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Dr DUBOIS-GOSNET Christine
Juin 2013
FMC Le Bailleul
 La marche de l’atopie:
 Définition de l’atopie : Prédisposition héréditaire à
développer une allergie, dont la traduction peut être une
dermatite, un asthme ou des rhinites allergiques.
( production d’IgE contre des allergènes de
l’environnement)
 L’évolution classique de l’atopie de l’enfant, se fait de
l’allergie cutanée sous forme de dermatite atopique avec
+/- allergie alimentaire vers l’apparition de signes
respiratoires secondaires avec rhinite +/- HRB jusqu’{
l’asthme avec sensibilisations aux aéroallergènes.
LA MARCHE ALLERGIQUE ( atopie)
0
1
2
3
4
5
6
0 à 3 mois 3 mois à 3 ans 3 à 6 ans plus de 6 ans
Digestif
Cutané
Pulmonaire
ORL
 Ce schéma classique est bien sûr variable :
 On note des DA isolées sans sensibilisation avec guérison
spontanée vers 3 ans
 On a des signes respiratoires précoces sans antécédents de DA
 Et on rencontre des syndromes dermo-respiratoires avec
association d’une DA et d’une rhinite avec asthme qui se
prolonge jusqu’{ l’âge adulte
 On va évoquer ensemble :
 La démarche d’une exploration allergologique
 L’allergie alimentaire ( actualités récentes , utilisation
des recombinants)
 L’anaphylaxie avec la trousse d’urgence et le PAI
 La pathologie respiratoire : quand évoquer l’allergie?
Quel bilan ? Place des EFR ? L’ITS sublinguale ?
 Les éruptions médicamenteuses de l’enfant
 1- L’exploration allergologique en 2013
ce qui a évolué dans les dernières années dans
l’exploration allergologique est lié à la vision
moléculaire des allergènes et l’apport des
recombinants
Document ALK
Document ALK
Document ALK
 2- Actualités récentes en allergie alimentaire:
 APLV:
 Rien de nouveau dans la clinique
 Histoire classique d’un nourrisson de 2-3 mois , après
allaitement maternel qui fait une réaction aigue dans les
premiers jours de l’utilisation d’une formule lactée adaptée
(vomissement , malaise +/- cyanose, râle bronchique ) : prise
en charge hospitalière où le diagnostic est posé et le début
d’une substitution par hydrolysat partiel de caséine
DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DE L’ APLV
SYMPTOMES
Typique, immédiat:
Anaphylaxie, urticaire
vomissement, diarrhée
Eczéma Atypique, retardé, chronique:
Coliques, RGO , œsophagite , gastrite,
entéropathie, constipation , stagnation
pondérale, manque d’appétit
IgE spécifiques +/
Prick tests +
Prick test + / patch tests +
Antécédents
Anamnèse
Signes associés ++++
Résistance au traitement habituel
Isolé
Amélioration par
mesures habituelles
Hydrolysat de caséine
En l’absence d’amélioration :
Poudre { base d’Acides Aminés
Jusqu’{ 1 an puis TPO
 On voit peu de nourrissons en exploration allergologique car
la plupart du temps la réintroduction hospitalière à 1 an se
déroule sans problème et la tolérance est acquise.
 Toutefois , on note parfois des échecs à plusieurs reprises des
tests de réintroduction jusqu’{ 2 voir 3 ans …..
 On utilise maintenant des protocoles d’accoutumance en
services spécialisés en allergologie ( CHU d’Angers ) : goutte
par goutte de lait bouilli en ITS puis 1 ml jusqu’{ 15 ml en
ITOrale puis yaourt ..
Le relai se fait { la maison ….
 (Etude MANOE nationale en cours pour tolérance de petites
doses chez des enfants souvent polysensibilisés) »
- Plus fréquemment , l’allergie alimentaire est diagnostiquée
sur une dermatite atopique persistante et/ou sévère, mais aussi
avec une clinique plus aiguée avec urticaire +/- œdèmes
segmentaires , voir des signes respiratoires de rhinite jusqu’{
l’asthme; les signes digestifs sont plus rares.
 Les allergènes en cause : œuf , blé , lait , moutarde, poisson
, arachide, noisette , noix de cajou ….
 L’œuf :
 Prévalence de 1,6 à 2,6 % dans la population générale des
enfants de 2 ans et demi ( 9,4 % des AA de l’enfant d’âge
scolaire)
 Composition de l’œuf : 23 protéines dont les allergènes
majeurs : Gal d1 ovomucoide, Gal d2 ovalbumine, Gal d3
ovotransferine et Gal d4 lysosyme( additif) + Gal d5 alpha-
livétine du jaune
 Plusieurs phénotypes d’AA au blanc d’œuf :
 Les allergiques au blanc d’œuf cru mais qui tolère l’œuf bien
cuit
 Les allergiques { l’œuf cru et cuit ( avec Gal d1 positif)
 Les allergies croisées du syndrome œuf –oiseau par
communautés antigéniques jaune d’œuf avec plumes et
déjections ( Gal d5 )
 Problème particulier des injections de vaccins susceptibles de
contenir de l’ovalbumine chez les patients allergiques { l’œuf:
 Les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons , seuls
ou associés, ne contiennent pas ou que des quantités
infinitésimales d’ovalbumine et doivent être injectées
normalement, sans précaution particulière chez l’enfant
allergique { l’œuf, quelle que soit la nature et la gravité de
l’allergie.
