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RÉDUIRE LES
CONSOMMATIONS
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MUTUALISER
LES BESOINS
PRIORISER
LES ENR&R
POUR UNE
APPROCHE
TERRITORIALE
CONTACT
COLLECTIVITES TERRITORIALES ,
GESTIONNAIRES DE PATRIMOINE, AMENAGEURS…
PRENEZ LES BONNES DÉCISIONS
Avec EnR’CHOIX, la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME vous accompagne dans votre stratégie énergétique
en tenant compte des potentiels de votre territoire et des priorités définies dans le Schéma Régional Climat Air Energie.
EnR’CHOIX vous guide vers la sobriété et l’efficacité énergétique, la mutualisation des besoins, la priorisation
des énergies renouvelables pour le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire de vos bâtiments.
Les clés d’une transition énergétique réussie…
En Ile-de-France, le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire des bâtiments représentent 45%
des consommations d’énergie finale.
La production d’énergie renouvelable et de récupération représente entre 5 et 6% de la consommation francilienne.
Des potentiels régionaux importants ont été identifiés par des études sur la biomasse énergie, la géothermie, le solaire
thermique, la méthanisation, la chaleur de récupération et la forte densité énergétique favorable au développement
des réseaux.
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CONSOMMATIONS
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APPROCHE
TERRITORIALE
CONTACT
RÉDUIRE
LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES
QU’EST-CE QUE LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE ?
La sobriété énergétique désigne la suppression
ou la limitation des consommations d’énergie superflues.
La notion de sobriété énergétique s’applique notamment
aux changements de comportements, d’organisation…
Encourager la sobriété énergétique
des usages dans les bâtiments
L’objectif : avant même les actions d’investissement souvent
lourdes sur les systèmes et le bâtiment, la simple amélioration
de l’usage et de l’exploitation des bâtiments constitue
systématiquement un levier facile à mobiliser pour réduire
les consommations.
LES BONNES PRATIQUES
Au niveau du comportement : donner un rôle moteur
et systématique à l’individu, qui peut agir directement sur
ses consommations, notamment par l’individualisation du comptage
et des charges ou par la mise en place de systèmes de régulation
(température de consigne, horaires de chauffe...). Cette recherche de
meilleurs comportements d’usages doit permettre d’éviter un effet « rebond », c’est-à-dire une réduction,
voire une annulation des économies d’énergie par des modifications du comportement.
En savoir plus sur www.ademe.ecocitoyens.fr
Au niveau organisationnel : rationaliser l’utilisation des locaux, en particulier dans les bâtiments tertiaires.
Au niveau de la maintenance et de l’exploitation : optimiser l’entretien et l’exploitation des équipements
(chaudières, ventilation…) et des réseaux (équilibrage, désembouage des réseaux…)
LA SOBRIÉTÉ
ÉNERGÉTIQUE
L’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE
RÉDUIRE LES
CONSOMMATIONS
ÉNERGÉTIQUES
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APPROCHE
TERRITORIALE
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RÉDUIRE
LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES
QU’EST-CE QUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ?
L’efficacité énergétique désigne les technologies et pratiques
permettant de diminuer la consommation d’énergie tout
en maintenant un niveau de service équivalent.
La notion d’efficacité énergétique s’applique aux équipements
et à l’enveloppe des bâtiments.
Préserver le Gisement d’Economie d’Energie
Changer de mode de chauffage ne doit pas être envisagé
indépendamment du besoin de consommation, et en
particulier, de la qualité de l’enveloppe du bâtiment. Se contenter
d’optimiser le système de chauffage pourrait conduire à des prises
de décision dont l’effet économique serait d’empêcher l’atteinte
d’une performance de type « facteur 4 », car seules les économies
les moins rentables seraient laissées pour des travaux futurs.
LES BONNES PRATIQUES
L’objectif de la basse consommation, qui doit être obtenue après
travaux de rénovation, se situe à 104 kWh d’energie primaire /m²/an.
Or, en Ile-de-France, plus de 2,1 millions de logements (soit 45%)
se situent dans les classes des « énergivores » (E, F, G) avec
des consommations comprises entre 230 et 450 kWh d’energie
primaire/m²/an, voire plus. La rénovation thermique des bâtiments
existants est donc incontournable.
L’atteinte du « facteur 4 » en 2050 implique un rythme de réhabilitation de 125 000 logements par an avant 2020, puis
de 180 000 logements par an après 2020, tout en augmentant la performance pour tendre vers une généralisation
du niveau BBC Rénovation. L’atteinte de ce niveau nécessite des travaux d’amélioration de l’enveloppe
des bâtiments, des systèmes énergétiques et de la ventilation.
LA SOBRIÉTÉ
ÉNERGÉTIQUE
L’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE
RÉDUIRE LES
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ÉNERGÉTIQUES
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POUR UNE
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MUTUALISER LES BESOINS
PRINCIPE LES RESEAUX DE
CHALEUR
Le développement du chauffage urbain doit permettre une valorisation des énergies renouvelables et de
récupération, en vue d’une optimisation globale des systèmes de production énergétiques. La stratégie développée
dans le SRCAE mise sur la mise en commun des ressources et met l’accent sur :
la diminution globale des besoins de chauffage
des bâtiments (réhabilitations thermiques dans l’ancien et
construction de bâtiments à basse consommation pour
le neuf), jouant ainsi sur l’efficacité énergétique après
la sobriété.
l’interconnexion des réseaux de chaleur permettant
la mutualisation des installations.
l’augmentation de la part des EnR&R dans le bouquet
énergétique en substitution des énergies fossiles
actuellement utilisées.
la hausse du nombre de logements et bâtiments
devant être alimentés par le chauffage urbain via
un réseau de chaleur.
