie:
  20. 7. Montage des lames colorées: • Une lamelle de protection en verre est fixée à la lame avec un support de montage. Cela protège le tissu. • Manuelle ou Automatique. • Leica® CV5030. III. Techniques de base en histologie:
  21. Cytologie: • Les cellules sont directement étalées sur lames, soit par centrifugation ou étalement. • L’étalement en monocouche consiste à recueillir les cellules dans un liquide de préservation. Au laboratoire, les cellules sont remises en suspension, concentrées et transférées sur lame. • La fixation des cellules peut se faire par dessiccation rapide (à l’air), par immersion dans un alcool, ou par pulvérisation de la laque. • Les lames sont ensuite colorées et examinées. III. Techniques de base en histologie:
  22. IV. COLORATION SPECIALES: • Trichrome de Masson  fibres de collagènes. • Van Gieson  fibres élastiques. • Réticuline  fibres réticuliniques. • PAS  La mucine. • Bleu alcian  La mucine acide. • Huile rouge (RedO)  Lipides.
  23. IV. COLORATION SPECIALES: • Rouge congo  Dépôts amyloïdes. • Ziehl  BAAR. • Warthin starry  spirochètes. • Grocott  levures ou champignons. • Perls  Fer. • Von Kossa  Calcium. • Fontana Masson  Melanine.
  24. 1. Examen extemporané: • Diagnostic histopathologique rapide. • En cours d’intervention chirurgicale. • Intérêt: La nature tumorale ou non d’une lésion. La nature bénigne ou maligne d’une tumeur. Evaluer des limites de résection en cas de pathologie tumorale. Evaluer l’atteinte du ganglion sentinelle (Kc du sein). V. Autres techniques:
  25. 1. Examen extemporané: • Différentes étapes: Prélèvement sur la pièce fraîche. Congélation rapide à -30°C par un cryostate. Coupe au cryostat (20 m). Etalement sur la lame. Coloration au bleu de toluidine. Lecture au microscope. V. Autres techniques:
  26. 1. Examen extemporané: V. Autres techniques: Extemporané Fixation au formol
  27. 2. Immunohistochimie: • Repose sur l’emploi d’AC dirigés contre des antigènes d’interet. • Ces AC sont couplés a des chromogènes mettant en évidence la présence de l’Ag. • Intérêt:  Identifier la nature d’une prolifération indifférenciée(Marqueurs épithéliaux, mélanocytaires, musculaires, vasculaires, lymphoïdes…). Identifier l’origine d’une lésion métastatique. Recherche de facteurs pronostiques/ Chercher une infection virale. V. Autres techniques:
  28. 2. Immunohistochimie: V. Autres techniques: HE P63
  29. 3. Hybridation in-situ : • Appliquer sur une lame, des sondes d’ADN ou d’ARN monocaténaire marquées, complémentaires de séquences d’ADN ou d’ARN que l’on recherche sur la coupe. • Révélation enzymatique ou par fluorescence (FISH). • Permet de détecter des altérations chromosomiques pouvant avoir des implications diagnostiques et thérapeutiques pour de nombreuses tumeurs (les délétions/gains chromosomiques, les translocations, les amplifications et les aneuploïdies). V. Autres techniques:
  30. VI. CONCLUSION • Les différentes étapes techniques ont une grande importance permettant une meilleur interprétation des résultats anatomo- pathologiques. • Le déroulement des étapes techniques influence considérablement sur la qualité de l’étude anatomopathologique.
  31. MERCI DE VOTRE ATTENTION

Notas del editor

  1. A la fin  La coloration de routine permet au pathologiste de se faire une idée de la pathologie présente et d’avoir une vision globale de la morphologie des tissus (noyau, cytoplasme et collagène). Il peut ensuite demander à revoir le même tissu mais cette fois avec un élément tissulaire particulier qui aura été́ mis en évidence de façon spécifique. On parle dans ce cas de colorations spéciales.
Publicidad