2. Collecte 2012-2013 :
1 200 000 tonnes de céréales
et oléoprotéagineux receptionnées,
stockées et valorisées.
Après une récolte 2011 créditée comme une moisson
« haut de gamme », la moisson 2012 sera marquée comme
l’une des plus mauvaises depuis celle de 2007. La collecte
totale qui atteint 1 200 000 tonnes toutes espèces confon-
dues s’est faite assez rapidement avec des journées de
réception à 165 000 tonnes (200 000 tonnes/jr en 2011 et
135 000 tonnes/jr en 2013).
En blé, le rendement moyen est de 7,9 Tonnes/hectare, en
net retrait par rapport à la moyenne décennale de 8,6 T/ha.
Les pluies en fin de cycle ont détérioré les qualités. Pour
la Coopérative Unéal, la collecte en blé atteint 905 000
tonnes avec des Poids Spécifiques bas se situant entre
68 et 74. Les qualités de l’année ont obligé à plus de
débouchés en fourrager au détriment de l’export. Le
travail du grain a cependant permis de limiter la commer-
cialisation en blés fourrager à 47 % des volumes. Pour le
reste, 30 % ont été valorisés sur le grand export via le port
de Dunkerque. 22 % ont été destinés au marché traditionnel
de l’amidonnerie.
Le marché en blé est resté soutenu notamment par le
prix du maïs et la défaillance de rendement aux Etat unis
avec une collecte de 273 millions de Tonnes au lieu des
360 millions de Tonnes prévues.
Cette situation a permis à la coopérative de valoriser le
prix de campagne des blés à plus de 212 €/tonne payé aux
agriculteurs (prix incluant les primes qualités).
En orge, la collecte atteint 149 000 tonnes. L’orge
fourragère a profité du marché soutenu en blé. Pour la
brasserie, la valorisation a été très difficile (0 à 5 €/t de
prime brassicole) dans un marché saturé par des emblave-
ments importants dans l’Est de la France suite aux dégâts
en colza et blé.
En colza, la collecte est de 63 000 tonnes avec des
rendements moyens autour de 4T/ha. Le débouché colza
est en grande partie lié au Diester. Une inquiétude vient du
fait que le taux d’incorporation au carburant diesel serait
limité à 5,75 % au lieu des 10% initialement prévus. Cette
situation, auquel s’ajoute une hausse des taxes prévue sur
le diesel, impactera certainement la valorisation de ce
débouché sur les prochaines campagnes.
Le colza érucique reste un débouché intéressant et une
niche à préserver. Il représente aujourd’hui 9% de la
collecte Colza.
En féverole, notre contrat avec l’Egypte a permis de les
valoriser en débouché alimentation humaine au départ de
Dunkerque.
Pour les maïs, c’est une année moyenne en rende-
ment et difficile en terme de qualité avec une récolte en
conditionshumidesetdesréceptionsfaitesentre38et44%
d’humidité.
Collectedescéréales
20
40
60
80
100
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
1966
1987
2007
2012
2013
1996
1990
2004 2011
62 ans 1951-2012 : +1,1
20 ans 1993-2012 : +0,2
10 ans 2003-2012 : -0,0
qx/ha/an
Rendements blé Nord - Pas de Calais 1951 - 2013
2
3. La coopérative poursuit massivement
ses investissements
Afin d’assurer le meilleur service à ses adhérents, la Coopérative
Unéal investit chaque année dans l’amélioration de ses sites et
de ses outils pour l’optimisation du stockage, du séchage, de la
manutention et de la logistique.
Sur les 3 derniers près de 45 millions d’euros ont été investis pour des
mises aux normes, du stockage et de nouvelles implantations.
Sur l’exercice 2012-2013 :
bb Nouveau silo à Bertry – Troisvilles de 11 500 tonnes.
bb Dalle de collecte de 2 000 m2
à Maricourt.
bb Démolition de l’ancien silo de Mondicourt et aménagement
d’une dalle de collecte de 4 500 m2
et d’un magasin engrais
et appro.
bb Construction d’un magasin engrais à Arleux de 2 200 tonnes.
bb Création d’une dalle de collecte de 1 500 m2
en Flandres
à Lederzelle.
bb Extension de stockage céréales à Lambus de 13 500 tonnes.
bb Augmentation des capacités de réception
à 300 tonnes/heure à Dourges, Tincques et Quarouble.
Sur l’exercice en cours 2013-2014 :
bb Nouvelle extension de stockage céréales à Haulchin
de 36 400 tonnes.
bb Extension de stockage céréales de 5 000 tonnes à Frencq
avec séchoir de 4 000 points et local appro.
bb Magasin engrais de 2 200 tonnes à Esquelbecq.
bb Extension de stockage céréales de 5 000 tonnes à Nempont
avec magasin engrais de 2 800 tonnes, magasin appro et
nouveau bureau.
Priorités environnementales
Transport : Une grande partie des céréales commercialisées par la Coopérative Unéal sont
expédiées par péniches. L’utilisation des axes fluviaux entre dans la politique de gestion
durable des transports souhaitée par Unéal. La situation géographique de la coopérative, à
proximité directe des canaux comme le canal du Nord permet d’assurer 75 % des expéditions via
ce mode de transport ce qui représente plus de 1200 péniches. Avec l’aménagement d’un quai
supplémentaire à Aire-sur-la-Lys, le trafic fluvial total devrait augmenter de 100 000 tonnes par
an environ, ce qui correspond à une économie de 1 500 camions pour la Coopérative Unéal et
donc à diminuer plus encore les émissions de CO2.
