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Mémoire de PFE

  Guide pratique de la plâtrerie en milieu hospitalier
                           Spécialité Génie Civil




Auteur : Claire CASENAVE
INSA de Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option CO

Tuteur entreprise : Elise POISON
Ingénieur structure, DV Construction

Tuteur INSA Strasbourg : Bertrand GUYVARC’H
Professeur Agrégé de Génie Civil



Juin 2010
Pour protéger l’environnement, ce mémoire a été imprimé sur du papier recyclé


                                  Page 2
Remerciements

        Je tiens à adresser, dans un premier temps, ma profonde gratitude à Elise POISON, ma
tutrice de stage, au sein de DV Construction, pour son accueil chaleureux et sa disponibilité tout
au long de ces 20 semaines. Je remercie également Thierry DELVERT, Directeur Technique, de
m’avoir permis d’effectuer ce stage au sein de la Direction Technique de DV Construction.

       Dans un second temps, pour leur accueil, leur sympathie et leurs réponses à mes
questions, je tiens { remercier l’ensemble de l’équipe de la Direction Technique. Ces semaines
passées au sein de leur équipe, n’auraient pas été les mêmes sans leur entrain et leur
professionnalisme.
       Je remercie également Julien Duret, sur le chantier de l’hôpital de Bourgoin, pour sa
disponibilité, et Hervé Caretero et Thomas Montchamp, sur le chantier de l’hôpital de Purpan,
pour m’avoir accueilli sur le chantier et pour avoir pris le temps de répondre à mes questions.

        Je souhaiterais enfin, adresser mes remerciements { Bertrand Guyvarc’h, mon tuteur
école, pour son suivi et ses conseils, tout au long de mon projet.




                                            Page 3
Résumé



        Améliorer son savoir et sa technique constitue des points importants pour une
entreprise, pour paraître plus compétitive. Capitaliser l’information, les expériences, les bonnes
pratiques, est un moyen de devenir plus performant.
Bouygues Construction participe en grand nombre à la réalisation d’hôpitaux, dans le cadre des
plans « Hôpital 2007 » et « Hôpital 2012 ». Sensible à la qualité de ces ouvrages, le groupe
Bouygues Construction, représenté ici par DV Construction, recherche toujours à être plus
performant. La réalisation d’un guide pratique de la plâtrerie en hospitalier remplit ce rôle pour
le lot plâtrerie. Le guide est adressé aux équipes techniques et aux équipes des travaux, leur
donnant une base de travail.
        Scindé en trois tomes – cloisons, gaine technique et désenfumage, et faux plafonds -, le
guide est un condensé d’informations. Définition des éléments, explication et mise en avant de la
règlementation (acoustique, sécurité incendie, mise en œuvre, …) permettent une
compréhension complète du lot plâtrerie. Présentation des produits et guide de choix aident à
une conception et une étude plus rapide. Enfin, mise en œuvre, carnet de détails et bonnes
pratiques, relevant de retour d’expérience de divers chantier, participent à la réalisation des
travaux dans les meilleures conditions, en mettant en avant des points à anticiper.
        Il est le résultat de recherches bibliographiques, de lectures de document de type
règlementaire (DTU, arrêtés, …), de réflexions et calculs conduisant à une standardisation de
certains locaux et donc de certains choix. Il est également l’aboutissement d’échanges avec les
chantiers d’hôpitaux en cours ou passés.
        Le guide étant basé essentiellement sur la règlementation, on veillera à son évolution
dans le temps. En effet, l’utilisation du guide n’est valable que dans le cas, où la règlementation
citée est toujours en vigueur.




Mots clés
Plâtrerie, Règlementation, Acoustique, Sécurité Incendie, Mise en œuvre




                                             Page 4
Sommaire

Liste des figures ..................................................................................................................................7
Liste des tableaux ............................................................................................................................. 11

1      Introduction .............................................................................................................................. 12

2     Présentation de l’entreprise ...................................................................................................... 13
    2.1    Le groupe Bouygues .......................................................................................................... 13
    2.2    L’entreprise Bouygues construction et ses filiales .............................................................. 14
    2.3    L’entité Bouygues Entreprise France-Europe (BYEFE), ........................................................ 15
    2.4    L’entreprise DV Construction ............................................................................................. 16
      2.4.1     Présentation générale ................................................................................................ 16
      2.4.2     La Direction Technique .............................................................................................. 16

3     Présentation de l’étude ............................................................................................................. 17
    3.1   La politique actuelle des hôpitaux...................................................................................... 17
    3.2   Objectif de l’étude à l’échelle de BYEFE ............................................................................. 17
    3.3   Le cadre de l’étude ............................................................................................................ 18
    3.4   Le déroulement de l’étude................................................................................................. 19

4     Le développement de projet ..................................................................................................... 20
    4.1    Avant propos sur la typologie d’un hôpital ......................................................................... 20
      4.1.1     Définition de quelques termes ................................................................................... 20
      4.1.2     La conception architecturale ...................................................................................... 20
      4.1.3     La définition des locaux .............................................................................................. 22
    4.2    La sécurité incendie ........................................................................................................... 26
      4.2.1     Le classement des ERP ............................................................................................... 26
      4.2.2     Les notions relatives à la sécurité incendie ................................................................. 26
      4.2.3     Les textes règlementaires .......................................................................................... 28
    4.3    L’acoustique ...................................................................................................................... 31
      4.3.1     Les notions d’acoustique ............................................................................................ 31
      4.3.2     Le contexte règlementaire pour les locaux accessibles aux patients ........................... 33
      4.3.3     Le contexte règlementaire pour les bureaux et locaux non accessibles aux patients... 35
      4.3.4     Les calculs acoustiques .............................................................................................. 35

5     Les cloisons ............................................................................................................................... 38
    5.1    La base de données ........................................................................................................... 38
      5.1.1     Présentation des fournisseurs .................................................................................... 38
      5.1.2     Les Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) ............................. 38
      5.1.3     La certification des produits : CE ou NF ? .................................................................... 39
      5.1.4     Les divers produits existants ...................................................................................... 39
      5.1.5     Les trois solutions en plaques de plâtre existantes ..................................................... 42
      5.1.6     La démarche utilisée pour créer la base de données .................................................. 43
      5.1.7     Exemple d’une cloison type issue de la base de données ........................................... 44
      5.1.8     Les solutions spéciales pour les locaux EB+C et EC...................................................... 45
      5.1.9     Cas particulier : les cloisons cintrées .......................................................................... 45


                                                                    Page 5
5.2    Le choix des cloisons .......................................................................................................... 47
      5.2.1     Les locaux « acoustique » ........................................................................................... 47
      5.2.2     Les locaux « non acoustique » .................................................................................... 49
    5.3    L’exécution ........................................................................................................................ 50
      5.3.1     La mise en œuvre....................................................................................................... 50
      5.3.2     La préparation des travaux : ....................................................................................... 52
      5.3.3     La logistique sur chantier ........................................................................................... 54
      5.3.4     Les interfaces à traiter ............................................................................................... 56
      5.3.5     Les points particuliers ................................................................................................ 65

6     Les parois des gaines techniques ............................................................................................... 67
    6.1    La base de données ........................................................................................................... 67
      6.1.1     Présentation des fournisseurs .................................................................................... 67
      6.1.2     Les solutions de parois de gaines existants ................................................................. 67
      6.1.3     Les produits ............................................................................................................... 68
      6.1.4     La démarche utilisée pour réaliser la base de données ............................................... 68
      6.1.5     Exemple issu de la base de données ........................................................................... 68
    6.2    Le choix des parois des gaines techniques.......................................................................... 69
    6.3    L’exécution ........................................................................................................................ 69
      6.3.1     Les parois en cloison et en contre cloison................................................................... 69
      6.3.2     Les parois en complexes ............................................................................................ 69

7     Les conduits de désenfumage ................................................................................................... 70
    7.1    La base de données ........................................................................................................... 70
      7.1.1     Présentation des fournisseurs .................................................................................... 70
      7.1.2     Les éléments constituants les conduits :..................................................................... 70
      7.1.3     Caractéristiques des éléments ................................................................................... 70
    7.2    L’exécution ........................................................................................................................ 71
      7.2.1     Règles de mise en œuvre selon l’instruction n°246 du 22 mars 2004 .......................... 71
      7.2.2     Règles de mise en œuvre suivant PROMAT ................................................................ 71

8     Les plafonds suspendus ............................................................................................................. 72
    8.1    La base de données ........................................................................................................... 72
      8.1.1     Présentation des fournisseurs .................................................................................... 72
      8.1.2     Les types de faux plafond existant.............................................................................. 72
      8.1.3     Exemple issu de la base de données ........................................................................... 76
    8.2    Le choix du plafond............................................................................................................ 77
    8.3    L’exécution ........................................................................................................................ 77
      8.3.1     Les règles de mise en œuvre ...................................................................................... 77
      8.3.2     Le traitement des interfaces ...................................................................................... 80

9 Le guide pratique de la plâtrerie en hospitalier.......................................................................... 81
10      Les compétences acquises au cours du PFE ........................................................................... 82
11      Conclusion............................................................................................................................. 83
Bibliographie .................................................................................................................................... 84




                                                                    Page 6
Liste des figures



Figure 1 : Les entreprises du groupe Bouygues .................................................................................. 13
Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaires en 2009 ............................................................................ 13
Figure 3 : Répartition de l'effectif en 2009 ........................................................................................ 13
Figure 4 : Implantation de Bouygues Construction dans le monde..................................................... 14
Figure 5 : Répartition du chiffre d'affaires au sein de Bouygues Construction .................................... 14
Figure 6 : Les entités de Bouygues Construction et leurs dirigeants ................................................... 15
Figure 7 : Implantation de BYEFE en Europe ...................................................................................... 15
Figure 8 : Agences DV Construction ................................................................................................... 16
Figure 9 : Interaction des services de la DT ........................................................................................ 16
Figure 10 : Carte des hôpitaux réalisés par BYEFE .............................................................................. 18
Figure 11 : Positionnement du Projet de Fin d’Etude dans la DT ........................................................ 19
Figure 12 : Cycle de désenfumage ..................................................................................................... 20
Figure 13 : Trame d'un hôpital .......................................................................................................... 20
Figure 14 : Exemple de configuration des hauteurs d'étage ............................................................... 21
Figure 15 : Schéma d'une chambre 1 lit ............................................................................................. 21
Figure 16 : Schéma d'une chambre 2 lits ........................................................................................... 21
Figure 17 : Schéma d'un bureau administratif ................................................................................... 21
Figure 18 : Schéma d’un box de consultation .................................................................................... 21
Figure 19 : Schéma d'une salle d'opérations ...................................................................................... 21
Figure 20 : Illustration du classement européen ................................................................................ 27
Figure 21 : Notion de coupe feu ........................................................................................................ 28
Figure 22 : Notion de coupe feu de traversée .................................................................................... 28
Figure 23 : Echelle de son en décibels ............................................................................................... 31
Figure 24 : Echelle des bruits de chocs et d’équipement.................................................................... 32
Figure 25 : Notion d’interphonie ....................................................................................................... 32
Figure 26 : Exemple de note de calcul acoustique pour déterminer l’affaiblissement des cloisons ..... 36
Figure 27 : Exemple de note de calcul acoustique pour déterminer les faux-plafond ......................... 37
Figure 28 : Illustration d’une FDES ..................................................................................................... 38
Figure 29 : Illustration d’une ossature : cas d’un rail .......................................................................... 39
Figure 30 : Illustration d’une ossature : cas d’une cornière ................................................................ 39
Figure 31 : Montant simple ............................................................................................................... 39
Figure 32 : Montants accolés ............................................................................................................ 39
Figure 33 : Schéma d’un montant acoustique .................................................................................... 39
Figure 34 : Vue en coupe d’un montant acoustique........................................................................... 39
Figure 35 : Types de finitions............................................................................................................. 40
Figure 36 : Plaque standard............................................................................................................... 40
Figure 37 : Plaque hydrofuge ............................................................................................................ 40
Figure 38 : Plaque Haute Dureté ....................................................................................................... 41
Figure 39 : Plaque ignifuge ................................................................................................................ 41
Figure 40 : Plaque phonique.............................................................................................................. 41
Figure 41 : Plaque de ciment ............................................................................................................. 41


                                                                 Page 7
Figure 42 : Plaque Prégy Wab............................................................................................................ 41
Figure 43 : Plaque Fermacell ............................................................................................................. 41
Figure 44 : Bande Calico .................................................................................................................... 41
Figure 46 : Exemple d’une cloison à ossature simple – Vue 3D .......................................................... 42
Figure 48 : Exemple de cloison à ossature simple et montants alternés– Vue 3D ............................... 42
Figure 45 : Vue en plan d’une cloison à ossature simple .................................................................... 42
Figure 47 : Vue en plan d’une cloison à ossature simple et montants alternés ................................... 42
Figure 50 : Exemple de cloison à double ossature – Vue 3D ............................................................... 43
Figure 49 : Vue en plan d’une cloison à double ossature ................................................................... 43
Figure 51 : Extrait de la partie « base de données » du guide ............................................................ 44
Figure 52 : Coupe d’un élément composite ....................................................................................... 45
Figure 53 : Photo d’un élément composite ........................................................................................ 45
Figure 54 : Exemple de cloison cintrée .............................................................................................. 45
Figure 55 : Exemple de forme pouvant être exécutées avec la technologie Platec ............................. 46
Figure 56 : Exigences acoustiques d un local de type 1 ...................................................................... 47
Figure 57 : Exigences acoustiques d’un local de type 2 ...................................................................... 47
Figure 58 : Exigences acoustiques d’un local de type 3 ...................................................................... 47
Figure 59 : Exemple extrait du guide de choix – Local « acoustique » ................................................ 48
Figure 60 : Exemple extrait du guide de choix – Local « non acoustique » ......................................... 49
Figure 61 : Aplomb d’un élément ...................................................................................................... 50
Figure 62 : Planéité d’un élément...................................................................................................... 50
Figure 63 : Flèche d’un poteau .......................................................................................................... 50
Figure 64 : Flèche d’un plancher ....................................................................................................... 50
Figure 65 : Etapes 2 : cas de la circulation ......................................................................................... 52
Figure 66 : Etape 2 : cas de deux locaux ............................................................................................ 52
Figure 67 : Etape 3 : fermeture des cloisons ...................................................................................... 52
Figure 68 : Plan de synthèse .............................................................................................................. 53
Figure 69 : Liste des renforts à mettre en œuvre ............................................................................... 54
Figure 70 : Recette à matériaux......................................................................................................... 54
Figure 71 : Lift Extérieur .................................................................................................................... 54
Figure 72 : Palettisation plus adaptée ............................................................................................... 55
Figure 73 : Bennes pour les déchets des plaquistes ........................................................................... 55
Figure 74 : Fixation des portes légères .............................................................................................. 56
Figure 75 : Montant simple ............................................................................................................... 56
Figure 76 : Montants boxés ............................................................................................................... 56
Figure 77 : Fixation des portes lourdes .............................................................................................. 56
Figure 78 : Exemple d’une adaptation de menuiserie non adaptée ................................................... 57
Figure 79 : Barre de renfort et talons des huisseries métalliques ....................................................... 57
Figure 80 : Exemple de parement à préférer ..................................................................................... 57
Figure 81 : Exemple de parement à éviter ......................................................................................... 57
Figure 82 : Raccordement électrique pour une gâche, non conforme ................................................ 58
Figure 83 : Préconisation de renfort dans le cas section de l’angle du montant ................................. 58
Figure 84 : Mise en situation d’une huisserie entre voile béton et cloison à ossature métallique ....... 58
Figure 85 : Détails de problème de fixation d’une huisserie métallique sur voile béton ..................... 59
Figure 86 : Châssis de grande portée ................................................................................................. 59
Figure 87 : Exemple de solution à adopter dans le cas d’un angle vitré .............................................. 59


