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I  SOCIÉTÉ v¡¢£¤¥¦¥¡§Mercredi 18 février 2015
Catherine Allemand
59 ans, assistante de direction
Paris (XIVe
)
« Oui, pour certaines
maladies. Je suis suivie pour
une hypothyroïdie, je
respecte exactement le
traitement. Ce serait aussi le
cas pour une maladie très
grave, un cancer par
exemple. Mais pour d’autres
pathologies, je réfléchis. Je
ne suis pas toujours
d’accord avec ce que
propose le médecin. Et je
déteste acheter des
médicaments qui restent
dans un tiroir.
Il y a trop de gâchis. »
Hassib Issaka
Moussa
22 ans, étudiant
Bondy (93)
« Pas toujours. Quand on
me prescrit un médicament,
j’essaie de respecter les
indications, mais il m’arrive
d’oublier. Par exemple,
quand il faut prendre un
cachet deux fois par jour,
j’oublie celui du soir. Du
coup, je me rattrape le
lendemain. Ce n’est pas très
bien, je sais… Il faudrait que
je fasse plus attention.
Mieux vaut quand même
respecter ce qui est
prescrit. »
Riad Moukreche
37 ans, comptable
Sannois (95)
« Non, pas du tout. Je n’ai
jamais suivi un traitement
comme l’a prescrit le
médecin, car je suis mal
organisé et je ne veux pas
transporter un sac de
médicaments. Et parce que
je n’aime pas qu’on me dise
ce que je dois faire. Quand
j’ai un antibiotique à
prendre, je respecte
l’ordonnance trois jours et
dès que ça s’améliore,
j’arrête. Voilà pourquoi je ne
guéris pas. La grippe, chez
moi, ça dure un mois. »
Fernanda Luis
35 ans, conseillère clientèle
Saint-Ouen-l’Aumône (95)
« Oui et non. En ce
moment, je respecte tout à
la lettre parce que je suis
enceinte. Mais
habituellement, pas
vraiment. Si les
médicaments ne sont pas
sous mon nez dans la salle
de bains, passé trois jours,
j’oublie. Ou je me dis que ça
va mieux et qu’il n’est pas
nécessaire de continuer. Je
pense que les médecins
prescrivent trop de
traitements pour des durées
trop longues. »
Lauriane
Lecapitaine
26 ans, vélotypiste
Caen (14)
« Globalement, oui. Mais je
tiens à comprendre pour
quelles raisons le médecin
prescrit tel ou tel
médicament. S’il n’est pas
suffisamment à l’écoute, je
reste sceptique. Parfois,
j’arrête avant la fin du
traitement, donc il me reste
des médicaments que je
peux reprendre si je
retombe malade. De toute
façon, il reste toujours des
cachets puisqu’on nous
délivre des boîtes entières. »
¨VOIX EXPRESS Propos recueillis par VALÉRIE MAHAUT
‚©©©© © !!#$%!© '
@()0123432567895ABC
C’EST UN PARADOXE meur-
trier. Des traitements existent
pour soigner, ou du moins endi-
guer les maladies les plus sérieu-
ses et, pourtant, 25 % des médica-
ments prescrits par les médecins
ne seraient jamais consommés par
les patients. Selon l’étude du cabi-
net de conseil en santé Jalma inti-
tulée « Les enjeux de l’observance
en France », ce phénomène occa-
sionne chaque
année pas moins
de 12 000 décès.
L’étude se pen-
che en particu-
lier sur sept pa-
thologies graves
qui vont parfois
de pair avec des traitements longs,
voire à vie, souvent lourds et
contraignants.
Il apparaît ainsi que le taux de
non-observance (c’est-à-dire l’ab-
sence de prise de médicament) est
très élevé chez les personnes souf-
frant d’une maladie où le risque
est mortel. Ainsi, chez les patients
atteints du sida, le respect d’une
trithérapie n’est que de 64 %. De
même, seuls 66 % des transplantés
rénaux adoptent correctement les
traitements per-
mettant la survie
de leur greffe
deux ans après
celle-ci. Quant
a u x m a l a d i e s
chroniques (hypertension, choles-
térol, diabète), dans 20 % des cas,
le traitement médical n’est pas
suivi. On n’achète tout simple-
ment pas les médicaments ou on
les prend de façon irrégulière, cer-
tains arrêtent le traitement avant
l’heure… bref, le Français n’est pas
discipliné lorsqu’il s’agit de suivre
une ordonnance. Les pharmaciens
sont en première ligne pour voir
défiler ces malades au profil parti-
culier, ceux qui précisent en pré-
sentant l’ordonnance : « Ce médi-
cament-là, ce n’est pas la peine…
j’en ai encore. » Et ces profession-
nels l’attestent : « C’est un vrai
problème de santé publique », in-
siste Alain Delgutte, le président
de la section A de l’ordre des phar-
maciens. La célèbre désobéissan-
ce, pilier du caractère de cochon
des Gaulois, est-elle la seule rai-
son ? Pas vraiment. L’oubli, les ef-
fets secondaires, le manque de
conviction en l’in-
térêt médical du
traitement font
partie des facteurs
qui expliquent ce
comportement.