Le réseau de chaleur constitue le seul moyen de mobiliser massivement des sources d’énergie renouvelable telles que :
La chaleur fatale issue de l’industrie ou des systèmes de cogénération et la chaleur de récupération sur unité d’incinération
d’ordures ménagères (UIOM).
La récupération de chaleur sur rivières et eaux usées pour une utilisation collective.
La géothermie profonde : distribution de la chaleur vers les utilisateurs via une pompe à chaleur si la ressource n’est pas
exploitable en l’état.
La biomasse énergie de grande puissance : construction des chaufferies en périphérie des villes pour faciliter
l’approvisionnement.
La chaleur solaire thermique issue de champs de capteurs (peu utilisée en France à ce jour).
L’intérêt de recourir à un réseau de chaleur est de mutualiser les investissements, de réaliser des économies d’échelle et
d’utiliser les ressources locales.
Les réseaux de chaleur à 50% d’EnR&R bénéficient d’une TVA réduite à 5,5%. De plus, le raccordement d’un bâtiment neuf à un réseau
de chaleur permet une bonification dans le calcul de la RT 2012.
MUTUALISER LES BESOINS
PRINCIPE LES RESEAUX DE
CHALEUR
DENSIFIER, ÉTENDRE OU CRÉER ?
Le SRCAE définit par ordre de priorité :
La densification du réseau existant
Le raccordement des bâtiments existants situés à
proximité immédiate des réseaux actuels est la solution
la plus facile et la plus économique à mettre en œuvre.
Une solution à privilégier pour le remplacement de
chaudières d’immeubles arrivant en fin de vie.
L’extension d’un réseau existant
A favoriser pour alimenter des bâtiments situés à moins
de 1 000 mètres, dans des zones à forte urbanisation
(livraison potentielle de chaleur importante).
La création d’un nouveau réseau
Elle nécessite de lourds investissements et doit être
étudiée au cas par cas pour répondre à des besoins
de chaleur importants.
UN RÉSEAU PROCHE DE VOUS ?
Le SRCAE a mené une étude capable de localiser
géographiquement les potentiels de développement
du chauffage urbain dans la région et de confirmer
les marges de manœuvre considérables disponibles
pour développer ce mode de chauffage et ainsi permettre
le recours massif aux EnR&R.
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CONSOMMATIONS
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PRIORISER LES ENR&R
ENR&R ET ACTIONS
PRIORITAIRES
CHALEUR
FATALE
GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE
PAR COMBUSTION
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QU’EST-CE QUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ?
Les énergies renouvelables et de récupération sont
des formes d’énergie dont la consommation ne diminue pas
la ressource à l’échelle humaine. L’intérêt des énergies
renouvelables est donc considérable car en plus de proposer
une énergie propre, elles permettent également d’alléger
la facture énergétique française et de tendre vers
une indépendance énergétique.
La production d’énergies renouvelables et de récupération
peut être largement augmentée au vu des potentiels
importants existants dans la région Ile-de-France.
LES ACTIONS PRIORITAIRES DÉFINIES PAR LE SRCAE
Le SRCAE a priorisé les actions à mener :
1. Multiplier et étendre les réseaux de chaleur en privilégiant le recours aux énergies renouvelables.
2. Valoriser les énergies de récupération et favoriser la génération de ces énergies en commun sur le territoire (chaleur fatale).
3. Encourager le développement et l’exploitation durable des géothermies.
4. Assurer une utilisation plus cohérente de la biomasse énergie sur le territoire avec des systèmes de dépollution performants.
L’arrivée à échéance du contrat de délégation de service public de réseau de chaleur est, par exemple, une excellente
opportunité pour repenser le mix énergétique de son réseau de chaleur et y intégrer une production de chaleur d’origine
renouvelable ou de récupération.
PRIORISER LES ENR&R
ENR&R ET ACTIONS
PRIORITAIRES
CHALEUR
FATALE
GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE
PAR COMBUSTION
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QU’EST-CE QUE LA CHALEUR FATALE ?
La chaleur fatale désigne la chaleur résiduelle issue d’un procédé dont l’objectif principal n’est pas la production
de cette chaleur. Elle est considérée comme une énergie n’émettant pas de CO2
, puisqu’il s’agit d’une ressource qui est
de toute façon produite puis rejetée sans valorisation.
UIOM
La chaleur fatale produite par la combustion des déchets dans les
usines d’incinération des ordures ménagères (UIOM) existantes
représente aujourd’hui près de 28 % de l’approvisionnement des réseaux
de chaleur franciliens.
L’OBJECTIF : éviter de construire de nouvelles unités d’incinération sur
le territoire (comme le stipule le plan Régional d’Elimination des Déchets
Ménagers - PREDMA), mais utiliser les 19 unités existantes pour
augmenter encore la part de l’énergie récupérée sous forme de chaleur.
DATACENTERS
Les datacenters, centres de données constitués d’équipements informatiques puissants, sont de très gros consommateurs
d’énergie. Par exemple, un datacenter de 10 000 m2 a besoin d’une puissance de raccordement au réseau électrique de 20 MW
et consomme autant en électricité qu’une ville moyenne de 50 000 habitants pour refroidir les serveurs informatiques. Il est
possible de récupérer les volumes d’air chaud générés par les groupes de production de froid et de les valoriser dans
un réseau de chaleur.