                                                                  Page 8
Figure 88 : Mise en situation d’une percussion sur MEXT .................................................................. 60
Figure 89 : Détail de mise en œuvre : percussion d’une cloison sur une menuiserie extérieure ......... 60
Figure 90 : Solution 1 pour la percussion sur MEXT ........................................................................... 60
Figure 91 : Solution 2 pour la percussion sur MEXT ........................................................................... 60
Figure 95 : Mise en œuvre pour la percussion non alignée sur béton ............................................... 61
Figure 92 : Solution 1 pour la percussion alignée sur béton ............................................................... 61
Figure 93 : Solution 2 pou la percussion alignée sur le béton ............................................................. 61
Figure 94 : Solution 3 pour la percussion alignée sur béton ............................................................... 61
Figure 96 : Problèmes liés à la percussion sur poteau chanfreiné ...................................................... 62
Figure 97 : Solution pour la percussion sur poteau chanfreiné........................................................... 62
Figure 98 : Traitement du joint de dilatation 1 .................................................................................. 62
Figure 99 : Traitement du joint de dilatation 2 .................................................................................. 62
Figure 100 : Forme de pente réalisée hors cycle ................................................................................ 63
Figure 101 : Forme de pente réalisée en cycle ................................................................................... 63
Figure 102 : Distance minimum d’écoinçon ....................................................................................... 63
Figure 103 : Implantation conforme des boîtiers ............................................................................... 63
Figure 104 : Implantation non conforme des boîtiers ........................................................................ 63
Figure 105 : Boîtiers coupe-feu ......................................................................................................... 64
Figure 106 : Dimensions et emplacement préconisés pour les réservations....................................... 64
Figure 107 : Réservation avec montants de renfort ........................................................................... 64
Figure 108 : Mise en œuvre d’un chevêtre ........................................................................................ 64
Figure 109 : Mise en œuvre d une cloison plombée .......................................................................... 65
Figure 110 : Hauteur de la feuille de plomb nécessaire...................................................................... 65
Figure 111 : Imposte de cloison plombée en BA 15 ........................................................................... 65
Figure 112 : Contre cloison pour le passage des réseaux ................................................................... 65
Figure 113 : Mise en œuvre du Tarket Douche .................................................................................. 66
Figure 114 : Calfeutrement traditionnel ............................................................................................ 66
Figure 115 : Calfeutrement par plaquage .......................................................................................... 66
Figure 116 : Liaison en T .................................................................................................................... 66
Figure 117 : Bonne pratique pour la mise en place des voyants lumineux ......................................... 66
Figure 118 : Solution de parois de gaines technique en cloison ......................................................... 67
Figure 119 : Solution de parois de gaine technique en contre cloison ................................................ 67
Figure 120 : Solution de parois de gaines technique en complexe ..................................................... 67
Figure 121 : Exemple issu de la base de données des gaines techniques ........................................... 68
Figure 122 : Plaque PROMATECT L-500 ............................................................................................. 70
Figure 123 : Exemple de conduit horizontal....................................................................................... 71
Figure 124 : Exemple de conduit vertical ........................................................................................... 71
Figure 125 : Schématisation d’une suspente ..................................................................................... 71
Figure 126 : Exemple de plaques de plâtre acoustique ...................................................................... 72
Figure 127 : Type de bords existants pour les dalles de plâtre ........................................................... 72
Figure 128 : Exemple de suspente pour béton ................................................................................... 73
Figure 129 : Fourrure ........................................................................................................................ 73
Figure 130 : Profilé en T .................................................................................................................... 73
Figure 131 : Illustration d’un montant simple et de montants accolés ............................................... 73
Figure 132 : Illustration de la périphérie du plafond avec des rails..................................................... 73
Figure 133 : Illustration de la périphérie du plafond avec des cornières ............................................ 73


                                                                  Page 9
Figure 135 : Ossature d’un plafond classique non démontable .......................................................... 74
Figure 134 : Ossature d’un plafond démontable ................................................................................ 74
Figure 136 : Ossature d’un plafond longue portée non démontable .................................................. 75
Figure 137 : Procédé Knauf Techniplac .............................................................................................. 76
Figure 138 : Système Knauf coupole .................................................................................................. 76
Figure 139 : Désaffleurement de deux éléments ............................................................................... 78
Figure 140 : Bâillement d’un élément d’habillage .............................................................................. 78
Figure 141 : Disposition perpendiculaire des plaques par rapport à l’ossature................................... 79
Figure 142 : Détail de mise en œuvre : joint de fractionnement ........................................................ 79
Figure 143 : Premières de couverture des 3 guides ........................................................................... 81




                                                             Page 10
Liste des tableaux



Tableau 1 : Classement des locaux humides ...................................................................................... 22
Tableau 2 : Classement des locaux humides pour les plafonds suspendus ......................................... 22
Tableau 3 : Les locaux à risques dans un hôpital ................................................................................ 23
Tableau 4 : Classement des locaux exposés aux rayons X .................................................................. 24
Tableau 5 : Epaisseur de plomb à mettre en œuvre pour la protection .............................................. 24
Tableau 6 : Equivalence des matières en plomb ................................................................................ 24
Tableau 7 : Classement des locaux suivant leur hygiène à respecter .................................................. 25
Tableau 8 : Classement ISO des salles blanches et des locaux traités ................................................. 25
Tableau 9 : Correspondance des classifications à la réaction au feu des matériaux ............................ 27
Tableau 10 : Correspondance des classements de résistance au feu .................................................. 27
Tableau 11 : Résistance au feu imposée aux éléments verticaux ....................................................... 29
Tableau 12 : Résistance au feu des gaines techniques et des conduits (hors désenfumage) ............... 30
Tableau 13 : Résistance et réaction au feu des conduits de désenfumage ......................................... 30
Tableau 14 : Exigences de réaction au feu des plafonds suspendus ................................................... 30
Tableau 15 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux publics ......................... 33
Tableau 16 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter pour être label HQE : locaux
publics .............................................................................................................................................. 33
Tableau 17 : Valeurs maximales des durées de réverbération : locaux publics ................................... 34
Tableau 18 : Valeurs maximales des durées de réverbération pour être label HQE : locaux publics ... 34
Tableau 19 : Valeurs maximales de niveau de pression vis-à-vis des bruits d’équipement : locaux
publics .............................................................................................................................................. 34
Tableau 20 : Valeurs maximales de niveau de pression vis-à-vis des bruits d’équipement pour être
label HQE : locaux publics ................................................................................................................. 34
Tableau 21 : Exigences vis-à-vis de l’interphonie ............................................................................... 35
Tableau 22 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux administratifs .............. 35
Tableau 23 : Valeurs maximales de niveau de pression à respecter : locaux administratifs ................ 35
Tableau 24 : Rayon minimum de cintrage dans le cas de la méthode traditionnelle........................... 45
Tableau 25 : Tolérance de mise en œuvre – Béton et plaque de plâtre .............................................. 50
Tableau 26 : Entraxe de vissage des plaques de plâtre ...................................................................... 51
Tableau 27 : Rayon minimum de cintrage dans le cas de la méthode traditionnelle........................... 75
Tableau 28 : Tolérances d’exécution des plafonds non démontables et du béton .............................. 78
Tableau 29 : Tolérances de mise en œuvre pour des plafonds démontables...................................... 78




                                                                     Page 11
1 Introduction



        Le Projet de Fin d’Etudes (PFE) représente une partie importante de notre formation,
avant l’obtention du diplôme. Il doit permettre de mettre en pratique certaines connaissances, et
de travailler en autonomie sur un sujet précis, nécessitant une réflexion d’ingénieur.
        Ce sujet devait donc être un travail d’étude au sens propre, et non un travail de
management, de gestion. Ayant un attrait pour les travaux, autrement dit pour les chantiers, j’ai
voulu choisir un sujet de PFE technique et en rapport direct avec les travaux. Réaliser un guide
pratique de la plâtrerie en hospitalier répondait à mes attentes.
        Avec une partie technique et règlementaire et une partie de détails d’exécution et retour
d’expérience travaux, la réalisation du guide répondait aux critères d’un PFE et me permettait
également d’avoir une expérience dans le domaine de la construction de la construction
hospitalière.



     La réalisation de ce guide représente un enjeu pour l’entreprise DV Construction et le
groupe Bouygues Entreprise France Europe. En effet, depuis quelques années, Bouygues
participe largement { la réalisation d’hôpitaux, dans le cadre du plan Hôpital 2007 (reconduit en
plan Hôpital 2012). Une capitalisation des informations et des expériences semblait nécessaire.



     Après une brève présentation du groupe Bouygues et de l’entreprise DV Construction, une
présentation plus approfondie de l’étude sera abordée. Ainsi, le plan Hôpital sera expliqué et
l’implication du groupe Bouygues dans ce plan sera plus amplement développée. Le cadre de
l’étude sera présenté ainsi que la répartition du temps, durant ces 20 semaines, pour mener {
bien cette étude.
     Dans un second temps, l’étude sera développée suivant 4 axes. Une première partie sera
consacrée au développement du projet, incluant, entre autre, la règlementation applicable aux
hôpitaux et les différentes notions s’y apparentant.
Les trois autres parties sont dédiées à des éléments constituant le lot plâtrerie : les cloisons, les
parois de gaines techniques et le désenfumage, et les faux plafonds. Chacune de ces parties
présentent et définissent les différents termes et produits apparentés, les fournisseurs, et
décrivent la mise en œuvre de ces éléments.



     Cette étude a donc conduit à la conception d’un guide, composé de trois tomes,
correspondant aux trois éléments étudiés, cités ci-dessus. Sa présentation constitue la dernière
partie de ce mémoire.




                                             Page 12
2 Présentation de l’entreprise

       2.1 Le groupe Bouygues
        Bouygues est un groupe mondial et diversifié. En effet, il regroupe, à part entière ou en
partie, plusieurs entreprises :




                                  Figure 1 : Les entreprises du groupe Bouygues


        Le groupe Bouygues représente une part importante du marché puisqu’il représente un
chiffre d’affaires d’environ 31,4 milliards d’euros en 2009 et emploie plus de 145 150
collaborateurs :

         Effectifs Bouygues :                                            Chiffre d’affaires 2009
        145 150 collaborateurs                                        consolidé par Bouygues : 31,4
                                                                                  Md€
                                                                              2,6
        8600 4100                                                    5,1                         9,1
    1600
                                               53700

                                                               2,9

     70500
                                                                                              12,7
                                                                Bouygues Construction (29 %)
                                                                Colas (39 %)
                                                                Bouygues Immobilier (9 %)
                                                                Bouygues Telecom (15 %)
                                                                TF1 (8 %)

    Figure 3 : Répartition de l'effectif en 2009                  Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaires en 2009




                                                     Page 13
2.2 L’entreprise Bouygues construction et ses filiales
        Bouygues Construction représente trois grands métiers : travaux publics, bâtiment et
électricité/maintenance qui agissent sur l’ensemble de la planète :




                      Figure 4 : Implantation de Bouygues Construction dans le monde



        Fort de ce rayonnement, son carnet de commandes et son chiffre d’affaires ne cessent de
croître pour atteindre en 2009, 9,5 milliards d’euros, dont 4,2 milliards { l’international.




       Enfin, Bouygues Construction regroupe 7 entités :
       - Bouygues Bâtiment Ile de France
       - Bouygues Entreprises France-Europe
       - Bouygues Bâtiment International
       - Bouygues Travaux Publics
       - Pôle Entreprises spécialisées : VSL et DTP
           Terrassement
       - Pôle Concessions
       - ETDE




                                                                   Figure 5 : Répartition du chiffre d'affaires au sein
                                                                               de Bouygues Construction




                                               Page 14
Figure 6 : Les entités de Bouygues Construction et leurs dirigeants



       2.3 L’entité Bouygues Entreprise France-Europe (BYEFE),
       Cette entité participe { 30% du chiffre d’affaires de Bouygues Construction, ce qui
représente 2 850 millions d’euros. BYEFE met en collaboration environ 9 000 personnes. Elle
regroupe une dizaine d’entreprises (NB : Norpac regroupe Norpac et Bouygues Belgium) :




                                 Figure 7 : Implantation de BYEFE en Europe


                                               Page 15
2.4 L’entreprise DV Construction
2.4.1 Présentation générale
     DV Construction est la branche de BYEFE qui agit sur le centre/sud-ouest - Orléans,
Bordeaux, Tours, La Réole, Toulouse, Limoges. De plus, elle assure les activités de Travaux
Publics et Ouvrages d’Art dans la région sud-est – Lyon et Aix en Provence.




                                          Figure 8 : Agences DV Construction

     DV Construction, entreprise générale, représente un chiffre d’affaires de 319 millions
d’euros. 960 collaborateurs permettent d’atteindre ce chiffre, en réalisant plus de 70 chantiers
par an.


2.4.2 La Direction Technique
     Dirigée par Thierry Delvert, la Direction Technique (DT) comporte une trentaine de
personnes. Elle regroupe plusieurs aspects d’un projet : les VRD (Voirie, Réseaux et Divers),
l’Etude et Valorisation de Projets (EVP) en CES et en GO, les bureaux d’études de conception et
d’études techniques, les méthodes, l’étude de prix gros œuvre et les fluides.
     Pour réaliser une étude de projet, les différents services de la DT interagissent :


                               Phase
                            commerciale                                           EVP CES
                                                   Etudes techniques               et GO
           Projet           Conception                 (structure,
        architectural                                                              VRD
                                                     acoustique, …)
                                                                                  Fluide



                         Phase
                        travaux          Méthodes


                                   Figure 9 : Interaction des services de la DT


    Durant mon PFE, j’ai travaillé au sein du bureau d’études techniques, sous la tutelle d’Elise
POISON, Ingénieur Structure, spécialisée en acoustique.


                                              Page 16
3 Présentation de l’étude

       3.1 La politique actuelle des hôpitaux
       En 2002, l’Etat a enclenché un plan hôpital 2007, visant entre autre à moderniser les
structures hospitalières.
       Ce plan a été reconduit en 2007 avec le plan hôpital 2012. Ce nouveau plan veut
poursuivre la dynamique d'investissement et de modernisation des établissements hospitaliers.
Ce plan prévoit le financement de 10 milliards d'euros de projets d'investissements.



       Deux catégories d’opérations sont éligibles au plan :

       -   Les opérations de recomposition hospitalière et de mise en œuvre des Schémas
           Régionaux d’Organisation Sanitaire (SROS). Il détermine des priorités régionales, fixe
           des objectifs et évalue ses résultats. Le SROS doit permettre la rationalisation de
           l'offre hospitalière, par :
                o l'instauration de plateaux techniques sophistiqués ;
                o la réflexion sur des formes alternatives de soin, comme l'hospitalisation à
                    domicile (HAD) ;
                o l'optimisation des moyens, notamment la complémentarité des
                    établissements de santé, particulièrement en ce qui concerne les
                    équipements lourds, comme les scanners ;
                o l'amélioration de la qualité des soins.

       -   L’accélération de la mise en œuvre des Systèmes d’Information Hospitaliers (SIH)
           dès lors qu’elle correspond { une informatisation du processus de soins. Le SIH
           couvre l'ensemble des informations utilisées dans un établissement de santé.


       3.2 Objectif de l’étude à l’échelle de BYEFE
        Le plan hôpital permet d’affirmer qu’il y a un marché important autour des hôpitaux, qui
va en grandissant. DV Construction et, plus généralement, Bouygues Bâtiment France-Europe,
participe activement à ce plan. On dénombre déjà quelques projets hospitaliers en service
(Nouvel Hôpital d’Estaing, …), certains en cours de réalisation (Nouvel Hôpital de Metz, Hôpital
de Purpan (Toulouse), Hôpital de Bourgoin, …) et d’autres en projet d’étude (URM – Urgence,
Réanimation, Médecine – Toulouse, Hôpital de Parthenay).

       Les marchés hospitaliers traités par BYEFE sont soit des marchés publics auxquels
BYEFE répond en entreprise générale ou dans certains cas en lots séparés (macro lot
comprenant le GO, le clos-couvert et le lot plâtrerie – la plâtrerie est souvent regroupée avec le
clos couvert), soit des marchés Conception/Construction, soit des PPP (Partenariats
Privé/Public).




                                            Page 17
Figure 10 : Carte des hôpitaux réalisés par BYEFE



        Le lot plâtrerie représente toujours une part importante dans les hôpitaux (exemples :
90 000 m² de cloison sur le Nouvel Hôpital d’Estaing, 60 000 m² sur l’hôpital de Bourgoin,
100 000 m² sur l’hôpital de Purpan) ainsi qu’un coût important, de 2 { 6 millions d’euros (soit 1
à 2% du marché). C’est pourquoi il existe un réel besoin de créer un document regroupant la
technique et le règlementaire des produits présents dans le lot plâtrerie et rassemblant diverses
expériences travaux. Ceci, afin de capitaliser l’information, les techniques et l’expérience, pour
être plus performant.

        Ce guide est destiné aux équipes de la Direction Technique et de la Direction Travaux. Il
se doit d’être simple, complet et intuitif.



       3.3 Le cadre de l’étude
       Comme évoqué auparavant, l’étude porte sur le lot plâtrerie. On entend par cette entité :
       - Les cloisons sèches classiques
       - Les cloisons sèches spécifiques : pour les locaux humides, pour les locaux à émission
          de rayons X, pour les locaux { acoustique spécifique, …
       - Les gaines techniques (contre-cloison et conduits techniques)
       - Les faux plafonds



                                               Page 18
Ces termes sont définis et règlementés par le DTU 25.41 « Ouvrages en plaques de
plâtre ».
A noter : chaque produit du commerce est, ensuite, complété par un Procès Verbal d’essai,
garantissant son emploi et ses caractéristiques.

