2. N
ous, artistes et ensei-
gnants-chercheurs du dépar-
tement Communication - Hy-
permédia de l’Université de
Savoie Mont-Blanc, défendons l’Image.
L’Image avec un grand "I" au sens d’in-
formations visuelles. Dans une société
dite de l’image, nous positionnons le
département au cœur de l’Europe et du
Monde, au cœur des questions de nos
contemporains sur la création et la dif-
fusion de données informationnelles. A
la frontière étendue et poreuse entre le
quotidien, l’entreprise, l’art et les nou-
veaux médias, nous ne considérons pas
la communication comme un système ou
un modèle mais comme une invention
permanente, à expérimenter dans ses
dimensions critique, esthétique et pro-
fessionnelle. En privilégiant une péda-
gogie active - proche de l’anthropolo-
gie visuelle et de l’art - basée sur la
problématisation et l’expérimentation,
nous confrontons les étudiants à des si-
tuations pédagogiques qui les obligent
d’une part à réfléchir, trouver une so-
lution individuelle, et d’autre part à
se positionner pour affirmer progressi-
vement une démarche inscrite dans un
champ référentiel interdisciplinaire.
Dans ce contexte, Hypercomm #1 est un
objet multimédia réunissant un échantil-
lon de travaux d’étudiants produits dans
le cadre des enseignements au sein du
département entre 2013 et 2015. Il ne
prétend pas donner un aperçu linéaire
du processus de formation. Son objectif
est de mettre en lumière la pluralité des
expériences de l’image dans lesquelles
nous engageons les étudiants pour
qu’ils construisent une identité.
Articulés autour de notions fondamen-
tales, ces travaux interrogent les rela-
tions entre le corps, l’individu, la ma-
chine et les espaces narratifs. A travers
eux, les étudiants ont expérimenté dif-
férents médias, scénarisé des stratégies
créatives et se sont forgés une culture.
Ces compétences, acquises tout au long
de leur parcours de formation, trou-
veront une résonance dans le monde
professionnel d’aujourd’hui et de de-
main. Nous en sommes convaincus.
EDITOEDITO
4. Hacked
Hacked
J
’ai imaginé ce court-métrage
comme un rêve, la première
partie en 3D nous présente un
monde onirique où le
personnage s’aventure avec
méfi ance, il visite un espace
jusqu’alors inconnue. La vue
première personne (FPS) permet de
rallier le spectateur au
protagoniste pour permettre de
l’asso-cier à la deuxième partie (qui
appar-tient à la version longue) qui
se construit plutôt comme un
cauchemar : celui d’un homme qui a
peur de se déchainer et qui en fait
part dans son journal intime.
6
GABRIEL
VISCONTI
Autoportrait
-
Marc
Veyrat
-
Carole
Brandon
C
e cauchemar le hante de
plus en plus et il a peur que
cela arrive dans la réalité.
Mais je l’ai monté de
manière à ce que deux
réalités
s’opposent, ce que l’on voit est à la
fois un rêve mais aussi une réalité.
Le personnage clé est son ami qui
est inconnu aussi (il s’agit d’un
rêve), il est la passerelle entre le
rêve et la réalité, c’est un rêve
prémo-nitoire qui force le
protagoniste à ne pas suivre son ami
dans ce délire sociopathe. Les deux
parties se croisent par le biais d’un
passage dans un trou noir qui per-
met de passer d’une réalité à une
autre. Mêlant ainsi réalité virtuel et
physique .
7
5. Mais la dimension apportée
par ce nouveau système ne
se limite pas à un usage pri-
vé pusique Holocom offre
des perspectives avancées
pour les professionnels. les
conférences prennent une
toute autre ampleur, la dis-
tance n’est plus un frein. On
peut même imaginer que
des artistes s’appropient les
lieux pour développer des
oeuvres originales et inno-
vantes. Holocom occupera
2000m2 sur l’ancien empla-
cement de l’hopital d’Anne-
cy, avenue du Tresum. Un
rez-de-chaussé servira d’ac-
cueil et d’orientation pour
les clients. Le 1er étage se
dédié aux espaces de ré-
unions, et d’expositions.
Tandis que le 2eme étage
sera consacré au Cybere-
sapce de rencontre avec un
bar recréé et aussi l’espace
de communication person-
nelle.Diti ilis eos vollecto
H
olocom est un es-
pace de commu-
nication par Holo-
grammes à usage
personnel, professionnels et
artisitiques. C’est un lieu de
partage, de découverte et
d’expérimentation ouvert à
tous. Dans ce lieu, artistes,
entreprises étudiants et ha-
bitants se rencontrent autour
des changements que le nu-
mérique apporte dans nos
vies et permet de communi-
quer de manière innovante.
La communication est tant
auditive que visuelle voir
même physique puisque que
grâce à Holocom vous aurez
l’impression d’être aux cotés
de votre interlocuteur grâce
à ce système innovant d’ho-
logrammes. Imaginez vous
pouvoir avoir une discussion
en temps réel comme si vous
étiez dans la même pièces
alors que 3000 km vous sé-
pare. C’est le but d’Holocom.
HO
LOCom
M.PAGNEUX
-
C.DUCRUET
-C.LEGENDRE
C.ASTIE
-
R.GAY
-
L.CHAMBOM
Stratégie
de
Communication
-
Jeanne
Chauvin
6. Espace
publicEspace
prive
M
a démarche est de montrer qu’aujourd’hui
le numérique fait partie intégrante de nos
vies. Notre paysage se modèle en fonc-
tion de ce dernier. La révolution numé-
rique dans laquelle nous nous trouvons reconfigure
notre sens du réel. La perception va changer avec
l’avancée des nouvelles technologies du fait que nous
sommes des êtres interconnectés. Le numérique estun
langage. La frontière entre le virtuel et le réel devient
de plus en plus poreuse. C’est sur ce point que j’ai
voulu accentuer mon projet. J’ai donc adapté le lan-
gage numérique en l’intégrant dans l’espace urbain.
SEBASTIEN
VEYRE
Espace
Public
-
Espace
Privé
-
Marc
Veyrat
Nos liens et notre relation avec les objets numériques
sont permanents et ils tendent à avoir plus d’importance
que les relations humaines en elles-mêmes. C’est dans
cette idée que les filtres que j’ai utilisé pour montrer le
numérique et la lentille sont réalisés en 3D. La 3D sup-
pose une mise en relief et elle permet pour moi de mon-
trer que le numérique devrait rester un support et non
se confondre entièrement à l’environnement habituel.
