1. LES ETATS DE CHOC
- GENERALITES -
MEDECINE
IV Année
F. Francophone
Support de cours
UMF Iaşi
Faculté de Médecine
Direction de cours
ANESTHESIE- SOINS INTENSIVE
3. CARACTERISTIQUES GENERALES
syndrome – cumul de signes et de symptômes qui
peuvent être déterminés par de nombreuses causes
causes multiples – même tableau clinique
modèle physiopathologique commun
cause - troubles physiopathologiques primaires
spécifiques à chaque type de choc - modifications
compensatoires - troubles décompensatoires -
mort
grand degré de sévérité de l’ événement causal
ignoré, le choc conduit à la mort
le traitement en plein choc vise le traitement de la
cause et l’interruption des événements
physiopathologiques
4. LE CHOC - DEFINITION
maladie systémique (affecte tous les organes et
les tissus)
tableau clinique initial variable, dépend :
• de la sévérité du déficit de perfusion
• du facteur causal
• du moment de l’ évolution temporelle
• des maladies préexistentes
le traitement vise l’interruption de la cascade
physiopathologique + traitement causal
5. LE CHOC - DEFINITION
Syndrome clinique déterminé par
diverses causes et caractérisé par la
diminution de la pression de perfusion
tissulaire efficace et par une souffrance
cellulaire généralisée.
Pression de perfusion tissulaire efficace
la pression de perfusion tissulaire qui assure un
apport adéquat d’oxygène vers les tissus, apport qui
recouvre la nécessité d’oxygène
6. LE CHOC - DEFINITION
Etat d'insuffisance circulatoire aiguë
généralisée
la hypoperfusion tissulaire – concept clé
apport inadéquat d’O2 et de nutrients
7. LE CHOC - DEFINITION
Syndrome clinique caractérisé par un déséquilibre
généralisé de la balance entre l’apport et la
consommation d’oxygène/ énergétiques dans et par
les tissus, avec l’apparition du métabolisme anaérobe
et le dysfonctionnement des organes et des
systèmes.
• manque d’O2
• métabolisms anaérobe
• acidose métabolique
8. LE CHOC – CLASSIFICATION
Le choc hypovolémique
• diminution du volume sanguin circulé effectivement
(hypovolémie)
Le choc cardiogène
• chute du débit cardiaque pour cause primaire cardiaque
Le choc obstructif extracardiaque
• chute du débit cardiaque pour cause primaire extracardiaque
Le choc distributif
• mauvaise distribution du flux sanguin dû à la vasodilatation
9. PHYSIOPATHOLOGIE
Evénement initial:
volume sanguin circulant → choc hypovolémique
débit cardiaque → choc cardiogène
mauvaise distribution du flux sanguin → choc
septique
Evénement initial → phénomènes compensatoires →
phénomènes décompensatoires → cascade d’événements
physiopathologiques qui dépendent de:
• l’évolution naturelle de la maladie → aggravation continue
• l’intervention thérapeutique → interruption de la cascade +
nouveaux problèmes
10. PHYSIOPATHOLOGIE
Hypovolémie peuvent
débit cardiaque coexister
mauvaise distribution du flux sanguin dans tout
type de choc
Tout type de choc peut passer,
au cours de l’ évolution,
d’une forme à l’autre
11. DIAGNOSTIC CLINIQUE
DE L’ETAT DE CHOC
Le tableau clinique varie fonction :
du type de choc
de la sévérité du choc
du facteur causal
des dysfonctionnements préexistents
des interventions thérapeutiques antérieures
13. LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CLINIQUE DES ETATS DE CHOC
Il est obligatoire qu’on réponde à deux
questions:
Le débit cardiaque, a-t-il augmenté ou
diminué?
Le coeur, est-il trop plein ou vide?
PA = DC x RVS
14. LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CLINIQUE DES ETATS DE CHOC
Il est obligatoire qu’on réponde à la question:
Le débit cardiaque, a-t-il augmenté ou diminué?
Le débit cardiaque a augmenté
(choc hyperdynamique):
Extrémités chaudes
Amplification de l’onde de pouls
Temps de remplissage capillaire normal
Veines périphériques pleines
TA diastolique basse
15. LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CLINIQUE DES ETATS DE CHOC
Il est obligatoire qu’on réponde à la question:
Le débit cardiaque, a-t-il augmenté ou diminué?
Le débit cardiaque a diminué
(choc hypodynamique):
Extrémités froides
Amplitude basse de l’onde de pouls (pouls
filiforme)
Temps de remplissage capillaire prolongé
Veines périphériques colabées
16. LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CLINIQUE DES ETATS DE CHOC
Il est obligatoire qu’on réponde à la question:
Le coeur, est-il trop plein ou vide?