 Pour la grippe , la pratique de TC à lecture immédiate aux
vaccins à visée prédictive est inutile. Le consensus
recommande de choisir des vaccins avec des doses faibles
d’ovalbumine (< 0,12 µg/ml) ; en l’absence de la disponibilité
de ces vaccins , les injections se font { l’hôpital +/- en 2 temps
(1/10 e puis 9/10 e { 30’)en fonction de la sévérité de l’allergie {
l’œuf.
 La noisette : autre exemple de l’intérêt des recombinants
pour le diagnostic et le pronostic
 Le diagnostic est posé sur une histoire clinique , un test cutané
natif qui met en évidence une sensibilisation et la biologie
avec des dosages d’IgE spécifiques qui permettent d’évaluer le
type et la sévérité de l’allergie
Document ALK
 Donc la présence de Cor a1 (une PR10 Bet V1 like ) permet de
confirmer un syndrome oral peu invalidant par allergie croisée
aux pollens de bétulacées et donc de laisser l’enfant
consommer des traces ( ex: Nutella)
 Alors que la présence de Cor a 8 ( LTP) signe une allergie
potentiellement sévère primitivement d’origine alimentaire ;
l’éviction sera stricte.
 Et si présence de Cor a9 , et /ou Cor a 14 ( albumine S2 ) :
réactions systémiques sévères !
( rq : avec arachide : ara H2 et ara H9 )
 Pour conclure sur l’allergie alimentaire,
2 messages importants :
 Le retard à la diversification alimentaire est responsable de
l’augmentation et de la gravité des AA de l’enfant
 THEORIE DE LACK : voie orale inductrice de tolérance alors
que la voie cutanée est sensibilisante
 Fenêtre d’opportunité entre 4 et 6 mois chez l’enfant
« normal »mais aussi l’atopique
 Pas d’éviction alimentaire { l’aveugle
 Les évictions interviennent après une exploration
allergologique
 Bien sûr pour un enfant qui fait une urticaire aigue au décours
d’un apéritif familial avec suspicion vis-à-vis de l’arachide ou
de la noix de cajou , l’éviction doit être réalisée avant le bilan
allergologique.
 Mais sur une pathologie chronique comme la DA , lorsque la
sensibilisation est prouvée par TC et/ou des IgE spécifiques
, le régime d’éviction doit être bref sur quelques semaines
et, en l’absence d’amélioration, la réintroduction doit être
rapide ( ≠ entre sensibilisation et allergie !!)
 3- L’anaphylaxie de l’enfant
 Première cause chez l’enfant : l’allergie alimentaire
 Critères diagnostic:
 Début rapide, signes cutanéo-muqueux, gêne
respiratoire, chute TA , +/- signes digestifs avec vomissement
et crampes abdominales, tachycardie (une bradycardie évoque
plutôt un malaise vagal)
 Mais la définition de l’anaphylaxie est plus compliquée
puisque l’on distingue maintenant 3 cas:
 1 : les manifestations cutanéo-muqueuses avec
manifestations respiratoires et/ou baisse de TA même en
l’absence de l’ingestion d’un allergène de façon évidente
 2 : la notion d’un allergène possible avec troubles
digestifs et bronchospasme
 3 : en cas d’allergie connue avec un signe isolé ( même
une chute de TA isolée )
 Diagnostics différentiels:
 Crise d’asthme sévère
 La crise d’angoisse ( pas d’hypotension – pas d’urticaire)
 L’urticaire aigue isolée
 Intoxication aux scombridés (ingestion: thon, maquereau ou
dauphin): urticaire + signes digestifs et céphalées : antiH1
 Les angio-oedèmes héréditaires ou acquis : déficit en C1 inh :
prise en charge spécifique
 L’entérocolite allergique médiée par un aliment
 La trousse d’urgence:
 Adrénaline auto injectable JEXT et ANAPEN
 Seule contre-indication la myocardiopathie obstructive :
exceptionnelle chez l’enfant
 En IM ( 2 doses { 15’: donc recommandation de 2 stylos)
 Et seulement en 2 e intention
 antiH1
 Corticoïde
 Bronchodilatateurs
Rq : attention à la réaction biphasique dans 1 à 20 % des cas :
surveillance médicale de 6 h minimum
 Rédaction du protocole et place du PAI
 Sujet à polémique : doit-on mettre l’adrénaline en premier ou
rédaction du protocole avec progressivité ( antiH1 , corticoïde
, béta 2 et adrénaline )?
 Place du PAI : nécessaire mais avec intelligence !
