4. Vous avez peut-être entendu parler de Sense8, une nouvelle série TV disponible sur Netflix depuis juin 2015.
Imaginée par les créateurs de la trilogie Matrix, Andy et Lana Wachowski, ainsi que par J. Michael Straczynski, la
série rencontre un franc succès depuis sa sortie et notamment en France. En bref, l’intrigue s’axe autour de huit
personnages vivant aux quatre coins du globe qui sont brutalement connectés par une même vision. A partir de ce
moment, ils partagent leurs émotions et leurs souvenirs et deviennent aussi capables de communiquer entre eux par
télépathie.
Netflix s’est inspiré de cette fiction et a tenté de s’en approcher grâce à une expérience menée en collaboration avec
Tool of North America, une société de production audiovisuelle. Le résultat de leur travail, présenté sur un site dédié
à l’étude, est pour le moins stupéfiant. En effet, il s’agit d’une symphonie synthétisée à partir du concours des ondes
cérébrales de huit parfaits inconnus et l’harmonie qui en ressort est étonnante.
Les huit volontaires, fans de la série Sense8, ont dû visionner tous les épisodes d’une traite avant d’être exposés à
une même séquence de stimuli conçue pour générer des réponses émotionnelles, psychologiques et biophysiques
bien précises. Les ondes cérébrales (alpha, beta, gamma, delta et thêta) émises par les volontaires en réponse aux
stimuli ont été enregistrées puis traitées par des algorithmes distinguant les motifs répétitifs dans chaque signal. Les
huit thèmes dégagés pour chacun des volontaires ont ensuite étés mis en commun pour donner un seul morceau de
musique publié sur la plateforme Spotify.
L’expérience est, bien entendu, un coup de pub pour la sortie de la nouvelle série. Mais l’objectif affiché par l’équipe
en charge de sa réalisation était de montrer que des inconnus peuvent parfaitement collaborer en n’utilisant que leur
cerveau afin de produire un résultat qui soit harmonieux. Mission accomplie? A vous d’en juger!
Symphonie
synthé(sée
à
par(r
d’ondes
cérébrales
Faire
collaborer
de
parfaits
inconnus
Nos
cerveaux
fonc5onnent
en
harmonie
#Ne8lix
#Sense8
#OpenYourMind
h?p://sense8brainwavesymphony.com/
h?p://www.digitalbuzzblog.com/ne8lix-‐sense8-‐brainwave-‐symphony-‐experiment/
h?ps://play.spo(fy.com/album/39NyeIBs8VIPdOjJJd1ivK
5. Nike
vous
fait
rentrer
dans
la
peau
du
joueur
de
Foot
Neymar
Jr
9
6. Nike a encore trouvé un moyen de créer le Buzz. La firme fait appel à Neymar Jr pour sa prochaine campagne de
publicité. Pour rappel, Neymar Jr est un célèbre Joueur de Foot et icône de la marque qui apparaît même sur la
pochette du jeu vidéo PES 2015. Pour faire la promotion de ses chaussures Hypervenom Phantom II, Nike a décidé
de créer une publicité utilisant la réalité virtuelle pour vous faire entrer dans la peau de Neymar Jr lors d’un match de
foot.
La vidéo est disponible sur Youtube, et pour pouvoir en profiter pleinement, il faut s’équiper d’un casque de type
Google Cardboard. Pour encore plus de sensations, Nike propose aussi la vidéo en qualité 4K. La vidéo a été
tournée en caméra 360° ce qui permet au spectateur de tourner la tête comme il le souhaite pour observer la scène.
Ceci devrait réussir à immerger totalement le spectateur et le faire entrer dans la peau de Neymar Jr pendant un
match de foot.
Ce n’est pas la première fois qu’une marque utilise la réalité virtuelle pour vendre une paire de chaussures. Cette
année, lors du Sundance Festival, la marque de vêtements outdoor, Merell, a eu une idée brillante : pour la sortie de
ses nouvelles chaussures la marque voulait faire découvrir aux potentiels acheteurs les expériences extrêmes et
hors du commun qu’ils pourraient vivre avec leurs nouvelles Capra Boots. Pour ce faire, la marque a réalisé l’une
des premières expériences de réalité virtuelle en mouvement.