Toutefois, les pro-
blèmes financiers
pèsent également dans la balance.
Dans un avis datant de septem-
bre 2014, le Comité éthique et can-
cer s’en alarmait déjà : « La bonne
observance de ces traitements se
heurte à des réalités bien plus
prioritaires pour certains, comme
celle de subvenir aux besoins quo-
tidiens dans des conditions de vie
difficiles. Nombre de malades se
préoccupent avant tout de l’essen-
tiel, à savoir manger ou s’occuper
de leurs enfants plutôt que de leur
santé. Marquées
par ce quotidien
épuisant, ces per-
sonnes concen-
trent tous leurs
efforts à la survie
basique et immédiate plutôt qu’au
suivi d’un éventuel traitement
lourd aux effets secondaires quel-
quefois délétères et inadaptés à
leur quotidien. »
En plus des 12 000 décès,
l’étude révèle aussi que plus de
100 000 hospitalisations pour-
raient être évitées chaque année
grâce à un meilleur suivi des
traitements. Soit un surcoût éco-
nomique pour le système de san-
té de 1 Md€.
CHRISTINE MATEUS
DEFGHPQRPSTSUUSVTTSWFXY`QaSTRPSb`XcGSYSWFXdQWVQFXSXl’intérêt médical du traitement font partie des facteurs qui expliquent
la non-observance des traitements. (DocStock/Sichtwandel/BSIP.)
Médicamentsmalpris,attention
SANTÉ.Onoublietousuncachet.Onneterminepastoujourssesantibiotiques…C’estfréquent,puisque25 %
desmédicamentsnesontpaspris.Mais,onlesaitpeu:celapeutêtretrèsgrave,selonuneétudemédicale.
gefhiepqeprepsterquwxyw€epr
ƒ„…besoin d’avoir une pathologie grave et des
traitements lourds pour faire partie de ceux qui
zappent certaines prescriptions médicales. Alain
Delgutte, président de la section A de l’ordre des
pharmaciens (qui regroupe les pharmaciens titulaires),
« les voit au comptoir », ceux qui arrêtent antibiotiques
ou antidouleurs après cinq jours de traitement alors que
le médecin en a prescrit huit. Pareil pour les maladies
dites silencieuses : cholestérol, diabète… Il voit aussi des
asthmatiques qui se concentrent davantage sur la
Ventoline, efficace en cas de crise, que sur le traitement
de fond qui n’a pas d’action immédiate. Quid des
traitements lourds ? « Ils ont souvent beaucoup d’effets
indésirables avec un nombre incalculable de comprimés
à prendre dans la journée. Même les personnes de bonne
volonté, au bout d’un moment, peuvent en avoir marre.
Cela ne veut pas dire qu’elles ne prennent pas leur
traitement mais le font parfois de façon irrégulière. » Le
patient qui présente son ordonnance en disant : « Non,
ce médicament-là, je ne vais pas le prendre » est pour
le pharmacien un « signal d’alerte » pour réexpliquer
l’intérêt du traitement au malade. « Mais des initiatives
se mettent en place, comme les entretiens
pharmaceutiques, pour changer les choses. » Ils sont
pour l’instant réservés à l’accompagnement des
patients sous anticoagulants. Ces derniers peuvent
bénéficier « de deux entretiens d’au moins vingt
minutes pour répondre à toutes leurs questions, sur le
traitement et la maladie ».
C.M.
†‡ˆ‰‘’“‡”‡•observance très élevé chez
les personnes souffrant
d’une maladie grave
–——000 hospitalisations
pourraient être évitées
chaque année
LA FRANCE RESTE un des pays
les plus consommateurs de médica-
ments en Europe, mais ceux qui en
ont le plus besoin ne le font pas
toujours. Voilà pourquoi il est im-
portant de bien respecter son traite-
ment.
Parlez avec votre médecin. Un
traitement médical peut faire peur,
surtout lorsqu’il est prévu pour une
durée indéterminée, comme dans
les maladies chroniques. Les effets
secondaires, la composition, les ris-
ques d’interactions médicamenteu-
ses, l’acceptation et la compréhen-
sion de la maladie sont autant de
réalités auxquelles le patient doit
faire face. Douter et s’inquiéter sont
des phénomènes normaux, c’est la
raison pour laquelle il est important
de dialoguer, de questionner, de
communiquer avec votre médecin.
Au bout du compte, le choix de re-
fuser ou d’accepter un traitement
revient au patient. Or, moins vous
aurez confiance en votre traite-
ment, moins vous serez rigoureux
sur la prise.
Respectez la posologie. La po-
sologie est la quantité de médica-
ment nécessaire chaque jour et à
Essentiel
m˜™˜deis_before_rename
v¡¢£¤¥¦¥¡§Mercredi 18 février 2015
SOCIÉTÉ II
danger !
