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1) LES PROTEINES SERIQUES
• A) Les protéines de la coagulation et de la
      fibrinolyse
• B) Dosage des protéines totales dans le
  sérum.
• C) Propriétés générales des protéines du
  sérum.
• D) Méthodes d’analyse des protéines du
  sérum.
• E) Classification des protéines du sérum.
• F) Etude de quelques protéines
  importantes du sérum                          1
A) Les protéines de la
  coagulation et de la fibrinolyse


• - Différence plasma- sérum: fibrinogène
• - La coagulation du sang in vivo et in vitro
• - Voie extrinsèque et intrinsèque


                                                 2
L’hémostase est l’arrêt de l’écoulement du
                     sang.
-L’hémostase spontanée est un phénomène
physiologique due à la coagulation du sang
   - L’hémostase provoquée est obtenue
artificiellement pour arrêter les hémorragies
    d’origine traumatique ou chirurgicale:
  compression, pince, électrocoagulation,
             ligature du vaisseau.            3
• Le sang qu’il soit artériel ou veineux comprend des
  éléments figurés(globules rouges et blancs, plaquettes)
  et un milieu liquide aqueux qui contient de nombreuses
  molécules en solution qui s’appelle le plasma.
• A l’état normal le sang circule librement dans les
  vaisseaux.
• Dans certaines circonstances pathologiques
  (thromboses) le sang peut se coaguler cad qu’il y a
  formation d’un thrombus (gr.thrombos:caillot) solide qui
  résulte de la transformation d’un liquide, le plasma en un
  gel. Cette gélification est due à la transformation d’une
  protéine plasmatique soluble, le fibrinogène, en une
  protéine insoluble, la fibrine.
• Si cette coagulation est réalisée dans un tube, in vitro,
  le liquide résultant s’appelle le sérum. Le plasma et le
  sérum possèdent une composition identique à
  l’exception du fibrinogène.
• L’hémostase nécessite aussi une rapide constriction du
  vaisseau lésé et l’agrégation des plaquettes sur la paroi
  des cellules endothéliales;pour former un caillot à la    4
  surface traumatisée du vaisseau sanguin.
La coagulation in vivo et in vitro, voie
       extrinsèque et voie intrinsèque
•
                  En 1863 Joseph Lister montra que le sang reste
                  fluide dans la veine jugulaire excisé d’un bœuf
                  mais qu’il coagule rapidement s’il transvasé dans
                  un récipient en verre(voie intrinsèque). La
                  coagulation peut être déclenchée par des
                  substances normalement absentes du sang
                  comme des extraits tissulaires(voie extrinsèque)




                                                                  5
Les 3 étapes de la coagulation

• - Initiation
• - Activation
• - Fibrinoformation




                                        6
Voie intrinsèque pour l’activation du facteur X
en Xa. HMK est le Kininogène de HMM.La
surface activante est le collagène in vivo et le
verre ou le kaolin in vitro




                                                   7
A.1 Les protéines de la coagulation
    A.1.1 Classification d’après leur ordre de
                   découverte
• FI- Fibrinogène
• FII - Prothrombine
• FIII - facteur tissulaire.
• FIV - (Calcium).
• FV - Proaccélérine.
• FVII - Proconvertine.
• FVIII - Facteur anti hémophilique A.
• FIX - Facteur anti hémophilique B.
• FX - Facteur de Stuart-Prower.
• FXI – Précurseur du facteur antihemophilique B (PTA, Plasma
  Thromboplastine Antecedent)
• FXII- Facteur de Hageman.
• FXIII – Facteur stabilisant de la fibrine: transglutaminase.
                                                                 8
F:Facteur inactif      Fa facteur actif
• F.II Prothrombine          F.IIa Thrombine

• F.X F.Stuart        F.Xa




                                           9
A.1.2 Classification d’après leur rôles
• A) Fibrinogène, protéine de structure.
• B) Enzymes inactifs ou zymogènes ou
  proenzymes qui après activation vont être des
  enzymes actifs:
• 1- Enzymes du groupe des protéase à sérine
  car le site actif de ces enzymes contient un
  résidu de sérine
• 2 - Transglutaminase
• 3 – cofacteurs V et VII
• 4 – Protéines modulant la coagulation: protéine
  C,S                                             10
A.1.3 Exemple d’activation d’un proenzyme inactif, la
         prothrombine en enzyme actif, la thrombine.
        Rôle important de la vitamine K et du calcium

•   Structure: protéine formée d’une chaîne polypeptidique de 582 acides
    aminés, 66kDa.
•   Biosynthèse: hépatocytes. Nécessite la présence de Vitamine K (allemand,
    Koagulation) pour pouvoir subir une modification post traductionnelle(
    carboxylation de certains résidus de GLU, Glutamate en GLA,
    Gammacarboxyglutamate) et être activé par le calcium. Ces résidus GLA
    sont concentrés dans la région N-terminale:10 résidus GLA de l’AA 1 à 33.
•   Transformation de prothrombine en thrombine nécessite la présence des
    résidus GLA pour fixer le Ca2+ et induit un changement de conformation
    pour subir la protéolyse limitée sous l’action du facteur X.a cad coupure de
    la molécule au niveau de 2 liaisons Arg-Thr 274-275 et Arg-Ile 323-324.
•   Le clivage Arg-Thr libère un fragment inactif formé par l’extrémité N-
    terminale(AA 1-274) qui contient tous les résidus de gamma
    carboxyglutamate.
•   Le clivage Arg-Ile donne la thrombine active formée de 2 chaînes A et B
    (308 AA, 32kDa)unies par un pont disulfure. Le changement de
    conformation de la molécule libère le site actif sérine de l’enzyme.

                                                                               11
L’activation de la prothrombine s’effectue sur les plaquettes et requiert:
- Un phospholipide anionique de la membrane plaquettaire qui lie le Ca2+ et la
                                  prothrombine
     - le récepteur du facteur Va qui se lie au facteur Xa, lequel se fixe à la
  prothrombine. ( La thrombine est libérée de la membrane plaquettaire et va
                         pouvoir agir sur le fibrinogène).


                                          Le facteur X est aussi une sérine
                                          protéase qui contient des résidus
                                          Gla responsables via le Ca2+ de sa
                                          fixation aux P.lipides anioniques de
                                          la membrane plaquettaire




                                                                             12
A) Asymétrie normale des Plipides, PC,SM à l’extérieur,
                      PS,PE à l’intérieur
B) Surface procoagulante due à une asymétrie anormale de
 la paroi des plaquettes, PS,PE à l’extérieur qui permet la
     fixation des facteurs Va,Xa et II qui s’active en IIa




                                                         13
14
A.1.4 Le fibrinogène et la fibrinoformation.
• Structure: hexamère formée par l’association de 2 fois 3 chaînes
  polypeptidiques α,β, et γ soit α2,β2,γ2 de masse moléculaire
  340kDa. Les 3 chaînes sont réunies par de nombreux ponts
  disulfures (28) intra-chaînes ou inter-chaînes. Elles forment une
  triple hélice à la manière du collagène. On note le fibrinogène par la
  formule (Aα,Bβ,γ)2 car lors de sa transformation en fibrine il perdra
  2 fibrinopeptides A et B et la fibrine sera (α,β,γ)2 . C’est une protéine
  fibrillaire, d’où son nom, de forme aplatie elliptique qui mesure 45
  nm et dont la structure au microscope électronique est linéaire avec
  2 nodules terminaux D et un nodule central E.
• Biosynthèse: hépatocytes. Les chaînes α,β, et γ sont synthétisées
  individuellement mais de façon concertée puis elles sont
  assemblées en trimères Aα,Bβ,γ puis en hexamères (Aα,Bβ,γ)2 .
  Les chaînes α,β, et γ comme la molécule de collagène, subissent
  des modifications post traductionnelles: Hydroxylation de certains
  résidus de proline en hydroxyproline qui rendent la molécule plus
  hydrophile et phosphorylation de résidus de sérine qui génèrent des
  charges négatives.
• Génétique: le gène est localisé sur le chr. 4 en q31. Les gènes
  codant pour les 3 chaînes α,β, et γ (A,B et G) sont contigus er
  s’expriment conjointement.
                                                                         15
Fibrinogène
Schéma d’une molécule de fibrinogène en M.E avec un nodule central
 E correspondant aux 2 extrémités N-terminales de la super hélice αβγ
 et 2 nodules latéraux D correspondant aux 2 extrémités C-terminales
de forme globulaire réunis par 2 bâtonnets (analogie avec le collagène)




  D

   E

   D

                                                                     16
17
•   Propriétés: c’est une protéine soluble dans l’eau. C’est le plus abondant des
    facteurs de la coagulation. Sa concentration normale dans le plasma est de
    l’ordre de 2,5g/l (1,50-3,50g/l). Sa teneur augment au cours des états
    inflammatoires.
•   La fibrinoformation: elle résulte de l’action de la thrombine et s’effectue en 3
    étapes
•   A) Protéolyse limitée(hydrolyse spécifique par la thrombine des liaisons Gly-
    Arg qui se trouvent au niveau des extrémités N-terminales des 2 chaînes
    Aα et Bβ) qui va libérer 4 fibrinopeptides (2A et 2B) de 18 et 20 acides
    aminés et une molécule légèrement plus courte de 3%, la fibrine.
•   B) Cette coupure modifie la charge de la molécule qui va spontanément se
    polymériser sous forme de filaments disposés en réticule et devenir
    insoluble dans l’eau et former un gel qui enserre les éléments figurés. Ces
    polymères, liées seulement par des liaisons non covalentes de type pont
    hydrogène sont instables.
•   C) la formation de liaisons covalentes solides entre les polymères de
    fibrine se produit sous l’action d’une enzyme dite facteur stabilisant de la
    fibrine ou facteur XIIIa ou transglutaminase. Cette enzyme, F.XIII est
    activée en FXIIIa comme la prothrombine, par la thrombine et le Ca2+. Elle
    est due à la formation de liaisons pseudopeptidiques entre la fonction γ-CO-
    NH2 de certains résidus de Gln d’une chaîne avec la fonction ε-aminé de
    certains résidus de Lys appartenant à une autre chaîne. Elle correspond au
    phénomène de la rétraction du caillot qui laisse sourdre un liquide citrin, le
    sérum.
•   Contrôle de la fibrinoformation in vivo: inhibiteur de la thrombine ou anti-
    thrombine (ATIII)et maintien de la thrombine à l’état inactif de prothrombine.
                                                                                  18
Disposition proposée pour les monomères de fibrine; disposition semi-
alternée donnant la période observée de 230 Angstroms ou 23nm soit
           la moitié de la molécule de fibrinogène de 46nm.




