SlideShare una empresa de Scribd logo
1 de 36
Descargar para leer sin conexión
L'ObTIC

Baromètre des usages numériques
(enquêtes 2012-2013)

© A. Van der Stegen

Observation
de la diffusion
et des usages des
Technologies de
l'Information et de
la Communication
en Provence-AlpesCôte d'Azur
157

Espaces Régionaux Internet
Citoyen accueillent du public
en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Retrouvez toutes les données chiffrées sur les Technologies de l’Information
et de la Communication en Provence-Alpes-Côte d’Azur à l’adresse suivante :
http://emergences-numeriques.regionpaca.fr/observatoire-tic-et-animation/obtic.html

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

2
•  ’ObTIC	
L
Objectif de la démarche	
La gouvernance	
•  hiffres clés	
C

4
6
6
7
8

Espaces Régionaux Internet Citoyen 	

8

Intercommunalités	9
•  ynthèse	
S

10

•  e Haut Débit	
L
L’accès au Haut Débit	
Le passage du Haut au Très Haut Débit	
L’Internet Mobile	
•  es ERIC	
L
Principaux enseignements 	
de l’enquête quantitative ERIC 	
• ntercommunalités	
I
Rapport de la démarche
d'Observation de la société de l'information
en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Direction : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Édition : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
et Items International
Conception graphique, mise en pages et impression :
Éditions du Fournel – ZA Les Sablonnières –
05120 L’Argentière La Bessée – 04 92 23 15 75

L’équipement des intercommunalités	

12
12
13
15
16
17

Sommaire

•  ditorial	
É

20
20

Les usages numériques au sein 	
de l’administration intercommunale	

21

Les intercommunalités et la pratique de l’Internet	

22

Focus sur l’Open data	

25

En conclusion	

25

•  anorama des TIC et services	
P

26
26

Une région bien positionnée	
L'ObTIC est un projet piloté par la Région Provence-AlpesCôte d’Azur, avec le soutien de la Préfecture de région,
et est cofinancé dans le cadre du volet Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC) du Contrat
de projets État-Région 2007-2013. Il est réalisé, animé et
administré avec l’appui opérationnel d'Items International.

Le poids et la répartition géographique des activités 	

28

Un environnement favorable et innovant	

29

•  nquête et méthodologie	
E

30

•  ote à l’attention des lecteurs	
N

32

•  lossaire	
G

33

3
Éditorial
ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

4
L

a capacité d’un pays à utiliser les technologies de l’information
et de la communication est devenue un élément majeur de son
rayonnement et de son développement. Le numérique est en effet
désormais omniprésent dans notre quotidien, dans les entreprises, les
lieux d’enseignement, les administrations, les foyers, sous de multiples
formes.

L’ensemble des secteurs d’activités est aujourd’hui lié à l’économie
numérique, qui est un moteur indispensable de leur compétitivité.
Dans ce contexte, le rôle du présent baromètre est de réaliser une
« photographie » des usages numériques en Provence-Alpes-Côte d’Azur,
d’identifier les tendances de l’innovation à l’œuvre, afin de concevoir et
d’animer les dispositifs d’accompagnement les plus adaptés.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’industrie et les services du numérique
représentent ainsi un peu plus de 61  000  emplois, pour un tissu
d’entreprises de 2 830 établissements couvrant l’ensemble de la chaîne
de valeur des technologies de l’information et de la communication.
La région peut, pour cela, s’appuyer sur quatre grandes filières  : la
microélectronique, les télécoms, les logiciels et les contenus.

Ces initiatives menées depuis plusieurs années
font du numérique un véritable vecteur d’innovation
sociale et économique au bénéfice de la population
régionale.

Nous avons le plaisir de vous présenter ce deuxième
baromètre des usages numériques, qui complète et
approfondit l’édition 2011, ainsi que l’ensemble des études
menées dans le cadre de l’observatoire régional des technologies
de l’information et de la communication (ObTIC). Ce document
contribuera à nourrir le développement numérique en ProvenceAlpes-Côte d’Azur.

Michel VAUZELLE,	
Le Président de la Région	
Provence-Alpes-Côte d’Azur	

Michel CADOT,
Le Préfet de région
Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’État ont engagé
une politique qui encourage la recherche et l’innovation dans le secteur
du numérique, appuie l’organisation des entreprises de ces filières, et
accompagne le développement des usages. Cette politique volontariste
concerne l’ensemble des utilisateurs, universitaires, étudiants,
entrepreneurs, artistes, designers, acteurs associatifs, qui mobilise
dans leurs activités sur les ressources numériques.

5
L’ObTIC

Objectif de la démarche

À cette fin, des enquêtes ainsi que des études ciblées sont entreprises
pour présenter un baromètre annuel représentatif.
Cette démarche permet d’alimenter l’évaluation des actions régionales
par des informations suivies et des analyses thématiques.

Restituer une vision objective des
Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) dans notre région

Le présent baromètre est le deuxième. Il fait suite à celui publié en septembre 2011 à partir d’études réalisées en 2010. Publié au tournant
de l’année 2013, il est le fruit des travaux réalisés dans l’intervalle.
Dans la lignée de l’édition précédente, il complète et affine les données
initialement recueillies. La première livraison était consacrée aux foyers,
aux mairies et aux petites et moyennes entreprises. Si celui-ci prolonge
l’enquête mairies par un travail sur la coopération intercommunale, il
ouvre de nouveaux champs en se consacrant à l’aménagement numérique, à l’accès public à internet et à la dynamique de l’écosystème de
la filière numérique régionale, trois aspects complémentaires de l’appropriation des technologies de l’information et de la communication et du
développement des usages.

L’ObTIC a pour vocation d’observer la société de
l’information afin d’éclairer l’action publique.
L’ObTIC produit de façon régulière des indicateurs quantitatifs et des données qualitatives
sur la société de l'information en ProvenceAlpes-Côte d’Azur, ses caractéristiques et
son évolution prévisible.

Mais l’ObTIC ne se limite pas à produire des publications.

Au-delà d'un observatoire, une communauté d’acteurs
Cette démarche originale vise aussi à établir et animer la communauté
des acteurs politiques, associatifs, académiques, économiques, qui s'intéressent à l'évolution de la société de l'information en Provence-AlpesCôte d’Azur.

© P Ciot
.

Cette dynamique est entretenue par des rendez-vous réguliers, organisés sous forme d’ateliers de travail, de séminaires, pour repérer et
faire connaître les publications et réalisations produites en région, voire
au-delà, autour du numérique.

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

6
Les séminaires
Les séminaires thématiques ont pour but de nourrir la réflexion sur la place
qu’occupent les Technologies de l’Information et de la Communication
(TIC), leurs conditions de diffusion et d’appropriation, les usages quotidiens et leur impact économique réel.
Ils sont conçus pour répondre à trois objectifs :
•  réparer les études quantitatives et qualitatives à venir qui seront
P
menées au fil des années ;
•  epérer et sensibiliser les acteurs régionaux potentiellement intéresR
sés par une problématique spécifique ;
•  édérer ces acteurs et favoriser l'émergence d'un écosystème
F
régional qui pourra à la fois guider notre démarche et en diffuser les
résultats.

© R. Cintas-Florès

En 2012, deux séminaires ont été organisés :
•   Nouvelles façons d'observer la société de l’information », en avril ;
«
•   Parcours et compétences numériques des 16/24 ans », en octobre.
«
Leurs comptes-rendus détaillés sont accessibles sur le site de l’ObTIC.

La gouvernance
Pour plus d’informations,
vous pouvez vous rapprocher
de l’équipe-projet en charge
de l’animation de l’ObTIC :
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Service Innovation et Économie
Numériques
Mél : mission-tic@regionpaca.fr

L’ObTIC a été créé en 2010. Il est mis en œuvre par la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur en partenariat avec la Préfecture de région. Il est
cofinancé dans le cadre du volet TIC du Contrat de projets État-Région
2007-2013.
Après une mise en concurrence, l’assistance à maîtrise d’ouvrage
a été confiée à une équipe pluridisciplinaire issue du cabinet Items
International.

7
Chiffres clés

Plusieurs Régions en France et en Europe ont engagé
des démarches d’observation de la société de l’information. Dans les tableaux ci-dessous ont été réunis des
chiffres issus des baromètres les plus récents*.
(Il est à noter que l’aménagement numérique des territoires est influencé par leurs caractéristiques géographiques, de nature très variable suivant les Régions.
Quant aux rares travaux existant sur les infrastructures
(DSL, réseaux des opérateurs alternatifs ou Internet
mobile), un décalage de calendrier dans leurs réalisations rend leurs comparaisons peu représentatives.)

Espaces Régionaux
Internet Citoyen
À l’instar de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Rhône-Alpes a conduit
une enquête approfondie en direction de ses lieux d’accès public à l’internet (appelés Espaces Publics Numériques – EPN). Il a semblé intéressant
d’effectuer une comparaison approfondie entre ces deux enquêtes.

Cible

ERIC implantés en Provence-Alpes-Côte-d’Azur EPN implantés en Rhône-Alpes

Taille de la population

312 EPN dont 157 ERIC portés par
106 structures différentes

Environ 450 EPN

Protocole de recueil

Enquête en ligne

Enquête en ligne

Date du sondage

Avril à juin 2011

Mai 2012

Quotas/
représentativité

Pas de quotas, ni de redressement
Représentativité assurée par le taux de
réponse (99%)

Pas de quotas, ni de redressement
Représentativité assurée par le taux de
couverture (35%)

105 répondants, soit 99% de la base totale

152, soit 35% de la base totale

Précision statistique

Moins de 0,5% selon la fréquence observée
sur l’échantillon global

Entre 1,6 et 3,8% selon la fréquence
observée sur l’échantillon global

Attendus

Analyse quantitative
- Indicateurs régionaux systématisés
- Indicateurs croisés par territoire (rural,
péri-urbain, urbain) ou par structure porteuse
lorsque pertinente

Analyse quantitative
- Indicateurs régionaux systématisés
- Indicateurs croisés par territoire (rural
versus urbain) ou par structure porteuse
lorsque pertinente

Cible suivie dans les
éditions précédentes

1ère édition de l’enquête en 2012
1ère édition de l’enquête en 2011
Pas de comparaison possible avec les éditions Pas de comparaison possible avec les éditions
précédentes de l’observatoire régional
précédentes de l’observatoire régional

Comparaison SOURIR

8

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR

Taille de l’échantillon

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

Région

RHÔNE-ALPES

Pas d’enquête quantitative comparable jusqu’alors au sein du réseau SOURIR. Perspective
d’établissement d’indicateurs normalisés et de suivi qualitatif de la cible.
Intercommunalités
Région

Nombre
InterTaux d’interd’intercommunalités communalités
communalités sur le web
sur le web

© J. Cabanel

AQUITAINE

On trouvera dans le tableau ci-dessous quelques indicateurs caractérisant les lieux d’accès publics à l’Internet qui pourront faire l’objet d’une
comparaison suivie et élargie dans les années à venir.

Région

ProvenceAlpes-Côte 
d’Azur

179

98

55%

BRETAGNE

119

106

89%

MIDI-PYRÉNÉES

206

116

56%

95

80

85%

130

105

81%

97

67

69%

Provence-AlpesCôte d’Azur
PAYS DE LOIRE
POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

Portage collectivité (commune
ou intercommunalité)

50%

67%

Nombre moyen d’ordinateurs

11

10

Ouverture entre 20 et
35 heures par semaine

52%

51%

Participation à des rencontres
du réseau régional au cours
des deux dernières années

54%

54%

Part des animateurs de niveau
bac + 2

42%

60%

Équivalent Temps Plein moyen
pour l’animation de l’espace

1,55

2,4

Formation professionnelle pour
les animateurs au cours des
deux dernières années

24%

65%

* Sources des données :
Diagnostic 2011 de l’Aquitaine numérique,
AEC-Raudin
Bretagne : Repères sur les accès, usages et services
des TIC en Bretagne, M@rsouin 2011
Diagnostic 2011 de la société de l’information en
Midi-Pyrénées, janvier 2012, Ardesi
Web public : comment les collectivités territoriales
du Grand-Ouest français s’affichent-elles sur les
plateformes numériques, Raudin, mai 2012

9
Issu de trois enquêtes réalisées courant 2012 en
conformité avec une méthode d’observation utilisée
depuis plusieurs années dans une quinzaine de
régions francophones, ce baromètre permet de
poser un diagnostic dans quatre domaines : l’aménagement numérique du territoire, les Espaces
régionaux internet citoyen, les intercommunalités
de la région et le dynamisme des filières régionales constitutives de l’écosystème numérique.

Premier constat
En matière de couverture en très haut débit
par l’initiative privée, Provence-Alpes-Côte
d’Azur connaît une situation très contrastée
d’un département à l’autre. Dans la perspective de relayer l’effort initié par l’État dans le
cadre du Programme national à Très Haut
Débit, lequel vise la mise à disposition, à
l’horizon 2025, d’un accès à 100  Mb/s
sur l’ensemble du territoire, il apparaît que
des initiatives publiques territoriales seront
nécessaires sur une large part du territoire régional (en dehors d’une zone littorale
urbaine).

  opulation des communes couvertes par l’initiative privée à terme
P
par le déploiement de réseaux de boucle locale à très haut débit d’après
les réponses à l’appel à manifestations d’intentions d’investissement

Fonds cartographiques : Francièmes © Tous droits réservés
Réalisation : Datar - Observatoire des territoires • C. Métayer • 2011

Synthèse

Le deuxième baromètre de l’ObTIC offre un regard objectif sur la diffusion et les usages des Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC) en ProvenceAlpes-Côte d’Azur.

0

de 80 à 100
de 60 à 80
de 40 à 60
de 0 à 20

10

100

Population des communes couvertes par des intentions d’investissement
ou comprise dans la zone très dense (par département, en %)

de 20 à 40

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

50

Source : Insee RP 2008, Réponses déclaratives des opérateurs à l’appel à manifestations d’intentions d’investissement

Les communes couvertes correspondent aux :
- communes de la zone très dense
- communes ayant fait l’objet de manifestations d’intentions d’investissement de
la part d'opérateurs privés pour le déploiement d'un réseau de boucle locale à très haut débit.
(3 415 communes)

200 Km
Troisième constat

© J.-P Garufi
.

Les intercommunalités de Provence-Alpes-Côte d’Azur
ont fait le pari de l’équipement en informatique. Le taux
d’équipement en micro-informatique dans les intercommunalités est élevé et celui des connexions à Internet est
désormais de 100%. L’immense majorité des intercommunalités dispose d’un site internet (95%). Même si les sites
Internet sont d’abord institutionnels, ils sont de plus en plus
utilisés comme des outils de développement économique du territoire. Cependant, seules 15% des intercommunalités sont présentes sur les réseaux sociaux et, parmi elles, moins de la moitié
dispose d’un blog. Plus que jamais, le recours aux technologies
pour faciliter la relation avec les citoyens reste un chantier d’avenir.

Deuxième constat
Le réseau régional d’accès public à Internet constitue un maillage
dense du territoire avec 312  Espaces Publics Numériques dont 157
sont labellisés Espace Régional Internet Citoyen (ERIC). 23 Chargés de
Développement Numérique, répartis sur tous les territoires de la région,
œuvrent au développement de projets numériques. La fréquentation des
lieux progresse avec l’augmentation du parc informatique. Leur devenir
s’apparente à des centres de ressources numériques aux activités multiples : veille, vulgarisation et conseil autour des usages du numérique,
ingénierie de projets numériques.

Comme le montre le focus sur l’ouverture des données
publiques, le mouvement qui se dessine sera très
probablement l’occasion d’y contribuer.

Quatrième constat
Dans le domaine de l’économie numérique, la région Provence-AlpesCôte d’Azur se positionne au 2ème ou 3ème rang des régions françaises,
selon les critères (nombre d’emplois, d’établissements, de chiffre d’affaires ou de poids de la recherche). Au-delà de cette place importante
dans l’économie régionale, les technologies numériques interagissent
et dynamisent de nombreux marchés applicatifs et secteurs d’activités tels que l’industrie, l’agroalimentaire, la santé, l’environnement, les
transports, le tourisme, la culture.