 4- l’allergie respiratoire de l’enfant:
 La rhinite allergique :
 La fréquence augmente
 RA concerne 10 à 20% de la population pédiatrique
 Les symptômes débutent avant 20 ans chez 80% des individus
 RA souvent sous diagnostiquée; très fréquente chez
l’asthmatique: prévalence de 39% chez les 3-5 ans , et 70%
chez les 12-18 ans
 La RA, débutant chez les enfants d’âge préscolaire, est un
facteur prédictif d’asthme ultérieur
 A 13 ans, 91% des enfants avec RA persistante sévère sont
sensibilisés à au moins 1 pneumallergène (acariens, chat
, chien, graminées, bouleau, alternaria…)
 52% des enfants avec RA sévère sifflent; 30% pour les RA
modérées ou intermittentes
 Pourquoi la prévalence des allergies respiratoires de
l’enfant augmente?
 - l’hypothèse de la théorie hygiéniste : perte de la
biodiversité dans le monde occidental avec
augmentation du risque allergique
 - + de polluants , + de tabac, + de viroses
 - par contre des facteurs protecteurs : Vit D
, antioxydants ( intérêt d’une suplémentation ? )
 Triade : Eternuement- rhinorrhée-obstruction nasale
 Le prurit est souvent présent
 Frontière entre RNA et RA floue
 RA associe rhinite et sensibilisation IgE dépendante avec
concordance clinique –sensibilisation
 Certaines rhinites étiquetées RNA peuvent se révéler
allergiques ultérieurement d’où l’intérêt des bilans
allergologiques répétés.
 Pas d’âge minimal pour le bilan allergologique
 C’est la clinique qui guide l’exploration ; par contre pas de bilan
prédictif
 Il est important de rechercher un asthme chez les patients
atteints de rhinite persistante allergique ou non.
 La RA s’intègre dans la marche atopique mais l’ITS a prouvé
son efficacité en montrant ,en plus de l’amélioration clinique
, une diminution du risque de poly sensibilisation secondaire
et aussi diminution du passage de la RA { l’asthme
 L’asthme du nourrisson et de l’enfant:
 La plus fréquente des maladies chroniques au cours de
l’enfance
 Dans la majorité des cas , les symptômes d’asthme
apparaissent au cours de l’enfance et pour les enfants qui
restent symptomatiques { l’âge adulte, les altérations de la
fonction respiratoire sont présentes dès la première décade de
vie et peut-être même avant 3 ans.
 Le diagnostic: doit être évoqué sur des épisodes combinant
toux, sifflements et gêne respiratoire ( +/- surinfections
respiratoires à répétition )
 Le préalable : l’asthme ne guérit pas ; on ne peut parler
que de rémission!
 Notion récente de phénotypes:
 L’asthme induit par les virus , le tabac, sans atopie avec
biologie normale ,VEMS normal( 97%) , nécessitant
peu de corticoide inhalé
 L’asthme sévère , chez la fille surtout , avec surpoids
, sans atopie et souvent corticorésistant
 Et l’asthme allergique , plutôt chez les garçons, avec
eosino++, IgE totales ++ , VEMS abaissé (85%) et sévère
en cas de polysensibilisation
 Les facteurs de rémission : si absence d’atopie , pas de
sévérité , pas de début trop précoce
 Est-ce que tout est écrit d’avance avec une évolution
immuable ?
 NON : intérêt de cibler le traitement ( désensibilisation
, traitement inhalé ….
 Cas particulier de l’asthme du nourrisson:
 3 épisodes de dyspnée avec sibillants
 Facteurs favorisants: infections virales, terrain atopique et
allergènes, taille des voies aériennes, tabagisme , RGO
 Pronostic:
 Nourrissons sans terrain prédisposé : manifestations
transitoires liées aux viroses , étroitesses de VA et tabac
 Nourrissons asthmatiques : terrain atopique avec
persistance de l’asthme dans l’enfance
 Traitement de la crise:
 < 6 mois :
 kiné respiratoire et surveillance
 6 à 12 mois :
 essai B2-adrénergique + kiné
 > 12 mois :
 bronchodilatateurs inhalés
 +/- corticothérapie orale
 + kiné
 Contrôle de l’environnement
 Lutte contre le tabagisme passif
 Eviction allergénique :
 éviction des animaux domestiques (chien, chat, cobaye…)
 hygiène de la literie
 aménagement d’un logement bien aéré, bien ventilé pour
éviter la prolifération des acariens
 CORTICOIDES INHALES :
 ACTION : inhibition de synthèse de nombreuses protéines
pro-inflammatoires (cytokines…)
 EFFETS :
 Amélioration du score symptomatique, de la qualité de vie, du DEP
 Diminution de consommation de B2 et corticoïdes oraux
 Préservation du capital respiratoire
 Prévention du déclin du VEMS
 Prévention du remaniement bronchique
Rq : - Le délai d’instauration conditionne la récupération
fonctionnelle
- Place des antileucotriènes
Traitement de fond
Asthme INTERMITTENT (70%)
crises peu fréquentes (3 à 4/an)
en période automno-hivernale
pas de symptôme intercritique
B2 adrénergique à la demande
Asthme PERSISTANT LEGER ou MODERE (25%)
Crises 1 fois/mois,
épisodes de toux nocturne, à l’effort
ou aux changements de temps
< 2 fois/sem
Traitement de fond :
