2. L’Université
libre
de
Bruxelles
a
fêté
ce8e
année
ses
180
ans.
Elle
est
située
sur
différents
campus
et
sites
à
Bruxelles
mais
également
en
Wallonie
;
ce
qui
peut
avoir
un
impact
sur
l’adresse
insFtuFonnelle
employée
par
les
chercheurs.
Lors
de
sa
créaFon,
l’ULB
rassemblait
à
la
fois
les
étudiants
francophones
et
néerlandophones.
Mais
dans
les
années
60,
la
Belgique
connut
une
crise
linguisFque
importante
qui
mena
à
la
scission
de
l’université
et
à
la
créaFon
de
la
Vrije
Universiteit
Brussels
(VUB)
néerlandophone.
Il
arrive
fréquemment
que
des
chercheurs
traduisent
leur
adresse
insFtuFonnelle
par
«
Free
universi2es
of
Brussels
»
rendant
quasiment
impossible
la
disFncFon
entre
les
publicaFons
de
la
VUB
et
de
l’ULB.
2
3. Le
dépôt
insFtuFonnel
de
l’ULB,
appelé
DI-‐fusion,
a
été
mis
en
place
en
septembre
2009.
Ses
missions
sont
les
suivantes
:
• Me8re
en
valeur
la
producFon
scienFfique
de
l'Université
;
• Augmenter
la
visibilité,
l'accessibilité
et
l'impact
de
la
recherche
effectuée
à
l'ULB
;
• Assurer
le
référencement
des
publicaFons
et
travaux
scienFfiques
de
l'ULB
à
fins
d'évaluaFon,
de
classement,
etc
;
• Assurer
l'archivage
des
publicaFons
et
travaux
scienFfiques
de
l'Université.
3
4. Quelle
est
la
plus-‐value
de
l’encodage
dans
DI-‐fusion
pour
le
chercheur
?
è Il
peut
générer
très
rapidement
une
liste
de
publicaFons
complète
en
format
PDF.
N.B.
:
Les
chercheurs
de
l’ULB
sont
fortement
encouragés
à
encoder
dans
le
dépôt
mais
rien
ne
les
y
oblige
véritablement
sauf
s’ils
désirent
postuler
à
un
autre
posiFon
à
l’ULB
ou
demander
une
bourse
de
recherche
au
Fonds
NaFonal
de
la
Recherche
ScienFfique.
Dans
ce
cas,
pour
que
leur
candidature
soit
prise
en
compte,
leur
liste
de
publicaFons
doit
être
Frée
de
DI-‐fusion.
4
5. Autre
exemple
de
plus-‐value
pour
les
chercheurs
:
è
l’alimentaFon
automaFque
de
leur
page
personnelle
sur
le
site
de
l’université.
Un
clic
sur
«
Voir
toutes
les
publica2ons
»
mène
vers
la
liste
complète
des
publicaFons
du
chercheur
en
quesFon
dans
DI-‐fusion.
5
6. DI-‐fusion,
qui
s’appuie
sur
plusieurs
logiciels
libres
comme
VuFind
et
Dspace,
compte
138.700
références
dont
16%
disposent
du
texte
complet.
Les
noFces
bibliographiques
sont
accessibles
à
tout
internaute.
Des
restricFons
d’accès
sont
placées
au
niveau
des
textes
complets
déposés
par
les
chercheurs.
Les
textes
complets
peuvent
être
en
accès
libre
(7%),
en
accès
restreint
à
la
communauté
universitaire
ou
en
accès
privé.
Un
peFt
personnage
à
la
droite
d’un
nom
d’auteur
signifie
que
ce8e
personne
est
(ou
a
été)
un
membre
de
l’ULB.
Un
clic
sur
ce
personnage
permet
de
générer
la
liste
des
publicaFons
de
ce
chercheur
au
format
PDF,
par
exemple.
6
7. L’interface
d’encodage
n’est
accessible
qu’aux
membres
de
l’ULB.
32
types
de
documents
différents
peuvent
être
encodés.
L’encodage
s’effectue
soit
manuellement,
soit
à
l’aide
de
foncFonnalités
d’import
semi-‐automaFque.
Dans
ce8e
présentaFon,
nous
nous
concentrerons
sur
l’import
à
parFr
de
Scopus.
7
8. L’import
des
références
ne
s’effectue
pas
directement
entre
Scopus
et
DI-‐fusion
mais
passe
par
un
réservoir
intermédiaire.
Dans
un
premier
temps,
nous
nous
intéresserons
sur
l’alimentaFon
de
ce
dernier
(flèche
rouge).
Le
réservoir
intermédiaire
compte
54.425
références.
Il
a
été
alimenté
pour
la
première
fois
en
2010
à
l’aide
de
plusieurs
DVDs
fournis
par
Elsevier.
Depuis,
un
script
mensuel
y
ajoute
les
nouvelles
références
indexées
par
Scopus
le
mois
précédent.
Les
références
importées
dans
ce
réservoir
conFennent
au
moins
une
des
43
affiliaFons
principales
correspondant
à
l’ULB.
