4. « Un baromètre est un instrument qui mesure la pression de l’atmosphère et dont les indi-
cations ont des rapports plus ou moins marqués avec les changements de temps ». Cette
définition extraite du Wiktionnaire cadre parfaitement avec les objectifs que la Région veut
donner au baromètre des TIC, dont vous tenez en main la cinquième édition. Ses indicateurs
permettent d’appréhender au mieux les changements qu’implique le numérique.
En effet, si l’équipement en numérique (en dehors des smartphones) évolue peu, l’usage
lui prend toute son importance. Que faire de ces outils ? Quelles compétences mobiliser ?
Quelles compétences faut-il acquérir ?
Pour répondre à ces questions, nous avons souhaité évaluer au travers de cette édition
2013, le niveau de compétences numériques des ménages, entreprises et jeunes de notre
Région. Celui-ci est avant tout plus pratique que théorique et les savoir-faire sont souvent
acquis en autodidacte.
Afin de développer les compétences numériques pour tous, la Région, au travers de sa politique Rhône-Alpes Numérique,
mobilise ses partenaires et ses moyens en déployant le Pass Numérique. Cet outil permettra aux Rhônalpins de déve-
lopper leurs connaissances en matière d’utilisation d’Internet dans les domaines professionnels, personnels et citoyens.
Dans sa volonté d’accompagner les plus fragiles, Rhône-Alpes accompagne également, les TPE et les artisans pour une
meilleure utilisation des outils numériques dans leur quotidien.
Cette année est aussi celle du lancement du nouveau portail en ligne où vous retrouverez les chiffres de cette édition et
des précédentes.
Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition 2013.
André Friedenberg
Conseiller spécial en charge du numérique
édito
2 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
5. Sur certains indicateurs tels que le taux de connexion ou les usages Internet, le marché se stabilise, quels que soient les
typologies de population étudiées. Internet fait partie du quotidien pour s’informer et communiquer pour une grande
majorité des individus, au travail comme au domicile. Les plus de 60 ans restent encore en marge de cette généralisa-
tion : moins d’un individu sur deux est internaute.
Ce qui évolue surtout désormais c’est le mode de consommation d’Internet : les terminaux mobiles connaissent un vé-
ritable engouement. Les jeunes en sont particulièrement friands : 77% d’entre eux possèdent un téléphone connecté à
Internet. Mais le phénomène ne se cantonne pas aux plus jeunes : les smartphones et les tablettes tactiles gagnent aussi
du terrain dans les entreprises, au même rythme dans les TPE et PME.
L’Internet accessible partout ( à la maison, au travail ou dans la poche), le taux d’équipement élevé en PC et la multi-
plication des terminaux ont probablement favorisé l’acquisition de compétences Internet et informatique. Les individus
maîtrisent les logiciels les plus courants et savent utiliser Internet dans un cadre professionnel ou privé. Ce sont majori-
tairement des autodidactes, aux compétences plus pratiques que théoriques. Auprès des jeunes, les B2i et C2i, diplômes
basés sur un socle commun de compétences, ne semblent pas être valorisés.
Enfin, à l’instar des terminaux mobiles, la fibre optique sera-t-elle un facteur d’évolution des usages Internet? Il est encore
trop tôt pour le dire car seules 7% des communes et 5% des entreprises en bénéficient. Elle apporte pour le moment un
confort d’usage, notamment pour la transmission de documents spécifiques et consommateurs de bande passante. L’in-
térêt semble en tout cas plus vif dans les communes pour qui le manque de couverture actuel est le principal frein à une
migration vers la fibre optique. Du coté des entreprises, 66% d’entre elles ne voient pas encore l’utilité de cette technolo-
gie. Cette barrière devraient tomber au vu de la progression des usages et du nombre croissant de terminaux connectés.
synthèse
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 3
6. Le haut débit et les smartphones se taillent la part du lion
ménages
Haut et Très Haut Débit et smartphones en hausse
Des usages stables
Des disparités qui demeurent
Des compétences numériques à développer
4
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes
// Juin 2013 //
Belle progression du Haut Débit
dans les foyers Rhônalpins
Alors que le nombre de foyers Rhônalpins connectés à
Internet stagne (71%), ils sont aujourd’hui 69% à être
connectés en Haut Débit ou Très Haut Débit (+6 pts/2012).
La fibre optique reste quant à elle cantonnée à 3% des
foyers et ne suscite pas encore de véritable intérêt pour
près de 2/3 des ménages.
Les smartphones détrônent
les mobiles classiques
Près d’1 mobile personnel sur 2 est aujourd’hui un
smartphone.
Avec une progression de 11 points par rapport à 2012, la
tendance s’inverse donc.
Il existe cependant de fortes disparités selon les
tranches d’âge, avec un plus fort taux d’équipement des
15‑29 ans particulièrement consommateurs d’Internet,
de téléchargements et, d’une manière plus générale, de
services innovants.
Taux de connexion internet haut et très haut débit
des foyers
80%
60%
40%
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Connexion internet HD ou THD
Base : Foyers équipés Internet (71%)
50%
56%
60%
63%
69%
Taux d’équipement en smartphone personnel
en fonction de l’âge
15-29 ans 74%
30-44 ans 55%
45-59 ans 39%
Plus de 60 ans 14%
Région 48%
Base : Individus possédant un téléphone mobile personnel (85%)Base : Foyers équipés Internet, mais non connectés en fibre optique (66%)
Projet de migration vers une offre très haut débit
30% Non, l’offre est non
disponible sur mon domicile
6% Oui
50% Non, je ne le souhaite pas
14% Ne sait pas
Base : Ensemble des individus (100%)
Les téléphones mobiles personnels en Rhône-Alpes
15% Pas de téléphone
personnel
41% Smartphone personnel
44% Téléphone personnel
classique
7. Équipement des ménages en Rhône-Alpes en 2013
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 5
Rhône-Alpes
(juin 2013 –
Région Rhône-Alpes) 78% 69% 91% 48%
+1 +6 0 +11
France
(jan 2013 - Credoc)
81% 75% - -
+3 +4 - -
Aquitaine
(mars 2012 – AEC)
74% 65% 90% 26%
- - - -
Midi-
Pyrénées
(oct 2011 – Ardesi) 74% - 90% 39%
- - - -
Ain
80% 71% 95% 50%
0 +5 +1 -
Ardèche
74% 68% 89% 42%
0 +9 +3 -
Drôme
73% 66% 86% 42%
-1 +7 -1 -
Isère
76% 65% 93% 51%
-2 +5 +1 -
Loire
70% 58% 86% 45%
-1 +1 0 -
Rhône
81% 75% 92% 52%
+1 +7 +3 -
Savoie
80% 68% 92% 43%
+6 +7 +4 -
Haute-Savoie
80% 70% 92% 45%
+2 +10 +2 -
Ordinateur
Connexion Internet haut débit et trés haut débit
Mobile
smartphone (base individus équipés en mobile)
+x évolution / 2012
- pas de donnée
Evolution des indicateurs équipement en
ordinateurs et connexion Internet des ménages
entre 2008 et 2013
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Ordinateur Connexion Internet
62%
72%
75% 77% 78%
53%
66%
69% 71% 71%
Recherche d’information : 33% vs 78%
Envoi/réception des méls : 28% vs 75%
Réseaux sociaux : 24% vs 48%
Lire la presse : 21% vs 53%
TV/vidéos/musique : 18% vs 52%
Achats avec paiement : 7% vs 60%
Usages mobiles vs usages fixes d’Internet
8. Les usages internet se stabilisent et les disparités demeurent
Le nombre d’internautes progresse
faiblement
81% des plus de 15 ans utilisent Internet, quel que soit
le lieu de connexion et le support (+1 pt/2012), et 77%
d’entre eux se connectent tous les jours.
