3. MANIPULATION
• Mobilisation passive forcée qui porte les
éléments de l’articulation au delà de leur
jeu volontaire et habituel (amplitude
extrême) sans dépasser les limites
anatomiques possibles de l’articulation.
• Docteurs en Médecine Manuelle,
Ostéopathes.
4. P. VAUTRAVERS & AL. Manipulations du rachis, EMC, Kinésithérapie-Médecine Physique-Réadaptation,
26-080-A-10, 2001, 15 p.
5. PRINCIPES
• Mouvement bref, unique, exécuté à partir de la
mise en tension. « THRUST »
• Règle de la non douleur et du mouvement
contraire (Maigne).
• Manipulation dans la restriction du mouvement
(Still, ostéopathie structurelle, USA) càd dans le
sens opposé à la dysfonction (lésion).
• « HVLA » (faible amplitude, grande énergie cinétique)
6. SCHÉMA en ÉTOILE de MAIGNE (DIM)
6 directions possibles
Manip <=> 3 directions libres et indolores
7. Placement du signe x ou des signes « / » ; « // » ;
« /// » par rapport à la longueur du vecteur
Début, milieu, fin d’amplitude
« / » faible limitation douloureuse
« // » limitation douloureuse moyenne
« /// » forte limitation douloureuse
« x » blocage sans douleur
8.
9.
10. BUTS
• Restaurer une amplitude articulaire
physiologique
-> Lever une barrière musculaire (spasmes)
-> Lever une barrière articulaire (restriction)
• Soulager les symptômes (libération du
mouvement).
11. MODES d’ACTION
• Corps vertébraux
• Disque IV
• AIAP
• Muscles para-vertébraux
• Voies supra-segmentaires de la douleur
• Système neuro-végétatif
• Placebo & psychologique
12. Action sur les corps vertébraux
• Mobilisation des CV
• Action sur mouvement intervertébral
• Action focalisée sur un étage V.
• Action sur plusieurs étages V.
• Pas de « remise en place »
• Action d’étirements des tissus (M. Tend. Ligam.
Annulus)
13. Action sur le disque IV
• Diminution de la pression intra-discale
(mesurée)
• Réintégration nucléaire (hypothèse)
15. Action sur les articulaires
postérieures
• Craquement par phénomène de cavitation
• Étirement capsulaire, effet inhibiteur sur la
contracture para-vertébrale
• Dégagement, frange synoviale, formation
méniscoïde (hypothèse)
• Débridage adhérences intra-A. (dépôts de
fibrine post poussées congestives)
16. Action sur les muscles para-vertébraux
• Structures « relais » de la douleur vertébrale
• Relâchement par étirement direct (Mev sur
Golgi, Emg)
• Relâchement indirect par étirement des
capsules
17. Action sur la douleur
• Inhibition par activation des syst. descendants
(inhibition au niv. de la substance grise péri-
aqueducale)
• Effet par contre-stimulation (étirement brusque des
structures innervées)
• Gate control système (Melzack et Wall)
18. Action par effet placebo
• Sensation de remise en place
• Craquement = vertèbre débloquée
• Soulager avant de faire de la science ?
• Évolution spontanée synd. douloureux vertébral
= favorable ++
19. Action sur le syst. nerveux végétatif
• Composante psycho-somatique végétative
plus ou moins importante
• Réactions viscérales non reproductibles
• Pas de preuve scientifique du mode d’action
20. MOBILISATION PASSIVE
• Mouvement réalisé par une force
extérieure (technique manuelle
exécutée par le kinésithérapeute)
sans participation musculaire du
sujet, mais avec sa conscience
(intégration réceptive).
21. PRINCIPES
• Mouvement exécuté soit :
-> dans toute l’amplitude permise (vitesse faible),
jusqu’à la mise en tension et non au-delà (position de
verrouillage articulaire physio. ou de fin de course
patho.),
-> autour de la position de moindre tension (position
de repos).
• « LVHA » (grande amplitude, faible énergie cinétique)
22. BUTS
• Restituer la mobilité du mouvement
physiologique (restriction de mouvement).
• Diminuer les phénomènes douloureux (gate
control).
• Lever les spasmes musculaires.
24. AVANTAGES
• L’amplitude, la vitesse, la
force, la durée des techniques,
la qualité du mouvement sont
directement sous le contrôle du
kinésithérapeute.
25. INDICATIONS
• Dysfonctionnements mécaniques d’origine
musculo-squelettique.
• Traitement de patients présentant des
symptômes articulaires (douleur plus ou
moins raideur) et des lésions des tissus
mous péri-articulaires (++ tensions
musculaires, fibrose, épaississement des
éléments anatomiques passifs, des plans de
glissements).
26. CONTRE INDICATIONS
• Pathologie inflammatoire ou infectieuse (PR,
PSR, compression radiculaire aiguë…).
• Traumatisme récent.
• Compression médullaire ou queue de cheval.
• Ostéoporose, Paget.
• Néoplasme.
• AEG.
• États dépressifs.
27. CONCEPT MÉCANIQUE
• Il existe des mobilisations passives
globales qui permettent un entretien du
mouvement articulaire.
• Elles respectent les axes et les plans
anatomiques conventionnels, le mouvement
physiologique classique.
28. • Il existe des mobilisations passives spécifiques
qui ont un effet localisé sur un segment articulaire
(périphérique ou rachidien = « arthron »).
• Elles permettent un gain du mouvement articulaire
(modelage tissulaire).
• Elles respectent la physiologie intime de
l’articulation (glissé articulaire), en s’appuyant
sur les composantes de roulement-glissement, de
pivotement, de décompression voire de
compression articulaire.
• Mouvements qui échappent au contrôle volontaire.
