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Sémiologie :

REGNIER Thomas                                       1ère Année GIDO
ROUCHER Paul                                         2010-2011

Thématique choisie : La liberté d’expression à travers les actions réalisées par
                            Amnesty International.

Daw Aung San Suu Kyi est une femme politique birmane, figure de l'opposition
non-violente à la dictature militaire de son pays, prix Nobel de la paix en 1991.
Elle est secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND),
opposée à la dictature en place et qui remporte les élections générales en
1990, élections annulées par la junte. Elle ne peut exercer son activité
politique, étant placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir,
mais bénéficie d'un important soutien international (comme celui de neuf
lauréats du prix Nobel) contre la junte birmane. Elle est libérée le 13 novembre
2010. Comme elle des millions d’hommes et de femmes sont chaque année
privés de leur droit de parole. Il est alors intéressant de se demander qui se bat
pour plaider la cause de ces gens, dont on ne parle souvent pas assez et surtout
par quels moyens ? Affichage publicitaire choc, manifestations, interventions
dans les médias.
Nous avons donc choisi de s’intéresser à deux campagnes publicitaires menées
par Amnesty International et une photo de presse prise lors de manifestation
demandant la libération de Daw Aung San Suu Kyi à Paris.
Ces photos ont été trouvées sur le site officiel d’Amnesty International,
première organisation internationale à s’intéresser au sujet.
Analyse sémiologique détaillée de la première image :




Signes plastiques :
Support : Campagne publicitaire réalisée par Amnesty International. Format type magazine mais
également publicité qui peut être vue dans des lieus publics.
Cadre : Affiche placée sur un coté droit d’un immeuble. Trou dans l’affiche au niveau de la bouche de
la personne représentée sur la photographie. On aperçoit également un second immeuble sur le coté
droit de l’affiche mais il reste coupé pour une grande partie.
Cadrage : Plan vertical utilisé. Plan légèrement serré sur le coté ou l’affiche publicitaire est affiché.
On n’aperçoit pas l’immeuble entièrement.
Angle de prise de vue et choix de l’objectif : très légère contre plongée sur la face droite de
l’immeuble. Le trou au niveau de la bouche sur l’affichage publicitaire permet de mieux mettre en
avant cette affiche.
Composition et mise en page : Vue qui se porte directement sur la bouche de l’homme sur l’affichage
publicitaire qui nous permet déjà de comprendre une partie du message. Notre regard se porte
ensuite sur la droite vers la partie de texte puis notre regard se tourne tout autour de ce centre.
Forme : Lignes directrices en direction de la bouche de la personne sur l’affichage publicitaire.
Couleurs, éclairage : image assombrie, grisée. Couleur principale de l’image prise de la pierre de
l’immeuble. Panneau publicitaire noir avec le texte de couleur blanche pour le faire ressortir plus
facilement. Pas d’éclairage ou très peu, une impression de fin de journée, avec un temps qui n’est
pas des beaux jours, ce qui donne une force en plus au message à faire passer.
Texture : Texte de couleur blanche dans un fond noir pour donner une force au texte et montrer
l’importance qu’il joue.
Signes Iconiques :
L’affiche postée sur l’immeuble se découpe en deux parties : d’un coté le visage d’un homme dont on
ne voit que la bouche et les joues. Le menton est coupé et le haut du visage est coupé au niveau du
nez. Impression de crie de la part de la personne. L’affiche est intégrée directement dans le mur
puisqu’un trou a été réalisé au niveau de la bouche de l’individu. Cela donne l’impression d’une
privation de parole de l’individu. L’affiche est donc accolée à un immeuble sombre dont on ne voit
que 5 étages.

Signes Linguistiques :
Mise en scène des mots : Morale de l’affiche écrite en majuscule avec une assez importante taille de
police. Puis en dessous se trouve un phrase écrire en petits caractères. Pour terminer la troisième
partie de texte en bas de cette affiche public aitre concerne le logo de l’association publiant la
publicité, qu’est Amnesty international. Toutes ces phrases sont écrites en police de couleur blanche
dans un fond noir pour faire ressortir le texte et par le même coup le message que l’on veut faire
passer.
Contenu linguistique : Cette publicité et ce message linguistique a été réalisé dans le but de nous
alerté sur le sujet de la liberté d’expression. Comme l’annonce l’affiche encore 50 pays censurent la
parole de journalistes, écrivains, personnalités … Amnesty International se bat, chaque années grâce
a des affiches publicitaire, sports télés ou interventions dans les médias pour faire passer le message.

