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Journalistes en herbe 2012-2013 : 2ème prix en primaires

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5 de Jun de 2013
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Journalistes en herbe 2012-2013 : 2ème prix en primaires

  1. Le glacier Pre- sena culmine à 3069m, dans les Alpes italiennes (Dolomites). De début juin à la fin septembre, tout spectateur sera étonné : en effet, le glacier tire sa couverture ! (…) Entre 1993 et 2003, le glacier a perdu 39% de sa masse totale. Alors, à Passo Paradi- sio, depuis 2008, en été, on le recouvre d’une couverture th erm iq ue de 39000m² et de 4mm d’épaisseur pour ralentir sa fonte de 60%. Stu- bai en Autriche et les Arcs en France utilisent également ce système. (…) Amélie Drèze et Alice Guillot Lire la suite page 3 Le glacier Presena sous sa couverture thermique. Le glacier tire sa couverture !Le glacier tire sa couverture !Le glacier tire sa couverture ! Economie p. 4 - 5 Trentin : autonomie Ceci n’est pas du Parmesan ! Tourisme p. 5 - 7 Ponte di Legno L’après Sierre... Sport p. 8 - 11 Le ski Qui dit ski… dit chutes ! Grand Rue, 37 6200 Châtelet Tél.: 071 39 48 47 Fax: 071 38 59 92 Ceci n’est pas du Parmesan ! A Vermiglio, des artisans fromagers ont créé une coopérative pour produire et vendre du GRANA Trentino durant toute l’année. Il ressemble au Parmesan, il a le goût du Parmesan, ce n’est pas du Parmesan ! Suite page 4 Tourne, tourne, petit moulin… Grâce à sa production d’hydroélectricité, la province du Trentin est économiquement autonome. Ce qui est loin d’être le cas de la Belgique qui produit en grande partie son électricité à partir du nucléaire et du gaz, des énergies non renouvelables. Suite page 4 Environnement p.2 - 3 Les Alpes Fonte des glaces ©Adamelloski - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  2. Edito par Françoise HOUARD Institutrice primaire Tous les deux ans, les élèves de 5ème et 6ème années partent en classes de neige. Pour réunir la somme nécessaire, 510€ cette an- née, ils participent activement aux divers évènements organisés par le comité de parents car ceux-ci sub- sidient la moitié du voyage. D’autre part, ils vendent des la- sagnes pour gagner directement et individuellement leur bénéfice. Ainsi, Gaël a vendu plus de 260 lasagnes, il a donc payé entière- ment son voyage et a même eu de l’argent de poche ! Près de 1900 lasagnes ont été vendues cette année. Partir en classe de neige est un projet travaillé toute l’année : il permet d’aborder des notions telles que les calculs de pente, les échelles, la lecture de cartes, les courbes de niveau, le vocabulaire typique de la montagne, la faune et la flore, … de façon pratique. Cette fois-ci, c’est aussi l’occasion de participer au concours « Journalistes en herbes » organisé par la Communauté française de Belgique en rédigeant un journal racontant la semaine de classes de neige. Ajouté à tout ce travail écrit, les élèves ont pré- paré un travail oral puisqu’ils pré- senteront un JT qui sera projeté lors du souper italien du 29 mars. Vous allez donc parcourir ce jour- nal qui vous racontera la semaine du 17 au 24 février 2013. La classe de 5ème et 6ème primaire de Pe- tithan s’est rendue au nord de l’Ita- lie, à la frontière entre la Lombar- die et le Trentin où ils ont admiré les beaux paysages que les Alpes ita- liennes offrent au regard. Petite leçon de géographie « Les Alpes for- ment une chaîne de montagnes qui s’étend en Europe, recouvrant la fron- tière au nord de l’Italie, le sud-est de la France, Mo- naco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et la Slovénie. Elles culminent à 4810,45m, au sommet du Mont Blanc. On recense 82 sommets ma- jeurs de plus de 4000m d’altitude. » La surface des Alpes est ainsi partagée : 1: Liechtenstein + Monaco 2: Slovénie (4 %) 3: Allemagne (5,6 %) 4: Suisse (14 %) 5: France (20,7 %) 6: Italie (27,2 %) 7: Autriche (28,5 %). (Cf. : www.fr.wikipedia.org/wiki/Alpes) Andreea Apetrei ©Googlemap2013 2. Les Alpes : de la ma- quette à la réalité ! En classe, les élèves ont créé une maquette pour mieux