33. 6° de liberté
Klein P. Sommerfeld P. : Biomécanique des membres inférieurs, bases et concepts,
bassin, membres inférieurs, Elsevier-Masson, Paris, 2008.
34. Dispersion des locus CIR Harmonie Mvt Cervical
Klein P. Sommerfeld P. : Biomécanique des membres inférieurs, bases et concepts,
bassin, membres inférieurs, Elsevier-Masson, Paris, 2008.
43. BARRIERE ANATOMIQUE
POINT NEUTRE
Barrière élastique Barrière élastique
Amplitude totale
Barrière physiologique Barrière physiologique
Barrière Barrière
anatomique anatomique
44. DIFFERENCE
entre
MOBILITÉ PHYSIOLOGIQUE
MOBILITÉ PATHOLOQIQUE
• NOTION DE RESTRICTION
• NOTION DE DEPLACEMENT DU
POINT NEUTRE
45. BARRIERE PATHOLOGIQUE
cas d’une dysfonction somatique sévère
Point neutre
Barrière élastique
N pathologique
Perte de
mobilité
Barrière physiologique
Barrière
BARRIERE RESTRICTIVE
Barrière
anatomique anatomique
46. PRINCIPES GÉNÉRAUX des MPV
Feux vert des tissus sus-jacents :
-> Massothérapie,
-> Techniques Myofasciales,
-> Levées de tensions musculaires (techniques
myotensives analytiques).
47. Ne pas forcer les blocages :
-> Pas de mobilisation en force,
-> Règle de la non-douleur.
48. Bilan complet :
-> Évaluation continue avant pendant et
après le traitement (mesures reportées
sur fiche bilan),
-> Pose les bases techniques du traitement,
-> Permet la justification des gestes
techniques.
50. PRINCIPES TECHNIQUES des MPV
• Pas de notion de « thrust ».
• Mobilisations spécifiques « analytiques ».
• Lentes et progressives.
• Plus ou moins rythmées.
• Début ou fin d’amplitude (selon dominante douleur ou
raideur).
• Respiration libre
-> Pas de blocage en inspir. ou expir. (gêne à la réalisation du
geste technique).
51. • Les techniques par prises courtes sont utilisées
pour leurs précisions (++ mouvement spécifique).
Elles utilisent les mains du thérapeute.
• Les techniques par prises longues sont utilisées
pour leur grand bras de levier (++ mouvement
global).
Elles utilisent mains + membres sup. (les coudes
sont le plus souvent tendus) + tronc = 3ième appui
(notion d’étreinte avec le patient).
• Les prises longues et les prises courtes peuvent
être combinées en prises mixtes.
52. « JEU CORPOREL »
Position de départ rigoureuse :
« tout patient » - « morceau de patient »
« tout kiné » - « morceau kiné »
-> Toujours utiliser des fentes pour travailler, si
possible dans le sens du mouvement (permet
d’augmenter le polygone de sustentation du
kinésithérapeute ainsi qu’un verrouillage efficace de
son rachis lombaire).
53. Prévoir la stabilité permanente du sujet :
-> s’adapter à la taille et au poids,
-> utiliser des tables (tabourets) réglables en
hauteur,
-> éliminer les frottements (draps).
54. ÉLÉMENTS de BILAN
• Examen « subjectif »
-> Écoute du patient.
-> Son principal problème.
-> Histoire actuelle et ancienne.
-> Région des symptômes
-> Manifestation des symptômes.
• Santé générale.
• Médications (! Corticothérapie, AK !)
• Radiographies.
55. • Examen « objectif ».
-> Écoute de l’articulation.
-> But = trouver un mouvement ou une
combinaison de mouvements qui reproduisent
les symptômes.
• 3 temps :
-> mouvement actif physiologique,
-> mouvement passif global,
-> mouvement passif analytique, segmentaire
« accessoire ».
57. ÉVALUATI ON OSTÉO DATE EXAM I NATEUR
NOM PRÉNOM SEXE LATÉRALITÉ
AGE PROF COORDONNÉES
T/P
LOISIRS
HDM
DOULEUR
TYPE
EVA
I MAGES
TTT MÉDI CAL
MED TTT
MED SPÉC
AVQ (EVA FONCTION)
ATCD
D G
SG
Tabac
CLI NI QUE
PODO SURAL
LMI
PELVIS
RACHIS
SCAPULAIRE
CERVICO CÉPHALIQUE
PALPATION
MOBILITÉS
DDS
STABILITÉ LOMBAIRE PASSIVE
RCS
MUSCULAIRE
STABILITÉ LOMB ACTIVE
HYPOEXTENSIBILITÉ Ch. Ant.
Ch. Post.
NEURO
AMYO TESTING ROT SENSIB
LASSÈGUE IMPULS TOUX VERTIGES NAUSÉES
LÉRI
ATM MFR
OCULO-MOT Hypoconvergence OD OG
CONCLUSI ON & TRAI TEM ENT OSTÉO
TOG MFR RPI IP NEURO-MÉNING .
AUTRE(S)
70. CONVERGENCE : LATÉROFLEX° & ROT°
OPPOSÉES
Mise en tension Manipulation (thrust)
F. LE CORRE, E. RAGEOT, Manipulations vertébrales, Abrégés, Masson, 1992.
85. LOI n°1
NEUTRALITÉ VERTÉBRALE
(courbures physiologiques)
Latéroflex° et rotations se font en sens opposés
(découplage)
Vertèbres thoraciques et lombales
Vertèbres cervicales : loi n°2
86. LOI n°2
POSITION NON NEUTRE
(courbures en flex° ou ext°)
Latéroflex° et rotations se font dans le même sens
(couplage)
Vertèbres cervicales, thoraciques et lombales