Il existe cependant toujours des disparités selon la
tranche d’âge, pénalisant notamment les plus de 60
ans.
Les usages innovants toujours
largement tirés pas les jeunes
L’âge des internautes reste un critère discriminant en
matière d’usages innovants de l’Internet, même si l’en‑
semble des usages se diffuse progressivement dans les
tranches d’âge supérieures de la population.
59% des internautes de la région utilisent les réseaux
sociaux, sans progression par rapport à 2012. Un taux
supérieur de 6 points à la moyenne nationale.
Sans surprise, le taux d’usage des réseaux sociaux est
beaucoup plus important chez les 15-29 ans (84%) que
pour le reste de la population (entre 20 et 60 points
d’écart selon la tranche d’âge).
Des usages Internet
évoluant peu
Si le niveau d’usage global stagne les usages en mobi‑
lité progressent.
6 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
Taux d’internautes de plus de 15 ans
100%
80%
60%
40%
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Internautes
59%
65%
68%
80% 81%
Pénétration de l’usage internet selon l’âge
des individus
15-29 ans 99%
30-44 ans 94%
45-59 ans 87%
Plus de 60 ans 46%
Région 81%
Usages des services innovants chez les internautes
de 15-29 ans
Utilisation quotidienne d’Internet
77%
96%
Visionner des films, des vidéos/
écouter de la musique ou la radio
64%
88%
Aller sur les réseaux sociaux
59%
84%
Télécharger de la musique, de la
vidéo ou de la radio
38%
63%
Utiliser la messagerie
instantannée
42%
54%
Jouer à des jeux en réseau
26%
40%
Ensemble des internautes Internautes de 15 à 29 ans
Base : Ensemble des individus (100%)
Base : Ensemble des individus (100%)
Base : Internautes (81%)
Principales fonctionnalités d’Internet
Rechercher des informations
générales 96% (-1)
Envoyer des messages (méls ) 93% (-2)
Rechercher des itinéraires ou des
localisations 88% (-2)
Rechercher des informations
touristiques 81% (-3)
Réserver ou commander en ligne
avec paiement en ligne 74% (-4)
Gérer les comptes bancaires en ligne 70% (-3)
Remplir ou télécharger des
formulaires administratifs 69% (-4)
Lire la presse 66% (-6)
Visionner des films, des vidéos/
écouter de la musique ou la radio 64% (+29)
Aller sur les réseaux sociaux 59% (+1)
Télécharger de la musique, de la
vidéo ou de la radio 38% (+6)
Jouer à des jeux en réseau 26% (+3)
Faire de la formation/enseignement
en ligne 13% (-1)
Gérer à distance votre consommation
énergétique 6% (0)
Faire de la télésurveillance de votre
domicile 2% (-1)
+x évolution / 2012
Base : Internautes (81%)
9. Des compétences à développer
Une population
majoritairement autodidacte
85% de la population régionale se dit familière aux pra‑
tiques informatiques et Internet.
La formation autodidacte est largement majoritaire
(61%). Le lieu de travail, la famille et le système scolaire
constituent également des environnements propices à
l’acquisition de compétences informatiques et Internet.
Seuls 2% de la population déclarent avoir été formés
dans le cadre d’une association ou d’un Espace Public
Numérique.
Le niveau de compétence informatique et Internet des
individus est en adéquation avec le taux d’informatisa-
tion des ménages (78%), le taux de connexion Internet
des foyers (71%) et l’utilisation quotidienne de l’ordina-
teur familial (60%).
Un bon niveau
de compétence informatique
42% des individus savent effectuer six à huit des neuf
activités citées dans l’enquête et 12% possèdent une
compétence large sur l’ensemble des neuf activités pro‑
posées (gérer des fichiers sur un ordinateur, envoyer un
mail avec fichier attaché, créer un compte en ligne).
Les 15-29 ans ont un indice global de compétence plus
élevé : près de 9 jeunes sur 10 savent effectuer six des
neuf activités citées.
Freins et impacts dus au manque
de connaissance numérique
14% de la population estiment que leur manque de com‑
pétence informatique impacte de façon négative leur
progression professionnelle.
Près d’1/3 des individus considèrent que leur manque
de compétence numérique limite leur utilisation de lo‑
giciels ou matériels spécifiques, tous âges confondus
à l’exception des seniors moins intéressés par ce type
d’usage.
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 7
Les modes de formation à l’informatique
et à Internet
En autodidacte 61%
Au travail 22%
En famille 22%
Au cours des études, à l’école 21%
Non formé et ne sait pas s’en servir 15%
Par des amis 14%
Dans le cadre d’une association ou d’un Espace
Public Numérique (EPN)
2%
Autre 1%
Dans le cadre de formation pôle emploi 1%
Indice global de compétence informatique
et Internet
42% Six à huit activités
12% Toutes les activités
19% Aucune activité
21% Trois à cinq activités
6% Une ou deux activités
Indice de compétence informatique et Internet
en fonction de l’âge
15-29 ans 88%
30-44 ans 71%
45-59 ans 48%
Plus de 60 ans 13%
Région 54%
Sentiment d’un manque de connaissance
numérique sur l’usage de matériels et logiciels
spécifiques selon l’âge des individus
15-29 ans 31%
30-44 ans 32%
45-59 ans 35%
Plus de 60 ans 23%
Région 30%
Les impacts induits par un manque
de compétence / connaissance numérique
Vous limite dans l’utilisation de logiciels et de matériels
spécifiques (retouche photos, smartphone, scanners…)
30%
Vous empêche d’accéder à des services administratifs en
ligne que vous souhaiteriez utiliser
15%
Vous empêche d’accéder à d’autres services en ligne que
vous souhaiteriez utiliser (loisir/vie courante)
14%
Vous pose des problèmes dans votre progression
professionnelle
14%
Base : Ensemble de la population (100%)
Base : Ensemble de la population (100%)
Base : Ensemble de la population (100%)
Base : Ensemble de la population (100%)
Base : Ensemble de la population (100%)
Indice basé sur la maîtrise de six des neufs activités citées.
10. Dans un contexte atone, la mobilité se poursuit
dans les entreprises
entreprises
La mobilité se poursuit
Les modes de connexion changent
Les applicatifs évoluent peu
Les applications distantes (Saas) se développent
8
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes
// Juin 2013 //
1/3 des entreprises possèdent au
moins 1 smartphone dans leur
parc de téléphones
Alors que le parc total de téléphones mobiles stagne
(66% des entreprises), l’équipement en smartphones
progresse (+4 pts/2012) et 27% des entreprises équipées
en mobiles possèdent exclusivement des smartphones.
L’écart entre TPE et PME reste important (30 points)
mais ce sont les TPE qui tirent la croissance : leur taux
d’équipement en smartphone a progressé de 5 points
par rapport à 2012.
L’Information/Communication (70%) et l’Immobilier
(66%) sont les secteurs les plus équipés. Mais, mis à
part le secteur agricole et les services aux particuliers,
au moins 30% des entreprises sont équipées de smart-
phones, tous secteurs confondus.
Les entreprises confirment
leur engouement pour
la tablette tactile
11% des entreprises sont équipées d’au moins une ta-
blette tactile. C’est presque deux fois plus qu’en 2012.
Conjuguée aux intentions pour 2014 qui devrait porter
le taux d’équipement à 18%, cette belle progression
confirme l’intérêt de la tablette tactile dans le cadre
professionnel.