Après avoir enfilé une paire de Capra Boots et un casque Oculus Rift, l’utilisateur était invité à découvrir les
paysages merveilleux des Dolomites lors de ce que Merell appelle un Trailscape. En effet, la chaussure Capra ayant
été imaginée lors d’un trail dans les dolomites, l’expérience Trailscape avait pour but de transporter les
« spectateurs » dans une ascension des Dolomites. Les invités devaient faire preuve de beaucoup d’équilibre pour
pouvoir braver les côtes pentues et traîtresses des montagnes ou traverser les passerelles suspendues bancales.
Pour que l’utilisateur soit encore plus immergé dans l’expérience Trailscape, Merell n’avait pas seulement misé sur
les lunettes de réalité virtuelle, elle avait aussi mis en place un sol grondant pour imiter les effets des éboulements
ou les rafales de vents présentes aux sommets des monts.
La réalité Virtuelle devient de plus en plus un moyen de toucher les gens avec des messages commerciaux en leur
faisant vivre une immersion dans un milieu inconnu. Il s’agit, pour les agences de publicité, d’une nouvelle aubaine.
Immersion
totale
dans
laréalité
virtuelle
Intégrer
le
toucher
en
plus
des
autres
sens
dans
l’expérience
virtuelle
Nouvelles
perspec5ves
publicitaires
#caméra
360°
#HypervenomByNike
#fic(on
ou
réalité?
h?p://www.engadget.com/2015/07/01/nike-‐neymar-‐virtual-‐reality/
h?p://www.digitaltrends.com/mobile/nike-‐vr-‐ad-‐turns-‐you-‐into-‐brazilian-‐soccer-‐star-‐neymar/
h?p://www.forbes.com/sites/roberthof/2015/05/21/virtual-‐reality-‐the-‐next-‐big-‐adver(sing-‐medium-‐is-‐here/
h?p://uk.businessinsider.com/business-‐insiders-‐most-‐crea(ve-‐people-‐in-‐adver(sing-‐2015-‐2015-‐7?r=US&IR=T
8. Matthew Dear, DJ compositeur de musique électronique, a entrepris une collaboration avec Microsoft et New
Museum. Cette collaboration c’est DELQA “Inside the Music of Matthew Dear, An interactive Experience”, une
installation interactive pour produire une œuvre collaborative sonique et lumineuse. Dear raconte : « Je voulais
composer une œuvre auditive tout droit sortie d’un rêve, en gardant en tête que les rêves sont étranges et pas
toujours blancs ou noirs. La musique s’installe entre des états calmes et des états chaotiques, permettant à
l’auditeur de raconter sa propre histoire en s’impliquant dans la réalisation du morceau. »
L’installation utilise un dispositif technologique répondant aux mouvements des individus présents dans la structure.
Cette technologie est basée sur la Kinect de Microsoft. Elle est activée lorsqu’un visiteur touche les filets et les toiles
de tissus étendus dans une structure designée comme une grotte. En poussant légèrement une toile ou en
s’installant carrément dans un filet, les visiteurs lancent les morceaux composés par Dear pour s’adapter à l’œuvre
globale. L’intensité du son dépend de l’intensité des gestes du visiteur : si celui-ci s’allonge dans un filet, le son sera
beaucoup plus intense que s’il effleure une toile. L’installation offre une œuvre musicale modelée par les utilisateurs
et diffusée dans toute la pièce par des enceintes.
La structure de DELQA est, elle aussi, impressionnante. Il s’agit d’une sorte de forêt sonique : elle est composée
d’une fenêtre en aluminium de 8x10m à laquelle sont suspendus toiles et filets dont les ondulations visent à imiter la
forme d’un relief. Au total, DELQA utilise 44 haut-parleurs et 8 kinects. La lumière est aussi utilisée pour réaliser
l’œuvre d’art collaborative : en modifiant le son, les visiteurs modifient aussi l’ambiance lumineuse grâce à leurs
mouvements.