se rendre compte du relief et locali- ser les différents en- droits où ils se rendraient. Les pistes de Passo del Tonale sur lesquelles les élèves ont appris à skier se situent entre 1880m et 2400m d’alti- tude. Non loin de là, l’hô- tel, le Chalet Al Foss, se trouvait à plus ou moins 1400m d’altitude dans la vallée del Sole. Dans la vallée Camo- nica, Ponte di Legno, vil- lage typique a été cons- truit à 1268m d’altitude. Pour toutes leurs activités, le groupe se trouvait donc au pied du glacier Presena culminant à 3069m. Andreea Apetrei La maquette réalisée en carton-plume par les élèves. ©A.Apetrei - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  3. Fonte des glaces Le glacier Presena culmine à 3069m dans les Alpes italiennes (Dolomites). De début juin à la fin septembre, tout spectateur sera étonné : en effet, le glacier tire sa couverture ! Pour y monter, des télécabines modernes emmènent les promeneurs et skieurs à 2585m d’altitude. Un refuge s’y trouve, cette étape s’appelle Passo Paradisio. Ensuite, des télésièges permettent de gravir encore 145m. Là, un bar et un res- taurant accueillent les touristes et les spor- tifs toute l’année. Finalement, des tire- fesses pousseront les skieurs au sommet tandis qu’un sentier sera emprun- té par les promeneurs pour domi- ner le glacier. Depuis le glacier Presena, il est possible de rejoindre les parcours de hors-piste Mandrone, Maroc- caro, Cima Venezia et Pisgana. On peut y skier presque toute l’année car les neiges y sont éter- nelles. Plus on monte, moins il y a d’oxygène mais surtout, tous les 100 m, on perd +/- 1°C en été et près de 4°C en hiver. Toute- fois, par son poids, la couche de glace a tendance à s’écouler vers la vallée. C’est ce qu’on appelle une langue glaciaire. A chaque dénivellation du terrain, elle craque, se déchire et des crevasses se creusent. Selon Pascale Colten-Gualtieri dans son livre « Gravir la montagne » aux éditions Artis cool, les glaciers ont bien maigri de- puis la révolution industrielle car, depuis il y a environ 150 ans, la pollution de l’air n’a cessé d’augmenter. Entre 1993 et 2003, le glacier a perdu 39% de sa masse totale. Alors, sur le Presena, depuis 2008, en été, on le recouvre d’une couverture thermique de 39 000 m² et de 4mm d’épaisseur pour ralentir sa fonte de 60%. Stubai en Autriche et les Arcs en France utilisent également ce système. De là-haut, la vue est magnifique : on pouvait apercevoir d’autres sommets de montagnes nous entourant. Ces pay- sages restent fixés dans notre mémoire ! Amélie Drèze et Alice Guillot Raymond Gillis, guide de notre séjour, explique quelques détails.  Le glacier est né à la dernière ère glaciaire (environ de -120 000 à -10 000 ans). Suite à celle-ci, seuls les glaciers du Grand Nord et ceux en altitude ont subsisté.  Le mot glacier vient de la glace. Comment celle-ci se forme-t-elle ? Des flocons de neige s’accumulent. Ils sont aérés. Au fil du temps, ils se tassent pour former le névé. Avec le froid, le névé devient de la glace. L’épaisseur de glace peut atteindre 200m sur certains glaciers.  Sur place, une station météo comportant un panneau photovoltaïque, un thermomètre , une gi- rouette, un baromètre, un hygromètre de neige donne des indications météo pour toute la val- lée. Ce jour-là, il y avait 2m de neige fraîche et –6°. La station est aussi munie d’une web-cam pour transmettre aux skieurs en temps réel les conditions météo. http://www.adamelloski.com/en/weather/ A. Guillot 3. La guerre blanche En 1914, il y a eu la « guerre blanche », c’était le nom de la guerre 14-18 dans les Alpes. Ses cols étaient la fron- tière entre l’Italie et l’Autriche-Hongrie. Elle s’ est terminée le 27 septembre 1917. Et depuis, le Trentin est italien. Un stèle entourée de mitraillettes et de canons nous remémore ces évènements. En été, le glacier Presena est un point de départ pour des itinéraires de trekking le long d'une série de che- mins de la Guerre Blanche. A. Drèze Le sommet du Presena sur lequel les skieurs glissent de septembre à juin avant que le glacier ne tire sa couver- ture. © A. Drèze © A. Guillot - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  4. Commerce équitable Ceci n’est pas du Parmesan ! A Vermiglio, des artisans fro- magers ont créé une coopérative pour produire du GRANA Trentino durant toute l’année. Il ressemble au Parmesan, il a le goût du Parmesan... mais ce n’est pas du Parmesan. Entrons dans cette fromagerie, découvrons comment est créé ce fromage laitier et achetons-en sans intermédiaire ! Tout d’abord les fermiers amènent les cruches de lait à la fromagerie, les ou- vriers le versent dans une cuve disposée sur une balance pour payer le lait au kilo. Cinq-cents litres de lait entier sont transfé- rés dans une immense cuve rectangu- laire haute de 20cm où ils reposent vingt-quatre heures. Les artisans enlè- vent alors la crème pour faire du lait écrémé (la crème servira à produire du beurre). Puis ils rajoutent cinq-cents litres de lait entier pour faire du lait demi écrémé. Le fromager le verse dans une cuve en cuivre et en ogive. Dans l’épaisseur de celle-ci, il y a de l’eau qui permet de cuire au bain-marie. Les artisans font cuire le lait plusieurs fois à des températures différentes. Une fois cuit, ils décollent le lait caillé qui s’est formé au fond de la cuve. Il pèse 70 kg. La masse est ensuite coupée en deux, chaque morceau pèse 35 kg. Ensuite, les ouvriers récoltent le jus et en font de la Ricotta : rien n’est gaspillé! Le fromage est égoutté dans des moules avec des petits trous et replongé dans de l’eau salée. Il est ressorti et entreposé au moins un jour par kilo dans un séchoir où il y avait environ 4500 autres fromages en- treposés produits en 2011, 2012 et 2013. Le fromager le coupe en 2. ©O.Panowicz Le fromage cuit au bain-marie. ©O.Panowicz Grâce à sa production d’hydroélectricité, la province du Trentin est é c o n o m i q u e m e n t autonome. C’est loin d’être le cas de la Bel- gique qui produit en grande partie son électricité à partir du nucléaire et du gaz, des énergies non re- nouvelables. Le Trentin-Haut-Adige ( 1 3 6 1 3 k m 2 , 985 128 hab. en 2006) est une région monta- gneuse d'Italie du Nord, dont Trente est la capitale. Comme Thomas Nispola l’a écrit dans « Il regalo di Berlusconi », sa pro- duction d’énergie re- nouvelable dépasse de 30 % ses besoins énergétiques. La Lom- bardie et le Trentin- Haut-Adige représen- tent à eux seuls 20,4 % et 16,1 % de la pro- duction nationale d’énergie renouve- lable. En comparaison, d’après le portail de l’énergie wallonne, en 2009, le renouvelable, en progrès constant depuis plusieurs an- nées, représente près de 6,5 % de la produc- tion électrique wal- lonne (pour 16 844 km² ). Avec sa production h y d r o é l e c t r i q u e , toutes les installations mécaniques sur les pistes sont alimentées aisément et le surplus est redirigé sur le ré- seau européen. : Tracy Hunerbein, Laurena Neufcoeur, Dorian Coibion et Pierre Demoulin Comment fonctionne une centrale hydroélec- trique ? En amont de la centrale hydroé- lectrique, plusieurs barrages ont été construits pour retenir les rochers. L’eau nettoyée est ensuite bloquée par un barrage de rétention et amenée par des conduites forcées vers la turbine. Une vanne de régulation manuelle et extérieure, permet d’augmen- ter ou de diminuer la pression de l’eau. La turbine actionne l’axe de l’al- ternateur. De gros aimants tour- nent autour des bobines de cuivre : c’est ce qui produit le courant. Le courant est dirigé vers le transformateur puis vers les lignes à hautes tensions. 280 000 volts circulent dans les câbles. Des assiettes en verre servent d’iso- lants. Un ordinateur de contrôle super- vise le bon fonctionnement de la centrale. L’eau est rejetée dans le torrent par le canal de fuite. T. Hunerbein, L. Neufcoeur D. Coibion et P. Demoulin http://bouroult.perso.sfr.fr © F. Houard Maquette réalisée par notre guide. © P. Demoulin 4. La turbine est en bleu et l’alternateur en rouge. - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  5. Avant de le vendre, les froma- gers le coupent et l’emballent sous vide : il se garde alors 6 mois. Ce fromage a donc tout d’un Parmesan mais il se nomme GRANA PADANO TREN- TINO