RÉCUPÉRATION SUR EAUX USÉES ET EAUX GRISES
Récupérer la chaleur sur les eaux usées (eau des cuisines, des salles de bain...) ayant une température entre 12 et 20°C est
possible grâce à l’installation d’échangeurs thermiques sur les collecteurs du réseau d’assainissement sous voiries. Les eaux
usées (chargées en matières polluantes) ou “grises” (comme l’eau des douches peu chargée) d’un bâtiment peuvent faire l’objet
d’une récupération directe de chaleur avant leur évacuation dans le réseau d’assainissement. Cette chaleur récupérée permet
ensuite de préchauffer ou chauffer l’eau chaude sanitaire du bâtiment avec une pompe à chaleur.
COGÉNÉRATION
La cogénération est une technique de production de chaleur et d’électricité permettant d’économiser de l’énergie.
Elle se caractérise par un fort rendement énergétique (80%) et permet de réaliser 10% d’économies d’énergie primaire
par rapport à des modes de production séparés d’électricité et de chaleur. Elle présente également un intérêt en termes
de diversification du parc de production électrique et permet de limiter le développement des réseaux de transport et de
distribution d’électricité, étant proche des lieux de consommation.
PRIORISER LES ENR&R
ENR&R ET ACTIONS
PRIORITAIRES
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GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE
PAR COMBUSTION
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QU’EST-CE QUE LA GÉOTHERMIE ?
La géothermie (“chaleur de la terre”) est une source importante de chaleur renouvelable.
Elle récupère la chaleur contenue dans le sous-sol ou dans les nappes d’eau souterraines pour permettre
le chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire (ECS). Elle peut être exploitée soit de façon centralisée par
le biais de réseaux de chaleur qui distribuent la chaleur produite, soit de façon plus individuelle à l’échelle d’un ou
de quelques bâtiments via des pompes à chaleur couplées à des capteurs enterrés.
SES AVANTAGES :
Grandes performances énergétiques
Stock d’énergie quasiment infini dont
l’utilisation est sans impact pour
l’environnement
Prix de revient avantageux
Très faible variation de prix
Technique éprouvée, dont le
développement est important
Energie indépendante des variations climatiques
GÉOTHERMIE PROFONDE
AVEC RÉSEAU DE CHALEUR
Le bassin parisien est l’un des bassins sédimentaires qui bénéficie
de conditions géologiques favorables à l’exploitation de la géothermie.
Il comporte 5 grands aquifères dont le Dogger qui s’étend sur plus de 15 000 km2 avec des températures variant de 56 à 85°C.
Ce réservoir, situé à environ 1 600 mètres de profondeur, assure aujourd’hui le fonctionnement de 34 installations géothermales.
Pour exploiter la chaleur du sous-sol, on creuse un premier puits qui va aller rechercher le fluide chaud (entre 60°C et 90°C) à
plusieurs centaines de mètres de profondeur. On récupère les calories qu’il transporte, puis on le réinjecte dans un deuxième
puit, ce qui permet une utilisation durable de la ressource. La chaleur est ensuite transportée par un réseau de chaleur pour
chauffer les bâtiments ou l’eau chaude sanitaire.
GÉOTHERMIE SUPERFICIELLE SANS RÉSEAU DE CHALEUR
La géothermie superficielle se conçoit à l’échelle d’un bâtiment ou de quelques bâtiments, contrairement à la géothermie
profonde qui se construit à l’échelle de plusieurs quartiers de ville. Cette géothermie est de deux types :
GÉOTHERMIE SUR SONDES : elle peut se développer sur la quasi-totalité du territoire, puisqu’elle utilise directement la chaleur du
sol à quelques dizaines de mètres de profondeur. Selon la demande d’énergie en surface, on place une ou plusieurs sondes, avec une
pompe à chaleur (PAC) qui permet de remonter la température pour la rendre utilisable.
GÉOTHERMIE SUR NAPPES : cette technique est analogue à la géothermie profonde, mais on ne descend qu’à quelques dizaines
de mètres sous terre. Elle nécessite d’avoir un aquifère au-dessous des bâtiments à chauffer, ainsi qu’une pompe à chaleur pour
remonter la température avant injection.
PRIORISER LES ENR&R
ENR&R ET ACTIONS
PRIORITAIRES
CHALEUR
FATALE
GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE
PAR COMBUSTION
PRINCIPE
La biomasse désigne la fraction biodégradable des
produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture,
y compris les substances végétales et animales issues de
la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries
connexes, ainsi que la fraction biodégradable des déchets
industriels et ménagers. La biomasse énergie désigne
la combustion de bois et de biomasse agricole.
Les ressources biomasse disponibles
à horizon 2015/2020 (Inddigo - 2012)
Le développement de la biomasse dans les zones
denses d’Ile-de-France doit s’envisager avec des
installations centralisées en priorité, équipées de
systèmes de dépollution et de filtration performants.
Le SRCAE a ainsi défini 4 grands enjeux pour développer
la biomasse en combustion :
La mobilisation de la ressource
Le développement et le soutien de projets
d’installations collectives et individuelles
Le respect des contraintes de qualité de l’air
L’animation et la sensibilisation du grand public,
des élus, des porteurs de projets
Bien que la biomasse énergie soit une énergie renouvelable à développer largement, il est souhaitable qu’elle intervienne en
dernier recours face à l’énergie de récupération et aux géothermies.
LA BIOMASSE ÉNERGIE EN RÉSEAU DE CHALEUR
Elle permet de conjuguer les intérêts environnementaux, sociaux et économiques.