Notons que si les TPE sont moins équipées (10%) que
les PME (18%), elles poursuivent leurs investissements
dans ce type de terminal au même rythme que les PME
(+5 pts).
Comme pour les smartphones, l’Information/Communi-
cation est le secteur le plus équipé en tablettes tactiles
(54%).
Présence d’au moins un smartphone - TPE vs PME
29%
TPE
59%
PME
32%
Région
Niveau d’équipement en tablettes tactiles dans les
entreprises
20%
10%
0%
2008 2009 2010 2011 2012 2013 Projet2014
Tablettes tactiles
6%
11%
18% (+7%)
Base : Ensemble des TPE/PME (100%)
Base : Ensemble des TPE/PME (100%)
11. Équipement des entreprises en Rhône-Alpes en 2013
La mobilité tire la croissance numérique et les TPE ont
davantage investi - en primo-adoptant - dans ces types
de terminaux que les PME en 2012
Taux
d’équipement
tablette
11% (+5 pts)
Taux
d’équipement
smartphone
32% (+4 pts)
Taux
d’équipement
en PC portable
51% (+2 pts)
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 9
Rhône-Alpes
(juin 2013 –
Région Rhône-Alpes) 82% 76% 66% 36%
0 +1 -1 +3
France
(jan 2013 - Credoc)
88% 78% - 34%
+2 +2 - -
Aquitaine
(mars 2012 – AEC)
82% 78% 68% 34%
- - - -
TPE
(Région Rhône-Alpes)
79% 72% 63% 32%
0 0 -2 +4
PME
(Région Rhône-Alpes)
100% 99% 85% 74%
+1 0 -1 +5
Ain
79% 72% 63% 30%
+3 +1 +2 -
Ardèche
82% 73% 65% 30%
-1 -3 -4 -
Drôme
82% 70% 63% 36%
+4 +5 - -
Isère
80% 70% 62% 32%
-2 +4 +5 -
Loire
78% 75% 64% 34%
-1 -3 +2 -
Rhône
85% 79% 68% 40%
+2 -2 -4 -
Savoie
75% 73% 68% 39%
-1 +1 -8 -
Haute-Savoie
85% 80% 68% 39%
0 -1 -7 -
Ordinateur
Connexion Internet
Mobile
Site internet
+x évolution / 2012
- pas de donnée
Evolution des indicateurs TIC entreprises entre
2008 et 2013
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Ordinateur Connexion internet Site Internet Mobile
67% 68% 69%
82% 82%
23%
54%
22%
55%
26%
67%
33%
66%
36%
62%
55%
63%
75% 76%
12. La connexion Internet fixe stagne mais les modes d’accès évoluent
Le taux de connexion Internet fixe
stagne dans les TPE
Si 99% des PME sont aujourd’hui connectées à Internet
fixe, les TPE peinent à réduire l’écart.
28% d’entre elles ne bénéficient toujours pas de ce
type de connexion à Internet, sans changement par rap-
port à 2012.
Au global, le niveau de connexion des entreprises régio-
nales s’affiche toujours autour de 76%.
Comme pour l’informatisation (82% des entreprises,
sans changement par rapport à 2012), le niveau de
connexion à Internet fixe des entreprises régionales
s’inscrit dans une tendance à la stabilité.
Les entreprises diversifient leurs
modes d’accès à Internet
61 % des entreprises disposent d’au moins une station
nomade (PC portable, tablette, smartphone, etc.), ce qui
impacte et diversifie les modes de connexion à Internet.
• 4 entreprises sur 10 équipées de stations nomades
disposent d’au moins un abonnement 3G.
• L’accès Wifi gratuit croît au détriment de l’accès Wifi
payant.
Une appétence croissante pour la
fibre optique
5% des entreprises connectées de la région sont au-
jourd’hui connectées à Internet par fibre optique.
Si la progression est faible comparé à 2012, les projets
de connexion à la fibre optique démontrent un véritable
intérêt pour le Très Haut Débit (THD), majoritairement
dans les plus grosses PME.
La non disponibilité de la fibre optique sur le territoire
(25%), le manque d’information sur le service (9%),
le coût élevé de raccordement (3%) ou de l’abonne-
ment (3%) sont autant de freins à la croissance des
connexions à la fibre optique.
66% des entreprises, autant TPE que PME, n’y voient
pas d’utilité pour l’instant, cette barrière tombera sans
doute avec l’évolution des usages et du nombre de ter-
minaux connectés.
10 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
Niveau de connexion à Internet fixe selon la taille :
TPE vs PME
72%
TPE
99%
PME
Evolution du niveau de connexion à la fibre optique
dans les entreprises
15%
10%
5%
0%
2008 2009 2010 2011 2012 2013 Projet2014
Fibre optique
4%
0.3%0.2%0.2%
5%
10% (+5%)
Base : Ensemble des TPE/PME (100%)
Bases : Ensemble des TPE/PME équipées d’au moins une station nomade
Base : TPE/PME connectées à Internet
Modes d’accès à Internet (fixe et mobile) utilisés
pour les stations nomades
Région TPE PME
Abonnement 3G 41% 39% 48%
Réseau fixe de l'entreprise 50% 49% 56%
Wifi/Hotspot gratuit 18% 16% 26%
Wifi/Hotspot payant 3% 3% 5%
Aucun, travail hors connexion 21% 23% 11%
Rappel : % des entreprises équipées
d’au moins une station nomade
61% 57% 85%
13. Alors que les applicatifs évoluent peu, le SaaS1
fait son chemin dans les entreprises
La bureautique et la sécurité se
généralisent mais...
...il existe de grandes disparités entre TPE et PME
concernant les applicatifs de gestion courante ou les lo-
giciels intégrés de type CRM2
et ERP3
.
Seulement 12% des TPE utilisent un logiciel de CRM ou
ERP, soit 3 fois moins que les PME. La nature de leurs
besoins, le prix de tels outils et la technicité que néces-
site le déploiement jouent en défaveur des petites struc-
tures.
Les applicatifs sont également présents de façon très
hétérogène selon les secteurs. L’information/Communi-
cation et la Finance/Assurances sont, de loin, les deux
secteurs les plus consommateurs d’applicatifs diversi-
fiés.
Le SaaS en phase de décollage ?
34% des entreprises connectées ont recours au SaaS1
,
toutes applications confondues, soit +10 points par
rapport à 2012.
Si l’on exclut la messagerie mail, ce taux de pénétration
du SaaS chute à 18%, en progression tout de même de 8
points par rapport à 2012.
Notons que le SaaS, hors messagerie mail, est aussi
bien représenté dans les TPE que dans les PME.
S’il est difficile d’identifier aujourd’hui les applicatifs les
plus porteurs en mode SaaS, les plus porteurs semblent
toucher la sécurité, les applicatifs métiers et le colla-
boratif sont davantage déployés dans les entreprises
utilisatrices du SaaS.
La licence propriétaire toujours
préférée au logiciel libre
L’utilisation de logiciels libres concerne 1 TPE/PME in-
formatisée sur 3, avec un niveau de présence encore
contrasté selon le domaine applicatif.
La licence propriétaire reste la configuration la plus cou-
rante quel que soit le périmètre applicatif considéré.