11
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’accès au
Haut Débit s’est désormais largement répandu.
1996 marquait l’ouverture à la concurrence des
réseaux et des services de télécommunications.
C’est sur ce fondement et en utilisant au mieux les
technologies ADSL pour doper l’accès Internet via
le réseau de cuivre de France Télécom qu’a pu être
mis en place un cadre réglementaire, le dégroupage des lignes téléphoniques, qui a permis un
accès «  démocratisé  » à l’Internet Haut Débit.
De nouveaux opérateurs (Bouygues, Free, SFR,
Orange, ….) ont pu accéder aux infrastructures
de l’opérateur historique afin d’offrir de nouveaux services et faire du marché français un
marché où le prix payé par l’utilisateur reste
limité par rapport à d’autres pays.
Cependant, des difficultés subsistent  :
pour autant, des zones desservies en Haut
Débit mais non concurrentielles demeurent
(présence d’un seul opérateur). Cette révolution de l’accès a accompagné le développement et l’innovation des services et des
usages de l’Internet.
Le déploiement de l’ADSL, qui passe par
le support du réseau cuivre, présente des
modalités d’accès, de performance et de
nature de services différents selon les territoires. À une distance de plus de 5  km,

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

12

© A. Van der Stegen

Le Haut Débit

L’accès au Haut Débit

l’atténuation du signal entre le NRA (Nœud de raccordement d’abonné)
et l’utilisateur rend le service inaccessible. On parle ainsi de zone blanche
de l’ADSL.
En parallèle, le développement des usages comme la multiplication des
contenus multimédia ont conduit à la nécessité de disposer de débits
de plus en plus importants. On considère aujourd’hui que disposer d’un
débit inférieur à 2  Mbps rend l’usage d’Internet difficile, on parle de
zones grises. Dans notre région, l’inéligibilité ADSL touche aujourd’hui
de l’ordre de 1,5 à 1,7% de la population, tandis que les zones grises
touchent entre 15 et 18%, soit près de 600 000 foyers.
La situation des zones blanches et grises est fortement contrastée
entre les différents départements : les départements alpins sont à plus
de 30% en zones grises. Avec un impact mesurable en matière de présence des opérateurs sur les équipements de France Télécom : ainsi,
dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et le Var, plus de 80%
des lignes sont dégroupées par deux opérateurs ou plus (ce qui correspond à la moyenne nationale) ; pour les départements de montagne ce
taux n’est atteint que pour 40% des lignes.
Pour pallier les déficiences de couverture haut débit évoquées ci-dessus,
la Région Provence Alpes Côte d’Azur, en partenariat avec l’État et en
liaison avec les Départements, a décidé de mettre en place dès 2008
des opérations de couverture des zones blanches par des technologies
alternatives de type WIFI (Programme BLA : Boucle Locale Alternative ),
puis en équipant le réseau de cuivre de NRA-Zone d’Ombre (Programme
BLHD : Boucles locales haut débit). Plus de 250 sites ont ainsi été équipés, couvrant plus de 15 000 foyers.

•  e basculement vers le Très Haut Débit va nécesL
siter le déploiement de réseaux en fibre optique
( 100 Mbps) remplaçant à terme le réseau cuivre.
Sa mise en œuvre va mobiliser trois types d’acteurs :
les opérateurs, l’État et les collectivités.
-  es opérateurs s’engagent exclusivement sur des
L
zones denses (grandes métropoles, agglomérations, …), soit de l’ordre de 60% de la population à
l’horizon 2020.
-  ’État s’est doté d’un Programme National Très Haut
L
Débit qui vise à répondre à l’objectif d’une couverture de
70% des foyers en fibre optique en 2020 et 100% en
2025.

Le passage du Haut
au Très Haut Débit
Avec le déploiement du Très Haut Débit, de nouveaux défis se profilent :

© C. Almodovar

•  ’explosion des équipements, des foyers et des personnes et la croisL
sance exponentielle des échanges de données numériques (+ 60%/
an dans les usages Internet fixe, + 300%/an pour les usages mobiles)
posent aujourd’hui la question des limites du réseau cuivre historique et
de l’accessibilité généralisée (au domicile et en mobilité) à des réseaux
Très Haut débit.

13
-  es collectivités qui, depuis 2004, sont compétentes pour créer
L
des réseaux d’initiative publique auront, de fait, la responsabilité
de la couverture des territoires non traités par les opérateurs.
Différents échelons de collectivités territoriales sont concernés dans
notre région :
•  n Provence-Alpes-Côte d’Azur, 11  communes sont en Zone Très
E
Dense et 240 communes sont dépendantes des Intentions de déploiement des opérateurs (AMII) du Programme National Très Haut Débit,
soit au total de 2 127 000 prises. Les déploiements ont commencé
sur 4  communes, 31  autres seront concernées avant 2014, puis
216 à partir de 2015.
•  ôté collectivités, afin d’afficher leur stratégie de déploiement, ces derC
nières sont amenées à se doter de deux outils : la SCORAN (Stratégie
de COhérence Régionale d’Aménagement Numérique) et les SDTAN
(Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique). Ces schémas permettent de mettre au point des stratégies et des projets qui
viennent en complément des déploiements privés des opérateurs.

© J. Cabanel

•  n Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Stratégie de Cohérence Régionale a
E
été adoptée en Décembre 2011, un programme régional d’intervention a été voté pour développer et soutenir les projets de Très Haut
Débit. Les départements de Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence,
des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes ont élaboré et voté leurs
SDTAN  ; si celui du Var est en cours d’élaboration, les Bouches-duRhône n’ont pas encore engagé de démarche.

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

14
•  ur la base des orientations données, un Syndicat Mixte Ouvert
S
Provence-Alpes-Côte d’Azur Très Haut Débit1 a été constitué dans
un premier temps entre le Conseil régional et les départements
des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence afin de porter les
déploiements THD (FTTH, montée en débit, …). Plus de 50 000 prises
devraient ainsi être déployées en 5 ans sur ces 2 départements.
•  oujours en Provence-Alpes-Côte d’Azur, certaines communautés
T
d’agglomération (Toulon Provence Méditerranée, Communauté du
Pays d’Aix) et le Conseil général de Vaucluse se sont engagés dans des
démarches de Réseau d’Initiative Publique avec l’ambition de créer des
réseaux ouverts permettant aux opérateurs de fournir des services à
valeur ajoutée à des clients finaux, particuliers et entreprises.

L’Internet Mobile
Avec les nouveaux outils innovants de mobilité, les enjeux de l’accès au
Très Haut Débit se complexifient :

Ces enjeux donnent lieu à la mise en place progressive de nouvelles réponses technologiques :
•  es efforts portent en premier lieu, en dehors de la
L
couverture, sur les niveaux de débits accessibles (on
parle de 3G+ et de 3G++), jusqu’à 40 Mbps descendants
en partagé.
•  ependant, l’engorgement progressif de ces réseaux conduit
C
de surcroît à déployer de nouveaux réseaux dits 4G, pour
lesquels les principaux opérateurs ont, en 2012, acquis de
nouvelles licences. La 4G est à l’heure actuelle déployée dans
quelques villes de la région.
Les licences 4G octroyées aux opérateurs sont assorties d’obligations de couverture et de priorisation des communes afin de résorber les zones blanches, avec pour objectifs :
•  0% de la population couverte d’ici fin 2017 ;
4
•  0% de la population couverte d’ici fin 2022 ;
9

•  ’universalisation des smartphones, des tablettes et le développement
L
des plateformes applicatives mobiles engagent les opérateurs dans
une course aux débits accessibles en mobilité.
•  es réseaux de 3ème génération ont marqué la rupture avec les simples
L
fonctions téléphoniques. Ces déploiements, encadrés par les engagements pris avec l’ARCEP dans le cadre d’achat de licences, ont conduit
,
à une modernisation rapide de ces réseaux mobiles.

•  5% de la population couverte d’ici fin 2027.
9

Toutes les informations sont
disponibles sur http://emergencesnumeriques.regionpaca.fr/
amenagement-numerique-du-territoireant/syndicat-mixte-ouvert-provencealpes-cote-dazur-tres-haut-debit.html
1

15
Les ERIC
ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

  égion Provence-Alpes-Côte d’Azur : les Espaces Régionaux Internet Citoyen (ERIC), avril 2012
R

16
Principaux enseignements de
l’enquête quantitative ERIC
L’accès public à internet est structuré en région Provence-AlpesCôte d’Azur autour de 312 Espaces Publics Numériques dont 157
sont labellisés Espace Régional Internet Citoyen (ERIC).

Les ERIC : un label régional, un concept national

15% en zone périurbaine. Sur ces territoires, certains espaces se déplacent sur les communes pour
aller au plus près des habitants.

Plus que des espaces numériques :
des lieux de vie
Malgré le taux d’équipement des ménages en ordinateurs
(68% en 2011) connectés à Internet (pour 63% d’entre eux),
la moitié des ERIC constate une augmentation de leurs adhérents (pour 50%) ou une fréquentation constante (pour 35%).

Les Espaces Régionaux Internet Citoyen  : c’est le label régional en
Provence-Alpes-Côte d’Azur qui désigne des Espaces Publics Numériques
(EPN) ou plus largement des lieux d’accès public à l’Internet. Ils sont animés par des «médiateurs numériques» qui ont pour mission d’accompagner tous les citoyens et les acteurs locaux à mieux comprendre et vivre
la société de l’information et de la communication en permettant leur
initiation ou perfectionnement aux outils du numérique. Cela se concrétise par des ateliers collectifs, de l’accompagnement individuel ou simplement de l’accès libre. Pour que tous puissent y accéder, le coût d’accès
à ces services est modique.
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient ce réseau en favorisant le
développement de projets liés au numérique portés par les ERIC et l’organisation de rencontres leur permettant d’échanger sur des thèmes ou
des territoires aux côtés d’autres acteurs. Un espace leur est dédié sur
le site Émergences numériques (emergences-numeriques.regionpaca.fr).

Les ERIC sont portés autant par des collectivités que par des associations loi 1901, et 11% d’entre eux disposent d’un numéro d’agrément
Organisme de Formation. La moitié des ERIC est localisée en milieu
urbain. L’autre moitié est répartie comme suit  : 35% en zone rurale,

© J.-P Garufi
.

L’accès public à Internet : un paysage foisonnant

17
Plus encore que des lieux d’accès public à Internet, ne faut-il
pas les considérer comme des centres de ressources en
devenir, amenés à prendre une part de plus en plus active
dans la médiation numérique auprès de publics diversifiés
(particuliers, entreprises, associations, écoles, etc.) ?
De fait, l’ERIC est un lieu de vie propice à l’émergence de projets. Ces espaces sont devenus des
lieux d’échanges et de conseil sur le multimédia où
toutes les générations se croisent. Ils se distinguent
d’un cybercafé et d’un club informatique par les
services et l’accompagnement proposés par les
animateurs/médiateurs.

L’accès libre à Internet, l’initiation à la bureautique, à la navigation web, à l’e-administration
sont les services essentiels qu’un espace
offre à ses usagers. Le service à la carte
ciblé pour certains usagers, dont les professionnels, se conjugue avec des ateliers collectifs. Les services de base de l’ERIC sont
principalement couplés avec un accompagnement vers l’emploi. L’ERIC est également
un lieu d’apprentissage ouvert sur des pratiques plus ludiques comme par exemple la
photo numérique (retouche et partage de
photos).

© J.-P Garudi
.

Des activités collectives et des services
individualisés

Une fréquentation régulière qui s’intensifie
Quelques chiffres clés viennent souligner cette intensification régulière
de la fréquentation des ERIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur :
•  90 : c’est le nombre moyen d’adhérents d’un espace ;
5
•   590 : c’est le nombre moyen de visites sur une année ;
2
•  0% des ERIC accueillent des publics en situation de handicap.
7
Les femmes sont les plus nombreuses à fréquenter ces lieux (56%
contre 44% d’hommes). Si les retraités (36%) et les demandeurs d’emplois (29%) sont les plus assidus, le public scolaire (19%) et les actifs
(17%) fréquentent également les ERIC.

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

18
Les services proposés sont souvent gratuits ou symboliquement payants,
afin de responsabiliser les utilisateurs.
Les espaces adaptent leurs horaires d’ouverture en fonction du rythme
et des disponibilités des usagers. Un tiers des espaces ouvre régulièrement en soirée après 18h (32%) ; 27% le sont les fins de semaine et
20% entre midi et deux. La moitié des espaces assure des ouvertures
exceptionnelles lors de la Fête de l’Internet, des Linux Install Party ou
encore des vernissages d’artistes, mais aussi pour assurer des sessions
de formation. Cette flexibilité permet de toucher la grande variété des
publics, dont les jeunes à la sortie de l’école et les actifs.

Des professionnels pour un service de proximité

Parmi eux, 23  Chargés de Développement Numérique, répartis sur la
région, oeuvrent au développement de projets numériques territoriaux
en tissant des partenariats avec par
exemple les écoles, les missions
locales, Pôle Emploi, les structures intercommunales ou
encore avec des artistes
numériques.
Retrouvez toutes nos sources sur le lien suivant :
http://emergences-numeriques.regionpaca.
fr/usages-et-services-numeriques/espacesregionaux-internet-citoyen/lenquete-regionalesur-les-eric.html
•  nalyse des données de l’enquête ERIC (2011)
A
•   portraits de la médiation numérique : les
8
chargés de développement numérique en
région Provence-Alpes-Côte d’Azur
•   monographies des ERIC
4
•  idéos des interviews des CDN
V

© R. Cintas-Florès

On dénombre en effet 287  personnes impliquées dans la gestion et
l’animation des ERIC (postes de direction, animation et secrétariat
confondus). 42% d’entre eux ont un niveau bac+2. Pour la seule partie
animation de l’espace, cela équivaut à 99 équivalents temps plein.

Des centres de ressources numériques pour tous
La vision de l’ERIC de demain s’apparente à celle d’un centre de ressources numériques avec des activités multiples : veille, conseil et vulgarisation autour des usages du numérique. Les animateurs sont les
piliers de cette fonction de centre de ressources, qu’ils animent et font
vivre grâce à leur aptitude à s’auto-former et à travailler sur l’évolution
des usages numériques.
Si les animateurs se projettent dans cinq ans, ils imaginent unanimement que l’ERIC sera un centre de ressources numériques et de rencontres autour de projets.

19
  es taux d’équipement des intercommunalités (en %)
L
Micro-ordinateurs portables

98

Téléphones fixes

98

Micro-ordinateurs

L’équipement des
intercommunalités

93

Réseau extranet

90

Serveurs informatiques

88

Smartphones

43

Réseau local

Les intercommunalités en phase avec
les outils numériques

Tablettes tactiles

Tous les EPCI de la région sont équipés d’ordinateurs et de téléphones avec, dans 90% des
cas, la présence d’un réseau interne et dans
40% des cas plusieurs équipements publics.
Si les téléphones mobiles sont très largement
répandus (93%), l’usage des smartphones
(43%) se développe et celui des tablettes
confirme son apparition (28%).

20

93

Téléphones mobiles

40
28

Le poids des logiciels libres
68% des intercommunalités ayant répondu à l’enquête se disent utilisatrices de logiciels libres2.

L’informatique pour la gestion interne
et le développement économique

© J.-P Garufi
.

Intercommunalités
ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

Si le taux d’équipement en micro-informatique des intercommunalités est désormais de 100%, l’informatique est
surtout utilisée pour les usages internes. Cependant,
quoique de plus en plus utilisées pour favoriser le
développement économique des territoires, les ressources de l’Internet ne sont pas encore pleinement
exploitées pour informer et communiquer.

Ces dernières années, les investissements en TIC ont été réalisés prioritairement pour améliorer le fonctionnement interne des EPCI (dans 97%
des cas). Pour 44% des intercommunalités, les investissements dans
le domaine numérique ont concerné le développement économique du
territoire, et dans une moindre mesure (42%) le développement touristique. Il est à noter que seuls 11% des répondants mentionnent l’open
data comme domaine d’investissement prioritaire : il existe donc pour ce
secteur une marge de progression considérable (voir ci-après).
Les usages numériques
au sein de l’administration
intercommunale

Des usages avancés : productivité
accrue et développement des pratiques
coopératives

À quoi sert l’informatique dans les intercommunalités ? Les postes de travail internes sont presque systématiquement équipés d’outils de bureautique (67%) ; puis viennent les logiciels de gestion financière (44%) et de
gestion du personnel (33%). Du côté des applications en réseau, ce sont
également les logiciels de gestion financière et des ressources humaines
qui constituent l’usage principal pour plus de deux-tiers des EPCI. Cet
usage des applications en réseau atteint 100% pour les communautés
d’agglomération et les métropoles, et jusqu’à 59% pour les communautés de communes.

Alors que le recours aux plateformes de dématérialisation des appels d’offres3 est en plein essor (92% d’intercommunalités équipées), 70% des intercommunalités
disposent d’un Système d’Information Géographique permettant de représenter des données sur des cartes (SIG) ;
64,1% l’utilisent en réseau et 62,5% le partagent avec les
communes de leur territoire. Des pratiques coopératives sont
favorisées pour l’achat de matériel ou de logiciels dans un tiers
des intercommunalités. Dans 31% des intercommunalités, le
télépaiement de certains services (vente en ligne d’entrées aux
musées, aux piscines ou de titres de transport, règlements avec
la trésorerie, etc.) et des actions de numérisation du patrimoine
se développent (numérisation de collections, modélisation de monuments, ou autres).

  es principaux usages des applications en réseau
L
dans les intercommunalités (en %)
La gestion de données financières

78

Le partage de l'information

73

(agenda, messagerie, annuaires)

La gestion des ressources humaines

68

(paie, congés, formation)

L'accès à des ressources documentaires

64

Le Système d'Information Géographique (SIG)

64

La gestion des équipements et des réseaux
(voirie, eau, assainissement…) du territoire
Le travail collaboratif (gestion centralisée
d'un projet avec plusieurs intervenants)

46
42

Sur la base de la question :
« Votre EPCI dispose-t-il de logiciels libres
(c’est-à-dire sans licence, tels que
Linux ou Open Office) ? »
3
La dématérialisation des appels d’offres est une
obligation légale depuis le premier janvier 2010 pour
les marchés d’achats de fournitures de matériels
informatiques et de services informatiques d’un
montant supérieur à 90 000 euros HT.
2

21
Des débits de plus en plus rapides
pour les connexions

La connexion des établissements de l’intercommunalité

100% des intercommunalités ayant répondu au questionnaire sont connectées à Internet. La connexion se fait
presque systématiquement via un accès à haut débit,
principalement par les réseaux filaires classiques, que
ce soit l’ADSL (85%), le SDSL (30%), la fibre optique
(20%) ou des liaisons spécialisées ou louées (10%).