7. AUTOPortrait
THEOPHILE
BERTRAND
Autoportrait
-
Marc
Veyrat
-
Carole
Brandon
M
on autoportrait débute sur un per-
sonnage qui sera mon avatar. Un ac-
cident et une opération surviennent,
illustrés par les outils et le rouge de
la scène, pour, au final, laisser une trace phy-
sique et psychologique au personnage. J’ai choisi
ces couleurs pour évoquer la violence et la souf-
france. La caméra tourne, ne reste pas fixe, pour
montrer l’état d’esprit de mon avatar : celui-ci est
perdu, confus. Dans la transition entre les 2 par-
ties, on change de média pour découvrir la suite
de l’histoire. Ainsi, le passage de la télévision
à l’ordinateur symbolise un changement de vie,
le passage de l’ancien au nouveau. Dans la deu-
xième partie, on assiste à ma reconstruction
après cet événement. Une ville s’élève, mais des
bribes de souvenirs refont surface par moment.
Cette reconstruction prend fin et on peut voir le
nouveau moi sur les écrans, en gardant toujours
certains souvenirs. La vidéo se termine en sor-
tant de l’ordinateur et c’est alors que l’on dé-
couvre que je ne suis qu’un individu parmi tant
d’autres, un anonyme parmi des anonymes dont
les problèmes personnels doivent être relativisés.
8. N
otre projet est né, durant les vacances sco-
laires de juillet à août 2014, de notre envie à
tous les deux de travailler dans le monde de
l’audiovisuel, en particulier celui de la vidéo.
Nous avons donc entamé une démarche de création
de génériques et de jingles pour la Web TV franco-
phone numéro 1 à ce jour, dénommée Eclypsia dans le
but de faire sortir du lot la candidature de stage que
nous leur avons envoyée. C’est à partir de là que nous
avons décidé de nous servir de ces génériques comme
base de réflexion pour la création de notre projet de
diplôme : une entreprise consacrée non seulement à
la production de vidéos (génériques ou jingles) mais
aussi de tout autre éléments graphiques tels que des
logos, des bannières, des affiches, etc. Nous avons
cependant voulu apporter une touche d’originalité
dans nos méthodes de productions graphiques. Afin
d’apporter une touche d’originalité, et nous démar-
quer du reste des collectifs de graphistes présent par
centaine sur le web, nous voulions modifier la manière
de créer nos vidéos. Par le biais du streaming, nous ap-
portons deux nouvelles dimensions à nos productions
graphiques. Premièrement, une dimension instructive :
lorsque nous présenterons en live les étapes de réa-
lisation de nos travaux, le stream sera perçu comme
un tutoriel en temps réel ou les spectateurs pourront
apprendre les subtilités du processus de création en
nous regardant travailler. Nos lives seront aussi mis à
disposition des personnes qui n’auraient pas pu y assis-
ter sur une chaîne youtube secondaire. Deuxièmement,
une dimension moléculaire et participative grâce au
chat qui permettra aux spectateurs de pouvoir, en live,
apporter leurs touches aux travaux via des commen-
taires et des avis constructifs dont nous pourrons nous
servir pour embellir nos travaux. Nos créations sont
donc toutes issues de l’imaginaire collectif, rendu pos-
sible grâce aux nouveaux supports de communication.
MWPRODUCTIONs
14
Y.
LEGER
-
G.
VIGOUROUX
Projet
de
Diplôme
L3
15
9. AppThe
Project
A.
DOMBRE
C.
PERONI
R.
LARGERON
Festvial
TOUS
ECRANS
CLOUDProject
J.
COURSOLLE
J.
MORESE
G.
TEYSSIER
E.
GILLETFestvial
TOUS
ECRANS
17
C
loud Project est un webdocumentaire qui vous livrera les clés du projet Cloud Chamber. Il vous informe
sur l’intrigue et sur la nature de l’expérience narrative de cette nouvelle forme de storytelling. Cloud
Chamber d’Investigate North est une œuvre transmédia mêlant musique électronique, nouvelles technolo-
gies et science fiction. En collaborant en ligne les utilisateurs découvrent l’histoire de Kathleen, une jeune
scientifique qui investigue sur un mystérieux signal. Ils ont alors accès à des vidéos et autres documents. Cloud
Project est une enquête policière interactive dont vous êtes le héros. Vous êtes ainsi libres de faire vos propres
choix dans la navigation. Au fil du webdocumentaire, vous évoluerez dans la Maison du Grutli où le projet
Cloud Chamber a été présenté dans la catégorie Transmedia dans le cadre du Festival Tous Ecrans de Genève.
I
nspiré du film App
(Bobby Boermans,
2013) auquel il rend
hommage, « App,
The Project » vous
plonge dans une en-
quête thriller au cœur
du Festival Tous Écrans
de Genève. Aidé d’un
téléphone, vous êtes à
la recherche du « Reflet
d’Or », la récompense
volée. Œuvre hybride
entre webdocumen-
taire interactif et point-
and-click, « App, The
Project » risque de vous
faire changer de regard
sur votre téléphone…
11. NumeriqueCitadin
M
a démarche est de montrer qu’aujourd’hui le numérique fait partie inté-
grante de notre vie. Notre paysage se modèle en fonction de ce dernier.
La révolution numérique dans laquelle nous nous trouvons reconfigure
notre sens du réel. La perception va changer avec l’avancée des nou-
velles technologies du fait que nous sommes des êtres interconnectés. Le numérique
est un langage. La frontière entre le virtuel et le réel devient de plus en plus poreuse
au sein de notre société. C’est sur ce point que j’ai voulu accentuer mon projet. J’ai
donc adapté le langage numérique en l’intégrant dans l’espace urbain. Lorsque l’on
parle de numérique, en découle la notion d’écran. J’ai donc essayé de placer chaque
élément numérique devant une surface, de telle sorte que l’image rappelle l’écran.