et non pas PARMESAN car le nom PARMESAN est une appellation d’origine contrôlée pour les fromages produits à Parme. À table ! Vous pourrez l’utiliser de multiples façons dans votre cuisine : en copeaux dans une salade, râpé dans vos lasagnes, sur vos pâtes et plats à gratiner, pour donner un goût à votre purée etc… C’est super bon ! Ambre Coibion et Olimpia Panowicz Situé dans la province de Brescia à la fin de la vallée Camoni- ca, au pied du glacier Presena et de Passo del Tonale où se trouve la fron- tière avec la province autonome du Trentin et la vallée del Sole, Ponte di Legno renait de ses cendres après la guerre blanche pour devenir le vil- lage d’accueil des skieurs par excel- lence. Ce village se compose de 1 500 habitants + 20 000 touristes par an. La descente en télésiège depuis Passo del Tonale en offre une vue panoramique. Les élèves en ont parcouru les ruelles piétonnes en participant à un petit jeu de piste : cela leur à permis d’en sa- voir plus. Ponte di Legno se situe à 1 858m d’altitude. Dès 1912, il commence à ga- gner une réputation de village d’accueil pour sports d’hiver car la deuxième se- maine hivernale italienne y est organisée par le Touring Club Italien. Il a été incen- dié lors de la guerre 14-18, une stèle en atteste, puis reconstruit et développé pour le tourisme, surtout celui des sports de glisse, dans les années 50. Ponte di Legno veut dire pont de bois. Il y en a de nombreux car trois tor- rents y coulent : l’Oglio, le Frigidolfo et le Narcanello. Ces ponts et les toits typiques sont fabriqués en mélèze. C’est un arbre qui perd ses aiguilles, il est dur et résistant. Un écusson en mosaïque, placé sur la façade de la mairie comporte un lion ailé qui est le signe de la force et des vents ma- rins, symbole de Venise qui n’est pas loin. En- dessous de lui, y a un pont, emblème du village, vous l’aurez compris. Le drapeau de la Lombardie (vert d'origine avec le symbole blanc de la camuna rose au centre trouvée sur un mur d'une grotte préhistorique de la ré- gion), celui de l’Italie et celui de l’Union Européenne sont accrochés sur cette façade. Un joli petit kiosque octogonal siège sur cette place. Plus haut, sur le clocher, une hor- loge découpée en 24 heures et ne com- portant qu’une seule aiguille indique l’heure et attire l’attention. Soline Francou et Anaëlle Crébec 5. Le Grana Padano du Trentin. ©A. Coibion Les fromages restent en moyenne deux ans dans le séchoir. ©A.Coibion Stèle commémorative de la guerre blanche. ©S.Francou L’écusson. ©A.Crébec Les élèves sur un des nombreux ponts de bois, devant l’ancien moulin à grains et sa conduite forcée. ©J.-P. Saive - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  6. Emmanuel AERNOUDTS est chauffeur de car. Il exer- çait ce m é t i e r avant le drame et a conti- nué. Ya-t-il moins de classes qui partent depuis l’accident de Sierre ? L’accident m’a choqué surtout qu’on a moins parlé des collègues. Ce jour-là deux collègues voyageaient aussi. Je suis rentré le lendemain, une grand- mère m’a pris dans les bras pour me remercier ! Maintenant, on n’y pense plus, sinon on ne roulerait plus, on ne sortirait plus de chez soi. Ce sont sur- tout les parents qui sont plus stressés. Mais on a toujours autant de suc- cès ! Quel diplôme avez-vous dû obtenir pour faire votre métier ? Il n’y a pas de formation particulière en Belgique mais j’ai fait une formation spécifique de chauffeur-conducteur de voyageurs option tourisme qui a duré 6 mois, en France. Depuis combien de temps faites–vous votre métier ? Depuis 23 ans. J’ai d’abord été mili- taire, puis conducteur de ligne, cela veut dire que j’emmenais les gens à leur travail et puis chez Castel. Roulez-vous uniquement pour les voyages à la montagne ? Non, pas uniquement, je les fais tous… un peu partout. Et je fais aussi les voyages de pensionnés. Conduisez–vous toujours de nuit ? Non plus et je préfère conduire de jour, c’est moins fatigant. Qu’aimez-vous le plus dans votre mé- tier ? Emmener les gens en vacances ! Avant, je les emmenais au travail … ils étaient moins joyeux ! Et qu’aimez-vous le moins ? J’ai la