DANIEL SZEFTEL, un des direc-
teurs du cabinet de conseil en santé
Jalma, analyse les résultats de son
étude, qui a ciblé sept maladies en
France. Pour lui, des solutions peu-
vent être mises en place pour ac-
compagner les patients qui ne sui-
vent pas leur traitement.
Le non-respect des traitements
serait donc une cause
de mortalité majeure ?
DANIEL SZEFTEL. 12 000 décès
en résultent, en effet, chaque année.
Et nous sommes sans doute en deçà
de la réalité, car cette étude ne s’est
concentrée que sur
quelques patho-
logies comme
l a B P C O
(NDLR : broncho-pneumopathie
chronique obstructive), le diabète,
les maladies cardiovasculaires, le
VIH ou le cancer du sein. En Fran-
ce, le taux d’observance des traite-
ments est situé entre 40 et 70 %. Le
100 % est impossible, mais 80 %,
c’est atteignable.
C’est le cas également
pour des malades
dont la pathologie est mortelle…
Cela a été une de mes découvertes
personnelles.
Dans le cadre de
nos missions,
nous avons égale-
ment constaté que
dans le suivi
des chimio-
thérapies par exemple, qui se
font à l’hôpital par intravei-
neuse, et pas en prenant un
médicament sur un coin de
table, les services hospita-
liers nous font part de non-
venues, de gens perdus de
vue, alors qu’il y a un vrai
risque pour leur vie.
Comment êtes-vous arrivé
à ce chiffre de
12 000 décès ?
Nous avons calculé pathologie
par pathologie. Par exemple,
s u r l e c a n c e r d u s e i n .
573 000 patientes vivent avec
cette maladie. Le nombre de décès
est estimé à 11 886. Le taux annuel
de décès est donc de 2,1 %. Une étu-
de internationale montre que les
patientes qui ne suivent pas correc-
tement leur traitement meurent
1,2 fois plus souvent que les autres.
Elle montre aussi que 17 % des pa-
tientes ne prennent pas leur traite-
ment. En appliquant ces données
au taux de décès moyen observé en
France, nous avons un taux de dé-
cès chez les pa-
tientes non obser-
vantes de 2,4 %. Si
l’ensemble des pa-
tientes consom-
maient bien leur
traitement, pour le
cancer du sein, on pourrait donc
éviter 391 décès.
Quel est le profil des personnes
qui sont « non observantes » ?
Deux phénomènes bien distincts
apparaissent. Il y a celles qui ne
vont pas acheter leur traitement, et
celles qui font la démarche de les
acheter, mais qui ne les consom-
ment pas.
Que faudrait-il faire ?
Autour de l’oubli, des solutions sim-
ples peuvent marcher comme l’en-
voi d’un SMS par le pharmacien.
Pour les autres malades, des outils
existent pour les identifier, comme
ces questionnaires tournés de telle
façon que le patient ne peut pas
répondre « oui je prends mon trai-
tement » simplement pour faire
plaisir à son médecin. Ces docu-
ments peuvent déjà donner une
bonne indication. Ensuite, sur cer-
taines pathologies et notamment les
plus coûteuses, le pilulier électroni-
que peut être une solution.
Propos recueillis par C.M.
«12 000décès
enrésultentchaqueannée»
Daniel Szeftel, un des directeurs du cabinet de conseil en santé Jalma
Selon Daniel Szeftel, le taux
d’observance des
traitements en France
est situé entre
40 et 70 %.
(Govin Sorel.)
«fghijkilnondes chimiothérapies les
services hospitaliers nous
font part de non-venues»
LA SOCIÉTÉ néerlandaise Mars
One, qui a lancé le projet fou d’en-
voyer 24 volontaires coloniser Mars,
a présélectionné cent candidats par-
mi plus de 200 000 postulants. Dans
la liste, un seul Français : Jérémy
Saget, un médecin originaire de la
région de Bordeaux. « Cela fait un
plaisir immense. C’est un projet pour
lequel je vibre réellement. C’est le
rêve qui se frotte à la réalité. Mainte-
nant, il reste beaucoup de travail à
faire », se réjouit l’homme de 37 ans,
interrogé par « Sud Ouest ».
Physicien en aérospatiale, Jé-
rémy Saget est également mé-
decin de vol parabolique au
sein de l’équipe médicale de
Novespace, filiale du Cnes im-
plantée à Mérignac (Gironde).
A partir de 2024, Mars One
entend envoyer deux astronautes
par an coloniser Mars. Cer-
tains jugent l’aventure
impossible, notam-
ment en raison du
risque qu’elle fait
courir aux astro-
nautes. Selon une
étude du Massa-
chusetts Insti-
tute of Tech-
nology (MIT)
parue en octobre dernier, ces explo-
rateurs risquent pourtant de mourir
au bout de soixante-huit jours. Pas
de quoi décourager l’intrépide volon-
taire. Jérémy Saget ne nie pas les
dangers de la mission, mais, selon
lui, le « risque principal » est « psy-
chologique ». « Nous avons notam-
ment estimé le niveau de radiations
auquel seraient exposés les colons.