Pour les concepteurs de DELQA, l’auditeur est généralement trop passif face à une œuvre musicale. Leur idée était
donc de faire participer activement à l’œuvre. Par ailleurs, l’utilisation des gestes pour contrôler une pièce musicale,
est aujourd’hui un sujet d’actualité. Selon Steve Milton, l’un des associés fondateurs de Listen, l’agence créative qui
produit DELQA, «Des Musiciens tels que Nine Inch Nails, Kanye West et Aphex Twin utilisent la technologie Kinect
de manière assez incroyable. Nous étions très intéressés par l’exploration des possibilités visuelles et auditives que
la Kinect pouvait nous offrir ».
DELQA remporte déjà un franc succès et, de l’avis des visiteurs, l’installation donne véritablement l’impression d’être
submergé par les sens. Pour Matthew Dear, ce qui rend DELQA si intéressant, c’est l’imprévisibilité du résultat.
Ecoute
dynamique
et
interac5ve
de
l’œuvre
audio
La
technologie
au
service
de
l’art
Nine
Inch
Nails,
Kanye
West
et
Aphex
Twin
composent
avec
la
technologie
Kinect
#interac(ve
art
#DELQA
#Kinect
h?p://www.psk.com/2015/08/ma?hew-‐dear-‐delqa-‐new-‐museum-‐interac(ve-‐music-‐making.html
h?p://www.villagevoice.com/music/ma?hew-‐dear-‐casts-‐electronic-‐music-‐in-‐3-‐d-‐with-‐delqa-‐at-‐the-‐new-‐museum-‐7469367
h?p://www.fastcodesign.com/3049558/the-‐new-‐museums-‐sonic-‐installa(on-‐makes-‐you-‐the-‐musician
h?p://www.winbeta.org/news/art-‐installa(on-‐uses-‐kinect-‐new-‐way
10. L’un des plus gros défauts des véhicules électriques est leur faible autonomie. C’est elle qui force les conducteurs à
s’arrêter régulièrement pour recharger après, au mieux, quelques centaines de kilomètres. Ce problème pourrait
bientôt disparaître, puisqu’à partir de 2016, le Royaume-Uni testera sur ses routes un système de recharge par
induction qui permettra de recharger la voiture tout en roulant. Durant la phase de test, qui devrait durer environ 18
mois, des routes peu pratiquées seront utilisées pour recharger les voitures. Cela permettra de savoir si le projet est
viable et si la technologie peut par la suite être appliquée à des routes plus fréquentées.
Le système fonctionne avec deux bobines électromagnétiques : lorsqu’une voiture équipée d’un système de
rechargement sans fil passe au-dessus de la route, la bobine génère un courant alternatif avec une puissance
pouvant atteindre 180kW. La voiture est alors partiellement rechargée ce qui est déjà intéressant quand on sait que
certaines voiture électriques ont moins de 100km d’autonomie.
Selon Andrew Jones, ministre des transports, « le gouvernement prévoit déjà un budget de 500 millions £ pour les
cinq prochaines années afin que l’Angleterre reste au premier plan sur cette technologie ». De son côté, Mike
Wilson, chief highways engineer pour les Autoroutes d’Angleterre, considère que « les technologies des véhicules
progressent à une vitesse folle et [ils] s’engagent à soutenir la croissance des véhicules à faible émission sur les
autoroutes anglaises », pour lui « ces essais de rechargement sans fil aideront à créer un réseau routier durable ».
Par ailleurs, pour soutenir les voitures électriques, les Autoroutes d’Angleterre s’engagent à placer des points de
rechargement (par branchement) tous les 32km sur les autoroutes.
Ce n’est pas la première fois qu’une expérience de ce genre a été menée. Le principe de rechargement de véhicules
via les routes et sans contact avait déjà été expérimenté par l’Université de Stanford et avait été utilisé pour
recharger des bus en Corée. Ces essais étaient cependant les tous premiers de leur catégorie.
Il y a cependant un inconvénient à cette technologie : le prix. En Corée, le prix d’installation d’une route de
rechargement était de 300 000 € par km. A cela il faut ajouter l’entretien du système de rechargement du véhicule.
