2. Consignes de sécurité à respecter avant toute intervention
mécanique
Une intervention mécanique sur un véhicule automobile ne se fait pas sans respecter certaines consignes de
sécurité, voici quelques précautions à prendre en compte :
30 min à 1 heure selon le
véhicule
Un cric
Des chandelles
Une caisse à outils
complète (tournevis,
clés plates, à œil, à
tuyauter, marteau etc.)
Un repousse-piston
Du liquide de frein
Un nettoyant frein
Un tendeur ou une
ficelle
La majorité des interventions d’entretien et de réparation d’un véhicule nécessite de travailler sur un véhicule surélevé. Cela
n’implique pas forcément l’utilisation d’un pont élévateur, le travail au sol sur chandelles est suffisant (voir Placer une voiture
sur chandelle).
La majorité des travaux (freinage, direction, suspension etc.) réalisés sur un véhicule surélevé nécessitent de retirer une ou
plusieurs roue(s) au préalable (voir Placer une voiture sur chandelle).
Par mesure de sécurité, lors de l’ouverture du capot, il est impératif de débrancher la borne négative de la batterie. Il ne faut
pas débrancher la borne positive de la batterie afin de ne pas risquer un court-circuit dû au contact de la clé sur la carrosserie
(masse). La logique voudrait que cette mesure s’applique au seul remplacement d’organes électriques ou électroniques mais
un court circuit peut survenir à tout moment. Par exemple laisser échapper un outil métallique (tournevis, clés etc.) dans le
compartiment moteur peut provoquer un court circuit et donc un début d’incendie.
Un véhicule contient plusieurs sortes de produits inflammables comme l’essence ou l’huile. Il existe aussi des risques de
départ de feu liés aux organes électriques. Il est donc nécessaire de s’équiper d’un extincteur en état de marche à proximité
du véhicule.
L’entretien de sa voiture nécessite du matériel de protection : il faut donc se protéger en utilisant des gants en latex (contact
avec du liquide corrosif et travail de précision) ou en cuir (travail de gros œuvre), des chaussures de sécurité, des lunettes et
un masque selon les besoins.
3. Novice à expert (tout
dépend du type de joint)
0h05 à plus de 2h00
Revue technique
Une caisse à outils
complète (pour le
démontage préalable des
pièces)
Du dégraissant (nettoyant
frein)
Un cutter
Ruban abrasif (papier de
verre)
Introduction
les différents types de joints ?
Il existe :
- Les joints plats
- Les joints toriques
- Les joints à lèvres / joints spi
- Les joints souples préformés
- Pâtes à joints
Ces types de joints varient selon le véhicule. C’est pourquoi on peut les retrouver pour une
utilisation identique (joint de pompe à eau par exemple). En revanche, seul le joint à lèvres
permet l’étanchéité d’une pièce en mouvement par rapport à l’autre. (Joint d’arbre à came
ou joint de cardan par exemple).
Un joint assure l’étanchéité entre deux pièces. Il est présent à de nombreux endroits dans un
véhicule : système lubrification moteur, circuit de refroidissement, système d’admission
d’air, échappement, transmission … Pour chaque organe mécanique, il existe différents types de
joints.
Le rôle d’un joint
4. Diagnostic
Pourquoi changer un joint ?
L’étanchéité, quelle qu’elle soit, est essentielle pour un bon fonctionnement de la pièce. Un défaut
d’étanchéité peut rapidement engendrer des dégâts. Par exemple, un joint de bouchon de vidange
non étanche provoque une lente fuite d’huile qui, à long terme, peut provoquer des dégâts sur les
organes internes du moteur. Une fuite causée par une mauvaise étanchéité d’un joint de
thermostat provoque une surchauffe du moteur et donc, des dommages importants.
Revue technique
Une caisse à outils
complète (pour le
démontage préalable des
pièces)
Du dégraissant (nettoyant
frein)
Un cutter
Ruban abrasif (papier de
verre)
Novice à expert (tout
dépend du type de joint)
0h05 à plus de 2h00
Quand changer un joint ?
Il existe plusieurs raisons de changer un joint :
• Un joint doit être remplacé dès lors qu’il a été démonté, lors d’un entretien ou d’un diagnostic, car
il a adopté sa forme en fonction du précédent montage. Il ne pourra pas se réadapter à une
nouvelle position, cela entrainerait une mauvaise étanchéité. De plus, il se peut que le joint soit
endommagé lors du démontage.
C’est pour cette raison qu’il est toujours conseillé de changer la rondelle d’étanchéité de la vis de
purge d’huile à chaque vidange.
• Dans le cadre d’une révision, il est possible de constater des traces d’huiles ou d’autres liquides.
Cela provient généralement d’une mauvaise étanchéité d’où la nécessité de changer le joint
adéquat.
• Lors d’une lourde opération permettant l’accès à d’autres parties du moteur, il peut être judicieux
d’en profiter pour changer les joints correspondants. Par exemple, lors d’un changement d’une
courroie de distribution, le changement des joints de vilebrequin et d’arbre à came sont souvent
réalisés.
5. Changer un joint
Revue technique
Une caisse à outils
complète (pour le
démontage préalable des
pièces)
Du dégraissant (nettoyant
frein)
Un cutter
Ruban abrasif (papier de
verre)
Novice à expert (tout
dépend du type de joint)
0h05 à plus de 2h00
Une fois le joint accessible, retirer le vieux joint.
• Nettoyer les surfaces dans le but de les rendre impeccablement lisses. Pour cela, utiliser une
lame de cutter dans un premier temps et terminer avec un ruban abrasif si besoin. Eliminer les
restes de résidus de gras à l’aide d’un dégraissant (nettoyant frein).
• Positionner le nouveau joint. Les joints plats ont souvent des difficultés à rester en place. Pour
y remédier, il est possible avec un peu de doigté, de retenir le joint à l’aide des vis de fixation
lors du remontage de la pièce.
Concernant la pose d’un joint de culasse, il est très important, lors du remontage de la pièce, de
respecter la méthode ainsi que le couple de serrage pour ne pas l’endommager. Il est fortement
recommander de se fier à la revue technique pour avoir accès à ces informations.
L’utilisation de la pâte à joint est parfois obligatoire, notamment lors du remplacement du joint
de carter d’huile moteur. En effet, certains constructeurs ne fabriquent pas de modèles types de
joints et il est donc indispensable de recourir à de la pâte à joint. Après avoir nettoyé les
surfaces, il suffit de réaliser un cordon de pâte à joint et de remonter le carter par la suite. En
serrant les vis, la pâte s’écrase, créant ainsi un film d’étanchéité entre les deux parties. Il suffit
pour finir, de nettoyer l’excédent de pâte qui a débordé.