Le coeur, est-il trop plein ?
Veines jugulaires turgescentes
Dispnée, râles aux bases pulmonaires, cyanose
Douleurs précordiales
Bruits cardiaques anormaux et souffles
cardiaques
Modifications ECG
17. LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CLINIQUE DES ETATS DE CHOC
Il est obligatoire qu’on réponde à la question:
Le coeur, est-il trop plein ou vide?
Le coeur, est-il vide ?
Veines jugulaires colabées
Soif intense
Pâleur
Anamnèse ou signes cliniques de pertes
hémorragiques ou non-hémorrhgique
18. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
DU PATIENT EN ETAT DE CHOC
PA
Fréquence cardiaque
ECG
Oxymétrie de pouls
Pression veineuse centrale
Débit cardiaque et pression dans le capillaire pulmonaire
bloqué
Saturation en oxygène du sang veineux mélangé
Echocardiographie transoesophagienne et
transthoracique
19. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
PRESSION ARTERIELLE
Non-invasif non-automatiquement
méthode palpatoire
méthode auscultatoire
Non-invasif automatiquement
Avantages:
• méthode non-invasive (sans risques)
• méthode automatique (gain de temps, dégrève le personnel d’une tâche)
• mesurage à des intervalles de temps programmés
Désavantages:
• n’a pas de précision à des valeurs basses de la PA
• temps long de mesurage– surprend difficilement les variations brusques de
la PA
• peut déterminer un oedème du membre supérieur (par des déterminations
répétées à de courts intervalles)
22. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
PRESSION ARTERIELLE
Invasif - cathéter artériel
Avantages:
mesurage momentanée de la PA
détermination précise aussi bien à de basses qu’à de hautes
valeurs de la PA
permet de récolter de manière insériée le sang artériel pour
l’analyse des gaz sanguins
permet de récolter du sang en vue d’autres analyses (sans
ponction veineuse)
Désavantages:
risque de complications (ischémie, trombose, hémorragie)
exige de l’expérience (ponction artérielle)
exige des installations spéciales
23. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
FREQUENCE CARDIAQUE
On mesure:
Manuellement, selon la fréquence du pouls
(ATTENTION aux malades avec fibrilation
atriale)
Par pulsoximétrie
Par la surveillance ECG
25. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
L’ELECTROCARDIOGRAPHIE
Permet:
détermination momentanée de la frécquence
cardiaque
détection et diagnostic des troubles de
rythme et de la réponse au traitement
détection de l’ischémie myocardique
(modification de la morphologie ECG) et de la
réponse au traitement
27. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
PULSOXIMETRIE
Permet la détermination de la saturation en oxygène
du sang artériel périphérique
Principe de la détermination: l’absorbtion de la
lumière rouge est différente en fonction du degré
de chargement en oxygène de la hémoglobine
Dispositif avec source de lumière rouge et senseur
On le place sur les tissus périphériques fins, qui
permettent la translucidité:
Les doigts de la main, du pied
Le lobe de l’oreille
L’aile du nez
28. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LA PRESSION VEINEUSE CENTRALE
Cathéter veineux central (la pointe du cathéter
dans la veine cave superieure)
Cathéter introduit par la veine jugulaire interne,
sous-claviculaire, axillaire, brachiale
Méthodes de mesurage:
Méthode de la colonne d’eau
Méthode automatique (avec transducteur)
29. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LA PRESSION VEINEUSE CENTRALE
Avantages:
Permet la surveillance PVC (retour veineux); l’appréciation
du remplissage du coeur (ventricule droit)
Permet la surveillance de la réponse au traitement
Désavantages:
Risques de la cathéterisation veineuse centrale
(pneumothorax, hématome cervical ou médiastinal,
infection, embolie gazeuse)
Nécessite une installation spéciale (pour la méthode
automatique)
Pour des valeurs augmentées du PVC, l’ évaluation du
remplissage du coeur droit est inexacte
30. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LE CATHETER DANS L’ARTERE
PULMONAIRE
Cathéter long d’approx. 1m, introduit par abord
veineux central – la pointe du cathéter dans une
branche de l’artère pulmonaire
Cathéter introduit par la veine jugulaire interne ou
sous-claviculaire – il parcourt la veine cave
supérieure, l’atrium droit, le ventricule droit,
l’artère pulmonaire commune, une branche principale
de l’artère pulmonaire, les ramifications de l’artère
pulmonaire.
37. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LE CATHETER DANS L’ARTERE
PULMONAIRE
Paramètres mesurés:
la pression veineuse centrale/ la pression dans l’atrium droit (pré-charge du
ventricule droit)
les pressions dans l’artère pulmonaire (systolique, diastolique et moyenne)
la pression dans le capillaire pulmonaire bloqué (pré-charge du ventricule
gauche)
le débit cardiaque (méthode de la thermodilution)
la saturation en oxygène du sang veineux mélangé
Paramètres calculés:
l’index cardiaque, le débit-coup
la résistance dans la circulation pulmonaire (post-charge du ventricule droit)
la résistance dans la circulation systémique (post-charge du ventricule gauche),
le transport d’oxygène, la consommation d’oxygène, l’extraction de l’oxygène,
etc.
38. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LE CATHETER DANS L’ARTERE
PULMONAIRE
Avantages:
Permet le mesurage et le calcul de certains paramètres
hémodynamiques – le diagnostic du choc
Permet la surveillance de la réponse au traitement
Désavantages:
Risques de la cathéterisation veineuse centrale (pneumothorax,
hématome cervical ou médiastinal, infection, embolie gazeuse) +
complications spécifiques (infarctus pulmonaire, ruptures de
coeur, etc.)
nécessite une installation spéciale (pour la méthode
automatique)
l’interprétation des données hémodynamiques n’est pas toujours
facile
39. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
MODALITES D’EVALUATION ET DE
SURVEILLANCE DU DEBIT CARDIAQUE:
la méthode de la thermodilution
intermittent (cathéter Swan-Ganz)
continu (cathéter Swan-Ganz modifié)
la méthode de l’analyse de la courbe de la pression
artérielle (la méthode “pulse contour”)
système PiCCO (cathéter veineux central + cathéter artériel spécial)
systèm LiDCO-Pulse CO
échocardiographie
transthoracique
transoesophagienne
43. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
L’ECHOCARDIOGRAPHIE
méthode non-invasive de surveillance hémodynamique
évalue le volume télé-diastolique du ventricule gauche
évalue l’ éjection du ventricule gauche
mesure le débit cardiaque
évalue les anomalies de kinétique myocardique
(zones de hypo-ou akinésie)
évalue la dynamique valvulaire
évalue le liquide péricardique
44. EVALUATION HEMODYNAMIQUE
LA SATURATION D’OXYGENE DU SANG
VEINEUX MELANGÉ (SVO2)
mesurée dans le sang de l’atrium droit SvO2
permet de calculer la consommation d’oxygène VO2
permet de calculer la différence artério-veineuse de
l’O2 Da-vO2
permet de calculer l’extraction d’oxygène ER O2
permet la surveillance de la réponse au traitement
47. LES PARAMETRES HEMODYNAMIQUES
DANS LES DIVERSES FORMES DE CHOC
FC PA DC PVC POAP RVP Da-vO2 SvO2
Le choc
hypovolémique
↑ ↑ ↑
Le choc
cardiogène
↑
↑ ↑ ↑ ↑
Le choc
septique
↑ ↑
N
N N ↑
48. LES PARAMETRES HEMODYNAMIQUES
DANS LES DIVERSES FORMES DE CHOC
LEGENDE:
• FC – fréquence cardiaque
• PA – pression artérielle
• DC – débit cardiaque
• PVC – pression veineuse centrale
• PCPB – pression dans le capillaire pulmonaire bloqué
• RVP – résistance vasculaire périphérique
• Da-v O2 – différence artério-veineuse de l’oxygène
• SvO2 – saturation en oxygène du sang veineux mélangé
49. LA SURVEILLANCE DU PATIENT EN
ETAT DE CHOC
Surveillance neurologique
Etat de conscience
Surveillance respiratoire
Nombre de respirations par minute
Type de respiration
Pulsoximétrie
50. LA SURVEILLANCE DU PATIENT EN
ETAT DE CHOC
Surveillance cardio-vasculaire
PA
Fréquence cardiaque
ECG
Pulsoximétrie
Pression veineuse centrale
Débit cardiaque et pression dans le capillaire pulmonaire bloqué
Saturation de l’oxygène du sang veineux mélangé
Echocardiographie transoesophagienne et transthoracique
51. LA SURVEILLANCE DU PATIENT EN
ETAT DE CHOC
Surveillance de la température
Mesurage périphérique /central de la température
Surveillance de la diurèse
Mesurage horaire de la diurèse
Surveillance des gaz sanguins
Analyse des gaz sanguins
53. EXPLORATIONS PARACLINIQUES
INITIALES
DU PATIENT EN ETAT DE CHOC
groupe de sang et preuve de compatibilité
électrolytes sanguins et urinaires
urée et créatinine sanguine et urinaire
tests hépatiques, amilases
hémoleucogramme et formule leucocitaire
trombocites et tests de coagulation
analyse des gaz sanguins
ECG
Rg thoracique
+ autres explorations dictées par l’ étiologie possible
54. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
institution précoce et agressive du
traitement
correction de la perfusion tissulaire
amelioration/correction des
dysfonctionnements organiques
abord systématique: ABC
55. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