     L’étude est divisée en deux grandes parties : la phase développement de projet et la phase
choix et mise en œuvre des produits. La phase développement de projet reprend les textes
règlementaires, les notions et différents calculs à mener pour le choix des produits. La phase
choix et mise en œuvre est divisée suivant les produits de plâtrerie étudié (cloisons, parois des
gaines techniques, désenfumage et faux plafonds) et comprend les différents produits et
solutions, le traitement des interfaces et la logistique liée au chantier.
     Pour réaliser cette étude, j’ai interagi avec plusieurs services :




                        Figure 11 : Positionnement du Projet de Fin d’Etude dans la DT


       3.4 Le déroulement de l’étude
        Afin de bien répartir son temps de travail, il est nécessaire de faire un planning des
différentes tâches à effectuer avant de commencer l’étude. Voici donc un schéma heuristique
reprenant les différents points à traiter et les durées à y consacrer :




                                                Page 19
4 Le développement de projet

        4.1 Avant propos sur la typologie d’un hôpital

4.1.1   Définition de quelques termes

                      4.1.1.1 Les cloisons et contre-cloison
       D’après le DTU 25.41 :
       -       Cloisons : « paroi verticale de distribution autostable, non porteuse, à deux
parements { l’intérieur d’une construction et régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et
plafond fixe (non démontable) ou plancher haut et séparant deux locaux » ;

        -      Contre cloisons : « paroi verticale, non porteuse, { un seul parement { l’intérieur
d’une construction, régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et plafond fixe (non
démontable) ou plancher haut et doublant une paroi existante. L’ossature verticale ou
horizontale de la contre cloison peut ou non comporter des appuis intermédiaires la reliant à
cette paroi ».

                       4.1.1.2 Les parois des gaines techniques
        D’après le DTU 25.41 : « les parois des gaines techniques sont des parois verticale auto-
stables, non porteuses { une, deux, trois ou quatre faces, { l’intérieur d’une construction et
régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et plancher haut, et assurant l’encoffrement
d’équipements techniques. Ces parois doivent en outre satisfaire à des exigences propres à ce
type d’ouvrage (isolation acoustique, protection incendie, …) ».


                       4.1.1.3 Le désenfumage
        Le désenfumage constitue un circuit grâce auquel les fumées peuvent être évacuées pour
être remplacée par de l’air frais. Il est constitué par deux types de
conduits : les conduits d’extraction de fumées, qui doivent résister à
un feu intérieur, et les conduits d’amenée d’air frais, qui doivent
résister à un feu extérieur. Ils sont chacun équipés de volets
commandés à distance, situés en hauteur
pour l’évacuation des fumées et en partie         Figure 12 : Cycle de désenfumage
basse pour l’amenée d’air.

                       4.1.1.4 Les plafonds suspendus (faux-plafonds)
        D’après la norme NF EN 13964, les plafonds suspendus sont des « plafonds suspendus au
moyen d’un système de suspension ou par une ossature ou profil de rive fixé directement { la
structure porteuse, à distance du panneau ou de la toiture le surplombant ».
        Le DTU 58.1 défini le caractère démontable ou non du plafond. Si l’élément d’habillage est
fixé { demeure sur l’ossature support, le plafond n’est pas démontable ; sinon il est démontable.


4.1.2 La conception architecturale
    La trame de construction, la plus courante pour un hôpital, est
7,20 m par 7,20 m
    On peut cependant trouver des variantes à 3,60 m (soit une
demi-trame).


                                                                       Figure 13 : Trame d'un hôpital
                                            Page 20
Les hauteurs d’étage, sont sensiblement les mêmes d’un établissement {
                un autre. On distingue deux zones :
                       -       Les étages bas, avec une hauteur sous dalle allant de 4,20 m à
                4,55 m,      regroupant les plateaux médico-technique, les secteurs
                ambulatoires, la médecine nucléaire, … (Faux plafond à 3,20m en général)
                       -       Les étages hauts, avec une hauteur sous dalle allant de 3,45 m
                { 3,55 m, regroupant les secteurs d’hospitalisation, les plateaux tertiaires, …
                (Faux plafond à 2,50m en général)



                Figure 14 : Exemple de configuration des hauteurs d'étage



On peut, de plus, généraliser la typologie de certains locaux :

-   Chambre 1 lit : surface de 16 à 19 m² avec une largeur { l’axe de 3,50 m
    à 3,60 m (= une demi-trame).
                                                      Figure 15 : Schéma d'une chambre 1 lit




-   Chambre 2 lits : surface de 24 à 26 m² avec une largeur à
    l’axe de 3,50 à 3,60 m (= une demi-trame).
                                       Figure 16 : Schéma d'une chambre 2 lits



-   Bureaux administratifs : surface de 10 à 12 m² avec une largeur { l’axe
    de 2,35 à 2,40m (= une trame).
                                               Figure 17 : Schéma d'un bureau administratif




-   Bureaux avec poste de soins ou box de consultation : surface de 14 à 17
    m² avec une largeur de 3,00 m { 3,60 m { l’axe.

                                                                                 Figure 18 : Schéma d’un box de consultation




-   Salle d’opérations : surface variant de 40 à 75 m² suivant
    l’utilisation, avec une largeur { l’axe de 7,20 m (= une trame).



                                  Figure 19 : Schéma d'une salle d'opérations




                                             Page 21
4.1.3        La définition des locaux

                         4.1.3.1 Les groupes de locaux
        Plusieurs pièces sont à définir dans le milieu hospitalier : les chambres, les sanitaires et
vestiaires, les circulations, les blocs opératoires, les salles de radiologies, les box de consultation,
les bureaux, les salles de détente, vestiaires, … Afin de réduire les cas à étudier, les normes ont
définit 5 groupes de locaux :
    - Locaux d’hébergement et de soins ;
    - Salles d’examen et de consultations, bureaux médicaux et soignants, salles d’attente ;
    - Salles d’opérations, d’obstétrique et salles de travail ;
    - Circulations internes ;
    - Autres locaux.

                           4.1.3.2 Les locaux humides

               4.1.3.2.1 Classement général des locaux
        D’après le cahier n°3567 du CSTB de Mai 2006, les locaux humides sont classés suivant
leur exposition { l’humidité :
    Type                Dénomination                 Description      Taux hygrométrie W/n
                      Locaux secs ou faiblement
        EA                                                   Faible hygrométrie                 ≤ 2,5 g/m3
                               humide
   EB               Locaux moyennement humide              Hygrométrie moyenne              2,5<W/n<5 g/m3
EB+Privatif            Locaux privatif humides              Forte hygrométrie               5<W/n<7,5 g/m3
EB+Collectif          Locaux collectifs humides             Forte hygrométrie               5<W/n<7,5 g/m3
                                                                Très forte
        EC              Locaux très humides                                                     >7,5 g/m3
                                                               hygrométrie
                                     Tableau 1 : Classement des locaux humides

Le choix des plaques se fait ainsi en fonction de ce taux d’hygrométrie. Le DTU 25.41 impose :
    - Des plaques standard, de type A (cf. Partie 5 : La base de données) pour les locaux EA et
        EB
    - Des plaques hydrofuge, de type H1 (cf. Partie 5 : La base de données) pour les locaux
        EB+privatifs
    Les locaux EB+Collectif et EC ne sont pas traités par le DTU 25.41. Généralement, le
cloisonnement de ces locaux s’effectue { l’aide d’une mise en œuvre spécifique ou { l’aide
plaques de ciment (dérivées des plaques de plâtres).

                   4.1.3.2.2
                        Classement des locaux pour les plafonds suspendus à base d’éléments
                        d’habillage en plâtre (hors plaque de plâtre)
      Le DTU 58.1 propose un classement des locaux par rapport à l’humidité, propre { la mise
en œuvre des plafonds suspendus :
 Classe                Ambiance maximum                       Correspondance avec le classement CSTB
   A                    70% HR et 25°C                                         EA et EB
   B                    90%HR et 30°C                                         EB+Privatif
                           >90%HR
   C                                                                      EB+Collectif et EC
                    Risque de condensation
                >90%HR – Risque de condensation et
   D                                                                      EB+Collectif et EC
                      ambiance agressive
                        Tableau 2 : Classement des locaux humides pour les plafonds suspendus



                                                    Page 22
4.1.3.3 Les locaux à risques
            D’après l’Article U13 du règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux ERP,
     dispositions particulières pour le type U :
  Groupe de                                                                      Locaux à risques particulier
                              Désignation
   locaux                                                                Moyen                             Importants
                                                             Si la puissance des appareils
                                                              de cuisson ou de remise en
                                                             température est > 20 kW ou
                                Cuisines
                                                            en cas d’utilisation de friteuse
                                                               ouverte, quelle que soit la
    Locaux                                                             puissance
 fonctionnels                                               Si point chaud ou 5 m3 < V <          Menuiserie ou 200 L < Q <
                          Ateliers techniques
                                                             100 m3 ou 10 L < Q < 200 L             400 L ou V > 100 m3
                    Local fermé d’accès d’ambulance                        Oui
                      Stérilisation et/ou centrale
                                                                           Oui
                           d’oxyde d’éthylène
                      Stockage des gaz médicaux                   50 L < CE < 200 L                      CE > 200 L
Locaux où sont                                                                                         Q > 400 L sans
                   Groupe de locaux de laboratoires,         10 L < Q < 400 L avec un
   utilisés ou                                                                                      communication avec le
                              pharmacie                     maximum de 200 L par local
  stockés des                                                                                             bâtiment
    liquides                   Réserves                           10 L < Q < 100 L                         Interdit
 inflammables         Services ou unités de soins             3 L < Q < 10 L (par local)                   Interdit
Locaux où sont                 Archives                        50 m3 < V < 100 m3 (*)                  V > 100 m3 (*)
  stockés des
                   Lingerie, Locaux de déchets, Autres
   matières                                                     5 m3 < V < 100 m3 (*)                    V > 100 m3 (*)
                           réserves, Pharmacie
 inflammables
                                         Tableau 3 : Les locaux à risques dans un hôpital

     Légende : Q : Quantité de liquides inflammables, exprimée en litres, quelle que soit leur catégorie.
               V : Volume des locaux, exprimé en mètres cubes.
               (*) : Volume à doubler si le local est dans un espace qui ne comporte pas de locaux à sommeil.
               CE : Capacité en eau

            Ces locaux à risques font généralement l’objet d’une sécurité incendie renforcée (cf. § 4.2
     Sécurité incendie).


                             4.1.3.4 Les locaux à émissions de rayons X
            Les salles possédant des appareils émettant des rayons X ou des champs magnétiques
     (IRM), doivent faire l’objet de protections particulières.
            On recense trois types de protection suivant les utilisations des locaux :

         -      Les cloisons plombées : Ce sont des cloisons en plaques de plâtre dans lesquelles est
                incorporée une feuille de plomb de faible épaisseur (jusqu’{ 2mm en général). Cette
                dernière a pour but de stopper les faibles radiations.
                Ce type de cloison est utilisée pour les salles de radiologie (radiographie,
                mammographie, ostéodensimétrie, …) et pour les salles de scanner.

                L’épaisseur du plomb est déterminée { l’aide des normes NF C15-160 « Installations pour
                la production et l’utilisation de rayons X » et NF C15-161 « Installations de
                radiodiagnostic médical et vétérinaire (hors dentaire) ».

                                                          Page 23
Afin de simplifier les cas, les locaux sont classés suivant leur exposition, d’après la
              norme NF C15-161 :
                                           Locaux et espaces voisins                                                Code
                                                                        Déshabilloirs et sas                            I
                                                    Salles de travails et de séjour du personnel directement
                                                                                                                        II
                                                            affecté à des travaux sous rayonnement
                                                   Corridors, dégagement, escaliers, ascenseurs, toilettes et
Locaux ou lieux placés sous la surveillance
                                                  tous lieux analogues à occupation transitoire. Cours, jardin          III
  exclusive de l’utilisateur responsable
                                                                      et tous lieux analogues
                                                 Salles de travails et de séjour du personnel non directement
                                                                                                                        IV
                                                            affecté à des travaux sous rayonnement
                                                           Chambres d’hospitalisation, salles d’attente                 IV
                                                   Lieux de passage sans stationnement de personnes (voies
                                                                                                                        V
  Lieux non placés sous la surveillance                                   publiques, etc.)
  exclusive de l’utilisateur responsable            Lieux matériellement inaccessibles pendant l’irradiation            VI
                                                                       Tous les autres lieux                            VI
                                   Tableau 4 : Classement des locaux exposés aux rayons X

                      La détermination de l’épaisseur de plomb par la méthode analytique ( cf. NF C15-
              160) étant complexe, seule la méthode simplifiée (cf. NF C15-161) apparaît ici. Elle
              donne, suivant le classement des locaux précédent, les valeurs de plomb nécessaire pour
              la protection :
                   Ostéodensimétrie, mammographie ou
                                                                            Radiographie                Tomodensimétrie
Désignation               radioscopie exclusives
 des lieux        Plafond ou                                                                 Parois
                                       Parois latérales           Plafond     Plancher                  Plancher, plafond
                   plancher                                                                 latérales
       I              0,2                     0,2                   0,2          0,5           0,5            0,2
   II III V           0,2                     0,5                   0,2          1,5            1              1
      IV              0,5                     0,5                   0,5           2            1,5             1
      VI              0,5                      1                     1           2,5            2             1,5
                             Tableau 5 : Epaisseur de plomb à mettre en œuvre pour la protection

                       Nota : le constructeur des appareils, informe généralement sur l’épaisseur de plomb nécessaire
              pour la protection. Il faut bien évidemment respecter cette dernière valeur.


                     On peut noter que la norme exige une certaine qualité du plomb : pureté
              minimale de 99,97%.
                     Enfin une équivalence en plomb de certains matériaux est fournie afin de pouvoir
              présenter d’autres solutions de cloisonnement :
                                                          Epaisseur équivalente de matière
                         Epaisseur de plomb                Béton                  Béton baryté
                                                    (ρmoy = 2,35 kg/m3)         (ρmoy = 3,2 kg/m3)
                                1 mm                         90                         12
                                2 mm                        176                         22
                                       Tableau 6 : Equivalence des matières en plomb


         -    Les cloisons faradisées : Ce sont des cloisons sur lesquelles est disposé un maillage en
              cuivre. Ce dernier a pour but d’empêcher les ondes de radiofréquences émises par
              l’appareil de sortir de la salle et les ondes de radiofréquences extérieures de pénétrer
              dans la salle.

                                                        Page 24
Généralement, le maillage de cuivre est disposé sur toutes les parois de la salle
              (plafonds, murs, portes, …) formant ainsi une cage de Faraday.
              Ce type de cloisons est utilisé pour les salles d’IRM.
                     Le maillage étant indépendant de la cloison, qui peut être en plaque de plâtre, la
              cage de Faraday n’est pas détaillée ici.

         -    Les bunkers : Réalisés en béton (baryté, généralement) d’épaisseur variant jusqu’{
              2,00m, il permet de stopper les radiations importantes émises lors de radiothérapie,
              curiethérapie, …
              Ne concernant pas des cloisons en plaque de plâtre, les bunkers ne sont pas traités dans
              cette étude.


                            4.1.3.5 L’hygiène des locaux
              La norme NF S 90-351 définit les risques sanitaires des locaux d’un ERP type U :
                                                   Nombre de
Désignation     Niveau            Risques           particules
                                                                                    Locaux concernés selon la norme
 de la zone     Requis           sanitaires       supérieures à
                                                 0,5µm/m3 d’air
              Locaux non
    A                            Minimes                  -                Halls, bureaux, services administratifs et techniques
              spécifiques
                                                                        Circulations, salles d’attente, consultations externes,
    B            ISO 8           Moyens             3 500 000           maternités, long et moyens séjour, hébergement pour
                                                                       personnes âgées, sanitaires, blanchisserie, pharmacies
                                                                          Réanimations, laboratoires, nurseries, pédiatrie,
    C            ISO 7            Elevés             350 000          hémodialyse, radiologie, salle de réveil, d’accouchement,
                                                                                               d’autopsie
                                   Très                                Soins intensifs, blocs opératoires, urgences, services de
    D            ISO 5                                  3 500
                                  élevés                                                    greffe, de brûlés
                                 Tableau 7 : Classement des locaux suivant leur hygiène à respecter



             Ce classement importe notamment sur le choix des plafonds suspendus. En effet,
     généralement les cloisons et le sol sont recouvert d’un revêtement, choisi en conséquence mais
     ne faisant pas partie du lot plâtrerie ; les plafonds, eux, ont généralement un aspect fini, laissé tel
     quel (quelque fois recouvert d’une couche de peinture) et doivent donc de par leur finition
     assurer le niveau d’hygiène requis.