Conclusion de l’Image publicitaire : Le signe plastique reste ici l’élément le plus important avec ce jeu
d’image au niveau de la bouche de la personne représentée, représentant la non liberté d’expression.
L’environnement autour de cette affiche, qui est très assombrie et les signes linguistiques accentuent
la morale de l’affiche.
Analyse sémiologique détaillée de la seconde image :




Signes plastiques:
Support : Photographie et image publicitaire, affiches.
Cadre: large, laisse entrevoir une partie des spectateurs autour de la scène, mais pas toute la salle.
Cadrage: Horizontal et large, pour montrer l'ensemble de la scène.
Angle de prise de vue: Grande profondeur de champ, et légère contre-plongée par rapport aux
"acteurs".
Composition, mise en page: Construction en profondeur: objet intégré dans une scène et mis au
premier plan.
Forme: Lignes qui suivent le visage de l’homme frappé. Tous les visages des personnes présentent sur
la publicité portent leur regard également sur cet homme.
Couleurs / éclairage: Tonalité sombre, éclairage blanc des spots au dessus et dans la scène sauf sur
les visages des gens où la lumière paraît un tantinet plus chaude, et le logo d'Amnesty international
jaune attire immédiatement le regard. Caractères typographiques blancs.
Texture: Très lisse, sans aucun grain.
Signes iconiques:
- CRS en armure noire avec tonfas dressés vers le plafond, prêts à frapper ==>
violence, force, armée, s'accorde avec le rouge du sang coulant de la plaie du journaliste. Rapport
dominants - dominés entre les CRS debout et armés et le journaliste au sol sans armes.
- La scène montre ironiquement cette scène de violence comme un spectacle, en face de spectateurs
impassibles, donc impassibles devant la répression de la sacro-sainte liberté d'expression
(représentée par le mégaphone) par la force.
- De plus le hors-champ laisse deviner une salle pleine, donc encore plus de spectateurs devant cette
représentation violente.

Signes linguistiques :
"La répression de la liberté d'expression, collection
automne/hiver" au centre, à gauche et en petits caractères informatiques (type
Time New Roman), blancs et en italique.
 "Les violations des droits humains sont toujours à la mode. Agissez sur WWW.amnesty.fr" en bas à
droite, en caractères
Informatiques de tailles moyenne, blancs et en majuscule:
-Le texte décrit la répression de la liberté d'expression comme une mode, un acte normal, et ajoute
"Automne/Hiver", jouant sur les mots pour montrer les cuirasses de CRS comme la nouvelle
"tendance" dominante, ce qui est bien entendu ironique. L'invitation à une action en faveur de ces
droits d'expression vient par la suite inviter le spectateur à lutter contre cette répression.


Conclusion de l’image publicitaire : L’idée principale que l’on peut ressortir de cette image est le
rapport de force inégalitaire entre les CRS debout et armés et le journaliste à terre et sans armes.
Obligé de se soumettre aux forces de l’ordre et donc de se taire. Les signes linguistiques jouent ici un
rôle important avec des jeux de mots (comme décrits auparavant dans les signes linguistiques).
Analyse sémiologique détaillée de la troisième image :