Les meilleurs rendements des chaudières centralisées permettent d’optimiser la quantité de combustible utilisé
et de mieux contrôler les émissions de poussière et de CO2
.
En Ile-de-France, 15 réseaux de chaleur collectifs ou industriels sont alimentés en biomasse énergie et 14 de plus
le seront d’ici 2016.
Il est également possible de mettre en place une cogénération (production de chaleur et d’électricité) à partir
de la combustion de biomasse, qui alimente un réseau de chaleur urbain.
LA BIOMASSE ÉNERGIE HORS RÉSEAU DE CHALEUR
Les chaudières biomasse peuvent également fournir l’énergie d’un ou quelques bâtiments et ne nécessitent pas la présence d’un
réseau de chaleur. Leur fonctionnement est entièrement automatique : la livraison du combustible (plaquettes, granulés) est assurée
par une société d’approvisionnement. Le silo rempli assure une autonomie d’une à plusieurs semaines.
RÉDUIRE LES
CONSOMMATIONS
ÉNERGÉTIQUES
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POUR UNE
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TERRITORIALE
CONTACT
PRIORISER LES ENR&R
ENR&R ET ACTIONS
PRIORITAIRES
CHALEUR
FATALE
GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE
PAR COMBUSTION
MÉTHANISATION
La méthanisation est une ressource renouvelable
en cours de développement qui présente un grand
potentiel en Ile-de-France. C’est un processus naturel
de dégradation par des micro-organismes de la matière
organique, en conditions contrôlées et en l’absence
d’oxygène. Cette dégradation aboutit à la production de
biogaz (valorisé en chaleur via des réseaux de chaleur
par exemple, en électricité, ou bien en injection dans des
réseaux de gaz) et d’un produit humide riche en matière
organique appelé « digestat » (à utiliser comme fertilisant
pour l’agriculture).
ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE
L’énergie solaire thermique consiste à utiliser l’énergie thermique
du rayonnement solaire. Elle peut être utilisée directement (pour
chauffer l’eau chaude sanitaire et assurer l’appoint de chauffage d’un
bâtiment) ou indirectement (climatisation solaire). La technologie est
particulièrement adaptée aux logements à fort taux d’occupation ou
qui utilisent beaucoup d’eau chaude et présente un vrai potentiel de
développement en Ile-de-France.
Peuvent être traités par méthanisation les intrants d’origine suivante :
Agro-industrielle : abattoirs, caves vinicoles, laiteries, fromageries,
ou autres industries agro-alimentaires, industries chimiques et pharmaceutiques…
Agricole : déjections animales, résidus de récolte (pailles, spathes de maïs), eaux de salle de traite…
Municipale : tontes de gazon, fraction fermentescible des ordures ménagères, boues et graisses de station d’épuration,
matières de vidange…
La méthanisation est donc à la fois une solution de production d’énergie renouvelable et une solution alternative de
traitement des déchets organiques. L’énergie produite par la méthanisation peut donc rentrer dans le mix énergétique
d’un réseau de chaleur ou de gaz, mais il faut bien prendre en compte les contraintes particulières de la mise en
œuvre d’un tel projet : implantation, espace disponible, partenariats pour la fourniture des intrants…
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CONSOMMATIONS
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POUR UNE
APPROCHE TERITORIALE
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VILLES ET TERRITOIRES DURABLES
La mise en oeuvre de la Ville durable constitue un enjeu
prioritaire pour améliorer notre qualité de vie et
réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Elle met l’accent sur les aspects environnementaux et
urbanistiques de la construction de la ville.
La ville durable vise le progrès. Le développement doit
être économe en ressources, en espace, en énergie,
en matériaux…
Aussi, des réflexions transversales, des conduites
intercommunales, des synergies sont nécessaires entre
toutes les parties prenantes, acteurs publics et privés,
pour contribuer à avoir une vision partagée et cohérente de
l’avenir du territoire.
Les collectivités territoriales sont les acteurs fondamentaux
dans l’application d’une démarche de développement durable.
Elles font face à la nécessité d’agir pour le bien être de tous les
citoyens et entreprennent pour cela de nombreuses démarches,
allant du diagnostic de sites à la formalisation de plans d’actions,
en passant par la mise en place de systèmes de management
environnemental en interne.
Bien souvent, ces dispositifs interagissent entre eux et sont portés par une dynamique globale.
D’autres démarches et outils, à destination des entreprises, des zones d’activités ou des particuliers suivent aussi cette
évolution.
L’évolution du contexte réglementaire agit dans ce sens en renforçant l’action des collectivités. La loi Grenelle 2 incite,
par exemple, les collectivités à s’impliquer dans des projets de territoires existants, tels que les Agenda 21.
Elle rend aussi obligatoire plusieurs démarches, comme les Plans Climat Energie Territoriaux pour les collectivités
de plus de 50 000 habitants, ou les Schémas Régionaux Climat Air Energie.
OUTILS ET AIDES
La Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME vous accompagne dans la mise en œuvre de vos politiques environne-
mentales et vous propose des outils et des démarches de long terme :
AEU2 : L’urbanisme durable
PCET : Plan Climat Energie Territoire
Eco-responsabilité
BIMBY
CONTACTEZ -NOUS
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L’ADEME, EN BREF
L’ADEME participe à la mise en oeuvre des politiques
publiques dans les domaines de l’environnement,
de l’énergie et du développement durable.
Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche
environnementale, l’Agence met à disposition des
entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics
et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil.