Désamiantage : La coopérative affiche une volonté de maintenir des sites propres et aux
normes. Des chantiers sont organisés pour désamianter 42 000 m2
de surfaces.
Réaménagement des sites inutilisés : Dans un souci du respect de l’environnement, la
Coopérative s’attache à déconstruire les sites inutilisés. Ainsi, les terrains libérés et nettoyés
peuvent être vendus ou réutilisés comme cela a été le cas pour les sites d’Attin, Cambrai et
Auxi-le-Château réaménagés pour l’implantation de jardineries.
Sur 2 ans, 2.5 millions d’euros ont été consacrés au réaménagement de 25 sites.
Orge Hiver 10%
Orge Printemps 2%
Colza 5%
Maïs 6%
Féverole 1%
Blé 76%
Répartition de la collecte par espèce
3
4. Campagne 2012-2013 :
La sécheresse aux Etats-Unis décime
la production de maïs et met le feu
au marché.
S’il y a une chose à retenir sur la campagne 2012-13, c’est
la catastrophique production de maïs aux Etats-Unis suite
à une vague de sécheresse brutale durant toute la phase
végétative critique. Avec une production à 273 Millions de
tonnes, le pays enregistre son plus mauvais rendement
depuis plus de 15 ans. Pire, la production finale est
d’environ 100 millions de tonnes de moins que celle
espérée six mois plus tôt.
Même constat en Russie et en Ukraine concernant les blés :
avec respectivement, des productions à 37 et 15 millions
de tonnes, ces deux pays enregistrent de très mauvaises
productions.
Enfin, en Europe de l’Ouest et en particulier chez nous, le
printemps sec a considérablement amputé les potentiels
de rendements.
Ainsi, malgré des stocks mondiaux en début de campagne
plutôt confortables, ces quelques faits marquants ont suffi
à enflammer le marché de 60/70 €/t avant la moisson. Et
il a fallu attendre la confirmation de belles récoltes dans
l’hémisphère Sud et des bonnes perspectives de produc-
tions pour l’hémisphère nord sur la récolte 2013 pour que
les cours redescendent à des niveaux plus raisonnables au
cours du printemps 2013. Mais les stocks mondiaux en fin
de campagne, quel que soit le produit, seront faibles.
Situation Campagne 2013-2014 :
Malgré les bonnes productions
partout, les stocks ne se
reconstituent pas.
En effet, la campagne 2013-14 démarre avec des stocks
très bas car tout le monde a puisé dans ses stocks pour
faire face à la mauvaise production (en particulier en
Russie en blé et aux Etats –Unis en maïs). Mais les gros
producteurs renouent avec des productions satisfaisantes
(355 Mt de maïs aux Etats-Unis, 52 Mt de blé en Russie, 22
Mt de blé en Ukraine, 143 Mt en UE).
Face à ces bonnes productions, la demande à l’export reste
très dynamique car de nombreux pays traditionnellement
importateurs cherchent à reconstituer des stocks conve-
nables. La surprise vient de la Chine qui va importer entre
8 et 10 Millions de tonnes de blé afin de compenser une
production locale de mauvaise qualité meunière. Ce besoin
inattendu a permis de soutenir les cours avant la moisson.
Toutefois, les très belles productions de maïs aux
Etats-Unis, en Ukraine et en Europe de l’Est pourraient
apporter de la lourdeur dans nos marchés. En effet, le
maïs, très compétitif dans les formulations des aliments
du bétail compte tenu de l’écart de prix important entre le
maïs et le blé, va remplacer la part habituelle laissée au blé.
CommercialisationdesCéréales
150,0
187,5
225,0
262,5
300,0
10/05/201110/07/201110/09/201110/01/201210/02/201210/03/201210/04/201210/05/201210/06/201210/07/201210/08/201210/09/201210/10/201210/11/201210/12/201210/01/201310/02/201310/03/201310/04/201310/05/201310/06/201310/07/201310/08/201310/09/201310/09/2013
Météo Argentine
et Brésil
Inquiétude suite à un hiver rude
Mer Noire & UE
Printemps sec Ouest UE
Levée de l'embargo
Russe à l’export
Sec en UE
Perte de confiance économique,
zone euro. Liquidation des
fonds spéculatifs
Récolte maïs USA prévue record
Inquiétudes levées
sur Amérique du Sud
Production Corn prévue
record récolte 13
Prime de risque
weather market Soja US
Inquiétudes Blé Argentine
+ Australie
Une sécheresse historique sur la corn belt US :
- 100Mt de potentiel Maïs US
Potentiel Mer Noire revu en baisse
Inquiétude potentielle de
production Brésil,
Argentine & Australie
/$ en baisse
Perspetives de bonne
récolte UE + Mer Noire
Principaux évènements ayant influencé le marché Euronext blé
4
5. A l’heure où nous écrivons cet article, l’attention du marché est
focalisée sur :
bb Les récoltes en hémisphère sud : l’Australie devrait faire des
belles récoltes de colza et de blé. L’Amérique du Sud devrait
faire des belles récoltes en maïs et en soja (les semis se
terminent) mais des récoltes décevantes en blé suite à des
épisodes de gel en sortie d’hiver.