Message Plastique :
Support : Image de presse, format photo utilisé pour un diaporama publié sur le site officiel
d’Amnesty International.
Cadre : Photo prise sur le parvis de la Tour Eiffel, (que l’on observe coupée sur le coté droit de
l’image). On y observe une vingtaine de manifestants plus ou moins proches de « nous ». On y
observe en arrière plan le sacré cœur.
Cadrage : C’est un cadrage horizontal avec un plan légèrement serré, on à l’impression d’être proche
des manifestants, on se sent au cœur de cette manifestation.
Angle de prise de vue et choix d’objectif : Ni plongée, ni contre plongée, angle de prise de vue droit.
Objectif très rapproché on se sent dans l’action, dans la manifestation. Ce plan rapproché donne une
impression de longueur, de profondeur derrière ce premier plan.
Composition, mise en page : Notre vue se porte directement sur la photo de Daw Aung San Suu Kyi
sur la pancarte tenu par une femme au pull blanc a rayure noire. Puis notre vue se porte vers la
femme portant un masque de la dirigeante à gauche de la pancarte avant de se prolonger sur le reste
des manifestants présents sur la photo.
Forme : les manifestants présents sur la photo sont très rapprochés, très peu de place à l’espace.
Coupure entre la moite basse et la moitié haute de la photo ou d’un coté on observe très peu de
place a l’espace et de l’autre coté, juste l’observation possible du ciel, de l’espace, du vide ou rien
n’est présent.
Couleurs, éclairage : Opposition entre les couleurs des habits portés par les manifestants, habits de
couleurs très clairs, très peu voyantes et la couleur jaune flash utilisée pour les panneaux, qui nous
font porter directement notre regard dessus.
Texture : Image claire, nette et vivante.
Signes iconiques:
Une vingtaine de femmes manifestent sur le parvis du Trocadéro en face de la tour Eiffel. Pancarte à
la main, visage de Daw Aung San Suu Kyi sous forme de masque, elles demandent justement la
libération sans condition de cette dernière.
Le lieu est également symbolique, le parvis de la tour Eiffel, ou l’un des endroits en France ou l’on
peut se faire remarquer le mieux possible.
Sort également l’idée que cette cause pour la liberté d’expression est « internationale ». Daw Aung
San Suu Kyi cambodgienne possède donc des partisantes a sa libération en France, à l’étranger. C’est
donc une cause internationale.


Conclusion de l’image de presse : Dans l’un des endroits les plus mythiques de Paris, des femmes
manifestent pour la libération de la principale opposante au pouvoir cambodgien, ce qui fait de cette
affaire, une affaire d’ordre international.




                                     Conclusion générale :
Grâce à l’analyse de ce phénomène, on peut se rendre compte que ce sujet reste d’actualité,
comme le démontre la détention pendant 7 ans de Daw Aung San Suu Kyi. Ces publicités
chocs pour montrer l’ampleur du phénomène fleurissent de plus en plus et paraissent le
moyen le plus efficace pour marquer la population. Certaines manifestations ont certes lieu,
mais ne mobilisent encore pas assez de monde comme le montre l’image de presse choisie.