SEBASTIEN
VEYRE
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
12. P
our cette vidéo j’ai continué à travailler sur la perception du
monde, thème déjà évoqué dans mon autoportrait. L’infini et
l’au-delà m’on évoqué l’imagination et l’univers visuel propre à
chaque personne. Dans cette vidéo, je veux montrer comment
l’univers visuel et musical d’un autre peut modifier la façon dont nous
perçevons et appréhendons le réel. Ici, l’autre est un musicien venant
de la scène éléctro : Porter Robinson. Cet artiste occupe une place
très importante dans le processus de création de cette vidéo ainsi que
dans son contenu. En effet, son univers graphique et musical sont une
source d’inspiration majeure dans toutes mes créations et sont parties
intégrantes de ma culture visuelle. La seule musique de la vidéo, “Sea
of Voices” est également tirée de son dernier album WORLDS, et cor-
respond parfaitement à l’ambiance que j’ai voulu créer. Par ailleurs
mon travail est conçu en trois parties. La première partie évoquant le
paysage et la réalité. Une deuxième évoquant le réseau par le biais
du tunnel fait en low-poly, qui est une symbolisation du nerf optique
et sa stimulation, par la vue d’un paysage et son lien avec une mu-
sique spécifique. L’imaginaire et l’univers visuel propre à chaque per-
sonnes sont alors illustrés par 5 mondes, créés de toutes pièces sous
Photoshop à l’aide d’une tablette graphique et animés sous After Ef-
fect. Les mondes sont un mélange de dessin et de pixel art, un univers
graphique que j’affectionne tout particulièrement, sorte de rapport
réel/virtuel dans mes représentations. Ils sont également un médium
pour le message de cette vidéo, ce dernier étant disséminé en 5 par-
ties dans les différents monde. La dernière partie présente le prota-
goniste face au paysage de départ maintenant modifié visuellement
avec les codes et les procédés graphiques utililisés précedement, ain-
si que de nouveaux effets orientés “glitch”. Elle représente le monde
réel, maintenant perçu grâce aux filtres présentés plus tôt dans la
vidéo. Ils permettent donc de créer une cohérence visuelle et gra-
phique dans le court-métrage. Ces dernières images sont également
un clin d’œil à l’une de mes inspirations majeures pour les projets
visuels de cette année : le clip vidéo FLICKER, par Porter Robinson.
HorizonHorizon
BORIS
LAMFROY-CAVRET
Espace
Public/Espace
Pirvé
-
Marc
Veyrat
13. CLAIRE
PELLICIER-BAL
Projet
de
Diplôme
L3
L
’hypermédia pour moi c’est l’en-
semble des données intéractives
textuelles - iconographiques et so-
nores. L’hypermédia est un produit
qui peut occuper différents espaces
reliés entre eux. Cet espace est démul-
tipliable et l’internaute peut apporter
une donnée qui change la structure du
système, en terme de calcul, de position-
nement spatial et de visibilité. Le mobi-
lier reflète notre société, notre époque
avec ses codes et ses tendances. Le BUT
de ce projet est de rendre les meubles
aussi indépendants que les mentali-
tés et les modes de vie actuels, en les
adaptant aux utilisateurs selon leur
personnalité. Implication indirecte des
utilisateurs à travers leur compte Face-
book qu’eux même ont en amont déve-
loppé. L’interaction à l’objet (la chaise)
se fait via l’application - le site internet
PROFIL’here, où les personnes devront
accepter de synchroniser leurs données
personnelles pour la réalisation de leur
chaise sur mesure. Passionnée de de-
sign de mobilier et de sociologie - psy-
chologie, j’ai voulu allier ces notions
dans mon projet de diplôme. Le design
c’est : améliorer, faciliter l’usage d’un
élément visant l’intéraction avec l’ob-
jet, matériel et/ou virtuel. Dans ce pro-
jet je souhaite pousser l’intéraction sur
la voie de l’hypémerdia. Je me suis in-
téressée particulièrement à la Chaise,
son évolution dans le temps... Partant
du fait que dans notre société actuelle,
il n’existe pas véritablement de meuble
adapté à nos besoins individuels, je
voudrais établir un programme permet-
tant de créer une chaise à partir de nos
données Facebook renvoyant à notre
type de personnalité. Le Mobilier en-
tretient un rapport figé au temps : un
rapport d’espace - temps inévitable.
Le mobilier est également le reflet de
notre manière de vivre : c’est une em-
preinte au moment T : le but étant de
créer l’empreinte personnelle et in-
dividuelle à travers le mobilier, nota-
ment ici les chaises. Car actuellement
nous avons tous les mêmes meubles
standardisés dans nos intérieurs.
ProfilH
ere
14. L
e Nouveau Centre Culturel
SENSUS se trouve à l’empla-
cement de l’ancien hôpital
d’Annecy au 1er avenue du
Tresum. L’événement d’ouverture
ne se déroulera pas seulement au
centre mais aussi dans 4 autres
endroits de la ville afin de sym-
boliser les cinq sens. Le gout au
Le contre Sens. Lʼodorat aux Jar-
dins de l’Europe. Lʼouïe à Le Brise
Glace. La vue au 4Nemours. Le
toucher devant Sensus. Les quatre
lieux des stands ont tout d’abord
été choisis en rapport avec leurs
emplacements. Le but étant de
créer quatre zones espacées dans
la ville d’Annecy, dont Sensus est
plus ou moins le centre. Ainsi, l’en-
semble des stands - tous à l’exté-
rieure, devant leur structure - per-
mettrons d’attirer un maximum de
passants dans les quatre zones
différentes. Nous avons choisi Le
Contre Sens pour notre stand du
goût car c’est un restaurant répu-
té à Annecy. De plus, son empla-
cement à côté de la gare, endroit
très fréquenté, permettra d’attirer
un grand nombre de personnes.
SEnsusSEnsus
Les Jardins de l’Europe sont les
jardins les plus vastes d’Annecy.
Situés sur la rive du lac ils attirent
les promeneurs, les touristes, les
sportifs... Ils serons donc très ap-
propriés pour attiser la curiosi-
té des passants autour de notre
stands de l’odorat. Le stand de
l’ouïe sera placé au Brise Glace,
scène de musiques actuelles. Face
à la plage des marquisats, à côté
du Bowl - skate park - et à 5 mi-
nutes de Sensus, cette salle de
concert sera l’endroit rêvé pour
donner envie aux gens de décou-
vrir plus amplement notre centre
culturel. Les deux seuls cinémas si-
tués dans l’hyper-centre d’Annecy
sont Décavision et Les 4Nemours.
Nous avons trouvés plus appro-
prié de mettre notre stand de la
vue au Cinéma Les 4 Nemours
car il est plus proche de Sensus.
