2. I-) Pseudotumeurs et tumeurs
bénignes
A)
LES PSEUDOTUMEURS:
1-) Botryomycome
2-) Nodule diapneusique
(diapneusie)
3-) Épulis
4-) Granulome à corps étranger
5. 2-) Les tumeurs bénignes
conjonctives
2.1-) Tumeur à cellules granuleuses
(ABRIKOSSOFF
2.2-) Hémangiome
2.3-) Les tumeurs nerveuses
2.3.1-) Le névrome d’amputation, post
traumatique
6. II-) LES TUMEURS MALIGNES :
A-) Tumeurs malignes épithéliales ou
Carcinome
1-) Carcinome micro invasif
2-) Carcinome épidermoide invasif
B-)Tumeurs malignes conjonctives ou
Sarcomes
9. 1-) Botryomycome
Très fréquent, c’est un bourgeon charnu
hyperplasique qui n’a tendance à la
cicatrisation.
Il succède à une plaie avec perte de
substances.
10. Macroscopie
: une tuméfaction
rougeâtre ulcérée ressemblant à un
angiome.
Microscopie
: la surface est revêtue
d’exsudat fibrino-leucocytaires, et le
tissu conjonctif sous jacent contient de
nombreux capillaires entourés de
cellules inflammatoires polymorphes.
Évolution
guérison.
: son exérèse entraîne la
14. 2-) Nodule diapneusique
(diapneusie) :
Également très fréquent, il est lié à une
hernie de la muqueuse buccale à
travers un diastème dentier.
Microscopie
: il est recouvert d’un
épithélium normal, son axe conjonctif
fibreux comporte parfois à sa base
quelques fibres musculaires disposées
perpendiculairement à la surface.
16. 3-) Épulis :
Tuméfaction siégeant sur la gencive elle
englobe :
les gengivites chroniques localisées
avec infiltrat lymphocytaires.
les granulomes réparateurs
périphériques à cellules géantes
d’origine traumatique.
les hyperplasies conjonctives parfois
ossifiées post traumatique.
17. 4-) Granulome à corps étranger
Macroscopie
: nodule dur bien
circonscrit enchâssé sous un
épithélium normal.
Microscopie
: montre une inflammation
chronique riche en macrophages
plurinucléés au sein duquel le corps
étranger est parfois retrouvé.
20. 1.1-) Papillome
Très fréquent, survient à tout age, surtout
pendant les 3 ème et 4 ème décennies.
Macroscopie : il réalise une saillie implanté
par un pédicule ou par une base sessile large
de coloration blanchâtre parfois ulcéré ou
surinfecté.
Microscopie : l’épithélium de surface est
papillomateux, acanthosique, la
kératinisation est inconstante.
La présence de cellules clarifiées à noyau
rétracté (koilocytes) doit faire rechercher une
étiologie virale (HPV) étant le responsable de
ce type de lésion.
21.
22. 1.2-) Polype fibro-épithélial
Du à une irritation chronique (d’origine
dentaire ou prothétique).
C’est une hyperplasie épithéliale
kératinisée en surface associée à une
hyperplasie conjonctive.
25. 1.5-) Kératoacanthome
Il siège sur la lèvre inférieure à la
jonction cutanéo-muqueuse. Aprés une
croissance rapide en 15 jours, il reste
stationnaire puis guérit.
Microscopie
: on observe un cratère
remplie de kératine et entouré d’un
épithélium hyperplasique.
27. 2.1-) Tumeur à cellules
granuleuses (ABRIKOSSOFF)
Fréquente surtout la localisation dans la
langue.
Microscopie
: l’épithélium malpighien
est hyperplasique, le chorion comporte
des cellules polygonales, fusiformes à
cytoplasme granuleux disposées en
nappes mal limitées.
28. 2.2-) Hémangiome
Congénital ou acquis, c’est un nodule
rougeâtre parfois ulcéré difficile à
distinguer d’un botryomycome.
Microscopie
: des vaisseaux de type
capillaire ou caverneux remplis de
sang
31. 3.1-) Le névrome d’amputation,
post traumatique
Le plus fréquent des tumeurs nerveuses,
il s’agit d’une réparation exubérante
après lésion nerveuse traumatique
Microscopie
: on retrouve des axones
mêlés à des cellules de Schwann et
enchâssés dans un tissu conjonctif
abondant.
33. A-) Tumeurs malignes
épithéliales ou
carcinome :
95% des tumeurs malignes, dont la
survenue est favorisée par des
intoxications tabagique et alcoolique
responsable de lésions précancéreuses.
34. Les lésions précancéreuses
Lésions
blanches (kératose ou leucoplasie)
Lésions rouges (erythroplasie) : atrophie de
l’épithélium de surface et un chorion très
vascularisé.
Dysplasie sévère et carcinome intra
épithélial :
Ces deux termes sont actuellement considérés
comme synonymes. Aucune limite tranchée
n’étant appréciable entre les deux lésions.
C’est un carcinome insitu sans effraction de la
membrane basale.
36. 1-) Carcinome micro invasif :
Aspect proche du carcinome intra
épithélial mais on détecte quelques
brèches dans la membrane basale avec
une effraction de cellules
carcinomateuses dans le chorion.
37. 2-) Carcinome épidermoide
invasif :
Les lobules carcinomateux infiltrent le
chorion ou les tissus adjacents, selon
le degré de différenciation plusieurs
types histologiques sont
individualisés :
carcinome épidermoide bien différencié
carcinome peu différencié
carcinome indifférencié
40. 2.1-) Variétés de carcinome
épidermoide
carcinome
à cellules fusiformes (pseudo
sarcomateux) : immunohistochimie pose le
diagnostic de certitude (cytokératine +).
carcinome verruqueux : c’est un carcinome
épidermoide très bien différencié.
carcinome indifférencié de type
nasopharyngien : son association avec une
infection par le virus d’Epstein –barr est bien
liée.
carcinome épidermoide basaloide : le
diagnostic est difficile avec un carcinome
adénoïde kystique de type basaloide de la
glande salivaire accessoire.
41. B-)Tumeurs malignes
conjonctives : sarcome
Les sarcomes sont rares:
Fibrosarcome
Histiocyto-fibrome malin
Leiomyosarcome
Rhabdomyosarcome
Liposarsome
Hémangiopéricytome
Sarcome de Kaposi:favorisée le sida
Mélanome