Corticothérapie inhalée à faible doses
3 mois minimum
Arrêt possible l’été
Asthme PERSISTANT SEVERE (5%)
Crises > 1/mois avec corticothérapie
orale ou sifflement persistant
ou toux sèche diurne et nocturne
ou épisodes de sifflements transitoires
plusieurs fois/sem sans infection ORL,
nécessitant B2 adrénergique
Traitement de fond :
corticothérapie inhalée
à forte doses
réévaluation à 4 à 6 semaines
si d’échec discuter :
nébulisations de budésonide
 Les Béta 2 Longue durée d’action
 Bronchodilatation sur 12H
 > 4 ans
 2 molécules : salmétérol et formotérol
 EFFETS :
 Diminue bronchospasme d’effort
 Moins de manifestations fin de journée
et fin de nuit
 Améliore l’observance
 Toujours associés aux CI
 Action complémentaire et synergique
 La place des EFR dans l’asthme de l’enfant:
 Avec l’interrogatoire, la clinique , les tests cutanés, la
réalisation d’une épreuve fonctionnelle respiratoire EFR est
indispensable
 L’âge minimal : 4 ans ½ - 5 ans
 La réalisation en pléthysmographie
 Une courbe débit-volume ( CVL ,CVF , DEMM )
 La mesure des résistances des voies aériennes
 La mesure des volumes non mobilisables : VGT pour calcul
du VR et de la CPT : intérêt pour évaluer la distension
 La réversibilité au béta 2 courte durée d’action
 Le suivi de l’enfant asthmatique:
 Une EFR par an pour un patient bien équilibré cliniquement
( plus souvent si besoin )
 Le consensus:
 l’EFR doit être normalisée chez l’enfant asthmatique traité
 Si ce n’est pas le cas : évoquer un problème d’observance
thérapeutique !!
 L’adaptation du traitement de fond doit se faire vers la
diminution des doses des traitements inhalés mais sans
dégrader l’EFR !
 L’ITS en 2013 :
 Chez l’enfant de façon quasi exclusive par voie orale ou sublinguale
 INDICATIONS :
 Signes respiratoires avec allergie IgE dépendante
 Diagnostic par TC +/- IgE spécifiques
 Apport de l’allergie moléculaire pour affiner le diagnostic et
évaluer l’efficacité attendue de l’ITS ( ex: Bet V1 )
 Persistance des symptômes malgré une bonne éviction ou
éviction impossible ( pollens )
 Mono sensibilisation à un allergène : acariens
, alternaria, pollens ( mais pas chat, furet, rat ….) ( parfois
double !)
 Sur une pathologie stabilisée par le traitement symptomatique
 PROTOCOLES:
 Contrat avec la famille : 3 à 5 ans !
 Prise quotidienne (Pb d’ observance !)
 En per annuel pour acariens et alternaria; et pré-cosaisonnier
pour pollens ( arbres , graminées)
 LES ALLERGENES :
 Les gouttes d’extraits allergéniques standardisés : Osiris
, Staloral ( progressivité des doses )
 Les comprimés en pollens de graminées : Grazax et Oralair
(Première prise au cabinet avec surveillance médicale: dose
importante d’emblée )
 LA SURVEILLANCE:
 Bi-annuelle
 Savoir arrêter un protocole qui ne marche pas ; en cas
d’effets indésirables ou en cas de recrudescence de la gêne
symptomatique, réadapter le protocole
 Pas d’incompatibilité avec les autres traitements sauf
immuno-modulateurs.
 Questions ?
 Les éruptions médicamenteuses de l’enfant:
 La question : les éruptions des enfants traités par des
médicaments courants résultent-elles d’une
hypersensibilité médicamenteuse et quel bilan faut-il
effectuer?
 LES ASPECTS CLINIQUES:
 Les exanthèmes maculo-papuleux EMP sont caractérisés
par de petites papules roses ou rouges qui apparaissent sur le
tronc avant de s’étendre progressivement vers les extrémités
des membres.
 Elles apparaissent à la fin de la première semaine de
traitement, sont non ou peu prurigineuses et disparaissent
spontanément en 5 à 10 jours sans laisser de séquelles.
 Souvent les béta lactamines sont accusées
 La majorité des EMP de l’enfant ne résultent pas d’une
histamino-libération mais est plutôt la conséquence de la
maladie infectieuse et/ou inflammatoire ayant motivé la
prescription du médicament.
 La plupart des enfants ne récidivent pas lors des traitements
ultérieurs.
 Les lésions d’urticaire :
 Papules ou macules œdémateuses, d’aspect géographique
, prurigineuses, mobiles ( transitoires et labiles) associé à un
angio-œdème facial ou des extrémités.
 Les érythèmes polymorphes
 Lésions en « cocarde » surtout M >
 Infections par herpes simplex et mycoplasmapneumoniae
 Et les affections graves SSJ et DRESS
 La nature, la chronologie, la durée des réactions doivent
être analysées :
 Le risque d’une allergie augmente avec la gravité et/ou la
précocité de la réaction par rapport au début du traitement.
 Intérêt des tests cutanés :
 tests à lecture immédiate si HSI
 - patchs pour HSR
Mais valeur +/-
 Quelques IgE spécifiques
 Les tests de Provocation restent le « Gold standard »
 En milieu hospitalier
 Non dénués de risque
 À réserver aux enfants avec urticaire +/- œdème , voir
anaphylaxie avec chronologie immédiate !