bb La capacité du gouvernement russe à reconstituer
environ 6 Mt de stocks stratégiques de céréales.
bb Les conditions climatiques que vont subir les blés dans
l’hémisphère Nord. La zone critique se situe en Russie /
Ukraine où les pluies persistantes du mois de Septembre ont
retardé les semis. Si l’hiver n’est pas trop rude et/ou si la neige
protège correctement les cultures, tout ira bien. Si ce n’est pas
le cas, le marché pourrait profiter d’un rebond.
bb La compétitivité du blé sur les marchés mondiaux : le blé
français est désormais le plus compétitif, l’origine Mer Noire
est quasi asséchée (et va attendre la fin de l’hiver pour
envisager d’exporter plus), les blés américains sont déjà
très vendus (notamment en Chine). Mais il faut surveiller
les reventes des stocks de blé indiens par le gouvernement.
Bien que cette origine ne soit pas en concurrence avec
nos blés car elle est principalement destinée à l’Asie, ces
reventes pourraient limiter la hausse des cours mondiaux.
La volatilité et les fortes amplitudes de prix au cours d’une même
campagne restent et resteront d’actualité. Mais si les interve-
nants financiers viennent parfois accentuer certains mouvements
de cours, les grandes tendances sont systématiquement initiées
par des problèmes fondamentaux tels qu’un accident climatique
dans un pays producteur/exportateur ou un besoin important
d’importation d’un pays.
Enfin, le contexte économique et géopolitique influent en perma-
nence les cours de nos matières premières agricoles. A commencer
par le cours de l’euro par rapport au dollar qui impacte directe-
ment les produits que nous exportons en dollars. Par définition, ces
facteurs sont très très difficiles à appréhender et à anticiper.
CEREMIS est l’union des 4 coopératives (UNEAL, AGORA,
SANA TERRA et CERENA) chargée de la commercialisation
des céréales et oléo-protéagineux.
CEREMIS met en marché 3 millions de tonnes à destinationde
l’alimentation humaine (malterie, amidonnerie, meunerie,
trituration), de l’alimentation animale, de la transformation
énergétique (diester, éthanol) et de l’exportation vers les pays
tiers. Cette structure a pour mission d’apporter la meilleure
réponse possible aux attentes des industriels et des exporta-
teurs en tirant parti de la diversité et de la complémentarité des
qualités de céréales produites dans les différents bassins
de la zone d’activité. CEREMIS peut s’appuyer sur un outil
logistique très important (stockage de 2,8 millions de tonnes),
en combinant des moyens fluviaux (28 points de chargement),
ferroviaires (5 points de chargement) et portuaires (20 000
tonnes à Rouen et 110 000 tonnes à Dunkerque).
CEREMIS vise à adapter ses moyens humains et techniques
à l’évolution des marchés. La volatilité, la financiarisation, le
développement du marché à terme et des dérivés, en sont
devenus des caractéristiques structurelles.
5
6. AGROFOURNITURES :
Approvisionner dans les meilleures
conditions
Semer
En céréales, le volume de 20 400 tonnes de semences d’au-
tomne commercialisé sur 2012-2013, en forte progression
de + 18 % par rapport à l’exercice précédent, caractérise
une campagne de semences atypique. Après une moisson
2012 difficile, la demande en semences certifiées a été
plus forte. A cela s’est ajoutée une campagne d’automne
très compliquée avec des semis retardés voire impossibles
dans certains secteurs de la coopérative prolongeant les
approvisionnements en semences de blé jusque fin mars !
Grâce à ses outils de production de semences, la coopéra-
tive a su répondre aux besoins de ses adhérents jusqu’au
bout de la campagne en continuant de livrer des variétés
connues et adaptées à notre terroir. Le conditionnement
Big Bag représente 60% des tonnages. L’installation d’un
trieur optique nous a permis d’augmenter la production
des semences hybrides en orge mais aussi de pouvoir
exploiter au mieux les lots difficiles.
La demande en semences hybrides continue de progresser
aussi bien en blé (+12%) qu’en orge (+2%), confirmant leur
intérêt technique.
En colza, les emblavements 2012 sont à nouveau en hausse
de + 12% dont 90% d’hybrides. L’interdiction du traite-
ment de semence « Cruiser » a contraint les agriculteurs à
recourir à plus de traitements aériens.
En maïs, 70 300 doses ont été commercialisées avec une
gestion difficile de la disponibilité des variétés suite à
une augmentation sensible des emblavements au niveau
national et à un niveau de production de semences insuffi-
sant. Grâce à sa politique d’anticipation et aux commandes
précoces de ses adhérents, la Coopérative Unéal a pu
pallier à ces difficultés et livrer les variétés retenues dans
les meilleurs délais.
Protéger
Globalement le chiffre d’affaires Phytosanitaire a progressé
de +7,5 % dans un contexte de météo capricieuse.
La campagne d’été a été très active avec un besoin
important en protection fongicide sur pommes de terre et
betteraves.