De même que pour les mairies4, les établissements du territoire sont
assez largement connectés à Internet, en particulier les offices de
tourisme.
  es taux de connexion à Internet des établissements intercommunaux
L
(en %)
94,90%

97,40%
78,60%

  épartition des débits de connexion utilisés par
R
les intercommunalités (en %)
Pour ceux qui ont renseigné cette question (82% des
répondants), la course au haut débit est lancée, avec
des intercommunalités cumulant plusieurs lignes et
soucieuses d’atteindre des débits élevés.
Moins de 512 kb/s
512 kb/s
1 mégabit/s

2,6
7,7
23,1

5 mégabits/s

17,9

10 mégabits/s

+ de 20 mégabits/s

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

22

L'office du tourisme

Les maisons de santé

0

2 mégabits/s

20 mégabits/s

Les bibliothèques

15,4
5,1
10,3

Les intercommunalités
et la pratique de l’Internet
Le courriel largement utilisé
Les agents des intercommunalités utilisent le courriel aussi bien pour les
échanges internes à l’EPCI (95%) que pour les échanges avec d’autres
administrations, comme avec les citoyens et les entreprises (97,5%). Il
sert aussi de lien avec les administrés, puisque 97,5% des intercommunalités possèdent une adresse électronique pour correspondre avec les
citoyens ou les entreprises.
Voir l’enquête « Mairies »
baromètre 2011

4

Les sites Internet des
intercommunalités

  roportion des sites web comportant les
P
rubriques suivantes (en %)

L’immense majorité des intercommunalités
dispose d’un site Internet (85%). Ce pourcentage atteint 100% pour les communautés
d’agglomération et métropole, et jusqu’à 81,5% des
communautés de communes. Dans ce dernier cas, pour les
18,5% qui n’en disposent pas, 7,5% ont en projet d’en créer un contre
11% qui ne l’envisagent pas. Dans 43% des cas, les sites existants ont
moins de 4 ans, 46% entre 4 et 9 ans et 11% ont plus de dix ans.

Secteur économique
a) Promotion d'activités touristiques
et culturelles

74,30

b) Présentation des activités et
des acteurs économiques
c) Informations facilitant l'implantation
de nouveaux services ou entreprises

82,90
54,30

Secteur institutionnel

Comme l’indique la figure ci-dessous, les sites sont régulièrement mis
à jour directement par des personnels de l’EPCI dans 74% des cas et
68,6% des EPCI disposant d’un site se sont dotés d’un outil pour en
suivre la fréquentation.

d) Présentation de l'institution

97,10

e) Journal d'information

82,90

f) Délibérations
g) Liens vers les autres niveaux
d'administration

  es pratiques de mises à jour des sites Internet (en %)
L
Quotidiennement

Ne sait pas
Total

100

17,6%

Entre une et dix fois par an
Jamais

88,60

j) Lien vers les sites des communes
membres

11,8%

Entre une et trois fois par mois

82,90

i) Présentation des communes
membres

29,4%

Une fois par semaine

70,60

h) Liens vers les autres partenaires
institutionnels

17,6%

Plusieurs fois par semaine

74,30

Secteur communication

20,6%

k) Informations locales (actualités
culturelles et sportives, …)

0%

68,60

l) Adresses et contacts utiles

2,9%
100%

m) Formulaire de dépôt de message
à l'attention des élus

88,60
44,10

23
Le site Internet est utilisé d’abord au
niveau institutionnel pour faciliter la relation avec les collectivités adhérentes de
l’EPCI  ; ensuite comme outil de développement économique du territoire  ; enfin, et
paradoxalement de façon moins systématique,
en matière de communication.

5

Voir le livret sur les
ERIC, pages 16 à 19

Finalement, seules 15% des intercommunalités sont présentes sur
les réseaux sociaux et moins de la moitié (7,7%) dispose d’un blog.
Cependant, un quart d’entre elles diffusent une lettre d’information
adressée par Internet.

Favoriser l’essor des usages
64,1% des intercommunalités accueillent des Espaces Régionaux
Internet Citoyen5, mais elles sont encore peu nombreuses à proposer
une aide aux associations et aux communes ou aux offices du tourisme
de leur territoire.

  roportion d’intercommunalités offrant une aide dans certains
P
domaines (en %)
27,50
22,50

20

12,50

© J.-P Garufi
.

12,50

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

24

La réalisation
d’un site
Internet

L'hébergement
d’un site
Internet

L'édition
de contenus
pour le site

L'administration L'équipement
du site
en matériel
informatique
et accès
Internet
  omaines d’investissements prioritaires des intercommunalités (en %)
D

  rojection d’ouverture des données
P

Le fonctionnement interne et les relations et services avec les autres administrations
– État, Région, Département, etc. – concentrent l’essentiel des efforts
d’investissement, soutenus dans la moitié des cas par d’autres échelons territoriaux.
Fonctionnement interne

30,80%

97,40

Relations et services avec les autres
administrations (État, région, département…)

51,40

Développement économique du territoire

15,40%

15,40%

44,40

Développement touristique

42,10

Relations et services avec les administrés

40

Culture, patrimoine
Open data

38,50%

Depuis
cette année

Dans moins
d'un an

Entre 1 et 2 ans

Entre 2 et 3 ans

36,10
11,10

Focus sur l’Open data

Si aucun des EPCI ne dispose à ce jour d’un site Internet dédié à
l’Open data, parmi ceux qui envisagent une action en ce sens dans
le futur, la moitié préconise un site dédié, les trois-quarts un espace
dédié au sein de leur site existant ou l’hébergement de leurs données
chez un site partenaire.

Un domaine de mieux en mieux connu

En conclusion

Si 65% des intercommunalités connaissent les termes « Open Data » ou
« ouverture des données publiques » (91% des communautés d’agglomération, 100% des communautés urbaines, contre seulement 52%
des communautés de communes), seuls 5,1% des communautés de
communes et 18% des communautés d’agglomération ont entrepris des
démarches d’ouverture de ces données publiques.

Après la réalisation de l’enquête Mairies publiée dans le baromètre
2011, les résultats de cette année montrent la poursuite du recours
aux outils informatiques par les administrations territoriales. Les collectivités et leurs établissements publics de coopération intercommunale
ont compris l’importance des investissements dans ce domaine.

28,2% d’entre elles mentionnent avoir des projets en la matière et pensent pouvoir mettre à disposition des données ouvertes à des échéances
variables.

L’élargissement des prérogatives de ces derniers pourrait, dans les
années qui viennent, s’accompagner d’un accroissement et d’une
diversification des usages.

25
Panorama des TIC
et services

Le Panorama des filières TIC, réalisé par la Mission de développement
économique régional (MDER), offre une vision du poids économique des
quatre filières principales qui constituent l’écosystème des TIC en région
Provence-Alpes Côte d’Azur. Il est établi à partir d’une analyse qui rassemble des données éparses comme le nombre d’emplois, le nombre
d’établissements, les chiffres d’affaires, le poids de la recherche, etc.
Les résultats renvoient l’image d’une région attractive qui se positionne
au 2e ou 3e rangs des régions françaises. La synthèse qui suit devrait
inciter le lecteur à se référer à l’étude complète accessible en ligne  :
http://www.investinpaca.com/files/panorama-services-tic-2013.pdf

Le poids et la répartition
géographique des activités
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les laboratoires de recherche dédiés, les
enseignants du supérieur concernés et les quatre familles constitutives
de la filière TIC pèsent 77 000 emplois répartis en 30 000 établissements. À elles seules, les entreprises du numérique totalisent un chiffre
d’affaires de plus de 14 milliards d’euros réparties en 22 000 établissements et 55 000 emplois dans le cœur de la filière.
L’activité est implantée pour moitié dans les Bouches-du-Rhône (53%
des emplois) et pour un tiers dans les Alpes-Maritimes (31%), le Var et
le Vaucluse concentrant 15% des emplois.

© R. Cintas-Florès

Si la recherche et développement est essentiellement située dans les
deux métropoles régionales, Marseille–Aix-en-Provence et Nice–SophiaAntipolis, le tissu industriel est plus diffus, d’abord dans leur périphérie,
mais aussi autour d’Avignon et de Toulon.

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

26

À noter que ces chiffres de 2010 ne prennent pas en compte des
grands groupes dont les données ne peuvent être régionalisées.
  IC en Provence-Alpes-Côte d’Azur
T
293 entreprises parmi les principaux employeurs du secteur en 2010

27
Une région bien positionnée
L’écosystème  régional  des  TIC
est caractérisé par la complémentarité des quatre familles
des TIC (la microélectronique,
les télécommunications, les logiciels et les médias), avec également des points forts dans les
objets intelligents et connectés
(« smart objects »).

Écosystème des TIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Filières	
  TIC	
  et	
  clusters	
  régionaux	
  

Microélectronique

maîtrise	
  technologique	
  	
  

Chaîne	
  de	
  valeur	
  

OPTITEC	
  
Pôle	
  Op-que	
  et	
  Photonique	
  Sud

Composants
électroniques et
nano-électroniques

Equipements
terminaux et
interfaces

Logiciels et services

Télécommunications

	
  

Systèmes

Micro-­‐
électronique	
  

Objets	
  
communicants	
  

Sécurité	
  
holisAque	
  

Opto-­‐
électronique	
  

Interface	
  
Homme-­‐
Machine	
  

Calcul	
  intensif	
  

PRIDES

	
  

SCS	
  
Solu-ons	
  Communicantes	
  Sécurisées

Réseaux et
équipements

	
  

Logiciels et
génie
logiciel

Médias

	
  

PRIMI	
  
Pôle	
  Transmédia	
  Méditerranée

Contenus
numériques et
services

Applications

Logiciel	
  
embarqué	
  et	
  
processeurs	
  
associés	
  	
  

Réseaux	
  
Haut	
  débit	
  
mobiles	
  et	
  
opAques	
  

Portail,	
  
collaboraAon	
  et	
  
communicaAons	
  
unifiées	
  	
  

Technologies	
  
3D	
  

ValorisaAon	
  et	
  
intelligence	
  de	
  
données	
  

Technologies	
  
réseaux	
  sans	
  
fils	
  

VirtualisaAon	
  et	
  
informaAque	
  en	
  
nuages	
  

NumérisaAon	
  de	
  
contenus	
  

Ingénierie	
  de	
  
systèmes	
  
complexes	
  et	
  
systèmes	
  de	
  
systèmes	
  

Intelligent	
  
manufacturing	
  

Applica-on	
  à	
  chaque	
  marché	
  

RoboAque	
  
Commerce	
  spécialisé	
  
	
  E-­‐commerce	
  

Contenus	
  numériques	
  
*	
  

E-­‐éducaAon	
  
Environnement	
  
Transport,	
  LogisAque	
  

*	
  ApplicaAons	
  mobiles,	
  mulAmédia	
  	
  jeux	
  
**	
  Electronique,	
  AéronauAque,	
  Sécurité,	
  
Agroalimentaire,	
  …	
  
	
  

Industries**	
  
	
  services	
  

MDER	
  –	
  Panorama	
  TIC	
  –	
  2013	
  

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

28

Santé	
  

Tourisme	
  

Secteurs	
  applica-fs	
  développés	
  (marchés)	
  

Ensemble, ces quatre familles
composent une palette de compétences qui permettent à la région
d’être positionnée au plan mondial
sur 7 des 17  technologies-clés
porteuses d’avenir recensées au
niveau national (source  : ministère du Redressement Productif).
Sur huit autres, elle compte sur
son territoire des leaders français, ce qui lui permet de couvrir l’intégralité de la chaîne de
valeurs des TIC.
Par la diversité de son économie,
de ses pôles de compétitivité et
de ses Pôles Régionaux d’Innovation et de Développement
Économique Solidaire (PRIDES),
la région est impliquée dans un
nombre élevé d’applications sur
des marchés distincts mais complémentaires où les TIC irriguent
de nombreux secteurs d’activités.
Un environnement favorable
et innovant

start-ups et de PME innovantes qui s’appuient sur
près de 50  laboratoires de recherche de renommée mondiale, implantés dans la région, et disposant
de plateformes technologiques de très haut rang.

Ces atouts se retrouvent dans la tour des TIC qui agrège des éléments
disparates pour les quatre filières principales qui constituent l’écosystème des TIC en Région Provence-Alpes Côte d’Azur. Si les logiciels arrivent en tête, l’homogénéité de l’écosystème s’appuie sur le poids relatif
des ces familles qui forment le cœur des TIC.

La densité de la Recherche  Développement TIC régionale apparait alors comme un atout-clé du territoire, complété par la formation supérieure. On recense ainsi près de
600  formations de tous niveaux (des techniciens aux chercheurs), qui représentent environ 12 000 étudiants. L’un des
défis des acteurs des TIC est de savoir les adapter de façon
réactive et continue aux besoins nouveaux !

C’est très probablement cette homogénéité qui favorise, autour de
leaders mondiaux du domaine, l’émergence d’une grande quantité de
Recherche  Développement TIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur
120 structures parmi les principales présentes sur le territoire en 2010

La tour des TIC
 

9 000

Emplois

Laboratoires*

14

Equipements
dédiées *

Nombre de Formations
/
Nombre d’Etudiants

11 000

15

103
/
2 000

9

15

54
/
1 000

21 000

15

13 000

11

16

172
/
3 400

10

165
/
3 300

* Nombre de fois où une des filières est impactée par un des laboratoires ou des équipements présents

MDER – Panorama TIC – 2013

29
ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

30

Le dossier Aménagement numérique du territoire
est issu de l’étude conduite par la société TACTIS en
2011, pour le compte de la Région Provence-AlpesCôte d’Azur. Elle croise les expertises des acteurs du
secteur privé (opérateurs télécoms, industriels du
numérique, acteurs des services) avec celles des
acteurs publics (aménagement du territoire, dynamique des territoires, projets et évolutions des
infrastructures), en utilisant des outils de modélisation liés au déploiement de nouveaux réseaux.
Le dossier Espaces Régionaux Internet
Citoyen est issu d’un questionnaire en ligne
élaboré par la Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur et Items International, et testé auprès
d’animateurs/têtes de réseau représentatifs
de la diversité du réseau des ERIC  : l’association Centre de ressource sur le Handicap
Icom Provence (13), Arborescence (13), Le
Centre Social Jean-Paul Coste (13), l’ADPEI
(13), le Portail des Savoirs (84), l’ADTRB ERIC en étoile (06).
Le questionnaire s’adressait aux animateurs
et responsables des structures labellisées
ERIC, soit un panel de 160  structures.
L’enquête a été volontairement séparée
en 2  volets nécessitant une vingtaine de
minutes de réponse chacun et accessibles
par un identifiant unique qui permettait de les
renseigner en plusieurs étapes.

© J.-P Garufi
.

Enquête et
méthodologie

Le baromètre 2012 a été composé à partir de quatre types
de travaux distincts menés en 2011, 2012 et 2013.
Un premier volet portait sur les données factuelles des ERIC. Un second
volet permettait d’exprimer les besoins des animateurs et responsables
de structures et de recueillir leurs propositions au bénéfice de l’évolution
générale du réseau des ERIC.
Lancé en avril 2011, le questionnaire a été clôturé au 30 juin ; le taux
de participation atteint 99% des 160 lieux d’accès à Internet portés par
106 structures différentes.
Le dossier Intercommunalités de la région a fait l’objet d’un questionnaire
établi par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Items International.
L’enquête sur le niveau d’appropriation des TIC, en termes d’équipements comme d’usages, s’adressait aux personnes responsables et/
ou impliquées dans la gestion de l’EPCI, à savoir : le Président, un élu,
le responsable des systèmes d’information, le secrétaire général ou le
directeur général.
Le document comportant 40 questions était réparti en quatre chapitres :
• es équipements informatiques et Internet de l’intercommunalité ;
l
• es caractéristiques du site web de l’intercommunalité ;
l

Le dossier Panorama des TIC et services, réalisé par la Mission de développement économique
régional (MDER), est une synthèse d’informations
issues d’acteurs et partenaires régionaux, mais également de l’INSEE, de l’Union Européenne, de diverses
CCI de la région et d’autres fournisseurs de données en
lien avec les thématiques abordées. Le périmètre retenu
répond aux nomenclatures INSEE, sous la NAF rév. 2, 2008
(bases de données 2010). Pour les emplois, la base de données INSEE / CLAP 2010 compte les emplois en équivalant
temps plein (ETP) ; les non-salariés (artisans, professions libérales…) ne sont pas comptabilisés. Afin de s’assurer de la qualité de l’interprétation des données, un groupe de suivi informel a
été créé, composé de spécialistes des sujets traités : Préfecture
de région, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pôle de compétitivité  / PRIDES «  Solutions Communicantes Sécurisées  – SCS  »,
PRIDES «  Pôle Régional de l’Image, du Multimédia et de l’Internet – PRIMI » et « Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille
Provence – CCIMP ».