Rq : pour les éruptions bénignes, non identifiées , de
chronologie non immédiate : TP à domicile
 Merci de votre attention

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Allergie de l’enfant cdg 11 06 13

  • 1. Dr DUBOIS-GOSNET Christine Juin 2013 FMC Le Bailleul
  • 2.  La marche de l’atopie:  Définition de l’atopie : Prédisposition héréditaire à développer une allergie, dont la traduction peut être une dermatite, un asthme ou des rhinites allergiques. ( production d’IgE contre des allergènes de l’environnement)  L’évolution classique de l’atopie de l’enfant, se fait de l’allergie cutanée sous forme de dermatite atopique avec +/- allergie alimentaire vers l’apparition de signes respiratoires secondaires avec rhinite +/- HRB jusqu’{ l’asthme avec sensibilisations aux aéroallergènes.
  • 3. LA MARCHE ALLERGIQUE ( atopie) 0 1 2 3 4 5 6 0 à 3 mois 3 mois à 3 ans 3 à 6 ans plus de 6 ans Digestif Cutané Pulmonaire ORL
  • 4.  Ce schéma classique est bien sûr variable :  On note des DA isolées sans sensibilisation avec guérison spontanée vers 3 ans  On a des signes respiratoires précoces sans antécédents de DA  Et on rencontre des syndromes dermo-respiratoires avec association d’une DA et d’une rhinite avec asthme qui se prolonge jusqu’{ l’âge adulte
  • 5.  On va évoquer ensemble :  La démarche d’une exploration allergologique  L’allergie alimentaire ( actualités récentes , utilisation des recombinants)  L’anaphylaxie avec la trousse d’urgence et le PAI  La pathologie respiratoire : quand évoquer l’allergie? Quel bilan ? Place des EFR ? L’ITS sublinguale ?  Les éruptions médicamenteuses de l’enfant
  • 6.  1- L’exploration allergologique en 2013 ce qui a évolué dans les dernières années dans l’exploration allergologique est lié à la vision moléculaire des allergènes et l’apport des recombinants
  • 10.
  • 11.
  • 12.
  • 13.  2- Actualités récentes en allergie alimentaire:  APLV:  Rien de nouveau dans la clinique  Histoire classique d’un nourrisson de 2-3 mois , après allaitement maternel qui fait une réaction aigue dans les premiers jours de l’utilisation d’une formule lactée adaptée (vomissement , malaise +/- cyanose, râle bronchique ) : prise en charge hospitalière où le diagnostic est posé et le début d’une substitution par hydrolysat partiel de caséine
  • 14. DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DE L’ APLV SYMPTOMES Typique, immédiat: Anaphylaxie, urticaire vomissement, diarrhée Eczéma Atypique, retardé, chronique: Coliques, RGO , œsophagite , gastrite, entéropathie, constipation , stagnation pondérale, manque d’appétit IgE spécifiques +/ Prick tests + Prick test + / patch tests + Antécédents Anamnèse Signes associés ++++ Résistance au traitement habituel Isolé Amélioration par mesures habituelles Hydrolysat de caséine En l’absence d’amélioration : Poudre { base d’Acides Aminés Jusqu’{ 1 an puis TPO
  • 15.
  • 16.
  • 17.  On voit peu de nourrissons en exploration allergologique car la plupart du temps la réintroduction hospitalière à 1 an se déroule sans problème et la tolérance est acquise.  Toutefois , on note parfois des échecs à plusieurs reprises des tests de réintroduction jusqu’{ 2 voir 3 ans …..  On utilise maintenant des protocoles d’accoutumance en services spécialisés en allergologie ( CHU d’Angers ) : goutte par goutte de lait bouilli en ITS puis 1 ml jusqu’{ 15 ml en ITOrale puis yaourt .. Le relai se fait { la maison ….  (Etude MANOE nationale en cours pour tolérance de petites doses chez des enfants souvent polysensibilisés) »
  • 18. - Plus fréquemment , l’allergie alimentaire est diagnostiquée sur une dermatite atopique persistante et/ou sévère, mais aussi avec une clinique plus aiguée avec urticaire +/- œdèmes segmentaires , voir des signes respiratoires de rhinite jusqu’{ l’asthme; les signes digestifs sont plus rares.  Les allergènes en cause : œuf , blé , lait , moutarde, poisson , arachide, noisette , noix de cajou ….
  • 19.  L’œuf :  Prévalence de 1,6 à 2,6 % dans la population générale des enfants de 2 ans et demi ( 9,4 % des AA de l’enfant d’âge scolaire)  Composition de l’œuf : 23 protéines dont les allergènes majeurs : Gal d1 ovomucoide, Gal d2 ovalbumine, Gal d3 ovotransferine et Gal d4 lysosyme( additif) + Gal d5 alpha- livétine du jaune
  • 20.  Plusieurs phénotypes d’AA au blanc d’œuf :  Les allergiques au blanc d’œuf cru mais qui tolère l’œuf bien cuit  Les allergiques { l’œuf cru et cuit ( avec Gal d1 positif)  Les allergies croisées du syndrome œuf –oiseau par communautés antigéniques jaune d’œuf avec plumes et déjections ( Gal d5 )
  • 21.  Problème particulier des injections de vaccins susceptibles de contenir de l’ovalbumine chez les patients allergiques { l’œuf:  Les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons , seuls ou associés, ne contiennent pas ou que des quantités infinitésimales d’ovalbumine et doivent être injectées normalement, sans précaution particulière chez l’enfant allergique { l’œuf, quelle que soit la nature et la gravité de l’allergie.