A l’inverse de 2011, l’automne difficile de 2012 a entraî-
né une quasi absence de désherbage en céréales avant
l’hiver. La campagne de printemps a été intense avec des
réapprovisionnements importants afin d’adapter le choix
des produits à la flore présente. Ce phénomène a été
particulièrement marqué sur la bordure maritime.
Enfin les conditions météo du printemps ont nécessité une
grande vigilance pour la protection fongicide.
Le fait marquant aura été la certification de la coopéra-
tive Unéal pour la commercialisation et le conseil des
produits phytosanitaires, la première obtenue dans la
région. La coopérative a innové en modifiant ses pratiques
et son mode de fonctionnement pour l’enregistrement, la
justification et la traçabilité du conseil. Dès la morte-saison,
les techniciens équipés de l’outil informatique Atland ont
PRODUCTIONSVEGETALES
Chiffres Clés
w 21 550 tonnes de semences de céréales automne et printemps
w 9 500 doses de semences de céréales hybrides
w 70 300 doses de semences de maïs
w 4 800 doses de colza
w Plus de 110 000ha suivis avec les Outils d’Aide à la Décision
w Engrais
bb Binaires 31 000 tonnes
bb Ternaires 26 000 tonnes
bb Simples 156 000 tonnes
w 57,8 millions d’euros de produits de protection des plantes
6
7. fait leurs préconisations dans un cadre réglementaire rigoureux. Au
printemps, l’action de traçabilité du conseil a été poursuivie grâce
à l’équipement des techniciens en IPhone avec l’application Atland
Mobile. Les conseils sont ainsi automatiquement transmis par fax
ou par mail aux adhérents et directement intégrés dans l’applica-
tion Unéatland des agriculteurs équipés.
Nourrir
En fertilisation, on constate une consommation globale en hausse
sur l’ensemble des éléments azote (+3%), phosphore et potasse
(+10%).
Les conditions climatiques de l’automne ont perturbé l’épandage
des engrais de fonds entrainant une plus forte utilisation des
engrais ternaires au printemps et une gestion des stocks et de la
logistique difficile.
En azote, l’augmentation de l’utilisation se justifie par des condi-
tions météo particulières, confirmées par les préconisations de
l’outil Farmstar. Les résultats sont au rendez-vous avec de bons
rendements en blé et un niveau en protéine très satisfaisant.
Si le prix des engrais est stable, il reste à un niveau élevé avec une
amorce de baisse pour l’azote en fin de campagne qui semble se
confirmer sur la campagne en cours.
La concentration des opérateurs en engrais se poursuit avec la
reprise du dernier fabricant français « Grande Paroisse » par le
groupe autrichien Boréalis dont la majorité du capital est détenue
par les émirats Arabe (Abu Dhabi).
y L’offre Big-Bag
La Coopérative Unéal poursuit le développement de son offre Big
Bag pour les agrofournitures. Directement livré chez les adhérents,
ce conditionnement séduit de plus en plus d’utilisateurs. Avec une
nouvelle progression il représente sur l’exercice 2012-2013 près
de 20% des volumes. Pour optimiser ce service, la Coopérative a
réalisé un investissement en implantant une Big Bagueuse sur son
site d’Aire-sur-la-Lys.
y Livraisons directes
chez l’adhérent
La coopérative Unéal bénéficie de moyens de stockage importants
et complémentaires qui lui permettent d’optimiser le transport et les
livraisons chez l’adhérent.
Elle dispose de 3 plateformes de livraison :
bbAchiet Le Grand en semences, aliments sacs, films et ficelles
bbMercatel pour les produits phytosanitaires
bbRamecourt pour une partie de l’approvisionnement
semences et engrais.
bbTrois modes de livraisons sont proposés aux
adhérents :
bb La livraison Express (sous 24 heures)
bb La messagerie (sous 48 h)
bb La livraison planifiée avec chariot embarqué (sous 2 à 7 jours)
7
8. AGRICULTURE DURABLE :
Défendre une agriculture
compétitive et respectueuse
de l’environnement
Une commission dédiée
à l’agriculture durable
La Commission Agriculture durable créée au printemps
2012 poursuit son action. Composée d’adhérents et
de salariés motivés par les enjeux environnementaux,
elle a pour mission de réfléchir sur le suivi des enjeux
environnementaux comme la protection des ressources en
eau, l’optimisation de l’usage des produits phytos et des
fertilisants, la préservation de la biodiversité ou encore les
réflexions sur les consommations énergétiques.
Les principales actions 2012-2013 :
bb Mise en place d’un essai pollinisateurs en Colza pour
mesurer l’influence des pollinisateurs et notamment
des abeilles sur le rendement.
bb Participation active à la construction d’une démarche
environnementale dans le cadre de Clim’Agri Ternois.
bb Réalisation d’une brochure sur les méthodes alterna-
tives de protection des cultures.
bb Publication du Journal Flow’M faisant une place forte
au témoignage sur l’agriculture durable.
bb Etude sur les plantes compagnes suivie par une
stagiaire ISA.
bb Mise en place de plusieurs essais dans le cadre du
partenariat SICAtech sur les méthodes alternatives
et les plantes compagnes.
bb Les Outils d’Aide à la Décision : plus de 110 000
hectares suivis pour accompagner les adhérents
dans leur conduite de culture, la Coopérative Unéal
poursuit le développement des Outils d’Aide à la
Décision qui s’avèrent être essentiels pour aider
l’agriculteur à prendre les bonnes décisions dans ses
interventions.