                                                                   19
Représentation schématique du fibrinogène, de sa
    structure, de ses extrémités chargées et des sites de
clivage par la thrombine des 4 liaisons peptidiques Arg-Gly




                                                         20
Pontage des monomères de fibrine par la
       transglutaminase, F.XIIIa




                                          21
A.2 Les protéines de la fibrinolyse
• C’est la transformation de la fibrine insoluble dans l’eau
  en petits fragments solubles dans l’eau ou PDF, Produits
  de la Dégradation de la Fibrine, sous l’action d’une
  protéase à sérine, la plasmine. A l’état normal elle existe
  sous une forme inactive, le plasminogène de masse
  90kDa. Elle est activée en plasmine sous l’action
  d’activateurs cellulaires. L’activation se réalise par
  protéolyse limitée et spécifique d’une liaison peptidique
  Arg-Val et conduit à la plasmine formée de 2 chaînes A
  et B réunies,par un pont S-S. Le contrôle de la
  fibrinolyse est assurée par une α2-globuline
  plasmatique, l’antiplasmine.


                                                           22
La formation de D.dimères peut être considéré comme un
              marqueur de la fibrinolyse.
 Mais seul des taux normaux de D.dimères sont utilisés
comme exclusion de thromboses pas leur diminution. Ils
sont augmentés dans la R.I car la fibrine et le fibrinogène
                     sont élevées.




                                                         23
Examens de
sang destinés à
   étudier la
 Fibrinolyse au
labo d’Hémato,
  Hôpital de la
   Timone à
   Marseille

                  24
A.3 Les Kallikréines, KLK
• Elles représentent un groupe d’enzymes
  protéolytiques de spécificité « sérine protéases
  »que l’on trouve dans les tissus et les liquides
  biologiques. Ce terme a été introduit en 1930
  par Werle et al. qui ont mis en évidence une
  forte activité enzymatiques dans les extraits de
  pancréas, en grec « kallikreas ».
• On les divise en 2 grandes catégories: Les KLK
  tissulaires et plasmatiques qui diffèrent par leur
  masse moléculaire, la spécificité du substrat et
  la nature du produit libéré, la structure du gène
                                                       25
Kininogène                 Kinine, peptide bioactif
• A) la kallikrèine plasmatique (KLKB1)
• - agit sur un précurseur de haut poids moléculaire (HPM)
  produit par le foie et libère un nonapeptide très actif, la
  bradykinine
• - est sécrétée exclusivement par le foie
• - participe au processus de coagulation du sang(voie
  intrinsèque) et à la fibrinolyse et par la libération de
  bradykinine elle participe à la régulation du tonus
  vasculaire et à la réaction inflammatoire.
• - sa synthèse est codée par 1 seul gène en 4q35


                                                           26
• B) les Kallikréines tissulaires appartiennent à
  une large famille multigénique(15) localisée sur
  la même région chromosomique en 19q13.4 et
  de structure protéique voisine.
• - gène KLK1       human Kallicréine hK1, dans les
  reins et le pancréas qui agit sur un kininogène
  de bas poids moléculaire(BPM) pour donner un
  décapeptide la Lys-bradykinine ou
  kallidine(vasodilatateur, contraction des muscles
  lisses et douleur produite par les autacoides).
• - gène KLK2         hK2 exprimé par la prostate et
  les poumons agit sur prohK3 pour donner
  hK3(237 AA) ou PSA, prostatic specific antigen.
  hK3 clive les semenogélines et la fibronectine et
  participe à la liquéfaction du liquide séminal qui
  augmente la motilité des spermatozoïdes.
                                                   27
• - gène KLK3       hK3 exprimé par la
  prostate(hK3>hK2) et les poumons.
• Intérêt de doser hK2 et hK3 dans le sérum
  pour le diagnostic, le suivi(pronostic) et le
  screening des populations pour le cancer
  de la prostate et des poumons.




                                              28
29
A.4 - Nature et mode d’action des
    anticoagulants utilisés in vitro et in vivo
•   A.4.1- Les complexants du calcium
•   - Citrates
•   - EtylèneDiamineTétraAcétate: EDTA
•   - Fluorures
•   - Oxalates
•   A.4.2 – Héparine
•   A.4.3 - Hirudine
•   A.4.4 - Argatroban
                                                  30
Calcium et coagulation
• Le Ca2+ libre est indispensable à la coagulation.
  Dans le sang circulant la calcémie, voisine de
  2,2mM, correspond au calcium total. La majorité
  du calcium est lié à diverses molécules
  minérales et organiques(ligands:L) telles que la
  sérum albumine.
• Ca2+ + L             Ca2+-L
  Libre                 Lié
• Cet équilibre dépend de la nature du ligand et
  de son affinité caractérisée par une constante
  d’équilibre d’Affinité KA ou de Dissociation KD

                                                 31
A.4.1 Les complexants du Ca2+
• Ils ne sont utilisés qu’in vitro et permettent
  de réaliser divers examens biologiques sur
  le plasma et les éléments figurés:
• Dosage du fibrinogène dans le plasma.
• Détermination de la Vitesse de
  Sédimentation des hématies, VS et de
  l’Hématocrite,Ht.
• Isolement et étude du métabolisme des
  globules rouges, des globules blancs et
  des plaquettes.
                                              32
• Ils possèdent tous des charges négatives
  qui vont neutraliser les charges positives
  du Ca2+, généralement des carboxyles
  ionisés pour les molécules organiques:
• EDTA Ethylène Diamine Tétra Acétate
• Citrate
• Oxalate
• Simple charge négative pour le Fluorure



                                               33
A.4.2 L’Héparine
• Découverte en 1916 par MacLean. Elle est utilisable à la fois in vitro
  et in vivo à visée thérapeutique: elle est utilisée par voie sous-
  cutanée et/ou IV.
• C’est un polysaccharide acide ou glycosaminoglycane (répétition de
  15 à 100 unités monosaccharide de sucre aminé(D. glucosamine
  avec SO3-) et d’acide L.iduronique( COO- et SO3-) extrait des
  mastocytes de tissus animaux en contact avec l’environnement:
  poumons, peau et intestin. Masse environ 20kDa. Actuellement
  Héparine de Bas Poids Moléculaire, HBPM, environ 5kDa qui
  possède une durée d’action plus longue.;
• L’activité est donnée en UI par comparaison avec une préparation
  de référence
• , Il agit en inhibant la thrombine par union à l’AT (liaisons + -,
  mole/mole) qui favorise la formation du complexe ternaire T-AT-H
  inactif (KD 10-5 M         KD 10-8M).
• Antidote de l’héparine: protamine, protéine basique, extraite de la
  semence de saumon, l’équivalent des histones.
                                                                      34
1967 héparinate de Ca voie SC
1983 synthése du pentapeptide de liaison à l’AT




                                                  35
A.4.3 Hirudine: protéine extraite de la salive de la sangsue, hirudo
officinalis. Protéine de 65AA, 3 régions:N-ter, central et C-ter qui possède
de nombreuses charges négatives(AA53-65) qui se fixe à la thrombine et
  l’inhibe:Ki 10-12. Actuellement fabriquée par recombinaison génétique




                                                                               36
Inhibiteurs directs de la thrombine,
                 IIa
              Exosite I



                                         IIa

             IIa
Site actif
                                  Lépirudine Refludan ®
                                  Désirudine Revasc ®


                                           IIa
                   Site liaison
                    Héparine
                                    Argatroban



                                                          37
Inhibition des facteurs activés IIa et
 Xa par l’AT, l’AntiThrombine III au
         niveau du site actif
   •




        ATIII   IIa
                            ATIII   Xa




                                         38
Système International d’Unités (SIU)

•   10-15 femto f        Numération des GR: 4
•   10-12 pico p         millions/mm3 = 4.106/µl soit
•   10-9 nano n          4t/l.
•   10-6 micro µ         Volume du GR: 90fl, normales
•   10-3 milli m         80-100
•   1 unité (g,l,mole)   Contenu en Hb: 30pg,
•   103 kilo k           normales 27-31
•   106 méga m           Concentration corpusculaire
•   109 giga g           moyenne en Hb: 30pg/90fl soit
•   1012 téra t          30.000g/90l soit 333g/l
                         normales: 300-350g/l
                                                        39
B) Dosage des Protéines totales du
        sérum (voir TP)
• BA.1 – Technique: réaction du biuret.
• BA.2 – Valeurs normales: moyenne arithmétique
  et 2 écarts types.
• BA.3 – Variations pathologiques: hypo- et hyper-
  protidémies




                                                 40
• Hypoprotéinémies: portent principalement sur la
  sérum albumine.
• Diminution de sa synthèse: apports nutritionnels
  insuffisants(Kwashiorkor marasme) ou atteinte
  des hépatocytes( insuffisance hépatique,
  cirrhose, hépatites).
• Augmentation de sa fuite: lésions urinaires du
  glomérules, lésions intestinales, brulures
  étendues.
• Hyperprotidémies: portent essentiellement sur
  les immunoglobulines(Maladie de Kahler,
  Plasmocytomes).