Des
routes
qui
rechargent
les
voitures
en
roulant
Un
budget
de
500
millions
£
prévu
par
le
Royaume-‐Uni
Une
puissance
pouvant
a?eindre
180kW
#electricCars
#Charge
#UK
#sustainableRoads
http://mashable.com/2015/08/17/electric-car-charging-uk/
http://www.huffingtonpost.fr/2015/08/18/voitures-electriques-royaume-uni_n_8002544.html
http://hitek.fr/actualite/route-recharge-voiture-electrique_6887
http://sciencepost.fr/2015/08/royaume-uni-va-tester-route-a-induction-recharger-voitures-electriques/
http://money.cnn.com/2015/08/18/technology/uk-electric-cars-roads/
11. Grâce
à
IBM,
le
lac
Georges
devient
le
lac
le
plus
connecté
du
monde
6
12. Récemment, grâce à IBM, le lac Georges, situé dans l’état de New York, est devenu le lac le plus connecté du
monde. En effet, IBM participe à un projet scientifique d’une grande ampleur : le projet Jefferson. Ce projet vise à
étudier et modéliser l’impact de différents facteurs (météo, pollution, faune ou flore invasive) sur l’activité du lac. Pour
atteindre ce but, une quantité très importante de données seront enregistrées grâce à des capteurs disposés un peu
partout à l’intérieur et autour du lac. Ce projet permettra à la fois de protéger le lac Georges mais aussi d’autres lacs
et réserves d’eau douce à travers le monde.
Grâce au Big Data et aux données collectées aux cours de cette expérience, de nombreux scientifiques et
protecteurs de l’environnement seront bientôt plus à même de savoir lorsque la météo, la pollution, l’arrivée
d’espèces invasives risquent d’impacter l’état du lac et de quelle manière. L’expérience permettra de définir toutes
nouvelles bonnes pratiques pour protéger nos lacs partout dans le monde.
Le projet Jefferson regroupe IBM Research, Rensselaer Polytechnic Institute et The fund for Lake Georges. En tout,
soixante chercheurs du monde entier se sont regroupés pour travailler sur le sujet et utiliser les résultats offerts par
l’Internet des Objets. En effet, un très large panel de capteurs, tous plus sophistiqués les uns que les autres, incluant
même des capteurs sous-marins avec sonars, a été déployé pour le projet.
Des tests ont été effectués sur les programmes développés pour l’occasion et sur les systèmes de batterie à énergie
solaire de certains capteurs difficilement accessibles par les scientifiques. De cette manière, les scientifiques ont
accès à des résultats beaucoup plus précis que ce qu’ils avaient pu obtenir jusqu’ici. IBM Research a pu créer et
améliorer des modèles prédictifs basés sur les courants, les changements météorologiques, les coulées d’eau
venant des montagnes avoisinantes, etc.
Des premières découvertes ont déjà été faites : les scientifiques ont par exemple découvert l’existence d’une
« seiche », une vague sous-marine qui peut atteindre 30m de hauteur et se situe à 10 mètres sous la surface de
l’eau. Les recherches devraient se poursuivre sur trois ans, ce qui permettrait d’aller encore plus loin dans la
digitalisation de ce lac.
Le
lac
le
plus
connecté
du
monde
Soixante
chercheurs
du
monde
en5er
rassemblés
pour
ce
projet
Découvert
e
d’une
vague
sous-‐marine
de
30m
de
haut
#lake
#IoT
#BigData
#IBM
https://www-03.ibm.com/press/us/en/pressrelease/47219.wss
http://www.usine-digitale.fr/article/ibm-deploie-un-ocean-de-capteurs-pour-connecter-un-lac.N340285
14. Aujourd’hui les compétences en codes prennent une importance considérable. En France, des cours de codes vont
être lancés dans les écoles primaires à partir de la rentrée prochaine. De son côté, l’industrie du jeu suit aussi la
tendance. DFRobots, une entreprise qui construit des robots à visée éducative depuis 2008, vient de présenter
Vortex, leur premier robot pour apprendre aux jeunes enfants à coder. DFRobot a présenté son nouveau produit via
Kickstarter avec pour objectif une levée de 50 000 $ sur le site de crowdfunding.
