Le terme « architecture hostile » fait les manchettes dernièrement avec les bancs de parc, qui empêchent les gens de s’y coucher, ou encore les espaces couverts de pics de métal. Il existe une multitude d’astuces de design pour contraindre l’utilisation de certains objets et espace publics. Malheureusement, ce phénomène ne se limite pas au design urbain, on le retrouve aussi sur le web.
Le designer est encouragé à comprendre les faiblesses du cerveau humain pour améliorer l’expérience des utilisateurs. Il sait quels types de boutons fonctionnent le mieux, quels mots doivent être utilisés pour déclencher certains comportements, etc. Cette connaissance vient avec une responsabilité importante : il ne faut pas l’exploiter pour tromper les utilisateurs, mais plutôt pour les aider. Sinon, il devient lui-même un designer hostile.