Commentaire

• ’interactivité avec les citoyens ;
l
• a description du territoire de l’EPCI.
l
Le recueil des données a eu lieu au troisième trimestre 2012. Les
réponses étaient anonymes. Le traitement statistique (tris à plat et tris
croisés) avec redressement des biais, la finalisation et l’analyse des données ont été réalisés par Items International au dernier trimestre 2012.

Les intercommunalités étaient sollicitées par Internet, avec relances si
nécessaire. Le taux de retour (plus de 42%) est donc élevé.
Les répondants représentent :
•  1 des 16 communautés urbaines et d’agglomération et des syndi1
cats d’agglomération nouvelle (SAN) ;
•  8 des 79 communautés de communes.
2

Série

Cible

Nombre total

Taille de l’échantillon

Région

Intercommunalités

95

Rapportées à la population régionale, ces intercommunalités permettent
de couvrir plus des trois quarts de la population.

40

31
ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

32

Les résultats chiffrés présentés dans ce baromètre sont issus d’une série d’enquêtes quantitatives menées selon une méthodologie spécifique
pour l’observation de la société de l’information4.
Comme tels, ils offrent donc à la fois des certitudes et des biais que le lecteur doit connaître :
•  es résultats présentés ici offrent un fort
L
niveau de comparabilité puisque les questionnaires utilisés sont conformes à plus
de 80% à ceux utilisés depuis plusieurs
années dans différentes régions francophones européennes. Ainsi, il est possible
de comparer des taux d’équipement et
d’usage entre diverses régions, ou au cours
du temps sur une même région. Les questionnaires ont cependant été adaptés aux
spécificités de notre région Provence-AlpesCôte d’Azur et pour intégrer des questions
sur les technologies, les usages ou les phénomènes émergents (comme les réseaux
sociaux, la loi Hadopi, les tablettes tactiles
ou les smartphones).

© R. Cintas-Florès

Note à l’attention
des lecteurs

Les analyses cartographiques présentées dans ce document
ont été réalisées par le service cartographique (Service
Analyse Spatiale) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur,
la société TACTIS, de la Mission de Développement
Économique et Régionale ou la Délégation à l’aménagement du territoire (Datar). La méthodologie utilisée
pour la constitution des bases de données et la cartographie a été développée depuis de nombreuses
années et répond aux exigences indispensables pour
une qualité des rendus.

•  algré ces précautions méthodologiques, les résultats sont soumis
M
aux biais classiques à toute enquête quantitative, et en particulier à
d’éventuels biais d’interprétation de la part des personnes interrogées. Par exemple, les répondants peuvent avoir des représentations
différentes de ce qu’est un smartphone, un logiciel
libre ou un réseau social. Afin de limiter ces
biais, les enquêtes ont fait l’objet de prétests sur des échantillons réduits ; les
questions ont alors parfois été reformulées et précisées pour la phase
d’enquête de terrain.

La démarche suivie et
le réseau SOURIR sont
accessibles en suivant le
lien : www.sourir.org/
4
ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line. Mode de connexion au réseau
plus rapide qu’avec un modem ordinaire. Il utilise la ligne téléphonique et
un modem spécial.
ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Électroniques et
des Postes. Autorité administrative indépendante, elle régule la concurrence dans les secteurs dont elle a la charge, auparavant en situation
de monopole légal.
BLA  : Boucle Locale Alternative. C’est un programme développé par
la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de financer des projets de
déploiement de technologies alternatives haut débit dans les zones non
couvertes par le haut débit.
BLHD : Boucle Locale Haut Débit. C’est un programme développé par la
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de financer des projets permettant de résorber les zones blanches de l’accès internet haut débit et de
permettre la montée en débit.
Boucle locale : infrastructure technique d’accès au haut débit jusqu’aux
utilisateurs.
Blog : nouvelle forme de site Internet facile à mettre en place. Il peut
s’apparenter à une sorte de journal de bord en ligne, qui permet de
partager ses expériences ou son opinion sur n’importe quel sujet. Les
lecteurs peuvent commenter les différents articles.

Chargé de Développement Numérique  : soutenu par un financement régional, ancré au sein
d’un territoire, il désigne un poste de développeur
ayant pour mission le montage, la conduite et l’évaluation de projets utilisant les TIC, menés en cohérence
avec la stratégie du territoire.
Cloud computing : en français, informatique en nuage. Cela
permet de déporter sur des serveurs distants des traitements
informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs
locaux ou sur le poste client de l’utilisateur.
Dématérialisation : le fait de transformer un ensemble de documents, ainsi que les traitements qui lui sont appliqués, en flux et
traitements numériques. On parle alors de dématérialisation de l’information, dématérialisation des archives, voire de l’administration,
etc.

Glossaire

4G  : référence à la 4ème  génération des standards pour la téléphonie
mobile. Elle permet le très haut débit mobile, soit des transmissions de
données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s.

EPCI  : Établissements Publics de Coopération Intercommunale.
Créés par les Lois Voynet et Chevènement de 1999, réformés par la
Loi territoriale de 2010, ils regroupent des communes ayant choisi
de développer plusieurs compétences en commun. Certains sont à fiscalité propre (communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles) quand d’autres ne sont
pas en mesure de lever l’impôt (syndicats intercommunaux à vocation
unique – SIVU – ou multiple – SIVOM –).
Espace Régional Internet Citoyen  : label régional qui désigne, en
Provence-Alpes-Côte d’Azur, des Espaces Publics Numériques (EPN) ou
plus largement des lieux d’accès public à l’Internet.

33
Espace Public Numérique  : Espace ouvert à tous, dédié à
l’apprentissage individuel ou collectif des TIC. En coordination
avec les collectivités territoriales, la Délégation aux usages
de l’Internet fédère les EPN sous le label réseau NetPublic.

Intercommunalité  : désigne le
regroupement de communes dans
une structure légale (le plus souvent
un EPCI) en vue de coopérer dans un
ou plusieurs domaines.

Extranet : site Internet à accès sécurisé, utilisé par les
entreprises ou les administrations pour s’interconnecter avec leurs partenaires, fournisseurs ou clients.

Intranet  : réseau informatique privé qui utilise
les protocoles de communication et les technologies
de l’Internet.

FTTH  : Fiber To The Home. En français, fibre
optique jusqu’au domicile. Elle constitue une boucle
locale optique par laquelle transitent des données
numériques jusqu’au domicile de l’abonné.

Logiciel libre : logiciel qui répond aux principes de liberté d’utilisation,
de modification et de distribution. Il doit être soumis à une licence libre.
Mbps : Mégabits par seconde. C’est la mesure de la quantité de données numériques transmises par seconde.

Haut Débit : accès à Internet offrant un débit
supérieur à 56 kilobits par seconde, soit supérieur à 0,0546875 Mbps.

NRA : Noeud de Raccordement d’Abonnés. Il s’agit d’une infrastructure
technique qui recouvre les centraux téléphoniques de l’opérateur historique France Télécom dans lesquels aboutissent les lignes téléphoniques
des abonnés, quel que soit leur fournisseur d’accès ADSL.

© A. Van der Stegen

ObTIC 2012
Provence-Alpes-Côte d’Azur

34

Simon Chignard –
Open Data, Comprendre
l’ouverture des données
publiques
5

Open data : en français, ouverture des données. L’expression caractérise la démarche visant à rendre les données numériques issues des
administrations publiques accessibles et utilisables par tous.
Il existe alors quatre classes de réutilisation des données ouvertes5 :
• a consultation : accès direct – ou via une visualisation – à une donnée ;
l
• ’application : face visible de l’Open Data par le grand public ;
l
• a médiation : représentation des données brutes ;
l
• a réutilisation spécialisée  : continent inconnu de l’Open Data mais
l
porteur de gains réels.
Pour aller plus loin, voir le portail régional partenarial de la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur : opendata.regionpaca.fr
© R. Cintas-Florès

Plateforme collaborative  : ensemble d’outils de travail collaboratif
accessibles en ligne.
Réseau informatique  : liaison entre des postes de travail pour leur
permettre de communiquer et de partager des périphériques et des
applications. Lorsque le réseau est local et concerne par exemple un
bâtiment, il est nommé Local Area Network (LAN). Lorsqu’il est étendu
au niveau d’une ville ou d’un pays, il est nommé Wide Area Network
(WAN). Internet est un réseau de réseaux, c’est-à-dire qu’il interconnecte des réseaux et leur permet de communiquer selon un protocole
commun.
Smartphone  : téléphone mobile disposant aussi des fonctions d’un
assistant numérique personnel. La saisie des données se fait par le biais
d’un écran tactile ou d’un clavier.
Système d’Information Géographique  : connu sous le sigle SIG, il
constitue un système de traitement et de représentation établi à partir
de diverses sources, qui permet de rassembler, organiser, gérer, analyser, combiner, élaborer et présenter des données numériques localisées
géographiquement. Les SIG sont devenus au fil des années des outils
indispensables aux administrations territoriales.
Télétravail : travail à distance réalisé hors du lieu de travail, rendu possible par l’utilisation des TIC et d’Internet.
Travail collaboratif  : ensemble des technologies et des méthodes de
travail associées qui permettent le partage de l’information sur un support numérique à un groupe engagé dans un travail collaboratif et/ou
coopératif. La Commission générale de Terminologie et de Néologie a
adopté le terme « logiciel de groupe de travail ». Une seconde traduction
pourrait être « logiciel de travail collaboratif ».

Très Haut Débit  : accès à internet offrant un débit supérieur à
1000 Mbps.
VoIP : Voix sur IP. Mode de communication synchrone qui désigne le
téléphone par Internet à travers le protocole IP (Internet Protocol). Il
présente l’avantage d’être peu coûteux.
Web : World Wide Web (toile d’araignée mondiale). C’est l’ensemble
des ressources réparties sur Internet et accessibles au travers d’un
navigateur – généralement organisées sous forme d’hypertexte grâce
au langage HTML.
Zones d’Intention d’Investissement Privé  : terminologie utilisée
dans le cadre du Programme national très haut débit, afin de recueillir
les intentions d’investissement dans les réseaux à très haut débit des
opérateurs privés.

35
regionpaca.fr

Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Secrétariat Général pour les Affaires Régionales
Boulevard Paul Peytral – 13282 Marseille Cedex 20 – Tél. : 04 84 35 40 00

www.paca.pref.gouv.fr

Septembre 2013 – Photos : DR – Réalisation et impression : Éditions du Fournel – Imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement

Direction de l’Économie Régionale, de l’Innovation et de l’Enseignement Supérieur
Service Innovation et Économie Numériques
Hôtel de Région – 27, place Jules-Guesde – 13481 Marseille cedex 20 – Tél. : 04 91 57 53 88

Más contenido relacionado

La actualidad más candente

Inria Plug'in - 2
Inria Plug'in - 2Inria Plug'in - 2
Inria Plug'in - 2Inria
 
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétés
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétésDidier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétés
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétésGenève Lab
 
Rapport observatoire tic aquitaine 2010
Rapport observatoire tic aquitaine 2010Rapport observatoire tic aquitaine 2010
Rapport observatoire tic aquitaine 2010echangeurba
 
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie NumériqueRapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numériqueechangeurba
 
Le technopôle TIC de Ouagadougou
Le technopôle TIC de OuagadougouLe technopôle TIC de Ouagadougou
Le technopôle TIC de OuagadougouTINTO Idriss
 
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)Silicon Comté
 
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-PyrénéesDiagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-PyrénéesArdesi Midi-Pyrénées
 
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014Genève Lab
 
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011Ardesi Midi-Pyrénées
 
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012Ardesi Midi-Pyrénées
 
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...Isam Shahrour
 
Big Data: quelle valeur pour l'entreprise
Big Data: quelle valeur pour l'entrepriseBig Data: quelle valeur pour l'entreprise
Big Data: quelle valeur pour l'entrepriseGenève Lab
 
Dgen - Les usages numerique en Polynésie française
Dgen - Les usages numerique en Polynésie françaiseDgen - Les usages numerique en Polynésie française
Dgen - Les usages numerique en Polynésie françaiseEric bourgeois
 
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africaines
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africainesE-gouvernance et internetisation des collectivités locales africaines
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africainesDestiny TCHEHOUALI
 
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_national
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_nationalKyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_national
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_nationalLéo Guittet
 
Pres numerique-sept2018
Pres numerique-sept2018Pres numerique-sept2018
Pres numerique-sept2018NFR21
 
20100211 Partage De DonnéEs Publiques V2
20100211    Partage De DonnéEs Publiques V220100211    Partage De DonnéEs Publiques V2
20100211 Partage De DonnéEs Publiques V2Fing
 
Numériser la ville
Numériser la villeNumériser la ville
Numériser la villeMarc Moreau
 

La actualidad más candente (20)

Inria Plug'in - 2
Inria Plug'in - 2Inria Plug'in - 2
Inria Plug'in - 2
 
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétés
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétésDidier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétés
Didier Hélal - L’internet des objets - Une ubiquité au service de nos sociétés
 
Rapport observatoire tic aquitaine 2010
Rapport observatoire tic aquitaine 2010Rapport observatoire tic aquitaine 2010
Rapport observatoire tic aquitaine 2010
 
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie NumériqueRapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique
Rapport 2009 Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique
 
Le technopôle TIC de Ouagadougou
Le technopôle TIC de OuagadougouLe technopôle TIC de Ouagadougou
Le technopôle TIC de Ouagadougou
 
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)
Pour une Franche-Comté numérique à très haut débit (juin 2007)
 
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-PyrénéesDiagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées
Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées
 
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014
Résumé de la 23e Journée de rencontre 2014
 
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011
Le Web Public Institutionnel en Midi-Pyrénées : les bonnes pratiques 2011
 
Tome 8 : focus
Tome 8 : focusTome 8 : focus
Tome 8 : focus
 
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012
Open data - Nouvelles tendances du web public - La Novela 2012
 
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...
«Innover pour carburer - Innover ou disparaître » Conférence d'Isam Shahrour,...
 
Big Data: quelle valeur pour l'entreprise
Big Data: quelle valeur pour l'entrepriseBig Data: quelle valeur pour l'entreprise
Big Data: quelle valeur pour l'entreprise
 
Dgen - Les usages numerique en Polynésie française
Dgen - Les usages numerique en Polynésie françaiseDgen - Les usages numerique en Polynésie française
Dgen - Les usages numerique en Polynésie française
 
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africaines
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africainesE-gouvernance et internetisation des collectivités locales africaines
E-gouvernance et internetisation des collectivités locales africaines
 
Synthese panorama-services-tic-2013
Synthese panorama-services-tic-2013Synthese panorama-services-tic-2013
Synthese panorama-services-tic-2013
 
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_national
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_nationalKyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_national
Kyu pour opiiec_-_etude_impact_covid_-_1_rapport_national
 
Pres numerique-sept2018
Pres numerique-sept2018Pres numerique-sept2018
Pres numerique-sept2018
 
20100211 Partage De DonnéEs Publiques V2
20100211    Partage De DonnéEs Publiques V220100211    Partage De DonnéEs Publiques V2
20100211 Partage De DonnéEs Publiques V2
 
Numériser la ville
Numériser la villeNumériser la ville
Numériser la ville
 

Destacado

Destacado (20)

Sed... de impacto mental, visual y de conciencia!
Sed... de impacto mental, visual y de conciencia!Sed... de impacto mental, visual y de conciencia!
Sed... de impacto mental, visual y de conciencia!
 
Lennon IMAGINE
Lennon  IMAGINELennon  IMAGINE
Lennon IMAGINE
 
Colloque sanglier accidents chasse
Colloque sanglier accidents chasseColloque sanglier accidents chasse
Colloque sanglier accidents chasse
 
Francophonie2
Francophonie2Francophonie2
Francophonie2
 
Toma de decisiones 1
Toma de decisiones 1Toma de decisiones 1
Toma de decisiones 1
 
Eslovenia
EsloveniaEslovenia
Eslovenia
 
Proyecto Ganadería 2.0 Guadalinfo Cardeña
Proyecto Ganadería 2.0 Guadalinfo CardeñaProyecto Ganadería 2.0 Guadalinfo Cardeña
Proyecto Ganadería 2.0 Guadalinfo Cardeña
 
Madame k-janvier-2012
Madame k-janvier-2012Madame k-janvier-2012
Madame k-janvier-2012
 
Fortunata y jacinta
Fortunata y jacintaFortunata y jacinta
Fortunata y jacinta
 
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantesTaller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
 
Blu ray
Blu rayBlu ray
Blu ray
 
Misiónyvison
MisiónyvisonMisiónyvison
Misiónyvison
 
Partes del pc
Partes del pcPartes del pc
Partes del pc
 
Presentation farevins 2012
Presentation farevins 2012Presentation farevins 2012
Presentation farevins 2012
 
4T Atp respiration cellulaire
4T Atp respiration cellulaire4T Atp respiration cellulaire
4T Atp respiration cellulaire
 
Mejoras de boardman
Mejoras de  boardmanMejoras de  boardman
Mejoras de boardman
 
Patrice Ribaut --- Portfolio
Patrice Ribaut --- PortfolioPatrice Ribaut --- Portfolio
Patrice Ribaut --- Portfolio
 
Ejercicios word 2
Ejercicios word 2Ejercicios word 2
Ejercicios word 2
 
Dónde vivimos 2
Dónde vivimos 2Dónde vivimos 2
Dónde vivimos 2
 
Des mots, des maux ? Démo !
Des mots, des maux ? Démo !Des mots, des maux ? Démo !
Des mots, des maux ? Démo !
 