Environ 1 000 millisieverts au cours
de la mission, dont la moitié au cours
du voyage. Cela correspond à la dose
admise pour un astronaute au cours
de sa carrière », explique-t-il. Outre
le Français, 49 hommes et
50 femmes, âgés de 19 à 60 ans,
ont été sélectionnés. Trente-
neuf viennent d’Amérique,
31 d’Europe, 16 d’Asie, 7 d’Afri-
que et autant d’Océanie. Son
rêve finira peut-être par de-
venir réalité.
GAËL LOMBART
Bordeaux
(Gironde), lundi.
Jérémy Saget est le
dernier Français en
lice pour le projet
de colonisation de
la planète Mars.
pqrstuvwxxq ywz{ |}{~
ESPACE. Jérémy Saget, médecin bordelais de 37 ans,
fait partie des 100 candidats retenus pour aller sur
Mars en 2024. Il n’a pas peur, malgré les risques.
demi-vies (vingt-deux heures), elle
sera de 25 % ; après trois demi-
-vies, de 12,5 % ; après quatre
demi-vies, de 6,25 %. En règle gé-
nérale, les médicaments n’ont plus
d’effet pharmacologique quatre
demi-vies après administration de
la dernière dose. Mais, attention,
ce temps dépend de chaque médi-
cament. Il peut durer de quelques
minutes à plusieurs semaines.
C.M.
médicament régulièrement, si be-
soin, pour relancer ce grand voyage.
La durée de vie du principe
actif. On appelle demi-vie d’un
médicament le temps qu’il faut
pour que son principe actif dimi-
nue de moitié par rapport à sa va-
leur initiale. Exemple : à raison de
6 % par heure, la demi-vie est d’en-
viron onze heures (pour autant
que le produit ne soit plus admi-
nistré entre-temps). Après deux
chaque prise. Parfois, elle est mise
en place progressivement avec aug-
mentation petit à petit des doses, ce
qui permet d’identifier la dose effi-
cace minimale susceptible d’entraî-
ner le moins d’effets indésirables.
Cette augmentation progressive
doit être respectée, même si l’effica-
cité paraît longue à se manifester.
Souvent, il est important de savoir
attendre.
Un médicament, comment ça
marche ? C’est le système sanguin
qui permet au médicament d’attein-
dre l’organe visé. C’est pourquoi la
voie injectable est la voie d’action la
plus rapide. Par la voie orale, le prin-
cipe actif doit d’abord franchir la
paroi de l’estomac pour aller dans le
sang. Transporté par le sang, le mé-
dicament passe d’abord par le foie,
va jusqu’au cœur, qui le redistribue
par les artères dans tout l’organisme
avant de revenir au cœur par les
veines. Ce circuit se répète à main-
tes reprises, le foie et les reins fil-
trant à chaque fois une partie du
principe actif qui finit, de passage
en passage, par disparaître (c’est ce
qu’on appelle la demi-vie). D’où l’in-
dispensable nécessité de prendre le
debiensuivrel’ordonnance
€‚ƒ„…†‡„ˆ‰Šˆ‹†‚Œ‡„Œ€‚ŒˆŽŠ‚‘‹‚ˆ‚ƒƒ‚†ˆˆ‚‘Žaires,
de la composition et des risques d’interactions de son traitement.
(LP/PhilippeLavieille.)
BOSTON (ÉTATS-UNIS), comme on
l’avait rarement vu… Le mois de
février a déjà battu le record du mois
le plus neigeux jamais enregistré dans
la capitale du Massachusetts, avec
dix fois plus de flocons tombés que
pendant un hiver moyen. Une bonne
partie de l’est et du centre des Etats-
Unis sont paralysés par la neige et un
froid perçant. Washington, recouvert
d’une bonne couche de poudreuse,
tournait aussi au ralenti hier. « Les
agences fédérales sont fermées », a
indiqué le gouvernement américain
sur son site. Cette décision suit celle
d’une centaine de villes et d’Etats qui
ont eux aussi fermé leurs
administrations. La tempête Octavia
a plongé quelque 50 millions
d’Américains sous des températures
glaciales qui n’ont pas fini de
descendre. On attend des -20 °C à
New York dans les prochains jours,
bien en deçà des normales de saison.
Froid polaire aux Etats-Unis
L’INFO EN IMAGE
’“”•–—˜™šš›œžŸ ¡
LE SÉNAT a supprimé hier la date
limite d’utilisation optimale (DLUO)
sur les produits alimentaires non
périssables, différente de la date
limite de consommation, afin de
limiter le gaspillage alimentaire.