chance de faire un métier que j’aime… Je n’aime pas trop conduire des sup- porters de foot car j’aime conduire dans le calme. Avons-nous été assez calmes ? Oui, relativement, peut-être un peu moins le soir du départ… (rires). Combien de cars conduisez-vous ? J’ai ce car. J’y suis attitré : il a deux ans mais avant j’en ai conduit beaucoup. Combien de km faites-vous par an ? Mon car a 200 000 km et 2 ans donc à vous de calculer. Quel est la durée de vie d’un car ? Un car roule environ 1 000 000 km, donc plus ou moins dix ans. 6. © J. Jacquet « Après Sierre, une grand-mère m’a pris dans les bras pour me remercier ! » Luigi GIOVANAZZI a fondé la société Castel Tourisme il y a 20 ans. L’école de Pe- tithan, a conti- nué à pro- grammer des classes de neige malgré l’acci- dent survenu il y a un an à Sierre. Elle a choisi cette société pour organiser la semaine tant au ni- veau du ski qu’au niveau des acti- vités pédagogiques proposées. Y a t-il moins de classes qui partent depuis les accidents de car? Pour ma société, ça n'a rien changé mais on a dû rassurer les écoles et les parents. Nous sommes crédibles car notre société familiale a 20 ans d’ancienneté. Vous nous dites que votre société est fami- liale, pouvez-vous nous en dire plus ? Mon garçon s’occupe des plannings. Ma fille se charge de l’organisation et des voyages. Mon beau-fils gère la comptabilité. Je suis coordinateur, je me déplace pour rencontrer mes clients, j’accompagne les groupes et je suis chauffeur. Organisez-vous uniquement des voyages à la montagne ? Non. Pour les écoles et les mutuelles, voici notre offre.  En mai, juin et septembre, ce sont des classes de montagnes.  En décembre, janvier, février, mars et avril, des classes de neige.  J’organise aussi des classes de mer à Gravelines, en France et des classes vertes ou de forêt à Gérardmer. Cela dit, j’organise aussi des voyages à la demande, individuels et de groupes en collaboration avec des tours opérateurs ou simplement nous-mêmes. Notre société est très complète car nous nous chargeons aussi bien des voyages en car qu’en avion et même des croisières. Combien de cars y a-t-il dans votre socié- té ? Nous avons 7 véhicules de dimensions diffé- rentes. Et combien de chauffeurs ? Nous en avons 8 + les extras. Quel est l’équipement de vos cars ? Chacun de nos cars est muni de :  WC  Télévision  Air conditionné  Bar  Sièges relax  G.P.S.  Téléphone  Ceintures de sécurité  Dernières technologies en matière de sécuri- té. Qu’aimez-vous le plus dans votre travail ? Le contact avec les gens et j’adore les en- fants. C’est ce qui est le plus enrichissant ! Qu’aimez-vous le moins ? Oh, j’aime mon travail, j’ai d’abord travaillé 30 ans chez Caterpillar et j’ai monté ma société pendant les dix dernières années là- bas pour pouvoir rémunérer ma fille et mon fils. Donc je fais un travail que j’aime. Je suis plutôt choqué ou déçu quand je tombe sur des enfants ou des adultes qui ne sont pas reconnaissants du travail fait alors qu’ils se permettent d’être très exigeants. Accompagnez-vous toujours les écoles comme vous l’avez fait avec nous ? Je suis toujours avec les groupes de classes de neige et de montagne. J’y mets un point d’honneur et cela me permet de revenir dans mon pays et ma région d’origine : le Trentin. Vos clients sont-ils tous satisfaits ? Rires. Et bien, les enfants repartent toujours heureux. Pour les enseignants, cela dépend beau- coup de leur personnalité et de leur objectif de voyage. On a tendance à mettre les enseignants sur un piédestal, je me suis ren- du compte qu’ils avaient comme tout le monde des qualités et des défauts. Cela dit, beaucoup d’écoles me sont fi- dèles. Merci beaucoup pour votre temps. De rien, au plaisir de vous lire maintenant ! Jordane Jacquet et Léa Prévot ©F.Houard - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  7. Quels sont les points positifs et négatifs de votre car ? Le point positif est vraiment le confort. C’est un car 30 places avec WC. Les points négatifs sont la petite taille du réservoir et des soutes. Lors des voyages avec des classes, participez-vous tou- jours aux activités