Elle aide au financement de projets, de la recherche
à la mise en œuvre et ce, dans les domaines
d’intervention suivants :
Déchets
Sols pollués et friches
Énergie et climat
Air et bruit
Actions transversales (production
et consommation durables, villes
et territoires durables)
Joëlle Colosio,
Directrice régionale Ile-de-France
Stefan Louillat
Animateur du pôle Transition
énergétique
Marion Guérout
Chargée de communication
BÂTIMENT
Stefan Louillat, Gilles Guerrin
RÉSEAUX
Antoine Tranchant, Point Rénovation Info Service
Eva Besnard, Conseil en Energie Partagé
ENERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES
Claire Florette, chaleur fatale
Guillaume Perrin, géothermie profonde
Olivier Capou, géothermie superficielle, solaire thermique
Romain Donat, biomasse énergie
ADEME
Direction régionale Ile-de-France
6/8 rue Jean Jaurès
92807 Puteaux cedex
Tél : 01 49 01 45 47
Courriel : energie.idf@ademe.fr
Site internet : www.ademe.fr/ile-de-france

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EnR'CHOIX - Le bon choix thermique pour votre territoire

  • 1. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT COLLECTIVITES TERRITORIALES , GESTIONNAIRES DE PATRIMOINE, AMENAGEURS… PRENEZ LES BONNES DÉCISIONS Avec EnR’CHOIX, la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME vous accompagne dans votre stratégie énergétique en tenant compte des potentiels de votre territoire et des priorités définies dans le Schéma Régional Climat Air Energie. EnR’CHOIX vous guide vers la sobriété et l’efficacité énergétique, la mutualisation des besoins, la priorisation des énergies renouvelables pour le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire de vos bâtiments. Les clés d’une transition énergétique réussie… En Ile-de-France, le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire des bâtiments représentent 45% des consommations d’énergie finale. La production d’énergie renouvelable et de récupération représente entre 5 et 6% de la consommation francilienne. Des potentiels régionaux importants ont été identifiés par des études sur la biomasse énergie, la géothermie, le solaire thermique, la méthanisation, la chaleur de récupération et la forte densité énergétique favorable au développement des réseaux.
  • 2. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES QU’EST-CE QUE LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE ? La sobriété énergétique désigne la suppression ou la limitation des consommations d’énergie superflues. La notion de sobriété énergétique s’applique notamment aux changements de comportements, d’organisation… Encourager la sobriété énergétique des usages dans les bâtiments L’objectif : avant même les actions d’investissement souvent lourdes sur les systèmes et le bâtiment, la simple amélioration de l’usage et de l’exploitation des bâtiments constitue systématiquement un levier facile à mobiliser pour réduire les consommations. LES BONNES PRATIQUES Au niveau du comportement : donner un rôle moteur et systématique à l’individu, qui peut agir directement sur ses consommations, notamment par l’individualisation du comptage et des charges ou par la mise en place de systèmes de régulation (température de consigne, horaires de chauffe...). Cette recherche de meilleurs comportements d’usages doit permettre d’éviter un effet « rebond », c’est-à-dire une réduction, voire une annulation des économies d’énergie par des modifications du comportement. En savoir plus sur www.ademe.ecocitoyens.fr Au niveau organisationnel : rationaliser l’utilisation des locaux, en particulier dans les bâtiments tertiaires. Au niveau de la maintenance et de l’exploitation : optimiser l’entretien et l’exploitation des équipements (chaudières, ventilation…) et des réseaux (équilibrage, désembouage des réseaux…) LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
  • 3. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES QU’EST-CE QUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ? L’efficacité énergétique désigne les technologies et pratiques permettant de diminuer la consommation d’énergie tout en maintenant un niveau de service équivalent. La notion d’efficacité énergétique s’applique aux équipements et à l’enveloppe des bâtiments. Préserver le Gisement d’Economie d’Energie Changer de mode de chauffage ne doit pas être envisagé indépendamment du besoin de consommation, et en particulier, de la qualité de l’enveloppe du bâtiment. Se contenter d’optimiser le système de chauffage pourrait conduire à des prises de décision dont l’effet économique serait d’empêcher l’atteinte d’une performance de type « facteur 4 », car seules les économies les moins rentables seraient laissées pour des travaux futurs. LES BONNES PRATIQUES L’objectif de la basse consommation, qui doit être obtenue après travaux de rénovation, se situe à 104 kWh d’energie primaire /m²/an. Or, en Ile-de-France, plus de 2,1 millions de logements (soit 45%) se situent dans les classes des « énergivores » (E, F, G) avec des consommations comprises entre 230 et 450 kWh d’energie primaire/m²/an, voire plus. La rénovation thermique des bâtiments existants est donc incontournable. L’atteinte du « facteur 4 » en 2050 implique un rythme de réhabilitation de 125 000 logements par an avant 2020, puis de 180 000 logements par an après 2020, tout en augmentant la performance pour tendre vers une généralisation du niveau BBC Rénovation. L’atteinte de ce niveau nécessite des travaux d’amélioration de l’enveloppe des bâtiments, des systèmes énergétiques et de la ventilation. LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
  • 4. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT MUTUALISER LES BESOINS PRINCIPE LES RESEAUX DE CHALEUR Le développement du chauffage urbain doit permettre une valorisation des énergies renouvelables et de récupération, en vue d’une optimisation globale des systèmes de production énergétiques. La stratégie développée dans le SRCAE mise sur la mise en commun des ressources et met l’accent sur : la diminution globale des besoins de chauffage des bâtiments (réhabilitations thermiques dans l’ancien et construction de bâtiments à basse consommation pour le neuf), jouant ainsi sur l’efficacité énergétique après la sobriété. l’interconnexion des réseaux de chaleur permettant la mutualisation des installations. l’augmentation de la part des EnR&R dans le bouquet énergétique en substitution des énergies fossiles actuellement utilisées. la hausse du nombre de logements et bâtiments devant être alimentés par le chauffage urbain via un réseau de chaleur.