« La date limite d’utilisation
optimale est souvent source de
confusion pour le consommateur
qui l’apparente à une date limite de
consommation », a souligné Evelyne
Didier (Groupe communiste,
républicain et citoyen), qui a déposé
un amendement en ce sens. « D’une
part, cela conduit à jeter des
produits encore consommables.
D’autre part, cette mention ne
présente pas d’intérêt sanitaire », a-
t-elle ajouté. « Les laboratoires l’ont
prouvé, un yaourt peut être
consommé trois semaines après sa
date limite d’utilisation optimale »,
a relevé pour sa part la ministre de
l’Ecologie, Ségolène Royal, en
pointant « un prélèvement sur le
pouvoir d’achat des ménages ».
FinilaDLUO
(PhotoPQR/«SudOuest»/PhilippeBelhache.)
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Propositions jalma sur l'observance dans le Parisien !

  • 1. I  SOCIÉTÉ v¡¢£¤¥¦¥¡§Mercredi 18 février 2015 Catherine Allemand 59 ans, assistante de direction Paris (XIVe ) « Oui, pour certaines maladies. Je suis suivie pour une hypothyroïdie, je respecte exactement le traitement. Ce serait aussi le cas pour une maladie très grave, un cancer par exemple. Mais pour d’autres pathologies, je réfléchis. Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que propose le médecin. Et je déteste acheter des médicaments qui restent dans un tiroir. Il y a trop de gâchis. » Hassib Issaka Moussa 22 ans, étudiant Bondy (93) « Pas toujours. Quand on me prescrit un médicament, j’essaie de respecter les indications, mais il m’arrive d’oublier. Par exemple, quand il faut prendre un cachet deux fois par jour, j’oublie celui du soir. Du coup, je me rattrape le lendemain. Ce n’est pas très bien, je sais… Il faudrait que je fasse plus attention. Mieux vaut quand même respecter ce qui est prescrit. » Riad Moukreche 37 ans, comptable Sannois (95) « Non, pas du tout. Je n’ai jamais suivi un traitement comme l’a prescrit le médecin, car je suis mal organisé et je ne veux pas transporter un sac de médicaments. Et parce que je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire. Quand j’ai un antibiotique à prendre, je respecte l’ordonnance trois jours et dès que ça s’améliore, j’arrête. Voilà pourquoi je ne guéris pas. La grippe, chez moi, ça dure un mois. » Fernanda Luis 35 ans, conseillère clientèle Saint-Ouen-l’Aumône (95) « Oui et non. En ce moment, je respecte tout à la lettre parce que je suis enceinte. Mais habituellement, pas vraiment. Si les médicaments ne sont pas sous mon nez dans la salle de bains, passé trois jours, j’oublie. Ou je me dis que ça va mieux et qu’il n’est pas nécessaire de continuer. Je pense que les médecins prescrivent trop de traitements pour des durées trop longues. » Lauriane Lecapitaine 26 ans, vélotypiste Caen (14) « Globalement, oui. Mais je tiens à comprendre pour quelles raisons le médecin prescrit tel ou tel médicament. S’il n’est pas suffisamment à l’écoute, je reste sceptique. Parfois, j’arrête avant la fin du traitement, donc il me reste des médicaments que je peux reprendre si je retombe malade. De toute façon, il reste toujours des cachets puisqu’on nous délivre des boîtes entières. » ¨VOIX EXPRESS Propos recueillis par VALÉRIE MAHAUT ‚©©©© © !!#$%!© ' @()0123432567895ABC C’EST UN PARADOXE meur- trier. Des traitements existent pour soigner, ou du moins endi- guer les maladies les plus sérieu- ses et, pourtant, 25 % des médica- ments prescrits par les médecins ne seraient jamais consommés par les patients. Selon l’étude du cabi- net de conseil en santé Jalma inti- tulée « Les enjeux de l’observance en France », ce phénomène occa- sionne chaque année pas moins de 12 000 décès. L’étude se pen- che en particu- lier sur sept pa- thologies graves qui vont parfois de pair avec des traitements longs, voire à vie, souvent lourds et contraignants. Il apparaît ainsi que le taux de non-observance (c’est-à-dire l’ab- sence de prise de médicament) est très élevé chez les personnes souf- frant d’une maladie où le risque est mortel. Ainsi, chez les patients atteints du sida, le respect d’une trithérapie n’est que de 64 %. De même, seuls 66 % des transplantés rénaux adoptent correctement les traitements per- mettant la survie de leur greffe deux ans après celle-ci. Quant a u x m a l a d i e s chroniques (hypertension, choles- térol, diabète), dans 20 % des cas, le traitement médical n’est pas suivi. On n’achète tout simple- ment pas les médicaments ou on les prend de façon irrégulière, cer- tains arrêtent le traitement avant l’heure… bref, le Français n’est pas discipliné lorsqu’il s’agit de suivre une ordonnance. Les pharmaciens sont en première ligne pour voir défiler ces