1. Introduction à la pratique
multimédia
1. Contexte général
2. L’écriture web
3. Outils de veille
4. Réseaux sociaux
5. Outils multimedia
6. Real time web
2. 1. Contexte
• 1.1. Contexte général
- Un peu d’histoire
1990: apparition du (worldwide)web
1995: premiers sites d’info dans le monde
2000: premiers sites d’info en Belgique
2011: remise en question des modèles
économiques basés sur la pub suite au
plafonnement de ces revenus
3. 1. Contexte
• 1.1. Contexte général
- Un peu d’économie
2000-2005:
« Le Soir en Ligne » : service qui permet aux
internautes de retrouver certains articles du
papier, reproduits intégralement sans mise en
forme particulière.
IPM: mise en ligne de la quasi-totalité des
articles parus dans les journaux papier
4. Contexte
• 1.1. Contexte général
- Un peu d’économie
2006-2010: Croissance des sites d’actualité, qui publient désormais
de l’information « en temps réel », financent, outre le
développement de sites, des rédactions web, et se rétribuent
via la publicité
2010-2012: apparition des premières formes de paiement pour
accéder aux contenus, de façon totale (L’echo) ou partielles (Le
Soir)
2012-2013: mise en place du web « payant » pour les sites
d’actualité généralistes
Modes de financement des sites web d’actualité: uniquement pub
(la plupart), uniquement abonnements (Mediapart), mix pub –
abonnements via la mise en place d’une partie gratuite et d’une
autre payante (LeSoir)Voir exemple du NewYork Times
5.
6.
7. 1. Contexte
• 1.2 Situation en Belgique francophone
« Uniformisation » des medias sur le web
• Les journaux et magazines font du son, de l’image, de la
vidéo
DH.be, LaLibre.be, Lavenir.net, Lecho.be, Lesoir.be,
Levif.be, Sudpresse.be
• Les medias audiovisuels font du texte
RTBF.be, RTL.be
• « Pureplayer » lancé en Belgique francophone par HLN
7sur7.be
• Croissance importante du nombre de visiteurs mais
plafonnement des recettesplusieurs medias ont
abandonné la course à l’audience (lesoir.beabonnés,
RTLdiversification des supports pub vidéo)
8. 1. Contexte général
• 1.2 Situation en Belgique francophone
– Rédactions non intégrées:
La rédac web est un département à part, qui
« puise » dans les productions maison et se débrouille
pour enrichir peu ou prou l’actualité
- Rédactions intégrées:
La rédac web fait partie de la rédaction. Les sujets et
développements sur les différents supports se
décident aux mêmes réunions. Tous les journalistes
peuvent publier en ligne, mais il reste des éditeurs
spécialisés pour enrichir et héiréarchiser les sujets.
9. 1. Contexte général
• 1.2 Situation en Belgique francophone
– Quelques profils:
– Editeurs
Sélection et mise en ligne des infos: dépêches et infos de la
rédaction, plus veille internet. Traitement, titraille et
enrichissement. 6h – 23h
– Homepage editors:
Sélection et hiérarchisation des infos produites au sein du
département, retitraille, mise en valeur graphique,
- Community manager: Service après-vente et interactivité
- JRI:
Journalistes touche-à-tout, reporters, vidéastes, monteurs, etc.:
MAIS mise en doute du modèle des « Rémy Bricka », mais
spécialisation ou outsourcing d’un département vidéo.
10. 2. L’écriture web
• 2.1 Le paradoxe du web: une recherche
et une visibilité via l’écrit, une
attractivité et un intérêt via le
« plurimedia »
– Pour être vu sur le web, cela passe d’abord par l’écrit.