  • 22.  Pour la grippe , la pratique de TC à lecture immédiate aux vaccins à visée prédictive est inutile. Le consensus recommande de choisir des vaccins avec des doses faibles d’ovalbumine (< 0,12 µg/ml) ; en l’absence de la disponibilité de ces vaccins , les injections se font { l’hôpital +/- en 2 temps (1/10 e puis 9/10 e { 30’)en fonction de la sévérité de l’allergie { l’œuf.
  • 23.  La noisette : autre exemple de l’intérêt des recombinants pour le diagnostic et le pronostic  Le diagnostic est posé sur une histoire clinique , un test cutané natif qui met en évidence une sensibilisation et la biologie avec des dosages d’IgE spécifiques qui permettent d’évaluer le type et la sévérité de l’allergie
  • 25.  Donc la présence de Cor a1 (une PR10 Bet V1 like ) permet de confirmer un syndrome oral peu invalidant par allergie croisée aux pollens de bétulacées et donc de laisser l’enfant consommer des traces ( ex: Nutella)  Alors que la présence de Cor a 8 ( LTP) signe une allergie potentiellement sévère primitivement d’origine alimentaire ; l’éviction sera stricte.  Et si présence de Cor a9 , et /ou Cor a 14 ( albumine S2 ) : réactions systémiques sévères ! ( rq : avec arachide : ara H2 et ara H9 )
  • 26.  Pour conclure sur l’allergie alimentaire, 2 messages importants :  Le retard à la diversification alimentaire est responsable de l’augmentation et de la gravité des AA de l’enfant  THEORIE DE LACK : voie orale inductrice de tolérance alors que la voie cutanée est sensibilisante  Fenêtre d’opportunité entre 4 et 6 mois chez l’enfant « normal »mais aussi l’atopique  Pas d’éviction alimentaire { l’aveugle  Les évictions interviennent après une exploration allergologique
  • 27.  Bien sûr pour un enfant qui fait une urticaire aigue au décours d’un apéritif familial avec suspicion vis-à-vis de l’arachide ou de la noix de cajou , l’éviction doit être réalisée avant le bilan allergologique.  Mais sur une pathologie chronique comme la DA , lorsque la sensibilisation est prouvée par TC et/ou des IgE spécifiques , le régime d’éviction doit être bref sur quelques semaines et, en l’absence d’amélioration, la réintroduction doit être rapide ( ≠ entre sensibilisation et allergie !!)
  • 28.  3- L’anaphylaxie de l’enfant  Première cause chez l’enfant : l’allergie alimentaire  Critères diagnostic:  Début rapide, signes cutanéo-muqueux, gêne respiratoire, chute TA , +/- signes digestifs avec vomissement et crampes abdominales, tachycardie (une bradycardie évoque plutôt un malaise vagal)
  • 29.  Mais la définition de l’anaphylaxie est plus compliquée puisque l’on distingue maintenant 3 cas:  1 : les manifestations cutanéo-muqueuses avec manifestations respiratoires et/ou baisse de TA même en l’absence de l’ingestion d’un allergène de façon évidente  2 : la notion d’un allergène possible avec troubles digestifs et bronchospasme  3 : en cas d’allergie connue avec un signe isolé ( même une chute de TA isolée )
  • 30.  Diagnostics différentiels:  Crise d’asthme sévère  La crise d’angoisse ( pas d’hypotension – pas d’urticaire)  L’urticaire aigue isolée  Intoxication aux scombridés (ingestion: thon, maquereau ou dauphin): urticaire + signes digestifs et céphalées : antiH1  Les angio-oedèmes héréditaires ou acquis : déficit en C1 inh : prise en charge spécifique  L’entérocolite allergique médiée par un aliment
  • 31.  La trousse d’urgence:  Adrénaline auto injectable JEXT et ANAPEN  Seule contre-indication la myocardiopathie obstructive : exceptionnelle chez l’enfant  En IM ( 2 doses { 15’: donc recommandation de 2 stylos)  Et seulement en 2 e intention  antiH1  Corticoïde  Bronchodilatateurs Rq : attention à la réaction biphasique dans 1 à 20 % des cas : surveillance médicale de 6 h minimum
  • 32.  Rédaction du protocole et place du PAI  Sujet à polémique : doit-on mettre l’adrénaline en premier ou rédaction du protocole avec progressivité ( antiH1 , corticoïde , béta 2 et adrénaline )?  Place du PAI : nécessaire mais avec intelligence !