malades au profil parti- culier, ceux qui précisent en pré- sentant l’ordonnance : « Ce médi- cament-là, ce n’est pas la peine… j’en ai encore. » Et ces profession- nels l’attestent : « C’est un vrai problème de santé publique », in- siste Alain Delgutte, le président de la section A de l’ordre des phar- maciens. La célèbre désobéissan- ce, pilier du caractère de cochon des Gaulois, est-elle la seule rai- son ? Pas vraiment. L’oubli, les ef- fets secondaires, le manque de conviction en l’in- térêt médical du traitement font partie des facteurs qui expliquent ce comportement. Toutefois, les pro- blèmes financiers pèsent également dans la balance. Dans un avis datant de septem- bre 2014, le Comité éthique et can- cer s’en alarmait déjà : « La bonne observance de ces traitements se heurte à des réalités bien plus prioritaires pour certains, comme celle de subvenir aux besoins quo- tidiens dans des conditions de vie difficiles. Nombre de malades se préoccupent avant tout de l’essen- tiel, à savoir manger ou s’occuper de leurs enfants plutôt que de leur santé. Marquées par ce quotidien épuisant, ces per- sonnes concen- trent tous leurs efforts à la survie basique et immédiate plutôt qu’au suivi d’un éventuel traitement lourd aux effets secondaires quel- quefois délétères et inadaptés à leur quotidien. » En plus des 12 000 décès, l’étude révèle aussi que plus de 100 000 hospitalisations pour- raient être évitées chaque année grâce à un meilleur suivi des traitements. Soit un surcoût éco- nomique pour le système de san- té de 1 Md€. CHRISTINE MATEUS DEFGHPQRPSTSUUSVTTSWFXY`QaSTRPSb`XcGSYSWFXdQWVQFXSXl’intérêt médical du traitement font partie des facteurs qui expliquent la non-observance des traitements. (DocStock/Sichtwandel/BSIP.) Médicamentsmalpris,attention SANTÉ.Onoublietousuncachet.Onneterminepastoujourssesantibiotiques…C’estfréquent,puisque25 % desmédicamentsnesontpaspris.Mais,onlesaitpeu:celapeutêtretrèsgrave,selonuneétudemédicale. gefhiepqeprepsterquwxyw€epr ƒ„…besoin d’avoir une pathologie grave et des traitements lourds pour faire partie de ceux qui zappent certaines prescriptions médicales. Alain Delgutte, président de la section A de l’ordre des pharmaciens (qui regroupe les pharmaciens titulaires), « les voit au comptoir », ceux qui arrêtent antibiotiques ou antidouleurs après cinq jours de traitement alors que le médecin en a prescrit huit. Pareil pour les maladies dites silencieuses : cholestérol, diabète… Il voit aussi des asthmatiques qui se concentrent davantage sur la Ventoline, efficace en cas de crise, que sur le traitement de fond qui n’a pas d’action immédiate. Quid des traitements lourds ? « Ils ont souvent beaucoup d’effets indésirables avec un nombre incalculable de comprimés à prendre dans la journée. Même les personnes de bonne volonté, au bout d’un moment, peuvent en avoir marre. Cela ne veut pas dire qu’elles ne prennent pas leur traitement mais le font parfois de façon irrégulière. » Le patient qui présente son ordonnance en disant : « Non, ce médicament-là, je ne vais pas le prendre » est pour le pharmacien un « signal d’alerte » pour réexpliquer l’intérêt du traitement au malade. « Mais des initiatives se mettent en place, comme les entretiens pharmaceutiques, pour changer les choses. » Ils sont pour l’instant réservés à l’accompagnement des patients sous anticoagulants. Ces derniers peuvent bénéficier « de deux entretiens d’au moins vingt minutes pour répondre à toutes leurs questions, sur le traitement et la maladie ». C.M. †‡ˆ‰‘’“‡”‡•observance très élevé chez les personnes souffrant d’une maladie grave –——000 hospitalisations pourraient être évitées chaque année LA FRANCE RESTE un des pays les plus consommateurs de médica- ments en Europe, mais ceux qui en ont le plus besoin ne le font pas toujours. Voilà pourquoi il est im- portant de bien respecter son traite- ment. Parlez avec votre médecin. Un traitement médical peut faire peur, surtout lorsqu’il est prévu pour une durée indéterminée, comme dans les maladies chroniques. Les effets secondaires, la composition, les ris- ques d’interactions médicamenteu- ses, l’acceptation et la compréhen- sion de la maladie sont autant de réalités auxquelles le patient doit faire face. Douter et s’inquiéter sont des phénomènes normaux, c’est la raison pour laquelle il est important de dialoguer, de questionner, de communiquer avec votre médecin. Au bout du compte, le choix de re- fuser ou d’accepter un traitement revient au patient. Or, moins vous aurez confiance en votre traite- ment, moins vous serez rigoureux sur la prise. Respectez la posologie. La po- sologie est la quantité de médica- ment nécessaire chaque jour et à Essentiel m˜™˜deis_before_rename