Même la meilleure vidéo du monde connaîtra difficilement
le succès si elle n’est pas au moins bien décrite, mieux,
bien référencée
– Par contre, pour informer correctement, et pour attirer, le
recours au « plurimedia », et donc à tous les autres types
d’écriture est vivement recommandé: un long texte attire
très peu
11. 2. L’écriture web
• 2.1 Le paradoxe du web: une recherche et
une visibilité via l’écrit, une attractivité et
un intérêt via le « plurimedia »
2 points essentiels:
- Ecrire pour être lu (accroche) et retrouvé
(référencement)
- Enrichir son matériau de base pour rendre
l’information plus complète et plus attractive, ce qui
permet aussi de fidéliser son internaute.
12. 1. L’écriture web
• 2.2 Ecrire « pour le web », ça n’existe pas
= Ecrire pour « son » lecteur, mêmes règles de
base (entonnoir inversé, phrases courtes, 5W, etc.), mais avec des
spécificités propres à chaque media, chaque ligne éditoriale
= Ecrire pour Google et pour les réseaux
Titre: avec mots clés pour Google, et suffisamment explicite
pour être lu hors contexte
Privilégier l’informatif au jeu de mot;
Court: oui mais pas toujours
Bien aéré, intertitre(s)
Hypertextualiser avec des liens: lecture infinie
13. 2. L’ écriture web
• 2.3. Une info qui bouge… ou qu’on fait
bouger
En apportant des précisions
En titrant sur ce qui est neuf
En variant les préssentations
En apportant de nouveaux
compléments, de nouveaux angles
Ex.
14. 2. L’écriture web
• 2.4. Une info en fonction de sa ligne… et de
son public
Sélection de l’info: dépendra bien sûr de la ligne
éditoriale MAIS avantage et danger du web:
l’importance des stats (CIM, Analytics…), précises et
en temps réel
possibilité de “corriger” ses choix
en fonction des attentes
tentation d’adapter la ligne à “ce
qui fonctionn”
15. 2. L’écriture web
• 2.5. Les enrichissements plurimedia
• Un bon récit web alterne l’écrit (essentiel pour comprendre rapidement les enjeux
et l’essentiel de l’info en peu de temps) et les compléments plurimedia
(importants pour saisir l’exacte réalité d’une situation, que ce soit pour l’image, le
son, la gélocalisation exacte,…
• L’image: illustrative de l’article / peut rythmer le récit
Diaporama (pertinence de l’image et de la légende) intégré
• Vidéo: extérieure (ex. YouTube) ou personnelle, réalisée pour l’occasion
Peut être un «reportage» spécialement réalisé pour l’occasion
… ou une simple illustration:
10 secondes no comment d’inondations, effondrement
micro-trottoir ou interview sur le sujet
A éviter: - la vidéo qui dit tout, et le texte qui ne dit rienrisque que l’internaute n’ait pas
l’information
- La vidéo qui dit exectement la même chose que le texte
VISER LA COMPLEMENTARITE
16. 2. L’écriture web
• 2.5. Les enrichissements plurimedia
- Les sons
Intérêt: valeur émotionnelle et/ou d’autheticité (montrer
qu’on a réellement parlé à la personne interviewée)
Avantage: rapidité de réalisation et de mise en ligne (interview
téléphonique ou captée en live)
- La géolocalisation:
Simple carte (localiser un événement, contexte géographique)
ou objet interactif avec onglets, photo/vidéo/texte)
- L’infographie:
Ligne du temps (dipity), tableaux: permet de lire beaucoup
d’informations de façon claire en peu de temps
17. 2. L’écriture web
2.5. Les enrichissements plurimedia
- Les appels à l’interactivité
Sondages: même si pas de valeur scientifique car pas échantillon pertinent,
permet coup de sonde et favorise la viralisation, et permet réutilisation des
résultats
Chat : avec un membre de la rédaction ou un spécialiste
- Les outils d’agrégation de ce qui se passe « en temps réel sur le web
Real time web ou LIVE (suivi minute par minute d’un événément) ex.: match
de foot, CP, grève générale, intempéries,…
Avantage: suivi hyper rapide de l’info, au plus près des événements
Inconvénient: manque de recul, de hiérarchisation rendu parfois un peu
brouillon
18. 2. L’écriture web
2.5. Les enrichissements plurimedia
Storify: mis en ligne et en récit APRES les
interventions.