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 11
Niveau de diffusion des applicatifs selon la taille :
TPE vs PME
Logiciels bureautiques (traitements
de texte, tableur…)
92%
91%
100%
Logiciels de sécurité
86%
85%
96%
Logiciels de gestion de Paye, de
gestion comptable/financière ou de
gestion des RH
50%
45%
76%
Logiciels de sauvegarde
42%
38%
64%
Logiciel de CRM, ERP
17%
12%
39%
Applications collaboratives de type
partage de contenu/Plateforme de
travail collaboratif
11%
8%
26%
Région TPE PME
Base : TPE/PME informatisées (83%)
Base : TPE/PME connectées à l’Internet fixe et mobile (77%)
1 - Software as a Service ou logiciel en tant que service
2 - Customer Relationship Management ou gestion des relations avec les clients
3 - Enterprise Resource Planning ou progiciel de gestion intégré
Niveau de souscription à des offres SaaS selon la
taille et le secteur
TPE PME Région
Au moins une application hors
messagerie mail
18% 17% 18%
Au moins une application y compris
messagerie mail
33% 38% 34%
Rappel Entreprises connectées 73% 100% 77%
Base globale : TPE/PME équipées d’au moins une application (83%)
Logiciel libre versus licence propriétaire en
fonction des applicatifs
Logiciel
libre
Licence
propriétaire
SaaS
Bureautique 16% 83% 2%
Sécurité 24% 58% 18%
Paie/Compta/RH 6% 90% 4%
Sauvegarde 26% 69% 6%
CRM, ERP 14% 74% 12%
Plateforme Collaborative 40% 51% 9%
Au moins une parmi ces
applications
33% 100% 18%
14. focus
CLUSTER filière logicielle,
PRESENTATION
ET ATTENTES
Présentation du Cluster filière
logicielle les chiffres clés
Le Cluster de la filière logicielle rassemble
les acteurs de la filière de l’édition de logiciel
sur le territoire Rhônalpin dans l’objectif de
favoriser l’émergence d’outils collaboratifs et le
développement de la compétitivité des entreprises.
450 entreprises en font partie.
Tendance de développement du secteur
La filière des éditeurs du logiciel en Rhône-Alpes,
composée en grande majorité de TPE, voit son
activité progresser avec une croissance de CA (+19%)
et d’effectifs (+15%) entre 2009 et 2011.
Typologie des entreprises du Cluster
• 86% des éditeurs du logiciel avec un effectif moyen
de 35 personnes en 2011.
• Le chiffre d’affaires moyen des éditeurs de logiciel
en Rhône-Alpes a connu une croissance de 19%
entre 2009 et 2011 pour atteindre près de 3 M€.
Activités principales des entreprises de la filière
• Edition de progiciels : 71%
• Conseil et Audit : 39%
• Formation : 38%
• Assistance et Maintenance : 35%
• Développement sur mesure de logiciels : 34%
International, recrutement et compétences numériques,
innovation : 3 enjeux majeurs pour la filière
Une majorité d’entreprises souhaitent se développer
à l’international, mais les interrogations sont
nombreuses et constituent souvent des freins :
• Quels marchés investir ?
• Quels moyens mettre en œuvre ?
• Comment recruter des salariés ?
• Au vu des moyens financiers élevés à y consacrer, à
quel terme espérer un retour sur investissement ?
Les structures régionales d’accompagnement
sont considérées comme efficaces…
«L’équipe export de Rhône-Alpes est assez efficace,
malgré les recouvrements possibles entre les
différents acteurs régionaux…»
En termes de compétences numériques, le
recrutement semble un problème épineux :
• Les profils sont peu nombreux et très convoités
• Les coûts de recrutement sont élevés
• Les canaux traditionnels de recrutement sont
partiellement inopérants
Le cluster devrait permettre de mutualiser les
ressources et de donner une visibilité accrue aux
entreprises
«Le cluster pourrait également permettre la
constitution d’une CVthèque/BDD centrée sur
l’emploi.»
«Il doit participer à la visibilité de la filière auprès
des écoles et des universités !»
30 à 40% du chiffre d’affaires est consacré à la
RD; l’innovation est donc un enjeu majeur pour ces
entreprises.
Elles ont le sentiment d’être bien accompagnées sur
l’innovation (OSEO/iDeclic, ARI, Crealys …)...
...mais regrettent l’effet mille-feuilles, lié à la
démultiplication des structures
«Attention à ne pas trop multiplier les structures
associatives : ENE, ARDI, les clusters, … face à cette
profusion, on se perd…»
«Peut-être qu’un guichet unique nous serait utile !»
Le capital risque est considéré comme une
source potentielle de financement pour certains
«On a levé 1 million d’euros en 2012. On s’est fait
approcher par des investisseurs qui nous ont permis
d’ouvrir dans des conditions idéales.»
La problématique de l’industrie du libre
«Concernant les petits industriels de l’open source,
il y a un énorme problème de compréhension de
ce que l’on fait qui nous ferme souvent certains
financements…»
Observatoire du logiciel en Rhône-Alpes - 2013 -
KPMG, Région Rhône-Alpes, Grand Lyon, Etat.
Le focus groupe a mobilisé 9 entreprises, membres
du cluster EDIT.
12 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
15. focus
LEVIERS ET FREINS À LA MIGRATION VERS LA FIBRE OPTIQUE ET MODIFICATION DES USAGES ET
DES COMPÉTENCES NUMÉRIQUES ASSOCIÉS, À TRAVERS LA MONOGRAPHIE D’UNE PME DE L’AIN
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 13
Qui ?
• PME de 13 personnes dont une partie est sur les chantiers
• 6 personnes qui travaillent à temps plein via Internet
• Bureau d’études 3D et collaboration avec des architectes
Quel accès fibre
aujourd’hui ?
• L’arrivée de la fibre a permis une grosse différence de débit : “On est passé du 512 Kbits, voire moins, au 10 Mbits”
• Pas de changement de fournisseur, la solution fibre a été proposée par l’opérateur en place : “CFI est notre Fournisseur d’Accès à
Internet (FAI) et fait la maintenance de notre parc de 6 unités”
• Pas de frein lié au Frais d’Accès au Service (FAS) : “On est sur une zone d’activité artisanale et on n’a pas payé de FAS !”
• Des tarifs très avantageux, qui n’excèdent pas un seuil rédhibitoire pour des entreprises de la taille visée : “On paie moins de 100
EUR/mois, plus on ne pourrait pas se le permettre !”
• Une durée de contractualisation, qui n’est pas vécue comme un frein : “Notre durée de contrat actuelle est de 2 ans, ce qui ne me
pose pas de problème. Je ferai jouer la concurrence à terme comme pour nos autres contrats télécoms…”
L’univers
d’usages fibre ?
• La fibre optique (FO), avant tout un gain de productivité et de confort général :
“ On arrivait à perdre 1 journée de travail d’une personne par semaine avec l’ADSL. Il nous fallait absolument trouver une solution !”
“On travaille beaucoup sur le pays de Gex et la région genevoise et les échanges étaient compliqués car les gens ont l’habitude
d’avoir de l’instantané.”
• Mais des usages spécifiques également : sauvegarde externalisée, 3D, accès distants, collaboratif
“Il nous fallait aussi sauvegarder nos fichiers et en basculant via la FO on est passé des disquettes au Data Center/sauvegarde en ligne !”
“Nos fichiers sont très lourds (2D/3D) … la FO nous a permis de répondre présent et de ne plus perdre de temps dans le transfert de
fichiers… On a d’ailleurs poussé la logique plus loin et l’objectif est de s’équiper d’un outil informatique nomade pour aller chercher
des dessins et croquis 2D et 3D sans surcharger les PC.”
“En clientèle on a aussi besoin de cet outil pour montrer et expliquer ce que l‘on fait !”