  • 5. Le réseau de chaleur constitue le seul moyen de mobiliser massivement des sources d’énergie renouvelable telles que : La chaleur fatale issue de l’industrie ou des systèmes de cogénération et la chaleur de récupération sur unité d’incinération d’ordures ménagères (UIOM). La récupération de chaleur sur rivières et eaux usées pour une utilisation collective. La géothermie profonde : distribution de la chaleur vers les utilisateurs via une pompe à chaleur si la ressource n’est pas exploitable en l’état. La biomasse énergie de grande puissance : construction des chaufferies en périphérie des villes pour faciliter l’approvisionnement. La chaleur solaire thermique issue de champs de capteurs (peu utilisée en France à ce jour). L’intérêt de recourir à un réseau de chaleur est de mutualiser les investissements, de réaliser des économies d’échelle et d’utiliser les ressources locales. Les réseaux de chaleur à 50% d’EnR&R bénéficient d’une TVA réduite à 5,5%. De plus, le raccordement d’un bâtiment neuf à un réseau de chaleur permet une bonification dans le calcul de la RT 2012. MUTUALISER LES BESOINS PRINCIPE LES RESEAUX DE CHALEUR DENSIFIER, ÉTENDRE OU CRÉER ? Le SRCAE définit par ordre de priorité : La densification du réseau existant Le raccordement des bâtiments existants situés à proximité immédiate des réseaux actuels est la solution la plus facile et la plus économique à mettre en œuvre. Une solution à privilégier pour le remplacement de chaudières d’immeubles arrivant en fin de vie. L’extension d’un réseau existant A favoriser pour alimenter des bâtiments situés à moins de 1 000 mètres, dans des zones à forte urbanisation (livraison potentielle de chaleur importante). La création d’un nouveau réseau Elle nécessite de lourds investissements et doit être étudiée au cas par cas pour répondre à des besoins de chaleur importants. UN RÉSEAU PROCHE DE VOUS ? Le SRCAE a mené une étude capable de localiser géographiquement les potentiels de développement du chauffage urbain dans la région et de confirmer les marges de manœuvre considérables disponibles pour développer ce mode de chauffage et ainsi permettre le recours massif aux EnR&R. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT
  • 6. PRIORISER LES ENR&R ENR&R ET ACTIONS PRIORITAIRES CHALEUR FATALE GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE PAR COMBUSTION RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT QU’EST-CE QUE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ? Les énergies renouvelables et de récupération sont des formes d’énergie dont la consommation ne diminue pas la ressource à l’échelle humaine. L’intérêt des énergies renouvelables est donc considérable car en plus de proposer une énergie propre, elles permettent également d’alléger la facture énergétique française et de tendre vers une indépendance énergétique. La production d’énergies renouvelables et de récupération peut être largement augmentée au vu des potentiels importants existants dans la région Ile-de-France. LES ACTIONS PRIORITAIRES DÉFINIES PAR LE SRCAE Le SRCAE a priorisé les actions à mener : 1. Multiplier et étendre les réseaux de chaleur en privilégiant le recours aux énergies renouvelables. 2. Valoriser les énergies de récupération et favoriser la génération de ces énergies en commun sur le territoire (chaleur fatale). 3. Encourager le développement et l’exploitation durable des géothermies. 4. Assurer une utilisation plus cohérente de la biomasse énergie sur le territoire avec des systèmes de dépollution performants. L’arrivée à échéance du contrat de délégation de service public de réseau de chaleur est, par exemple, une excellente opportunité pour repenser le mix énergétique de son réseau de chaleur et y intégrer une production de chaleur d’origine renouvelable ou de récupération.
  • 7. PRIORISER LES ENR&R ENR&R ET ACTIONS PRIORITAIRES CHALEUR FATALE GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE PAR COMBUSTION RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT QU’EST-CE QUE LA CHALEUR FATALE ? La chaleur fatale désigne la chaleur résiduelle issue d’un procédé dont l’objectif principal n’est pas la production de cette chaleur. Elle est considérée comme une énergie n’émettant pas de CO2 , puisqu’il s’agit d’une ressource qui est de toute façon produite puis rejetée sans valorisation. UIOM La chaleur fatale produite par la combustion des déchets dans les usines d’incinération des ordures ménagères (UIOM) existantes représente aujourd’hui près de 28 % de l’approvisionnement des réseaux de chaleur franciliens. L’OBJECTIF : éviter de construire de nouvelles unités d’incinération sur le territoire (comme le stipule le plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers - PREDMA), mais utiliser les 19 unités existantes pour augmenter encore la part de l’énergie récupérée sous forme de chaleur. DATACENTERS Les datacenters, centres de données constitués d’équipements informatiques puissants, sont de très gros consommateurs d’énergie. Par exemple, un datacenter de 10 000 m2 a besoin d’une puissance de raccordement au réseau électrique de 20 MW et consomme autant en électricité qu’une ville moyenne de 50 000 habitants pour refroidir les serveurs informatiques. Il est possible de récupérer les volumes d’air chaud générés par les groupes de production de froid et de les valoriser dans un réseau de chaleur. RÉCUPÉRATION SUR EAUX USÉES ET EAUX GRISES Récupérer la chaleur sur les eaux usées (eau des cuisines, des salles de bain...) ayant une température entre 12 et 20°C est possible grâce à l’installation d’échangeurs thermiques sur les collecteurs du réseau d’assainissement sous voiries. Les eaux usées (chargées en matières polluantes) ou “grises” (comme l’eau des douches peu chargée) d’un bâtiment peuvent faire l’objet d’une récupération directe de chaleur avant leur évacuation dans le réseau d’assainissement. Cette chaleur récupérée permet ensuite de préchauffer ou chauffer l’eau chaude sanitaire du bâtiment avec une pompe à chaleur. COGÉNÉRATION La cogénération est une technique de production de chaleur et d’électricité permettant d’économiser de l’énergie. Elle se caractérise par un fort rendement énergétique (80%) et permet de réaliser 10% d’économies d’énergie primaire par rapport à des modes de production séparés d’électricité et de chaleur. Elle présente également un intérêt en termes de diversification du parc de production électrique et permet de limiter le développement des réseaux de transport et de distribution d’électricité, étant proche des lieux de consommation.