Avantage: permet une meilleure mise en récit,
une meilleure présentation, plus cohérente
Inconvénient: met plus de temps à être réalisé
et mis en ligne
19. 3. Outils de veille
• LA PREMIERE qualité du
journaliste web, c’est la
réactivité.
Plus que les autres départements
multimédia, les équipes web se
doivent d’être en veille permanente.
Pour cela, ils bénéficient :
20. 3. Outils de veille
• Des outils classiques de tout journaliste:
– les fils de dépêches,
– les sources entrantes au journal (communiqués, etc.),
– la consultation de sites favoris
• Les alertes : au départ de n’importe quelle recherche,
être averti en permanence de l’actualité d’un domaine
particulier (démo)
• Ex: mariage homosexuel recherche actualités
créer une alerte
possibilité de les gérer
21. 3. Outils de veille
• Les outils qui utilisent les notions de flux RSS
• Définition:
On désigne par « flux RSS » un fichier dont le
contenu est produit automatiquement (sauf cas
exceptionnels) en fonction des mises à jour
d’un site Web. Les flux RSS sont souvent utilisés par
les sites d'actualité ou les blogs pour présenter les
titres des dernières informations consultables en
ligne.
Notion très importante qui permet de présenter le
contenu d’un site, d’un blog, d’une section à un
autre endroit que son emplacement originel.
22. 3. Outils de veille
• Les outils qui utilisent les notions de flux RSS
• Quelques outils utiles pour consulter de
nombreux flux en un minimum de temps :
– Google reader
– Netvibes.com : avantage , beaucoup de
personnalisation
– Twitter, qui mêle « vrais » flux et « flux
personnel »
– Les réseaux sociaux en tant qu’outils de veille
23. 3. Outils de veille
• Les outils qui utilisent les notions de flux
RSS
• Google reader
Avantages: facilité de lecture rapide, mises
à jour, possibilité de cibler ses recherches à un
moment donné, possibilité de lire les
principales infos de différents sites dans un
même environnement
Inconvénient: peu convivial
24. 3. Outils de veille
• Les outils qui utilisent les notions de flux
RSS
• Netvibes.com
Avantages: permet vue « reader » mais aussi
âges personnelles, construites en mosaiques, plus
onglets thématiques
Inconvénient: demande un peu plus de
paramétrage
25. 3. Outils de veille
• Les outils qui utilisent les notions de flux
RSS
• Les réseaux sociaux en tant qu’outils de veille
En suivant des comptes Twitter et des pages
Facebook de medias, on s’abonne souvent à des flux
RSS de ces medias
Twitter en particulier mêle « vrais » flux et
« flux personnel ». Démo : la plupart des medias
publient en fait sur Twitter via un flux RSS configuré
de telle ou telle façon.
26. 4. Réseaux sociaux
• Les grandes différences entre Twitter et Facebook
• Les avantages de l’un et de l’autre: Comment les utiliser ?
• Twitter : principe (réseau ouvert à messages de 140
caractères), fonctionnement (timeline, abonnements,
listes) intérêt pour le journaliste (communauté présente,
rapidité, facilité d’accès sans abonnement particulier)
• Les hashtags, les recherches, les medias
• Démo via Tweetdeck
• Facebook : différences entre comptes et pages, évolutions
(Opengraph), diffusion en boule de neige, intérêt de
toucher des communautés, interactivité poussée
• Un nouveau type de journaliste : le community manager =
Veille, service après-vente et diffusion
27. 4. Réseaux sociaux
• Les grandes différences entre
Twitter et Facebook
Facebook Twitter
Privé par défaut Ouvert par défaut
Amis Intérets
Utile pour la diffusion Utile pour la veille
Propagation boule de neige Propagation rapide
Recherches limitées Recherche facile
Mises à jour espacées Mises à jour permanentes
Interactivité directe si amis Dialogue toujours possible
28. 4. Réseaux sociaux
• Les avantages de Twitter et
Facebook
• Facebook: outil très
communautaire. Bon outil pour
recueillir réactions ou lancer un
appel par exemple… et diffuser
l’info, qui fera boule de neige au
sein des communautés visées.