Vortex ressemble aux robots « boules » Sphero : il tient dans la paume de la main et peut atteindre une vitesse
proche de celle de Sphero 2.0. Ce petit robot interactif et programmable cible les enfants de six ans et plus. Les
utilisateurs peuvent le diriger grâce à une application (Android ou iOS) en connectant leur smartphone au robot via
bluetooth. Il est, de plus, facile à manœuvrer par les plus jeunes.
Au départ quatre jeux sont préprogrammés pour le robot : conduite, golf virtuel, combat de sumo et football. Certains
de ces jeux se jouent à plusieurs robots, ce qui est idéal pour les familles ayant plusieurs enfants. Ces jeux
préprogrammés ont pour but de montrer à l’enfant comment programmer un jeu pour qu’il ait envie d’en construire
d’autres. En effet, les premiers jeux offrent la possibilité de comprendre les principes de base de leur
programmation. Une fois ces principes acquis, l’enfant pourra se lancer et coder. Il aura aussi accès à de
nombreuses fonctionnalités du robot : text-to-speech, capteurs pour reconnaître les voies dessinées au sol…
Le menu de programmation est accessible via une tablette et, pour faciliter la tâche aux plus jeunes, il fonctionne
grâce à un système de drag-and-drop. Les programmes sont constitués de séquences elle-même divisées en
parties, actions et conditions. Chaque action est obligatoirement régie par une condition. Lorsqu’une condition est
remplie, l’action se déroule. Le programme peut alors passer à la séquence suivante.
L’application propose bien sûr de nombreux tutoriels pour accompagner l’enfant dans son apprentissage du code.
Cependant, même si la fonctionnalité drag-and-drop facilite le développement du programme, il est difficile pour un
enfant de six ans de développer un jeu sans l’aide de ses parents. Mais avec le temps, les enfants devraient réussir
à maîtriser les méthodes de code.
Un
robot
jouet
pour
apprendre
à
coder
des
le
plus
jeune
âge
Un
système
simplifié
de
programma(on
avec
drag-‐and-‐drop
Un
jouet
accessible
aux
enfants
à
par5r
de
6
ans
#DFRobot
#Code
#Kids
#Robots
http://www.technogigs.com/internet-news/tech-news-blog/vortex-a-robot-toy-that-can-teach-your-kids-to-code
http://www.trustedreviews.com/news/vortex-is-a-programmable-robot-toy-for-kids
http://www.engadget.com/2015/07/09/vortex-robot-toy-hands-on/
http://www.gizmag.com/vortex-robot-toy-teaches-programming/38362/
16. Grâce à vous, les trajets urbains des personnes malvoyantes pourraient bientôt être facilités. Aujourd’hui lorsqu’une
personne malvoyante se déplace à pied en ville, elle trouve, avec un peu de chance, un feu équipé d’un système
sonore qui annonce lorsqu’il passe au vert et précise combien de temps il reste pour traverser avant de passer au
rouge. Cependant, ce cas n’est pas si répandu : en effet, dans une ville comme New York, seulement 100
intersections sur 12 000 sont équipées de systèmes pour les malvoyants. La balade en ville peut alors vite devenir
un véritable parcours du combattant pour une personne aveugle.
C’est à cette problématique que SeeLight souhaite répondre. En effet, cette technologie permet à n’importe quelle
personne ayant téléchargé l’application de connaître l’état du feu, le temps qu’il reste pour traverser et de remettre la
personne dans la bonne direction si celle-ci venait à sortir du passage piéton.
Afin de récupérer les informations nécessaires à la réalisation de cette application, SeeLight s’appuie sur deux
sources : les villes peuvent remplir les données des feux rouges (durée du feu, etc…), mais si les gouvernements
tardent à fournir ces informations, le citoyen lui-même peut agir en fournissant les informations lorsqu’il attend au feu
rouge. Cette méthode peut d’ailleurs être intéressante pour les feux éphémères qui ne sont installés que pour la
durée de travaux. Le temps de réaction d’un habitant du quartier sera certainement plus court que celui de la ville.