Similar a Barometre des TIC en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Barometre des TIC en région PACA-2011
Barometre des TIC en région PACA-2011Barometre des TIC en région PACA-2011
Barometre des TIC en région PACA-2011Jezabel Roullee
 
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -Arsenic Paca
 
Baromètre du développement local des services publics numériques
Baromètre du développement local des services publics numériquesBaromètre du développement local des services publics numériques
Baromètre du développement local des services publics numériquesFrédéric GASNIER
 
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)Silicon Comté
 
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"crdsu
 
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]gharbi wajdi
 
Diagnostic 2011 de la Société de l'Information
Diagnostic 2011 de la Société de l'InformationDiagnostic 2011 de la Société de l'Information
Diagnostic 2011 de la Société de l'InformationArdesi Midi-Pyrénées
 
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_Fing
 
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACA
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACAOpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACA
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACAFing
 
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...Jérémie34
 
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliers
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliersRestitution #1 du 03/11/15 - ateliers
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliersTerriNum Cpnt
 
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007Ardesi Midi-Pyrénées
 
TIC et développement durable François Marc Conseil Général Finistère
TIC et développement durable François Marc Conseil Général FinistèreTIC et développement durable François Marc Conseil Général Finistère
TIC et développement durable François Marc Conseil Général FinistèreAFEIT
 
Un an d’open data à Montpellier
Un an d’open data à MontpellierUn an d’open data à Montpellier
Un an d’open data à MontpellierJérémie34
 
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...Antoine Chotard
 
Eurogreenit 24 mai 2011
Eurogreenit 24 mai 2011Eurogreenit 24 mai 2011
Eurogreenit 24 mai 2011Euro Green
 
Baromètre numérique de la Corse
Baromètre numérique de la CorseBaromètre numérique de la Corse
Baromètre numérique de la CorsePéricard Conseil
 
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...polenumerique33
 
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets yann le gigan
 

Similar a Barometre des TIC en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (20)

Barometre des TIC en région PACA-2011
Barometre des TIC en région PACA-2011Barometre des TIC en région PACA-2011
Barometre des TIC en région PACA-2011
 
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -
Plateforme de propositions de la Médiation numérique - Régionales 2015 -
 
Baromètre du développement local des services publics numériques
Baromètre du développement local des services publics numériquesBaromètre du développement local des services publics numériques
Baromètre du développement local des services publics numériques
 
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)
Evaluation TIC 2015 (annexes techniques)
 
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"
Recueil d'expériences "Numérique et innovation sociale dans les quartiers"
 
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]
Séminaire 01052015-yassineaydi [mode de compatibilité]
 
Diagnostic 2011 de la Société de l'Information
Diagnostic 2011 de la Société de l'InformationDiagnostic 2011 de la Société de l'Information
Diagnostic 2011 de la Société de l'Information
 
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_
Elements discours-opendata-06-07-11-castaner v2sm -2_
 
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACA
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACAOpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACA
OpenDataGarage-ChristopheCastaner-RégionPACA
 
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...
 
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliers
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliersRestitution #1 du 03/11/15 - ateliers
Restitution #1 du 03/11/15 - ateliers
 
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007
La Société de l'Information en Midi-Pyrénées. Diagnostic 2007
 
TIC et développement durable François Marc Conseil Général Finistère
TIC et développement durable François Marc Conseil Général FinistèreTIC et développement durable François Marc Conseil Général Finistère
TIC et développement durable François Marc Conseil Général Finistère
 
Un an d’open data à Montpellier
Un an d’open data à MontpellierUn an d’open data à Montpellier
Un an d’open data à Montpellier
 
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...
Métiers & Savoir-faire de la Data au service du Littoral Aquitain - Bacalab d...
 
Eurogreenit 24 mai 2011
Eurogreenit 24 mai 2011Eurogreenit 24 mai 2011
Eurogreenit 24 mai 2011
 
Baromètre numérique de la Corse
Baromètre numérique de la CorseBaromètre numérique de la Corse
Baromètre numérique de la Corse
 
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...
Projet Européen E-COOP guide méthodologique déploiement coopératives numériqu...
 
Le numérique en action
Le numérique en actionLe numérique en action
Le numérique en action
 
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets
Livre blanc Arcep : Préparer la révolution de l’internet des objets
 

Más de Jezabel Roullee

Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournage
Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournageTuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournage
Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournageJezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (dtp 83)
Dossier de presse BCV (dtp 83)Dossier de presse BCV (dtp 83)
Dossier de presse BCV (dtp 83)Jezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (Dpt 06)
Dossier de presse BCV (Dpt 06)Dossier de presse BCV (Dpt 06)
Dossier de presse BCV (Dpt 06)Jezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (Dpt 04)
Dossier de presse BCV (Dpt 04)Dossier de presse BCV (Dpt 04)
Dossier de presse BCV (Dpt 04)Jezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (dpt 05)
Dossier de presse BCV (dpt 05)Dossier de presse BCV (dpt 05)
Dossier de presse BCV (dpt 05)Jezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (Dpt 13)
Dossier de presse BCV (Dpt 13)Dossier de presse BCV (Dpt 13)
Dossier de presse BCV (Dpt 13)Jezabel Roullee
 
Dossier de presse BCV (Dpt 84)
Dossier de presse BCV (Dpt 84)Dossier de presse BCV (Dpt 84)
Dossier de presse BCV (Dpt 84)Jezabel Roullee
 
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiques
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiquesGuide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiques
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiquesJezabel Roullee
 
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)Jezabel Roullee
 
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...Jezabel Roullee
 
Vers une nouvelle période de l'accès public
Vers une nouvelle période de l'accès publicVers une nouvelle période de l'accès public
Vers une nouvelle période de l'accès publicJezabel Roullee
 
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographies
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographiesHistoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographies
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographiesJezabel Roullee
 
Communiquer sur son projet
Communiquer sur son projetCommuniquer sur son projet
Communiquer sur son projetJezabel Roullee
 
Construire et animer des démarches participatives
Construire et animer des démarches participativesConstruire et animer des démarches participatives
Construire et animer des démarches participativesJezabel Roullee
 
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAE
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAEAnimateurs EPN professionnalisez-vous via une VAE
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAEJezabel Roullee
 
Open Data et recherche, le cas de la Ville de Montpellier
Open Data et recherche, le cas de la Ville de MontpellierOpen Data et recherche, le cas de la Ville de Montpellier
Open Data et recherche, le cas de la Ville de MontpellierJezabel Roullee
 
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.Maudinaud
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.MaudinaudATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.Maudinaud
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.MaudinaudJezabel Roullee
 
Memo pour suivre sa stratégie de valorisation
Memo pour suivre sa stratégie de valorisationMemo pour suivre sa stratégie de valorisation
Memo pour suivre sa stratégie de valorisationJezabel Roullee
 
Benchmark sur des exemples de valorisation de projets
Benchmark sur des exemples de valorisation de projetsBenchmark sur des exemples de valorisation de projets
Benchmark sur des exemples de valorisation de projetsJezabel Roullee
 
Acteurs relais pour valoriser vos projets
Acteurs relais pour valoriser vos projetsActeurs relais pour valoriser vos projets
Acteurs relais pour valoriser vos projetsJezabel Roullee
 

Más de Jezabel Roullee (20)

Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournage
Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournageTuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournage
Tuto : filmer avec un smartphone, quelques règles de tournage
 
Dossier de presse BCV (dtp 83)
Dossier de presse BCV (dtp 83)Dossier de presse BCV (dtp 83)
Dossier de presse BCV (dtp 83)
 
Dossier de presse BCV (Dpt 06)
Dossier de presse BCV (Dpt 06)Dossier de presse BCV (Dpt 06)
Dossier de presse BCV (Dpt 06)
 
Dossier de presse BCV (Dpt 04)
Dossier de presse BCV (Dpt 04)Dossier de presse BCV (Dpt 04)
Dossier de presse BCV (Dpt 04)
 
Dossier de presse BCV (dpt 05)
Dossier de presse BCV (dpt 05)Dossier de presse BCV (dpt 05)
Dossier de presse BCV (dpt 05)
 
Dossier de presse BCV (Dpt 13)
Dossier de presse BCV (Dpt 13)Dossier de presse BCV (Dpt 13)
Dossier de presse BCV (Dpt 13)
 
Dossier de presse BCV (Dpt 84)
Dossier de presse BCV (Dpt 84)Dossier de presse BCV (Dpt 84)
Dossier de presse BCV (Dpt 84)
 
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiques
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiquesGuide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiques
Guide pratique : comment valoriser et partager les bonnes pratiques énergétiques
 
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)
Cultures numériques et trajectoires d'insertion des 16-25 ans (Synthèse)
 
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...
Cultures numériques et trajectoires d’insertion professionnelle chez les 16-2...
 
Vers une nouvelle période de l'accès public
Vers une nouvelle période de l'accès publicVers une nouvelle période de l'accès public
Vers une nouvelle période de l'accès public
 
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographies
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographiesHistoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographies
Histoire de passeurs et de lieux numériques : portraits et monographies
 
Communiquer sur son projet
Communiquer sur son projetCommuniquer sur son projet
Communiquer sur son projet
 
Construire et animer des démarches participatives
Construire et animer des démarches participativesConstruire et animer des démarches participatives
Construire et animer des démarches participatives
 
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAE
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAEAnimateurs EPN professionnalisez-vous via une VAE
Animateurs EPN professionnalisez-vous via une VAE
 
Open Data et recherche, le cas de la Ville de Montpellier
Open Data et recherche, le cas de la Ville de MontpellierOpen Data et recherche, le cas de la Ville de Montpellier
Open Data et recherche, le cas de la Ville de Montpellier
 
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.Maudinaud
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.MaudinaudATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.Maudinaud
ATTLAS, ou l’Open Data au service des conditions de travail de V.Maudinaud
 
Memo pour suivre sa stratégie de valorisation
Memo pour suivre sa stratégie de valorisationMemo pour suivre sa stratégie de valorisation
Memo pour suivre sa stratégie de valorisation
 
Benchmark sur des exemples de valorisation de projets
Benchmark sur des exemples de valorisation de projetsBenchmark sur des exemples de valorisation de projets
Benchmark sur des exemples de valorisation de projets
 
Acteurs relais pour valoriser vos projets
Acteurs relais pour valoriser vos projetsActeurs relais pour valoriser vos projets
Acteurs relais pour valoriser vos projets
 