29. 4. Réseaux sociaux
• Les avantages de Twitter et
Facebook
• Twitter: outil très ouvert et très rapide. Si
quelqu’un a vu un fait divers, a pris une
image ou une vidéo, c’est sur Twitter
qu’on le trouvera le plus rapidement
(Buizingen, drames à Liège, cachalot…)
30. 4. Réseaux sociaux
• Twitter :
• Principe = réseau ouvert à messages de
140 caractères)
• Modes de consultation:
– La timeline = le fil mixé et mis à jour en temps
réel des publication des comptes suivis = LE
système de base de suivi de la majorité des
Twittos.
31. 4. Réseaux sociaux
• Twitter :
• Modes de consultation:
– Les listes: possibilité de placer les comptes suivis
dans une liste particulière
– Les recherches simples: (ex. Whitney)
– Les recherches via hashtags, temporaires ou sur
le moyen-long terme (ex: #Begov,
#communales2012)
32. 4. Réseaux sociaux
• Twitter :
• Modes de consultation:
- Medias photos et/ou vidéo parfois
directement ajoutés avec message (Twitpic,
etc.)
- Possibilité de mêler ces différents types de
recherches ainsi que d’autres (Mentions, fils
Facebook par exemple) dans un outil du
type « Tweetdeck » ou Seesmic.org
33. 4. Réseaux sociaux
• Facebook:
– Comptes pages: les medias sont désormais organisés en
pages, ce qui permet:
• Plusieurs administrateurs
• Pas de limites de fans vs 5.000 amis
• Faux profils supprimés
• Publications automatiques et statistiques
• Débat: automatisme (facilité de gestion, sûreté de publication) vs
liens manuels (personnalisation, mieux ciblés,…)
• Possibilité de lancer des « appels » officiels (recherche de témoins,
avis, solidarité, etc?)
34. 4. Réseaux sociaux
• Facebook:
– Importants développements sur les sites via l’Opengraph
(programmation facebook intégrée aux sites)
- Suivi à la trace de l’internaute: chaque article lu sur le
site une fois connecté apparaitra dans le fil de l’internaute
- Possibilité de « liker » une catégorie ou un auteur
donné, ce qui abonne en fait au fil RSS (via Facebook!) de
la catégorie ou auteur
35. 4. Réseaux sociaux
• Facebook:
– Intérêts pour le journaliste:
• diffusion en boule de neige: ex. papier sur le blocus sur
Sudpresse s’est répandu pendant une semaine , sans
intervention de notre part
• intérêt de toucher des communautés: ex. les fans d’un
people, d’un club, mais aussi l’école (grèves à
l’Athénée, victimes à Liège, etc.)
• interactivité poussée: possibilité de vraiment dialoguer
avec des internautes, de tenir compte des remarques.