              Nota : les niveaux ISO sont définis par la norme ISO 14-644, comme suit :
                                               Nombre de particules supérieures à (particules(µm)/m3) d’air
                     Classification
                                               0,1 µm             0,2 µm            0,3 µm            0,5 µm
                         ISO 1                     10               2
                         ISO 2                    100              24                 10                 4
                         ISO 3                   1 000             240               102                 35
                         ISO 4                  10 000            2 400             1 020               350
                         ISO 5                 100 000           24 000             10 200             3 500
                         ISO 6                1 000 000          240 000           102 000             35 000
                         ISO 7                                                                        350 000
                         ISO 8                                                                       3 500 000
                         ISO 9                                                                      35 000 000
                                 Tableau 8 : Classement ISO des salles blanches et des locaux traités


                                                                Page 25
4.2 La sécurité incendie
       Les Etablissements Recevant du Public (ERP) étant destinés à recevoir du public, comme
son nom l’indique, ils doivent être intransigeant au niveau de la sécurité incendie. Ainsi, il existe
un « règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public ». Ce
dernier comporte plusieurs parties. Deux d’entre elles nous intéresse dans notre cas :
   - La partie généraliste de construction, dont les articles sont précédés par CO.
   - La partie concernant particulièrement les constructions de type U, dont les articles sont
        précédés par U.


4.2.1   Le classement des ERP
        Les ERP font l’objet d’un classement particulier suivant le type et la catégorie :
    -   Le type correspond à la nature du bâtiment (ex : O – Hôtels et pensions de famille ; T –
        Salles d’expositions, …). Les établissements sanitaires sont classés en structure de type U.

    -   La catégorie correspond { l’effectif total de l’établissement, ou encore à la capacité
        maximum d’accueil. On dénombre 5 catégories :
           o 1ère catégorie : + de 1500 personnes
           o 2ème catégorie : de 701 à 1500 personnes
           o 3ème catégorie : de 301 à 700 personnes
           o 4ème catégorie : de 100 à 300 personnes
           o 5ème catégorie : - de 100 personnes.


4.2.2   Les notions relatives à la sécurité incendie

                        4.2.2.1 La réaction au feu
       La réaction au feu est la manière dont le matériau va se comporter comme combustible.
Cette définition est gérée par l’Arrêté du 20 décembre 2002

        Il existe une classification française et une classification européenne.

            o   Classification française : elle est écrite par le CSTB. On y dénombre 5 catégories
                de M0 à M4, M0 étant le plus difficilement inflammable. A noter, une classe NC
                pour les matériaux non classé.

            o   Classification européenne : elle divise les matériaux de construction en deux
                parties : les sols et les autres produits. Le classement des sols est précédé de
                l’indice « fl », pour différencier du reste. On dénombre 5 catégories A2, B, C, D et
                E, correspondant à la classification française (F correspondant à NC) et une
                catégorie faisant entrer en jeu la notion d’incombustible : A1.
                En complément, la norme européenne tient compte de deux autres critères :
                l’opacité des fumées (quantité et vitesse) s1 { s3 – respectivement dégagement
                très limité, limité, autre - et les gouttelettes et débris enflammés d0 à d2 –
                respectivement pas de gouttelettes, gouttelettes pendant au plus 10s, autres -.




                                             Page 26
La correspondance des classifications se fait ainsi, d’après l’Arrêté du 20 décembre
  2002 :

                       Classement européen (NF EN 13-501-1)                 Classement français
                          A1             -             -                       Incombustible
                          A2            s1            d0                            M0
                                        s1            d1
                          A2            s2            d0                              M1
                                        s3            d1
                                        s1            d0
                          B             s2            d1                              M1
                                        s3             -
                                        s1            d0
                           C            s2            d1                              M2
                                        s3             -
                                        s1            d0                             M3
                          D             s2            d1                             M4
                                        s3             -                       (sans gouttant)
                          E              -            d2                             M4
                           F             -             -                             NC
                    Tableau 9 : Correspondance des classifications à la réaction au feu des matériaux




                           4.2.2.2 La résistance au feu
           Elle caractérise le temps pendant lequel les éléments de construction conservent leurs
  caractéristiques mécaniques et d’isolation.
  Elle est définit par l’Arrêté du 22 Mars 2004 qui introduit une nouvelle classification
  européenne. Les différents niveaux de résistance au feu correspondant à des durées, le
  classement européen exige de notifier cette durée en minutes (et non en heures, comme dans la
  classification française).



                     Classement          Classement                     Explications
  Désignation
                       français           européen
Capacité portante         SF                   R              L’élément assume sa fonction
                                                              L’élément est stable au feu et
Etanchéité au feu         PF                   E
                                                                   étanche aux flammes
                                                               L’élément est stable au feu,
Etanchéité au feu                                               étanche aux flammes et la
                                     EI (REI si élément
   et isolation           CF                                    température du côté non
                                          porteur)
   thermique                                                  exposé ne dépasse pas 140°C
                                                                       en moyenne
                                        E ou EI avec
  Coupe feu de
                         CFT         indication du sens
   traversée
                                      du feu (i→o, o→i)
           Tableau 10 : Correspondance des classements de résistance au feu


                                                                                           Figure 20 : Illustration du classement européen




                                                      Page 27
4.2.2.3 Les différentes zones liées à la sécurité incendie
Les zones protégées : Ce sont des zones délimitées par des cloisons caractérisées par un coupe-
                      feu particulier, nécessaires lors de la présence de locaux à sommeil. Le
                      passage d’une zone protégée { une autre se fait obligatoirement par les
                      circulations.

Les zones de mise { l’abri :    Si la zone protégée regroupe plus de 20 lits, cette dernière doit
                                être recoupée en zones de mise { l’abri de capacité maximum de
                                20 lits et ayant le même ordre de grandeur de capacité. Elles sont
                                isolées entre elles par des cloisons de degré coupe feu spécifiques.

Les compartiments :     Volume { l’intérieur duquel les exigences de résistance au feu ne
                        s’appliquent pas. Ils sont autorisés dans les espaces sans locaux { sommeil
                        ou dans les espaces avec locaux { sommeil mais disposant d’une
                        surveillance humaine particulière et permanente. Ils sont délimités par un
                        cloisonnement ayant une résistance au feu spécifiée.



                       4.2.2.4 La notion de coupe feu et de coupe feu de traversée
        On parle de coupe feu pour une paroi (ou une ouverture : porte, trappe,
châssis vitré) séparant deux locaux, le feu pouvant seulement se transmettre par le
biais de la paroi :
                                                             Figure 21 : Notion de coupe feu




       On parle de coupe feu de traversée en présence de gaine technique ou de
conduits traversant plusieurs locaux, en horizontal ou en vertical. En effet, le feu
peut encore se propager par le biais de la paroi (ou de la dalle) mais il peut
également se transmettre par le biais du conduit ou de la gaine : c’est le coupe feu
de traversée :


                                                Figure 22 : Notion de coupe feu de traversée




4.2.3   Les textes règlementaires

                       4.2.3.1 Le cloisonnement
        La règlementation fixe les différents niveaux de résistance au feu des éléments verticaux
        Selon les codes de construction en vigueur, 4 types de structure sont identifiables :
    -   Les bâtiments sur un seul niveau ;
    -   Les bâtiments ayant une hauteur inférieure à 8 m ;
    -   Les bâtiments ayant une hauteur de 8 m à 28 m ;
    -   Les bâtiments de grande hauteur, supérieure à 28 m.



                                             Page 28
Chaque type de bâtiment se décline ensuite selon les 5 catégories définies dans le
classement des ERP : 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème catégorie.
        D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du
public : dispositions générales et le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux
établissements recevant du public, dispositions particulières du type U
               Type                      RDC            H<8m                    8 m < H < 28 m          H > 28 m
            Catégorie                 1-2-3-4-5        1-2-3-4-5              2-3-4-5              1    1-2-3-4-5
            Structure                  SF      h                   SF 1h                    SF 1h        SF 2h
  Locaux à              Cloison        CF      h                                   CF 1h
   risques
  courants              Porte                                           PF      h*
  Locaux à              Cloison                                            CF 1h
   risques
   moyens               Porte                                           PF      h*
  Locaux à              Cloison                                            CF 2h
   risques
 importants             Porte                                            CF 1h *
 Locaux non             Cloison                                          PF      h
 réservés au
  sommeil               Porte                                            PF      h

Locaux réservé          Cloison        CF      h                                   CF 1h
 au sommeil             Porte                                            PF      h
    Blocs               Parois                                             CF 2h
 opératoires            Portes                                          CF      h*
   Espaces
  spécifiques           Paroi                                              CF 1h
 (réa, dyalise,
soins intensifs,
                        Portes                                           PF 1h *
       …)
                        Cloison        PF      h                   PF 1h                        PF 1h    PF 2h
Compartiment
                        Porte          CF      h                   CF 1h                        CF 1h    CF 2h
                        Cloison                                            CF 1h
Zone protégée
                        Porte                                           PF      h*
Zone de mise à          Parois                                             CF 1h
    l’abri              Portes                                          CF      h*
                        * : Nécessite l’ajout d’un ferme porte ou d’une fermeture automatique
                            Tableau 11 : Résistance au feu imposée aux éléments verticaux




                                                    Page 29
4.2.3.2 Les gaines techniques et les conduits (hors désenfumage)
        D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du
public : dispositions générales et le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux
établissements recevant du public, dispositions particulières du type U :
                                                                Local traversé ou desservi
            Conduits
                                         Risques courants et moyens                     Risques importants
    Conduits d’eau en charge                  Pas de spécification                      Pas de spécification
          d < 75 mm                           Pas de spécification                      Pas de spécification
       75 < d < 125 mm                       PF de traversée 1/2h                      PF de traversée 1/2h

                                                                              -Si le conduit ne dessert pas le local :
    125 mm < d < 315 mm                      PF de traversée 1/2h               CF de traversée = CF de la paroi
                                                                                   -Sinon : PF de traversée1/2h

                                           Gaine : MO ou A2 s2 d0                   Gaine : MO ou A2 s2 d0
                                       CF de traversée = CF de la paroi         CF de traversée = CF de la paroi
d > 315 mm = gaine obligatoire
                                               (ou CF 1h maxi)                          (ou CF 1h maxi)
                                               Trappe : PF ½ h                          Trappe : PF ½ h
              Tableau 12 : Résistance au feu des gaines techniques et des conduits (hors désenfumage)




                        4.2.3.3 Le désenfumage
        D’après l’Instruction technique n°246 du 22 mars 2004 : relative au désenfumage dans
les établissements recevant du public :
           Conduits                             Résistance au feu                        Réaction au feu
                                   Les conduits traversent d’autres locaux
          Ventilation                 CF de traversée = CF de la paroi                 A2 s2 d0 (ou MO)
     Extraction des fumées                   CF = CF de la paroi                       A2 s2 d0 (ou MO)
                              Les conduits ne traversent pas d’autres locaux
  Ventilation ou extraction des
                                                  SF ¼ h                                        SF ¼ h
             fumées
                       Tableau 13 : Résistance et réaction au feu des conduits de désenfumage




                          4.2.3.4 Les plafonds suspendus
        D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du
public : dispositions générales, article AM4 :
                 Désignation                                                Réaction au feu
                                                                       M1 sur la totalité
   Elément d’habillage (plaques ou dalles)           ou M1 et 25% maximum de la surface totale en M2 dans
                                                             les dégagements ou M3 dans les locaux
             Suspentes et fixation                                            M0
            Isolation (si e≥5mm)                                       A2 s2 d0 (ou M0)
                          Tableau 14 : Exigences de réaction au feu des plafonds suspendus




                                                    Page 30
4.3 L’acoustique
        L’hôpital est un établissement public où cohabitent patients, médecins, infirmière et
visiteurs. Pour le bien être de tous, un niveau acoustique spécifique est à respecter. Il permet
ainsi la confidentialité des discussions mais aussi le calme vis-à-vis des circulations et salles
d’attente qui peuvent s’avérer très bruyantes.

4.3.1   Les notions d’acoustique

                        4.3.1.1 Le bruit et le niveau de bruit
        Le bruit correspond à un mélange confus de sons. Ce mélange
est caractérisé par sa fréquence en Hertz et par son niveau en décibels
(dB). L’acoustique se base essentiellement sur les décibels, que ce soit
au niveau calculatoire, ou au niveau règlementaire. Pour mieux
percevoir cette notion de niveau de bruit et de décibels, voici une
échelle de son :
        L’échelle des décibels n’étant pas linéaire (logarithmique), on
peut noter qu’en augmentant un bruit de 3dB, on « double » la
puissance acoustique du bruit.

                                               Figure 23 : Echelle de son en décibels



                        4.3.1.2 Les différents types de bruit
Il existe 5 sources de bruit identifiables :
     - Bruits aériens : ils se transmettent par la voie de l’air et peuvent être intérieurs ou
         extérieurs. Ils sont caractérisés, au niveau des calculs, par les valeurs d’indices
         d’affaiblissement et d’isolement acoustique.
     - Bruits solidiens : ils se transmettent par l’intermédiaire d’un élément vertical (mur,
         fenêtre, …), puis se diffusent dans l’air. Ils sont caractérisés, au niveau des calculs, par le
         niveau de pression acoustique (niveau de bruit) et l’absorption acoustique des
         matériaux.
     - Bruits d’impact ou de choc : ce sont des bruits solidiens mais transmis par un élément
         horizontal (sol).
     - Bruits de voisinage : issu de l’activité humaine. Ils sont généralement pris en compte
         dans les valeurs règlementaires de confort acoustique.
     - Bruits d’équipement : ils sont soit solidiens, soit aériens. Ils sont notifiés dans les textes
         règlementaires.

                      4.3.1.3 Le temps de réverbération
       C’est le temps que met l’intensité du son pour décroître de 60dB, après que la source
sonore ait cessé d’émettre. Plus les matériaux sont absorbants, plus le temps de réverbération
diminue.
       Le temps de réverbération est obtenu à partir de la formule de Sabine :


        Avec : V : volume du local (m3)
               A : aire d’absorption équivalente :
               Avec : Si : surface du matériau i (m²)
                         αi : coefficient d’absorption du matériau i



                                                 Page 31
4.3.1.4 L’indice d’affaiblissement d’un matériau
       C’est une caractéristique intrinsèque au matériau (ou { l’assemblage de plusieurs
matériaux – les cloisons, par exemple). Il correspond à la performance face à un bruit
d’émission.
       Ra s’utilise pour des bruits aériens intérieurs (ou pour les bruits du trafic aérien).


                        4.3.1.5 L’isolement acoustique
        Il caractérise le local de réception face { un local d’émission de bruit et dépend de la
nature des séparatifs mise en œuvre dans le local. Il est obtenu { l’aide d’une formule
simplificatrice :



        Avec    Ra : affaiblissement du matériau ou du complexe (dB)
                V : volume de la pièce de réception du bruit (m3)
                S : surface de la paroi commune de séparation (m²)
                Β : coefficient fonction du temps de réverbération :            pour
                                                                                       pour
                                                                                       pour
                a : perte d’isolement pas transmission par les parois latérales et


                        4.3.1.6 Le niveau de pression acoustique
        Théoriquement, c’est la pression acoustique convertie à
l’échelle des décibels (dB). La pression acoustique (Pa) correspond { la
variation de pression de l’air produite par une source de bruit.
        Afin de mieux percevoir cette notion, voici un tableau recensant
certains bruits :

       De manière pratique, deux notions traduisent ce niveau de
pression acoustique : les bruits de chocs (ou d’impact) et les bruits
d’équipements.
    - Les bruits de chocs : Ils correspondent aux bruits d’impact sur
       le sol, aux pas des personnes utilisant le local d’émission, ou         Figure 24 : Echelle des bruits de chocs et
       aux chocs provoqués par une machine à laver par exemple.                              d’équipement
    - Les bruits d’équipements : Ils sont caractérisés par le niveau de pression L nAT en dB(A).
       Ils correspondent soit { des bruits d’équipement individuels (robinetteries, les chutes
       d’eaux (sanitaires et pluviales), le chauffage et la ventilation individuelle) ou à des bruits
       d’équipements collectifs (les ascenseurs, les vide-ordures, la chaufferie collective et la
       VMC).