  • 33.  4- l’allergie respiratoire de l’enfant:  La rhinite allergique :  La fréquence augmente  RA concerne 10 à 20% de la population pédiatrique  Les symptômes débutent avant 20 ans chez 80% des individus  RA souvent sous diagnostiquée; très fréquente chez l’asthmatique: prévalence de 39% chez les 3-5 ans , et 70% chez les 12-18 ans
  • 34.  La RA, débutant chez les enfants d’âge préscolaire, est un facteur prédictif d’asthme ultérieur  A 13 ans, 91% des enfants avec RA persistante sévère sont sensibilisés à au moins 1 pneumallergène (acariens, chat , chien, graminées, bouleau, alternaria…)  52% des enfants avec RA sévère sifflent; 30% pour les RA modérées ou intermittentes
  • 35.  Pourquoi la prévalence des allergies respiratoires de l’enfant augmente?  - l’hypothèse de la théorie hygiéniste : perte de la biodiversité dans le monde occidental avec augmentation du risque allergique  - + de polluants , + de tabac, + de viroses  - par contre des facteurs protecteurs : Vit D , antioxydants ( intérêt d’une suplémentation ? )
  • 36.  Triade : Eternuement- rhinorrhée-obstruction nasale  Le prurit est souvent présent  Frontière entre RNA et RA floue  RA associe rhinite et sensibilisation IgE dépendante avec concordance clinique –sensibilisation  Certaines rhinites étiquetées RNA peuvent se révéler allergiques ultérieurement d’où l’intérêt des bilans allergologiques répétés.  Pas d’âge minimal pour le bilan allergologique  C’est la clinique qui guide l’exploration ; par contre pas de bilan prédictif
  • 37.  Il est important de rechercher un asthme chez les patients atteints de rhinite persistante allergique ou non.  La RA s’intègre dans la marche atopique mais l’ITS a prouvé son efficacité en montrant ,en plus de l’amélioration clinique , une diminution du risque de poly sensibilisation secondaire et aussi diminution du passage de la RA { l’asthme
  • 38.  L’asthme du nourrisson et de l’enfant:  La plus fréquente des maladies chroniques au cours de l’enfance  Dans la majorité des cas , les symptômes d’asthme apparaissent au cours de l’enfance et pour les enfants qui restent symptomatiques { l’âge adulte, les altérations de la fonction respiratoire sont présentes dès la première décade de vie et peut-être même avant 3 ans.  Le diagnostic: doit être évoqué sur des épisodes combinant toux, sifflements et gêne respiratoire ( +/- surinfections respiratoires à répétition )
  • 39.  Le préalable : l’asthme ne guérit pas ; on ne peut parler que de rémission!  Notion récente de phénotypes:  L’asthme induit par les virus , le tabac, sans atopie avec biologie normale ,VEMS normal( 97%) , nécessitant peu de corticoide inhalé  L’asthme sévère , chez la fille surtout , avec surpoids , sans atopie et souvent corticorésistant  Et l’asthme allergique , plutôt chez les garçons, avec eosino++, IgE totales ++ , VEMS abaissé (85%) et sévère en cas de polysensibilisation
  • 40.  Les facteurs de rémission : si absence d’atopie , pas de sévérité , pas de début trop précoce  Est-ce que tout est écrit d’avance avec une évolution immuable ?  NON : intérêt de cibler le traitement ( désensibilisation , traitement inhalé ….
  • 41.  Cas particulier de l’asthme du nourrisson:  3 épisodes de dyspnée avec sibillants  Facteurs favorisants: infections virales, terrain atopique et allergènes, taille des voies aériennes, tabagisme , RGO  Pronostic:  Nourrissons sans terrain prédisposé : manifestations transitoires liées aux viroses , étroitesses de VA et tabac  Nourrissons asthmatiques : terrain atopique avec persistance de l’asthme dans l’enfance
  • 42.  Traitement de la crise:  < 6 mois :  kiné respiratoire et surveillance  6 à 12 mois :  essai B2-adrénergique + kiné  > 12 mois :  bronchodilatateurs inhalés  +/- corticothérapie orale  + kiné
  • 43.  Contrôle de l’environnement  Lutte contre le tabagisme passif  Eviction allergénique :  éviction des animaux domestiques (chien, chat, cobaye…)  hygiène de la literie  aménagement d’un logement bien aéré, bien ventilé pour éviter la prolifération des acariens
  • 44.  CORTICOIDES INHALES :  ACTION : inhibition de synthèse de nombreuses protéines pro-inflammatoires (cytokines…)  EFFETS :  Amélioration du score symptomatique, de la qualité de vie, du DEP  Diminution de consommation de B2 et corticoïdes oraux  Préservation du capital respiratoire  Prévention du déclin du VEMS  Prévention du remaniement bronchique Rq : - Le délai d’instauration conditionne la récupération fonctionnelle - Place des antileucotriènes
  • 45. Traitement de fond Asthme INTERMITTENT (70%) crises peu fréquentes (3 à 4/an) en période automno-hivernale pas de symptôme intercritique B2 adrénergique à la demande Asthme PERSISTANT LEGER ou MODERE (25%) Crises 1 fois/mois, épisodes de toux nocturne, à l’effort ou aux changements de temps < 2 fois/sem Traitement de fond : Corticothérapie inhalée à faible doses 3 mois minimum Arrêt possible l’été