                                                 41
C) Propriétés générales des
                 protéines
• C.1- Principales propriétés
  physicochimiques:
• C.1.1- Effets des sels sur la solubilité des
  protéines dans l’eau
• C.1.2- Effets du pH sur la solubilité des
  protéines dans l’eau
• C.1.3- Fixation non spécifique des
  colorants.
• C.1.4- Spectre d’absorption dans l’UV
                                                 42
C .1.1 Effets des sels sur la solubilité
      des protéines dans l’eau
                  La solubilité des protéines, qu’elles
                  soient globulaires ou fibrillaires,
                  dans l’eau est due à la présence à
                  leur surface de résidus hydrophiles
                  d’acides aminés comme les
                  groupements –OH de la
                  sérine,thréonine tyrosine et
                  hydroyproline. La liaison OH est
                  polarisée avec un pôle négatif sur
                  l’O (δ-) et une charge positive sur
                  l’H (δ+). Elle permet de contracter
                  des liaisons hydrogène avec des
                  molécules d’OH2 également
                  polarisées qui entourent la protéine
                  d’une couronne d’eau.

                                                          43
• L’effet des sels sur la solubilité des protéines dans l’eau fait
  intervenir les charges négatives ou positives portées par les résidus
  d’acides aminés acides (Aspartate et glutamate –COO-) et basiques
  (Lysine,NH3+, Arginine, Histidine) situés à la surface de la
  molécule.
• Les sels comme le sulfate d’ammonium SO4- et NH4+ se lient
  respectivement aux charges + et - des acides aminés en formant
  une couronne de charges + et -. Les mol écules d’eau polarisées
  vont à leur tour entrer en contact avec les charges des sels et
  former une couronne d’eau, facilitant la solubilité à faible
  concentration en sel. .
• Cette solubilité passe par un maximum puis diminue car l’eau est
  entièrement utilisée pour dissoudre le sel et réalise une
  déshydratation de la protéine d’où diminution de la solubilité. Pour
  une valeur critique, propre à chaque protéine, on obtient la
  précipitation de cette protéine.
• La protéine précipitée conserve son état natif et peut être
  resolubilisée en diluant par l’eau la concentration en sels.

                                                                     44
C.1.2 Effets du pH sur la solubilité
      des protéines dans l’eau
• Il fait intervenir aussi l’ionisation des
  fonction acides et basiques des résidus
  d’acides aminés précédemment décrits.
• Rappel de la dissociation des acides
  faibles selon Bronsted
• R.COOH R.COO- + H+ pK COOH 2-3
• R.NH3+         R.NH2 + H+         pK NH2 8-9


                                                 45
• En milieu acide cad riche en H+ la réaction évolue vers
  la gauche cad que la forme protonée R.COOH ou
  R.NH3+ est dominante.
• En milieu alcalin ou basique cad pauvre en H+, la
  réaction évolue vers la droite cad vers la forme ionisée
  R.C00- acide et R.NH2 neutre.
• A l’équilibre, cad 50% de chaque forme, le pH mesuré
  correspond au pK cad à la constante d’équilibre de la
  réaction K exprimée par pK= -log(K)
• Pour le –COOH le pK se situe aux environs de pH= 2-3
• Pour les acides aminés basiques le pK se situe à pH=
  10 pour la,lysine, à pH=12 pour l’arginine et à pH= 6
  pour l’histidine.


                                                             46
• Exemple d’une protéine avec 2 groupements
  COOH et 2 groupements NH3+.
• 1) en milieu acide fort, pH=2 les 4 groupes vont
  être protonés 2 COOH et 2 NH3+. La molécule
  est sous forme d’un cation de charge nette 2+.
• 2) En augmentant le pH, les 2 carboxyles vont
  s’ioniser en premier (pK=3) et conduire à 2COO-
  et 2NH3+. Les charges se neutralisent et l’on a
  affaire à un ion double de charge nette =0. Pour
  cette valeur du pH, on calcule le point isoionique
  ou pI qui est une caractéristique de chaque
  protéine.
• 3) En augmentant encore le pH, on va ioniser
  les fonctions basiques( R.NH3+       R.NH2, pK=
  10). La protéine est alors sous forme d’anion de
  charge nette -2
                                                  47
• La solubilité des protéines dépend du pH
  cad de la forme cation, neutre ou anion.
• Les formes cations et anions sont solubles
  dans l’eau car possédant une même
  charge elles se repoussent:agitation
  moléculaire.
• la forme neutre ne se repoussant pas
  passe à la valeur du pI par une solubilité
  minimum et on obtient la précipitation de
  la protéine, également sous sa forme
  native. Elle peut être redissoute dans un
  milieu de pH adapté.
                                           48
• On peut classer les protéines en 3 groupes
  d’après leur pI:
• pI voisin de ph=2,3 protéines riches en acides
  aminés acides
• pI voisin de ph= 6,7 protéines neutres car le
  nombre d’acides aminés acides et basiques est
  voisin
• pI de pH= 8-10 protéines basiques car riches en
  acides aminés basiques.
• Notion fondamentale: pour chaque protéine la
  valeur du pI est importante à connaître:
• En dessous du pI elle sera chargée +
• Au pI elle, sera neutre
• En dessus du pI elle sera chargée -

                                                49
C .1.3 Fixation non spécifique des
              colorants
• Les protéines sont en général incolores
  mises à part certaines qui contiennent des
  métaux qui leur confère une coloration
  comme l’hémoglobine rouge(Fer), la
  céruloplasmine bleue(Cu).
• Pour les mettre en évidence on utilise des
  colorants non spécifique comme le rouge
  ponceau, le noir amide, le bleu de
  bromophénol.

                                           50
C.1.4 Spectre d’absorption dans
                l’UV
• En raison de la présence d’un ou de plusieurs résidus de
  tryptophane dont la chaîne latérale est un noyau indol,
  les protéines possèdent une spectre d’absorption dans
  l’UV dont le maximum se situe à 280nm. Si la protéine
  est pure l’absorption à 280nm permet de mesurer sa
  concentration.
• Les protéines possèdent également un maximum
  d’absorption très important à 190nm, mille fois supérieur
  à celui de 280nm cad que l’on pourra à cette longueur
  d’onde(200nm) détecter une concentration en protéines
  mille fois plus faible. Cette propriété sera utilisée lors de
  la détection des protéines après séparation par
  électrophorèse capillaire.
                                                             51
52
• C.2- Propriétés immunologiques
• - Définition des protéines antigènes
  humaines, Ag et des anticorps, Ac,
  Immunoglobulines; Ig, présents dans le
  sérum d’un animal immunisé: spécificité et
  sensibilité(10-11) de la détection des
  protéines
• - Mise en évidence des complexes Ag-Ac:
• Précipitines



                                           53
• Mise en évidence des précipitines:
• A - en milieu liquide dans un tube étroit: anneau
  blanc à l’interface sérum humain ou protéine
  (Ag) - sérum animal immunisé (Ac).
• B - en milieu solide hydrophile:agarose dans
  une boîte ronde dite de Pétri. Deux puits ronds
  contiennent l’Ag et l’Ac qui vont diffuser
  radialement et le point de rencontre Ag-Ac se
  manifeste par l’apparition d’un arc blanc unique.
  Aspect qualitatif et semi-quantitatif car
  l’épaisseur et la longueur de l’arc sont
  sensiblement proportionnelles à la quantité d’Ag.
• C’est la technique d’Ouchterlony (Institut
  Pasteur Paris).
                                                 54
Méthode qualitative
    : Ouchterlony




C – En milieu liquide et
dans des conditions
opératoires bien
précises (viscosité
augmentée par le PEG)
on peut stabiliser le
précipité Ag-Ac et le
mesurer par
néphélémetrie.             55
D) Méthodes d’analyse des protéines
                du sérum
•     D.1- Solubilité des protéines en milieu salin
•     D.2- Electrophorèse
•     D.2.1- Electrophorèse en milieu liquide
•     D.2.2- Electrophorèse en milieu solide:
     papier(cellulose),cellogel( acétate de cellulose), amidon,
      agarose, polyacrylamide. Exemple de l’électrophorèse
      sur cellogel: principe, technique, résultats(profils
      normaux et pathologiques)
     D.2.3- Electrophorèse capillaire
    .D.3 – Immunochimie: immunoélectrophorèse et
      néphélémétrie.
     DC.4 – Protéome et protéomique

                                                              56
D.1- Solubilité des protéines en
            milieu salin
• Le sérum sanguin peut être fractionné en 2
  grands groupes de protéines:
• - En ajoutant 1 volume de sulfate d’ammonium
  (SO4Am2) saturé à 1 volume de sérum on
  observe un précipité de globulines pour une
  concentration finale de 50% de saturation.
• Le surnageant traitée à son tour par du SO4Am2
  pour obtenir 75% de saturation. On observe un
  précipité de sérum albumine.