• Une ouverture vers une extension des usages : “Pour le moment, on a un site web qui est un site vitrine.... grâce à l’arrivée de la FO
on réfléchit à l’idée de proposer un service de création de maison par le particulier!”
Des enjeux
autour de la fibre?
• Pas d’enjeu spécifique en matière de compétence en interne :
“Notre prestataire s’est occupé de tout.” “Pas de formation particulière du personnel !”
• Nouveaux modes d’organisation dans le travail ? : “Non car nous étions les derniers à ne pas être équipés dans la chaine de travail !”
16. Des sites web en phase de généralisation mais encore
peu de téléprocédures
communes
Généralisation des sites web
Peu de téléprocédures
Des sites riches en information actualisée
Un web 2.0 communal encore en devenir
Une couverture insuffisante en fibre optique
14
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes
// Juin 2013 //
Les sites web municipaux se
généralisent...
71% des communes sont aujourd’hui équipées d’un site
web, soit une progression de 18 points par rapport à
2009.
Le département de la Drôme accuse toujours un retard
significatif malgré une progression de 19 points depuis
2009.
Mais les téléprocédures sont
encore peu développées
Seulement 1 mairie sur 4 propose au moins un service
en téléprocédure. Les plus fréquentes concernent les
actes d’état civil et la consultation des plans cadastraux.
Niveau de diffusion des sites web dans les mairies
selon le département et le territoire
Ain
7%
67%
Ardèche
8%
68%
Drôme
8%
53%
Isère
7%
72%
Loire
3%
69%
Rhône
6%
88%
Savoie
5%
77%
Haute-Savoie
8%
80%
Territoire
Urbain
7%
90%
Rural
7%
65%
Région
7%
71%
Actuel Projet à 1 an
Base : Ensemble des communes (100%)
CréditsJuanRobert
Base : Communes équipées d’un site web (71%)
Téléservices et téléprocédures proposés
sur les sites web communaux
Actuel Projet à 1 an
Au moins un teléservice/
téléprocédure
24% 7%
Acte d’Etat-civil (décès, mariage,
naissance)
13% 5%
Consultation du plan cadastral 10% 6%
Inscription sur les listes électorales 7% 4%
Inscription/paiement aux garderies 6% 6%
Demande de diffusion de messages
sur les journaux électroniques
d’information
4% 4%
Recensement citoyen obligatoire 4% 3%
Inscription/paiement aux centres
aérés
3% 4%
Changement d’adresse 3% 3%
Inscription/paiement aux crèches 2% 5%
Demande de stationnement pour
déménagement
2% 2%
Demande d’enlèvement de graffitis 1% 2%
Demande de logement social 1% 2%
Demande de vignette de
stationnement
0% 2%
17. Équipement des communes en Rhône-Alpes en 2013
A retenir :
• Le haut débit à maturité : toutes les communes sont informatisées et sur Internet.
• Plus de 2/3 des communes équipées en téléphone mobile : une progression relativement lente
(3pts/an)
• Moins de 2 mobiles sur 10 sont des smartphones
• Près de 6 communes sur 10 équipées d’un ordinateur portable : progression soutenue (+5pts/an).
L’ordinateur fixe reste néanmoins largement majoritaire (88% du parc)
• Percée timide des tablettes
Logiquement la présence de solutions collaboratives
évoluées est liée à la taille de la structure : l’utilisation
est plus importante dans les communes urbaines et
dans les territoires les plus denses disposant d’effectifs
importants.
Plateforme
de travail
collaboratif
4%
Intranet
16%
Serveur
de partage
de documents
39%
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 15
Ain
96% 66% 11% 67% 49% 2%
+4 +10 nc +22 +15 -
Ardèche
95% 56% 11% 68% 44% 1%
+3 +7 nc +6 +12 -
Drôme
92% 48% 8% 53% 41% 1%
+3 +6 nc +19 +10 -
Isère
92% 74% 10% 72% 67% 4%
-2 +10 nc +19 +21 -
Loire
89% 64% 15% 69% 56% 1%
-6 +8 nc +12 +17 -
Rhône
100% 80% 17% 88% 71% 11%
0 +9 nc +12 +17 -
Savoie
98% 81% 13% 77% 66% 5%
+4 +9 nc +33 +18 -
Haute-Savoie
96% 85% 18% 80% 75% 7%
0 +7 nc +11 +15 -
Rhône-Alpes
96% 69% 14% 71% 58% 4%
+2 +9 nc +18 +16 -
Connexion Internet haut débit (THD inclus)
Mobile
Smartphone
Site internet
Micro ordinateur portable
Tablettes
+x évolution 2010-2013
- pas de donnée
18. Des sites riches en information actualisée mais un web 2.0 encore en devenir
Des informations locales variées
mais un manque d’interactivité
Une large majorité des sites municipaux diffusent des
informations locales (94%), touristiques et culturelles
(84%) et mettent à disposition les délibérations des
conseils municipaux (78%).
En revanche à peine 1 site sur 2 diffuse de l’information
sur le développement économique.
Les sites manquent encore d’interactivité : seuls 37%
permettent de laisser une contribution et 42% d’entrer
en contact avec les services.
Le rythme d’actualisation
progresse
Aujourd’hui près de 50% des communes équipées d’un
site web l’actualisent de façon hebdomadaire et 13% de
façon quotidienne.
Notons que l’actualisation quotidienne des sites est
beaucoup moins importante en milieu rural qu’en milieu
urbain (8% vs 25%).
Les sites sont très majoritairement gérés en interne
(96%) par un élu ou un agent dont ce n’est pas la fonc-
tion principale (71%).
Les réseaux sociaux sont encore
peu utilisés
5% seulement des communes sont présentes sur les ré-
seaux sociaux et les communes urbaines y sont 4 fois
plus nombreuses que les communes rurales.
53% des comptes sont gérés par un élu/agent dont ce n’est
pas la fonction et 36% par le service communication.
16 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
Niveau de présence des mairies sur les réseaux
sociaux selon le département et le territoire
Ain
5%
3%
Ardèche
1%
4%
Drôme
3%
3%
Isère
7%
4%
Loire
9%
6%
Rhône
6%
9%
Savoie
3%
7%
Haute-Savoie
6%
7%
Territoire
Urbain
8%
12%
Rural
4%
3%
Région
5%
5%
Actuel Projet à 1 an
Base : Communes équipées d’un site web (71%)
Base : Communes équipées d’un site Web (71%)
Base : Ensemble des communes (100%)
Rubriques des sites web communaux selon
les territoires
Urbain Rural Région
Information locale 97% 92% 94%
Adresses et contacts utiles 96% 91% 93%
Tourisme et culture 87% 82% 84%
Délibérations du conseil
municipal
85% 75% 78%
Développement économique 57% 41% 45%
Contact avec chaque service 50% 38% 42%
Commentaires
et contributions
39% 36% 37%
Rythme de mise à jour des sites web dans les
mairies selon le territoire
Urbain Rural Région
Quotidienne 25% 8% 13%
Hebdomadaire 50% 48% 48%
Trimestrielle ou plus
espacée
14% 28% 24%
Jamais 1% 4% 3%
Ne sait pas 9% 13% 12%
19. Une commune sur deux regrette l’absence d’une offre fibre optique sur son territoire
Des projets de migration vers la
fibre optique mais un manque
d’offres
7% des établissements communaux sont aujourd’hui
raccordés à la fibre optique. L’Ain se démarque avec un
taux de connexion de 14%.
La non disponibilité de la fibre optique sur le territoire
est, de loin, la première raison de l’absence de projet de
raccordement des communes (50%). Seulement 8% des
communes n’en voient pas l’utilité.