De plus, c’est un Cinéma Art &
Essai, il est donc en accord avec
le type de films que Sensus diffu-
sera. Avec cet événement d’ouver-
ture nous ciblons un public large.
Nous invitons tous les curieux à
venir découvrir notre centre, c’est
pourquoi l’événement sera entiè-
rement gratuit pour l’occasion.
LILIAN
PRESUMEY
-
LORY
VUILLARD
LOLA
DOUBLIER
-
ANOUK
BALMAI
CHARLYNE
ROBERT
-
CAHRLOTTE
MAGNEStratégie
de
Communication
-
Jeanne
Chauvin
L
e Nouveau Centre Cultu-
rel SENSUS se trouve à
l’emplacement de l’ancien
hôpital d’Annecy au 1er
avenue du Tresum. L’événement
d’ouverture ne se déroule pas
seulement au centre mais dans
quatre autres endroitsde la
ville afin de symboliser les cinq
sens. Le gout au Contre Sens.
Lʼodorat aux Jardins de l’Eu-
rope.Lʼouïe au Brise Glace. La
vue au cinéma les 4Nemours.
Le toucher devant Sensus. Les
quatre stands ont tous été choi-
sis par rapport à leurs empla-
cements. Le but étant de créer
quatre zones espacées dans la
ville d’Annecy, dont Sensus est
plus ou moins le centre. Ain-
si, l’ensemble des stands tous
à l’extérieur , devant leur leur
structure, permettrons d’attirer
un maximun de passants dans
les quatre zones différentes.
Nous avons choisis Le Contre
Sens pour notre stand du goût
car c’est un réputé d’Annecy. De
plus son emplacement à proxi-
mité de la gare, endroit très
fréquenté, permettra d’attirer
un grand nombre de personnes.
18. J
’ai choisi de prendre des photogra-
phies de la foule dans un paysage
urbain avec un temps de pose assez
long. De ce fait j’ai obtenu un flou de
cette foule. Cela crée une sorte de trace. On
peut supposer que les individus laissent une
trace de leur passage dans cet espace. C’est
quelque chose d’assez éphémère et c’est une
forme d’expression. De plus, le mouvement
a une importance dans ces prises de vue.
PHOTOGraphie
Au final, le rendu a un effet fantomatique.
La trace laissée pourrait faire penser à un
spectre. Le décor qu’il y a autour, qu’on ne
distingue que peu , laisse libre court à l’ima-
gination. Nous faisons notre propre interpré-
tation. On se trouve alors embarqué dans
un monde qui nous semble irréel, habité par
des ectoplasmes. Dans un monde parallèle.
EMILY
ESCHYLLE
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
19. P
our ces photos, j’ai décidé de m’intéresser au cou-
rant photographique des pictorialistes et à l’idée
qu’une photo ne représente non pas un instant
mais une durée. Pour lier cette idée de base au su-
jet, j’ai souhaité montrer le déplacement des gens dans
le milieu urbain et donc photographier un mouvement
de foule. Dans mes photos, les sujets ne sont pas identi-
fiables, on ne reconnait pas que ce sont des personnes, ce
qui m’interessait, c’était la trace laissée par leur mouve-
ment dans l’image photographique. Au moment du ren-
du, ces images m’ont semblé presque fantomatiques.
ROXANE
CATTANEO
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
P
our réaliser ces images, j’ai utilisé un temps de pose
long (entre 5 et 10 secondes selon les images).
Les contraintes de cette technique, due à l’entrée
de beaucoup de lumière, m’ont permis d’obtenir
un effet presque d’aquarelle sur mes photos qui fait un
parrallèle entre photographie et peinture. En effet, les
peintres revendiquent également le fait de peindre une
durée, le déroulement d’une action et non un instant. Je
pense, notamment, à Théodore Géricault dans sa pein-
ture Le Derby d’Epsom, 1821. Il a peint ici les chevaux en
«suspension». Il cherche à rendre la sensation de mou-
vement et de vitesse plus que la précision de l’anatomie.
C’est plus tard avec la chronophotographie que l’on va
se rendre compte que cette position n’est jamais prise par
un cheval durant sa course. Le peintre n’est pas un men-
teur comme on a pu l’entendre mais il peint en une image
plusieurs instants (pour donner une sensation de durée).
O
u
t
s
i
d
eo
f
m
y
s
e
l
f
20. N
ous voulions questionner le
fait que nous sommes toujours
surveillé et que nous oublions
trop facilement ce qui se passe
autour de nous. C’est ce qui est révélé
dans notre installation. Grâce à un angle
donné à la caméra, cela permet de voir
un hashtag #Youʼve been watched seu-
lement lorsque l’on voit le point de vue
de la caméra. Cela montre au partici-
pant, quand il devient surveillant, qu’il
est passé à côté de quelque chose. Le
Qr code donne accès à de multiples es-
paces, tout en surveillant et en gardant
la trace du passage du participant. Nous
voulions utiliser des caméras bluetooth et
les placer plus facilement que des web-
cams, mais leur connexion nécessite de
posséder l’adresse IP du réseau, chose
que nous ne pouvions avoir puisque la
connexion de l’université est en WIFI
et qu’il n’y a pas de box libre d’accès.
H
I
D
ES
E
E
K
SHADRINA
NOVRIAN
-
MATHILDE
CUENOD
CHARLOTTE
DESCAILLOT
-
LUCILE
BIDEL
CHARLOTTE
DESCAILLOT
-
LUCILE
BIDEL
MERETHY
VARTANIAN
Installation
Mutimédia
-
Carole
Brandon
CAMERAMAPPING
THOMAS
GENET
Travaux
3D
-
Rodolphe
Demol
21. N
ous avons repris l’œuvre de Lawrence WEI-
NER afin de nous en inspirer. Tout comme lui
nous allons créer deux espaces, séparés par
une interface. L’installation est coupé en deux
espaces, un espace où le spectateur devient acteur de
l’installation et où le spectateur peut voir l’action de l’ac-
teur. L’utilisation d’une caméra thermique permet de voir
la chaleur d’un corps. Le spectateur A qui devient acteur
permet à l’installation de fonctionner, et de lui donner
vie, en passant derrière l’écran il renvoit son image au
spectateur B, mais il ne peut pas se voir. Ainsi, quand
le spectateur A est derrière l’écran, on peut déterminer
sa chaleur thermique est donc ajouter une phrase sur
ce qu’il ressent à ce moment sur l’écran qui sépare les
deux espaces, ainsi, le spectateur B peut voir et savoir
ce que ressent le spectateur A. Nous allons pourvoir
effectuer cette phrase grâce au tableau qui résume les
émotions. Ainsi une photo de la personne accompa-
gnée de sa phrase sera gardée et mise en ligne pour
que le spectateur A puisse savoir de quoi il retourne.