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  • 1. Sémiologie : REGNIER Thomas 1ère Année GIDO ROUCHER Paul 2010-2011 Thématique choisie : La liberté d’expression à travers les actions réalisées par Amnesty International. Daw Aung San Suu Kyi est une femme politique birmane, figure de l'opposition non-violente à la dictature militaire de son pays, prix Nobel de la paix en 1991. Elle est secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), opposée à la dictature en place et qui remporte les élections générales en 1990, élections annulées par la junte. Elle ne peut exercer son activité politique, étant placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir, mais bénéficie d'un important soutien international (comme celui de neuf lauréats du prix Nobel) contre la junte birmane. Elle est libérée le 13 novembre 2010. Comme elle des millions d’hommes et de femmes sont chaque année privés de leur droit de parole. Il est alors intéressant de se demander qui se bat pour plaider la cause de ces gens, dont on ne parle souvent pas assez et surtout par quels moyens ? Affichage publicitaire choc, manifestations, interventions dans les médias. Nous avons donc choisi de s’intéresser à deux campagnes publicitaires menées par Amnesty International et une photo de presse prise lors de manifestation demandant la libération de Daw Aung San Suu Kyi à Paris. Ces photos ont été trouvées sur le site officiel d’Amnesty International, première organisation internationale à s’intéresser au sujet.
  • 2. Analyse sémiologique détaillée de la première image : Signes plastiques : Support : Campagne publicitaire réalisée par Amnesty International. Format type magazine mais également publicité qui peut être vue dans des lieus publics. Cadre : Affiche placée sur un coté droit d’un immeuble. Trou dans l’affiche au niveau de la bouche de la personne représentée sur la photographie. On aperçoit également un second immeuble sur le coté droit de l’affiche mais il reste coupé pour une grande partie. Cadrage : Plan vertical utilisé. Plan légèrement serré sur le coté ou l’affiche publicitaire est affiché. On n’aperçoit pas l’immeuble entièrement. Angle de prise de vue et choix de l’objectif : très légère contre plongée sur la face droite de l’immeuble. Le trou au niveau de la bouche sur l’affichage publicitaire permet de mieux mettre en avant cette affiche. Composition et mise en page : Vue qui se porte directement sur la bouche de l’homme sur l’affichage publicitaire qui nous permet déjà de comprendre une partie du message. Notre regard se porte ensuite sur la droite vers la partie de texte puis notre regard se tourne tout autour de ce centre. Forme : Lignes directrices en direction de la bouche de la personne sur l’affichage publicitaire. Couleurs, éclairage : image assombrie, grisée. Couleur principale de l’image prise de la pierre de l’immeuble. Panneau publicitaire noir avec le texte de couleur blanche pour le faire ressortir plus facilement. Pas d’éclairage ou très peu, une impression de fin de journée, avec un temps qui n’est pas des beaux jours, ce qui donne une force en plus au message à faire passer. Texture : Texte de couleur blanche dans un fond noir pour donner une force au texte et montrer l’importance qu’il joue.
  • 3. Signes Iconiques : L’affiche postée sur l’immeuble se découpe en deux parties : d’un coté le visage d’un homme dont on ne voit que la bouche et les joues. Le menton est coupé et le haut du visage est coupé au niveau du nez. Impression de crie de la part de la personne. L’affiche est intégrée directement dans le mur puisqu’un trou a été réalisé au niveau de la bouche de l’individu. Cela donne l’impression d’une privation de parole de l’individu. L’affiche est donc accolée à un immeuble sombre dont on ne voit que 5 étages. Signes Linguistiques : Mise en scène des mots : Morale de l’affiche écrite en majuscule avec une assez importante taille de police. Puis en dessous se trouve un phrase écrire en petits caractères. Pour terminer la troisième partie de texte en bas de cette affiche public aitre concerne le logo de l’association publiant la publicité, qu’est Amnesty international. Toutes ces phrases sont écrites en police de couleur blanche dans un fond noir pour faire ressortir le texte et par le même coup le message que l’on veut faire passer. Contenu linguistique : Cette publicité et ce message linguistique a été réalisé dans le but de nous alerté sur le sujet de la liberté d’expression. Comme l’annonce l’affiche encore 50 pays censurent la parole de journalistes, écrivains, personnalités … Amnesty International se bat, chaque années grâce a des affiches publicitaire, sports télés ou interventions dans les médias pour faire passer le message. Conclusion de l’Image publicitaire : Le signe plastique reste ici l’élément le plus important avec ce jeu d’image au niveau de la bouche de la personne représentée, représentant la non liberté d’expression. L’environnement autour de cette affiche, qui est très assombrie et les signes linguistiques accentuent la morale de l’affiche.
