Pourquoi la fermeture de la Raffinerie Shell de Montréal Est est une aberration ? Quelle différence entre la réalité, la viabilité économique de la Raffinerie et les mythes, les rumeurs qui courent ?
Voici un document qui vous permettra de mieux comprendre la situation et de vous engager aux côtés des employés de la raffinerie Shell et de leurs familles !
Argumentaire - Pour ne pas fermer la raffinerie Shell
1. Pour
maintenir
le
raffinage
dans
l’Est
de
Montréal
et
sauver
la
pétrochimie
au
Québec
Argumentaire
produit
par
la
Sec=on
locale
121
du
SCEP-‐FTQ
19
janvier
2010
1
2. Contexte
• Décision
unilatérale
de
Shell
– Transformer
en
terminal
son
usine
de
raffinage
de
l’Est
de
Montréal
• Perte
de
800
emplois
directs
de
qualité,
bien
rémunérés
• Perte
de
3
500
emplois
indirects
• Difficultés
financières,
voire
fermetures
d’entreprises
connexes,
de
commerçants
de
la
région,
de
fournisseurs
comme
Marsulex
qui
récupère
et
traite
le
soufre
• Effets
d’entraînement
néga=fs
sur
la
raffinerie
Suncor
voisine
(Pétro-‐Canada)
et
le
pipeline
Montréal-‐Portland
que
les
deux
sou=ennent
et
u=lisent.
• Menace
à
la
survie
de
l’industrie
pétrochimique
et
appauvrissement
du
Québec
2
3. Impacts
néga=fs
• Quasi
dispari=on
du
raffinage
dans
l’Est
de
Montréal
et
fragilisa=on
de
tout
le
secteur
industriel
de
la
pétrochimie,
un
moteur
au
Québec
• Perte
d’emplois
massives
dans
une
région
déjà
lourdement
affectée
• Perte
d’exper=se
et
de
«know
how»,
mise
en
péril
du
projet
de
l’ins=tut
de
la
chimie
et
de
la
pétrochimie
d’obtenir
le
statut
d’école
na=onale
et
de
la
pérennité
des
stages
en
milieu
de
travail
lors
des
forma=ons
• Diminu=on
importante
de
la
sécurité
énergé=que
du
Québec
et
augmenta=on
de
la
dépendance
face
à
l’importa=on,
un
argument
u=lisé
par
le
gouvernement
du
Québec
pour
jus=fier
d’aller
de
l’avant
avec
le
projet
Rabaska
et
qui
demeure
aussi
valable
• Augmenta=on
probable
des
prix
de
l’essence
3
4. Un impact métropolitain
Localisation des travailleurs
de la raffinerie de Montréal-Est
BILAN:
25 % Montréal
25 % Rive-Sud
50 % Rive-Nord
SOURCE:
Échan=llon
de
330
sur
550
travailleurs
directs
de
la
raffinerie
5. Quand
la
rumeur
s’emballe…
• Toutes
sortes
de
mythes
circulent
rela=vement
à
la
fin
des
ac=vités
de
raffinage.
• Pour
y
voir
plus
clair,
nous
les
reprenons
un
par
un.
5
6. Medre
fin
aux
mythes
• La
plupart
des
travailleurs
visés
par
la
mise
à
pied
prendront
leur
retraite…
– FAUX.
Plus
des
¾
ont
moins
de
50
ans,
dont
plus
de
55
%
ont
moins
de
40
ans.
Pour
certains,
il
s’agit
de
couples,
parents
de
jeunes
enfants,
travaillent
tous
les
deux
à
la
raffinerie.
• La
raffinerie
est
désuète
et
trop
vieille.
– FAUX.
Des
inves=ssements
importants
ont
été
faits
au
fil
des
ans
pour
moderniser
les
unités
de
produc=on
et
pour
rendre
les
équipements
conformes
aux
normes
environnementales
(soufre
dans
l’essence,
le
diesel,
traitement
des
eaux,
etc.)
6
7. Medre
fin
aux
mythes
(suite)
• Shell
prétend
fermer
dans
l’Est
parce
que
la
capacité
de
la
raffinerie
n’est
pas
assez
grande.