A et B (airway and breathing):
évaluation
clinique - nombre de respirations et manière de
respirer
paraclinique - pulsoximétrie, analyse des gaz sanguins
détection de l’hypoxémie
l’oxygénothérapie est instituée immédiatement, au
premier contact avec le patient
56. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
A et B (airway and breathing):
les indications de l’intubation oro-trachéale et du support
ventilateur:
hypoxémie ( PaO2)
insuffisance ventilatoire ( PaO2 + ↑ PaCO2)
signes de fatigue respiratoire: tachipnée >30 respirations/minute
balancement abdomino-thoracique
utilisation des muscles respiratoires accessoires
troubles de conscience ( protection des voies aériennes)
pour la diminution de la consommation d’O2 de la musculature
respiratoire
57. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
A et B (airway and breathing):
IOT
support ventilateur
PEEP
correction de l’hypoxémie
58. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
C (circulation):
la réanimation circulatoire signifie plus que la
normalisation de la PA
OBJECTIFS:
normalisation de la volémie
thérapie de répletion volémique
normalisation du débit cardiaque
thérapie inotrope
normalisation de la perfusion tissulaire
thérapie vasomotrice
(vasoconstrictrice/vasodilatatrice)
59. LE TRAITEMENT INITIAL
DES ETATS DE CHOC
PRATIQUE:
oxygénothérapie / intubation oro-trachéale et support ventilateur
accès veineux périphérique (dans la hypovolémie – accès multiple)
prélèvement de sang pour des tests
surveillance ECG
surveillance PA non-invasive
cathéter artériel
sonde urinaire
sonde nazo-gastrique
cathéter veineux central
surveillance de la température centrale / périphérique
cathéter Swan-Ganz / echocardiographie (si nécessaire)
62. LE CHOC HYPOVOLEMIQUE
DEFINITION
syndrome caractérisé par la baisse du volume
sanguin circulant effectif (hypovolémie), ce qui
détermine la baisse de la pression de la perfusion
tissulaire efficace et la souffrance cellulaire
généralisée.
67. PHYSIOPATHOLOGIE
Choc hypodynamique:
Réaction macrocirculatoire:
réaction sympatho-adrénergique
+
réaction humorale (ADH, cortizol, SRAA)
EFFETS:
centralisation de la circulation (compensatoirement)
aggravation de la hypoperfusion tissulaire
(décompensatoirement)
68. PHYSIOPATHOLOGIE
Choc hypodynamique:
Réaction microcirculatoire:
Modifications des échanges capillares avec les tissus
• EFFETS: remplissage transcapillaire (compensatoirement)
écoulement capillaire (décompensatoirement)
Mauvaise distribution du flux sanguin dans un territoire
capillaire
• EFFETS: directionnement préférentiel du flux sg. rénal vers la
médullaire
69. PHYSIOPATHOLOGIE
Choc hypodynamique:
Réaction microcirculatoire:
Chunt (dérivation) artério-veineux(euse)
• EFFETS: court-circuit du territoire capillaire (réalité
fonctionnelle)
Modification réologiques
• EFFETS: ↑ viscosité sg., vitesse de circulation, CID
Modifications endotéliales
• EFFETS: modifications morpho-fonctionnelles
status pro-inflammatoire et pro-coagulant, troubles
de perméabilité
70. Soif intense
Anxiété, agitation,
confusion, coma
Tachicardie
Tachipnée
Epreuve orthostatique
positive
hTA (temporairement
TA normale)
Baisse de l’amplitude de
l’onde de pouls
Oligurie
Extrémités froides
Transpirations profuses
Lit veineux périphérique
colabé
Prolongement du temps
de remplissage
capillaire
TABLEAU CLINIQUE
+ anamnèse positive pour les pertes hémorragiques ou non-hémorragiques
71. Classe I Classe II Classe III Classe IV
Volume sanguin
perdu– ml
< 750ml 750-1500ml 1500-2000ml >2000ml
Volume sanguin
perdu - %
<15% 15-30% 30-40% >40%
Fréquence
cardiaque
<100/min < 100/min 120-140/min >140/min
TA N N/
Amplit. onde
pouls
N
Test
remplissage
capillaire
N + + +
Fréquence
respiratoire
14-20/min 20-30/min 30-40/min >40/min
Débit urinaire >30ml/oră Oligurie Oligoanurie Anurie
Status mental Légère anxiété Anxiété Confusion Léthargie
CLASSES DE CHOC HYPOVOLEMIQUE
72. FC TA DC PVC PCPB RVP Da-vO2 SvO2
Le choc
hypovolémique
↑ ↑ ↑
Le choc
cardiogène
↑
↑ ↑ ↑ ↑
Le choc
septique
↑ ↑
N
N
N ↑
LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
PAR RAPPORT A D’AUTRES FORMES DE CHOC
73. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Traitement initial des états de choc
Traitement causal – stoppage des pertes
Répletion volémique
Support inotrope
Thérapie vasomotrice
74. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Traitement causal – stoppage des pertes
Rôle essentiel dans le traitement
Traitement chirurgical (quand cela s’impose)
En urgence, dans les hémorragies en cours
75. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Répletion volémique
Voie d’administration
Solutions de répletion volémique
Rythme de l’administration
76. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Répletion volémique - Voies d’administration
Accès veineux périphérique
Multiple (2-4 veines)
Canules veineuses périphériques de grand calibre (diamètre)
Veine jugulaire externe
Avantages:
Courte durée d’installation
Nécessite des matériels et des connaissances simples
Complications mineures (hématomes, sérum souscutané, etc.)
Désavantages:
Le diamètre du cathéter veineux périphérique doit être adapté aux
dimensions des veines disponibles
L’accès veineux peut se perdre (patient agité, patient transporté,..);
il doit être changé toutes les 24-48 heures;
On ne peut pas administrer des catécolamines (sauf en urgence, pour
une courte durée, jusqu’à ce qu’on monte le cathéter veineux central)
77. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Répletion volémique - Voies d’administration
Accès veineux central
Après qu’on établit l’accès veineux périphérique et commence
la répletion volémique
Avantages:
Accès veineux certain et de durée (7-10 jours)
Permet le mesurage de la PVC et le guidage du traitement
Permet l’administration de catécolamines et de substances
hypertones
Désavantages:
Risque de complications
à l’installation – pneumothorax, hématom cervical ou
médiastinal, troubles de rythme;
pendant l’utilisation – infection, embolie gazeuse
78. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Répletion volémique - Voies d’administration
Accès veineux central
Après qu’on établit l’accès veineux périphérique et commence
la répletion volémique
Avantages:
Accès veineux certain et de durée (7-10 jours)
Permet le mesurage de la PVC et le guidage du traitement
Permet l’administration de catécolamines et de substances
hypertones
Désavantages:
Risque de complications
à l’installation – pneumothorax, hématom cervical ou
médiastinal, troubles de rythme;
pendant l’utilisation – infection, embolie gazeuse
79. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Répletion volémique - Solutions de répletion
volémique
Solutions cristaloïdes izotones
Solutions cristaloïde hypertones
Solutions coloïdes
Sang intégral et masse éritrocitaire
Plasma nouveau concentré
Concentré trombocitaire
80. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Solutions cristaloïdes izotones
Le sérum physiologique (NaCl 0,9 %), solution Ringer,
solution de Ringer, Ringer lactat
Avantages:
Ce sont les solutions les plus répandues, toujours accessibles
Peu coûteuses
Risques insignifiants
Désavantages:
Capacité de récupération volémique réduite (pour 1000ml
perfusés – 250-300ml demeurent dans le récipient, le reste se
diffuse interstitiellement)
Durée de rémanence intravasculaire réduite
Risque d’oedème interstitiel, acidose métabolique
hyperchlorémique
82. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Solutions cristaloïdes hypertones
Le sérum hypertone (NaCl 7,4%)
Avantages:
Réanimation par volumes réduits; entraînent dans les
vaisseaux l’eau interstitielle
Evitent le chargement hydrique du patient et les
oedèmes
Désavantages:
Peuvent précipiter un oedème pulmonaire aigu
Rémanence intravasculaire courte
83. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Solutions coloïdes
Dextrani: Dextran 70, Dextran 40
Gélatine:Gelofusin, Haemacel, Eufusin,
Hidroxiétilamidon: Haes, Voluven, Refortan
Albumine humaine 5%, 20%
Avantages:
Bonne récupération volémique
Grande durée de la rémanence intravasculaire
Désavantages:
Chères
Risque de réactions allergiques
Interfèrent avec la détermination des groupes sanguins
Peuvent déterminer/aggraver les troubles de coagulation
84. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Sang et produits de sang
Uniquement sang izogroupe izoRh
Lorsque le malade présente anémie
posthémorragique (après la récupération de la
volémie ) ou en cas de hémorragie en cours;
La transfusion massive – on administre aussi bien
du plasma nouveau congelé que du concentré
trombocitaire
85. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Réplétion volémique – Rythme de l’administration
Le rythme de l’administration dépend :
des pertes en cours / pertes stoppées
du rythme des pertes – installation rapide (minutes, heures) ou
lente (jours)
Chez le patient avec hypoTA – SF 2000ml dans les premières
15-30 minutes
Par la suite, on continue avec la répletion volémique en
fonction des paramètres cliniques et hémodynamiques (TA,
fréquence cardiaque, etc..)
86. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
La répletion volémique – surveillance de
l’efficacité traitement
Paramètres cliniques (normalisation TA, fréquence
cardiaque, amplitude du pouls, de la couleur et de la
température des téguments, du status mental, du
débit urinaire)
Paramètres hémodynamiques (PVC, PCPB, DC, RVS)
Paramètres de laboratoire (équilibre acido-
basique, Hb şi Ht)
87. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Support inotrope
Uniquement après la récupération de la volémie
Pour augmenter le débit cardiaque
Dobutamine (effet inotrope positif et
vasodilatation périphérique)
89. LES PRINCIPES DE TRAITEMENT
Thérapie vasomotrice
Vasoconstrictrice
Contre-indiquée (accentue l’hypoperfusion périphérique
et l’acidose métabolique)
EXCEPTION
Sauf temporairement
En cas de hémorragie en cours, dépassant les possibilités de
réplétion volémique
Uniquement jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie (traitement
chirurgical d’urgence)
Noradrénaline, dopamine, adrénaline
92. DÉFINITION
Défaillance de la pompe
cardiaque qui entraîne
une chute du débit
cardiaque et un défaut
de la perfusion
tissulaire.
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
DC = VS X FC = 70 ml X 70/min = 5 l/min
IC = DC/SC = 2,5 l/min/m2
93. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
ETIOLOGIES
Infarctus aigu du myocarde
nécrose étendue - perte plus de 40-50% de la VG
dysfonction ventriculaire droite
Complications mécaniques
régurgitation mitrale/aortique aiguë (rupture du muscle papillaire)
complications des prothèses valvulaires
rupture septale interventriculaire, de la paroi ventriculaire
anévrisme VG
Arythmies - tachycardie ou bradycardie extrême
trouble du rythme ventriculaire (TV, FV), des tachycardies supra
(fibrillation et flutter) avec réponse ventriculaire rapide
trouble de la conduction - des bradycardies
(blocs sino-auriculaires ou auriculo-ventriculaires)
94. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
ETIOLOGIES
D'autres causes
cardiomyopathies aiguës, infectieuse (coksackie virus),
médicamenteuse (anti-arythmique, anti-dépresseurs
tri-cycliques, carbamates, anthracyclines)
contusion myocardique
myocardite
obstruction du flux sanguin à partir de VG (sténose
aortique, cardiomyopathie obstructive hypertrophique)
obstruction du flux sanguin vers le VG (sténose mitrale,
mixom auriculaire gauche)
séquelles après la circulation extracorporelle
96. ISCHEMIE
DYSFONCTION VG
Diminution de la
Perfusion systémique
Acidose
lactique
STIMULATION
ADRENERGIQUE
Augmentation de la
Fréq Card et de la
Contractilité
Diminution de la
Perfusion coronaireCONGESTION
PULMONAIRE
HYPOXIE
ISCHEMIE
DYSFONCTION VG
DECES
Activation
SRAA
Rétention hydrosodée
vasoconstriction
Augmentation de la PTDVG Baisse du Débit cardiaque
97. PHYSIOPATHOLOGIE
Dysfonction réversible - deux catégories:
Stupeur du myocarde
dysfonction qui persiste malgré la restauration du flux
sanguin normal
Hibernation myocardique
peut être considérée comme un processus adaptatif qui
réduit la fonction contractile du myocarde hypoperfusé
et rétablit l'équilibre entre le débit sanguin et la
fonction, ce qui réduit le potentiel de l'ischémie ou de
nécrose
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
98. PHYSIOPATHOLOGIE
Dysfonction réversible - dans les deux cas le
myocarde garde la réserve inotrope et peut
répondre aux catécholamines
Stupeur du myocarde
La fonction du myocarde peut être améliorée en temps
Hibernation myocardique
La fonction du myocarde hibernant peut être améliorée
par la revascularisation
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
100. DIAGNOSTIC CLINIQUE
1. Signes cliniques de choc (hypoperfusion périphérique)
hypotension
PAS<90 mmHg
une baisse de plus de 40% par rapport au départ chez les
patients hypertendus
tachycardie
oligurie (<0.5ml/kg/h)
cyanosé peau froide
troubles du SNC de fonction (aspect léthargie)
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
101. DIAGNOSTIC CLINIQUE
2. IVG : Œdème aigu du poumon (OAP)
Cyanose, avec dyspnée, toux avec expectorations
blanchâtres mousseuses puis hémoptoïques, râles
crépitants . Souvent HTA !