MONOGRAPHIE :
Retour d’expérience d’une petite commune rurale de 733 habitants
passée à la fibre optique (FO)
1 seul agent de mairie qui travaille en permanence sur informatique.
Conditions d’accès
• Un raccordement encore parcellaire : “Je suis souvent sollicité par des demandes de raccordement
en FO car seule une partie de la commune est raccordée à la FO”
• Des coûts très compétitifs, sans surcoût par rapport à l’ADSL pro : “Notre FAI nous donne entière
satisfaction. On n’a plus qu’un seul abonnement et on est passé de 95 à 80 euros.”
Usages
• Un confort d’usage général : “A la mairie on a beaucoup plus de facilités de travail notamment sur
les plans…”
“On dématérialise de plus en plus nos actes administratifs et la FO est appréciable !”
“On a accès au cadastre numérisé et la FO apporte de gros avantages.”
• Un bénéfice pour les administrés et notamment pour les télétravailleurs
Quels enjeux spécifiques?
• Pas besoin de compétence en interne :
“Notre FAI s’est occupé de tout.”
“Pas de formation particulière de la secrétaire, suite au passage à la fibre.”
• Le THD, un enjeu d’avenir pour les petites communes : “ Ce qui est sûr c’est qu’on est en train de
valider le PLU et la CCI nous a demandé d’inclure l’insertion des réseaux numériques.”
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 17
Base : Commune non connectées et sans projet fibre (82%)
Projet de migration vers la fibre et raisons
de l’absence de migration
Projet à un an 11%
Raison principale de l’absence de projet Fibre
Pas disponible sur notre territoire 50%
Ne sait pas 18%
Manque d’information sur le service 11%
Coût de raccordement trop cher 8%
Pas d’utilité 8%
Coût de l’abonnement trop cher 5%
20. Une région numérique en formation
jeunes
RAPPEL : L’enquête a été réalisée auprès d’une popu-
lation cible de jeunes de 16 à 25 ans, détenteurs de la
carte M’ra. Pour plus de commodité ils sont ici appelés
«les jeunes», mais il est important de se souvenir que
la population ciblée n’est pas statistiquement repré-
sentative de l’ensemble des jeunes rhônalpins âgés de
16 à 25 ans.
18
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes
// Juin 2013 //
Des jeunes multi équipés
et multi connectés
Tous les jeunes disposent d’au moins 1 ordinateur à
domicile et 45% possèdent 1 ordinateur portable per-
sonnel. Contrairement à l’ordinateur portable, l’ordina-
teur fixe est rarement l’équipement personnel du jeune,
mais celui du foyer. Entre 16 et 25 ans, plus l’âge croit,
plus l’ordinateur fixe familial est remplacé par l’ordina-
teur portable personnel.
Près d’1 jeune sur 4 a également accès à une tablette,
qu’il s’agisse d’une tablette familiale ou personnelle.
6% des tablettes sont connectées à Internet avec un
abonnement 3G dédié.
3 jeunes sur 4 possèdent un téléphone mobile connecté
à Internet quels que soient l’âge, le sexe ou le départe-
ment de résidence.
Des compétences pratiques plus
que théoriques
2/3 des jeunes se disent autodidactes, bien que 45%
d’entre eux bénéficient d’un apprentissage informa-
tique à l’école.
Ce mode d’apprentissage explique probablement la na-
ture plus pratique que théorique des compétences ac-
quises.
Ainsi seul 1 jeune sur 3 (33%) comprend la notion de
système d’exploitation par mais seulement 8% peuvent
l’expliquer clairement.
D’une manière générale, les hommes, les individus les
plus âgés situés dans la tranche d’âge 20-25 ans et les
jeunes suivant une formation dans un CFA s’avèrent
plus compétents et plus autonomes que la moyenne des
jeunes au niveau régional.
Base : Ensemble des individus (100%)
Niveau de connaissance sur la notion de « système
d’exploitation » selon le sexe et l’âge
Homme
Femme
16-17ans
18-19ans
20-25ans
x% - Connaissance claire de la notion
x% - Compréhension de la notion sans savoir l’expliquer
33%
13%
17%
4%
25%
5%
20%
8% 37%
17%
Niveau d’équipement en tablette et ordinateur
23% Tablette et ordinateur
0.3% Ni tablette,
ni ordinateur 77% Pas de tablette
mais ordinateur
21. Compétences des jeunes en Rhône-Alpes en 2013
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 19
Rhône-Alpes
66% 45% 67%
Hommes
72% 32% 65%
Femmes
59% 57% 70%
CFA
71% 45% 50%
Missions
locales - CNED
34% 60% 45%
Lycées
enseignement
général
68% 40% 73%
Etablissements
de formations
sanitaires
et sociales
55% 69% 52%
Apprentissage autodidacte
Apprentissage école
Certification B2i (Brevet Informatique et
Internet, préparé dans les lycées)
Ain
71% 62% 63%
Ardèche
66% 36% 63%
Drôme
68% 30% 45%
Isère
70% 29% 74%
Loire
76% 55% 61%
Rhône
63% 39% 76%
Savoie
54% 25% 47%
Haute-Savoie
55% 86% 72%
Utiliser une
solution de
partage de
documents en
ligne
42%
Comprendre
la notion
de système
d’exploitation
33%
Être autonome
dans
l’installation
d’un antivirus
33%
Effacer
les traces
laissées sur
un ordinateur
après avoir
navigué sur
Internet
87%
Repérer qu’un
site est sécurisé
pour acheter en
ligne
71%
Être autonome
dans
l’installation
d’un nouveau
logiciel
65%
22. Internet, un quotidien pour les jeunes !
Des compétences informatiques
et Internet de bon niveau
100% des jeunes sont internautes, contre 81% de la po-
pulation de plus de 15 ans.
La diversité des informations recherchées montre qu’In-
ternet fait partie du quotidien. 91% des jeunes effec-
tuent des recherches liées à leur orientation profession-
nelle et 61% pour trouver un emploi ou un stage.
La qualité des informations est le plus souvent évaluée
en fonction de la notoriété du site (49%) et de l’avis des
proches (36%).
56% des jeunes ont au moins deux adresses mail.
Près d’1/3 des individus considèrent que leur manque
de compétence numérique limite leur utilisation de lo-
giciels ou matériels spécifiques, tous âges confondus.
Facebook,
réseau social le plus cité
89% des jeunes sont présents sur les réseaux sociaux,
sans discrimination de département, d’âge ou de sexe.
Les résultats selon les filières sont plus contrastés :
70% pour les CFA vs 100% pour les carrières sanitaires
et sociales.
84% des jeunes ont un profil Facebook.
Les jeunes ont pris conscience de l’importance de sécu-
riser leurs données. 61% d’entre eux ont déjà changé 1 à
5 fois les paramètres de confidentialité de leur compte
Facebook et près d’un tiers l’ont fait plus de cinq fois.
Seuls 2% ne savent pas comment procéder.
Utilisation des services en ligne de
la carte M’RA
50% des jeunes détenteurs de la carte M’ra ne sont ja-
mais allés sur le site Internet dédié à la carte.
Plus de la moitié des jeunes visitent le site pour com-
mander la carte et consulter le solde de leurs avantages.
Seulement 11% de jeunes ont connaissance de la page
Facebook M’ra, alors qu’ils sont massivement présents
sur ce réseau social.
L’intérêt d’une application smartphone fait presque
l’unanimité (93%), notamment pour s’informer sur le
solde des avantages sur la carte (89%), les actualités
locales (81%) et les offres partenaires (72%).