Sur la campagne 2012-2013, plus de 110 000 hectares ont
été suivis par ces OAD soit près d’un tiers des surfaces.
bb Farmstar – 33 000 ha suivis : pilotage de la fertilisa-
tion azotée des blés et colzas par images satellites.
bb Epiclès – 70 000 ha suivis: gestion de la fertilisation
globale de l’exploitation en intégrant les données
d’élevage. La demande forte a nécessité de renfor-
cer l’équipe qui aujourd’hui compte 4 personnes pour
suivre 700 dossiers.
bb Atlas – 11 000 ha suivis : conseils personnalisés
à la parcelle sur les traitements fongicides en blé
(septoriose).
bb Analyses de terre – 2 500 analyses pour évaluer les
réserves et l’état du sol.
PRODUCTIONSVEGETALES
8
9. bb Reliquats azotés – 3 100 analyses réalisées pour connaître la
concentration en azote des sols.
bb Unéatland – 90 exploitations équipées : cet outil
permet aux agriculteurs de gérer en ligne, l’ensemble
des parcelles de l’exploitation (conduite de cultures,
traçabilité des interventions, suivi réglementaire…). Un
technicien Unéal est dédié au développement de cet outil.
L’accompagnement technique
Avec l’appui des équipes techniques de la Coopérative Unéal, les
62 conseillers techniciens disposent de toutes les compétences et
des connaissances techniques pour assurer le suivi des cultures. Ils
veillent à la mise en place d’une agriculture qualitative et raisonnée,
performante et rentable, dans le respect de l’environnement et de
la biodiversité.
Que ce soit les bonnes pratiques agricoles et environnemen-
tales, la réglementation, les choix variétaux, la santé du végétal,
l’utilisation de produits phytosanitaires… Tous les conseils et
préconisations délivrés par les techniciens d’Unéal sont
tracés dans le cadre des réseaux Rioccap et Rioccar, Réseaux Inter
Organismes de Compétences pour le Conseil Agricole dans les
régions Nord Pas-de-Calais et Picardie.
Pour développer les échanges et favoriser la proximité avec les
adhérents, plusieurs rendez-vous sont donnés chaque année :
réunions bouts de champ, réunions techniques, points phytos,
visites d’essais… Toutes ces rencontres sont l’occasion pour les
équipes de la Coopérative Unéal de partager sur l’état d’avan-
cement des cultures et sur les choix variétaux et techniques à
adopter pour les campagnes à venir.
9
10. Nutrition animale :
Produire des aliments performants,
adaptés et de qualité.
Marchés
Sur la campagne 2012 -2013, les productions animales ont
connu une nouvelle fois un effet ciseau important avec des
prix élevés pour les matières premières et l’alimentation
et des prix en berne sur l’ensemble des productions. Le
1er trimestre 2013 a été particulièrement catastrophique
pour les productions de porcs et volailles. Une déflation en
aliments s’est amorcée en fin d’exercice.
Alimentation et commercialisation
Au 30 juin 2013, la coopérative Unéal a dépassé les
316 000 tonnes d’aliments mis en marché avec 2 familles
qui dépassent les 100 000 tonnes : bovin et volaille. Ces
volumes confirment la position d’Unéal comme acteur
majeur de la nutrition animale sur le plan national.
L’évolution positive de plus de 5 % des tonnages
globaux dans un marché national dépressif, traduit cette
performance et confirme la reconnaissance des éleveurs.
Les tonnages commercialisés en aliments composés
progressent de +6.5%.
En bovins, l’exercice a été marqué par la flambée du prix
des aliments correcteurs azotés. La coopérative a pu,
grâce à ses capacités d’achat, proposer aux éleveurs des
aliments composés correcteurs azotés à des prix très
compétitifs avec de gros volumes engagés avant l’hiver. En
vaches laitières, des fourrages de moins bonne qualité ont
obligé les éleveurs à utiliser d’avantage de compléments
alimentaires pour maintenir leur niveau de production.
En génisse, les ventes d’aliments ont progressé de 33 %
grâce au développement d’une nouvelle gamme d’aliment
et au nouveau service Galascorus.
L’exercice a été marqué par l’arrêt d’élevages
laitiers, conséquence du contexte difficile. Les éleveurs
préfèrent se concentrer sur les productions végétales
moins contraignantes et ponctuellement plus rémuné-
ratrices. La concentration des élevages et l’exigence de
résultats nous conforte dans notre stratégie de perfor-
mances techniques, de suivis, de conseils et de développe-
ment des services auprès des adhérents. Globalement, le
tonnage commercialisé en aliments Bovins progresse de +
7,5% pour dépasser les 108 000 tonnes ; une performance
dans un marché régional à + 1%.
PRODUCTIONSANIMALES
Répartion des tonnages commercialisés
en aliments du bétail
Volailles 34%
Porcs 14%
Lapins 5%
Matières
premières 11%
Bovins 35%
10
11. En volailles, l’arrêt des élevages Doux a eu pour conséquence
au niveau de la coopérative une baisse significative sur les
productions Label. L’activité volaille chair a bien progres-
sé avec + 27 %. L’élevage fermier connait aussi un fort déve-
loppement à + 20 %. En ponte, après la forte progression de
l’exercice précédent, la coopérative consolide ses positions.