  • 8. PRIORISER LES ENR&R ENR&R ET ACTIONS PRIORITAIRES CHALEUR FATALE GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE PAR COMBUSTION RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT QU’EST-CE QUE LA GÉOTHERMIE ? La géothermie (“chaleur de la terre”) est une source importante de chaleur renouvelable. Elle récupère la chaleur contenue dans le sous-sol ou dans les nappes d’eau souterraines pour permettre le chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire (ECS). Elle peut être exploitée soit de façon centralisée par le biais de réseaux de chaleur qui distribuent la chaleur produite, soit de façon plus individuelle à l’échelle d’un ou de quelques bâtiments via des pompes à chaleur couplées à des capteurs enterrés. SES AVANTAGES : Grandes performances énergétiques Stock d’énergie quasiment infini dont l’utilisation est sans impact pour l’environnement Prix de revient avantageux Très faible variation de prix Technique éprouvée, dont le développement est important Energie indépendante des variations climatiques GÉOTHERMIE PROFONDE AVEC RÉSEAU DE CHALEUR Le bassin parisien est l’un des bassins sédimentaires qui bénéficie de conditions géologiques favorables à l’exploitation de la géothermie. Il comporte 5 grands aquifères dont le Dogger qui s’étend sur plus de 15 000 km2 avec des températures variant de 56 à 85°C. Ce réservoir, situé à environ 1 600 mètres de profondeur, assure aujourd’hui le fonctionnement de 34 installations géothermales. Pour exploiter la chaleur du sous-sol, on creuse un premier puits qui va aller rechercher le fluide chaud (entre 60°C et 90°C) à plusieurs centaines de mètres de profondeur. On récupère les calories qu’il transporte, puis on le réinjecte dans un deuxième puit, ce qui permet une utilisation durable de la ressource. La chaleur est ensuite transportée par un réseau de chaleur pour chauffer les bâtiments ou l’eau chaude sanitaire. GÉOTHERMIE SUPERFICIELLE SANS RÉSEAU DE CHALEUR La géothermie superficielle se conçoit à l’échelle d’un bâtiment ou de quelques bâtiments, contrairement à la géothermie profonde qui se construit à l’échelle de plusieurs quartiers de ville. Cette géothermie est de deux types : GÉOTHERMIE SUR SONDES : elle peut se développer sur la quasi-totalité du territoire, puisqu’elle utilise directement la chaleur du sol à quelques dizaines de mètres de profondeur. Selon la demande d’énergie en surface, on place une ou plusieurs sondes, avec une pompe à chaleur (PAC) qui permet de remonter la température pour la rendre utilisable. GÉOTHERMIE SUR NAPPES : cette technique est analogue à la géothermie profonde, mais on ne descend qu’à quelques dizaines de mètres sous terre. Elle nécessite d’avoir un aquifère au-dessous des bâtiments à chauffer, ainsi qu’une pompe à chaleur pour remonter la température avant injection.
