Le rôle de l’Etat dans une gestion plus efficace de l’aide en Haiti
1. Le rôle de l’Etat dans une gestion plus efficace de l’aide Présenté par Philippe CHICHEREAU (PNUD) Conseiller du gouvernement en efficacité de l’aide 23 novembre 2011
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3. L’efficacité de l’aide, un domaine clé de la Planification, gestion et évaluation de l’action gouvernementale C. Coordination de l’aide CIRH A. Planification et budgétisation (Stratégique, Sectorielle, Territoriale) B. Gestion de projet D. Suivi & Évaluation des actions, systèmes d’information E. Élaboration, évaluation des politiques, programmes publics F. Statistiques
15. Merci de votre attention Philippe CHICHEREAU (PNUD) Conseiller du gouvernement en efficacité de l’aide 23 novembre 2011
Notes de l'éditeur
La coordination de l’aide est un des éléments de la planification, gestion et évaluation de l’action gouvernementale, laquelle est une des 10 ou 12 fonctions qui doit être assumée par le pouvoir exécutif:
Pouvoir exécutif (administration centrale, sectorielle, déconcentrée, décentralisée) Coordination stratégique de l’action gouvernementale Communications gouvernementales Planification, gestion et évaluation de l’action gouvernementale Modernisation de la fonction publique (gestion des ressources humaines) E-gouvernement Formation / Perfectionnement de la fonction publique Modernisation physique (reconstruction) Gestion des finances publiques Déconcentration Décentralisation Pouvoir judiciaire État de droit Pouvoir législatif Institutions démocratiques
La gestion efficace de l’aide est un domaine clé de gouvernance qui a des impacts rapides car le gouvernement peut rapidement réaffirmer son leadership conformément aux principes de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (appropriation, alignement, harmonisation, gestion axée sur les résultats, responsabilité mutuelle). Bien entendu, cette autorité réaffirmée ne peut se contenter de déclarations d’intention sans moyens et de la répétition de concepts abstraits ; elle doit se traduire par des actions concrètes et suivies, et être accompagnée de compétences appropriées pour s’ériger en véritable leadership. La mise à disposition d’une manne financière régulière, même profondément alignée sur les priorités nationales et bien coordonnée, ce qui est loin d’être le cas, génère ou entretient des mécanismes qui perturbent la mise en place de solutions à long terme visant à sortir de cette dépendance non seulement financière mais aussi culturelle, sociale et politique.
1. (plus les projets sont gros plus la corruption est facile) 2. (cercle vicieux « low ownership trap ») non seulement de l’Administration mais aussi du secteur privé 3. dans les projets liés à l’aide qui construisent peu de capacités long terme mais dépensent beaucoup 4. qui souvent plus couteux et moins appropriables 5. qui sont souvent peu adaptés aux normes ou coutumes locales et qui, au mieux, limitent l’efficacité et l’appropriation pérenne ou inhibent de réels changements institutionnels
(produits plus chers avec plus fort impact sur les pauvres) et (surévaluation des produits à exporter ce qui réduit la capacité d’importation) 3. (les conditionnalités pour éviter la corruption ne sont pas respectées et les bailleurs continuent de donner aux sources de corruption car ils vivent eux-mêmes du business de l’aide) 4. Cela réduit la compétitivité du secteur privé et donc encourage une atrophie du secteur et des pertes d’emploi (Dutch disease) 6. Qui reduisent les taxes et sont lourdes a administrer 7. donc aussi augmente les tendances inflationnistes par une demande accrue sans contrepartie productive
2 types de systèmes extrêmes: A: gérés par l’offre (des bailleurs), ou B: menés par la demande (du pays) PASSER DE A a B
(une bonne application des principes aidera a lutter contre les fléaux de la perversité / inefficacité de l’aide énoncés + haut), Et mentionner de lire le rapport de l’enquete 2011 sur l’engagement international dans les etats fragiles.