                                              57
D.2 Electrophorèse
   D.2.1 Electrophorèse en veine
               liquide
• Décrite par un chercheur suédois, Tiselius,
  l’électrophorèse en phase liquide nécessitait un
  appareillage compliqué et onéreux. En raison
  des mouvements liquidiens qui s’opposaient à la
  séparation des protéines d’après leur charge
  électrique, il fallait opérer en milieu thermostaté.
  Le déplacement des protéines était suivi par la
  variation de la diffraction du milieu entre le
  tampon et la protéine. Il était destiné à la
  recherche et non à la routine.
                                                    58
D.2.2 Électrophorèse en milieu solide ou sur
                   support
  A) cellogel: Principe, technique (voir TP)




                                           59
Résultats: Profil électrophorétique
             normal




                                      60
• Seules les protéines dont la concentration est supérieure à 1g/l sont
  visibles sur le profil. Il y en a 11:
• (la quantité de sérum déposée étant de 10µl, la quantité de
  protéines visualisée est 700µg soit 70µg par protéine(protidémie de
  70g/l soit 70µg/µl).
• 1) Sérum albumine 35-40 g/l
• α1-globulines: 2) α1-glycoprotéine acide ou orosomucoide 1,2 g/l.
• 3) α1-antitrypsine 3,0 g/l.
• α2 –globulines: 4) α2 macroglobuline 3 g/l
• 5) Haptoglobine 1,7 g/l
• β-globulines: 6) β-lipoprotéines 4 g/l.
• 7) Transferrine 2,5 g/l (1,8-3,3 g/l).
• 8) Fraction C3 du complément 1 g/l (0,8-1,6 g/l).
• 9) IgM 1 g/l ( 0,5-1,5 g/l).
• 10) IgA 2 g/l ( 1,1-3,4 g/l)
• 11) IgG 10 g/l (7-13 g/l).




                                                                     61
Dynamique d’expression des protéines
sériques: la SA et les IG représentent 90%
          des protéines sériques




                                         62
Profils électrophorétiques en Pathologie




                                           63
64
65
La bisalbuminémie de Kénitra
• La bisalbuminémie se définit comme la coexistence de 2
  populations d’albumine sérique mise en évidence par
  l’électrophorèse: 1 normal et 1 variant. .Le variant peut être plus
  rapide ou plus lent par rapport à l’albumine normale. Cette anomalie
  est acquise (fixation d’un médicament qui modifie la charge et donc
  la,migration) ou héréditaire (mutation du gène qui produit une
  protéine dont la charge est modifiée. La forme héréditaire est de
  transmission autosomique dominante: 1 gène normal et un gène
  muté donnant une protéine normale et une anormale.
• Le gène de la S-albumine est localisé sur le chr.4q11-13 et
  comprends 15 exons et code pour 585 AA.(1755 nucléotides.
• La bisalbumine de Kénitra est due à l’insertion d’une Adénine au
  nucléotide 1597entrainant un décalage du cadre de lecture et d’un
  codon stop retardé donnant une protéine allongée de 603 AA.(
  Mutation trouvée chez une marocaine née à Kénitra dans le service
  de Médecine interne du Pr.Weiller au CHU timone à Marseille)


                                                                    66
Autre exemple de bisalbuminémie




                                  67
B) Gel d’agarose


                       Zone de dépôt

                   -                             +
                Cathode                       Anode




• Gel d’agarose
• Migration des protéines en fonction de la charge électrique
• Coloration des protéines
• Examen visuel (bandes) ou intégration densitométrique (pics)
                                                                 68
gels d’agarose en séries selon 2
fournisseurs: Sebia(34) et Midigel (10)




                                          69
D.2.3 - Electrophorèse capillaire en
           phase liquide




                                   70
71
72
73
74
Présence de résidus de fibrinogène dans un
      sérum en position β-globuline




                                         75
• D.3- Immunochimie
• Spécificité importante: Ag-Ac
• Sensibilité importante: permet de détecter
  les protéines à des concentrations très
  faibles: µg/l(10-6g:l), ng/l(10-9g/l
• Néphélémetrie
• Principe, technique, résultats avec Ac
  spécifiques des protéines du sérum



                                           76
Néphélémétrie




                77
Dosage des protéines sériques et
           urinaires




                                   78
Méthodes quantitatives, milieu
liquide Immunonéphélémétrie
et/ou turbimétrie




Si la lumière diffractée est caractérisée par une longueur d’onde identique à
     celle du faisceau incident, lum. inc = lum. diff, il s’agit de la diffusion
                           RAYLEIGH de la lumière.
                                                                                   79
L’absorption du faisceau en lumière transmise, donc dans la direction du faisceau
incident s’appelle la turbidimétrie. L’observation de la lumière diffractée selon un
      angle a par rapport à la direction incidente s’appelle la néphélométrie




    Formule de Rayleigh : Lambda est la longueur d’onde de la lumière, n est le
    nombre de particules par unité de volume, V le volume des particules, et K un
   facteur de proportionalité. Lorsque l’angle d’observation est de 90° l’intensité
                                                                      C,
                 diffractée est maximum (sin de alpha est égal à 1)             80
d < lambda
Dispersion
Rayleigh




  d > lambda
  Dispersion Mie


                   81
D.4 Protéome et protéomique
• Projet d’identification des protéines des tissus et en
  particulier du sérum sanguin. Il est basé sur le fait notre
  génome code pour environ 20 à 25.000 protéines bien
  que chaque tissu n’en exprime qu’un certain nombre. Ce
  travail de recherche a progressé en raison de la mise au
  point de nouvelles techniques très performantes. Nous
  donnerons 2 exemples pour le sérum sanguin:
• 1) 1980-90, Séparation des protéines par
  électrophorèse dur gel de polyacrylamide à 7% en 2
  dimensions: dans une dimension les protéines sont
  séparées d’après la valeur de leur pI en milieu non
  dénaturant, dans l’autre dimension perpendiculaire elles
  sont séparées d’après leur masse moléculaire en milieu
  dénaturant (présence de SDS,

                                                           82
• Après coloration par le bleu de Coomassie on peut
   mettre en évidence une centaine de protéines. La limite
   de détection est de 50ng comparée à celle sur cellogel
   qui est de 70µg. La sérum albumine est bien visible

Rappel de
chimie sur la
fabrication du
gel de
polyacrylami
de à partir de
l’acrylamide
et sur les
tamis
moléculaires.

                                                             83
• 2) 2000-2005 Méthode SELDI-TOF (surface-enhaced laser
  desorption and ionisation time-of-fligh)
• C’est une plateforme qui combine la chromatographie de
  surface à la spectrométries de masse. Le mélange
  protéique est fractionné dans un premier temps par
  chromatographie de surface par adsorption en fonction de
  ses propriétés physico-chimiques ( ionisation en cations
  ou anions,caractère hydrophile ou hydrophobe) ou
  biologiques(réaction Ag-Ac) puis les échantillons sont
  désorbés par un laser et analysés par spectrométrie de
  masse.




                                                       84
Principe du spectrophotomètre
          de masse


Plateforme SELDI




                                          85
E) Classification des Protéines du
                   sérum
• E.1- Lieu de synthèse: foie, lymphocytes
  B, glandes endocrines
• E.2- Structure: holo- et hétéro-protéines
• E.3- Concentration
• E.4- Rôles: coagulation, enzymes,
  immunoglobulines(Ig), antiprotéases,
  protéines de la réaction inflammatoire
  (PRI), transport ou liaison
                                              86
E.2 Structure: Holo-et hétéro-protéines
• Holoprotéines: ne donnent à l’hydrolyse que des AA. Il y
  en a 3: Sérum albumine, Préalbumine ou transthyrétine,
  protéine C réactive, PCR ou CRP.
• Hétéroprotéines: donnent à l’hydrolyse des AA et des
  molécules différentes ou groupement prosthétique.
• - Glycoprotéines: groupements polyosidiques ou
  glycanes qui varient en nombre, en longueur, en
  nature(oses neutre ou acides comme l’acide sialique).
  Α1- glycoprotéine acide, α1-foetoprotéine, α2-
  macroglobuline.( La majeure partie des protéines du
  sérum sont des glycoprotéines)
• Lipoprotéines: α et β-lipoprotéines.
- Métalloprotéines: céruloplasmine(Cu), Transferrine et
  ferritine(Fe).
                                                         87
E3. Concentration
•   1) > 1g/l 11 protéines de l’électrophorèse
•   2) 1-1000mg/l
•   Hémopexine: 750
•   Céruloplasmine: 500 (150-600)
•   Antithrombine III: 250 (170-300)
•   Transthyrétine: 250
•   Plasminogène: 200 (100-300)
•   Prothrombine: 75 (50-100)
•   Β-2 microglobuline 50                        88
•   3) 1-1000 µg/l
•   Ferritine: 200
•   α- foetoprotéine: 10
•   PSA: 2,5 (Prostatic specific antigen)
•   4) 1-1000 ng/l
•   HBC: 100 (Hormone béta chorionique)
•   Calcitonine: 10
•   5) 1-1000 pg/l


                                            89
E4 Rôles
• E.4.1- protéines de la coagulation et de la
  fibrinolyse
• E.4.2- Enzymes: LDH, CK, PAL
  (Phosphatases Alcalines), ASAT,ALAT,
  GammaGT(Gamma
  GlutamylTranspeptidase).
• E.4.3- Inhibiteurs d’enzymes: α-1 AT Anti
  Trypsine, α-2 Macroglobuline.
• E.4.4- Protéines de transport ou de liaison:
                                                 90
F) Etude de quelques protéines
            importantes du sérum
•   F.1 Les inhibiteurs d’Enzymes:
•   - AT, Anti-thrombine III
•   - AM, Alpha-2-macroglobuline
•   - AAT, Alpha-1-AntiTrypsine