Pour participer et remplir cette carte des feux rouges, le principe est assez simple. Lorsque vous vous trouvez
devant un feu, vous pouvez appuyer sur des boutons play/stop pour définir la durée du feu ou même pointer votre
smartphone vers le feu dans le but de créer, par la suite, un outil de réalité virtuelle pour les non-voyant. L’application
pourra poser quelques questions sur le lieu et enregistrera automatiquement les coordonnées GPS.
Dans un monde idéal, il faudrait équiper tous les feux rouges avec des systèmes audio pour les malvoyants.
Malheureusement, avec les coupes de budgets, l’accessibilité pour ces minorités est beaucoup moins traitée. Dans
ce contexte, il devenait important de trouver rapidement une solution. C’est ce que SeeLight fait. Une levée de fond
est en cours sur Indiegogo et les développeurs aimeraient rendre l’application accessible partout dans le monde.
Aide
à
la
naviga5on
en
ville
des
personnes
malvoyantes
Dépasser
les
coupes
budgétaires
Tout
citoyen
peu
par(ciper
Grande
flexibilité
de
l’appli
#ville
connectée
#See
Light
#solidarité
h?p://www.digitalbuzzblog.com/seelight-‐helping-‐blind-‐people-‐navigate-‐ci(es/
h?p://www.fastcoexist.com/3049726/with-‐your-‐help-‐this-‐app-‐can-‐make-‐ordinary-‐walk-‐signs-‐accessible-‐to-‐the-‐blind
17. Mastercard
et
la
startup
Nymi
lance
le
paiement
par
ba_ement
de
cœur
3
18. Et si payer devenait aussi simple qu’un battement de cœur… C’est ce que proposent Mastercard et la startup Nymi.
La jeune pousse a développé une technologie propriétaire HeartID qui reconnait l’emprunte cardiaque unique d’un
individu (électrocardiogramme). Nymi utilise cette technologie pour produire des bracelets sécurisés qui authentifient
le porteur.
Les bracelets utilisent aussi la technologie NFC. De cette façon, le bracelet Nymi Band, connecté à la MasterCard de
son utilisateur, peut effectuer un paiement tap & go avec authentification « cardiaque ». L’utilisateur peut aussi se
servir du Nymi Band pour s’authentifier sur PC, Mac ou Smartphone grâce à une application mobile ou desktop.
En ce qui concerne le paiement, Nymi et MasterCard ont déjà lancé une batterie de tests. Il y a plus d’un mois le
premier paiement Nymi a été effectué à Torronto. Aujourd’hui plus de 100 utilisateurs testent cette fonctionnalité à
Torronto, Ottawa et Regina dans les boutiques équipées du paiement sans contact. MasterCard n’est pas le seul à
être intéressé par ce type de paiement : plusieurs banques canadiennes devraient mettre en place ce dispositif d’ici
la fin de l’année. Par ailleurs, le système pourrait bien s’étendre en Europe et aux Etats-Unis puisque la startup est
déjà en contact avec des partenaires présents dans ces régions.
Ce type de paiement ne manque pas de faire penser à l’Apple Pay. Cependant, le système du bracelet Nymi est
beaucoup plus sûr puisqu’en plus du paiement sans contact il s’appuie sur une authentification cardiaque. Nymi
limiterait donc les risques liés au vol de bracelet.
Selon Karl Martin, le CEO de Nymi, le Nymi Band pourrait être une option intéressante pour les banques et
institutions financières puisque, contrairement à Apple, Nymi n’essaye pas de se lancer dans le domaine des
transactions. Selon lui, les banques verront ceci comme un avantage conséquent car cela leur permettrait de
conserver le modèle actuel. Pour le futur, Nymi aimerait voir sa technologie intégrée à d’autres appareils, d’autres
wearables par exemple.