T
h
e
r
m
oS
E
N
S
LEA
BEGON
CLEMENCE
LAGRESLE
CLAIRE
VIARD-GAUDIN
NAMOIE
CALOT
Installation
Mutimédia
-
Carole
Brandon
L
e spectateur est tout d’abord pris
en photo a son insu. Puis, il est
invité a traverser un couloir dont
le sol est recouvert d’un tissu
uni. Avant d’effectuer la traversée, le
spectateur, qui devient acteur et ar-
tiste puis victime, doit recouvrir la se-
melle de ses chaussures de peinture.
Il traverse alors le couloir, laissant
des traces de pas colorées au sol,
une empreinte de son corps dont il
semble maitriser le résultat. A la fin
de sa traversée, qui constitue la pre-
miere partie de l’expérience propo-
sée, la personne se retrouve face a
un écran. SUR CE DERNIER, elle peut
alors voir apparaitre la photo d’un
individu, recouvert par ses traces
de pas qu’elle vient de réaliser dans
le couloir. Cet individu projetté sur
grand ecran n’est autre que la per-
sonne qui a experimenté l’installation
juste avant. les differentes traces de
pas se superposent et s’ajoutent et le
spectateur évolue egalement dans un
univers sonore qui renforce le ton de
l’installation. Comment retranscrire
le rapport actuel au monde virtuel,
numérique et à internet où une expé-
rience que l’on pense maitriser peut
en cacher une autre dont nous ne
sommes pas l’auteur mais la victime.
Notre action peut avoir des répercus-
sions sur autrui et/ou dans un autre
espace-temps et inversement . Je fais
irremediablement partie d’un réseau
eninteractionplusoumoinsconsciente
REVERSEREVERSE
CHLOE
BOURREL
LISA
LE
GUERNEVE
CHARLAINE
DAVID
PAULINE
DOS
SANTOS
FATIH
CAGDAS
FATIH
CAGDAS
Installation
Mutimédia
-
Carole
Brandon
23. M
on travail est construit autour de
la mise en abime de l’acte de fa-
çonner le paysage, en construi-
sant et modifiant l’espace. Par
la déformation kaleidoscopique, je modifie
l’espace à ma manière, grâce a une défor-
mation mathématique qui modifie cette fois
la perception d’un espace pourtant commun.
WallStreet
LILIAN
PRESUMEY
Histoire
des
arts
5
-
Rudy
Rigoudy
26. P
our ce projet, j’ai utilisé la
technique du stop motion,
c’est à dire faire une vidéo
avec seulement des photos
et ainsi faire prendre vie à une
petite figurine, ou plutôt un per-
sonnage issu d’une application de
smartphone, comme on le voit à la
fin. C’est donc une petite figu- rine
digitale qui va découvrir une par-
tie de notre paysage. C’est un stu-
dio qu’elle découvre et elle ira à
la limite du studio, sur le rebord du
balcon et ainsi commencer à en-
trevoir une ville la nuit, une ouver-
ture sur le monde. J’ai voulu mon-
trer un environnement de travail,
avec les outils technologiques qui
nous permettent de façonner le
monde (ordinateur, smartphone).
Au travers de ce projet j’ai voulu
interroger la notion de paysage
et de point de vue. On voit sous
un autre angle ce paysage, entre
autre avec le moment où le per-
sonnage arrive sur le rebord du
balcon, la ville peut paraître plus
impressionnante. J’ai aussi vou-
lu parler de l’interface, par le
smartphone, qui devient l’un des
plus importants aujourd’hui. C’est
en grande partie grâce à lui que
nous construisons notre relation au
monde. Le petit personnage joue
le rôle de l’interface entre notre
monde et le monde numérique.
Est-ce que les objets/person-
nages numériques font seulement
partie du paysage ou alors est-ce
qu’ils peuvent l’appréhender ?
VERS
L’infiniet
au
dela
et de point de vue. On voit sous
un autre angle ce paysage, entre
autre avec le moment où le per-
sonnage arrive sur le rebord du
balcon, la ville peut paraître plus
impressionnante. J’ai aussi vou-
lu parler de l’interface, par le
smartphone, qui devient l’un des
plus importants aujourd’hui. C’est
en grande partie grâce à lui que
nous construisons notre relation au
monde. Le petit personnage joue
le rôle de l’interface entre notre
monde et le monde numérique.
Est-ce que les objets/person-
nages numériques font seulement
partie du paysage ou alors est-ce
qu’ils peuvent l’appréhender ?
CLEMENT
PETIT
CLEMENT
PETIT
CLEMENT
PETIT
Espace
Public
/
Espace
Prive
-
Marc
Veyrat
28. J
’ai choisi de travailler sur le
concept de ressemblance du
corps, qui renvoie à l’idée de
conformité concrète avec le
réel, de similitude de l’aspect ; la
photographie est ainsi un référent
direct du réel. Afin de souligner
cette idée de ressemblance et la
mettre en valeur, j’ai souhaité y in-
corporer l’idée d’une ressemblance
en quelque sorte géométrique. J’ai
voulu représenter un corps dans sa
forme la plus simple et épurée, c’est-
à-dire un corps nu. Pour ces photo-
graphies j’ai plus spécifiquement
voulu me focaliser sur certaines par-
ties précises du corps. Le choix d’une
relative désaturation des photos, de
l’utilisation de tons bleutés, ainsi que
du cadrage, m’a permis de donner
une certaine froideur aux diverses
représentations de ce corps. Ainsi,
ce manque d’expressivité du corps
témoigne d’une certaine absence
d’identité du corps. Cela me permet
de mettre en avant ce message : un
corps (physique) n’est qu’un corps.
Qu’il soit nu, imparfait, ou quoi que
ce soit d’autre, n’a aucune impor-
tance, il conserve toujours une cer-
taine harmonie géométrique. Par
ailleurs cela n’a point d’importance
quant à la définition même de l’indi-
vidu. Par l’absence d’identité que j’ai
souhaitée dans ces images, ce corps
n’est pas nécessairement le mien ;
il peut être celui de n’importe qui.