                                        91
F.2 Les protéines de transport et de
                  liaison
• F.2.1 Sérum albumine:
• 1) molécules normalement présentes dans le
  sang(plasma)
• 1.A) hydrophobes: bilirubine libre, vitamines liposolubles
  (Vit A, D, E),acides gras libres, hormones stéroides.
• 1.B) ions: Ca2+, Zn2+, Ni
• 2) molécules absentes à l’état normal: médicaments:
  notion de médicaments libre(actif biologiquement) et
  lié(réserve potentielle de médicaments libre). Notion de
  pharmacocinétique



                                                           92
•   F.2.2 - Haptoglobine
•   F.2.3 - Hémopexine
•   F.2.4 – Transferrine,Tf et ferritine
•   F.2.5 – Céruloplasmine
•   F.2.6 - RBP Retinol Binding Protein ou
    transthyrétine ou préalbumine
•   F.2.7 – Les globulines liant les hormones
•   F.3 – Les marqueurs tumoraux:
•   PSA, Prostatic Specific Antigene
•   ACE, Antigène Carcino Embryonnaire
•   AFP, AlphaFétoProteine
                                                93
• F.4 - Les protéines de la réaction
  inflammatoire, RI
• - CRP, C-reactive protein
• - fibrinogène
• F.5 - Les protéines du complément et les
  immunoglobulines
• F.6 – Les Hormones: Erythropoiétine