Un
moyen
de
paiement
sans
contact
sécurisé
Payer
avec
un
ba_ement
de
coeur
Testé
par
déjà
près
de
100
u5lisateurs
#Nymi
#PayWithAHeartBeat
#Authe(ca(on
#Secure
http://www.cio.com/article/2969293/wearable-technology/nymi-band-uses-your-heartbeat-to-secure-mobile-payments.html
http://venturebeat.com/2015/08/12/mastercard-and-nymi-say-theyve-completed-the-first-heartbeat-authenticated-mobile-payment-in-the-
wild/
http://www.marketwired.com/press-release/nymi-td-mastercard-announce-worlds-first-biometrically-authenticated-wearable-payment-nyse-
ma-2046600.htm
http://gizmodo.com/paying-for-stuff-with-your-heartbeat-is-now-a-thing-1723786166
19. BMW,
Audi
et
Mercedes
ont
racheté
Here,
la
division
cartographie
de
Nokia
2
20. Le groupe de télécoms finlandais, Nokia, a annoncé le 3 Août dernier qu’il revendait sa division cartographie, Here,
aux constructeurs d’automobiles allemands, BMW, Audi et Mercedes. La transaction devrait être conclue au premier
semestre 2015 et devrait rapporter près de 2,5 milliards de dollars en gain net à Nokia. Pour l’instant, aucune des
trois sociétés ne souhaite avoir de part majoritaire dans l’acquisition de Here : elles posséderont chacune un tiers.
Here est un concurrent direct de Tom Tom et surtout de Google Maps. Elle propose des services de cartographie et
de géolocalisation dans 200 pays et dans près de 50 langues. A l’heure où les voitures autonomes se développent, il
s’agit d’une activité très prometteuse. En effet, ces nouvelles voitures nécessiteront des cartographies ainsi qu’une
localisation en temps réel très précise afin que les véhicules puissent se diriger en toute autonomie.
De plus Here est déjà bien installée dans le domaine de la cartographie. En effet, l’entreprise fournirait à elle seule
quatre cinquièmes des plans des GPS intégrés aux voitures vendues en Europe et en Amérique du Nord. Facebook,
Amazon et les smartphones Lumia font aussi appel à Here.
L’acquisition n’est pas encore réalisée et elle doit tout de même attendre le feu vert des autorités de la concurrence.
Mais les trois constructeurs de voitures se projettent déjà. Pour eux « [Cette acquisition] est destinée à sécuriser la
disponibilité sur le long terme des services et des produits de Here, en tant que plateforme ouverte, indépendante et
créatrice de valeur ». A cela Harald Krüger, président du directoire de BMW Group, ajoute « HERE jouera un rôle
essentiel dans la révolution numérique de la mobilité, en associant cartes de haute définition et les données des
automobiles pour les trajets plus sûrs et plus simples pour tout le monde ».
En faisant l’acquisition de Here, les trois entreprises peuvent maintenant se permettre de contrer Google Maps et
notamment de ne plus passer par Google pour leurs services de géolocalisation. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls
intéressés par Here : Uber, la plateforme américaine de VTC, aurait soumis une offre de 3 milliards de dollars en mai
dernier d’après le New York Times.
Concurrent
direct
de
Tom
Tom
et
Google
Transac(on
de
2,5
milliards
de
dollars
Associa(on
de
cartes
HD
et
de
données
live
des
automobiles
pour
des
trajets
sûrs
#télécoms
#Here
#géolocalisa(on
h?p://www.lefigaro.fr/secteur/high-‐tech/2015/08/03/32001-‐20150803ARTFIG00137-‐bmw-‐audi-‐et-‐mercedes-‐rachetent-‐here-‐pour-‐contrer-‐google-‐
maps.php
h?p://www.challenges.fr/automobile/20150803.CHA8311/bmw-‐audi-‐et-‐mercedes-‐benz-‐rachetent-‐la-‐division-‐cartographie-‐de-‐nokia.html
h?p://www.lemondenumerique.com/ar(cle-‐31842-‐audi-‐bmw-‐et-‐daimler-‐s-‐unissent-‐pour-‐acquerir-‐here-‐de-‐nokia.html
h?p://www.lesechos.fr/tech-‐medias/hightech/021218966191-‐nokia-‐devrait-‐ceder-‐here-‐a-‐bmw-‐audi-‐et-‐mercedes-‐benz-‐1138754.php
h?p://www.wired.com/2015/08/bmw-‐audi-‐mercedes-‐just-‐bought-‐nokias-‐mapping-‐tech/
23. Vous vous souvenez peut-être du projet Loon de Google qui avait pour objectif de connecter le monde avec des
ballons stratosphérique. Ce mois-ci, c’est Facebook qui s’y colle. Mais le réseau social américain a troqué les
ballons contre des drones nommés Aquila. Facebook a annoncé récemment qu’un prototype de son drone, Aquila,
venait d’être construit et allait bientôt pouvoir voler. Sur le long terme, Facebook voudrait, développer une flotte
entière de drones. Cette flotte devrait apporter une connexion internet à plusieurs centaines de millions d’individus
bien au-delà de la portée des infrastructures actuelles de télécommunication.