Nous avons simplement à faire ici
à un corps constitué de lignes épou-
sant ses courbes, comme un simple
objet. Ces lignes ne définissent
qu’une enveloppe corporelle..
(WE’RE
ALL
MADE)
OF
SKIN
AND
BONES
ENGUERRAN
BORTER
ENGUERRAN
BORTER
ENGUERRAN
BORTER
Histoire
des
arts
Partie
2
-
Rudy
Rigoudy
29. D
ans cette série photographique,
j’utilise le corps comme matériau
plastique. Dans ces photos je
propose de nouvelles relations
entre le corps et l’espace qui perturbent
nos modes de perceptions. Dans ce tra-
vail, le corps est le sujet principal, je le
manipule et en modifie la structure à
l’aide de couleurs. Ce que je recherche
dans ces clichés c’est une frontière entre
réalité et fantastique. De plus, un corps
est bien présent dans chacune de ces
photos. Ce corps correspond à celui d’un
humain mais noyé dans les combinaisons
de couleurs et dans les synthèses mono-
chromatiques. Il en résulte une sensation
d’étrangeté et le surréalisme impliquant
des brouillages perceptifs. Un mécanisme
proche du trompe l’oeil autrement dit.
ANATOMY
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
Enfin une narration conduite par les
couleurs et la géométrie prend forme
et découpe l’image, ainsi il est possible
de percevoir à la fois un espace réel,
celui contenant le corps humain identifié
facilement, et puis une deuxième partie
plus complexe, surréaliste et fantastique
et qui déshumanise ce corps déjà sans
visage. Des paradoxes apparaissent
et disparaissent en fonction de la lec-
ture de la photo. Finalement le fruit de
mes travaux est ici, la création d’une
image ambigüe partagée entre deux
parties paradoxales, une faisant appel
au réel, l’autre au surréalisme. Un mé-
lange très hybride, proposant finalement
une nouvelle expérience perceptive.
GAEL
ABBAD
30. L
a ville apporte ses avantages et ses inconvéniants. Nous devenons chaque jour
plus mobiles,plus connectés, plus rapides, PLus plus et toujours plus.Cette dé-
marche s’inscrit dans l’idée que cette rapidité, ce flot de personne, ces contraintes
urbaines, peuvent s’avérer oprresantes. Ainsi une opération de transfert de l’es-
prit se fait pour nous éloigner de la ville et nous rapprocher de notre for interieur.
Notre esprit se met à vagabonder, inventer ou simplement s’éteint l’espace d’un ins-
tant. Dés lors, plus rien ne nous touche, nous traverse. Nous nous endormons et nous
laissons aller. Même en mouvement notre esprit se fige dans une stase intemporel
pendant que notre corps réalise les mouvements de manière totalement machinique.
So
goodTo
sleep
JULIEN
RASSAT
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
31. INvisibleBOARD
L
orsque j’ai lu le sujet, j’ai directement pensé au BMX, puis j’ai élargi cette idée
au vélo en général. Le vélo liait à la fois le langage du corps et l’espace ur-
bain. Je suis une grande fan des sports de glisse, et il était important pour moi
de parler d’un sujet que j’affectionne. Après réfléxion, je me suis dit qu’il se-
rait intéressant d’enlever le vélo afin de mettre en avant la posture du corps. Le fait
de retirer l’élément qui lie le corps à l’espace urbain laisse place à une incohérence
du mouvement. Cependant, il est important de noter que la posture fait référence
à l’objet : même sans la présence du vélo, le spectateur peut comprendre l’image.
LAURIE
VILLETON
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
32. «Nous sommes partis d’extraits de
la pièce Holy Violets de Perrine Gé-
rard, jeune auteure récemment diplô-
mé de l’Ecole Nationale Supérieure
des Arts et Techniques du Théâtre à
Lyon. Cette pièce comporte un per-
sonnage (Violet) qui est divisé en trois
(Violet1, Violet2, Violet3). Chacune
a ses propres paroles qui parfois
abondent avec celles des autres, par-
fois se contredisent... La proposition
était dans chaque groupe de mettre
en scène l’extrait choisi, en mettant
en jeu bien sûr les nouveaux médias!»
Emmanuel Houzé
hyperTheatre
PAULINE
-
LEOPOLD
-
LISA
Hypertheatre
-
Emmanuel
Houzé
-
Lilyana
Petrova
33. M.
BENSALEM
D.
PISICCHIO
E.
CONTAT
R.
GAY
G.
ABBAD
Projet
de
Diplôme
L3
«Yeazer est un collectif de création artistique
et de production multimédia . Nous sommes 5
directeurs artistiques basés sur Annecy. Nous
avons produit des projets commerciaux et
non commerciaux tant dans le design, lʼani-
mation, le cinéma, la presse écrite, le numé-
rique. Tout a commencé par lʼart et le design
et nous avons au fil des ans créés et produits
des courts métrages, du design, des projets
artistiques interactifs et des clips musicaux.»
STUDIO YEAZER
STUDIOYEAZER
34. THE
THEW
W
MICHAEL
YVAN
GUILLAUME
LAURA-MAHEProjet
de
Diplôme
L3
T
he W, formé par quatre musiciens, com-
pose des morceaux riches aux arrange-
ments soignés d’inspiration indie pop rock.
L’énergie déployée en concert rappelle
des groupes tels que Rage Against The Machine,
The Subways ou encore les Dead Weathers.
36. AURORE
VIVENZA
Histoire
des
arts
Partie
2
-
Rudy
Rigoudy
L
’ensemble d’images que je me pro-
pose de présenter raconte l’histoire
d’un voyage, un voyage dans mon
MOI. Je suis partie de l’idée qu’il
existerait un véritable monde parallèle et
microscopique, un refuge à la fois rassu-
rant et inquiétant, un jardin mystérieux qui
pousserait à l’intérieur même de mon cer-
veau, cartographié comme une projection
de ce que je crois mais aussi de ce que
j’ignore être, et parmi lequel je pouvais
être amenée à voyager très concrètement.