avec les groupes ? J’essaie de faire les activités avec toutes les classes. J’ap- prends des choses, je vois des endroits inac- cessibles habituelle- ment et c’est beau- coup plus agréable que de rester seul. Merci beaucoup pour votre temps. De rien, c’était avec plaisir. Léa Prévot et Jordane Jacquet 7. Le car conduit par Manu. © L. Prévot Au Chalet Al Foss, l’hôtelier Vincen- zo PANGRAZZI qui nous a accueillis chaleureusement combine astucieu- sement les groupes scolaires et les familles pour que tout le monde co- habite sans se marcher sur les pieds. Est-ce que c’est difficile d’héberger « des gens normaux » dans le même hôtel que des classes d’enfants? Nous sommes habitués. J’ai 2 hôtels en un : un pour les enfants(***) et un pour les familles(****). Quand êtes-vous devenu hôtelier? A 16 ans, en été, j’ai commencé à travailler à l’hôtel de mon papa puis je suis allé à l’école d’hôtellerie et à 21 ans j’ai reçu l’hôtel . Qu’est–ce qui vous a inspiré à tra- vailler dans ce métier? J’ai fait des études d’hôtelier pour reprendre l’hôtel de mon père, c’est donc l’esprit de famille qui m’a moti- vé. Est-ce que c’est difficile d’avoir plu- sieurs écoles en même temps ? Non, on a l’habitude et je passe à chaque repas voir si tout va bien. Pendant les vacances scolaires avez -vous plus souvent des couples ou des familles ? Beaucoup de familles, des motards d’Allemagne… Est-ce que vous ou votre femme avez un autre hôtel? Nous avons deux hôtels : ici je suis pa- tron et mon fils cuisi- nier et dans l’autre à Pizzano c’est ma femme en cuisine et ma fille patronne. C o m b i e n d e chambres possède cet hôtel? Il y avait 7 chambres quand mon papa avait l’hôtel et maintenant il y en a 54 et elles ont toutes une salle de bain. Quand l’hôtel a-t-il été agrandi ? En 1970, il y a 43 ans. On a gardé le restaurant. On a créé un bar qui était avant dans le restaurant et un salon et on a ajouté deux réfectoires pour que les familles soient séparées des groupes scolaires. On a construit plus de chambres. Le deuxième bâtiment a été bâti derrière le premier mais ils communi- quent entre eux. C’est la partie quatre étoiles qui comporte aussi une piscine et un centre de mas- sages. Sur la terrasse, nous avons un ham- mam, un jacuzzi et un sauna. A quel rythme repeignez-vous l’hôtel et l’entretenez-vous ? (Rires) Il n’est pas encore fini. On y travaille toute l’année ! Combien de personnel avez-vous? Nous sommes 23 au total. Parlent-ils plusieurs langues ? Oui, on se débrouille. On parle en italien, en français, en anglais, en allemand, en roumain etc… Merci. Prego Entretien réalisé par Sarah Leclercq et Yoram Paulus Un serveur très sympa. ©S.Leclercq Le Chalet Al Foss. ©Y.Paulus - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  8. Un peu d’histoire : d’où vient ce sport ? Il y a plus de 500 ans que le ski existe. C’est le récit, traduit en plusieurs langues, de la fameuse traversée à ski du Groënland, par l’explorateur norvégien NAN- SEN en 1880 qui éveille pour la première fois l’intérêt du monde pour le ski. Le ski devient alors un nouveau sport. Ce sont les anglais, très sportifs qui y pensent les premiers. Aimant les voyages, il sont attirés par les pays de montagne et en particulier la Suisse . En 1912, à Ponte di Legno a lieu une première se- maine nationale de sports d’hiver. Par la suite, les sports d’hiver n’ont cessé de se développer et d’attirer un public de plus en plus large. P. Demoulin Comment fabrique-t-on un ski ? Les skis, d’abord simples planches de bois à leurs débuts sont maintenant des objets très complexes comprenant plusieurs épaisseurs de différents matériaux : de la mousse de polyuréthane, un alliage de zinc et d’aluminium, de l’acier, et la semelle est constituée de polyéthylène, un matériau particu- lièrement hydrophobe, c’est à dire qui «n’aime pas l’eau ». http://xarouma.free.fr/TPE/Glisse_du_ski/les_differents_materiaux_constituant.htm L. Neufcoeur 1 paire de skis… de nombreux sports !  Le ski alpin : le slalom spécial, le slalom géant, le super-géant, la descente et le combiné se pratiquent dans les stations pourvues de remontées mécaniques.  