                        4.3.1.7 La notion d’interphonie
        Elle est le pendant du coupe-feu de traversée, en termes d’acoustique.
En effet, l’interphonie est en fait le pont phonique crée par une gaine (ou un
conduit), qu’il faut résorber pour conserver l’isolement entre deux locaux :
        L’interphonie est caractérisé par un affaiblissement limite des parois
des gaines, ou conduits, Σ (Rw+C)gt, à respecter. Cet affaiblissement
correspond à la somme des affaiblissements des parois de la gaine ou du
conduit.
                                                                                          Figure 25 : Notion d’interphonie
                                                 Page 32
4.3.2    Le contexte règlementaire pour les locaux accessibles aux patients

                            4.3.2.1 L’isolement acoustique
             L’Arrêté du 25 Avril 2003 définit, entre autre, les valeurs minimales d’isolement
      acoustique à respecter. Ces valeurs sont définies pour un temps de réverbération de référence


                                                Salles d’examen
            Emission                                  et de
                                                                           Salles
                             Locaux              consultations,
                                                                        d’opération,           Circulations         Autres locaux
                        d’hébergement et            bureaux
                                                                       d’obstétrique,            internes             d’activité
                            de soins              médicaux et
                                                                      salles de travail
Réception                                       soignants, salles
                                                   d’attentes

 Salles d’opération,
d’obstétrique, salles    DnT,A ≥ 47 dB        DnT,A ≥ 47 dB        DnT,A ≥ 47 dB        DnT,A ≥ 32 dB               DnT,A ≥ 47 dB
      de travail
        Locaux
d’hébergement et de
     soins, salles
   d’attentes (hors
  urgences), salles
   d’examen et de
                         DnT,A ≥ 42 dB        DnT,A ≥ 42 dB        DnT,A ≥ 47 dB        DnT,A ≥ 27 dB               DnT,A ≥ 42 dB
    consultation,
bureaux médicaux et
  soignants, autres
 locaux où peuvent
  être présents des
       malades
                     Porte entre cabine de déshabillage et cabinet de consultation : Ra = Rw+C ≥ 35 dB
                         Tableau 15 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux publics



            On peut de plus, améliorer le confort acoustique afin de construire un bâtiment labellisé
      HQE. Dans ce cas, il faut, d’après le référentiel HQE du CSTB, Février 2008 :
                                                                                           Critère
    Désignation               Caractéristique
                                                                              Intitulé                                  Niveau
                                                          DnT,A ≥ DnT,A réglementaire pour 100% des
    Isolement au                                                                                                          B
                                                                             locaux
  bruit aérien des        Isolement acoustique
                                                          DnT,A ≥ DnT,A réglementaire + 3 dB pour au
  locaux sensibles      standardisé pondéré DnT,A                                                                         P
                                                                    moins 75% des locaux
    vis-à-vis des           entre locaux (dB)
                                                          DnT,A ≥ DnT,A réglementaire + 3 dB pour au
    autres locaux                                                                                                        TP
                                                                    moins 90% des locaux
               Tableau 16 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter pour être label HQE : locaux publics

      Légende : B : base
                P : performant
                TP : très performant




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Mémoire platre carreau hopital p_pfe_-_claire_casenave

