Lors des derniers JO la fédération française de natation nous a enchanté, les experts du handball nous ont à nouveau fait vibrer, l’athlétisme nous a laissé un gout d’inachevé… Tous ces sentiments concourent à l’engouement ou au rejet des français autour du sport. Cependant depuis quelques années, les fédérations peuvent utiliser un nouveau levier pour recruter de nouveaux licenciés ou échanger avec eux : les réseaux sociaux.
Le nombre de licenciés n’influe pas nécessairement sur la taille de la communauté.
La Fédération Française de Football domine très largement les débats en nombre de likers. Certes, le football est le sport le plus pratiqué en France et le plus médiatisé mais ce n’est certainement pas la seule raison.
En effet, on s’apperçoit que le nombre de licenciés n’est pas un critère déterminant dans le like d’une page. Si tel était le cas, le tennis et son million d’adhérents devrait être 2ème de ce classement avec plus de 350 000 likers: ce n’est manifestement pas le cas (3ème avec 30 000 likers).
L’animation de la page a un réel impact sur son nombre de fan, la FFF qui consacre manifestement des ressources importantes (humaines et budgétaires) à l’administration de sa communauté en récolte les fruits.
Attention, Facebook n’est pas Twitter
Matière vivante par excellence, le sport se vit et bien souvent les community managers veulent transmettre leur passion. Autant un live-tweet semble tout à fait pertinent lors des compétitions sportives, autant un “live-post” sur facebook peut vite s’avérer indigeste.
Les bons résultats sportifs ne favorisent pas les fédérations
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, une grande performance sportive n’a pas nécessairement d’influence sur le nombre de fans de la fédération concernée. Très souvent, qu’il s’agisse d’un sport collectif ou individuel, ce sont aux sportifs que profite l’engouement.
Renaud Lavillenie: +150% de likers en 1 mois / FF d’Athlétisme: 9% sur la même période.
Les publications des likers encore trop contrôlées
On peut regretter que certaines pages officielles de fédérations soient fermées aux fans. Le rugby, l’athlétisme, et même le tennis et son accroche “Une page réservée à tous” restreignent l’expression des fans au likes et aux commentaires.
Certaines fédérations maîtrisent bien les fonctionnalités et les caractéristiques des réseaux sociaux qu’elles utilisent…
Voir le reste de l'analyse sur: http://www.http://marketingz.fr/reflexion/sport-et-reseaux-sociaux-comment-communiquent-les-federations-francaises/
3. INTRO
Un été sous le signe du sport
Cet été nous n’avons pas eu de soleil mais
nous avons eu les JO de Londres.
Une consolation relative au regard du nombre
de médailles françaises en légère baisse par
rapport aux JO de Pékin.
4. INTRO
Les réseaux sociaux comme levier
Victoire, défaite, tous ces sentiments
concourent à l’engouement ou au rejet
des français autour du sport.
Cependant depuis quelques années, les
fédérations peuvent utiliser un nouveau
levier pour recruter de nouveaux
licenciés ou échanger avec eux : les
réseaux sociaux.
5. INTRO
9 fédérations sportives analysées
Comment ces fédérations communiquent sur les
réseaux sociaux ?
Nous allons essayer d’y répondre ci-dessous en
analysant les comptes Facebook des fédérations
française de football, tennis, basketball,
gymsnastique, rugby, athlétisme, judo,
handball et natation.
7. ANALYSE
Le nombre de licenciés n’influe pas sur la
taille de la communauté
La Fédération Française de Football
domine très largement les débats en
nombre de likers. Certes, le football est le
sport le plus pratiqué en France et le plus
médiatisé mais ce n’est certainement pas
la seule raison.
8. ANALYSE
Le nombre de licenciés n’influe pas sur la
taille de la communauté
Le nombre de licenciés n’est pas un
critère déterminant dans le like
d’une page, sinon le tennis et son
million d’adhérents devrait être
2ème de ce classement avec plus de
350 000 likers: ce n’est pas le cas
(3ème avec 30 000 likers).