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  • 1. 1) LES PROTEINES SERIQUES • A) Les protéines de la coagulation et de la fibrinolyse • B) Dosage des protéines totales dans le sérum. • C) Propriétés générales des protéines du sérum. • D) Méthodes d’analyse des protéines du sérum. • E) Classification des protéines du sérum. • F) Etude de quelques protéines importantes du sérum 1
  • 2. A) Les protéines de la coagulation et de la fibrinolyse • - Différence plasma- sérum: fibrinogène • - La coagulation du sang in vivo et in vitro • - Voie extrinsèque et intrinsèque 2
  • 3. L’hémostase est l’arrêt de l’écoulement du sang. -L’hémostase spontanée est un phénomène physiologique due à la coagulation du sang - L’hémostase provoquée est obtenue artificiellement pour arrêter les hémorragies d’origine traumatique ou chirurgicale: compression, pince, électrocoagulation, ligature du vaisseau. 3
  • 4. • Le sang qu’il soit artériel ou veineux comprend des éléments figurés(globules rouges et blancs, plaquettes) et un milieu liquide aqueux qui contient de nombreuses molécules en solution qui s’appelle le plasma. • A l’état normal le sang circule librement dans les vaisseaux. • Dans certaines circonstances pathologiques (thromboses) le sang peut se coaguler cad qu’il y a formation d’un thrombus (gr.thrombos:caillot) solide qui résulte de la transformation d’un liquide, le plasma en un gel. Cette gélification est due à la transformation d’une protéine plasmatique soluble, le fibrinogène, en une protéine insoluble, la fibrine. • Si cette coagulation est réalisée dans un tube, in vitro, le liquide résultant s’appelle le sérum. Le plasma et le sérum possèdent une composition identique à l’exception du fibrinogène. • L’hémostase nécessite aussi une rapide constriction du vaisseau lésé et l’agrégation des plaquettes sur la paroi des cellules endothéliales;pour former un caillot à la 4 surface traumatisée du vaisseau sanguin.
  • 5. La coagulation in vivo et in vitro, voie extrinsèque et voie intrinsèque • En 1863 Joseph Lister montra que le sang reste fluide dans la veine jugulaire excisé d’un bœuf mais qu’il coagule rapidement s’il transvasé dans un récipient en verre(voie intrinsèque). La coagulation peut être déclenchée par des substances normalement absentes du sang comme des extraits tissulaires(voie extrinsèque) 5
  • 6. Les 3 étapes de la coagulation • - Initiation • - Activation • - Fibrinoformation 6
  • 7. Voie intrinsèque pour l’activation du facteur X en Xa. HMK est le Kininogène de HMM.La surface activante est le collagène in vivo et le verre ou le kaolin in vitro 7
  • 8. A.1 Les protéines de la coagulation A.1.1 Classification d’après leur ordre de découverte • FI- Fibrinogène • FII - Prothrombine • FIII - facteur tissulaire. • FIV - (Calcium). • FV - Proaccélérine. • FVII - Proconvertine. • FVIII - Facteur anti hémophilique A. • FIX - Facteur anti hémophilique B. • FX - Facteur de Stuart-Prower. • FXI – Précurseur du facteur antihemophilique B (PTA, Plasma Thromboplastine Antecedent) • FXII- Facteur de Hageman. • FXIII – Facteur stabilisant de la fibrine: transglutaminase. 8
  • 9. F:Facteur inactif Fa facteur actif • F.II Prothrombine F.IIa Thrombine • F.X F.Stuart F.Xa 9
  • 10. A.1.2 Classification d’après leur rôles • A) Fibrinogène, protéine de structure. • B) Enzymes inactifs ou zymogènes ou proenzymes qui après activation vont être des enzymes actifs: • 1- Enzymes du groupe des protéase à sérine car le site actif de ces enzymes contient un résidu de sérine • 2 - Transglutaminase • 3 – cofacteurs V et VII • 4 – Protéines modulant la coagulation: protéine C,S 10
  • 11. A.1.3 Exemple d’activation d’un proenzyme inactif, la prothrombine en enzyme actif, la thrombine. Rôle important de la vitamine K et du calcium • Structure: protéine formée d’une chaîne polypeptidique de 582 acides aminés, 66kDa. • Biosynthèse: hépatocytes. Nécessite la présence de Vitamine K (allemand, Koagulation) pour pouvoir subir une modification post traductionnelle( carboxylation de certains résidus de GLU, Glutamate en GLA, Gammacarboxyglutamate) et être activé par le calcium. Ces résidus GLA sont concentrés dans la région N-terminale:10 résidus GLA de l’AA 1 à 33. • Transformation de prothrombine en thrombine nécessite la présence des résidus GLA pour fixer le Ca2+ et induit un changement de conformation pour subir la protéolyse limitée sous l’action du facteur X.a cad coupure de la molécule au niveau de 2 liaisons Arg-Thr 274-275 et Arg-Ile 323-324. • Le clivage Arg-Thr libère un fragment inactif formé par l’extrémité N- terminale(AA 1-274) qui contient tous les résidus de gamma carboxyglutamate. • Le clivage Arg-Ile donne la thrombine active formée de 2 chaînes A et B (308 AA, 32kDa)unies par un pont disulfure. Le changement de conformation de la molécule libère le site actif sérine de l’enzyme. 11
  • 12. L’activation de la prothrombine s’effectue sur les plaquettes et requiert: - Un phospholipide anionique de la membrane plaquettaire qui lie le Ca2+ et la prothrombine - le récepteur du facteur Va qui se lie au facteur Xa, lequel se fixe à la prothrombine. ( La thrombine est libérée de la membrane plaquettaire et va pouvoir agir sur le fibrinogène). Le facteur X est aussi une sérine protéase qui contient des résidus Gla responsables via le Ca2+ de sa fixation aux P.lipides anioniques de la membrane plaquettaire 12
  • 13. A) Asymétrie normale des Plipides, PC,SM à l’extérieur, PS,PE à l’intérieur B) Surface procoagulante due à une asymétrie anormale de la paroi des plaquettes, PS,PE à l’extérieur qui permet la fixation des facteurs Va,Xa et II qui s’active en IIa 13
  • 14. 14
  • 15. A.1.4 Le fibrinogène et la fibrinoformation. • Structure: hexamère formée par l’association de 2 fois 3 chaînes polypeptidiques α,β, et γ soit α2,β2,γ2 de masse moléculaire 340kDa. Les 3 chaînes sont réunies par de nombreux ponts disulfures (28) intra-chaînes ou inter-chaînes. Elles forment une triple hélice à la manière du collagène. On note le fibrinogène par la formule (Aα,Bβ,γ)2 car lors de sa transformation en fibrine il perdra 2 fibrinopeptides A et B et la fibrine sera (α,β,γ)2 . C’est une protéine fibrillaire, d’où son nom, de forme aplatie elliptique qui mesure 45 nm et dont la structure au microscope électronique est linéaire avec 2 nodules terminaux D et un nodule central E. • Biosynthèse: hépatocytes. Les chaînes α,β, et γ sont synthétisées individuellement mais de façon concertée puis elles sont assemblées en trimères Aα,Bβ,γ puis en hexamères (Aα,Bβ,γ)2 . Les chaînes α,β, et γ comme la molécule de collagène, subissent des modifications post traductionnelles: Hydroxylation de certains résidus de proline en hydroxyproline qui rendent la molécule plus hydrophile et phosphorylation de résidus de sérine qui génèrent des charges négatives. • Génétique: le gène est localisé sur le chr. 4 en q31. Les gènes codant pour les 3 chaînes α,β, et γ (A,B et G) sont contigus er s’expriment conjointement. 15
  • 16. Fibrinogène Schéma d’une molécule de fibrinogène en M.E avec un nodule central E correspondant aux 2 extrémités N-terminales de la super hélice αβγ et 2 nodules latéraux D correspondant aux 2 extrémités C-terminales de forme globulaire réunis par 2 bâtonnets (analogie avec le collagène) D E D 16
  • 17. 17
  • 18. Propriétés: c’est une protéine soluble dans l’eau. C’est le plus abondant des facteurs de la coagulation. Sa concentration normale dans le plasma est de l’ordre de 2,5g/l (1,50-3,50g/l). Sa teneur augment au cours des états inflammatoires. • La fibrinoformation: elle résulte de l’action de la thrombine et s’effectue en 3 étapes • A) Protéolyse limitée(hydrolyse spécifique par la thrombine des liaisons Gly- Arg qui se trouvent au niveau des extrémités N-terminales des 2 chaînes Aα et Bβ) qui va libérer 4 fibrinopeptides (2A et 2B) de 18 et 20 acides aminés et une molécule légèrement plus courte de 3%, la fibrine. • B) Cette coupure modifie la charge de la molécule qui va spontanément se polymériser sous forme de filaments disposés en réticule et devenir insoluble dans l’eau et former un gel qui enserre les éléments figurés. Ces polymères, liées seulement par des liaisons non covalentes de type pont hydrogène sont instables. • C) la formation de liaisons covalentes solides entre les polymères de fibrine se produit sous l’action d’une enzyme dite facteur stabilisant de la fibrine ou facteur XIIIa ou transglutaminase. Cette enzyme, F.XIII est activée en FXIIIa comme la prothrombine, par la thrombine et le Ca2+. Elle est due à la formation de liaisons pseudopeptidiques entre la fonction γ-CO- NH2 de certains résidus de Gln d’une chaîne avec la fonction ε-aminé de certains résidus de Lys appartenant à une autre chaîne. Elle correspond au phénomène de la rétraction du caillot qui laisse sourdre un liquide citrin, le sérum. • Contrôle de la fibrinoformation in vivo: inhibiteur de la thrombine ou anti- thrombine (ATIII)et maintien de la thrombine à l’état inactif de prothrombine. 18
  • 19. Disposition proposée pour les monomères de fibrine; disposition semi- alternée donnant la période observée de 230 Angstroms ou 23nm soit la moitié de la molécule de fibrinogène de 46nm. 19
  • 20. Représentation schématique du fibrinogène, de sa structure, de ses extrémités chargées et des sites de clivage par la thrombine des 4 liaisons peptidiques Arg-Gly 20
  • 21. Pontage des monomères de fibrine par la transglutaminase, F.XIIIa 21
  • 22. A.2 Les protéines de la fibrinolyse • C’est la transformation de la fibrine insoluble dans l’eau en petits fragments solubles dans l’eau ou PDF, Produits de la Dégradation de la Fibrine, sous l’action d’une protéase à sérine, la plasmine. A l’état normal elle existe sous une forme inactive, le plasminogène de masse 90kDa. Elle est activée en plasmine sous l’action d’activateurs cellulaires. L’activation se réalise par protéolyse limitée et spécifique d’une liaison peptidique Arg-Val et conduit à la plasmine formée de 2 chaînes A et B réunies,par un pont S-S. Le contrôle de la fibrinolyse est assurée par une α2-globuline plasmatique, l’antiplasmine. 22
  • 23. La formation de D.dimères peut être considéré comme un marqueur de la fibrinolyse. Mais seul des taux normaux de D.dimères sont utilisés comme exclusion de thromboses pas leur diminution. Ils sont augmentés dans la R.I car la fibrine et le fibrinogène sont élevées. 23
  • 24. Examens de sang destinés à étudier la Fibrinolyse au labo d’Hémato, Hôpital de la Timone à Marseille 24
  • 25. A.3 Les Kallikréines, KLK • Elles représentent un groupe d’enzymes protéolytiques de spécificité « sérine protéases »que l’on trouve dans les tissus et les liquides biologiques. Ce terme a été introduit en 1930 par Werle et al. qui ont mis en évidence une forte activité enzymatiques dans les extraits de pancréas, en grec « kallikreas ». • On les divise en 2 grandes catégories: Les KLK tissulaires et plasmatiques qui diffèrent par leur masse moléculaire, la spécificité du substrat et la nature du produit libéré, la structure du gène 25