  • 1. Mémoire de PFE Guide pratique de la plâtrerie en milieu hospitalier Spécialité Génie Civil Auteur : Claire CASENAVE INSA de Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option CO Tuteur entreprise : Elise POISON Ingénieur structure, DV Construction Tuteur INSA Strasbourg : Bertrand GUYVARC’H Professeur Agrégé de Génie Civil Juin 2010
  • 2. Pour protéger l’environnement, ce mémoire a été imprimé sur du papier recyclé Page 2
  • 3. Remerciements Je tiens à adresser, dans un premier temps, ma profonde gratitude à Elise POISON, ma tutrice de stage, au sein de DV Construction, pour son accueil chaleureux et sa disponibilité tout au long de ces 20 semaines. Je remercie également Thierry DELVERT, Directeur Technique, de m’avoir permis d’effectuer ce stage au sein de la Direction Technique de DV Construction. Dans un second temps, pour leur accueil, leur sympathie et leurs réponses à mes questions, je tiens { remercier l’ensemble de l’équipe de la Direction Technique. Ces semaines passées au sein de leur équipe, n’auraient pas été les mêmes sans leur entrain et leur professionnalisme. Je remercie également Julien Duret, sur le chantier de l’hôpital de Bourgoin, pour sa disponibilité, et Hervé Caretero et Thomas Montchamp, sur le chantier de l’hôpital de Purpan, pour m’avoir accueilli sur le chantier et pour avoir pris le temps de répondre à mes questions. Je souhaiterais enfin, adresser mes remerciements { Bertrand Guyvarc’h, mon tuteur école, pour son suivi et ses conseils, tout au long de mon projet. Page 3
  • 4. Résumé Améliorer son savoir et sa technique constitue des points importants pour une entreprise, pour paraître plus compétitive. Capitaliser l’information, les expériences, les bonnes pratiques, est un moyen de devenir plus performant. Bouygues Construction participe en grand nombre à la réalisation d’hôpitaux, dans le cadre des plans « Hôpital 2007 » et « Hôpital 2012 ». Sensible à la qualité de ces ouvrages, le groupe Bouygues Construction, représenté ici par DV Construction, recherche toujours à être plus performant. La réalisation d’un guide pratique de la plâtrerie en hospitalier remplit ce rôle pour le lot plâtrerie. Le guide est adressé aux équipes techniques et aux équipes des travaux, leur donnant une base de travail. Scindé en trois tomes – cloisons, gaine technique et désenfumage, et faux plafonds -, le guide est un condensé d’informations. Définition des éléments, explication et mise en avant de la règlementation (acoustique, sécurité incendie, mise en œuvre, …) permettent une compréhension complète du lot plâtrerie. Présentation des produits et guide de choix aident à une conception et une étude plus rapide. Enfin, mise en œuvre, carnet de détails et bonnes pratiques, relevant de retour d’expérience de divers chantier, participent à la réalisation des travaux dans les meilleures conditions, en mettant en avant des points à anticiper. Il est le résultat de recherches bibliographiques, de lectures de document de type règlementaire (DTU, arrêtés, …), de réflexions et calculs conduisant à une standardisation de certains locaux et donc de certains choix. Il est également l’aboutissement d’échanges avec les chantiers d’hôpitaux en cours ou passés. Le guide étant basé essentiellement sur la règlementation, on veillera à son évolution dans le temps. En effet, l’utilisation du guide n’est valable que dans le cas, où la règlementation citée est toujours en vigueur. Mots clés Plâtrerie, Règlementation, Acoustique, Sécurité Incendie, Mise en œuvre Page 4
  • 5. Sommaire Liste des figures ..................................................................................................................................7 Liste des tableaux ............................................................................................................................. 11 1 Introduction .............................................................................................................................. 12 2 Présentation de l’entreprise ...................................................................................................... 13 2.1 Le groupe Bouygues .......................................................................................................... 13 2.2 L’entreprise Bouygues construction et ses filiales .............................................................. 14 2.3 L’entité Bouygues Entreprise France-Europe (BYEFE), ........................................................ 15 2.4 L’entreprise DV Construction ............................................................................................. 16 2.4.1 Présentation générale ................................................................................................ 16 2.4.2 La Direction Technique .............................................................................................. 16 3 Présentation de l’étude ............................................................................................................. 17 3.1 La politique actuelle des hôpitaux...................................................................................... 17 3.2 Objectif de l’étude à l’échelle de BYEFE ............................................................................. 17 3.3 Le cadre de l’étude ............................................................................................................ 18 3.4 Le déroulement de l’étude................................................................................................. 19 4 Le développement de projet ..................................................................................................... 20 4.1 Avant propos sur la typologie d’un hôpital ......................................................................... 20 4.1.1 Définition de quelques termes ................................................................................... 20 4.1.2 La conception architecturale ...................................................................................... 20 4.1.3 La définition des locaux .............................................................................................. 22 4.2 La sécurité incendie ........................................................................................................... 26 4.2.1 Le classement des ERP ............................................................................................... 26 4.2.2 Les notions relatives à la sécurité incendie ................................................................. 26 4.2.3 Les textes règlementaires .......................................................................................... 28 4.3 L’acoustique ...................................................................................................................... 31 4.3.1 Les notions d’acoustique ............................................................................................ 31 4.3.2 Le contexte règlementaire pour les locaux accessibles aux patients ........................... 33 4.3.3 Le contexte règlementaire pour les bureaux et locaux non accessibles aux patients... 35 4.3.4 Les calculs acoustiques .............................................................................................. 35 5 Les cloisons ............................................................................................................................... 38 5.1 La base de données ........................................................................................................... 38 5.1.1 Présentation des fournisseurs .................................................................................... 38 5.1.2 Les Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) ............................. 38 5.1.3 La certification des produits : CE ou NF ? .................................................................... 39 5.1.4 Les divers produits existants ...................................................................................... 39 5.1.5 Les trois solutions en plaques de plâtre existantes ..................................................... 42 5.1.6 La démarche utilisée pour créer la base de données .................................................. 43 5.1.7 Exemple d’une cloison type issue de la base de données ........................................... 44 5.1.8 Les solutions spéciales pour les locaux EB+C et EC...................................................... 45 5.1.9 Cas particulier : les cloisons cintrées .......................................................................... 45 Page 5
  • 6. 5.2 Le choix des cloisons .......................................................................................................... 47 5.2.1 Les locaux « acoustique » ........................................................................................... 47 5.2.2 Les locaux « non acoustique » .................................................................................... 49 5.3 L’exécution ........................................................................................................................ 50 5.3.1 La mise en œuvre....................................................................................................... 50 5.3.2 La préparation des travaux : ....................................................................................... 52 5.3.3 La logistique sur chantier ........................................................................................... 54 5.3.4 Les interfaces à traiter ............................................................................................... 56 5.3.5 Les points particuliers ................................................................................................ 65 6 Les parois des gaines techniques ............................................................................................... 67 6.1 La base de données ........................................................................................................... 67 6.1.1 Présentation des fournisseurs .................................................................................... 67 6.1.2 Les solutions de parois de gaines existants ................................................................. 67 6.1.3 Les produits ............................................................................................................... 68 6.1.4 La démarche utilisée pour réaliser la base de données ............................................... 68 6.1.5 Exemple issu de la base de données ........................................................................... 68 6.2 Le choix des parois des gaines techniques.......................................................................... 69 6.3 L’exécution ........................................................................................................................ 69 6.3.1 Les parois en cloison et en contre cloison................................................................... 69 6.3.2 Les parois en complexes ............................................................................................ 69 7 Les conduits de désenfumage ................................................................................................... 70 7.1 La base de données ........................................................................................................... 70 7.1.1 Présentation des fournisseurs .................................................................................... 70 7.1.2 Les éléments constituants les conduits :..................................................................... 70 7.1.3 Caractéristiques des éléments ................................................................................... 70 7.2 L’exécution ........................................................................................................................ 71 7.2.1 Règles de mise en œuvre selon l’instruction n°246 du 22 mars 2004 .......................... 71 7.2.2 Règles de mise en œuvre suivant PROMAT ................................................................ 71 8 Les plafonds suspendus ............................................................................................................. 72 8.1 La base de données ........................................................................................................... 72 8.1.1 Présentation des fournisseurs .................................................................................... 72 8.1.2 Les types de faux plafond existant.............................................................................. 72 8.1.3 Exemple issu de la base de données ........................................................................... 76 8.2 Le choix du plafond............................................................................................................ 77 8.3 L’exécution ........................................................................................................................ 77 8.3.1 Les règles de mise en œuvre ...................................................................................... 77 8.3.2 Le traitement des interfaces ...................................................................................... 80 9 Le guide pratique de la plâtrerie en hospitalier.......................................................................... 81 10 Les compétences acquises au cours du PFE ........................................................................... 82 11 Conclusion............................................................................................................................. 83 Bibliographie .................................................................................................................................... 84 Page 6
  • 7. Liste des figures Figure 1 : Les entreprises du groupe Bouygues .................................................................................. 13 Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaires en 2009 ............................................................................ 13 Figure 3 : Répartition de l'effectif en 2009 ........................................................................................ 13 Figure 4 : Implantation de Bouygues Construction dans le monde..................................................... 14 Figure 5 : Répartition du chiffre d'affaires au sein de Bouygues Construction .................................... 14 Figure 6 : Les entités de Bouygues Construction et leurs dirigeants ................................................... 15 Figure 7 : Implantation de BYEFE en Europe ...................................................................................... 15 Figure 8 : Agences DV Construction ................................................................................................... 16 Figure 9 : Interaction des services de la DT ........................................................................................ 16 Figure 10 : Carte des hôpitaux réalisés par BYEFE .............................................................................. 18 Figure 11 : Positionnement du Projet de Fin d’Etude dans la DT ........................................................ 19 Figure 12 : Cycle de désenfumage ..................................................................................................... 20 Figure 13 : Trame d'un hôpital .......................................................................................................... 20 Figure 14 : Exemple de configuration des hauteurs d'étage ............................................................... 21 Figure 15 : Schéma d'une chambre 1 lit ............................................................................................. 21 Figure 16 : Schéma d'une chambre 2 lits ........................................................................................... 21 Figure 17 : Schéma d'un bureau administratif ................................................................................... 21 Figure 18 : Schéma d’un box de consultation .................................................................................... 21 Figure 19 : Schéma d'une salle d'opérations ...................................................................................... 21 Figure 20 : Illustration du classement européen ................................................................................ 27 Figure 21 : Notion de coupe feu ........................................................................................................ 28 Figure 22 : Notion de coupe feu de traversée .................................................................................... 28 Figure 23 : Echelle de son en décibels ............................................................................................... 31 Figure 24 : Echelle des bruits de chocs et d’équipement.................................................................... 32 Figure 25 : Notion d’interphonie ....................................................................................................... 32 Figure 26 : Exemple de note de calcul acoustique pour déterminer l’affaiblissement des cloisons ..... 36 Figure 27 : Exemple de note de calcul acoustique pour déterminer les faux-plafond ......................... 37 Figure 28 : Illustration d’une FDES ..................................................................................................... 38 Figure 29 : Illustration d’une ossature : cas d’un rail .......................................................................... 39 Figure 30 : Illustration d’une ossature : cas d’une cornière ................................................................ 39 Figure 31 : Montant simple ............................................................................................................... 39 Figure 32 : Montants accolés ............................................................................................................ 39 Figure 33 : Schéma d’un montant acoustique .................................................................................... 39 Figure 34 : Vue en coupe d’un montant acoustique........................................................................... 39 Figure 35 : Types de finitions............................................................................................................. 40 Figure 36 : Plaque standard............................................................................................................... 40 Figure 37 : Plaque hydrofuge ............................................................................................................ 40 Figure 38 : Plaque Haute Dureté ....................................................................................................... 41 Figure 39 : Plaque ignifuge ................................................................................................................ 41 Figure 40 : Plaque phonique.............................................................................................................. 41 Figure 41 : Plaque de ciment ............................................................................................................. 41 Page 7
  • 8. Figure 42 : Plaque Prégy Wab............................................................................................................ 41 Figure 43 : Plaque Fermacell ............................................................................................................. 41 Figure 44 : Bande Calico .................................................................................................................... 41 Figure 46 : Exemple d’une cloison à ossature simple – Vue 3D .......................................................... 42 Figure 48 : Exemple de cloison à ossature simple et montants alternés– Vue 3D ............................... 42 Figure 45 : Vue en plan d’une cloison à ossature simple .................................................................... 42 Figure 47 : Vue en plan d’une cloison à ossature simple et montants alternés ................................... 42 Figure 50 : Exemple de cloison à double ossature – Vue 3D ............................................................... 43 Figure 49 : Vue en plan d’une cloison à double ossature ................................................................... 43 Figure 51 : Extrait de la partie « base de données » du guide ............................................................ 44 Figure 52 : Coupe d’un élément composite ....................................................................................... 45 Figure 53 : Photo d’un élément composite ........................................................................................ 45 Figure 54 : Exemple de cloison cintrée .............................................................................................. 45 Figure 55 : Exemple de forme pouvant être exécutées avec la technologie Platec ............................. 46 Figure 56 : Exigences acoustiques d un local de type 1 ...................................................................... 47 Figure 57 : Exigences acoustiques d’un local de type 2 ...................................................................... 47 Figure 58 : Exigences acoustiques d’un local de type 3 ...................................................................... 47 Figure 59 : Exemple extrait du guide de choix – Local « acoustique » ................................................ 48 Figure 60 : Exemple extrait du guide de choix – Local « non acoustique » ......................................... 49 Figure 61 : Aplomb d’un élément ...................................................................................................... 50 Figure 62 : Planéité d’un élément...................................................................................................... 50 Figure 63 : Flèche d’un poteau .......................................................................................................... 50 Figure 64 : Flèche d’un plancher ....................................................................................................... 50 Figure 65 : Etapes 2 : cas de la circulation ......................................................................................... 52 Figure 66 : Etape 2 : cas de deux locaux ............................................................................................ 52 Figure 67 : Etape 3 : fermeture des cloisons ...................................................................................... 52 Figure 68 : Plan de synthèse .............................................................................................................. 53 Figure 69 : Liste des renforts à mettre en œuvre ............................................................................... 54 Figure 70 : Recette à matériaux......................................................................................................... 54 Figure 71 : Lift Extérieur .................................................................................................................... 54 Figure 72 : Palettisation plus adaptée ............................................................................................... 55 Figure 73 : Bennes pour les déchets des plaquistes ........................................................................... 55 Figure 74 : Fixation des portes légères .............................................................................................. 56 Figure 75 : Montant simple ............................................................................................................... 56 Figure 76 : Montants boxés ............................................................................................................... 56 Figure 77 : Fixation des portes lourdes .............................................................................................. 56 Figure 78 : Exemple d’une adaptation de menuiserie non adaptée ................................................... 57 Figure 79 : Barre de renfort et talons des huisseries métalliques ....................................................... 57 Figure 80 : Exemple de parement à préférer ..................................................................................... 57 Figure 81 : Exemple de parement à éviter ......................................................................................... 57 Figure 82 : Raccordement électrique pour une gâche, non conforme ................................................ 58 Figure 83 : Préconisation de renfort dans le cas section de l’angle du montant ................................. 58 Figure 84 : Mise en situation d’une huisserie entre voile béton et cloison à ossature métallique ....... 58 Figure 85 : Détails de problème de fixation d’une huisserie métallique sur voile béton ..................... 59 Figure 86 : Châssis de grande portée ................................................................................................. 59 Figure 87 : Exemple de solution à adopter dans le cas d’un angle vitré .............................................. 59 Page 8