Transformée en une minuscule créature
perdue dans les méandres de mon esprit,
découvrant de nouvelles contrées encore
inconnues. Ce voyage intérieur commence
à ce moment indescriptible où le corps
nous apparaît parfois dans toute sa mons-
truosité, toute son absurdité, toute son
étrangeté... «Etrangeté», dans le sens où
on ne se reconnaît finalement plus vraiment
soi-même, et l’on se sent enfermé dans une
masse qui ne nous appartient pas, que
nous ne contrôlons pas, qui ne nous res-
semble pas...Ce voyage devient initiatique,
parsemé d’obstacles et de rencontres
étranges - doubles opposés, personnages
tiraillés entre répulsion ou exaltation, mar-
qués par une dualité source de conflits in-
térieurs. Chaque image représente donc
une différente vision de ce corps, une différente
acceptation. Dans cet exercice d’introspection et
de réflexivité, la pratique de l’autoportait s’est
imposé à moi comme une évidence. J’ai cher-
ché à rester au plus proche de moi, en essayant
de reproduire des images qui m’apparaissent
parfois sans vraiment savoir ni pourquoi, ni
comment, comme si je pouvais photographier
l’intérieur de mon cerveau et rendre palpable
le flou de mes différentes pensées. La série se
veut donc comme une infini variation de ses diffé-
rents aspects, de ces multiples métamorphoses..
Comme une sorte d’herbier étrange, de manuel
de zoologie représentant des animaux inconnus.
Chaque personnage semble figé, épinglé tel un
insecte sous verre, parce qu’emprisonné dans
son propre corps. «L’effet miroir» ainsi que le
mélange de photographie, de peinture et d’illus-
tration ont été choisis pour renforcer cette étran-
geté et ce sentiment d’enfermement. La dernière
image pourtant est signe de liberté, de mort ou
de renaissance. C’est le moment rêvé où le corps
n’est plus au centre, où l’esprit se libère de sa
cage et ne fait plus qu’un avec l’au delà. C’est le
moment où le voyage devient quête mystique, à
la recherche d’un sens secret, d’une forme d’élé-
vation, de transcendance... C’est le moment en-
fin, où le corps ne devient plus que le reflet d’un
monde intérieur... Dans toute sa dissemblance.
INTERIEUR
LE
VOYAGE
37. P
our traiter ce sujet, ma démarche a été de
m’immerger dans l’espace urbain afin de
me confronter aux individus via le médium
photographique. J’ai pu ainsi voir la ré-
action des hommes et des femmes face à une
inconnue qui vient les démarcher. Au travers
de cette démarche, j’ai voulu mettre en avant
des personnalités qui dans l’espace urbain sont
mêlées dans la foule et ne sont donc pas consi-
dérées en tant que tel. C’est pourquoi au tra-
vers ces portraits tirés, j’ai avant tout mis en
avant ces personnes. Pour mon traitement pho-
tographique j’ai décidé de mettre en noir et
blanc le fond pour ne pas que l’espace urbain
empiète sur la personne photographiée, mais
qu’au contraire il mette en valeur cet homme/
femme par l’expression de son visage. En in-
crustant dans chaque portait une phrase anec-
dotique de chaque personne photographiée
ou que j’ai pu dire face à certaines actions,
montrent avant tout mon désir de les rendre
unique via ces portraits et ne pas faire d’eux
des personnes quelconques. Cette expérience
a été très enrichissante sur le plan humain, car
elle m’a permise avant tout de rencontrer des
personnes d’une grande générosité et qui m’ont
permis pendant l’espace d’un instant de rentrer
dans la confidence en échangeant avec eux
alors que d’ordinaire, on ne prend pas le temps
de rencontrer et de parler aux gens dans l’es-
pace urbain où finalement l’individualité règne.
J’ai pu aussi constater une majorité de réac-
tion négative face au médium photographique
par soucis d’image ou par manque d’intérêt.
CORPS
aCORPS
a
AURELIE
FOREST
Histoire
des
arts
Partie
5
-
Rudy
Rigoudy
38. P
our réaliser mon autoportrait, j’ai choisi
d’utiliser le motion graphique. Durant ma
vidéo, il y a divers éléments de mon quo-
tidien qui défilent mais aussi des lieux qui
me tiennent à coeur ou en tout cas que j’ai visi-
té. La notion de voyage, de découverte est très
importante pour moi. J’ai opté pour la mise en
scène de ces éléments, car ils parlent de moi,
tout en gardant une certaine distance. Les cou-
leurs pastelles sur lesquelles apparaissent les
éléments donnent un côté vintage à la vidéo.
Autoportrait
EMILIE
MODRZYKAutoportrait
-
Marc
Veyrat
-
Carole
Brandon
41. Alice
inWonderland
J
’ai choisi à travers ce projet de refléter des
références essentielles. Celle d’Alice au pays
des merveilles, à travers le livre et le conte ori-
ginel de Lewis Caroll, ainsi que le dessin ani-
mé de Walt Disney, et la version de Tim Burton. Je
me suis ainsi inspirée de la photographie surréaliste
qui prenait également le conte et l’univers d’Alice
au pays des Merveilles comme support. L’effet es-
conté état de mêler réel et surréalisme. Une vrai-
semblance avec la réalité qui permet d’identifier et
de représenter des éléments existants mêlés avec
des environnements, personnages s’éloignant du
monde que nous connaissont pour créer la confu-
sion. J’ai donc relevé la photographie de la pe-
tite fille ayant inspiré Lewis Caroll pour son conte,
ainsi qu’une photo de la surréaliste Dora Maar.
MANON
DUDING
Histoire
des
arts
Partie
2
-
Rudy
Rigoudy
42. L
e principe du projet était
d’imaginer la bande an-
nonce d’un film donné
comme s’il avait été pro-
duit par un autre réalisateur
que celui d’origine, sous l’inti-
tulé « Rencontre du Troisième
Type ». Nous devions donc
procéder par hybridation entre
un film déjà existant, possédant
déjà un style et une ambiance
qui lui sont propres, et un ré-
alisateur ayant un tout autre
univers. Par cette association
entre deux univers qui peuvent
être aux antipodes, nous pou-
vions redéfinir totalement l’am-
biance du film, aboutir à un
résultat atypique, surprenant.
L’intitulé « Rencontre du Troi-
sième type » évoque les ovnis.
Il fait notamment référence à un
film de science fiction, créé en
1977 par le réalisateur Steven
Spielberg, qui raconte l’histoire
de la venue sur Terre d’ex-
tra-terrestres. Par extension,
ce qu’on qualifie d’ovni est
quelque chose qui semble venu
d’ailleurs, presque irrationnel,
échappant à la conscience hu-
maine, hermétique d’un point
de vue purement « humain
». C’est pourquoi ce projet
constitue une sorte de « Ren-
contre du troisième type », car
cette rencontre forcée entre
deux styles, ce mélange d’in-
fluences, produit à coup sûr un
résultat insolite, inattendu, fou,
qu’on ne peux soupçonné, qui
paraît venir de loin, très loin.