9. ANALYSE
Le nombre de licenciés n’influe pas sur la
taille de la communauté
L’animation de la page a un réel
impact sur son nombre de fan, la
FFF qui consacre manifestement
des ressources importantes
(humaines et budgétaires) à
l’administration de sa
communauté en récolte les fruits.
10. ANALYSE
Attention, Facebook n’est pas Twitter
Le sport se vit et bien souvent les community
managers veulent transmettre leur passion.
Autant un live-tweet semble tout à fait
pertinent lors des compétitions sportives,
autant un “live-post” sur facebook peut vite
s’avérer indigeste.
11. ANALYSE
Attention, Facebook n’est pas Twitter
Les fédérations françaises de handball et de
judo par exemple usent et abusent du live-
post (respectivement 329 et 266 publications
lors des 30 derniers jours) au risque de lasser
le fan qui, à terme, peut se désabonner ou
masquer les publications
12. ANALYSE
Les bons résultats sportifs ne favorisent
pas les fédérations
Une grande performance sportive n’a
pas nécessairement d’influence sur le
nombre de fans de la fédération
concernée.
Très souvent, qu’il s’agisse d’un sport
collectif ou individuel, ce sont aux
sportifs que profite l’engouement.
13. ANALYSE
Les bons résultats sportifs ne favorisent
pas les fédérations
On peut observer l’effet de la médaille d’or de
Renaud Lavillenie sur sa page officielle et sur celle
de la FF d’Athlétisme.
Renaud Lavillenie: +150% de likers en 1 mois / FF
d’Athlétisme: 9% sur la même période.
14. ANALYSE
Les publications des likers encore
trop contrôlées
On peut regretter que certaines pages officielles de
fédérations soient fermées aux fans. Le rugby,
l’athlétisme, et même le tennis et son accroche
“Une page réservée à tous” restreignent
l’expression des fans au likes et aux commentaires.
15. ANALYSE
Les publications des likers encore
trop contrôlées
A contrario, le Handball, la natation,
le judo, le basketball et le football
restent ouverts aux encouragements
de la communauté. La tonalité des
publications spontanées est
globalement très positive.
16. ANALYSE
Certaines fédérations maîtrisent bien les
fonctionnalités sociales…
- Utilisation de la timeline pour la FFF
et la FFT qui nous plongent dans les
dates clés de leur sport (la FFT
remontant jusqu’aux années 20)
- Quelques appli intéressantes
(pronostics FFF, Billeterie FFA…)
17. ANALYSE
Certaines fédérations maîtrisent bien les
fonctionnalités sociales…
Des contenus rassembleurs, pour permettre une
ouverture aux novices.
Les sportifs emblématiques ont une part de voix
importante, mais toutes les fédérations laissent une
place aux tournois non-médiatisés, aux événements
handisport, seniors…
18. ANALYSE
Certaines fédérations maîtrisent bien les
fonctionnalités sociales…
- Un usage de Twitter intéressant avec une
quasi-généralisation du live-tweet
- Des chaînes vidéos dédiées sur Youtube et
Dailymotion avec de temps à autre des
contenus exclusifs et participatifs
19. ANALYSE
… mais les axes d’optimisation restent
importants
Certaines fédérations ont une prise de
parole très descendante, et se servent
leur page comme un simple fil
d’actualités sans profiter du potentiel
viral de ces supports
(ex: FFGymnastique, FFHandball…)
20. ANALYSE
… mais les axes d’optimisation restent
importants
L’engouement populaire peut parfois complexifier
l’accès à une information officielle car il existe de
nombreux comptes Facebook ou Twitter créés par
de simples passionnés.
Parfois même les pages non-officielles rassemblent
plus de likers que les pages officielles
21. ANALYSE
Où est la fédération française d’équitation?
Principale fédération absente
des réseaux sociaux: l’équitation
et ses 710 000 licenciés.
Une page existe avec 54 100
likers malheureusement non
administrée pour le moment…