  • 9. Figure 88 : Mise en situation d’une percussion sur MEXT .................................................................. 60 Figure 89 : Détail de mise en œuvre : percussion d’une cloison sur une menuiserie extérieure ......... 60 Figure 90 : Solution 1 pour la percussion sur MEXT ........................................................................... 60 Figure 91 : Solution 2 pour la percussion sur MEXT ........................................................................... 60 Figure 95 : Mise en œuvre pour la percussion non alignée sur béton ............................................... 61 Figure 92 : Solution 1 pour la percussion alignée sur béton ............................................................... 61 Figure 93 : Solution 2 pou la percussion alignée sur le béton ............................................................. 61 Figure 94 : Solution 3 pour la percussion alignée sur béton ............................................................... 61 Figure 96 : Problèmes liés à la percussion sur poteau chanfreiné ...................................................... 62 Figure 97 : Solution pour la percussion sur poteau chanfreiné........................................................... 62 Figure 98 : Traitement du joint de dilatation 1 .................................................................................. 62 Figure 99 : Traitement du joint de dilatation 2 .................................................................................. 62 Figure 100 : Forme de pente réalisée hors cycle ................................................................................ 63 Figure 101 : Forme de pente réalisée en cycle ................................................................................... 63 Figure 102 : Distance minimum d’écoinçon ....................................................................................... 63 Figure 103 : Implantation conforme des boîtiers ............................................................................... 63 Figure 104 : Implantation non conforme des boîtiers ........................................................................ 63 Figure 105 : Boîtiers coupe-feu ......................................................................................................... 64 Figure 106 : Dimensions et emplacement préconisés pour les réservations....................................... 64 Figure 107 : Réservation avec montants de renfort ........................................................................... 64 Figure 108 : Mise en œuvre d’un chevêtre ........................................................................................ 64 Figure 109 : Mise en œuvre d une cloison plombée .......................................................................... 65 Figure 110 : Hauteur de la feuille de plomb nécessaire...................................................................... 65 Figure 111 : Imposte de cloison plombée en BA 15 ........................................................................... 65 Figure 112 : Contre cloison pour le passage des réseaux ................................................................... 65 Figure 113 : Mise en œuvre du Tarket Douche .................................................................................. 66 Figure 114 : Calfeutrement traditionnel ............................................................................................ 66 Figure 115 : Calfeutrement par plaquage .......................................................................................... 66 Figure 116 : Liaison en T .................................................................................................................... 66 Figure 117 : Bonne pratique pour la mise en place des voyants lumineux ......................................... 66 Figure 118 : Solution de parois de gaines technique en cloison ......................................................... 67 Figure 119 : Solution de parois de gaine technique en contre cloison ................................................ 67 Figure 120 : Solution de parois de gaines technique en complexe ..................................................... 67 Figure 121 : Exemple issu de la base de données des gaines techniques ........................................... 68 Figure 122 : Plaque PROMATECT L-500 ............................................................................................. 70 Figure 123 : Exemple de conduit horizontal....................................................................................... 71 Figure 124 : Exemple de conduit vertical ........................................................................................... 71 Figure 125 : Schématisation d’une suspente ..................................................................................... 71 Figure 126 : Exemple de plaques de plâtre acoustique ...................................................................... 72 Figure 127 : Type de bords existants pour les dalles de plâtre ........................................................... 72 Figure 128 : Exemple de suspente pour béton ................................................................................... 73 Figure 129 : Fourrure ........................................................................................................................ 73 Figure 130 : Profilé en T .................................................................................................................... 73 Figure 131 : Illustration d’un montant simple et de montants accolés ............................................... 73 Figure 132 : Illustration de la périphérie du plafond avec des rails..................................................... 73 Figure 133 : Illustration de la périphérie du plafond avec des cornières ............................................ 73 Page 9
  • 10. Figure 135 : Ossature d’un plafond classique non démontable .......................................................... 74 Figure 134 : Ossature d’un plafond démontable ................................................................................ 74 Figure 136 : Ossature d’un plafond longue portée non démontable .................................................. 75 Figure 137 : Procédé Knauf Techniplac .............................................................................................. 76 Figure 138 : Système Knauf coupole .................................................................................................. 76 Figure 139 : Désaffleurement de deux éléments ............................................................................... 78 Figure 140 : Bâillement d’un élément d’habillage .............................................................................. 78 Figure 141 : Disposition perpendiculaire des plaques par rapport à l’ossature................................... 79 Figure 142 : Détail de mise en œuvre : joint de fractionnement ........................................................ 79 Figure 143 : Premières de couverture des 3 guides ........................................................................... 81 Page 10
  • 11. Liste des tableaux Tableau 1 : Classement des locaux humides ...................................................................................... 22 Tableau 2 : Classement des locaux humides pour les plafonds suspendus ......................................... 22 Tableau 3 : Les locaux à risques dans un hôpital ................................................................................ 23 Tableau 4 : Classement des locaux exposés aux rayons X .................................................................. 24 Tableau 5 : Epaisseur de plomb à mettre en œuvre pour la protection .............................................. 24 Tableau 6 : Equivalence des matières en plomb ................................................................................ 24 Tableau 7 : Classement des locaux suivant leur hygiène à respecter .................................................. 25 Tableau 8 : Classement ISO des salles blanches et des locaux traités ................................................. 25 Tableau 9 : Correspondance des classifications à la réaction au feu des matériaux ............................ 27 Tableau 10 : Correspondance des classements de résistance au feu .................................................. 27 Tableau 11 : Résistance au feu imposée aux éléments verticaux ....................................................... 29 Tableau 12 : Résistance au feu des gaines techniques et des conduits (hors désenfumage) ............... 30 Tableau 13 : Résistance et réaction au feu des conduits de désenfumage ......................................... 30 Tableau 14 : Exigences de réaction au feu des plafonds suspendus ................................................... 30 Tableau 15 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux publics ......................... 33 Tableau 16 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter pour être label HQE : locaux publics .............................................................................................................................................. 33 Tableau 17 : Valeurs maximales des durées de réverbération : locaux publics ................................... 34 Tableau 18 : Valeurs maximales des durées de réverbération pour être label HQE : locaux publics ... 34 Tableau 19 : Valeurs maximales de niveau de pression vis-à-vis des bruits d’équipement : locaux publics .............................................................................................................................................. 34 Tableau 20 : Valeurs maximales de niveau de pression vis-à-vis des bruits d’équipement pour être label HQE : locaux publics ................................................................................................................. 34 Tableau 21 : Exigences vis-à-vis de l’interphonie ............................................................................... 35 Tableau 22 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux administratifs .............. 35 Tableau 23 : Valeurs maximales de niveau de pression à respecter : locaux administratifs ................ 35 Tableau 24 : Rayon minimum de cintrage dans le cas de la méthode traditionnelle........................... 45 Tableau 25 : Tolérance de mise en œuvre – Béton et plaque de plâtre .............................................. 50 Tableau 26 : Entraxe de vissage des plaques de plâtre ...................................................................... 51 Tableau 27 : Rayon minimum de cintrage dans le cas de la méthode traditionnelle........................... 75 Tableau 28 : Tolérances d’exécution des plafonds non démontables et du béton .............................. 78 Tableau 29 : Tolérances de mise en œuvre pour des plafonds démontables...................................... 78 Page 11
  • 12. 1 Introduction Le Projet de Fin d’Etudes (PFE) représente une partie importante de notre formation, avant l’obtention du diplôme. Il doit permettre de mettre en pratique certaines connaissances, et de travailler en autonomie sur un sujet précis, nécessitant une réflexion d’ingénieur. Ce sujet devait donc être un travail d’étude au sens propre, et non un travail de management, de gestion. Ayant un attrait pour les travaux, autrement dit pour les chantiers, j’ai voulu choisir un sujet de PFE technique et en rapport direct avec les travaux. Réaliser un guide pratique de la plâtrerie en hospitalier répondait à mes attentes. Avec une partie technique et règlementaire et une partie de détails d’exécution et retour d’expérience travaux, la réalisation du guide répondait aux critères d’un PFE et me permettait également d’avoir une expérience dans le domaine de la construction de la construction hospitalière. La réalisation de ce guide représente un enjeu pour l’entreprise DV Construction et le groupe Bouygues Entreprise France Europe. En effet, depuis quelques années, Bouygues participe largement { la réalisation d’hôpitaux, dans le cadre du plan Hôpital 2007 (reconduit en plan Hôpital 2012). Une capitalisation des informations et des expériences semblait nécessaire. Après une brève présentation du groupe Bouygues et de l’entreprise DV Construction, une présentation plus approfondie de l’étude sera abordée. Ainsi, le plan Hôpital sera expliqué et l’implication du groupe Bouygues dans ce plan sera plus amplement développée. Le cadre de l’étude sera présenté ainsi que la répartition du temps, durant ces 20 semaines, pour mener { bien cette étude. Dans un second temps, l’étude sera développée suivant 4 axes. Une première partie sera consacrée au développement du projet, incluant, entre autre, la règlementation applicable aux hôpitaux et les différentes notions s’y apparentant. Les trois autres parties sont dédiées à des éléments constituant le lot plâtrerie : les cloisons, les parois de gaines techniques et le désenfumage, et les faux plafonds. Chacune de ces parties présentent et définissent les différents termes et produits apparentés, les fournisseurs, et décrivent la mise en œuvre de ces éléments. Cette étude a donc conduit à la conception d’un guide, composé de trois tomes, correspondant aux trois éléments étudiés, cités ci-dessus. Sa présentation constitue la dernière partie de ce mémoire. Page 12
  • 13. 2 Présentation de l’entreprise 2.1 Le groupe Bouygues Bouygues est un groupe mondial et diversifié. En effet, il regroupe, à part entière ou en partie, plusieurs entreprises : Figure 1 : Les entreprises du groupe Bouygues Le groupe Bouygues représente une part importante du marché puisqu’il représente un chiffre d’affaires d’environ 31,4 milliards d’euros en 2009 et emploie plus de 145 150 collaborateurs : Effectifs Bouygues : Chiffre d’affaires 2009 145 150 collaborateurs consolidé par Bouygues : 31,4 Md€ 2,6 8600 4100 5,1 9,1 1600 53700 2,9 70500 12,7 Bouygues Construction (29 %) Colas (39 %) Bouygues Immobilier (9 %) Bouygues Telecom (15 %) TF1 (8 %) Figure 3 : Répartition de l'effectif en 2009 Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaires en 2009 Page 13
  • 14. 2.2 L’entreprise Bouygues construction et ses filiales Bouygues Construction représente trois grands métiers : travaux publics, bâtiment et électricité/maintenance qui agissent sur l’ensemble de la planète : Figure 4 : Implantation de Bouygues Construction dans le monde Fort de ce rayonnement, son carnet de commandes et son chiffre d’affaires ne cessent de croître pour atteindre en 2009, 9,5 milliards d’euros, dont 4,2 milliards { l’international. Enfin, Bouygues Construction regroupe 7 entités : - Bouygues Bâtiment Ile de France - Bouygues Entreprises France-Europe - Bouygues Bâtiment International - Bouygues Travaux Publics - Pôle Entreprises spécialisées : VSL et DTP Terrassement - Pôle Concessions - ETDE Figure 5 : Répartition du chiffre d'affaires au sein de Bouygues Construction Page 14
  • 15. Figure 6 : Les entités de Bouygues Construction et leurs dirigeants 2.3 L’entité Bouygues Entreprise France-Europe (BYEFE), Cette entité participe { 30% du chiffre d’affaires de Bouygues Construction, ce qui représente 2 850 millions d’euros. BYEFE met en collaboration environ 9 000 personnes. Elle regroupe une dizaine d’entreprises (NB : Norpac regroupe Norpac et Bouygues Belgium) : Figure 7 : Implantation de BYEFE en Europe Page 15
  • 16. 2.4 L’entreprise DV Construction 2.4.1 Présentation générale DV Construction est la branche de BYEFE qui agit sur le centre/sud-ouest - Orléans, Bordeaux, Tours, La Réole, Toulouse, Limoges. De plus, elle assure les activités de Travaux Publics et Ouvrages d’Art dans la région sud-est – Lyon et Aix en Provence. Figure 8 : Agences DV Construction DV Construction, entreprise générale, représente un chiffre d’affaires de 319 millions d’euros. 960 collaborateurs permettent d’atteindre ce chiffre, en réalisant plus de 70 chantiers par an. 2.4.2 La Direction Technique Dirigée par Thierry Delvert, la Direction Technique (DT) comporte une trentaine de personnes. Elle regroupe plusieurs aspects d’un projet : les VRD (Voirie, Réseaux et Divers), l’Etude et Valorisation de Projets (EVP) en CES et en GO, les bureaux d’études de conception et d’études techniques, les méthodes, l’étude de prix gros œuvre et les fluides. Pour réaliser une étude de projet, les différents services de la DT interagissent : Phase commerciale EVP CES Etudes techniques et GO Projet Conception (structure, architectural VRD acoustique, …) Fluide Phase travaux Méthodes Figure 9 : Interaction des services de la DT Durant mon PFE, j’ai travaillé au sein du bureau d’études techniques, sous la tutelle d’Elise POISON, Ingénieur Structure, spécialisée en acoustique. Page 16
  • 17. 3 Présentation de l’étude 3.1 La politique actuelle des hôpitaux En 2002, l’Etat a enclenché un plan hôpital 2007, visant entre autre à moderniser les structures hospitalières. Ce plan a été reconduit en 2007 avec le plan hôpital 2012. Ce nouveau plan veut poursuivre la dynamique d'investissement et de modernisation des établissements hospitaliers. Ce plan prévoit le financement de 10 milliards d'euros de projets d'investissements. Deux catégories d’opérations sont éligibles au plan : - Les opérations de recomposition hospitalière et de mise en œuvre des Schémas Régionaux d’Organisation Sanitaire (SROS). Il détermine des priorités régionales, fixe des objectifs et évalue ses résultats. Le SROS doit permettre la rationalisation de l'offre hospitalière, par : o l'instauration de plateaux techniques sophistiqués ; o la réflexion sur des formes alternatives de soin, comme l'hospitalisation à domicile (HAD) ; o l'optimisation des moyens, notamment la complémentarité des établissements de santé, particulièrement en ce qui concerne les équipements lourds, comme les scanners ; o l'amélioration de la qualité des soins. - L’accélération de la mise en œuvre des Systèmes d’Information Hospitaliers (SIH) dès lors qu’elle correspond { une informatisation du processus de soins. Le SIH couvre l'ensemble des informations utilisées dans un établissement de santé. 3.2 Objectif de l’étude à l’échelle de BYEFE Le plan hôpital permet d’affirmer qu’il y a un marché important autour des hôpitaux, qui va en grandissant. DV Construction et, plus généralement, Bouygues Bâtiment France-Europe, participe activement à ce plan. On dénombre déjà quelques projets hospitaliers en service (Nouvel Hôpital d’Estaing, …), certains en cours de réalisation (Nouvel Hôpital de Metz, Hôpital de Purpan (Toulouse), Hôpital de Bourgoin, …) et d’autres en projet d’étude (URM – Urgence, Réanimation, Médecine – Toulouse, Hôpital de Parthenay). Les marchés hospitaliers traités par BYEFE sont soit des marchés publics auxquels BYEFE répond en entreprise générale ou dans certains cas en lots séparés (macro lot comprenant le GO, le clos-couvert et le lot plâtrerie – la plâtrerie est souvent regroupée avec le clos couvert), soit des marchés Conception/Construction, soit des PPP (Partenariats Privé/Public). Page 17
  • 18. Figure 10 : Carte des hôpitaux réalisés par BYEFE Le lot plâtrerie représente toujours une part importante dans les hôpitaux (exemples : 90 000 m² de cloison sur le Nouvel Hôpital d’Estaing, 60 000 m² sur l’hôpital de Bourgoin, 100 000 m² sur l’hôpital de Purpan) ainsi qu’un coût important, de 2 { 6 millions d’euros (soit 1 à 2% du marché). C’est pourquoi il existe un réel besoin de créer un document regroupant la technique et le règlementaire des produits présents dans le lot plâtrerie et rassemblant diverses expériences travaux. Ceci, afin de capitaliser l’information, les techniques et l’expérience, pour être plus performant. Ce guide est destiné aux équipes de la Direction Technique et de la Direction Travaux. Il se doit d’être simple, complet et intuitif. 3.3 Le cadre de l’étude Comme évoqué auparavant, l’étude porte sur le lot plâtrerie. On entend par cette entité : - Les cloisons sèches classiques - Les cloisons sèches spécifiques : pour les locaux humides, pour les locaux à émission de rayons X, pour les locaux { acoustique spécifique, … - Les gaines techniques (contre-cloison et conduits techniques) - Les faux plafonds Page 18
  • 19. Ces termes sont définis et règlementés par le DTU 25.41 « Ouvrages en plaques de plâtre ». A noter : chaque produit du commerce est, ensuite, complété par un Procès Verbal d’essai, garantissant son emploi et ses caractéristiques. L’étude est divisée en deux grandes parties : la phase développement de projet et la phase choix et mise en œuvre des produits. La phase développement de projet reprend les textes règlementaires, les notions et différents calculs à mener pour le choix des produits. La phase choix et mise en œuvre est divisée suivant les produits de plâtrerie étudié (cloisons, parois des gaines techniques, désenfumage et faux plafonds) et comprend les différents produits et solutions, le traitement des interfaces et la logistique liée au chantier. Pour réaliser cette étude, j’ai interagi avec plusieurs services : Figure 11 : Positionnement du Projet de Fin d’Etude dans la DT 3.4 Le déroulement de l’étude Afin de bien répartir son temps de travail, il est nécessaire de faire un planning des différentes tâches à effectuer avant de commencer l’étude. Voici donc un schéma heuristique reprenant les différents points à traiter et les durées à y consacrer : Page 19
  • 20. 4 Le développement de projet 4.1 Avant propos sur la typologie d’un hôpital 4.1.1 Définition de quelques termes 4.1.1.1 Les cloisons et contre-cloison D’après le DTU 25.41 : - Cloisons : « paroi verticale de distribution autostable, non porteuse, à deux parements { l’intérieur d’une construction et régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et plafond fixe (non démontable) ou plancher haut et séparant deux locaux » ; - Contre cloisons : « paroi verticale, non porteuse, { un seul parement { l’intérieur d’une construction, régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et plafond fixe (non démontable) ou plancher haut et doublant une paroi existante. L’ossature verticale ou horizontale de la contre cloison peut ou non comporter des appuis intermédiaires la reliant à cette paroi ». 4.1.1.2 Les parois des gaines techniques D’après le DTU 25.41 : « les parois des gaines techniques sont des parois verticale auto- stables, non porteuses { une, deux, trois ou quatre faces, { l’intérieur d’une construction et régnant sur toute la hauteur entre plancher bas et plancher haut, et assurant l’encoffrement d’équipements techniques. Ces parois doivent en outre satisfaire à des exigences propres à ce type d’ouvrage (isolation acoustique, protection incendie, …) ». 4.1.1.3 Le désenfumage Le désenfumage constitue un circuit grâce auquel les fumées peuvent être évacuées pour être remplacée par de l’air frais. Il est constitué par deux types de conduits : les conduits d’extraction de fumées, qui doivent résister à un feu intérieur, et les conduits d’amenée d’air frais, qui doivent résister à un feu extérieur. Ils sont chacun équipés de volets commandés à distance, situés en hauteur pour l’évacuation des fumées et en partie Figure 12 : Cycle de désenfumage basse pour l’amenée d’air. 4.1.1.4 Les plafonds suspendus (faux-plafonds) D’après la norme NF EN 13964, les plafonds suspendus sont des « plafonds suspendus au moyen d’un système de suspension ou par une ossature ou profil de rive fixé directement { la structure porteuse, à distance du panneau ou de la toiture le surplombant ». Le DTU 58.1 défini le caractère démontable ou non du plafond. Si l’élément d’habillage est fixé { demeure sur l’ossature support, le plafond n’est pas démontable ; sinon il est démontable. 4.1.2 La conception architecturale La trame de construction, la plus courante pour un hôpital, est 7,20 m par 7,20 m On peut cependant trouver des variantes à 3,60 m (soit une demi-trame). Figure 13 : Trame d'un hôpital Page 20
  • 21. Les hauteurs d’étage, sont sensiblement les mêmes d’un établissement { un autre. On distingue deux zones : - Les étages bas, avec une hauteur sous dalle allant de 4,20 m à 4,55 m, regroupant les plateaux médico-technique, les secteurs ambulatoires, la médecine nucléaire, … (Faux plafond à 3,20m en général) - Les étages hauts, avec une hauteur sous dalle allant de 3,45 m { 3,55 m, regroupant les secteurs d’hospitalisation, les plateaux tertiaires, … (Faux plafond à 2,50m en général) Figure 14 : Exemple de configuration des hauteurs d'étage On peut, de plus, généraliser la typologie de certains locaux : - Chambre 1 lit : surface de 16 à 19 m² avec une largeur { l’axe de 3,50 m à 3,60 m (= une demi-trame). Figure 15 : Schéma d'une chambre 1 lit - Chambre 2 lits : surface de 24 à 26 m² avec une largeur à l’axe de 3,50 à 3,60 m (= une demi-trame). Figure 16 : Schéma d'une chambre 2 lits - Bureaux administratifs : surface de 10 à 12 m² avec une largeur { l’axe de 2,35 à 2,40m (= une trame). Figure 17 : Schéma d'un bureau administratif - Bureaux avec poste de soins ou box de consultation : surface de 14 à 17 m² avec une largeur de 3,00 m { 3,60 m { l’axe. Figure 18 : Schéma d’un box de consultation - Salle d’opérations : surface variant de 40 à 75 m² suivant l’utilisation, avec une largeur { l’axe de 7,20 m (= une trame). Figure 19 : Schéma d'une salle d'opérations Page 21