Globalement les tonnages commercialisés en volaille ont progressé
de + 3.5%.
L’organisation de production AVIPLUS s’est bien développée avec
une augmentation de + 20 % des tonnages mis en marché pour
atteindre 30 000 tonnes de volailles commercialisées sur l’exercice.
Le programme DVD (Développement Volaille Durable) initié
depuis un an et demi va permettre de voir, sur l’exercice en cours, la
réalisation de 10 000 m2
de bâtiments neufs.
En lapins, l’activité cunicole s’est stabilisée dans un marché
difficile où il n’y a pas de renouvellement de la production.
En porcs, le rapprochement avec les éleveurs de la Scica Porcs de
l’Aisne a permis un développement significatif de l’activité avec un
tonnage d’aliment commercialisé en progression de + 8.7%.
Suidéal, le groupement de producteurs de la Coopérative Unéal,
développe son activité notamment grâce aux apports des éleveurs
de la Scica qui l’ont rejoint en cours d’exercice. 175 000 porcs ont
été commercialisés par Suidéal sur l’exercice, soit + 16.6%.
La société LTP (Logistique Trans Porcs) a contribué au développe-
ment et à la compétitivité du groupement par l’optimisation logis-
tique mise en place.
L’association La Collégiale qui réunit un vingtaine de producteurs
porcins poursuit une progression remarquable de 20%. Elle est à la
recherche de nouveaux producteurs pour répondre à une demande
forte de ses clients.
Outils de production
La fabrication des aliments du bétail est concentrée sur les 2 sites
de production d’Aire-sur-la-Lys et Neuville-sur-Escaut. Sur l’exer-
cice, tous les records de production ont été battus sur ces sites
avec 222 000 tonnes produites sur Aire et 47 000 tonnes sur Neu-
ville sur Escaut.
Suite à la décision du Conseil d’Administration de juin 2013, une
nouvelle tranche d’investissement dans les outils de production est
programmée pour arriver à l’objectif de 310 000 tonnes fabriquées
à court terme et 360 000 tonnes à moyen terme.
Sur le plan qualitatif, la Coopérative Unéal respecte des règles
strictes pour la qualité des aliments fabriqués, elle répond aux
exigences de l’Agrément européen, aux méthodes HACCP et
dispose de la démarche qualité Nutriconfiance en bovins. Désor-
mais, les 2 sites de production de la Coopérative (Aire-sur-la Lys et
Neuville-sur-Escaut) bénéficient du double référencement : GPBAC
(Guide des Bonnes Pratiques en Aliments Composés) et GMP (Good
Manufacturing Practice) garantissant aux éleveurs l’approvisionne-
ment d’aliments de qualité pour leurs élevages.
Evolution des quantités d’aliments composés
fabriqués et des tonnages commercialisés par Unéal
Année 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013
Fabrication 182 000 T 218 000 T 244 000 T 275 000 T
Commercialisation 228 000 T 257 000 T 264 000 T 298 000 T
w 316 000tonnes d’aliments commercialisés dont
bb 108 000 tonnes en bovins
bb 104 000 tonnes en volailles
w Production d’animaux :
bb 480 000 Lapins
bb 30 000 tonnes de Volaille
bb 175 000 Porcs
Chiffres Clés
11
12. ELEVAGE DURABLE :
Défendre un élevage
compétitif et respectueux
de l’environnement, du bien-être des
animaux et de la santé des
consommateurs.
Des Services et des Hommes
en appui aux éleveurs
Au quotidien, 24 conseillers techniciens spécialisés en
productions animales et 2 vétérinaires se tiennent à
la disposition des éleveurs pour les conseiller et les
accompagner dans le développement de leur gestion
technique et économique. Le savoir-faire des techniciennes
et techniciens de la coopérative et les services développés
pour aider les éleveurs dans leur conduite d’élevage sont
reconnus par les éleveurs de la région Nord - Pas de Calais –
Picardie.
BOVINS
b Calcul des rations CHORUS (10 000 par an)
Un outil informatique pour optimiser l’efficacité des
rations des ruminants en tenant compte des aspects
techniques et économiques.
b Analyses de fourrages (1200 / an)
C’est la base essentielle pour la connaissance de la valeur
des fourrages, ensilage de maïs et graminées fourragères.
Les analyses sont réalisées par infralyseur au laboratoire
Unéal d’Aire-sur-la-Lys.
b Diagnostic d‘élevage
Il intègre le bilan de silo, l’appréciation des fourrages, le
logement des animaux, l’organisation du travail, les per-
formances zootechniques, l’efficacité alimentaire (CREA).
b Visiolait
Outil au service des éleveurs permettant un pilotage et
l’appréciation de l’efficacité de la ration à partir d’une
analyse mensuelle du lait. Le profil du lait en acide
gras renseigne l’éleveur sur l’efficacité énergétique et
protéique de la ration, sur la santé des Vaches laitières,
l’immunité, la fertilité et les rejets de méthane.
b Eco méthane
Ce service est intégré à Visiolait pour mesurer les rejets
de méthane. Un compteur « CO2 » permet d’apprécier les
économies réalisées grâce à l’alimentation.
b Aliments personnalisés EXPERT
Près de 150 éleveurs ont bénéficié de ce service qui
consiste à formuler les aliments à la carte selon la qualité
des fourrages disponibles et leurs attentes techniques et
économiques.
b GalaScorus
Ce nouveau service consiste à apprécier la morphologie
des génisses selon leur âge (poids, hauteur), de mesurer
la croissance et de corriger le mode d’élevage selon les
objectifs de l’éleveur. Ce service a reçu l’Innel d’Or au
SPACE 2013.