Barometre des TIC en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • 1. L'ObTIC Baromètre des usages numériques (enquêtes 2012-2013) © A. Van der Stegen Observation de la diffusion et des usages des Technologies de l'Information et de la Communication en Provence-AlpesCôte d'Azur
  • 2. 157 Espaces Régionaux Internet Citoyen accueillent du public en Provence-Alpes-Côte d’Azur Retrouvez toutes les données chiffrées sur les Technologies de l’Information et de la Communication en Provence-Alpes-Côte d’Azur à l’adresse suivante : http://emergences-numeriques.regionpaca.fr/observatoire-tic-et-animation/obtic.html ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 2
  • 3. •  ’ObTIC L Objectif de la démarche La gouvernance •  hiffres clés C 4 6 6 7 8 Espaces Régionaux Internet Citoyen 8 Intercommunalités 9 •  ynthèse S 10 •  e Haut Débit L L’accès au Haut Débit Le passage du Haut au Très Haut Débit L’Internet Mobile •  es ERIC L Principaux enseignements de l’enquête quantitative ERIC • ntercommunalités I Rapport de la démarche d'Observation de la société de l'information en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Direction : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Édition : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Items International Conception graphique, mise en pages et impression : Éditions du Fournel – ZA Les Sablonnières – 05120 L’Argentière La Bessée – 04 92 23 15 75 L’équipement des intercommunalités 12 12 13 15 16 17 Sommaire •  ditorial É 20 20 Les usages numériques au sein de l’administration intercommunale 21 Les intercommunalités et la pratique de l’Internet 22 Focus sur l’Open data 25 En conclusion 25 •  anorama des TIC et services P 26 26 Une région bien positionnée L'ObTIC est un projet piloté par la Région Provence-AlpesCôte d’Azur, avec le soutien de la Préfecture de région, et est cofinancé dans le cadre du volet Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) du Contrat de projets État-Région 2007-2013. Il est réalisé, animé et administré avec l’appui opérationnel d'Items International. Le poids et la répartition géographique des activités 28 Un environnement favorable et innovant 29 •  nquête et méthodologie E 30 •  ote à l’attention des lecteurs N 32 •  lossaire G 33 3
  • 5. L a capacité d’un pays à utiliser les technologies de l’information et de la communication est devenue un élément majeur de son rayonnement et de son développement. Le numérique est en effet désormais omniprésent dans notre quotidien, dans les entreprises, les lieux d’enseignement, les administrations, les foyers, sous de multiples formes. L’ensemble des secteurs d’activités est aujourd’hui lié à l’économie numérique, qui est un moteur indispensable de leur compétitivité. Dans ce contexte, le rôle du présent baromètre est de réaliser une « photographie » des usages numériques en Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’identifier les tendances de l’innovation à l’œuvre, afin de concevoir et d’animer les dispositifs d’accompagnement les plus adaptés. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’industrie et les services du numérique représentent ainsi un peu plus de 61  000  emplois, pour un tissu d’entreprises de 2 830 établissements couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur des technologies de l’information et de la communication. La région peut, pour cela, s’appuyer sur quatre grandes filières  : la microélectronique, les télécoms, les logiciels et les contenus. Ces initiatives menées depuis plusieurs années font du numérique un véritable vecteur d’innovation sociale et économique au bénéfice de la population régionale. Nous avons le plaisir de vous présenter ce deuxième baromètre des usages numériques, qui complète et approfondit l’édition 2011, ainsi que l’ensemble des études menées dans le cadre de l’observatoire régional des technologies de l’information et de la communication (ObTIC). Ce document contribuera à nourrir le développement numérique en ProvenceAlpes-Côte d’Azur. Michel VAUZELLE, Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Michel CADOT, Le Préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’État ont engagé une politique qui encourage la recherche et l’innovation dans le secteur du numérique, appuie l’organisation des entreprises de ces filières, et accompagne le développement des usages. Cette politique volontariste concerne l’ensemble des utilisateurs, universitaires, étudiants, entrepreneurs, artistes, designers, acteurs associatifs, qui mobilise dans leurs activités sur les ressources numériques. 5
  • 6. L’ObTIC Objectif de la démarche À cette fin, des enquêtes ainsi que des études ciblées sont entreprises pour présenter un baromètre annuel représentatif. Cette démarche permet d’alimenter l’évaluation des actions régionales par des informations suivies et des analyses thématiques. Restituer une vision objective des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans notre région Le présent baromètre est le deuxième. Il fait suite à celui publié en septembre 2011 à partir d’études réalisées en 2010. Publié au tournant de l’année 2013, il est le fruit des travaux réalisés dans l’intervalle. Dans la lignée de l’édition précédente, il complète et affine les données initialement recueillies. La première livraison était consacrée aux foyers, aux mairies et aux petites et moyennes entreprises. Si celui-ci prolonge l’enquête mairies par un travail sur la coopération intercommunale, il ouvre de nouveaux champs en se consacrant à l’aménagement numérique, à l’accès public à internet et à la dynamique de l’écosystème de la filière numérique régionale, trois aspects complémentaires de l’appropriation des technologies de l’information et de la communication et du développement des usages. L’ObTIC a pour vocation d’observer la société de l’information afin d’éclairer l’action publique. L’ObTIC produit de façon régulière des indicateurs quantitatifs et des données qualitatives sur la société de l'information en ProvenceAlpes-Côte d’Azur, ses caractéristiques et son évolution prévisible. Mais l’ObTIC ne se limite pas à produire des publications. Au-delà d'un observatoire, une communauté d’acteurs Cette démarche originale vise aussi à établir et animer la communauté des acteurs politiques, associatifs, académiques, économiques, qui s'intéressent à l'évolution de la société de l'information en Provence-AlpesCôte d’Azur. © P Ciot . Cette dynamique est entretenue par des rendez-vous réguliers, organisés sous forme d’ateliers de travail, de séminaires, pour repérer et faire connaître les publications et réalisations produites en région, voire au-delà, autour du numérique. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 6
  • 7. Les séminaires Les séminaires thématiques ont pour but de nourrir la réflexion sur la place qu’occupent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), leurs conditions de diffusion et d’appropriation, les usages quotidiens et leur impact économique réel. Ils sont conçus pour répondre à trois objectifs : •  réparer les études quantitatives et qualitatives à venir qui seront P menées au fil des années ; •  epérer et sensibiliser les acteurs régionaux potentiellement intéresR sés par une problématique spécifique ; •  édérer ces acteurs et favoriser l'émergence d'un écosystème F régional qui pourra à la fois guider notre démarche et en diffuser les résultats. © R. Cintas-Florès En 2012, deux séminaires ont été organisés : •   Nouvelles façons d'observer la société de l’information », en avril ; « •   Parcours et compétences numériques des 16/24 ans », en octobre. « Leurs comptes-rendus détaillés sont accessibles sur le site de l’ObTIC. La gouvernance Pour plus d’informations, vous pouvez vous rapprocher de l’équipe-projet en charge de l’animation de l’ObTIC : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Service Innovation et Économie Numériques Mél : mission-tic@regionpaca.fr L’ObTIC a été créé en 2010. Il est mis en œuvre par la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur en partenariat avec la Préfecture de région. Il est cofinancé dans le cadre du volet TIC du Contrat de projets État-Région 2007-2013. Après une mise en concurrence, l’assistance à maîtrise d’ouvrage a été confiée à une équipe pluridisciplinaire issue du cabinet Items International. 7
  • 8. Chiffres clés Plusieurs Régions en France et en Europe ont engagé des démarches d’observation de la société de l’information. Dans les tableaux ci-dessous ont été réunis des chiffres issus des baromètres les plus récents*. (Il est à noter que l’aménagement numérique des territoires est influencé par leurs caractéristiques géographiques, de nature très variable suivant les Régions. Quant aux rares travaux existant sur les infrastructures (DSL, réseaux des opérateurs alternatifs ou Internet mobile), un décalage de calendrier dans leurs réalisations rend leurs comparaisons peu représentatives.) Espaces Régionaux Internet Citoyen À l’instar de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Rhône-Alpes a conduit une enquête approfondie en direction de ses lieux d’accès public à l’internet (appelés Espaces Publics Numériques – EPN). Il a semblé intéressant d’effectuer une comparaison approfondie entre ces deux enquêtes. Cible ERIC implantés en Provence-Alpes-Côte-d’Azur EPN implantés en Rhône-Alpes Taille de la population 312 EPN dont 157 ERIC portés par 106 structures différentes Environ 450 EPN Protocole de recueil Enquête en ligne Enquête en ligne Date du sondage Avril à juin 2011 Mai 2012 Quotas/ représentativité Pas de quotas, ni de redressement Représentativité assurée par le taux de réponse (99%) Pas de quotas, ni de redressement Représentativité assurée par le taux de couverture (35%) 105 répondants, soit 99% de la base totale 152, soit 35% de la base totale Précision statistique Moins de 0,5% selon la fréquence observée sur l’échantillon global Entre 1,6 et 3,8% selon la fréquence observée sur l’échantillon global Attendus Analyse quantitative - Indicateurs régionaux systématisés - Indicateurs croisés par territoire (rural, péri-urbain, urbain) ou par structure porteuse lorsque pertinente Analyse quantitative - Indicateurs régionaux systématisés - Indicateurs croisés par territoire (rural versus urbain) ou par structure porteuse lorsque pertinente Cible suivie dans les éditions précédentes 1ère édition de l’enquête en 2012 1ère édition de l’enquête en 2011 Pas de comparaison possible avec les éditions Pas de comparaison possible avec les éditions précédentes de l’observatoire régional précédentes de l’observatoire régional Comparaison SOURIR 8 PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR Taille de l’échantillon ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur Région RHÔNE-ALPES Pas d’enquête quantitative comparable jusqu’alors au sein du réseau SOURIR. Perspective d’établissement d’indicateurs normalisés et de suivi qualitatif de la cible.
  • 9. Intercommunalités Région Nombre InterTaux d’interd’intercommunalités communalités communalités sur le web sur le web © J. Cabanel AQUITAINE On trouvera dans le tableau ci-dessous quelques indicateurs caractérisant les lieux d’accès publics à l’Internet qui pourront faire l’objet d’une comparaison suivie et élargie dans les années à venir. Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur 179 98 55% BRETAGNE 119 106 89% MIDI-PYRÉNÉES 206 116 56% 95 80 85% 130 105 81% 97 67 69% Provence-AlpesCôte d’Azur PAYS DE LOIRE POITOU-CHARENTES RHÔNE-ALPES Portage collectivité (commune ou intercommunalité) 50% 67% Nombre moyen d’ordinateurs 11 10 Ouverture entre 20 et 35 heures par semaine 52% 51% Participation à des rencontres du réseau régional au cours des deux dernières années 54% 54% Part des animateurs de niveau bac + 2 42% 60% Équivalent Temps Plein moyen pour l’animation de l’espace 1,55 2,4 Formation professionnelle pour les animateurs au cours des deux dernières années 24% 65% * Sources des données : Diagnostic 2011 de l’Aquitaine numérique, AEC-Raudin Bretagne : Repères sur les accès, usages et services des TIC en Bretagne, M@rsouin 2011 Diagnostic 2011 de la société de l’information en Midi-Pyrénées, janvier 2012, Ardesi Web public : comment les collectivités territoriales du Grand-Ouest français s’affichent-elles sur les plateformes numériques, Raudin, mai 2012 9
  • 10. Issu de trois enquêtes réalisées courant 2012 en conformité avec une méthode d’observation utilisée depuis plusieurs années dans une quinzaine de régions francophones, ce baromètre permet de poser un diagnostic dans quatre domaines : l’aménagement numérique du territoire, les Espaces régionaux internet citoyen, les intercommunalités de la région et le dynamisme des filières régionales constitutives de l’écosystème numérique. Premier constat En matière de couverture en très haut débit par l’initiative privée, Provence-Alpes-Côte d’Azur connaît une situation très contrastée d’un département à l’autre. Dans la perspective de relayer l’effort initié par l’État dans le cadre du Programme national à Très Haut Débit, lequel vise la mise à disposition, à l’horizon 2025, d’un accès à 100  Mb/s sur l’ensemble du territoire, il apparaît que des initiatives publiques territoriales seront nécessaires sur une large part du territoire régional (en dehors d’une zone littorale urbaine).   opulation des communes couvertes par l’initiative privée à terme P par le déploiement de réseaux de boucle locale à très haut débit d’après les réponses à l’appel à manifestations d’intentions d’investissement Fonds cartographiques : Francièmes © Tous droits réservés Réalisation : Datar - Observatoire des territoires • C. Métayer • 2011 Synthèse Le deuxième baromètre de l’ObTIC offre un regard objectif sur la diffusion et les usages des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en ProvenceAlpes-Côte d’Azur. 0 de 80 à 100 de 60 à 80 de 40 à 60 de 0 à 20 10 100 Population des communes couvertes par des intentions d’investissement ou comprise dans la zone très dense (par département, en %) de 20 à 40 ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 50 Source : Insee RP 2008, Réponses déclaratives des opérateurs à l’appel à manifestations d’intentions d’investissement Les communes couvertes correspondent aux : - communes de la zone très dense - communes ayant fait l’objet de manifestations d’intentions d’investissement de la part d'opérateurs privés pour le déploiement d'un réseau de boucle locale à très haut débit. (3 415 communes) 200 Km
  • 11. Troisième constat © J.-P Garufi . Les intercommunalités de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont fait le pari de l’équipement en informatique. Le taux d’équipement en micro-informatique dans les intercommunalités est élevé et celui des connexions à Internet est désormais de 100%. L’immense majorité des intercommunalités dispose d’un site internet (95%). Même si les sites Internet sont d’abord institutionnels, ils sont de plus en plus utilisés comme des outils de développement économique du territoire. Cependant, seules 15% des intercommunalités sont présentes sur les réseaux sociaux et, parmi elles, moins de la moitié dispose d’un blog. Plus que jamais, le recours aux technologies pour faciliter la relation avec les citoyens reste un chantier d’avenir. Deuxième constat Le réseau régional d’accès public à Internet constitue un maillage dense du territoire avec 312  Espaces Publics Numériques dont 157 sont labellisés Espace Régional Internet Citoyen (ERIC). 23 Chargés de Développement Numérique, répartis sur tous les territoires de la région, œuvrent au développement de projets numériques. La fréquentation des lieux progresse avec l’augmentation du parc informatique. Leur devenir s’apparente à des centres de ressources numériques aux activités multiples : veille, vulgarisation et conseil autour des usages du numérique, ingénierie de projets numériques. Comme le montre le focus sur l’ouverture des données publiques, le mouvement qui se dessine sera très probablement l’occasion d’y contribuer. Quatrième constat Dans le domaine de l’économie numérique, la région Provence-AlpesCôte d’Azur se positionne au 2ème ou 3ème rang des régions françaises, selon les critères (nombre d’emplois, d’établissements, de chiffre d’affaires ou de poids de la recherche). Au-delà de cette place importante dans l’économie régionale, les technologies numériques interagissent et dynamisent de nombreux marchés applicatifs et secteurs d’activités tels que l’industrie, l’agroalimentaire, la santé, l’environnement, les transports, le tourisme, la culture. 11
  • 12. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’accès au Haut Débit s’est désormais largement répandu. 1996 marquait l’ouverture à la concurrence des réseaux et des services de télécommunications. C’est sur ce fondement et en utilisant au mieux les technologies ADSL pour doper l’accès Internet via le réseau de cuivre de France Télécom qu’a pu être mis en place un cadre réglementaire, le dégroupage des lignes téléphoniques, qui a permis un accès «  démocratisé  » à l’Internet Haut Débit. De nouveaux opérateurs (Bouygues, Free, SFR, Orange, ….) ont pu accéder aux infrastructures de l’opérateur historique afin d’offrir de nouveaux services et faire du marché français un marché où le prix payé par l’utilisateur reste limité par rapport à d’autres pays. Cependant, des difficultés subsistent  : pour autant, des zones desservies en Haut Débit mais non concurrentielles demeurent (présence d’un seul opérateur). Cette révolution de l’accès a accompagné le développement et l’innovation des services et des usages de l’Internet. Le déploiement de l’ADSL, qui passe par le support du réseau cuivre, présente des modalités d’accès, de performance et de nature de services différents selon les territoires. À une distance de plus de 5  km, ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 12 © A. Van der Stegen Le Haut Débit L’accès au Haut Débit l’atténuation du signal entre le NRA (Nœud de raccordement d’abonné) et l’utilisateur rend le service inaccessible. On parle ainsi de zone blanche de l’ADSL. En parallèle, le développement des usages comme la multiplication des contenus multimédia ont conduit à la nécessité de disposer de débits de plus en plus importants. On considère aujourd’hui que disposer d’un débit inférieur à 2  Mbps rend l’usage d’Internet difficile, on parle de zones grises. Dans notre région, l’inéligibilité ADSL touche aujourd’hui de l’ordre de 1,5 à 1,7% de la population, tandis que les zones grises touchent entre 15 et 18%, soit près de 600 000 foyers.
  • 13. La situation des zones blanches et grises est fortement contrastée entre les différents départements : les départements alpins sont à plus de 30% en zones grises. Avec un impact mesurable en matière de présence des opérateurs sur les équipements de France Télécom : ainsi, dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et le Var, plus de 80% des lignes sont dégroupées par deux opérateurs ou plus (ce qui correspond à la moyenne nationale) ; pour les départements de montagne ce taux n’est atteint que pour 40% des lignes. Pour pallier les déficiences de couverture haut débit évoquées ci-dessus, la Région Provence Alpes Côte d’Azur, en partenariat avec l’État et en liaison avec les Départements, a décidé de mettre en place dès 2008 des opérations de couverture des zones blanches par des technologies alternatives de type WIFI (Programme BLA : Boucle Locale Alternative ), puis en équipant le réseau de cuivre de NRA-Zone d’Ombre (Programme BLHD : Boucles locales haut débit). Plus de 250 sites ont ainsi été équipés, couvrant plus de 15 000 foyers. •  e basculement vers le Très Haut Débit va nécesL siter le déploiement de réseaux en fibre optique ( 100 Mbps) remplaçant à terme le réseau cuivre. Sa mise en œuvre va mobiliser trois types d’acteurs : les opérateurs, l’État et les collectivités. -  es opérateurs s’engagent exclusivement sur des L zones denses (grandes métropoles, agglomérations, …), soit de l’ordre de 60% de la population à l’horizon 2020. -  ’État s’est doté d’un Programme National Très Haut L Débit qui vise à répondre à l’objectif d’une couverture de 70% des foyers en fibre optique en 2020 et 100% en 2025. Le passage du Haut au Très Haut Débit Avec le déploiement du Très Haut Débit, de nouveaux défis se profilent : © C. Almodovar •  ’explosion des équipements, des foyers et des personnes et la croisL sance exponentielle des échanges de données numériques (+ 60%/ an dans les usages Internet fixe, + 300%/an pour les usages mobiles) posent aujourd’hui la question des limites du réseau cuivre historique et de l’accessibilité généralisée (au domicile et en mobilité) à des réseaux Très Haut débit. 13