8
9. Voici
une
parFe
des
43
affiliaFons
principales
correspondant
à
l’ULB
et
idenFfiées
dans
Scopus.
Comme
on
peut
le
voir,
il
existe
des
doublons
(même
inFtulé,
AF-‐ID
différent)
qui
nécessiterait
un
ne8oyage
(certainement
une
fusion).
Le
«
Free
universi2es
of
Brussels
»
est
également
présent
bien
qu’il
ramène
avec
lui
des
publicaFons
de
la
VUB.
Pour
ce
dernier,
un
ne8oyage
manuel,
noFce
par
noFce,
devra
certainement
être
effectué
afin
d’idenFfier
les
publicaFons
de
l’ULB.
Parmi
ces
43
affiliaFons,
se
trouvent
également
celles
des
hôpitaux
associés
pour
lesquels
la
présence
de
doublons
est
également
observable.
9
10. La
liste
des
43
affiliaFons
principales
étant
relaFvement
incomplète,
nous
avons
procédé
il
y
a
quelques
mois
à
des
analyses
complémentaires
afin
d’idenFfier
d’autres
affiliaFons.
Pour
ce
faire,
nous
avons
lancé
des
requêtes
sur
des
termes
ou
expressions
suscepFbles
de
se
trouver
dans
l’adresse
insFtuFonnelle
uFlisée
par
un
chercheur
de
l’ULB,
mais
étant
suffisamment
discriminant(e)s.
Nous
avons
bien
sûr
écarté
les
publicaFons
où
apparaissait
une
des
affiliaFons
précédemment
idenFfiées.
À
chaque
fois
qu’une
nouvelle
affiliaFon
correspondant
à
l’ULB
était
trouvée,
son
AF-‐ID
était
ajouté
à
la
liste
des
AND
NOT
dans
les
requêtes
ultérieures.
Ces
recherches
nous
fournissent
une
liste
de
publicaFons
dont
les
noFces
sont
présentées
de
la
manière
suivante.
À
parFr
de
ce8e
interface,
il
est
impossible
d’idenFfier
l’inFtulé
et
l’AF-‐ID
qui
se
cachent
derrière
«
b
Ecole
de
Santé
Publique,
…
»
dans
l’exemple
proposé.
10
11. Pour
idenFfier
le
nom
des
affiliaFons
(ici,
«
Ecole
de
Santé
Publique
»)
et
leur
AF-‐ID
(ici,
encadré
en
rouge),
nous
avons
exploité
une
des
APIs
fournies
par
Elsevier.
Celle
uFlisée
ici
permet
de
visualiser
le
code
XML
d’une
noFce
à
parFr
du
numéro
d’idenFfiant
de
la
publicaFon
(eid).
11
12. Nous
nous
intéressons
à
présent
à
l’import
de
références
contenues
dans
le
réservoir
vers
DI-‐fusion
(flèche
rouge).
Sur
les
54.425
références
du
réservoir,
environ
21.000
ont
été
importées
dans
DI-‐fusion.
12
13. Deux
types
d’import
sont
possibles
:
1.
l’import
semi-‐manuel
effectué
par
le
chercheur
lorsqu’il
clique
sur
«
Importer
de
Scopus
»
sur
l’écran
d’encodage.
Il
arrive
alors
sur
cet
écran
où
il
introduit
le
nom
de
l’auteur
souhaité.
Le
système
lui
indique
les
résultats
en
précisant
le
nombre
de
publicaFons
présentes
dans
le
réservoir
qui
y
correspondent.
En
cliquant
sur
le
nom
d’un
auteur,
les
noFces
des
publicaFons
qui
lui
sont
associées
apparaissent
(illustraFon
de
droite).
Avant
leur
validaFon,
le
chercheur
peut
procéder
à
des
modificaFons.
2.
l’import
automaFsé
n’est
possible
que
pour
les
références
dont
tous
les
auteurs
ont
déjà
été
validés
ou
peuvent
l’être
automaFquement.
Parmi
celles-‐ci,
sont
suspendues
les
références
dont
le
type
de
document
menFonné
dans
Scopus
ne
correspond
à
aucun
type
de
document
disponible
dans
DI-‐fusion.
L’import
automaFsé
a
tourné
le
16
juin
2014
et
a
permis
d’importer
environ
7.000
références.
Très
prochainement,
cet
import
sera
effectué
de
manière
régulière.
13
14. La
gesFon
des
auteurs
est
primordiale
pour
effectuer
des
imports
automaFsés.
Dans
Scopus,
une
forme
d’un
auteur
correspond
à
un
ScopusID.
Il
arrive
relaFvement
souvent
qu’un
auteur
dans
la
vraie
vie
soit
associé
à
de
mulFples
ScopusID.
C’est
le
cas
de
ce
chercheur
de
l’ULB.
Afin
d’améliorer
sa
représentaFvité
dans
le
système,
il
serait
opportun
que
ce
chercheur
procède
à
la
fusion
des
ScopusID
qui
lui
correspondent.