PRODUCTIONSANIMALES
12
13. b Club lait
Ce Club récemment crée regroupe à ce jour 20 éleveurs de toutes
régions avec l’objectif d’échanger les savoir-faire au travers de
réunions techniques et de suivi GTE mensuel avec comparaison des
performances.
b Visite Vétérinaire
Accompagnement avec un vétérinaire pour proposer un
Programme Sanitaire d‘Elevage
b Medria
Ce nouveau service est une offre de « Monitoring » pour le sui-
vi à distance des troupeaux de vaches laitières ou allaitantes.
Il est basé sur le placement de capteurs sur les animaux pour
détecter les chaleurs, les vêlages, la rumination avec alertes sur
smartphone et suivi sur internet.
PORCS
b Planiporc : Bilan technico-économique des lots de porcs en
engraissement pour des éleveurs engraisseurs.
b GTE : Réalisation de la gestion technico économique des éleveurs
porcs naisseurs-engraisseurs.
b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier
et améliorer leurs performances.
b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.
b Animation de réunions techniques pour les éleveurs dans le
cadre du groupement SUIDEAL.
b Animation du groupe d‘éleveurs “La Collégiale”.
b Accompagnement des éleveurs : étude bâtiment, mise aux
normes…
VOLAILLES
b Fermatel : Outil Internet permettant aux éleveurs de comman-
der directement les aliments et d‘être alertés pour les informations
urgentes
b Résultats technico-économiques par lot : à la fin de chaque lot,
l‘éleveur est informé de sa performance technique (indice, poids
moyen…) et de sa performance économique (marge PA).
b DVD : Programme de Développement Volaille Durable.
b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier
et améliorer les performances.
b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.
b Animation de réunions d‘éleveurs, de visites extérieures, pour
améliorer les résultats techniques.
b Réunion annuelle Aviplus.
b Accompagnement des éleveurs : étude bâtiments, mise aux
normes…
LAPINS
b Bilan technique d‘une bande (de l‘insémination des lapines à la
vente des lapereaux).
b GTE Réalisation de la gestion technico-économique des éleveurs
lapins naisseurs-engraisseurs.
b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier
et améliorer leurs performances.
b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.
b Animation de réunions techniques pour les éleveurs dans le
cadre du groupement LAPINORD.
b Accompagnement des éleveurs (étude bâtiment, mise aux
normes…).
13
14. RAPPORTFINANCIER
Rapport financier
de la Coopérative Unéal
Extrait du rapport de gestion du conseil
d’administration
ACTIVITES et RESULTAT de la SCA Unéal pour
l’exercice 2012/2013
b Les activités de la Coopérative ont souffert des
rendements médiocres de la récolte 2012. La baisse
du volume de collecte conjuguée à une hausse du prix
des matières premières génère une baisse de 1,6 % du
Chiffre d’Affaires des céréales et oléoprotéagineux. Sur
l’activité approvisionnement Productions Végétales, il faut
remarquer la hausse des ventes du volume de semences
de céréales consécutive, sur une partie du territoire
couvert par la Coopérative, aux conditions climatiques de
l’automne 2012.
b La filière Production Animale est marquée par l’arrivée
des éleveurs du Groupement SCICA PORC DE L’AISNE. Cet
événement permet à la Coopérative de conforter la filière
porcine au profit de tous les éleveurs. Par ailleurs, ce re-
groupement participe également au développement des
ventes d’aliment du bétail.
b En ce qui concerne le volume de marge, la bonne tenue
des activités d’approvisionnement (tant dans la filière
végétale qu’animale) a permis de le maintenir à plus de 72
millions d’euros.
b Le poste Entretien, pour la seconde année consécu-
tive, est en retrait de 13.6 %. L’économie de 1 million d’€
a été réalisée grâce au plan d’investissement soutenu des
derniers exercices et à la déconstruction des sites
obsolescents. La création de capacités de stockage
(environ 30 000 Tonnes/an depuis 4 ans) permet de dimi-
nuer le coût des stockages extérieurs.
b Le poste Transport est impacté par les évolutions du prix
de revient, à savoir augmentation du prix du carburant et
de la main d’œuvre. Ainsi, avec des volumes à transporter
en baisse (volume de collecte en retrait de 130 000 Tonnes
et volume d’aliment du bétail en hausse de plus de 50 000
Tonnes), le coût transport est identique à l’an dernier. La
mise en place de l’écotaxe viendrait, si le maintien de cette
taxe était confirmé, ajouter une charge supplémentaire de
800 000 €.
b La valeur ajoutée recule de 819 000 €. Ce retrait
s’explique, entre autre, par une évolution des charges
d’énergie tant du gaz que de l’électricité.
b Les impôts et taxes subissent l’effet de l’inflation (+ 2 %).