  • 14. -  es collectivités qui, depuis 2004, sont compétentes pour créer L des réseaux d’initiative publique auront, de fait, la responsabilité de la couverture des territoires non traités par les opérateurs. Différents échelons de collectivités territoriales sont concernés dans notre région : •  n Provence-Alpes-Côte d’Azur, 11  communes sont en Zone Très E Dense et 240 communes sont dépendantes des Intentions de déploiement des opérateurs (AMII) du Programme National Très Haut Débit, soit au total de 2 127 000 prises. Les déploiements ont commencé sur 4  communes, 31  autres seront concernées avant 2014, puis 216 à partir de 2015. •  ôté collectivités, afin d’afficher leur stratégie de déploiement, ces derC nières sont amenées à se doter de deux outils : la SCORAN (Stratégie de COhérence Régionale d’Aménagement Numérique) et les SDTAN (Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique). Ces schémas permettent de mettre au point des stratégies et des projets qui viennent en complément des déploiements privés des opérateurs. © J. Cabanel •  n Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Stratégie de Cohérence Régionale a E été adoptée en Décembre 2011, un programme régional d’intervention a été voté pour développer et soutenir les projets de Très Haut Débit. Les départements de Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes ont élaboré et voté leurs SDTAN  ; si celui du Var est en cours d’élaboration, les Bouches-duRhône n’ont pas encore engagé de démarche. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 14
  • 15. •  ur la base des orientations données, un Syndicat Mixte Ouvert S Provence-Alpes-Côte d’Azur Très Haut Débit1 a été constitué dans un premier temps entre le Conseil régional et les départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence afin de porter les déploiements THD (FTTH, montée en débit, …). Plus de 50 000 prises devraient ainsi être déployées en 5 ans sur ces 2 départements. •  oujours en Provence-Alpes-Côte d’Azur, certaines communautés T d’agglomération (Toulon Provence Méditerranée, Communauté du Pays d’Aix) et le Conseil général de Vaucluse se sont engagés dans des démarches de Réseau d’Initiative Publique avec l’ambition de créer des réseaux ouverts permettant aux opérateurs de fournir des services à valeur ajoutée à des clients finaux, particuliers et entreprises. L’Internet Mobile Avec les nouveaux outils innovants de mobilité, les enjeux de l’accès au Très Haut Débit se complexifient : Ces enjeux donnent lieu à la mise en place progressive de nouvelles réponses technologiques : •  es efforts portent en premier lieu, en dehors de la L couverture, sur les niveaux de débits accessibles (on parle de 3G+ et de 3G++), jusqu’à 40 Mbps descendants en partagé. •  ependant, l’engorgement progressif de ces réseaux conduit C de surcroît à déployer de nouveaux réseaux dits 4G, pour lesquels les principaux opérateurs ont, en 2012, acquis de nouvelles licences. La 4G est à l’heure actuelle déployée dans quelques villes de la région. Les licences 4G octroyées aux opérateurs sont assorties d’obligations de couverture et de priorisation des communes afin de résorber les zones blanches, avec pour objectifs : •  0% de la population couverte d’ici fin 2017 ; 4 •  0% de la population couverte d’ici fin 2022 ; 9 •  ’universalisation des smartphones, des tablettes et le développement L des plateformes applicatives mobiles engagent les opérateurs dans une course aux débits accessibles en mobilité. •  es réseaux de 3ème génération ont marqué la rupture avec les simples L fonctions téléphoniques. Ces déploiements, encadrés par les engagements pris avec l’ARCEP dans le cadre d’achat de licences, ont conduit , à une modernisation rapide de ces réseaux mobiles. •  5% de la population couverte d’ici fin 2027. 9 Toutes les informations sont disponibles sur http://emergencesnumeriques.regionpaca.fr/ amenagement-numerique-du-territoireant/syndicat-mixte-ouvert-provencealpes-cote-dazur-tres-haut-debit.html 1 15
  • 16. Les ERIC ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur   égion Provence-Alpes-Côte d’Azur : les Espaces Régionaux Internet Citoyen (ERIC), avril 2012 R 16
  • 17. Principaux enseignements de l’enquête quantitative ERIC L’accès public à internet est structuré en région Provence-AlpesCôte d’Azur autour de 312 Espaces Publics Numériques dont 157 sont labellisés Espace Régional Internet Citoyen (ERIC). Les ERIC : un label régional, un concept national 15% en zone périurbaine. Sur ces territoires, certains espaces se déplacent sur les communes pour aller au plus près des habitants. Plus que des espaces numériques : des lieux de vie Malgré le taux d’équipement des ménages en ordinateurs (68% en 2011) connectés à Internet (pour 63% d’entre eux), la moitié des ERIC constate une augmentation de leurs adhérents (pour 50%) ou une fréquentation constante (pour 35%). Les Espaces Régionaux Internet Citoyen  : c’est le label régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui désigne des Espaces Publics Numériques (EPN) ou plus largement des lieux d’accès public à l’Internet. Ils sont animés par des «médiateurs numériques» qui ont pour mission d’accompagner tous les citoyens et les acteurs locaux à mieux comprendre et vivre la société de l’information et de la communication en permettant leur initiation ou perfectionnement aux outils du numérique. Cela se concrétise par des ateliers collectifs, de l’accompagnement individuel ou simplement de l’accès libre. Pour que tous puissent y accéder, le coût d’accès à ces services est modique. La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient ce réseau en favorisant le développement de projets liés au numérique portés par les ERIC et l’organisation de rencontres leur permettant d’échanger sur des thèmes ou des territoires aux côtés d’autres acteurs. Un espace leur est dédié sur le site Émergences numériques (emergences-numeriques.regionpaca.fr). Les ERIC sont portés autant par des collectivités que par des associations loi 1901, et 11% d’entre eux disposent d’un numéro d’agrément Organisme de Formation. La moitié des ERIC est localisée en milieu urbain. L’autre moitié est répartie comme suit  : 35% en zone rurale, © J.-P Garufi . L’accès public à Internet : un paysage foisonnant 17
  • 18. Plus encore que des lieux d’accès public à Internet, ne faut-il pas les considérer comme des centres de ressources en devenir, amenés à prendre une part de plus en plus active dans la médiation numérique auprès de publics diversifiés (particuliers, entreprises, associations, écoles, etc.) ? De fait, l’ERIC est un lieu de vie propice à l’émergence de projets. Ces espaces sont devenus des lieux d’échanges et de conseil sur le multimédia où toutes les générations se croisent. Ils se distinguent d’un cybercafé et d’un club informatique par les services et l’accompagnement proposés par les animateurs/médiateurs. L’accès libre à Internet, l’initiation à la bureautique, à la navigation web, à l’e-administration sont les services essentiels qu’un espace offre à ses usagers. Le service à la carte ciblé pour certains usagers, dont les professionnels, se conjugue avec des ateliers collectifs. Les services de base de l’ERIC sont principalement couplés avec un accompagnement vers l’emploi. L’ERIC est également un lieu d’apprentissage ouvert sur des pratiques plus ludiques comme par exemple la photo numérique (retouche et partage de photos). © J.-P Garudi . Des activités collectives et des services individualisés Une fréquentation régulière qui s’intensifie Quelques chiffres clés viennent souligner cette intensification régulière de la fréquentation des ERIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur : •  90 : c’est le nombre moyen d’adhérents d’un espace ; 5 •   590 : c’est le nombre moyen de visites sur une année ; 2 •  0% des ERIC accueillent des publics en situation de handicap. 7 Les femmes sont les plus nombreuses à fréquenter ces lieux (56% contre 44% d’hommes). Si les retraités (36%) et les demandeurs d’emplois (29%) sont les plus assidus, le public scolaire (19%) et les actifs (17%) fréquentent également les ERIC. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 18
  • 19. Les services proposés sont souvent gratuits ou symboliquement payants, afin de responsabiliser les utilisateurs. Les espaces adaptent leurs horaires d’ouverture en fonction du rythme et des disponibilités des usagers. Un tiers des espaces ouvre régulièrement en soirée après 18h (32%) ; 27% le sont les fins de semaine et 20% entre midi et deux. La moitié des espaces assure des ouvertures exceptionnelles lors de la Fête de l’Internet, des Linux Install Party ou encore des vernissages d’artistes, mais aussi pour assurer des sessions de formation. Cette flexibilité permet de toucher la grande variété des publics, dont les jeunes à la sortie de l’école et les actifs. Des professionnels pour un service de proximité Parmi eux, 23  Chargés de Développement Numérique, répartis sur la région, oeuvrent au développement de projets numériques territoriaux en tissant des partenariats avec par exemple les écoles, les missions locales, Pôle Emploi, les structures intercommunales ou encore avec des artistes numériques. Retrouvez toutes nos sources sur le lien suivant : http://emergences-numeriques.regionpaca. fr/usages-et-services-numeriques/espacesregionaux-internet-citoyen/lenquete-regionalesur-les-eric.html •  nalyse des données de l’enquête ERIC (2011) A •   portraits de la médiation numérique : les 8 chargés de développement numérique en région Provence-Alpes-Côte d’Azur •   monographies des ERIC 4 •  idéos des interviews des CDN V © R. Cintas-Florès On dénombre en effet 287  personnes impliquées dans la gestion et l’animation des ERIC (postes de direction, animation et secrétariat confondus). 42% d’entre eux ont un niveau bac+2. Pour la seule partie animation de l’espace, cela équivaut à 99 équivalents temps plein. Des centres de ressources numériques pour tous La vision de l’ERIC de demain s’apparente à celle d’un centre de ressources numériques avec des activités multiples : veille, conseil et vulgarisation autour des usages du numérique. Les animateurs sont les piliers de cette fonction de centre de ressources, qu’ils animent et font vivre grâce à leur aptitude à s’auto-former et à travailler sur l’évolution des usages numériques. Si les animateurs se projettent dans cinq ans, ils imaginent unanimement que l’ERIC sera un centre de ressources numériques et de rencontres autour de projets. 19
  • 20.   es taux d’équipement des intercommunalités (en %) L Micro-ordinateurs portables 98 Téléphones fixes 98 Micro-ordinateurs L’équipement des intercommunalités 93 Réseau extranet 90 Serveurs informatiques 88 Smartphones 43 Réseau local Les intercommunalités en phase avec les outils numériques Tablettes tactiles Tous les EPCI de la région sont équipés d’ordinateurs et de téléphones avec, dans 90% des cas, la présence d’un réseau interne et dans 40% des cas plusieurs équipements publics. Si les téléphones mobiles sont très largement répandus (93%), l’usage des smartphones (43%) se développe et celui des tablettes confirme son apparition (28%). 20 93 Téléphones mobiles 40 28 Le poids des logiciels libres 68% des intercommunalités ayant répondu à l’enquête se disent utilisatrices de logiciels libres2. L’informatique pour la gestion interne et le développement économique © J.-P Garufi . Intercommunalités ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur Si le taux d’équipement en micro-informatique des intercommunalités est désormais de 100%, l’informatique est surtout utilisée pour les usages internes. Cependant, quoique de plus en plus utilisées pour favoriser le développement économique des territoires, les ressources de l’Internet ne sont pas encore pleinement exploitées pour informer et communiquer. Ces dernières années, les investissements en TIC ont été réalisés prioritairement pour améliorer le fonctionnement interne des EPCI (dans 97% des cas). Pour 44% des intercommunalités, les investissements dans le domaine numérique ont concerné le développement économique du territoire, et dans une moindre mesure (42%) le développement touristique. Il est à noter que seuls 11% des répondants mentionnent l’open data comme domaine d’investissement prioritaire : il existe donc pour ce secteur une marge de progression considérable (voir ci-après).
  • 21. Les usages numériques au sein de l’administration intercommunale Des usages avancés : productivité accrue et développement des pratiques coopératives À quoi sert l’informatique dans les intercommunalités ? Les postes de travail internes sont presque systématiquement équipés d’outils de bureautique (67%) ; puis viennent les logiciels de gestion financière (44%) et de gestion du personnel (33%). Du côté des applications en réseau, ce sont également les logiciels de gestion financière et des ressources humaines qui constituent l’usage principal pour plus de deux-tiers des EPCI. Cet usage des applications en réseau atteint 100% pour les communautés d’agglomération et les métropoles, et jusqu’à 59% pour les communautés de communes. Alors que le recours aux plateformes de dématérialisation des appels d’offres3 est en plein essor (92% d’intercommunalités équipées), 70% des intercommunalités disposent d’un Système d’Information Géographique permettant de représenter des données sur des cartes (SIG) ; 64,1% l’utilisent en réseau et 62,5% le partagent avec les communes de leur territoire. Des pratiques coopératives sont favorisées pour l’achat de matériel ou de logiciels dans un tiers des intercommunalités. Dans 31% des intercommunalités, le télépaiement de certains services (vente en ligne d’entrées aux musées, aux piscines ou de titres de transport, règlements avec la trésorerie, etc.) et des actions de numérisation du patrimoine se développent (numérisation de collections, modélisation de monuments, ou autres).   es principaux usages des applications en réseau L dans les intercommunalités (en %) La gestion de données financières 78 Le partage de l'information 73 (agenda, messagerie, annuaires) La gestion des ressources humaines 68 (paie, congés, formation) L'accès à des ressources documentaires 64 Le Système d'Information Géographique (SIG) 64 La gestion des équipements et des réseaux (voirie, eau, assainissement…) du territoire Le travail collaboratif (gestion centralisée d'un projet avec plusieurs intervenants) 46 42 Sur la base de la question : « Votre EPCI dispose-t-il de logiciels libres (c’est-à-dire sans licence, tels que Linux ou Open Office) ? » 3 La dématérialisation des appels d’offres est une obligation légale depuis le premier janvier 2010 pour les marchés d’achats de fournitures de matériels informatiques et de services informatiques d’un montant supérieur à 90 000 euros HT. 2 21
  • 22. Des débits de plus en plus rapides pour les connexions La connexion des établissements de l’intercommunalité 100% des intercommunalités ayant répondu au questionnaire sont connectées à Internet. La connexion se fait presque systématiquement via un accès à haut débit, principalement par les réseaux filaires classiques, que ce soit l’ADSL (85%), le SDSL (30%), la fibre optique (20%) ou des liaisons spécialisées ou louées (10%). De même que pour les mairies4, les établissements du territoire sont assez largement connectés à Internet, en particulier les offices de tourisme.   es taux de connexion à Internet des établissements intercommunaux L (en %) 94,90% 97,40% 78,60%   épartition des débits de connexion utilisés par R les intercommunalités (en %) Pour ceux qui ont renseigné cette question (82% des répondants), la course au haut débit est lancée, avec des intercommunalités cumulant plusieurs lignes et soucieuses d’atteindre des débits élevés. Moins de 512 kb/s 512 kb/s 1 mégabit/s 2,6 7,7 23,1 5 mégabits/s 17,9 10 mégabits/s + de 20 mégabits/s ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 22 L'office du tourisme Les maisons de santé 0 2 mégabits/s 20 mégabits/s Les bibliothèques 15,4 5,1 10,3 Les intercommunalités et la pratique de l’Internet Le courriel largement utilisé Les agents des intercommunalités utilisent le courriel aussi bien pour les échanges internes à l’EPCI (95%) que pour les échanges avec d’autres administrations, comme avec les citoyens et les entreprises (97,5%). Il sert aussi de lien avec les administrés, puisque 97,5% des intercommunalités possèdent une adresse électronique pour correspondre avec les citoyens ou les entreprises.
  • 23. Voir l’enquête « Mairies » baromètre 2011 4 Les sites Internet des intercommunalités   roportion des sites web comportant les P rubriques suivantes (en %) L’immense majorité des intercommunalités dispose d’un site Internet (85%). Ce pourcentage atteint 100% pour les communautés d’agglomération et métropole, et jusqu’à 81,5% des communautés de communes. Dans ce dernier cas, pour les 18,5% qui n’en disposent pas, 7,5% ont en projet d’en créer un contre 11% qui ne l’envisagent pas. Dans 43% des cas, les sites existants ont moins de 4 ans, 46% entre 4 et 9 ans et 11% ont plus de dix ans. Secteur économique a) Promotion d'activités touristiques et culturelles 74,30 b) Présentation des activités et des acteurs économiques c) Informations facilitant l'implantation de nouveaux services ou entreprises 82,90 54,30 Secteur institutionnel Comme l’indique la figure ci-dessous, les sites sont régulièrement mis à jour directement par des personnels de l’EPCI dans 74% des cas et 68,6% des EPCI disposant d’un site se sont dotés d’un outil pour en suivre la fréquentation. d) Présentation de l'institution 97,10 e) Journal d'information 82,90 f) Délibérations g) Liens vers les autres niveaux d'administration   es pratiques de mises à jour des sites Internet (en %) L Quotidiennement Ne sait pas Total 100 17,6% Entre une et dix fois par an Jamais 88,60 j) Lien vers les sites des communes membres 11,8% Entre une et trois fois par mois 82,90 i) Présentation des communes membres 29,4% Une fois par semaine 70,60 h) Liens vers les autres partenaires institutionnels 17,6% Plusieurs fois par semaine 74,30 Secteur communication 20,6% k) Informations locales (actualités culturelles et sportives, …) 0% 68,60 l) Adresses et contacts utiles 2,9% 100% m) Formulaire de dépôt de message à l'attention des élus 88,60 44,10 23
  • 24. Le site Internet est utilisé d’abord au niveau institutionnel pour faciliter la relation avec les collectivités adhérentes de l’EPCI  ; ensuite comme outil de développement économique du territoire  ; enfin, et paradoxalement de façon moins systématique, en matière de communication. 5 Voir le livret sur les ERIC, pages 16 à 19 Finalement, seules 15% des intercommunalités sont présentes sur les réseaux sociaux et moins de la moitié (7,7%) dispose d’un blog. Cependant, un quart d’entre elles diffusent une lettre d’information adressée par Internet. Favoriser l’essor des usages 64,1% des intercommunalités accueillent des Espaces Régionaux Internet Citoyen5, mais elles sont encore peu nombreuses à proposer une aide aux associations et aux communes ou aux offices du tourisme de leur territoire.   roportion d’intercommunalités offrant une aide dans certains P domaines (en %) 27,50 22,50 20 12,50 © J.-P Garufi . 12,50 ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 24 La réalisation d’un site Internet L'hébergement d’un site Internet L'édition de contenus pour le site L'administration L'équipement du site en matériel informatique et accès Internet
  • 25.   omaines d’investissements prioritaires des intercommunalités (en %) D   rojection d’ouverture des données P Le fonctionnement interne et les relations et services avec les autres administrations – État, Région, Département, etc. – concentrent l’essentiel des efforts d’investissement, soutenus dans la moitié des cas par d’autres échelons territoriaux. Fonctionnement interne 30,80% 97,40 Relations et services avec les autres administrations (État, région, département…) 51,40 Développement économique du territoire 15,40% 15,40% 44,40 Développement touristique 42,10 Relations et services avec les administrés 40 Culture, patrimoine Open data 38,50% Depuis cette année Dans moins d'un an Entre 1 et 2 ans Entre 2 et 3 ans 36,10 11,10 Focus sur l’Open data Si aucun des EPCI ne dispose à ce jour d’un site Internet dédié à l’Open data, parmi ceux qui envisagent une action en ce sens dans le futur, la moitié préconise un site dédié, les trois-quarts un espace dédié au sein de leur site existant ou l’hébergement de leurs données chez un site partenaire. Un domaine de mieux en mieux connu En conclusion Si 65% des intercommunalités connaissent les termes « Open Data » ou « ouverture des données publiques » (91% des communautés d’agglomération, 100% des communautés urbaines, contre seulement 52% des communautés de communes), seuls 5,1% des communautés de communes et 18% des communautés d’agglomération ont entrepris des démarches d’ouverture de ces données publiques. Après la réalisation de l’enquête Mairies publiée dans le baromètre 2011, les résultats de cette année montrent la poursuite du recours aux outils informatiques par les administrations territoriales. Les collectivités et leurs établissements publics de coopération intercommunale ont compris l’importance des investissements dans ce domaine. 28,2% d’entre elles mentionnent avoir des projets en la matière et pensent pouvoir mettre à disposition des données ouvertes à des échéances variables. L’élargissement des prérogatives de ces derniers pourrait, dans les années qui viennent, s’accompagner d’un accroissement et d’une diversification des usages. 25