  • 46. Asthme PERSISTANT SEVERE (5%) Crises > 1/mois avec corticothérapie orale ou sifflement persistant ou toux sèche diurne et nocturne ou épisodes de sifflements transitoires plusieurs fois/sem sans infection ORL, nécessitant B2 adrénergique Traitement de fond : corticothérapie inhalée à forte doses réévaluation à 4 à 6 semaines si d’échec discuter : nébulisations de budésonide
  • 47.  Les Béta 2 Longue durée d’action  Bronchodilatation sur 12H  > 4 ans  2 molécules : salmétérol et formotérol  EFFETS :  Diminue bronchospasme d’effort  Moins de manifestations fin de journée et fin de nuit  Améliore l’observance  Toujours associés aux CI  Action complémentaire et synergique
  • 48.  La place des EFR dans l’asthme de l’enfant:  Avec l’interrogatoire, la clinique , les tests cutanés, la réalisation d’une épreuve fonctionnelle respiratoire EFR est indispensable  L’âge minimal : 4 ans ½ - 5 ans  La réalisation en pléthysmographie  Une courbe débit-volume ( CVL ,CVF , DEMM )  La mesure des résistances des voies aériennes  La mesure des volumes non mobilisables : VGT pour calcul du VR et de la CPT : intérêt pour évaluer la distension  La réversibilité au béta 2 courte durée d’action
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  • 54.  Le suivi de l’enfant asthmatique:  Une EFR par an pour un patient bien équilibré cliniquement ( plus souvent si besoin )  Le consensus:  l’EFR doit être normalisée chez l’enfant asthmatique traité  Si ce n’est pas le cas : évoquer un problème d’observance thérapeutique !!  L’adaptation du traitement de fond doit se faire vers la diminution des doses des traitements inhalés mais sans dégrader l’EFR !
  • 55.  L’ITS en 2013 :  Chez l’enfant de façon quasi exclusive par voie orale ou sublinguale  INDICATIONS :  Signes respiratoires avec allergie IgE dépendante  Diagnostic par TC +/- IgE spécifiques  Apport de l’allergie moléculaire pour affiner le diagnostic et évaluer l’efficacité attendue de l’ITS ( ex: Bet V1 )  Persistance des symptômes malgré une bonne éviction ou éviction impossible ( pollens )  Mono sensibilisation à un allergène : acariens , alternaria, pollens ( mais pas chat, furet, rat ….) ( parfois double !)  Sur une pathologie stabilisée par le traitement symptomatique
  • 56.  PROTOCOLES:  Contrat avec la famille : 3 à 5 ans !  Prise quotidienne (Pb d’ observance !)  En per annuel pour acariens et alternaria; et pré-cosaisonnier pour pollens ( arbres , graminées)  LES ALLERGENES :  Les gouttes d’extraits allergéniques standardisés : Osiris , Staloral ( progressivité des doses )  Les comprimés en pollens de graminées : Grazax et Oralair (Première prise au cabinet avec surveillance médicale: dose importante d’emblée )
  • 57.  LA SURVEILLANCE:  Bi-annuelle  Savoir arrêter un protocole qui ne marche pas ; en cas d’effets indésirables ou en cas de recrudescence de la gêne symptomatique, réadapter le protocole  Pas d’incompatibilité avec les autres traitements sauf immuno-modulateurs.  Questions ?
  • 58.  Les éruptions médicamenteuses de l’enfant:  La question : les éruptions des enfants traités par des médicaments courants résultent-elles d’une hypersensibilité médicamenteuse et quel bilan faut-il effectuer?  LES ASPECTS CLINIQUES:  Les exanthèmes maculo-papuleux EMP sont caractérisés par de petites papules roses ou rouges qui apparaissent sur le tronc avant de s’étendre progressivement vers les extrémités des membres.
  • 59.  Elles apparaissent à la fin de la première semaine de traitement, sont non ou peu prurigineuses et disparaissent spontanément en 5 à 10 jours sans laisser de séquelles.  Souvent les béta lactamines sont accusées  La majorité des EMP de l’enfant ne résultent pas d’une histamino-libération mais est plutôt la conséquence de la maladie infectieuse et/ou inflammatoire ayant motivé la prescription du médicament.  La plupart des enfants ne récidivent pas lors des traitements ultérieurs.
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  • 61.  Les lésions d’urticaire :  Papules ou macules œdémateuses, d’aspect géographique , prurigineuses, mobiles ( transitoires et labiles) associé à un angio-œdème facial ou des extrémités.  Les érythèmes polymorphes  Lésions en « cocarde » surtout M >  Infections par herpes simplex et mycoplasmapneumoniae  Et les affections graves SSJ et DRESS
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  • 64.  La nature, la chronologie, la durée des réactions doivent être analysées :  Le risque d’une allergie augmente avec la gravité et/ou la précocité de la réaction par rapport au début du traitement.  Intérêt des tests cutanés :  tests à lecture immédiate si HSI  - patchs pour HSR Mais valeur +/-  Quelques IgE spécifiques
  • 65.  Les tests de Provocation restent le « Gold standard »  En milieu hospitalier  Non dénués de risque  À réserver aux enfants avec urticaire +/- œdème , voir anaphylaxie avec chronologie immédiate ! Rq : pour les éruptions bénignes, non identifiées , de chronologie non immédiate : TP à domicile
  • 66.  Merci de votre attention