  • 4. Analyse sémiologique détaillée de la seconde image : Signes plastiques: Support : Photographie et image publicitaire, affiches. Cadre: large, laisse entrevoir une partie des spectateurs autour de la scène, mais pas toute la salle. Cadrage: Horizontal et large, pour montrer l'ensemble de la scène. Angle de prise de vue: Grande profondeur de champ, et légère contre-plongée par rapport aux "acteurs". Composition, mise en page: Construction en profondeur: objet intégré dans une scène et mis au premier plan. Forme: Lignes qui suivent le visage de l’homme frappé. Tous les visages des personnes présentent sur la publicité portent leur regard également sur cet homme. Couleurs / éclairage: Tonalité sombre, éclairage blanc des spots au dessus et dans la scène sauf sur les visages des gens où la lumière paraît un tantinet plus chaude, et le logo d'Amnesty international jaune attire immédiatement le regard. Caractères typographiques blancs. Texture: Très lisse, sans aucun grain.
  • 5. Signes iconiques: - CRS en armure noire avec tonfas dressés vers le plafond, prêts à frapper ==> violence, force, armée, s'accorde avec le rouge du sang coulant de la plaie du journaliste. Rapport dominants - dominés entre les CRS debout et armés et le journaliste au sol sans armes. - La scène montre ironiquement cette scène de violence comme un spectacle, en face de spectateurs impassibles, donc impassibles devant la répression de la sacro-sainte liberté d'expression (représentée par le mégaphone) par la force. - De plus le hors-champ laisse deviner une salle pleine, donc encore plus de spectateurs devant cette représentation violente. Signes linguistiques : "La répression de la liberté d'expression, collection automne/hiver" au centre, à gauche et en petits caractères informatiques (type Time New Roman), blancs et en italique. "Les violations des droits humains sont toujours à la mode. Agissez sur WWW.amnesty.fr" en bas à droite, en caractères Informatiques de tailles moyenne, blancs et en majuscule: -Le texte décrit la répression de la liberté d'expression comme une mode, un acte normal, et ajoute "Automne/Hiver", jouant sur les mots pour montrer les cuirasses de CRS comme la nouvelle "tendance" dominante, ce qui est bien entendu ironique. L'invitation à une action en faveur de ces droits d'expression vient par la suite inviter le spectateur à lutter contre cette répression. Conclusion de l’image publicitaire : L’idée principale que l’on peut ressortir de cette image est le rapport de force inégalitaire entre les CRS debout et armés et le journaliste à terre et sans armes. Obligé de se soumettre aux forces de l’ordre et donc de se taire. Les signes linguistiques jouent ici un rôle important avec des jeux de mots (comme décrits auparavant dans les signes linguistiques).
  • 6. Analyse sémiologique détaillée de la troisième image : Message Plastique : Support : Image de presse, format photo utilisé pour un diaporama publié sur le site officiel d’Amnesty International. Cadre : Photo prise sur le parvis de la Tour Eiffel, (que l’on observe coupée sur le coté droit de l’image). On y observe une vingtaine de manifestants plus ou moins proches de « nous ». On y observe en arrière plan le sacré cœur. Cadrage : C’est un cadrage horizontal avec un plan légèrement serré, on à l’impression d’être proche des manifestants, on se sent au cœur de cette manifestation. Angle de prise de vue et choix d’objectif : Ni plongée, ni contre plongée, angle de prise de vue droit. Objectif très rapproché on se sent dans l’action, dans la manifestation. Ce plan rapproché donne une impression de longueur, de profondeur derrière ce premier plan. Composition, mise en page : Notre vue se porte directement sur la photo de Daw Aung San Suu Kyi sur la pancarte tenu par une femme au pull blanc a rayure noire. Puis notre vue se porte vers la femme portant un masque de la dirigeante à gauche de la pancarte avant de se prolonger sur le reste des manifestants présents sur la photo. Forme : les manifestants présents sur la photo sont très rapprochés, très peu de place à l’espace. Coupure entre la moite basse et la moitié haute de la photo ou d’un coté on observe très peu de place a l’espace et de l’autre coté, juste l’observation possible du ciel, de l’espace, du vide ou rien n’est présent. Couleurs, éclairage : Opposition entre les couleurs des habits portés par les manifestants, habits de couleurs très clairs, très peu voyantes et la couleur jaune flash utilisée pour les panneaux, qui nous font porter directement notre regard dessus. Texture : Image claire, nette et vivante.
  • 7. Signes iconiques: Une vingtaine de femmes manifestent sur le parvis du Trocadéro en face de la tour Eiffel. Pancarte à la main, visage de Daw Aung San Suu Kyi sous forme de masque, elles demandent justement la libération sans condition de cette dernière. Le lieu est également symbolique, le parvis de la tour Eiffel, ou l’un des endroits en France ou l’on peut se faire remarquer le mieux possible. Sort également l’idée que cette cause pour la liberté d’expression est « internationale ». Daw Aung San Suu Kyi cambodgienne possède donc des partisantes a sa libération en France, à l’étranger. C’est donc une cause internationale. Conclusion de l’image de presse : Dans l’un des endroits les plus mythiques de Paris, des femmes manifestent pour la libération de la principale opposante au pouvoir cambodgien, ce qui fait de cette affaire, une affaire d’ordre international. Conclusion générale : Grâce à l’analyse de ce phénomène, on peut se rendre compte que ce sujet reste d’actualité, comme le démontre la détention pendant 7 ans de Daw Aung San Suu Kyi. Ces publicités chocs pour montrer l’ampleur du phénomène fleurissent de plus en plus et paraissent le moyen le plus efficace pour marquer la population. Certaines manifestations ont certes lieu, mais ne mobilisent encore pas assez de monde comme le montre l’image de presse choisie.