20 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
Typologie des informations utiles que les jeunes
trouvent sur Internet
Information pour se déplacer 92%
Information pour les loisirs 91%
Information pour l’orientation
professionnelle
91%
Information pour les achats 81%
Information pour les recherches
d’emploi ou de stage
61%
Information pour se loger 61%
Information pour la santé 43%
Principales raisons incitant les jeunes à consulter
le site de la carte M’Ra
Commander la carte 56%
Consulter le solde de ses avantages sur son espace 52%
Consulter les bons plans 47%
Consulter l’annuaire des partenaires
(où utiliser ses avantages)
45%
Déclarer un incident avec sa carte
(perte, vol, carte inutilisable …)
16%
Autres 9%
Principaux réseaux sociaux utilisés
Un (ou plusieurs) profil(s)
Facebook
84%
Un (ou plusieurs) profil(s) Youtube 33%
Un (ou plusieurs) profil(s) Twitter 15%
Un (ou plusieurs) profil(s)
Daylimotion
4%
Un (ou plusieurs) profil(s)
sur des réseaux professionnels
(Viadeo, Linkedin)
1%
Base : Internautes (99%)
Base : Internautes (99%)
Base : Individus ayant consulté le site de la carte M’Ra (50%)
23. focus
Compétence numérique et consommation d’équipement numérique chez les ados
Choix d’un smartphone : des
consommateurs avertis!
Des adolescents autonomes dans leur choix
«J’ai eu mon Samsung à Noël, j’avais le choix entre
plusieurs appareils et c’est moi qui ai choisi celui-là
car c’est une bonne marque !»
«Moi, je préfère me faire ma propre opinion et je
n’écoute pas les autres (notamment les copains).»
«On connait mieux les critères de choix que nos
parents en général !»
Des connaissances techniques certaines
«Bien sûr que l’on sait quel est le système
d’exploitation sur notre smartphone !»
«Le câblage et les périphériques c’est très important,
on regarde les chargeurs qu’il faut et si d’autres l’ont
dans notre famille/amis.»
Une forte conscience des prix élevés
«C’est le prix qui nous empêche d’acheter les
smartphones qu’on préfère !»
Les forfaits restent maîtrisés pas les parents
Hormis 2 participants, tous ont un forfait bloqué.
L’option tarifaire retenue est choisie et payée par les
parents.
Une bonne maîtrise des usages
courants
Le smartphone est l’équipement favori des jeunes :
«s’il ne devait en rester qu’un, ce serait celui-là. La
communication passe plutôt par les SMS que par la
voix.»
Usage n°1 : les SMS (100 à 200 par jour)
«depuis le réveil jusqu’au coucher, y compris en classe
quand le professeur ne nous regarde pas !»
Usage n°2 : les réseaux sociaux
«On est connecté de 2 à 4 heures sur les réseaux
sociaux surtout par le smartphone et le PC quand il est
allumé !»
Le mail est plutôt utilisé sur PC et les jeunes ont
plusieurs adresses mail.
«On a tous une ou plusieurs adresses mél que l’on
s’est créées nous-mêmes, nos parents ne savent pas
toujours le faire.»
Des applications bien gérées afin d’optimiser la
mémoire
«On gère nos applis pour avoir des capacités de
mémoire et ne pas bloquer nos smartphones.»
Mais des sauvegardes aux oubliettes!
«On a tous une fois perdu des données !»
« On a entendu parler du Cloud… mais on n’en fait pas !»
Pas d’usage marchand et une conscience des risques
potentiels
«On sait qu’il peut y avoir de la fraude sur Internet et on
est vigilant...»
Une critique mitigée sur les
apprentissages à l’école
L’école joue bien son rôle pour ce qui est de la
e-réputation, de la sécurité et de la qualité des
informations en ligne
« On apprend les problèmes de sécurité à l’école ;
on nous a appris aussi à vérifier si une information
récupérée sur Internet est valide ou non.»
«On fait attention à ne pas insulter les gens car on
sait qu’on risque d’avoir des plaintes…»
Des attentes pour utiliser l’informatique de
façon plus importante à l’école
«Ce serait bien qu’on puisse travailler sur ordinateur
tous les jours. Bientôt les feuilles n’existeront plus !»
«On a des applis de traduction de langues sur nos PC
et smartphone ce serait bien de pouvoir s’en servir
en cours !»
Le focus groupe a mobilisé 7 collégiens de 13 à 14
ans habitant Saint Chamond.
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 21
24. focus
Compétence numérique et jeunes en formation professionnelle
Acquisition de compétences et
utilisation du numérique à l’IUT :
peut mieux faire!
Les certifications professionnelles sont plus
valorisées que le C2i
C2i : lors du «stage de rentrée» quelques heures de
pratique sont dispensées puis un livret théorique
est délivré. Les étudiants sont ensuite interrogés sur
les parties théoriques et pratiques via un QCM.
«Le C2i ? L’entreprise s’en moque, ou ne le connait
pas… de mon côté j’ai une certification d’un équi-
pementier… laquelle est réellement valorisée sur le
marché du travail.»
L’utilisation des ordinateurs en cours pourrait
être renforcée
«C’est complètement incohérent, tous les cours sont
informatisés, on a tous des portables et pourtant on n’a
pas le droit de faire de la prise de notes sur PC, il faut
revenir à la prise de note manuelle, comme au lycée !»
Des présentations de cours sous Power Point,
sans véritable valeur ajoutée
«On a l’impression que les cours sous PPT sont
inutiles car en général ils ne sont pas interactifs et
beaucoup trop rapides… les profs déroulent leurs
trucs sans se soucier de nous… mais cela dépend des
intervenants.»
Hormis pour les filières dédiées (comme STID), le
temps consacré aux apprentissages numériques est
jugé insuffisant et l’adéquation avec le monde de
l’entreprise est à renforcer.
Les jeunes se sentent
compétents dans le monde de
l’entreprise
Les jeunes se disent armés pour répondre aux
attentes des entreprises
«Pour les applications en entreprise, on a
l’impression qu’on maîtrise l’outil !»
«On utilise de nouveaux logiciels dans le cadre de
nos stages et on a l’impression qu’on les intègre
rapidement, même si on ne les a pas appris en IUT.»
«L’informatique n’est pas un problème dans nos
stages !»
Et aussi autonomes, forces de proposition...
voire en avance!
«Dans le cadre de l’installation d’un nouveau
serveur, c’est moi qui m’occupe de cette tâche et on
développe des négociations et des relations avec le
client… on me laisse une entière autonomie !»
«J’ai souvent eu pendant mes stages le sentiment
que je ne pouvais pas installer des outils spécifiques
sur mon PC, alors que cela m’aurait aidé dans mon
travail…»
Certaines compétences numériques sont
ressenties comme un pré-requis implicite
«Il y a des logiciels de base (type suite bureautique)
qu’il est inutile de faire apparaitre sur le CV, car en
tant que génération Y on doit les connaître !»
Les proches et Internet sont les
premiers vecteurs d’acquisition
de compétences
Une génération immergée dès son enfance dans
un environnement numérique
«C’est le cercle familial qui est le premier lieu
d’apprentissage pour les étudiants : installation de
jeux…»
«En fait, on fait beaucoup de choses de façon
instinctive, l’informatique on est né dedans !»
Internet et les proches permettent de se
perfectionner et de trouver des solutions en cas
de problèmes
«On a besoin d’apprendre des informations à l’IUT
mais si on a des questions, on les trouve partout y
compris sur Internet si on cherche une formule par
exemple, même si elle est compliquée…»
«Tout ce qu’on sait faire on l’a appris par nous-
mêmes, sur lnternet … et si ça suffit pas on appelle
notre pote Geek.»