  • 26. Kininogène Kinine, peptide bioactif • A) la kallikrèine plasmatique (KLKB1) • - agit sur un précurseur de haut poids moléculaire (HPM) produit par le foie et libère un nonapeptide très actif, la bradykinine • - est sécrétée exclusivement par le foie • - participe au processus de coagulation du sang(voie intrinsèque) et à la fibrinolyse et par la libération de bradykinine elle participe à la régulation du tonus vasculaire et à la réaction inflammatoire. • - sa synthèse est codée par 1 seul gène en 4q35 26
  • 27. • B) les Kallikréines tissulaires appartiennent à une large famille multigénique(15) localisée sur la même région chromosomique en 19q13.4 et de structure protéique voisine. • - gène KLK1 human Kallicréine hK1, dans les reins et le pancréas qui agit sur un kininogène de bas poids moléculaire(BPM) pour donner un décapeptide la Lys-bradykinine ou kallidine(vasodilatateur, contraction des muscles lisses et douleur produite par les autacoides). • - gène KLK2 hK2 exprimé par la prostate et les poumons agit sur prohK3 pour donner hK3(237 AA) ou PSA, prostatic specific antigen. hK3 clive les semenogélines et la fibronectine et participe à la liquéfaction du liquide séminal qui augmente la motilité des spermatozoïdes. 27
  • 28. • - gène KLK3 hK3 exprimé par la prostate(hK3>hK2) et les poumons. • Intérêt de doser hK2 et hK3 dans le sérum pour le diagnostic, le suivi(pronostic) et le screening des populations pour le cancer de la prostate et des poumons. 28
  • 29. 29
  • 30. A.4 - Nature et mode d’action des anticoagulants utilisés in vitro et in vivo • A.4.1- Les complexants du calcium • - Citrates • - EtylèneDiamineTétraAcétate: EDTA • - Fluorures • - Oxalates • A.4.2 – Héparine • A.4.3 - Hirudine • A.4.4 - Argatroban 30
  • 31. Calcium et coagulation • Le Ca2+ libre est indispensable à la coagulation. Dans le sang circulant la calcémie, voisine de 2,2mM, correspond au calcium total. La majorité du calcium est lié à diverses molécules minérales et organiques(ligands:L) telles que la sérum albumine. • Ca2+ + L Ca2+-L Libre Lié • Cet équilibre dépend de la nature du ligand et de son affinité caractérisée par une constante d’équilibre d’Affinité KA ou de Dissociation KD 31
  • 32. A.4.1 Les complexants du Ca2+ • Ils ne sont utilisés qu’in vitro et permettent de réaliser divers examens biologiques sur le plasma et les éléments figurés: • Dosage du fibrinogène dans le plasma. • Détermination de la Vitesse de Sédimentation des hématies, VS et de l’Hématocrite,Ht. • Isolement et étude du métabolisme des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. 32
  • 33. • Ils possèdent tous des charges négatives qui vont neutraliser les charges positives du Ca2+, généralement des carboxyles ionisés pour les molécules organiques: • EDTA Ethylène Diamine Tétra Acétate • Citrate • Oxalate • Simple charge négative pour le Fluorure 33
  • 34. A.4.2 L’Héparine • Découverte en 1916 par MacLean. Elle est utilisable à la fois in vitro et in vivo à visée thérapeutique: elle est utilisée par voie sous- cutanée et/ou IV. • C’est un polysaccharide acide ou glycosaminoglycane (répétition de 15 à 100 unités monosaccharide de sucre aminé(D. glucosamine avec SO3-) et d’acide L.iduronique( COO- et SO3-) extrait des mastocytes de tissus animaux en contact avec l’environnement: poumons, peau et intestin. Masse environ 20kDa. Actuellement Héparine de Bas Poids Moléculaire, HBPM, environ 5kDa qui possède une durée d’action plus longue.; • L’activité est donnée en UI par comparaison avec une préparation de référence • , Il agit en inhibant la thrombine par union à l’AT (liaisons + -, mole/mole) qui favorise la formation du complexe ternaire T-AT-H inactif (KD 10-5 M KD 10-8M). • Antidote de l’héparine: protamine, protéine basique, extraite de la semence de saumon, l’équivalent des histones. 34
  • 35. 1967 héparinate de Ca voie SC 1983 synthése du pentapeptide de liaison à l’AT 35
  • 36. A.4.3 Hirudine: protéine extraite de la salive de la sangsue, hirudo officinalis. Protéine de 65AA, 3 régions:N-ter, central et C-ter qui possède de nombreuses charges négatives(AA53-65) qui se fixe à la thrombine et l’inhibe:Ki 10-12. Actuellement fabriquée par recombinaison génétique 36
  • 37. Inhibiteurs directs de la thrombine, IIa Exosite I IIa IIa Site actif Lépirudine Refludan ® Désirudine Revasc ® IIa Site liaison Héparine Argatroban 37
  • 38. Inhibition des facteurs activés IIa et Xa par l’AT, l’AntiThrombine III au niveau du site actif • ATIII IIa ATIII Xa 38
  • 39. Système International d’Unités (SIU) • 10-15 femto f Numération des GR: 4 • 10-12 pico p millions/mm3 = 4.106/µl soit • 10-9 nano n 4t/l. • 10-6 micro µ Volume du GR: 90fl, normales • 10-3 milli m 80-100 • 1 unité (g,l,mole) Contenu en Hb: 30pg, • 103 kilo k normales 27-31 • 106 méga m Concentration corpusculaire • 109 giga g moyenne en Hb: 30pg/90fl soit • 1012 téra t 30.000g/90l soit 333g/l normales: 300-350g/l 39
  • 40. B) Dosage des Protéines totales du sérum (voir TP) • BA.1 – Technique: réaction du biuret. • BA.2 – Valeurs normales: moyenne arithmétique et 2 écarts types. • BA.3 – Variations pathologiques: hypo- et hyper- protidémies 40
  • 41. • Hypoprotéinémies: portent principalement sur la sérum albumine. • Diminution de sa synthèse: apports nutritionnels insuffisants(Kwashiorkor marasme) ou atteinte des hépatocytes( insuffisance hépatique, cirrhose, hépatites). • Augmentation de sa fuite: lésions urinaires du glomérules, lésions intestinales, brulures étendues. • Hyperprotidémies: portent essentiellement sur les immunoglobulines(Maladie de Kahler, Plasmocytomes). 41
  • 42. C) Propriétés générales des protéines • C.1- Principales propriétés physicochimiques: • C.1.1- Effets des sels sur la solubilité des protéines dans l’eau • C.1.2- Effets du pH sur la solubilité des protéines dans l’eau • C.1.3- Fixation non spécifique des colorants. • C.1.4- Spectre d’absorption dans l’UV 42
  • 43. C .1.1 Effets des sels sur la solubilité des protéines dans l’eau La solubilité des protéines, qu’elles soient globulaires ou fibrillaires, dans l’eau est due à la présence à leur surface de résidus hydrophiles d’acides aminés comme les groupements –OH de la sérine,thréonine tyrosine et hydroyproline. La liaison OH est polarisée avec un pôle négatif sur l’O (δ-) et une charge positive sur l’H (δ+). Elle permet de contracter des liaisons hydrogène avec des molécules d’OH2 également polarisées qui entourent la protéine d’une couronne d’eau. 43
  • 44. • L’effet des sels sur la solubilité des protéines dans l’eau fait intervenir les charges négatives ou positives portées par les résidus d’acides aminés acides (Aspartate et glutamate –COO-) et basiques (Lysine,NH3+, Arginine, Histidine) situés à la surface de la molécule. • Les sels comme le sulfate d’ammonium SO4- et NH4+ se lient respectivement aux charges + et - des acides aminés en formant une couronne de charges + et -. Les mol écules d’eau polarisées vont à leur tour entrer en contact avec les charges des sels et former une couronne d’eau, facilitant la solubilité à faible concentration en sel. . • Cette solubilité passe par un maximum puis diminue car l’eau est entièrement utilisée pour dissoudre le sel et réalise une déshydratation de la protéine d’où diminution de la solubilité. Pour une valeur critique, propre à chaque protéine, on obtient la précipitation de cette protéine. • La protéine précipitée conserve son état natif et peut être resolubilisée en diluant par l’eau la concentration en sels. 44
  • 45. C.1.2 Effets du pH sur la solubilité des protéines dans l’eau • Il fait intervenir aussi l’ionisation des fonction acides et basiques des résidus d’acides aminés précédemment décrits. • Rappel de la dissociation des acides faibles selon Bronsted • R.COOH R.COO- + H+ pK COOH 2-3 • R.NH3+ R.NH2 + H+ pK NH2 8-9 45
  • 46. • En milieu acide cad riche en H+ la réaction évolue vers la gauche cad que la forme protonée R.COOH ou R.NH3+ est dominante. • En milieu alcalin ou basique cad pauvre en H+, la réaction évolue vers la droite cad vers la forme ionisée R.C00- acide et R.NH2 neutre. • A l’équilibre, cad 50% de chaque forme, le pH mesuré correspond au pK cad à la constante d’équilibre de la réaction K exprimée par pK= -log(K) • Pour le –COOH le pK se situe aux environs de pH= 2-3 • Pour les acides aminés basiques le pK se situe à pH= 10 pour la,lysine, à pH=12 pour l’arginine et à pH= 6 pour l’histidine. 46
  • 47. • Exemple d’une protéine avec 2 groupements COOH et 2 groupements NH3+. • 1) en milieu acide fort, pH=2 les 4 groupes vont être protonés 2 COOH et 2 NH3+. La molécule est sous forme d’un cation de charge nette 2+. • 2) En augmentant le pH, les 2 carboxyles vont s’ioniser en premier (pK=3) et conduire à 2COO- et 2NH3+. Les charges se neutralisent et l’on a affaire à un ion double de charge nette =0. Pour cette valeur du pH, on calcule le point isoionique ou pI qui est une caractéristique de chaque protéine. • 3) En augmentant encore le pH, on va ioniser les fonctions basiques( R.NH3+ R.NH2, pK= 10). La protéine est alors sous forme d’anion de charge nette -2 47
  • 48. • La solubilité des protéines dépend du pH cad de la forme cation, neutre ou anion. • Les formes cations et anions sont solubles dans l’eau car possédant une même charge elles se repoussent:agitation moléculaire. • la forme neutre ne se repoussant pas passe à la valeur du pI par une solubilité minimum et on obtient la précipitation de la protéine, également sous sa forme native. Elle peut être redissoute dans un milieu de pH adapté. 48
  • 49. • On peut classer les protéines en 3 groupes d’après leur pI: • pI voisin de ph=2,3 protéines riches en acides aminés acides • pI voisin de ph= 6,7 protéines neutres car le nombre d’acides aminés acides et basiques est voisin • pI de pH= 8-10 protéines basiques car riches en acides aminés basiques. • Notion fondamentale: pour chaque protéine la valeur du pI est importante à connaître: • En dessous du pI elle sera chargée + • Au pI elle, sera neutre • En dessus du pI elle sera chargée - 49
  • 50. C .1.3 Fixation non spécifique des colorants • Les protéines sont en général incolores mises à part certaines qui contiennent des métaux qui leur confère une coloration comme l’hémoglobine rouge(Fer), la céruloplasmine bleue(Cu). • Pour les mettre en évidence on utilise des colorants non spécifique comme le rouge ponceau, le noir amide, le bleu de bromophénol. 50
  • 51. C.1.4 Spectre d’absorption dans l’UV • En raison de la présence d’un ou de plusieurs résidus de tryptophane dont la chaîne latérale est un noyau indol, les protéines possèdent une spectre d’absorption dans l’UV dont le maximum se situe à 280nm. Si la protéine est pure l’absorption à 280nm permet de mesurer sa concentration. • Les protéines possèdent également un maximum d’absorption très important à 190nm, mille fois supérieur à celui de 280nm cad que l’on pourra à cette longueur d’onde(200nm) détecter une concentration en protéines mille fois plus faible. Cette propriété sera utilisée lors de la détection des protéines après séparation par électrophorèse capillaire. 51