36. 4. Réseaux sociaux
• Un nouveau type de journaliste: le
community manager:
– Nouvelle fonction née de l’importance des réseaux:
• Veille: repère les « phénomènes » et nouveaux outils
du web, ce qui buzze
• Service après-vente : c’est la « voix » du media, celui
qui va surveiller ce qui se dit en réaction aux infos sur le
site (modération), mais aussi sur les réseaux, et va
apporter des réponses le cas échéant, après avoir
consulté la rédaction
37. 4. Réseaux sociaux
• Un nouveau type de journaliste: le
community manager:
– Nouvelle fonction née de l’importance des réseaux:
- Diffusion: une rédaction web ne peut plus se
contenter de « produire » des informations, elle soit
aussi se préoccuper de faire parvenir ces informations )
l’internaute via:
- réseaux
- newsletters
- flux
38. 4. Réseaux sociaux
• Un nouveau type de journaliste: le
community manager:
– Nouvelle fonction née de l’importance des réseaux:
= Fonction qui demande énormément de qualités
journalistiques ( sens du titre, de l’accroche, écriture
correcte, vérification des infos… ) mais est un peu à cheval
avec des aspects « marketing » du journalisme online (il
faut « vendre » son info… comme un responsable d’édition
cherche à vendre sa une)
39. 5. Le « real time web » ou live
• Deux moyens privilégiés:
– Les réseaux sociaux et en particulier Twitter vu son « ouverture »
– Les outils spécialisés en « liveblogging », comme Coverit ou
Scribblelive
• Avantage pour les médias: ces outils sont directement « intégrables » et
paramétrables, tout en étant abrités par le fournisseur, permettant de délivrer
l’info en temps réel
• Le liveblogging, un outil en voie d’expansion sur tous les sites
d’infos:
– A l’origine: comptes-rendus sportifs, avec possibilité de réagir en direct
– Très vite utilisé comme chat, avec journaliste ou spécialiste
– De plus en plus: événements particuliers attendus (ex.: audience DSK)
ou inattendus (ex: explosion à Liège, prise d’otage en Algérie,
intempéries…)reste alors à définir et/ou trouver « le » bon hashtag
40. 5. Liveblogging
• Un outil en voie d’expansion sur tous les sites
d’infos:
– De plus en plus: commentaires en direct sur une
émission télé, un événement diffusé par un autre
media (ex: Superbowl, Di Rupo invité d’un grand
débat, Miss Belgique, The Voice, La Nouvelle Star)
– Déclic en France: l’affaire DSK beaucoup de
sites ont « découvert » Coverit Live et ses
possibilités d’être informé en instantané
41. 5. Live
• Un outil en voie d’expansion sur tous les sites
d’infos:
– Intérêts pour une rédaction web:
• Facilité de mise en place via un « iframe »
• Instantanéité de la publication de l’information
• Facilité de connexion via n’importe quel ordinateur ou
mobile
• Possibilité d’intervenir et/ou modérer à plusieurs dans
un même live
• Possibilité d’intégrer les infos et/ou photos des
internautes APRES LES AVOIR VERIFIEES !
42. 5. Live
• Un outil en voie d’expansion sur tous les sites
d’infos:
– Possibilité d’intégrer:
• Images (surtout via applications mobiles)
• Sons, vidéos (webcam: intéressant pour chat)
• Sondages et/ou quizs
• Utilisateur non modérépromu spécialiste
• Tweets, via recherche et sélection, OU via hashtags
et/ou auteurs prédéfinis
43. 5. Real time web
• Le live-tweet et sa déclinaison en Coverit-Live
• Live-tweet= suivi en live via Twitter d’un sujet via une
recherche sur un hashtag particulier (ex: TheVoiceBe)
• L’audience DSK: à voir sur
http://www.dhnet.be/infos/monde/article/365880/classer-l-
affaire-dsk-etait-la-bonne-decision-selon-le-procureur.html
– Intégration de tous les tweets des journalistes identifiés présents
sur place (BalasseNY, de Radio France, TV5, AFP…)
– Intégration des questions et commentaires des internautes +
interactivité via sondage
– Synthèses et flashes par la rédaction web
– Intégration de CERTAINS tweets sélectionnés via recherche
44. 5. Real time web
• Le live-tweet et sa déclinaison en Coverit-Live
• Démo sur http://bit.ly/Y57QFz
publication simple
Commentaires
Photos
Vidéos
Tweets
news et sondages