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Et le français dans tout ça #46
1.
2. la cédille
La cédille se place sous le « c » pour indiquer que cette consonne se prononce [s]. Elle est donc
nécessaire sous un « c » prononcé [s] placé devant « a », « o » et « u », quelle que soit la façon
dont la voyelle se prononce. Sans elle, le « c » se prononcerait [k].
placard façade
convaincant agaçant
tricoter
suçoter
Mâcon
maçon
percuter perçu
La cédille est nécessaire dans la conjugaison :
- des verbes dont l'infinitif se termine par -cer lorsque la terminaison commence par « a » ou
« o » ;
placer
nous plaçons
je plaçais
- des verbes qui se conjuguent comme recevoir lorsque la terminaison commence par « o » ou
« u ».
recevoir
je reçois
il a reçu
En dehors des verbes, la plupart des mots s'écrivant avec un « ç » sont des dérivés dont le
radical se termine par « c » prononcé [s] et dont le suffixe commence par « a », « o » ou « u ».
Agacer → agaçant
glace → glaçon
gercer → gerçure
Ne jamais mettre de cédille à un « c » placé devant « e » ou « i » puisque devant ces voyelles,
« c » se prononce toujours [s].
cédille
limace
merci
ici
Ne pas oublier la cédille lorsqu'on écrit « ç » en majuscule.
Ça m'intéresse.
3. Pas de cédille devant « oe » et « ae ». Ainsi on écrit et cætera et des mots tels que
cœlacanthe (un poisson), cæcum (début du gros intestin) ou encore cœlioscopie.
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Notas del editor
Deux mots sont homophones lorsqu'ils se prononcent de la même façon, mais s'écrivent différemment. Bien sûr, leurs sens diffèrent, puisqu'il s'agit de mots distincts.
Ce sont le plus souvent les mots d'une ou de deux syllabes qui ont des homophones (extraordinaire n'a pas d'homophone). Il faut donc toujours se demander lorsqu'on écrit un mot court s'il n'y a pas risque de confusion avec un autre mot.
On peut parfois s'aider de mots de la même famille.
Être particulièrement vigilant avec les mots faisant partie d'une expression et dont le sens n'est plus toujours perceptible.