Le ski nordique englobe les disciplines où le talon de la chaussure n'est pas fixé au ski.  Le ski de fond : discipline s'effec- tuant sur des terrains plats ou val- lonnés, le ski de fond est une disci- pline d'endurance.  Le saut à ski : le skieur saute depuis un tremplin. Il est noté à la fois sur la longueur du saut effectué et sur la qualité de sa réception.  Le biathlon : discipline combinant le ski de fond et le tir à la carabine.  Le combiné nordique : discipline combinant le saut à ski et le ski de fond.  Et il existe aussi le ski libre, freestyle : le ski de bosses, le saut acrobatique, etc… D. Coibion 8. Mme Françoise fière de passer la ligne d’arrivée du slalom. Sans chute, elle a terminé 2ème. ©J.-P.Saive - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  9. Quels sont les équipements nécessaires ? Il vous faut un casque jusqu’à 13 ans, des lunettes de ski, des bottines de ski , des bâ- tons ou sticks. Il vous faudra bien sûr une combinaison et des gants. Par quoi commencer quand on apprend à skier ? Apprendre à faire le chasse-neige est une priorité, c’est-à-dire, mettre les skis en V, la pointe devant vous. Cela vous permet de freiner et de vous arrêter. Pour monter sur des pistes plus inclinées, apprendre à slalomer est nécessaire pour ne pas aller trop vite. Quels sont les conseils de sécurité ? 1. Rester sur les pistes pour ne pas se perdre et ne pas s’enfoncer dans la pou- dreuse. Pour cela, il faut respecter la si- gnalisation. 2. Ne pas tomber des télésièges car on pourrait se faire bien mal : rester assis, bar- rière de sécurité baissée est donc une obli- gation. Si on perd quelque chose, on le récupèrera le lendemain grâce aux pis- teurs. 3. Ne pas croiser les skis car c’est la chute assurée et garder ses distances avec le skieur qui vous précède ! A vous les pistes ! Tracy Hunerbein, Laurena Neufcoeur, Dorian Coibion, Pierre Demoulin 9. Le groupe est prêt à se lancer sur les pistes de Passo del Tonale. ©J.-P.Saive - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  10. La classe de 23 élèves a eu la chance d’avoir 2 moniteurs pour apprendre à skier. Le pre- mier jour, ils ont skié ensemble mais dès le deuxième jour, les deux moniteurs enseignaient chacun à un groupe de niveau différent. L’un des moniteurs s’appelait Ivo et l’autre Attilio. Depuis combien de temps faites-vous ce métier? Ivo: J’ai commencé en 1971. Attilio : J’ai commencé en 1968 et j’ai été directeur de ski pendant 10 ans. Combien d’années d’étude faut-il pour faire ce métier? A. et I.: Il faut faire les humanités supé- rieures ou l’école de montagne jusque 18 ans. Il faut connaître 3 langues: l’Ita- lien, l’Anglais et l’Allemand. Il faut pouvoir skier et glisser en snow- board. Après, il faut faire 100 jours de stage sur un an et demi et puis on est moniteur. Est-ce que c’est dur de faire ce métier? I. et A.: Ça dépend. Le plus dur c’est le contact avec les personnes quand on a des mentalités trop différentes. Mais ce qui est sûr c’est qu’il faut beaucoup de patience. Faites-vous ce métier dans une autre langue? Oui, en italien, en allemand et en fran- çais. Et l’allemand est la 2ème langue de la région car le Trentin a appartenu à l’Autriche avant la première guerre mondiale. Les jeunes moniteurs ensei- gnent aussi en anglais. Quels sont les plus grands groupes d’enfants que vous avez eus ? I. : D’habitude on a entre 9 et 12 élèves et vous, vous étiez 21 (!!!) puisque Attilio s’est occupé des deux élèves qui avaient eu un cours de moins à cause de leur douleur ! On dit que les montagnards ont toujours deux métiers, des métiers saisonniers. Quel métier faites-vous en été? I.: Je suis pensionné et grand-père. Avant je travaillais dans un bar dans un refuge. C’était un commerce. A.: Je suis pensionné et avant, en été, j’étais moniteur de ski sur le glacier. Faites-vous un autre sport, avez-vous un loisir ? I: De la bicyclette et de la course à pied. A.: Je chante dans une chorale. Nous sommes même déjà venus chanter à Nivelles. Apprenez-vous à skier à des gens « normaux » ou uniquement à des en- fants? A.: Oui, pendant les vacances on en- seigne le ski à des familles et à des tou- ristes de tous âges. Vous apprenez donc à des adultes à skier, quelle est la différence avec nous ? I.: Oui. Les adultes ont peur quand c’est la première fois alors cela prend plus de temps. C’est plus facile d’apprendre à des enfants. 