Syndrome alvéolaire radiologique
(opacités floues, floconneuses,
bilatérales, à prédominance péri-hilaire)
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
102. DIAGNOSTIC CLINIQUE
3. IVD
turgescence des jugulaires
reflux hépatojugulaire
hépatomégalie douloureuse
LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
103. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
LE MONITORAGE
ECG
PA INVASIF
RADIOGRAPHIE DE THORAX
ÉCHOCARDIOGRAPHIE
PLACE DU DOPPLER OESOPHAGIEN
LE CATHÉTER PULMONAIRE
104. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
LES PARAMETRES HEMODYNAMIQUES
FC PA DC PVC POAP RVP Da-vO2 SvO2
Le choc
hypovolémique
↑ ↑ ↑
Le choc
cardiogène
↑
↑ ↑ ↑ ↑
Le choc
septique
↑ ↑
N
N N ↑
110. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
TRAITEMENT
3. Traitement etiologique
L’angioplastie coronaire percutanée
By pass aorto-coronarienne
Transplantation cardiaque
116. LA CHIRURGIE DE
REVASCULARISATION
Nécessite une sélection des patients
Très bons résultats en terme de mortalité
Méthode de choix en cas de complications
mécaniques
117. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE
Le choc cardiogénique est accompagnée d'une
mortalité très élevé (plus de 60%).
Le pronostic peut être amélioré par un
diagnostic rapide, la stabilisation du patient,
une revascularisation précoce et la correction
des défauts mécaniques.
La restauration rapide et définitive du débit
coronaire est l'intervention la plus importante.
118. LE CHOC DISTRIBUTIF
DEFINITION
Variété de choc déterminée par la perte du
contrôle vasomoteur (tonus vasculaire), à la suite
duquel apparaît une vasodilatation artériolaire et
veinulaire et une mauvaise distribution du flux
sanguin (coexistence de zones hypoperfusées et de
zones hyperperfusées).
119. LE CHOC DISTRIBUTIF
FORMES
Le choc septique
Le choc anaphylactique
Le choc neurogène
Le choc endocrin
Le choc suite à des intoxications
122. LE CHOC SEPTIQUE
Le choc septique représente
la forme la plus grave d’une infection.
CONTINUUM DE GRAVITE
SRIS → sepsis → sepsis sévère → choc septique →SDMO →SIMO
123. †National Center for Health Statistics, 2001. §American Cancer Society, 2001. *American Heart
Association. 2000. ‡Angus DC et al. Crit Care Med 2001
0
50
100
150
200
250
300
AIDS* Colon Breast
Cancer§
CHF† Severe
Sepsis‡
Cases/100,000
Incidence of Severe Sepsis Mortality of Severe Sepsis
0
50.000
100.000
150.000
200.000
250.000
Deaths/Year
AIDS* Severe
Sepsis‡
AMI†Breast
Cancer§
LE CHOC SEPTIQUE
124. LE CHOC SEPTIQUE - MORTALITÉ
3
7
16
20
46
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
fara SIRS SIRS sepsis sepsis sever soc septic
126. LE CHOC SEPTIQUE
DEFINITIONS
L’infection – réaction inflammatoire générée par la
pénétration de microorganismes dans un tissu qui,
normalement, est stérile;
SIRS (syndrome de réponse inflammatoire
systémique)
Températue > 38º C ou < 36º C
Fréquence cardiaque > 90 /min
Fréquence respiratoire > 20 respirations/min ou PaCO2 < 32mmHg
Leucogramme >12.000/mm3 ou < 4000/mm3 ou >10% formes
immatures
Sepsis – SIRS déterminé par une infection
128. LE CHOC SEPTIQUE
DEFINITIONS
Sepsis – SIRS déterminé par une infection
Sepsis sévère – sepsis associé avec un
dysfonctionnement d’organe ou une acidose
métabolique
Le choc septique – sepsis associé avec hypotension
artérielle persistente, malgré la répletion
volémique
Le syndrome de dysfonctionnement/ insuffisance
multiple d’organes – altération aiguë de la fonction
de plusieurs organes
129. LE CHOC SEPTIQUE
PHYSIOPATHOLOGIE
L’infection conduit à la prolifération des germes et
à leur libération ou à celle des composantes
(endotoxine, acide técoïque, etc.) en circulation
La réponse de l’organisme comporte:
Une réponse cellulaire (activation des macrophages, des
monocites, des neutrofiles, des cellules endotéliales)
Une réponse humorale (citokines: TNF, IL, FAP, PG, LTR,
NO,RO,etc.)