  • 2. v¡¢£¤¥¦¥¡§Mercredi 18 février 2015 SOCIÉTÉ II danger ! DANIEL SZEFTEL, un des direc- teurs du cabinet de conseil en santé Jalma, analyse les résultats de son étude, qui a ciblé sept maladies en France. Pour lui, des solutions peu- vent être mises en place pour ac- compagner les patients qui ne sui- vent pas leur traitement. Le non-respect des traitements serait donc une cause de mortalité majeure ? DANIEL SZEFTEL. 12 000 décès en résultent, en effet, chaque année. Et nous sommes sans doute en deçà de la réalité, car cette étude ne s’est concentrée que sur quelques patho- logies comme l a B P C O (NDLR : broncho-pneumopathie chronique obstructive), le diabète, les maladies cardiovasculaires, le VIH ou le cancer du sein. En Fran- ce, le taux d’observance des traite- ments est situé entre 40 et 70 %. Le 100 % est impossible, mais 80 %, c’est atteignable. C’est le cas également pour des malades dont la pathologie est mortelle… Cela a été une de mes découvertes personnelles. Dans le cadre de nos missions, nous avons égale- ment constaté que dans le suivi des chimio- thérapies par exemple, qui se font à l’hôpital par intravei- neuse, et pas en prenant un médicament sur un coin de table, les services hospita- liers nous font part de non- venues, de gens perdus de vue, alors qu’il y a un vrai risque pour leur vie. Comment êtes-vous arrivé à ce chiffre de 12 000 décès ? Nous avons calculé pathologie par pathologie. Par exemple, s u r l e c a n c e r d u s e i n . 573 000 patientes vivent avec cette maladie. Le nombre de décès est estimé à 11 886. Le taux annuel de décès est donc de 2,1 %. Une étu- de internationale montre que les patientes qui ne suivent pas correc- tement leur traitement meurent 1,2 fois plus souvent que les autres. Elle montre aussi que 17 % des pa- tientes ne prennent pas leur traite- ment. En appliquant ces données au taux de décès moyen observé en France, nous avons un taux de dé- cès chez les pa- tientes non obser- vantes de 2,4 %. Si l’ensemble des pa- tientes consom- maient bien leur traitement, pour le cancer du sein, on pourrait donc éviter 391 décès. Quel est le profil des personnes qui sont « non observantes » ? Deux phénomènes bien distincts apparaissent. Il y a celles qui ne vont pas acheter leur traitement, et celles qui font la démarche de les acheter, mais qui ne les consom- ment pas. Que faudrait-il faire ? Autour de l’oubli, des solutions sim- ples peuvent marcher comme l’en- voi d’un SMS par le pharmacien. Pour les autres malades, des outils existent pour les identifier, comme ces questionnaires tournés de telle façon que le patient ne peut pas répondre « oui je prends mon trai- tement » simplement pour faire plaisir à son médecin. Ces docu- ments peuvent déjà donner une bonne indication. Ensuite, sur cer- taines pathologies et notamment les plus coûteuses, le pilulier électroni- que peut être une solution. Propos recueillis par C.M. «12 000décès enrésultentchaqueannée» Daniel Szeftel, un des directeurs du cabinet de conseil en santé Jalma Selon Daniel Szeftel, le taux d’observance des traitements en France est situé entre 40 et 70 %. (Govin Sorel.) «fghijkilnondes chimiothérapies les services hospitaliers nous font part de non-venues» LA SOCIÉTÉ néerlandaise Mars One, qui a lancé le projet fou d’en- voyer 24 volontaires coloniser Mars, a présélectionné cent candidats par- mi plus de 200 000 postulants. Dans la liste, un seul Français : Jérémy Saget, un médecin originaire de la région de Bordeaux. « Cela fait un plaisir immense. C’est un projet pour lequel je vibre réellement. C’est le rêve qui se frotte à la réalité. Mainte- nant, il reste beaucoup de travail à faire », se réjouit l’homme de 37 ans, interrogé par « Sud Ouest ». Physicien en aérospatiale, Jé- rémy Saget est également mé- decin de vol parabolique au sein de l’équipe médicale de Novespace, filiale du Cnes im- plantée à Mérignac (Gironde). A partir de 2024, Mars One entend envoyer deux astronautes par an coloniser Mars. Cer- tains jugent l’aventure impossible, notam- ment en raison du risque qu’elle fait courir aux astro- nautes. Selon une étude du Massa- chusetts Insti- tute of Tech- nology (MIT) parue en octobre dernier, ces explo- rateurs risquent pourtant de mourir au bout de soixante-huit jours. Pas de quoi décourager l’intrépide volon- taire. Jérémy Saget ne nie pas les dangers de la mission, mais, selon lui, le « risque principal » est « psy- chologique ». « Nous avons notam- ment estimé le niveau de radiations auquel seraient exposés les colons. Environ 