3. Un parti pris fondateur : nous vivons une mutation du modèle de consommation
et de l’organisation des marchés
le passage de la valeur d’achat à la valeur d’usage
L’émergence de nouvelles pratiques de consommation
Besoin de nouveaux concepts, de nouvelles grilles d’analyse
Besoin des acteurs (marques, enseignes, pouvoirs publics) d’être
accompagnés dans leur adaptation à la nouvelle donne
Une structure créée en septembre 2011
Philippe Moati - Robert Rochefort - Nathalie Damery
Un cercle composé de chercheurs et d’universitaires
Le Groupe Xerfi
9 personnes
3
5. Une organisation tirée par l’aval
C to C
Agence
conseil
Points
retrait
Distributeurs
automatiques
Poster stores
Show Rooms
Site de ecommerce
Sites
communautaires
5
m.commerce
Drive
Pop Up
stores
6. Le poids des facteurs socio-psycho : les valeurs qui influent
sur les comportements de consommation
Individualisme/Hédonisme/Rassurance/Reliance/Responsabilité/Défiance
6
7. Le contexte ? impact des NTICs et 4 crises
la crise du pouvoir d’achat
la crise écologique qui remet en cause le gaspillage
la crise d’un marketing excessif et de méthodes publicitaires invasives
La crise de la confiance (www.lelabodelaconfiance.fr)
7
10. 1 Français sur 2 désire consommer autrement
10
+ de 4000 personnes interrogées, échantillon représentatif de la population française, de 18 à 70 ans. Enquête
réalisée en ligne en juillet 2012 et 2013
14. Quelques pratiques bien ancrées, en passe d’entrer
dans la norme
83 % ont donné au moins un objet (aux proches)
80% déclarent pratiquer le DIY
64 % se disent attentifs à l’origine des produits
alimentaires. Parmi eux, la plupart privilégie les produits
français ou de leur région
60 % des Français déclarent avoir acheté au moins un
produit d’occasion
49 % déclarent avoir vendu au moins un produit
d’occasion
50 % ont eu recours à l’emprunt entre particulier
14
15. Des pratiques qui ont atteint un seuil significatif de
diffusion
38 % admettent avoir récupéré des objets dans la rue
37 % ont eu recours à l’achat groupé
29 % achètent systématiquement ou fréquemment des
produits bio
21 % achètent systématiquement ou fréquemment des
produits issus du commerce équitable
14 % affirment avoir déjà acheté un produit à plusieurs
15
16. Quelques pratiques à faible diffusion
5 % se déclarent membres d’AMAP ou de structures
similaires
Mais 40 % affirment acheter « souvent » ou « parfois » des
produits alimentaire en se rendant directement chez le
producteur
52 % fréquentent les marchés paysans
4 % se déclarent membres de SEL
Mais la formule suscite l’intérêt de 71 % des personnes
interrogées
16
17. Les pratiques « collaboratives » - share économie et
économie de la fonctionnalité
25% -La location automobile et le covoiturage devenu
attrayants
13% -Le vélo-partage, un modèle de mobilité encore peu
diffusé
12% - Le couchsurfing, une pratique confidentielle et plus
courante chez les jeunes
17
19. Pour conclure
Les consommations émergentes se retrouvent au carrefour de logiques
qui entrent parfois en tension :
Donner du sens
Desserrer la contrainte budgétaire, optimiser le pouvoir de
consommation
Être maître du jeu, reprendre la main dans la relation marchande
Remettre le lien social au cœur des processus de consommation
Réenchanter la consommation
Les consommations émergentes ne semblent pas devoir s’interpréter
d’abord comme un rejet de l’hyperconsommation
Pas « le Grand Soir » mais l’indication certaine d’une société en
mutation
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