L’activation du complément et de la coagulation
132. LE CHOC SEPTIQUE
PHYSIOPATHOLOGIE
Hémodynamique:
Macrocirculatoire:
altération de la fonction systolique et diastolique du
coeur
vasodilatation périphérique
Microcirculatoire:
inflammation endotéliale diffuse
shunts artério-veineux
occlusions dans la microcirculation
Métabolique: hypercatabolisme
133. LE CHOC SEPTIQUE
TABLEAU CLINIQUE
Fièvre ou hypothermie
Tachicardie
Tachipnée
Altération du status mental (encéphalopathie septique)
Hypotension artérielle
Extrémités chaudes
Grande amplitude de l’onde de pouls
Temps de remplissage capillaire normal
Veines périphériques pleines
Oligurie
134. Acute Organ Dysfunction
Tachycardia
Hypotension
CVP
PAOP
Jaundice
Enzymes
Albumin
PT
Altered
Consciousness
Confusion
Psychosis
Tachypnea
PaO2 <70 mm Hg
SaO2 <90%
PaO2/FiO2 300
Oliguria
Anuria
Creatinine
Platelets
PT/APTT
Protein C
D-dimer
Balk. Crit Care Clin 2000;16:337-52
135. PARAMETRES HEMODYNAMIQUES
DANS DIVERSES FORMES DE CHOC
FC TA DC PVC PCPB RVP Da-vO2 SvO2
Le choc
hypovolémique
↑ ↑ ↑
Le choc
cardiogène
↑ ↑ ↑ ↑ ↑
Le choc
septique
↑ N
↑
N N ↑
136. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
1. Les objectifs de la réanimation initiale (premières 6 H)
(volume noradrénaline transfusion):
PVC = 8-12mmHg
PA moyenne > 65mmHg
SvO2 > 70%
Debit urinaire > 0,5ml/kg/h
2. Identification du germe causal
Hémocultures
Cultures du produit pathologique suspecté
137. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
3. Antibiothérapie
Précoce (dans la première heure après la déclaration du choc septique)
Empirique (de première intention) – spectre large, active sur les germes
suspectés
Associations d’antibiotiques; doses grandes; administration
intraveineuse, adaptée à la pharmacocynétique
A 48 heures – thérapie de désescaladation
4. Le contrôle de la source
Intervention chirurgicale pour éliminer le foyer
138. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
5. Thérapie volémique (cristaloïdes ou coloïdes)
Normalisation du volume intravasculaire et PVC
6. Thérapie avec des vasopresseurs
Normalisation de la TA et de la perfusion des organes
7. Thérapie avec des inothropes
Normalisation du débit cardiaque
On préfère la dobutamine (+/- noradrénaline)
139. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
8. Thérapie avec des corticoïdes
HHC 50 mg/6 heures
9. Thérapie avec la protéine C activée (Xygris)
Action anticoagulante et antiinflammatoire
10. Administration de sang
Rétablissement du transport d’oxygène
Hb 7-9g/l
140. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
11. Support ventilateur
La ventilation protective du poumon
12. Sédation, analgésie et relaxation musculaire
Analgésie de qualité – toujours
Sédation du patient ventilé mécaniquement
Relaxation musculaire si nécessaire seulement
13. Contrôle de la glicémie
Maintien de la glicémie 150-180mg%
14. Epuration extrarénale
Hémofiltration veino-veineuse continue / hémodialise intermittente
141. LE CHOC SEPTIQUE
PRINCIPES DE TRAITEMENT
SURVIVING SEPSIS CAMPAIGN – 2008
15. Thérapie avec du bicarbonate
Combattre l’acidose métabolique au pH <7, 20
16. Profilaxie de la trombose veineuse profonde
Héparines au poids moléculaire petit
17. Profilaxie de l’ulcère de stress
oméprazole
18. Limitation du support vital
A prendre en considération dans les cas sans aucune chance de survie –
sédation, analgésie et hidratation