1 000 millisieverts au cours de la mission, dont la moitié au cours du voyage. Cela correspond à la dose admise pour un astronaute au cours de sa carrière », explique-t-il. Outre le Français, 49 hommes et 50 femmes, âgés de 19 à 60 ans, ont été sélectionnés. Trente- neuf viennent d’Amérique, 31 d’Europe, 16 d’Asie, 7 d’Afri- que et autant d’Océanie. Son rêve finira peut-être par de- venir réalité. GAËL LOMBART Bordeaux (Gironde), lundi. Jérémy Saget est le dernier Français en lice pour le projet de colonisation de la planète Mars. pqrstuvwxxq ywz{ |}{~ ESPACE. Jérémy Saget, médecin bordelais de 37 ans, fait partie des 100 candidats retenus pour aller sur Mars en 2024. Il n’a pas peur, malgré les risques. demi-vies (vingt-deux heures), elle sera de 25 % ; après trois demi- -vies, de 12,5 % ; après quatre demi-vies, de 6,25 %. En règle gé- nérale, les médicaments n’ont plus d’effet pharmacologique quatre demi-vies après administration de la dernière dose. Mais, attention, ce temps dépend de chaque médi- cament. Il peut durer de quelques minutes à plusieurs semaines. C.M. médicament régulièrement, si be- soin, pour relancer ce grand voyage. La durée de vie du principe actif. On appelle demi-vie d’un médicament le temps qu’il faut pour que son principe actif dimi- nue de moitié par rapport à sa va- leur initiale. Exemple : à raison de 6 % par heure, la demi-vie est d’en- viron onze heures (pour autant que le produit ne soit plus admi- nistré entre-temps). Après deux chaque prise. Parfois, elle est mise en place progressivement avec aug- mentation petit à petit des doses, ce qui permet d’identifier la dose effi- cace minimale susceptible d’entraî- ner le moins d’effets indésirables. Cette augmentation progressive doit être respectée, même si l’effica- cité paraît longue à se manifester. Souvent, il est important de savoir attendre. Un médicament, comment ça marche ? C’est le système sanguin qui permet au médicament d’attein- dre l’organe visé. C’est pourquoi la voie injectable est la voie d’action la plus rapide. Par la voie orale, le prin- cipe actif doit d’abord franchir la paroi de l’estomac pour aller dans le sang. Transporté par le sang, le mé- dicament passe d’abord par le foie, va jusqu’au cœur, qui le redistribue par les artères dans tout l’organisme avant de revenir au cœur par les veines. Ce circuit se répète à main- tes reprises, le foie et les reins fil- trant à chaque fois une partie du principe actif qui finit, de passage en passage, par disparaître (c’est ce qu’on appelle la demi-vie). D’où l’in- dispensable nécessité de prendre le debiensuivrel’ordonnance €‚ƒ„…†‡„ˆ‰Šˆ‹†‚Œ‡„Œ€‚ŒˆŽŠ‚‘‹‚ˆ‚ƒƒ‚†ˆˆ‚‘Žaires, de la composition et des risques d’interactions de son traitement. (LP/PhilippeLavieille.) BOSTON (ÉTATS-UNIS), comme on l’avait rarement vu… Le mois de février a déjà battu le record du mois le plus neigeux jamais enregistré dans la capitale du Massachusetts, avec dix fois plus de flocons tombés que pendant un hiver moyen. Une bonne partie de l’est et du centre des Etats- Unis sont paralysés par la neige et un froid perçant. Washington, recouvert d’une bonne couche de poudreuse, tournait aussi au ralenti hier. « Les agences fédérales sont fermées », a indiqué le gouvernement américain sur son site. Cette décision suit celle d’une centaine de villes et d’Etats qui ont eux aussi fermé leurs administrations. La tempête Octavia a plongé quelque 50 millions d’Américains sous des températures glaciales qui n’ont pas fini de descendre. On attend des -20 °C à New York dans les prochains jours, bien en deçà des normales de saison. Froid polaire aux Etats-Unis L’INFO EN IMAGE ’“”•–—˜™šš›œžŸ ¡ LE SÉNAT a supprimé hier la date limite d’utilisation optimale (DLUO) sur les produits alimentaires non périssables, différente de la date limite de consommation, afin de limiter le gaspillage alimentaire. « La date limite d’utilisation optimale est souvent source de confusion pour le consommateur qui l’apparente à une date limite de consommation », a souligné Evelyne Didier (Groupe communiste, républicain et citoyen), qui a déposé un amendement en ce sens. « D’une part, cela conduit à jeter des produits encore consommables. D’autre part, cette mention ne présente pas d’intérêt sanitaire », a- t-elle ajouté. « Les laboratoires l’ont prouvé, un yaourt peut être consommé trois semaines après sa date limite d’utilisation optimale », a relevé pour sa part la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, en pointant « un prélèvement sur le pouvoir d’achat des ménages ». FinilaDLUO (PhotoPQR/«SudOuest»/PhilippeBelhache.) m˜™˜deis_before_rename