  • 26. Panorama des TIC et services Le Panorama des filières TIC, réalisé par la Mission de développement économique régional (MDER), offre une vision du poids économique des quatre filières principales qui constituent l’écosystème des TIC en région Provence-Alpes Côte d’Azur. Il est établi à partir d’une analyse qui rassemble des données éparses comme le nombre d’emplois, le nombre d’établissements, les chiffres d’affaires, le poids de la recherche, etc. Les résultats renvoient l’image d’une région attractive qui se positionne au 2e ou 3e rangs des régions françaises. La synthèse qui suit devrait inciter le lecteur à se référer à l’étude complète accessible en ligne  : http://www.investinpaca.com/files/panorama-services-tic-2013.pdf Le poids et la répartition géographique des activités En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les laboratoires de recherche dédiés, les enseignants du supérieur concernés et les quatre familles constitutives de la filière TIC pèsent 77 000 emplois répartis en 30 000 établissements. À elles seules, les entreprises du numérique totalisent un chiffre d’affaires de plus de 14 milliards d’euros réparties en 22 000 établissements et 55 000 emplois dans le cœur de la filière. L’activité est implantée pour moitié dans les Bouches-du-Rhône (53% des emplois) et pour un tiers dans les Alpes-Maritimes (31%), le Var et le Vaucluse concentrant 15% des emplois. © R. Cintas-Florès Si la recherche et développement est essentiellement située dans les deux métropoles régionales, Marseille–Aix-en-Provence et Nice–SophiaAntipolis, le tissu industriel est plus diffus, d’abord dans leur périphérie, mais aussi autour d’Avignon et de Toulon. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 26 À noter que ces chiffres de 2010 ne prennent pas en compte des grands groupes dont les données ne peuvent être régionalisées.
  • 27.   IC en Provence-Alpes-Côte d’Azur T 293 entreprises parmi les principaux employeurs du secteur en 2010 27
  • 28. Une région bien positionnée L’écosystème  régional  des  TIC est caractérisé par la complémentarité des quatre familles des TIC (la microélectronique, les télécommunications, les logiciels et les médias), avec également des points forts dans les objets intelligents et connectés (« smart objects »). Écosystème des TIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur Filières  TIC  et  clusters  régionaux   Microélectronique maîtrise  technologique     Chaîne  de  valeur   OPTITEC   Pôle  Op-que  et  Photonique  Sud Composants électroniques et nano-électroniques Equipements terminaux et interfaces Logiciels et services Télécommunications   Systèmes Micro-­‐ électronique   Objets   communicants   Sécurité   holisAque   Opto-­‐ électronique   Interface   Homme-­‐ Machine   Calcul  intensif   PRIDES   SCS   Solu-ons  Communicantes  Sécurisées Réseaux et équipements   Logiciels et génie logiciel Médias   PRIMI   Pôle  Transmédia  Méditerranée Contenus numériques et services Applications Logiciel   embarqué  et   processeurs   associés     Réseaux   Haut  débit   mobiles  et   opAques   Portail,   collaboraAon  et   communicaAons   unifiées     Technologies   3D   ValorisaAon  et   intelligence  de   données   Technologies   réseaux  sans   fils   VirtualisaAon  et   informaAque  en   nuages   NumérisaAon  de   contenus   Ingénierie  de   systèmes   complexes  et   systèmes  de   systèmes   Intelligent   manufacturing   Applica-on  à  chaque  marché   RoboAque   Commerce  spécialisé    E-­‐commerce   Contenus  numériques   *   E-­‐éducaAon   Environnement   Transport,  LogisAque   *  ApplicaAons  mobiles,  mulAmédia    jeux   **  Electronique,  AéronauAque,  Sécurité,   Agroalimentaire,  …     Industries**    services   MDER  –  Panorama  TIC  –  2013   ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 28 Santé   Tourisme   Secteurs  applica-fs  développés  (marchés)   Ensemble, ces quatre familles composent une palette de compétences qui permettent à la région d’être positionnée au plan mondial sur 7 des 17  technologies-clés porteuses d’avenir recensées au niveau national (source  : ministère du Redressement Productif). Sur huit autres, elle compte sur son territoire des leaders français, ce qui lui permet de couvrir l’intégralité de la chaîne de valeurs des TIC. Par la diversité de son économie, de ses pôles de compétitivité et de ses Pôles Régionaux d’Innovation et de Développement Économique Solidaire (PRIDES), la région est impliquée dans un nombre élevé d’applications sur des marchés distincts mais complémentaires où les TIC irriguent de nombreux secteurs d’activités.
  • 29. Un environnement favorable et innovant start-ups et de PME innovantes qui s’appuient sur près de 50  laboratoires de recherche de renommée mondiale, implantés dans la région, et disposant de plateformes technologiques de très haut rang. Ces atouts se retrouvent dans la tour des TIC qui agrège des éléments disparates pour les quatre filières principales qui constituent l’écosystème des TIC en Région Provence-Alpes Côte d’Azur. Si les logiciels arrivent en tête, l’homogénéité de l’écosystème s’appuie sur le poids relatif des ces familles qui forment le cœur des TIC. La densité de la Recherche  Développement TIC régionale apparait alors comme un atout-clé du territoire, complété par la formation supérieure. On recense ainsi près de 600  formations de tous niveaux (des techniciens aux chercheurs), qui représentent environ 12 000 étudiants. L’un des défis des acteurs des TIC est de savoir les adapter de façon réactive et continue aux besoins nouveaux ! C’est très probablement cette homogénéité qui favorise, autour de leaders mondiaux du domaine, l’émergence d’une grande quantité de Recherche Développement TIC en Provence-Alpes-Côte d’Azur 120 structures parmi les principales présentes sur le territoire en 2010 La tour des TIC   9 000 Emplois Laboratoires* 14 Equipements dédiées * Nombre de Formations / Nombre d’Etudiants 11 000 15 103 / 2 000 9 15 54 / 1 000 21 000 15 13 000 11 16 172 / 3 400 10 165 / 3 300 * Nombre de fois où une des filières est impactée par un des laboratoires ou des équipements présents MDER – Panorama TIC – 2013 29
  • 30. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 30 Le dossier Aménagement numérique du territoire est issu de l’étude conduite par la société TACTIS en 2011, pour le compte de la Région Provence-AlpesCôte d’Azur. Elle croise les expertises des acteurs du secteur privé (opérateurs télécoms, industriels du numérique, acteurs des services) avec celles des acteurs publics (aménagement du territoire, dynamique des territoires, projets et évolutions des infrastructures), en utilisant des outils de modélisation liés au déploiement de nouveaux réseaux. Le dossier Espaces Régionaux Internet Citoyen est issu d’un questionnaire en ligne élaboré par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Items International, et testé auprès d’animateurs/têtes de réseau représentatifs de la diversité du réseau des ERIC  : l’association Centre de ressource sur le Handicap Icom Provence (13), Arborescence (13), Le Centre Social Jean-Paul Coste (13), l’ADPEI (13), le Portail des Savoirs (84), l’ADTRB ERIC en étoile (06). Le questionnaire s’adressait aux animateurs et responsables des structures labellisées ERIC, soit un panel de 160  structures. L’enquête a été volontairement séparée en 2  volets nécessitant une vingtaine de minutes de réponse chacun et accessibles par un identifiant unique qui permettait de les renseigner en plusieurs étapes. © J.-P Garufi . Enquête et méthodologie Le baromètre 2012 a été composé à partir de quatre types de travaux distincts menés en 2011, 2012 et 2013.
  • 31. Un premier volet portait sur les données factuelles des ERIC. Un second volet permettait d’exprimer les besoins des animateurs et responsables de structures et de recueillir leurs propositions au bénéfice de l’évolution générale du réseau des ERIC. Lancé en avril 2011, le questionnaire a été clôturé au 30 juin ; le taux de participation atteint 99% des 160 lieux d’accès à Internet portés par 106 structures différentes. Le dossier Intercommunalités de la région a fait l’objet d’un questionnaire établi par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Items International. L’enquête sur le niveau d’appropriation des TIC, en termes d’équipements comme d’usages, s’adressait aux personnes responsables et/ ou impliquées dans la gestion de l’EPCI, à savoir : le Président, un élu, le responsable des systèmes d’information, le secrétaire général ou le directeur général. Le document comportant 40 questions était réparti en quatre chapitres : • es équipements informatiques et Internet de l’intercommunalité ; l • es caractéristiques du site web de l’intercommunalité ; l Le dossier Panorama des TIC et services, réalisé par la Mission de développement économique régional (MDER), est une synthèse d’informations issues d’acteurs et partenaires régionaux, mais également de l’INSEE, de l’Union Européenne, de diverses CCI de la région et d’autres fournisseurs de données en lien avec les thématiques abordées. Le périmètre retenu répond aux nomenclatures INSEE, sous la NAF rév. 2, 2008 (bases de données 2010). Pour les emplois, la base de données INSEE / CLAP 2010 compte les emplois en équivalant temps plein (ETP) ; les non-salariés (artisans, professions libérales…) ne sont pas comptabilisés. Afin de s’assurer de la qualité de l’interprétation des données, un groupe de suivi informel a été créé, composé de spécialistes des sujets traités : Préfecture de région, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pôle de compétitivité  / PRIDES «  Solutions Communicantes Sécurisées  – SCS  », PRIDES «  Pôle Régional de l’Image, du Multimédia et de l’Internet – PRIMI » et « Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence – CCIMP ». Commentaire • ’interactivité avec les citoyens ; l • a description du territoire de l’EPCI. l Le recueil des données a eu lieu au troisième trimestre 2012. Les réponses étaient anonymes. Le traitement statistique (tris à plat et tris croisés) avec redressement des biais, la finalisation et l’analyse des données ont été réalisés par Items International au dernier trimestre 2012. Les intercommunalités étaient sollicitées par Internet, avec relances si nécessaire. Le taux de retour (plus de 42%) est donc élevé. Les répondants représentent : •  1 des 16 communautés urbaines et d’agglomération et des syndi1 cats d’agglomération nouvelle (SAN) ; •  8 des 79 communautés de communes. 2 Série Cible Nombre total Taille de l’échantillon Région Intercommunalités 95 Rapportées à la population régionale, ces intercommunalités permettent de couvrir plus des trois quarts de la population. 40 31
  • 32. ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 32 Les résultats chiffrés présentés dans ce baromètre sont issus d’une série d’enquêtes quantitatives menées selon une méthodologie spécifique pour l’observation de la société de l’information4. Comme tels, ils offrent donc à la fois des certitudes et des biais que le lecteur doit connaître : •  es résultats présentés ici offrent un fort L niveau de comparabilité puisque les questionnaires utilisés sont conformes à plus de 80% à ceux utilisés depuis plusieurs années dans différentes régions francophones européennes. Ainsi, il est possible de comparer des taux d’équipement et d’usage entre diverses régions, ou au cours du temps sur une même région. Les questionnaires ont cependant été adaptés aux spécificités de notre région Provence-AlpesCôte d’Azur et pour intégrer des questions sur les technologies, les usages ou les phénomènes émergents (comme les réseaux sociaux, la loi Hadopi, les tablettes tactiles ou les smartphones). © R. Cintas-Florès Note à l’attention des lecteurs Les analyses cartographiques présentées dans ce document ont été réalisées par le service cartographique (Service Analyse Spatiale) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la société TACTIS, de la Mission de Développement Économique et Régionale ou la Délégation à l’aménagement du territoire (Datar). La méthodologie utilisée pour la constitution des bases de données et la cartographie a été développée depuis de nombreuses années et répond aux exigences indispensables pour une qualité des rendus. •  algré ces précautions méthodologiques, les résultats sont soumis M aux biais classiques à toute enquête quantitative, et en particulier à d’éventuels biais d’interprétation de la part des personnes interrogées. Par exemple, les répondants peuvent avoir des représentations différentes de ce qu’est un smartphone, un logiciel libre ou un réseau social. Afin de limiter ces biais, les enquêtes ont fait l’objet de prétests sur des échantillons réduits ; les questions ont alors parfois été reformulées et précisées pour la phase d’enquête de terrain. La démarche suivie et le réseau SOURIR sont accessibles en suivant le lien : www.sourir.org/ 4
  • 33. ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line. Mode de connexion au réseau plus rapide qu’avec un modem ordinaire. Il utilise la ligne téléphonique et un modem spécial. ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. Autorité administrative indépendante, elle régule la concurrence dans les secteurs dont elle a la charge, auparavant en situation de monopole légal. BLA  : Boucle Locale Alternative. C’est un programme développé par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de financer des projets de déploiement de technologies alternatives haut débit dans les zones non couvertes par le haut débit. BLHD : Boucle Locale Haut Débit. C’est un programme développé par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de financer des projets permettant de résorber les zones blanches de l’accès internet haut débit et de permettre la montée en débit. Boucle locale : infrastructure technique d’accès au haut débit jusqu’aux utilisateurs. Blog : nouvelle forme de site Internet facile à mettre en place. Il peut s’apparenter à une sorte de journal de bord en ligne, qui permet de partager ses expériences ou son opinion sur n’importe quel sujet. Les lecteurs peuvent commenter les différents articles. Chargé de Développement Numérique  : soutenu par un financement régional, ancré au sein d’un territoire, il désigne un poste de développeur ayant pour mission le montage, la conduite et l’évaluation de projets utilisant les TIC, menés en cohérence avec la stratégie du territoire. Cloud computing : en français, informatique en nuage. Cela permet de déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l’utilisateur. Dématérialisation : le fait de transformer un ensemble de documents, ainsi que les traitements qui lui sont appliqués, en flux et traitements numériques. On parle alors de dématérialisation de l’information, dématérialisation des archives, voire de l’administration, etc. Glossaire 4G  : référence à la 4ème  génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet le très haut débit mobile, soit des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s. EPCI  : Établissements Publics de Coopération Intercommunale. Créés par les Lois Voynet et Chevènement de 1999, réformés par la Loi territoriale de 2010, ils regroupent des communes ayant choisi de développer plusieurs compétences en commun. Certains sont à fiscalité propre (communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles) quand d’autres ne sont pas en mesure de lever l’impôt (syndicats intercommunaux à vocation unique – SIVU – ou multiple – SIVOM –). Espace Régional Internet Citoyen  : label régional qui désigne, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, des Espaces Publics Numériques (EPN) ou plus largement des lieux d’accès public à l’Internet. 33
  • 34. Espace Public Numérique  : Espace ouvert à tous, dédié à l’apprentissage individuel ou collectif des TIC. En coordination avec les collectivités territoriales, la Délégation aux usages de l’Internet fédère les EPN sous le label réseau NetPublic. Intercommunalité  : désigne le regroupement de communes dans une structure légale (le plus souvent un EPCI) en vue de coopérer dans un ou plusieurs domaines. Extranet : site Internet à accès sécurisé, utilisé par les entreprises ou les administrations pour s’interconnecter avec leurs partenaires, fournisseurs ou clients. Intranet  : réseau informatique privé qui utilise les protocoles de communication et les technologies de l’Internet. FTTH  : Fiber To The Home. En français, fibre optique jusqu’au domicile. Elle constitue une boucle locale optique par laquelle transitent des données numériques jusqu’au domicile de l’abonné. Logiciel libre : logiciel qui répond aux principes de liberté d’utilisation, de modification et de distribution. Il doit être soumis à une licence libre. Mbps : Mégabits par seconde. C’est la mesure de la quantité de données numériques transmises par seconde. Haut Débit : accès à Internet offrant un débit supérieur à 56 kilobits par seconde, soit supérieur à 0,0546875 Mbps. NRA : Noeud de Raccordement d’Abonnés. Il s’agit d’une infrastructure technique qui recouvre les centraux téléphoniques de l’opérateur historique France Télécom dans lesquels aboutissent les lignes téléphoniques des abonnés, quel que soit leur fournisseur d’accès ADSL. © A. Van der Stegen ObTIC 2012 Provence-Alpes-Côte d’Azur 34 Simon Chignard – Open Data, Comprendre l’ouverture des données publiques 5 Open data : en français, ouverture des données. L’expression caractérise la démarche visant à rendre les données numériques issues des administrations publiques accessibles et utilisables par tous. Il existe alors quatre classes de réutilisation des données ouvertes5 : • a consultation : accès direct – ou via une visualisation – à une donnée ; l • ’application : face visible de l’Open Data par le grand public ; l • a médiation : représentation des données brutes ; l • a réutilisation spécialisée  : continent inconnu de l’Open Data mais l porteur de gains réels. Pour aller plus loin, voir le portail régional partenarial de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : opendata.regionpaca.fr
  • 35. © R. Cintas-Florès Plateforme collaborative  : ensemble d’outils de travail collaboratif accessibles en ligne. Réseau informatique  : liaison entre des postes de travail pour leur permettre de communiquer et de partager des périphériques et des applications. Lorsque le réseau est local et concerne par exemple un bâtiment, il est nommé Local Area Network (LAN). Lorsqu’il est étendu au niveau d’une ville ou d’un pays, il est nommé Wide Area Network (WAN). Internet est un réseau de réseaux, c’est-à-dire qu’il interconnecte des réseaux et leur permet de communiquer selon un protocole commun. Smartphone  : téléphone mobile disposant aussi des fonctions d’un assistant numérique personnel. La saisie des données se fait par le biais d’un écran tactile ou d’un clavier. Système d’Information Géographique  : connu sous le sigle SIG, il constitue un système de traitement et de représentation établi à partir de diverses sources, qui permet de rassembler, organiser, gérer, analyser, combiner, élaborer et présenter des données numériques localisées géographiquement. Les SIG sont devenus au fil des années des outils indispensables aux administrations territoriales. Télétravail : travail à distance réalisé hors du lieu de travail, rendu possible par l’utilisation des TIC et d’Internet. Travail collaboratif  : ensemble des technologies et des méthodes de travail associées qui permettent le partage de l’information sur un support numérique à un groupe engagé dans un travail collaboratif et/ou coopératif. La Commission générale de Terminologie et de Néologie a adopté le terme « logiciel de groupe de travail ». Une seconde traduction pourrait être « logiciel de travail collaboratif ». Très Haut Débit  : accès à internet offrant un débit supérieur à 1000 Mbps. VoIP : Voix sur IP. Mode de communication synchrone qui désigne le téléphone par Internet à travers le protocole IP (Internet Protocol). Il présente l’avantage d’être peu coûteux. Web : World Wide Web (toile d’araignée mondiale). C’est l’ensemble des ressources réparties sur Internet et accessibles au travers d’un navigateur – généralement organisées sous forme d’hypertexte grâce au langage HTML. Zones d’Intention d’Investissement Privé  : terminologie utilisée dans le cadre du Programme national très haut débit, afin de recueillir les intentions d’investissement dans les réseaux à très haut débit des opérateurs privés. 35
  • 36. regionpaca.fr Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Secrétariat Général pour les Affaires Régionales Boulevard Paul Peytral – 13282 Marseille Cedex 20 – Tél. : 04 84 35 40 00 www.paca.pref.gouv.fr Septembre 2013 – Photos : DR – Réalisation et impression : Éditions du Fournel – Imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement Direction de l’Économie Régionale, de l’Innovation et de l’Enseignement Supérieur Service Innovation et Économie Numériques Hôtel de Région – 27, place Jules-Guesde – 13481 Marseille cedex 20 – Tél. : 04 91 57 53 88