LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
I. La simplicité du salut
1. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (1)
Comme le salut est simple ! Tout ce qu’il
dit, c’est que ce qui n’a jamais été vrai n’est
pas vrai maintenant et ne le sera jamais.
L’impossible ne s’est pas produit et ne peut
pas avoir d’effets. Et c’est tout. Cela peut-il
être dur à apprendre pour quiconque veut
que ce soit vrai? Seul l’indésir de
l’apprendre pourrait rendre difficile une
leçon si facile. Est-ce si dur de voir que ce
qui est faux ne peut être vrai, et que ce qui
est vrai ne peut être faux? Tu ne peux plus
dire que tu ne perçois pas de différences
entre faux et vrai. Il t’a été dit exactement
comment les distinguer l’un de l’autre, et
quoi faire au juste en cas de confusion.
Pourquoi donc persistes-tu à ne pas
apprendre de si simples choses?
2. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (2)
Il y a une raison. Mais ne la confonds pas
avec une difficulté dans les choses simples
que le salut te demande d’apprendre. Il
n’enseigne que le très évident. Il va
simplement d’une leçon apparente à la
suivante, par petites étapes faciles qui te
conduisent doucement de l’une à l’autre,
sans aucun effort. Cela ne peut pas prêter
à confusion, et pourtant la confusion règne
en toi. Car tu crois en quelque sorte qu’il
est plus facile d’apprendre et de
comprendre ce qui est totalement confus.
Ce que tu t’es enseigné toi-même
représente un tel exploit d’apprentissage
que c’est certes incroyable. Mais tu l’as
accompli parce que tu le voulais, et tu n’as
pas relâché ta diligence pour le juger
difficile à apprendre ou trop complexe à
saisir.
3. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (3)
Nul qui comprend ce que tu as appris, tout
le soin que tu as mis à l’apprendre, et la
peine que tu t’es donnée pour appliquer et
répéter sans fin les leçons, sous toutes les
formes où tu pouvais les concevoir, ne
pourrait jamais douter du pouvoir de ton
aptitude à apprendre. Il n’y a pas au
monde de plus grand pouvoir. C’est par lui
que le monde a été fait, qui encore
maintenant ne dépend de rien d’autre. Les
leçons que tu t’es enseignées ont été
tellement sur-apprises et fixées qu’elles
montent comme de lourds rideaux pour
obscurcir le simple et l’évident. Ne dis pas
que tu ne peux pas les apprendre. Car ton
pouvoir d’apprendre est assez fort pour
t’enseigner que ta volonté n’est pas la
tienne, que tes pensées ne t’appartiennent
pas, et même que tu es quelqu’un d’autre.
4. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (4)
Qui pourrait maintenir que de telles leçons
sont faciles? Or tu as appris plus que cela.
Tu as continué, entreprenant chaque
étape, aussi difficile soit-elle, sans te
plaindre, jusqu’à ce qu’un monde ait été
bâti qui te convenait. Et chaque leçon qui
compose le monde découle du premier
accomplissement de l’apprentissage : une
énormité si grande que la Voix du Saint-
Esprit semble n’être qu’un murmure, doux
et léger, devant son immensité. Le monde
a commencé par une seule étrange leçon,
assez puissante pour rendre Dieu oublié, et
Son Fils à lui-même étranger, exilé de la
demeure où Dieu Lui-même l’a établi. Toi
qui t’es enseigné que le Fils de Dieu est
coupable, ne dis pas que tu ne peux pas
apprendre les simples choses que le salut
t’enseigne !
5. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (5)
Apprendre est une aptitude que tu as faite et
t’es donnée toi-même. Elle n’a pas été faite
pour accomplir la Volonté de Dieu, mais pour
soutenir le souhait qu’on puisse s’y opposer,
et qu’une volonté à part d’elle soit encore plus
réelle qu’elle. Et c’est cela que ton
apprentissage a cherché à démontrer, et tu as
appris ce qu’il a été fait pour enseigner. Et
maintenant ton ancien sur-apprentissage se
dresse implacablement devant la Voix de la
vérité, et t’enseigne que Ses leçons ne sont
pas vraies; trop dures à apprendre, trop
difficiles à voir, trop opposées à ce qui est
réellement vrai. Or tu les apprendras, car les
apprendre est le seul but que le Saint-Esprit
voit dans le monde entier pour ton aptitude à
apprendre. Ses simples leçons de pardon ont
un pouvoir plus considérable que les tiennes,
parce qu’elles t’appellent de Dieu et de ton
Soi.
6. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (6)
Est-ce une petite Voix, un murmure si
doux et si léger qu’Elle ne peut
S’élever au-dessus du bruit insensé
des sons qui ne signifient rien? Dieu
n’a pas voulu que Son Fils L’oubliât. Et
la puissance de Sa Volonté est dans la
Voix qui parle pour Lui. Quelle leçon
apprendras-tu? Quel résultat est
inévitable, aussi sûr que Dieu, et bien
au-delà de tout doute et
questionnement? Se peut-il que ton
petit apprentissage, à l’étrange
résultat et d’une incroyable difficulté,
résiste aux simples leçons qui te sont
enseignées à chaque instant de
chaque jour, depuis que le temps a
commencé et que l’apprentissage a
été fait?
7. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (7)
De leçons à apprendre, il n’y en a que
deux. Chacune a son résultat dans un
monde différent. Et chaque monde
s’ensuit sûrement de sa source. Le résultat
certain de la leçon que le Fils de Dieu est
coupable est le monde que tu vois. C’est
un monde de terreur et de désespoir. Il n’y
a pas non plus d’espoir de bonheur en lui.
Il n’y a pas de plan que tu puisses faire
pour ta sécurité qui jamais ne réussira. Il
n’y a pas de joie que tu puisses chercher ici
et espérer trouver. Or cela n’est pas le seul
résultat que ton apprentissage peut
produire. Peu importe à quel point tu peux
avoir sur-appris la tâche que tu as choisie,
la leçon qui reflète l’Amour de Dieu est
encore plus forte. Tu apprendras que le Fils
de Dieu est innocent et verras un autre
monde.
8. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (8)
Le résultat de la leçon que le Fils de Dieu est
non coupable est un monde dans lequel il n’y
a pas de peur, où tout est éclairé d’espoir et
scintille d’une douce amabilité. Il n’est rien qui
ne t’appelle avec tendresse pour être ton ami,
et que tu le laisses se joindre à toi. Et jamais
un appel ne reste inentendu, incompris, ou
n’est laissé sans recevoir une réponse dans la
langue même où l’appel a été fait. Et tu
comprendras que c’était cet appel que chacun
et chaque chose au monde a toujours fait;
mais tu ne l’avais pas perçu tel qu’il était. Et
maintenant tu vois que tu faisais erreur. Tu
étais trompé par les formes dans lesquelles
l’appel était caché. Et ainsi tu ne l’avais pas
entendu, et tu avais perdu un ami qui avait
toujours voulu faire partie de toi. Ce tendre
appel éternel de chaque partie de la création
de Dieu vers le tout, est entendu de par le
monde qu’apporte cette deuxième leçon.
9. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (9)
Il n’est pas une chose vivante qui ne
partage la Volonté universelle d’être
entière, et que tu ne laisses pas son appel
inentendu. Sans ta réponse, elle est
abandonnée à la mort, comme elle est
sauvée de la mort quand tu as entendu
son appel comme étant l’ancien appel à la
vie, et compris que ce n’est que le tien. Le
Christ en toi Se souvient de Dieu avec
autant de certitude qu’il connaît Son
Amour. Mais c’est seulement si Son Fils est
innocent qu’il peut être Amour. Car Dieu
serait certes peur si celui qu’il a créé
innocent pouvait être l’esclave de la
culpabilité. Le Fils parfait de Dieu se
souvient de sa création. Mais dans la
culpabilité il a oublié ce qu’il est
réellement.
10. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (10)
De même que la peur de Dieu est le
résultat certain de la leçon que Son Fils est
coupable, de même il doit se souvenir de
l’Amour de Dieu quand il apprend son
innocence. Car la haine doit engendrer la
peur, et regarder son père comme elle-
même. Comme tu fais erreur, toi qui
manques d’entendre l’appel qui fait écho à
chaque semblant d’appel à la mort, qui
chante derrière chaque attaque meurtrière
et plaide pour que l’amour rétablisse ce
monde mourant. Tu ne comprends pas Qui
t’appelle derrière chaque forme de haine,
chaque appel à la guerre. Or tu Le
reconnaîtras en Lui répondant dans la
langue où Il appelle. Il apparaîtra quand tu
Lui auras répondu, et tu connaîtras en Lui
que Dieu est Amour.
11. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (11)
Qu’est-ce que la tentation, sinon le souhait
de prendre la mauvaise décision quant à
ce que tu voudrais apprendre, et d’avoir un
résultat que tu ne veux pas? C’est la re-
connaissance du fait que c’est un état
d’esprit non désiré qui devient le moyen
par lequel le choix est réexaminé; un autre
résultat est vu comme préféré. Tu es
trompé si tu crois que tu veux le désastre,
la désunion et la douleur. N’entends pas
l’appel à cela au-dedans de toi. Mais
écoute, plutôt, l’appel plus profond au-
delà de celui-là, qui invite à la paix et à la
joie. Et le monde entier te donnera la joie
et la paix. Car de même que tu entends, tu
réponds. Et voilà ! Ta réponse est la
preuve de ce que tu as appris. Son résultat
est le monde que tu vois.
12. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (12)
Soyons calmes un instant et
oublions toutes les choses que nous
avons jamais apprises, toutes les
pensées que nous avons Elles,
chaque préconception que nous
avons sur ce que les choses
signifient et ce qu’est leur but. Ne
nous souvenons pas de nos propres
idées sur ce à quoi sert le monde.
Nous ne le savons pas. Puisse
chaque image que nous avons
d’autrui être relâchée de nos esprits
et balayée.
13. Chapitre 31
LA VISION FINALE
I. La simplicité du
salut (13)
Sois innocent de jugement,
inconscient de toute pensée de mal ou
de bien qui t’a jamais traversé l’esprit
à propos de quiconque. Maintenant tu
ne le connais pas. Mais tu es libre
d’apprendre qui il est, et de le
connaître à nouveau. Maintenant il est
né à nouveau pour toi, comme tu es
né à nouveau pour lui, sans le passé
qui le condamnait à mourir, et toi avec
lui. Maintenant il est libre de vivre
comme tu es libre, parce qu’un ancien
apprentissage s’en est allé, laissant
une place pour que la vérité puisse
renaître.