– FAUX.
La
raffinerie
de
Shell
à
Sarnia
(Ontario)
produit
75
000
barils
par
jour,
presque
deux
fois
moins
que
les
130
000
barils
par
jour
raffinés
dans
l’Est
de
Montréal.
Shell
dans
l’Est,
c’est
25
%
de
la
capacité
de
raffinage
du
Québec
7
8. Medre
fin
aux
mythes
(suite)
• Medre
fin
au
raffinage,
c’est
bon
pour
l’environnement!
– FAUX.
Ce
qui
permet
de
réduire
les
GES,
c’est
de
diminuer
le
nombre
d’autos
sur
les
routes,
ce
qui
n’a
rien
à
voir
avec
le
raffinage.
Pire,
en
cessant
de
raffiner
dans
l’Est,
on
devra
importer
les
produits
raffinés,
ce
qui
non
seulement
diminue
notre
autonomie
énergé=que,
mais
augmente
le
trafic
mari=me
en
faisant
passer
le
nombre
de
bateaux
transportant
des
produits
pétroliers
vola=ls
d’une
dizaine
par
ANNÉE
à
2
ou
3
par
JOUR,
selon
nos
es=més.
8
9. Medre
fin
aux
mythes
(suite)
• La
raffinerie
n’est
pas
rentable.
– FAUX.
La
raffinerie
Shell
de
Montréal-‐Est
a
fait
des
profits
importants
au
cours
des
18
dernières
années
sauf
en
2009,
suite
à
la
modifica=on
des
normes
comptables.
Elle
n’a
pas
perdu
son
marché,
composé
notamment
de
281
sta=ons
service.
Le
marché
et
la
rentabilité
sont
au
rendez-‐vous,
la
fermeture
est
une
décision
administra=ve
économiquement
non
fondée.
• La
pétrochimie
n’est
pas
une
industrie
d’avenir
avec
le
développement
des
énergies
vertes.
– FAUX.
La
pétrochimie
ne
produit
pas
que
de
l’essence,
il
fabrique
des
combus=bles
pour
les
avions,
il
fournit
les
industries
pharmaceu=que,
du
plas=que
et
des
produits
chimiques
9
10. Medre
fin
aux
mythes
• Une
fois
que
Shell
a
annoncé
son
inten=on
de
cesser
le
raffinage,
il
faut
se
résigner
car
il
n’y
a
plus
rien
à
faire.
– FAUX.
Après
avoir
annoncé
la
fin
de
ses
ac=vités
et
suite
à
une
mobilisa=on
du
milieu
et
des
travailleurs,
Shell
a
vendu
à
des
inves=sseurs
qui
ont
con=nué
à
l’opérer
une
raffinerie
située
aux
Etats-‐Unis,
en
Californie
10
11. Ce
que
nous
demandons
• Le
main=en
des
ac=vités
de
raffinage
dans
l’Est
de
Montréal
– Soit
par
la
poursuite
des
ac=vités
de
Shell
– Soit
par
la
vente
de
ces
ac=vités
à
un
autre
opérateur
• Un
appui
à
l’industrie
pétrochimique,
qui
contribue
à
la
diversifica=on
des
sources
d’approvisionnement
énergé=que
11
12. Pourquoi
medre
des
efforts
dans
ce
dossier?
• Pour
des
emplois
qualifiés
et
de
qualité.
Des
milliers
d’emplois
perdus
dans
l’Est,
c’est
une
hécatombe!
• Pour
l’ac=vité
économique
d’une
région
et
la
survie
de
nombreuses
entreprises
connexes
• Pour
la
pérennité
d’un
secteur
où
nous
possédons
une
exper=se,
un
ins=tut
de
forma=on,
une
concerta=on
industrielle
• Pour
les
retombées
économiques
de
240
M$
par
année
qui
se
comparent
avantageusement
au
Grand
Prix
de
Montréal
avec
ses
75
M$,
pour
lequel
les
3
paliers
de
gouvernement
se
sont
mobilisés
avec
empressement…
12