Une conscience des risques en matière d’image
et de contenus
«L’Internet, on maitrise la manière de s’en servir
mais on est conscient que c’est diffusé partout
et qu’on ne maitrise pas forcément toutes nos
informations !»
Le focus groupe a mobilisé 8 participants, tous étu-
diantsàl’IUTLumièreàLyon,dans3cursusdifférents.
Tous s’inscrivent dans une formation en alternance.
22 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
25. focus
Compétence numérique et jeunes en recherche d’emploi
Internet, moyen indispensable
et complémentaire aux autres
modes de recherche
Plusieurs structures sollicitées pour maximiser
les chances de trouver un travail
«Je rédige un CV au CRIJ, puis je vais le déposer en
ligne sur les autres plates-formes.»
Internet un moyen indispensable pour trouver
un emploi…
«Internet est un média plus qu’efficace.»
…qui ne remplace pas le réseau et les
rencontres physiques
«Le numérique m’aide à trouver l’information, mais
une fois que je l’ai, je me rends directement sur
place.»
«80% des offres d’emploi sont cachées. Beaucoup
d’embauches se font par le réseau.»
«Du numérique oui, mais davantage de réseau
physique.»
«Le CRIJ organise tous les mois des cafés métiers
pour organiser des rencontres entre professionnels.
C’est ce genre de chose qu’il faut encourager.»
Les réseaux sociaux sont peu
exploités et les moyens limités
L’usage des réseaux sociaux professionnels
n’est pas généralisé (1 usager sur 4 déclare les
utiliser)
«J’avais un profil sur LinkedIn et Viadeo, mais j’ai
gardé uniquement celui sur LinkedIn en raison de sa
dimension internationale plus importante.»
Des moyens financiers restreints qui impactent
les usages
«Je viens au CRIJ car l’accès est gratuit et l’espace est
convivial.»
«Je ne dispose pas de smartphone faute de moyens.»
(aucun des 4 interlocuteurs ne dispose de
smartphone faute de moyens suffisants)
Un déficit de maîtrise des outils de recherche
sur Internet des demandeurs d’emploi comme
des accompagnateurs
«Les animateurs aident, mais ne sont pas assez
spécialisés.»
«Il y a trop d’information sur Internet. Il faut savoir
faire le tri. Il faudrait quelqu’un qui coache.»
Attentes face au marché
professionnel
Les compétences numériques acquises durant le
parcours scolaire sont appréciées
«Au début j’avais peur de l’informatique. Au collège,
les cours m’ont permis de progresser.»
Internet est un outil indispensable à la pratique
professionnelle
« Internet est indispensable. On est obligé de le
maitriser.»
«Il est important de bien maîtriser l’informatique,
dans la mesure où nous sommes amenés à changer
plusieurs fois de métier dans une carrière.»
La mise en place d’outils et de bases de
données centralisées pour faciliter la recherche
d’emploi et la création d’entreprise est attendue
« Ce serait bien d’avoir une liste présentant les sites
de référence.»
«Il serait également important de fournir davantage
d’information sur la création d’entreprise, pour nous
permettre à défaut de trouver un emploi, de nous le
créer.»
Le focus groupe a mobilisé 4 jeunes en situation
de précarité en recherche d’emploi, entre 24 et 26
ans, recrutés par le CRIJ de Lyon.
Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 23
26. L’édition2013del’ObservatoireNumériqueRhône-Alpes
poursuit le travail d’observation et de prospective déjà
engagé avec les 4 éditions précédentes, en s’appuyant
sur la méthodologie développée dans le réseau SOU-
RIR*.
Le baromètre 2013, dont la réalisation est confiée par
la Région Rhône-Alpes à l’IDATE - en partenariat avec
Cohda et AEC, s’appuie à la fois sur des enquêtes
quantitatives TIC généralistes et sur des focus groupes,
dédiés à des questions plus spécifiques, centrés cette
année sur de la notion de «compétence numérique».
Données et résultats disponibles sur le site :
barometretic.rhonealpes.fr
methodologie
24 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //
4 enquêtes généralistes TIC
• Pour ces enquêtes les échantillons ont été construits afin d’être représentatifs des populations concernées.
• Les indicateurs régionaux bénéficient d’un très bon niveau de précision statistique du fait de la taille, suffisamment importante, des échantillons globaux.
• Les indicateurs croisés sur des sous catégories (par exemple, par département, PCS, secteur...) sont communiqués sous condition, dans la mesure où l’intervalle de confiance associé est nécessairement plus large.
• Dans tous les cas, malgré ces précautions méthodologiques, les résultats restent soumis à des biais statistiques inhérents à la démarche, qui peuvent conduire à une révision de certains indicateurs d’une campagne à l’autre.
• Période de recueil : janvier à mars 2013.
Cible Taille des populations
Protocole
de recueil
Echantillon Quotas/redressement
Ménages/Individus
2,6M de ménages et 6.2M
d'individus de 15 ans et +
Téléphone 2 200
Type de ligne (fixe versus mobile), taille du foyer, département, sexe, âge, PCS, territoire rural versus urbain, avec des
quotas relatifs aux individus, d'autres aux foyers.
TPE/PME
380 000
(dont 93% de TPE et 7% de PME)
Téléphone
1200
(dont 400 TPE et 800 PME)
Taille salariale, secteur, département, territoire rural versus urbain.
Communes 2 879 Courrier + en ligne 1100 Taille de la commune, département.
Jeunes de 16 à 25 ans détenteurs de la carte M’ra 294 000 Téléphone 400 Age, sexe, filière de formation suivie par les individus, département.
* SOURIR = Synergie des Observatoires des Usages Régionaux de l’Internet et des Réseaux. Ce réseau est un réseau d’échange de résultats et de méthodes pour la mesure d’indicateurs TIC régionaux. Il regroupe aujourd’hui plus de 15 régions francophones.
www.sourir.org
5 Focus groupes spécifiques (Les focus group sont des entretiens collectifs semi-orientés)
• Des focus centrés sur la notion de «compétence numérique».
• Pas de recherche de représentativité mais des profils homogènes dans un même groupe.
• Période de recueil : avril-mai 2013.
Thématiques
Protocole : réunions participatives
co-animée par 2 experts IDATE
«Trois enjeux de la filière du logiciel en Rhône-Alpes : compétences numériques et recrutement, stratégie
à l’international et Innovation»
9 participants
«La migration vers la fibre en entreprise : leviers/freins à la migration et modification de l’univers
d’usages et des compétences numériques associées»
4 participants
«Compétence numérique et consommation d’équipements numériques chez les ados» 7 participants
«Compétence numérique et jeunes en formation professionnelle» 8 participants
«Compétence numérique et jeunes en recherche d’emploi» 4 participants
• La mise en œuvre du baromètre (méthodologies d’enquêtes, traitements, focus groupes, et analyses) est assurée par l’IDATE (www.idate.org)
• Les terrains d’enquête sont administrés par Cohda (www.cohda.fr)
• La plaquette de synthèse est réalisée par AEC (www.aecom.org)
Le dispositif global mis en place en 2013 :
28. Ce projet a été co-financé par l’Union Européenne.
L’Europe s’engage en Rhône-Alpes avec le Fonds européens de développement régional.
CONSEIL RÉGIONAL RHÔNE-ALPES
1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND
CS 20033 - 69269 LYON CEDEX 02
TEL. 04 26 73 40 00 / dpt-devnumerique@rhonealpes.fr