C’est
arrivepres
de
chez
vous
C.CEYTRE
-
M.
CHOUVET
-
A.COURT
T.
FRANCART
-
R.LAVOREL
Analyse
Filmique
-
Jeanne
Chauvin
43. S
ens critique est un autoportrait et un
pamphlet contre la pensée unique.
L’intention ici est de bousculer la per-
ception des thèmes évoqués en les
présentant avec la perspective de «simu-
lacres et artifices» (à rapprocher de «simu-
lacres et simulation» de Jean Baudrillard).
Il s’agit d’un autoportrait et à ce titre la se-
conde intention principale est d’évoquer ce
que j’appellerais une émotion: le sens cri-
tique. Tout d’abord, le contexte et le cahier
renseignent de mon statut d’étudiant, impor-
tant dans la compréhension de l’état d’es-
prit présenté. L’attitude choisie représente
la difficulté à considérer les thèmes abor-
dés d’une telle manière, comme des entités
n’ayant que l’apparence de ce qu’elles pré-
tendent être et/ou des moyens de tromper
sur la réalité. Il s’agit d’une vision presque
cynique, mais concevable de ces derniers.
SENSCRITIQUE
On constate vite une évolution de l’ambiance
sonore et visuelle. Un son grave et sourd se
fait entendre, et l’image s’assombrie. Au fil
des pages qui se tournent, cette ambiance
dérangeante s’affirme de plus en plus, et de-
viens bientôt oppressante. Il s’agit du poids
de «cette» vérité que l’on aimerait pouvoir
ignorer. On comprend alors que le cahier
est une image de l’esprit, les pages qui se
tournent, le temps et l’encre, l’apprentissage
et l’expérience. L’arrivée au marque-page
indique l’instant T de ma personnalité. La
vie sociale comme simulacre fait d’artifices
est alors le dernier enseigne- ment et le
plus lourd à accepter. Viens la page sui-
vante, vierge, dont la partie centrale reste
comme échappée de l’obscure poids de
«cette» vérité. Le mot «ART» est écrit en
lettres majuscules, présenté alors comme
discipline maîtresse dans «son domaine» et
le marque-page est replacé. Enfin, le cahier,
miroir de l’âme, est refermé, et avec lui le
poids de la vérité. La fatigue reste présente.
MAXIEM
BRETON
Autoportrait
-
Carole
Brandon
-
Marc
Veyrat
46. GLOSSAIRE
GLOSSAIRE
3D
Cours encadré et dirigé par Rodolphe Demol offrant aux étu-
diants la possibilité de travailler sur la 3D et les logiciels de
3D. Les étudiants ont dû produire des vidéos de 3D selon cer-
taines consignes en lien avec les notions abordées pendant
les TD de 3D.
Autoportrait
Cours encadré et dirigé par Marc Veyrat et Carole Brandon.
Module liant pratique et théorie pendant lequel les étudiants
de 1er année de licence doivent concevoir une œuvre vidéo
avec pour sujet «Moi construit pas à pas > Je comme sujet»,
en mettant en lien les notions vu pendant les cours magistraux
d’Histoire des Cinémas, partie 2.
Espace Public/Espace Privé
Cours encadré et dirigé par Marc Veyrat ayant pour sujet
« Vers l’infini et l’au-delà». Les étudiants ont du produire une
vidéo ou un objet multimédia intégrant de la 3D sur la notion
de site et de paysage en lien avec les cours magistraux d’Es-
pace Public/Espace Privé.
Festival TOUS ECRAN
Travaux réalisés par les étudiants de 1er année de Master,-
dans le cadre des cours de conception, rédaction et produc-
tion hypermedia. Par groupe de trois ou quatre ils ont dû
concevoir, scénariser, organiser, designer, filmer, monter et
programmer un webdocumentaire interactif. Ces productions
présentent une des œuvres présentée dans la catégorie Web
& Transmedia du festival.
Histoire des arts Partie 2
Cours encadré et dirigé par Rudy Rigoudy ayant pour sujet
«1+1=3». Les étudiants de 1er année de licence ont dû pro-
duire des images photographiques mettant en jeu le corps,
entre ressemblance, vraisemblance et dissemblance, et de les
lier avec les notions et oeuvres vu en Cours Magistraux d’His-
toire des arts, Partie 2.
Histoire des arts Partie 5
Cours encadré et dirigé par Rudy Rigoudy ayant pour sujet
«Wall Street». Les étudiants de 2eme année de licence de-
vaient produire des objets multimédias mettant en jeu le lan-
gage du corps dans l’espace urbain et les lier avec le cours
magistral d’Histoire des arts, partie 5.
Hyperthéâtre
Cours encadré par Emmanuel Houzé avec la participation de
Lilyana Petrova consistant à mettre en lien théâtre et nou-
veaux médias.
Installation Multimédia
Cours encadré et dirigé par Carole Brandon ayant pour su-
jet «Rendre visible l’invisible». Les étudiants ont dû penser,
concevoir et réaliser une installation multimédia en lien avec
le cours d’Histoire des arts Partie 6.
Logiciels Pro 1 & 2
Cours encadré et dirigé par Vincent Ingels. Les étudiants ont
dû réalisé un très court métrage leur permettant de mettre
en pratique les notions abordées pendant les TD de logiciels
professionnels.
Projet de Diplôme
Les étudiants de 3eme de licence ont dû produire un projet
qui est présenté pour la validation de leur diplôme. Ce projet
s’inscrit dans les notions de communication et d’hypermédia
qui sont le socle de la formation.
Stratégie de Communication
Cours encadré et dirigé par Jeanne Chauvin ayant pour
sujet « la réhabilitation de l’ancien hôpital d’Annecy». Les
étudiants ont dû produire une bande annonce, ainsi qu’un
dossier complet de présentation de leur projet.
LIENS INTERNET
hyper-media.eu
webtv.hyper-media.eu
vimeo.com/hypercomm
Facebook : Page officielle des permanents du département
Communication/Hypermédia
Magazine multimédia réalisé par Julien Hadjazi dans le
cadre d’un stage L2 encadré par Rudy Rigoudy. Remercie-
ments à l’ensemble des enseignants et des étudiants pour leur
temps et leur travaux.