10-12 ans, c’est l’âge idéal, et même avant. Est-ce que vous vous êtes déjà cassé quelque chose en skiant ? I.: Oui, quatre fois l’épaule et une fois le genou. A.: Seulement un genou. (Rires) j’ai eu plus de chance. Et j’étais en bas des pistes, j’avais fini journée, c’est un skieur qui m’a foncé dessus ! En tombant, je me suis cassé le genou. I.: C’est pour cela qu’on dit toujours de garder une bonne distance entre chaque enfant ! Merci beaucoup. Ivo et Attilio : Prego ! Hugo Siquet, Clément Vanden Kieboom et Gaël Wuilot 10. Ivo et Attilio sans leur combinaison de ski sont à peine reconnais- sables lors de la remise des brevets et des médailles. © F. Houard Le premier jour de ski, Luigi et Manu organisent les plannings avec les moniteurs. © G. Wuilot - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  11. 11. Léa Prévot et Tracy Hunerbein ont été immobilisées à l’hôtel le mer- credi 20 février. C’est en Italie, après la première demi-journée de ski qu’elles ont alerté nos enseignants. En effet un peu stressées par cette nouvelle aventure et peu habituées par les positions sur les skis, Léa et Tracy ont provoqué une contraction de leurs muscles de la jambe au point de ne plus pouvoir la plier. Le mercredi, après une bonne nuit et un bon repas, la douleur étant toujours là malgré les massages de Mme Françoise, le docteur est venu à midi pour les ausculter. Pendant que tous les autres élèves étaient partis skier, Mr Jean-Paul, le troisième accompa- gnateur du groupe, les a chouchoutées à l’hôtel en mettant de la neige ensachée sur leurs muscles, en leur faisant des massages… Le lendemain, médicaments pris et recommandations du docteur appliquées à la lettre, elles ont pu poursuivre leur apprentissage de ce sport! Tranche de rire : Madame Françoise chute ! C’est en descendant du télésiège que notre institutrice s’est retrou- vée par terre car sans le vouloir une élève avait mis son stick entre les skis de ma- dame. Heureusement, Mme Françoise a eu le bon réflexe de baisser la tête pour ne pas être cognée par le télé- siège. Cela a valu une bonne tranche de rire et quelques coups bleus ! Agréable partie de UNO à l’hôtel : le docteur a prescrit du repos, une alternance de froid et de chaud et les jambes en hauteur. Par Pierre Demoulin ©J.-P.Saive Nous avons questionné les élèves du degré moyen pour savoir s’ils avaient envie de partir en classes de neige dans 2 ans. Voici les résultats, ils sont plutôt évocateurs ! A. Drèze - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
  12. 12. Mon premier est le contraire de l’amont. ………………………. Mon second est fixé au bassin. ………………………………. Mon tout est une catastrophe naturelle. ………………………... ADRET - ALPES - AVALANCHE - BONNET - CASQUE- FROIDE GANT HIVER IGLOO JEU (X2) LUGE NEIGE PISTE - PSY SKI (X2) TOMBER UBAC A V A L A N C H E U H I V E R E B M O T G J E U Q S A C I L S T B O N N E T G U S N E I G E B F L G A P G A N T R I O E L I J E U O C J O F P S Y T I K S A I P E T A D R E T P B A S E E H S K I M Q U = ……………………………….. = ...………………………………... = ………………………………100 1 2 4 5 6 7 3 1. Nom du sport pratiqué quand on glisse sur des pistes. 2. Ils nous réchauffent les mains. (au singulier) 3. Maison construite en neige. 4. On l’utilise pour glisser assis. 5. C’est le versant ombragé des montagnes. 6. Elle est verte, bleue, rouge ou noire. 7. On en fait des boules. Bulletin météo Lundi 18 février Mardi 19 février Mercredi 20 février Jeudi 21 février Vendredi 22 février Samedi 23 février -4° -6° -6° -8° -4° -4° Clément Michel, Cyril Kaye et Iustin Cojocaru Clément Michel, Cyril Kaye et Iustin Cojocaru Réponses: Charade:aval-hanche:avalanche Rébus:versant,motoneige,téléski Motsplacés:1.Ski2.Gant3.Igloo4.Luge5.Ubac6.Piste7.Neige - Echos du Presena - Editeurresponsable:F.HOUARD
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