Une
demande
de
fusion
peut
être
aisément
adressée
à
Scopus
en
sélecFonnant
les
profils
concernés
et
en
cliquant
sur
«
Request
to
merge
authors
».
Nous
esFmons
que
ce
«
ne8oyage
»
devrait
être
effectué
par
le
chercheur
lui-‐
même
;
lui
seul
étant
capable
de
déterminer
avec
cerFtude
si
un
profil
lui
correspond
ou
non.
14
15. Il
arrive
également
fréquemment
qu’un
ScopusID
d’auteur
soit
lié
à
un
main
auteur
(dont
la
noFce
comprend
généralement
un
prénom
complet).
Dans
ce
cas,
la
fusion
d’auteurs
avec
le
main
auteur
est
fréquente.
C’est
le
cas
de
l’exemple
proposé,
preuves
étant
que
:
• Une
recherche
à
Ruyschaert
J-‐M
ne
ramène
que
cet
unique
résultat
;
• La
noFce
renseigne
un
nombre
important
de
variantes
du
nom
(à
droite).
15
16. Dans
DI-‐fusion,
nous
essayons
au
maximum
qu’un
auteur
dans
la
vraie
vie
corresponde
à
un
auteur
dans
DI-‐fusion
associé
à
un
seul
idenFfiant
(tableau
de
droite).
L’import
d’une
référence
de
Scopus
implique
que
la
table
de
mapping
conFenne
l’authorID
de
Scopus
associé
à
un
authorID
ULB.
S’il
n’y
a
pas
de
correspondance,
une
validaFon
automaFque
des
auteurs
est
possible
si
un
certain
nombre
de
règles
est
respecté,
comme
par
exemple
:
si
le
ScopusID
n’a
pas
encore
été
validé,
et
l’affiliaFon
de
l’auteur
est
l’une
des
43
et
il
n’existe
qu’un
auteur
ULB
dans
DI-‐fusion
de
même
nom
et
iniFale
du
prénom,
alors
le
mapping
de
cet
auteur
est
automaFquement
effectué.
Il
existe
également
une
sorte
de
fichier
«
an2-‐mapping
»
avec
les
auteurs
dont
nous
sommes
sûrs
qu’ils
n’apparFennent
pas
ou
n’ont
pas
appartenu
à
l’ULB.
Et
lors
de
l’import,
ce8e
liste
est
également
consultée.
16
17. Comme
indiqué
dans
la
règle
de
validaFon,
nous
nous
basions
au
départ
sur
le
nom
et
l’iniFale
du
prénom,
le
plus
souvent
renseignés
dans
l’XML
des
références
importées,
mais
nous
nous
sommes
rendu
compte
que
nous
avions
mappé
des
personnes
différentes
(même
inFale
mais
prénom
différent).
Pour
améliorer
le
mapping
et
éviter
ce
genre
d’erreurs,
nous
uFlisons
à
présent
le
REST
API
lorsque
les
prénoms
des
auteurs
dans
l’XML
des
publicaFons
ne
comprennent
qu’une
iniFale.
Ce8e
API
permet,
à
parFr
du
authorID,
de
consulter
la
noFce
complète
de
l’auteur
et
de
connaître
son
prénom
complet.
17
18. Nous
envisageons
de
travailler
très
prochainement
:
• À
la
réa8ribuFon
d’AF-‐ID
à
des
auteurs
qui
n’en
ont
pas
ou
pour
lesquels
celui
menFonné
est
erroné.
Ce8e
réa8ribuFon
s’effectue
noFce
par
noFce
et
les
demandes
de
correcFons
sont
adressées
à
Elsevier
via
un
formulaire
en
ligne
;
• Au
ne8oyage
des
profils
d’affiliaFon
(via
la
fusion
d’AF-‐ID)
;
• Au
ne8oyage
des
profils
d’auteur
(par
demande
de
fusion,
comme
précédemment
illustré)
même
si
nous
esFmons
que
ce
travail
serait
plus
précis
s’il
était
effectué
par
le
chercheur
lui-‐même
;
• À
l’amélioraFon
du
mapping
des
types
de
documents
afin
de
diminuer
le
nombre
de
noFces
suspendues
;
• À
la
pré-‐validaFon
manuelle
des
auteurs
;
• À
l’import
direct
de
Scopus
dans
DI-‐fusion
via
notre
résolveur
de
lien
(cf.
dia
suivante).
18
19. Le
réservoir
étant
relaFvement
incomplet
(en
effet,
il
ne
conFent
pas
toutes
les
publicaFons
de
l’ULB,
ni
celles
publiées
par
un
auteur
ULB
avant
qu’il
ne
soit
membre
de
l’université*),
nous
avons
développé
un
import
direct
à
parFr
de
Scopus
noFce
par
noFce
qui
sera
très
prochainement
opéraFonnel
(encadré
rouge).
*Ces
publicaFons
doivent
également
être
dans
le
dépôt
insFtuFonnel
afin
de
pouvoir
générer
la
liste
complète
des
publicaFons
d’un
chercheur.
19