  • 52. 52
  • 53. • C.2- Propriétés immunologiques • - Définition des protéines antigènes humaines, Ag et des anticorps, Ac, Immunoglobulines; Ig, présents dans le sérum d’un animal immunisé: spécificité et sensibilité(10-11) de la détection des protéines • - Mise en évidence des complexes Ag-Ac: • Précipitines 53
  • 54. • Mise en évidence des précipitines: • A - en milieu liquide dans un tube étroit: anneau blanc à l’interface sérum humain ou protéine (Ag) - sérum animal immunisé (Ac). • B - en milieu solide hydrophile:agarose dans une boîte ronde dite de Pétri. Deux puits ronds contiennent l’Ag et l’Ac qui vont diffuser radialement et le point de rencontre Ag-Ac se manifeste par l’apparition d’un arc blanc unique. Aspect qualitatif et semi-quantitatif car l’épaisseur et la longueur de l’arc sont sensiblement proportionnelles à la quantité d’Ag. • C’est la technique d’Ouchterlony (Institut Pasteur Paris). 54
  • 55. Méthode qualitative : Ouchterlony C – En milieu liquide et dans des conditions opératoires bien précises (viscosité augmentée par le PEG) on peut stabiliser le précipité Ag-Ac et le mesurer par néphélémetrie. 55
  • 56. D) Méthodes d’analyse des protéines du sérum • D.1- Solubilité des protéines en milieu salin • D.2- Electrophorèse • D.2.1- Electrophorèse en milieu liquide • D.2.2- Electrophorèse en milieu solide: papier(cellulose),cellogel( acétate de cellulose), amidon, agarose, polyacrylamide. Exemple de l’électrophorèse sur cellogel: principe, technique, résultats(profils normaux et pathologiques) D.2.3- Electrophorèse capillaire .D.3 – Immunochimie: immunoélectrophorèse et néphélémétrie. DC.4 – Protéome et protéomique 56
  • 57. D.1- Solubilité des protéines en milieu salin • Le sérum sanguin peut être fractionné en 2 grands groupes de protéines: • - En ajoutant 1 volume de sulfate d’ammonium (SO4Am2) saturé à 1 volume de sérum on observe un précipité de globulines pour une concentration finale de 50% de saturation. • Le surnageant traitée à son tour par du SO4Am2 pour obtenir 75% de saturation. On observe un précipité de sérum albumine. 57
  • 58. D.2 Electrophorèse D.2.1 Electrophorèse en veine liquide • Décrite par un chercheur suédois, Tiselius, l’électrophorèse en phase liquide nécessitait un appareillage compliqué et onéreux. En raison des mouvements liquidiens qui s’opposaient à la séparation des protéines d’après leur charge électrique, il fallait opérer en milieu thermostaté. Le déplacement des protéines était suivi par la variation de la diffraction du milieu entre le tampon et la protéine. Il était destiné à la recherche et non à la routine. 58
  • 59. D.2.2 Électrophorèse en milieu solide ou sur support A) cellogel: Principe, technique (voir TP) 59
  • 61. • Seules les protéines dont la concentration est supérieure à 1g/l sont visibles sur le profil. Il y en a 11: • (la quantité de sérum déposée étant de 10µl, la quantité de protéines visualisée est 700µg soit 70µg par protéine(protidémie de 70g/l soit 70µg/µl). • 1) Sérum albumine 35-40 g/l • α1-globulines: 2) α1-glycoprotéine acide ou orosomucoide 1,2 g/l. • 3) α1-antitrypsine 3,0 g/l. • α2 –globulines: 4) α2 macroglobuline 3 g/l • 5) Haptoglobine 1,7 g/l • β-globulines: 6) β-lipoprotéines 4 g/l. • 7) Transferrine 2,5 g/l (1,8-3,3 g/l). • 8) Fraction C3 du complément 1 g/l (0,8-1,6 g/l). • 9) IgM 1 g/l ( 0,5-1,5 g/l). • 10) IgA 2 g/l ( 1,1-3,4 g/l) • 11) IgG 10 g/l (7-13 g/l). 61
  • 62. Dynamique d’expression des protéines sériques: la SA et les IG représentent 90% des protéines sériques 62
  • 64. 64
  • 65. 65
  • 66. La bisalbuminémie de Kénitra • La bisalbuminémie se définit comme la coexistence de 2 populations d’albumine sérique mise en évidence par l’électrophorèse: 1 normal et 1 variant. .Le variant peut être plus rapide ou plus lent par rapport à l’albumine normale. Cette anomalie est acquise (fixation d’un médicament qui modifie la charge et donc la,migration) ou héréditaire (mutation du gène qui produit une protéine dont la charge est modifiée. La forme héréditaire est de transmission autosomique dominante: 1 gène normal et un gène muté donnant une protéine normale et une anormale. • Le gène de la S-albumine est localisé sur le chr.4q11-13 et comprends 15 exons et code pour 585 AA.(1755 nucléotides. • La bisalbumine de Kénitra est due à l’insertion d’une Adénine au nucléotide 1597entrainant un décalage du cadre de lecture et d’un codon stop retardé donnant une protéine allongée de 603 AA.( Mutation trouvée chez une marocaine née à Kénitra dans le service de Médecine interne du Pr.Weiller au CHU timone à Marseille) 66
  • 67. Autre exemple de bisalbuminémie 67
  • 68. B) Gel d’agarose Zone de dépôt - + Cathode Anode • Gel d’agarose • Migration des protéines en fonction de la charge électrique • Coloration des protéines • Examen visuel (bandes) ou intégration densitométrique (pics) 68
  • 69. gels d’agarose en séries selon 2 fournisseurs: Sebia(34) et Midigel (10) 69
  • 70. D.2.3 - Electrophorèse capillaire en phase liquide 70
  • 71. 71
  • 72. 72
  • 73. 73
  • 74. 74
  • 75. Présence de résidus de fibrinogène dans un sérum en position β-globuline 75
  • 76. • D.3- Immunochimie • Spécificité importante: Ag-Ac • Sensibilité importante: permet de détecter les protéines à des concentrations très faibles: µg/l(10-6g:l), ng/l(10-9g/l • Néphélémetrie • Principe, technique, résultats avec Ac spécifiques des protéines du sérum 76
  • 78. Dosage des protéines sériques et urinaires 78
  • 79. Méthodes quantitatives, milieu liquide Immunonéphélémétrie et/ou turbimétrie Si la lumière diffractée est caractérisée par une longueur d’onde identique à celle du faisceau incident, lum. inc = lum. diff, il s’agit de la diffusion RAYLEIGH de la lumière. 79
  • 80. L’absorption du faisceau en lumière transmise, donc dans la direction du faisceau incident s’appelle la turbidimétrie. L’observation de la lumière diffractée selon un angle a par rapport à la direction incidente s’appelle la néphélométrie Formule de Rayleigh : Lambda est la longueur d’onde de la lumière, n est le nombre de particules par unité de volume, V le volume des particules, et K un facteur de proportionalité. Lorsque l’angle d’observation est de 90° l’intensité C, diffractée est maximum (sin de alpha est égal à 1) 80
  • 81. d < lambda Dispersion Rayleigh d > lambda Dispersion Mie 81
  • 82. D.4 Protéome et protéomique • Projet d’identification des protéines des tissus et en particulier du sérum sanguin. Il est basé sur le fait notre génome code pour environ 20 à 25.000 protéines bien que chaque tissu n’en exprime qu’un certain nombre. Ce travail de recherche a progressé en raison de la mise au point de nouvelles techniques très performantes. Nous donnerons 2 exemples pour le sérum sanguin: • 1) 1980-90, Séparation des protéines par électrophorèse dur gel de polyacrylamide à 7% en 2 dimensions: dans une dimension les protéines sont séparées d’après la valeur de leur pI en milieu non dénaturant, dans l’autre dimension perpendiculaire elles sont séparées d’après leur masse moléculaire en milieu dénaturant (présence de SDS, 82
  • 83. • Après coloration par le bleu de Coomassie on peut mettre en évidence une centaine de protéines. La limite de détection est de 50ng comparée à celle sur cellogel qui est de 70µg. La sérum albumine est bien visible Rappel de chimie sur la fabrication du gel de polyacrylami de à partir de l’acrylamide et sur les tamis moléculaires. 83
  • 84. • 2) 2000-2005 Méthode SELDI-TOF (surface-enhaced laser desorption and ionisation time-of-fligh) • C’est une plateforme qui combine la chromatographie de surface à la spectrométries de masse. Le mélange protéique est fractionné dans un premier temps par chromatographie de surface par adsorption en fonction de ses propriétés physico-chimiques ( ionisation en cations ou anions,caractère hydrophile ou hydrophobe) ou biologiques(réaction Ag-Ac) puis les échantillons sont désorbés par un laser et analysés par spectrométrie de masse. 84
  • 85. Principe du spectrophotomètre de masse Plateforme SELDI 85
  • 86. E) Classification des Protéines du sérum • E.1- Lieu de synthèse: foie, lymphocytes B, glandes endocrines • E.2- Structure: holo- et hétéro-protéines • E.3- Concentration • E.4- Rôles: coagulation, enzymes, immunoglobulines(Ig), antiprotéases, protéines de la réaction inflammatoire (PRI), transport ou liaison 86
  • 87. E.2 Structure: Holo-et hétéro-protéines • Holoprotéines: ne donnent à l’hydrolyse que des AA. Il y en a 3: Sérum albumine, Préalbumine ou transthyrétine, protéine C réactive, PCR ou CRP. • Hétéroprotéines: donnent à l’hydrolyse des AA et des molécules différentes ou groupement prosthétique. • - Glycoprotéines: groupements polyosidiques ou glycanes qui varient en nombre, en longueur, en nature(oses neutre ou acides comme l’acide sialique). Α1- glycoprotéine acide, α1-foetoprotéine, α2- macroglobuline.( La majeure partie des protéines du sérum sont des glycoprotéines) • Lipoprotéines: α et β-lipoprotéines. - Métalloprotéines: céruloplasmine(Cu), Transferrine et ferritine(Fe). 87
  • 88. E3. Concentration • 1) > 1g/l 11 protéines de l’électrophorèse • 2) 1-1000mg/l • Hémopexine: 750 • Céruloplasmine: 500 (150-600) • Antithrombine III: 250 (170-300) • Transthyrétine: 250 • Plasminogène: 200 (100-300) • Prothrombine: 75 (50-100) • Β-2 microglobuline 50 88
  • 89. 3) 1-1000 µg/l • Ferritine: 200 • α- foetoprotéine: 10 • PSA: 2,5 (Prostatic specific antigen) • 4) 1-1000 ng/l • HBC: 100 (Hormone béta chorionique) • Calcitonine: 10 • 5) 1-1000 pg/l 89
  • 90. E4 Rôles • E.4.1- protéines de la coagulation et de la fibrinolyse • E.4.2- Enzymes: LDH, CK, PAL (Phosphatases Alcalines), ASAT,ALAT, GammaGT(Gamma GlutamylTranspeptidase). • E.4.3- Inhibiteurs d’enzymes: α-1 AT Anti Trypsine, α-2 Macroglobuline. • E.4.4- Protéines de transport ou de liaison: 90
  • 91. F) Etude de quelques protéines importantes du sérum • F.1 Les inhibiteurs d’Enzymes: • - AT, Anti-thrombine III • - AM, Alpha-2-macroglobuline • - AAT, Alpha-1-AntiTrypsine 91
  • 92. F.2 Les protéines de transport et de liaison • F.2.1 Sérum albumine: • 1) molécules normalement présentes dans le sang(plasma) • 1.A) hydrophobes: bilirubine libre, vitamines liposolubles (Vit A, D, E),acides gras libres, hormones stéroides. • 1.B) ions: Ca2+, Zn2+, Ni • 2) molécules absentes à l’état normal: médicaments: notion de médicaments libre(actif biologiquement) et lié(réserve potentielle de médicaments libre). Notion de pharmacocinétique 92
  • 93. F.2.2 - Haptoglobine • F.2.3 - Hémopexine • F.2.4 – Transferrine,Tf et ferritine • F.2.5 – Céruloplasmine • F.2.6 - RBP Retinol Binding Protein ou transthyrétine ou préalbumine • F.2.7 – Les globulines liant les hormones • F.3 – Les marqueurs tumoraux: • PSA, Prostatic Specific Antigene • ACE, Antigène Carcino Embryonnaire • AFP, AlphaFétoProteine 93
  • 94. • F.4 - Les protéines de la réaction inflammatoire, RI • - CRP, C-reactive protein • - fibrinogène • F.5 - Les protéines du complément et les immunoglobulines • F.6 – Les Hormones: Erythropoiétine 94