  • 9. PRIORISER LES ENR&R ENR&R ET ACTIONS PRIORITAIRES CHALEUR FATALE GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE PAR COMBUSTION PRINCIPE La biomasse désigne la fraction biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture, y compris les substances végétales et animales issues de la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers. La biomasse énergie désigne la combustion de bois et de biomasse agricole. Les ressources biomasse disponibles à horizon 2015/2020 (Inddigo - 2012) Le développement de la biomasse dans les zones denses d’Ile-de-France doit s’envisager avec des installations centralisées en priorité, équipées de systèmes de dépollution et de filtration performants. Le SRCAE a ainsi défini 4 grands enjeux pour développer la biomasse en combustion : La mobilisation de la ressource Le développement et le soutien de projets d’installations collectives et individuelles Le respect des contraintes de qualité de l’air L’animation et la sensibilisation du grand public, des élus, des porteurs de projets Bien que la biomasse énergie soit une énergie renouvelable à développer largement, il est souhaitable qu’elle intervienne en dernier recours face à l’énergie de récupération et aux géothermies. LA BIOMASSE ÉNERGIE EN RÉSEAU DE CHALEUR Elle permet de conjuguer les intérêts environnementaux, sociaux et économiques. Les meilleurs rendements des chaudières centralisées permettent d’optimiser la quantité de combustible utilisé et de mieux contrôler les émissions de poussière et de CO2 . En Ile-de-France, 15 réseaux de chaleur collectifs ou industriels sont alimentés en biomasse énergie et 14 de plus le seront d’ici 2016. Il est également possible de mettre en place une cogénération (production de chaleur et d’électricité) à partir de la combustion de biomasse, qui alimente un réseau de chaleur urbain. LA BIOMASSE ÉNERGIE HORS RÉSEAU DE CHALEUR Les chaudières biomasse peuvent également fournir l’énergie d’un ou quelques bâtiments et ne nécessitent pas la présence d’un réseau de chaleur. Leur fonctionnement est entièrement automatique : la livraison du combustible (plaquettes, granulés) est assurée par une société d’approvisionnement. Le silo rempli assure une autonomie d’une à plusieurs semaines. RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT
  • 10. PRIORISER LES ENR&R ENR&R ET ACTIONS PRIORITAIRES CHALEUR FATALE GÉOTHERMIE AUTREBIOMASSE ÉNERGIE PAR COMBUSTION MÉTHANISATION La méthanisation est une ressource renouvelable en cours de développement qui présente un grand potentiel en Ile-de-France. C’est un processus naturel de dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène. Cette dégradation aboutit à la production de biogaz (valorisé en chaleur via des réseaux de chaleur par exemple, en électricité, ou bien en injection dans des réseaux de gaz) et d’un produit humide riche en matière organique appelé « digestat » (à utiliser comme fertilisant pour l’agriculture). ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE L’énergie solaire thermique consiste à utiliser l’énergie thermique du rayonnement solaire. Elle peut être utilisée directement (pour chauffer l’eau chaude sanitaire et assurer l’appoint de chauffage d’un bâtiment) ou indirectement (climatisation solaire). La technologie est particulièrement adaptée aux logements à fort taux d’occupation ou qui utilisent beaucoup d’eau chaude et présente un vrai potentiel de développement en Ile-de-France. Peuvent être traités par méthanisation les intrants d’origine suivante : Agro-industrielle : abattoirs, caves vinicoles, laiteries, fromageries, ou autres industries agro-alimentaires, industries chimiques et pharmaceutiques… Agricole : déjections animales, résidus de récolte (pailles, spathes de maïs), eaux de salle de traite… Municipale : tontes de gazon, fraction fermentescible des ordures ménagères, boues et graisses de station d’épuration, matières de vidange… La méthanisation est donc à la fois une solution de production d’énergie renouvelable et une solution alternative de traitement des déchets organiques. L’énergie produite par la méthanisation peut donc rentrer dans le mix énergétique d’un réseau de chaleur ou de gaz, mais il faut bien prendre en compte les contraintes particulières de la mise en œuvre d’un tel projet : implantation, espace disponible, partenariats pour la fourniture des intrants… RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT
  • 11. POUR UNE APPROCHE TERITORIALE RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT VILLES ET TERRITOIRES DURABLES La mise en oeuvre de la Ville durable constitue un enjeu prioritaire pour améliorer notre qualité de vie et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle met l’accent sur les aspects environnementaux et urbanistiques de la construction de la ville. La ville durable vise le progrès. Le développement doit être économe en ressources, en espace, en énergie, en matériaux… Aussi, des réflexions transversales, des conduites intercommunales, des synergies sont nécessaires entre toutes les parties prenantes, acteurs publics et privés, pour contribuer à avoir une vision partagée et cohérente de l’avenir du territoire. Les collectivités territoriales sont les acteurs fondamentaux dans l’application d’une démarche de développement durable. Elles font face à la nécessité d’agir pour le bien être de tous les citoyens et entreprennent pour cela de nombreuses démarches, allant du diagnostic de sites à la formalisation de plans d’actions, en passant par la mise en place de systèmes de management environnemental en interne. Bien souvent, ces dispositifs interagissent entre eux et sont portés par une dynamique globale. D’autres démarches et outils, à destination des entreprises, des zones d’activités ou des particuliers suivent aussi cette évolution. L’évolution du contexte réglementaire agit dans ce sens en renforçant l’action des collectivités. La loi Grenelle 2 incite, par exemple, les collectivités à s’impliquer dans des projets de territoires existants, tels que les Agenda 21. Elle rend aussi obligatoire plusieurs démarches, comme les Plans Climat Energie Territoriaux pour les collectivités de plus de 50 000 habitants, ou les Schémas Régionaux Climat Air Energie. OUTILS ET AIDES La Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME vous accompagne dans la mise en œuvre de vos politiques environne- mentales et vous propose des outils et des démarches de long terme : AEU2 : L’urbanisme durable PCET : Plan Climat Energie Territoire Eco-responsabilité BIMBY
  • 12. CONTACTEZ -NOUS RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES MUTUALISER LES BESOINS PRIORISER LES ENR&R POUR UNE APPROCHE TERRITORIALE CONTACT L’ADEME, EN BREF L’ADEME participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines d’intervention suivants : Déchets Sols pollués et friches Énergie et climat Air et bruit Actions transversales (production et consommation durables, villes et territoires durables) Joëlle Colosio, Directrice régionale Ile-de-France Stefan Louillat Animateur du pôle Transition énergétique Marion Guérout Chargée de communication BÂTIMENT Stefan Louillat, Gilles Guerrin RÉSEAUX Antoine Tranchant, Point Rénovation Info Service Eva Besnard, Conseil en Energie Partagé ENERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES Claire Florette, chaleur fatale Guillaume Perrin, géothermie profonde Olivier Capou, géothermie superficielle, solaire thermique Romain Donat, biomasse énergie ADEME Direction régionale Ile-de-France 6/8 rue Jean Jaurès 92807 Puteaux cedex Tél : 01 49 01 45 47 Courriel : energie.idf@ademe.fr Site internet : www.ademe.fr/ile-de-france