  • 22. 4.1.3 La définition des locaux 4.1.3.1 Les groupes de locaux Plusieurs pièces sont à définir dans le milieu hospitalier : les chambres, les sanitaires et vestiaires, les circulations, les blocs opératoires, les salles de radiologies, les box de consultation, les bureaux, les salles de détente, vestiaires, … Afin de réduire les cas à étudier, les normes ont définit 5 groupes de locaux : - Locaux d’hébergement et de soins ; - Salles d’examen et de consultations, bureaux médicaux et soignants, salles d’attente ; - Salles d’opérations, d’obstétrique et salles de travail ; - Circulations internes ; - Autres locaux. 4.1.3.2 Les locaux humides 4.1.3.2.1 Classement général des locaux D’après le cahier n°3567 du CSTB de Mai 2006, les locaux humides sont classés suivant leur exposition { l’humidité : Type Dénomination Description Taux hygrométrie W/n Locaux secs ou faiblement EA Faible hygrométrie ≤ 2,5 g/m3 humide EB Locaux moyennement humide Hygrométrie moyenne 2,5<W/n<5 g/m3 EB+Privatif Locaux privatif humides Forte hygrométrie 5<W/n<7,5 g/m3 EB+Collectif Locaux collectifs humides Forte hygrométrie 5<W/n<7,5 g/m3 Très forte EC Locaux très humides >7,5 g/m3 hygrométrie Tableau 1 : Classement des locaux humides Le choix des plaques se fait ainsi en fonction de ce taux d’hygrométrie. Le DTU 25.41 impose : - Des plaques standard, de type A (cf. Partie 5 : La base de données) pour les locaux EA et EB - Des plaques hydrofuge, de type H1 (cf. Partie 5 : La base de données) pour les locaux EB+privatifs Les locaux EB+Collectif et EC ne sont pas traités par le DTU 25.41. Généralement, le cloisonnement de ces locaux s’effectue { l’aide d’une mise en œuvre spécifique ou { l’aide plaques de ciment (dérivées des plaques de plâtres). 4.1.3.2.2 Classement des locaux pour les plafonds suspendus à base d’éléments d’habillage en plâtre (hors plaque de plâtre) Le DTU 58.1 propose un classement des locaux par rapport à l’humidité, propre { la mise en œuvre des plafonds suspendus : Classe Ambiance maximum Correspondance avec le classement CSTB A 70% HR et 25°C EA et EB B 90%HR et 30°C EB+Privatif >90%HR C EB+Collectif et EC Risque de condensation >90%HR – Risque de condensation et D EB+Collectif et EC ambiance agressive Tableau 2 : Classement des locaux humides pour les plafonds suspendus Page 22
  • 23. 4.1.3.3 Les locaux à risques D’après l’Article U13 du règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux ERP, dispositions particulières pour le type U : Groupe de Locaux à risques particulier Désignation locaux Moyen Importants Si la puissance des appareils de cuisson ou de remise en température est > 20 kW ou Cuisines en cas d’utilisation de friteuse ouverte, quelle que soit la Locaux puissance fonctionnels Si point chaud ou 5 m3 < V < Menuiserie ou 200 L < Q < Ateliers techniques 100 m3 ou 10 L < Q < 200 L 400 L ou V > 100 m3 Local fermé d’accès d’ambulance Oui Stérilisation et/ou centrale Oui d’oxyde d’éthylène Stockage des gaz médicaux 50 L < CE < 200 L CE > 200 L Locaux où sont Q > 400 L sans Groupe de locaux de laboratoires, 10 L < Q < 400 L avec un utilisés ou communication avec le pharmacie maximum de 200 L par local stockés des bâtiment liquides Réserves 10 L < Q < 100 L Interdit inflammables Services ou unités de soins 3 L < Q < 10 L (par local) Interdit Locaux où sont Archives 50 m3 < V < 100 m3 (*) V > 100 m3 (*) stockés des Lingerie, Locaux de déchets, Autres matières 5 m3 < V < 100 m3 (*) V > 100 m3 (*) réserves, Pharmacie inflammables Tableau 3 : Les locaux à risques dans un hôpital Légende : Q : Quantité de liquides inflammables, exprimée en litres, quelle que soit leur catégorie. V : Volume des locaux, exprimé en mètres cubes. (*) : Volume à doubler si le local est dans un espace qui ne comporte pas de locaux à sommeil. CE : Capacité en eau Ces locaux à risques font généralement l’objet d’une sécurité incendie renforcée (cf. § 4.2 Sécurité incendie). 4.1.3.4 Les locaux à émissions de rayons X Les salles possédant des appareils émettant des rayons X ou des champs magnétiques (IRM), doivent faire l’objet de protections particulières. On recense trois types de protection suivant les utilisations des locaux : - Les cloisons plombées : Ce sont des cloisons en plaques de plâtre dans lesquelles est incorporée une feuille de plomb de faible épaisseur (jusqu’{ 2mm en général). Cette dernière a pour but de stopper les faibles radiations. Ce type de cloison est utilisée pour les salles de radiologie (radiographie, mammographie, ostéodensimétrie, …) et pour les salles de scanner. L’épaisseur du plomb est déterminée { l’aide des normes NF C15-160 « Installations pour la production et l’utilisation de rayons X » et NF C15-161 « Installations de radiodiagnostic médical et vétérinaire (hors dentaire) ». Page 23
  • 24. Afin de simplifier les cas, les locaux sont classés suivant leur exposition, d’après la norme NF C15-161 : Locaux et espaces voisins Code Déshabilloirs et sas I Salles de travails et de séjour du personnel directement II affecté à des travaux sous rayonnement Corridors, dégagement, escaliers, ascenseurs, toilettes et Locaux ou lieux placés sous la surveillance tous lieux analogues à occupation transitoire. Cours, jardin III exclusive de l’utilisateur responsable et tous lieux analogues Salles de travails et de séjour du personnel non directement IV affecté à des travaux sous rayonnement Chambres d’hospitalisation, salles d’attente IV Lieux de passage sans stationnement de personnes (voies V Lieux non placés sous la surveillance publiques, etc.) exclusive de l’utilisateur responsable Lieux matériellement inaccessibles pendant l’irradiation VI Tous les autres lieux VI Tableau 4 : Classement des locaux exposés aux rayons X La détermination de l’épaisseur de plomb par la méthode analytique ( cf. NF C15- 160) étant complexe, seule la méthode simplifiée (cf. NF C15-161) apparaît ici. Elle donne, suivant le classement des locaux précédent, les valeurs de plomb nécessaire pour la protection : Ostéodensimétrie, mammographie ou Radiographie Tomodensimétrie Désignation radioscopie exclusives des lieux Plafond ou Parois Parois latérales Plafond Plancher Plancher, plafond plancher latérales I 0,2 0,2 0,2 0,5 0,5 0,2 II III V 0,2 0,5 0,2 1,5 1 1 IV 0,5 0,5 0,5 2 1,5 1 VI 0,5 1 1 2,5 2 1,5 Tableau 5 : Epaisseur de plomb à mettre en œuvre pour la protection Nota : le constructeur des appareils, informe généralement sur l’épaisseur de plomb nécessaire pour la protection. Il faut bien évidemment respecter cette dernière valeur. On peut noter que la norme exige une certaine qualité du plomb : pureté minimale de 99,97%. Enfin une équivalence en plomb de certains matériaux est fournie afin de pouvoir présenter d’autres solutions de cloisonnement : Epaisseur équivalente de matière Epaisseur de plomb Béton Béton baryté (ρmoy = 2,35 kg/m3) (ρmoy = 3,2 kg/m3) 1 mm 90 12 2 mm 176 22 Tableau 6 : Equivalence des matières en plomb - Les cloisons faradisées : Ce sont des cloisons sur lesquelles est disposé un maillage en cuivre. Ce dernier a pour but d’empêcher les ondes de radiofréquences émises par l’appareil de sortir de la salle et les ondes de radiofréquences extérieures de pénétrer dans la salle. Page 24
  • 25. Généralement, le maillage de cuivre est disposé sur toutes les parois de la salle (plafonds, murs, portes, …) formant ainsi une cage de Faraday. Ce type de cloisons est utilisé pour les salles d’IRM. Le maillage étant indépendant de la cloison, qui peut être en plaque de plâtre, la cage de Faraday n’est pas détaillée ici. - Les bunkers : Réalisés en béton (baryté, généralement) d’épaisseur variant jusqu’{ 2,00m, il permet de stopper les radiations importantes émises lors de radiothérapie, curiethérapie, … Ne concernant pas des cloisons en plaque de plâtre, les bunkers ne sont pas traités dans cette étude. 4.1.3.5 L’hygiène des locaux La norme NF S 90-351 définit les risques sanitaires des locaux d’un ERP type U : Nombre de Désignation Niveau Risques particules Locaux concernés selon la norme de la zone Requis sanitaires supérieures à 0,5µm/m3 d’air Locaux non A Minimes - Halls, bureaux, services administratifs et techniques spécifiques Circulations, salles d’attente, consultations externes, B ISO 8 Moyens 3 500 000 maternités, long et moyens séjour, hébergement pour personnes âgées, sanitaires, blanchisserie, pharmacies Réanimations, laboratoires, nurseries, pédiatrie, C ISO 7 Elevés 350 000 hémodialyse, radiologie, salle de réveil, d’accouchement, d’autopsie Très Soins intensifs, blocs opératoires, urgences, services de D ISO 5 3 500 élevés greffe, de brûlés Tableau 7 : Classement des locaux suivant leur hygiène à respecter Ce classement importe notamment sur le choix des plafonds suspendus. En effet, généralement les cloisons et le sol sont recouvert d’un revêtement, choisi en conséquence mais ne faisant pas partie du lot plâtrerie ; les plafonds, eux, ont généralement un aspect fini, laissé tel quel (quelque fois recouvert d’une couche de peinture) et doivent donc de par leur finition assurer le niveau d’hygiène requis. Nota : les niveaux ISO sont définis par la norme ISO 14-644, comme suit : Nombre de particules supérieures à (particules(µm)/m3) d’air Classification 0,1 µm 0,2 µm 0,3 µm 0,5 µm ISO 1 10 2 ISO 2 100 24 10 4 ISO 3 1 000 240 102 35 ISO 4 10 000 2 400 1 020 350 ISO 5 100 000 24 000 10 200 3 500 ISO 6 1 000 000 240 000 102 000 35 000 ISO 7 350 000 ISO 8 3 500 000 ISO 9 35 000 000 Tableau 8 : Classement ISO des salles blanches et des locaux traités Page 25
  • 26. 4.2 La sécurité incendie Les Etablissements Recevant du Public (ERP) étant destinés à recevoir du public, comme son nom l’indique, ils doivent être intransigeant au niveau de la sécurité incendie. Ainsi, il existe un « règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public ». Ce dernier comporte plusieurs parties. Deux d’entre elles nous intéresse dans notre cas : - La partie généraliste de construction, dont les articles sont précédés par CO. - La partie concernant particulièrement les constructions de type U, dont les articles sont précédés par U. 4.2.1 Le classement des ERP Les ERP font l’objet d’un classement particulier suivant le type et la catégorie : - Le type correspond à la nature du bâtiment (ex : O – Hôtels et pensions de famille ; T – Salles d’expositions, …). Les établissements sanitaires sont classés en structure de type U. - La catégorie correspond { l’effectif total de l’établissement, ou encore à la capacité maximum d’accueil. On dénombre 5 catégories : o 1ère catégorie : + de 1500 personnes o 2ème catégorie : de 701 à 1500 personnes o 3ème catégorie : de 301 à 700 personnes o 4ème catégorie : de 100 à 300 personnes o 5ème catégorie : - de 100 personnes. 4.2.2 Les notions relatives à la sécurité incendie 4.2.2.1 La réaction au feu La réaction au feu est la manière dont le matériau va se comporter comme combustible. Cette définition est gérée par l’Arrêté du 20 décembre 2002 Il existe une classification française et une classification européenne. o Classification française : elle est écrite par le CSTB. On y dénombre 5 catégories de M0 à M4, M0 étant le plus difficilement inflammable. A noter, une classe NC pour les matériaux non classé. o Classification européenne : elle divise les matériaux de construction en deux parties : les sols et les autres produits. Le classement des sols est précédé de l’indice « fl », pour différencier du reste. On dénombre 5 catégories A2, B, C, D et E, correspondant à la classification française (F correspondant à NC) et une catégorie faisant entrer en jeu la notion d’incombustible : A1. En complément, la norme européenne tient compte de deux autres critères : l’opacité des fumées (quantité et vitesse) s1 { s3 – respectivement dégagement très limité, limité, autre - et les gouttelettes et débris enflammés d0 à d2 – respectivement pas de gouttelettes, gouttelettes pendant au plus 10s, autres -. Page 26
  • 27. La correspondance des classifications se fait ainsi, d’après l’Arrêté du 20 décembre 2002 : Classement européen (NF EN 13-501-1) Classement français A1 - - Incombustible A2 s1 d0 M0 s1 d1 A2 s2 d0 M1 s3 d1 s1 d0 B s2 d1 M1 s3 - s1 d0 C s2 d1 M2 s3 - s1 d0 M3 D s2 d1 M4 s3 - (sans gouttant) E - d2 M4 F - - NC Tableau 9 : Correspondance des classifications à la réaction au feu des matériaux 4.2.2.2 La résistance au feu Elle caractérise le temps pendant lequel les éléments de construction conservent leurs caractéristiques mécaniques et d’isolation. Elle est définit par l’Arrêté du 22 Mars 2004 qui introduit une nouvelle classification européenne. Les différents niveaux de résistance au feu correspondant à des durées, le classement européen exige de notifier cette durée en minutes (et non en heures, comme dans la classification française). Classement Classement Explications Désignation français européen Capacité portante SF R L’élément assume sa fonction L’élément est stable au feu et Etanchéité au feu PF E étanche aux flammes L’élément est stable au feu, Etanchéité au feu étanche aux flammes et la EI (REI si élément et isolation CF température du côté non porteur) thermique exposé ne dépasse pas 140°C en moyenne E ou EI avec Coupe feu de CFT indication du sens traversée du feu (i→o, o→i) Tableau 10 : Correspondance des classements de résistance au feu Figure 20 : Illustration du classement européen Page 27
  • 28. 4.2.2.3 Les différentes zones liées à la sécurité incendie Les zones protégées : Ce sont des zones délimitées par des cloisons caractérisées par un coupe- feu particulier, nécessaires lors de la présence de locaux à sommeil. Le passage d’une zone protégée { une autre se fait obligatoirement par les circulations. Les zones de mise { l’abri : Si la zone protégée regroupe plus de 20 lits, cette dernière doit être recoupée en zones de mise { l’abri de capacité maximum de 20 lits et ayant le même ordre de grandeur de capacité. Elles sont isolées entre elles par des cloisons de degré coupe feu spécifiques. Les compartiments : Volume { l’intérieur duquel les exigences de résistance au feu ne s’appliquent pas. Ils sont autorisés dans les espaces sans locaux { sommeil ou dans les espaces avec locaux { sommeil mais disposant d’une surveillance humaine particulière et permanente. Ils sont délimités par un cloisonnement ayant une résistance au feu spécifiée. 4.2.2.4 La notion de coupe feu et de coupe feu de traversée On parle de coupe feu pour une paroi (ou une ouverture : porte, trappe, châssis vitré) séparant deux locaux, le feu pouvant seulement se transmettre par le biais de la paroi : Figure 21 : Notion de coupe feu On parle de coupe feu de traversée en présence de gaine technique ou de conduits traversant plusieurs locaux, en horizontal ou en vertical. En effet, le feu peut encore se propager par le biais de la paroi (ou de la dalle) mais il peut également se transmettre par le biais du conduit ou de la gaine : c’est le coupe feu de traversée : Figure 22 : Notion de coupe feu de traversée 4.2.3 Les textes règlementaires 4.2.3.1 Le cloisonnement La règlementation fixe les différents niveaux de résistance au feu des éléments verticaux Selon les codes de construction en vigueur, 4 types de structure sont identifiables : - Les bâtiments sur un seul niveau ; - Les bâtiments ayant une hauteur inférieure à 8 m ; - Les bâtiments ayant une hauteur de 8 m à 28 m ; - Les bâtiments de grande hauteur, supérieure à 28 m. Page 28
  • 29. Chaque type de bâtiment se décline ensuite selon les 5 catégories définies dans le classement des ERP : 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème catégorie. D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public : dispositions générales et le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public, dispositions particulières du type U Type RDC H<8m 8 m < H < 28 m H > 28 m Catégorie 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 2-3-4-5 1 1-2-3-4-5 Structure SF h SF 1h SF 1h SF 2h Locaux à Cloison CF h CF 1h risques courants Porte PF h* Locaux à Cloison CF 1h risques moyens Porte PF h* Locaux à Cloison CF 2h risques importants Porte CF 1h * Locaux non Cloison PF h réservés au sommeil Porte PF h Locaux réservé Cloison CF h CF 1h au sommeil Porte PF h Blocs Parois CF 2h opératoires Portes CF h* Espaces spécifiques Paroi CF 1h (réa, dyalise, soins intensifs, Portes PF 1h * …) Cloison PF h PF 1h PF 1h PF 2h Compartiment Porte CF h CF 1h CF 1h CF 2h Cloison CF 1h Zone protégée Porte PF h* Zone de mise à Parois CF 1h l’abri Portes CF h* * : Nécessite l’ajout d’un ferme porte ou d’une fermeture automatique Tableau 11 : Résistance au feu imposée aux éléments verticaux Page 29
  • 30. 4.2.3.2 Les gaines techniques et les conduits (hors désenfumage) D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public : dispositions générales et le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public, dispositions particulières du type U : Local traversé ou desservi Conduits Risques courants et moyens Risques importants Conduits d’eau en charge Pas de spécification Pas de spécification d < 75 mm Pas de spécification Pas de spécification 75 < d < 125 mm PF de traversée 1/2h PF de traversée 1/2h -Si le conduit ne dessert pas le local : 125 mm < d < 315 mm PF de traversée 1/2h CF de traversée = CF de la paroi -Sinon : PF de traversée1/2h Gaine : MO ou A2 s2 d0 Gaine : MO ou A2 s2 d0 CF de traversée = CF de la paroi CF de traversée = CF de la paroi d > 315 mm = gaine obligatoire (ou CF 1h maxi) (ou CF 1h maxi) Trappe : PF ½ h Trappe : PF ½ h Tableau 12 : Résistance au feu des gaines techniques et des conduits (hors désenfumage) 4.2.3.3 Le désenfumage D’après l’Instruction technique n°246 du 22 mars 2004 : relative au désenfumage dans les établissements recevant du public : Conduits Résistance au feu Réaction au feu Les conduits traversent d’autres locaux Ventilation CF de traversée = CF de la paroi A2 s2 d0 (ou MO) Extraction des fumées CF = CF de la paroi A2 s2 d0 (ou MO) Les conduits ne traversent pas d’autres locaux Ventilation ou extraction des SF ¼ h SF ¼ h fumées Tableau 13 : Résistance et réaction au feu des conduits de désenfumage 4.2.3.4 Les plafonds suspendus D’après le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public : dispositions générales, article AM4 : Désignation Réaction au feu M1 sur la totalité Elément d’habillage (plaques ou dalles) ou M1 et 25% maximum de la surface totale en M2 dans les dégagements ou M3 dans les locaux Suspentes et fixation M0 Isolation (si e≥5mm) A2 s2 d0 (ou M0) Tableau 14 : Exigences de réaction au feu des plafonds suspendus Page 30
  • 31. 4.3 L’acoustique L’hôpital est un établissement public où cohabitent patients, médecins, infirmière et visiteurs. Pour le bien être de tous, un niveau acoustique spécifique est à respecter. Il permet ainsi la confidentialité des discussions mais aussi le calme vis-à-vis des circulations et salles d’attente qui peuvent s’avérer très bruyantes. 4.3.1 Les notions d’acoustique 4.3.1.1 Le bruit et le niveau de bruit Le bruit correspond à un mélange confus de sons. Ce mélange est caractérisé par sa fréquence en Hertz et par son niveau en décibels (dB). L’acoustique se base essentiellement sur les décibels, que ce soit au niveau calculatoire, ou au niveau règlementaire. Pour mieux percevoir cette notion de niveau de bruit et de décibels, voici une échelle de son : L’échelle des décibels n’étant pas linéaire (logarithmique), on peut noter qu’en augmentant un bruit de 3dB, on « double » la puissance acoustique du bruit. Figure 23 : Echelle de son en décibels 4.3.1.2 Les différents types de bruit Il existe 5 sources de bruit identifiables : - Bruits aériens : ils se transmettent par la voie de l’air et peuvent être intérieurs ou extérieurs. Ils sont caractérisés, au niveau des calculs, par les valeurs d’indices d’affaiblissement et d’isolement acoustique. - Bruits solidiens : ils se transmettent par l’intermédiaire d’un élément vertical (mur, fenêtre, …), puis se diffusent dans l’air. Ils sont caractérisés, au niveau des calculs, par le niveau de pression acoustique (niveau de bruit) et l’absorption acoustique des matériaux. - Bruits d’impact ou de choc : ce sont des bruits solidiens mais transmis par un élément horizontal (sol). - Bruits de voisinage : issu de l’activité humaine. Ils sont généralement pris en compte dans les valeurs règlementaires de confort acoustique. - Bruits d’équipement : ils sont soit solidiens, soit aériens. Ils sont notifiés dans les textes règlementaires. 4.3.1.3 Le temps de réverbération C’est le temps que met l’intensité du son pour décroître de 60dB, après que la source sonore ait cessé d’émettre. Plus les matériaux sont absorbants, plus le temps de réverbération diminue. Le temps de réverbération est obtenu à partir de la formule de Sabine : Avec : V : volume du local (m3) A : aire d’absorption équivalente : Avec : Si : surface du matériau i (m²) αi : coefficient d’absorption du matériau i Page 31
  • 32. 4.3.1.4 L’indice d’affaiblissement d’un matériau C’est une caractéristique intrinsèque au matériau (ou { l’assemblage de plusieurs matériaux – les cloisons, par exemple). Il correspond à la performance face à un bruit d’émission. Ra s’utilise pour des bruits aériens intérieurs (ou pour les bruits du trafic aérien). 4.3.1.5 L’isolement acoustique Il caractérise le local de réception face { un local d’émission de bruit et dépend de la nature des séparatifs mise en œuvre dans le local. Il est obtenu { l’aide d’une formule simplificatrice : Avec Ra : affaiblissement du matériau ou du complexe (dB) V : volume de la pièce de réception du bruit (m3) S : surface de la paroi commune de séparation (m²) Β : coefficient fonction du temps de réverbération : pour pour pour a : perte d’isolement pas transmission par les parois latérales et 4.3.1.6 Le niveau de pression acoustique Théoriquement, c’est la pression acoustique convertie à l’échelle des décibels (dB). La pression acoustique (Pa) correspond { la variation de pression de l’air produite par une source de bruit. Afin de mieux percevoir cette notion, voici un tableau recensant certains bruits : De manière pratique, deux notions traduisent ce niveau de pression acoustique : les bruits de chocs (ou d’impact) et les bruits d’équipements. - Les bruits de chocs : Ils correspondent aux bruits d’impact sur le sol, aux pas des personnes utilisant le local d’émission, ou Figure 24 : Echelle des bruits de chocs et aux chocs provoqués par une machine à laver par exemple. d’équipement - Les bruits d’équipements : Ils sont caractérisés par le niveau de pression L nAT en dB(A). Ils correspondent soit { des bruits d’équipement individuels (robinetteries, les chutes d’eaux (sanitaires et pluviales), le chauffage et la ventilation individuelle) ou à des bruits d’équipements collectifs (les ascenseurs, les vide-ordures, la chaufferie collective et la VMC). 4.3.1.7 La notion d’interphonie Elle est le pendant du coupe-feu de traversée, en termes d’acoustique. En effet, l’interphonie est en fait le pont phonique crée par une gaine (ou un conduit), qu’il faut résorber pour conserver l’isolement entre deux locaux : L’interphonie est caractérisé par un affaiblissement limite des parois des gaines, ou conduits, Σ (Rw+C)gt, à respecter. Cet affaiblissement correspond à la somme des affaiblissements des parois de la gaine ou du conduit. Figure 25 : Notion d’interphonie Page 32
  • 33. 4.3.2 Le contexte règlementaire pour les locaux accessibles aux patients 4.3.2.1 L’isolement acoustique L’Arrêté du 25 Avril 2003 définit, entre autre, les valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter. Ces valeurs sont définies pour un temps de réverbération de référence Salles d’examen Emission et de Salles Locaux consultations, d’opération, Circulations Autres locaux d’hébergement et bureaux d’obstétrique, internes d’activité de soins médicaux et salles de travail Réception soignants, salles d’attentes Salles d’opération, d’obstétrique, salles DnT,A ≥ 47 dB DnT,A ≥ 47 dB DnT,A ≥ 47 dB DnT,A ≥ 32 dB DnT,A ≥ 47 dB de travail Locaux d’hébergement et de soins, salles d’attentes (hors urgences), salles d’examen et de DnT,A ≥ 42 dB DnT,A ≥ 42 dB DnT,A ≥ 47 dB DnT,A ≥ 27 dB DnT,A ≥ 42 dB consultation, bureaux médicaux et soignants, autres locaux où peuvent être présents des malades Porte entre cabine de déshabillage et cabinet de consultation : Ra = Rw+C ≥ 35 dB Tableau 15 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter : locaux publics On peut de plus, améliorer le confort acoustique afin de construire un bâtiment labellisé HQE. Dans ce cas, il faut, d’après le référentiel HQE du CSTB, Février 2008 : Critère Désignation Caractéristique Intitulé Niveau DnT,A ≥ DnT,A réglementaire pour 100% des Isolement au B locaux bruit aérien des Isolement acoustique DnT,A ≥ DnT,A réglementaire + 3 dB pour au locaux sensibles standardisé pondéré DnT,A P moins 75% des locaux vis-à-vis des entre locaux (dB) DnT,A ≥ DnT,A réglementaire + 3 dB pour au autres locaux TP moins 90% des locaux Tableau 16 : Valeurs minimales d’isolement acoustique à respecter pour être label HQE : locaux publics Légende : B : base P : performant TP : très performant Page 33