L’Aquila est une grande aile en forme de V construite en fibre de carbone. Sa taille est proche de celle d’un Boeing
737 mais son poids avoisine les 400kg (soit environ un tiers d’une Toyota Prius). Le drone est recouvert de
panneaux solaires d’où il puise son énergie. Si l’Alquila n’a pas encore volé, une version réduite (1/10 de la taille
réelle) est testée en vol depuis Mars dernier. Les tests sur le drone en taille réelle devraient commencer dès la fin de
l’année. L’Alquila sera porté dans la stratosphère par un ballon d’hélium. Une fois là-haut, il effectuera des vols dans
un rayon de 5km, à une altitude d’une vingtaine de kilomètres. Il sera alors bien au-dessus des vols commerciaux et
des perturbations météorologiques.
Chacun des drones transportera un système de communication par laser pour établir une connexion au sein de la
flotte et avec la terre. Grâce à cette flotte, Facebook créera une chaine aérienne pour relier de nombreuses zones
rurales à Internet. Les drones les plus proches des zones urbaines utiliseront leur système laser pour récupérer
Internet et connecter la chaine de drones pour atteindre les zones rurales. Lors des journées nuageuses, le contact
avec la terre ferme ne se fera plus par laser mais par signal radio ce qui devrait un peu ralentir la connexion.
L’un des prochains défis de Facebook sera de réussir à faire voler ses drones pendant au moins trois mois. Selon
Jay Parikh, vice president of global engineering and infrastructure chez Facebook, il s’agit de la durée minimum pour
que les drones deviennent un moyen intéressant d’offrir une connexion internet. Pour le moment, les prototypes
miniatures n’ont réussi à rester que 2 semaines dans la stratosphère.
Par ailleurs, le projet semble, à l’heure actuelle, moins abouti que celui de Google. Le géant du Web prévoit déjà de
déployer ses ballons dans un petit espace de l’hémisphère sud pour la fin de l’année. Le business model du projet
Loon est aussi plus développé que celui des drones Facebook. Google s’occupera de la gestion de ses ballons et
louera l’accès à des opérateurs désireux d’étendre leur couverture. Facebook, au contraire, pourrait bien vendre ses
drones à des entreprises ou à des gouvernements, mais les détails ne sont pas encore bien définis.
Le drone Alquila fait partie d’un plus vaste programme, Internet.org. Défini par Mark Zuckerberg comme un projet
humanitaire, Internet.org a pour but d’offrir une connexion internet à un plus grand nombre d’individus. Lancé en
2013, le projet présente un autre intérêt pour Zuckerberg : il lui apporte un plus grand nombre d’internautes
Facebook.
La
taille
d’un
drone
est
proche
des
celle
d’un
Boeing
737
Un
projet
pour
connecter
plusieurs
centaines
de
millions
d’individus
Un
système
de
communica(on
par
laser
#Facebook
#Drone
#Internet
#ProjectLoom
http://www.technologyreview.com/news/539756/meet-facebooks-stratospheric-internet-drone/?
utm_campaign=newsletters&utm_source=newsletter-weekly-robotics&utm_medium=email&utm_content=20150805
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/drone-aquila-drone-solaire-facebook-acceder-internet-59237/
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Août 2015