b Les charges de personnel évoluent à la hausse pour
atteindre 20 906 000 €. Il est à remarquer que les charges
sociales augmentent plus vite que les salaires bruts. Cette
différence s’explique par la diminution des exonérations de
charges de la loi dite « Fillion ».
b L’excédent brut d’exploitation évolue donc en baisse pour
atteindre 11 376 000 €.
b Le poste amortissements augmente pour la seconde
année consécutive. Il se sera apprécié de 2,5 millions
d’€ en 2 ans, soit sur cette période une augmentation
de 50 %. Cette évolution traduit les décisions du Conseil
d’Administration de moderniser le réseau des sites de
la Coopérative, en particulier en collecte (capacités de
stockage et de séchage). Ces investissements permettent
de mieux réceptionner, sécher, conserver et expédier les
livraisons des adhérents.
b En ce qui concerne le résultat financier, il faut noter
que celui-ci est composé d’une remontée de dividendes
d’ADVITAM Participations sensiblement égale à celle de
l’an dernier et d’une charge financière en retrait grâce à
des taux d’intérêts jamais vus à un niveau aussi bas sur
une période longue. Par ailleurs, nous avons également
traduit dans nos comptes l’échange de nos titres TEREOS
AGRO INDUSTRIE contre des titres TEREOS INTERNATIONAL.
L’évolution du cours du REAL Brésilien nous a amené à
passer une provision complémentaire.
b Le résultat exceptionnel traduit d’une part les opérations
de déconstruction et pour la première fois cette année une
provision de désamiantage de près de 900 000 €.
b Compte tenu des événements de l’année, le résultat net
est en retrait pour atteindre 4 638 000 €.
En résumé, la performance de l’exercice a été fortement
entamée par la baisse de la collecte, ce qui a provoqué
une perte de marge estimée à plus de 1,5 million d’€. Les
efforts réalisés sur la chaîne logistique (stockage,
transport) ont permis de contenir le coût des transports.
b L’évolution du poste des immobilisations corporelles
montre l’amélioration de notre réseau de collecte, activité
importante de la Coopérative.
b Les stocks céréales ont augmenté suite à un décalage de
10 jours dans les expéditions par rapport à l’an dernier et
surtout à un prix des céréales plus élevé.
b Les créances d’exploitation sont en légère augmenta-
tion d’environ 20 %. Cette évolution est à attribuer aux
créances adhérents en particulier.
b La valeur de bilan s’établit à 319 millions d’euros.
b Le montant des capitaux propres s’apprécie de 2,3
millions d’euros, pour atteindre 110 847 000 €. Augmenté
des emprunts à long et moyen terme, ils permettent
d’assurer entièrement le financement des immobilisations.
b Les provisions sont constituées pour moitié de
provisions retraite et pour moitié de provisions démoli-
tion/désamiantage.
b La Coopérative Unéal poursuit sa structuration
financière. A cet effet, le montant du capital social souscrit
par les adhérents s’élève à plus de 17,7 millions d’euros,
en progression de plus de 300 000 € et le montant des
réserves progresse également.
14
15. Présentation
des comptes
et méthodes
d’évaluation
Les règles de présentation
des comptes et les méthodes
comptables utilisées pour leur
élaboration sont conformes à la
réglementation applicable aux
coopératives agricoles.
La coopérative applique à compter
du 1er
juillet 2005 le règlement
CRC 2002-10 relatif à l’amortisse-
ment et la dépréciation des actifs
.
Parmi les options offertes par les
principes comptables applicables
en France, nous avons retenu
la méthode “prospective“ qui
consiste à prendre comme base
des nouveaux amortissements, la
valeur nette comptable
au 1er
juillet 2005.
30 juin 2013 30 juin 2012
Chiffre d’affaires
Achats de marchandises
638 494
566 218
580 780
508 543
Marge commerciale 72 276 72 237
Prestations de services diverses
Charges externes
1 528
-38 996
1 342
-37 952
Valeur ajoutée 34 808 35 627
Impôts et taxes
Charges de personnel
Subvention d’exploitation
-2 580
-20 906
55
-2 528
-19 589
37
Excédent brut d’exploitation 11 377 13 547
Solde autres charges et produits - 7 323 -6 890
Résultat d’exploitation 4 054 6 657
Résultat financier - 1 230 143
Résultat courant 2 824 6 800
Résultat exceptionnel
Participation des salariés (dont I.S. 191)
2 034
-219
451
-262
Résultat net comptable 4 639 6989
ACTIF
Montant
brut
Amortissements
Et provisions
Montant net
30 juin 2013
Montant net
30 juin 2012
Immobilisations incorporelles
Immobilisation corporelles
Immobilisation financières
3 247
215 833
71 756
3 133
111 892
2 015
114
103 941
69 741
110
99 320
67 578
Total actif immobilisé 290 836 117 040 173 796 167 008
Stocks et en-cours
Créances d’exploitation
Disponibilités
Charges constatées d’avance
49 785
95 768
3 242
202
823
2 816
48 962
92 952
3 242
202
36 922
91 033
46 500
261
Total actif circulant 148 997 3 639 145 358 174 716
Total bilan 439 833 120 679 319 154 341 724
PASSIF 30 juin 2013 30 juin 2012
Capital social
Ecarts de réévaluation - Réserves légales et statutaires
Résultat de l’exercice
17 794
88 414
4 639
17 477
84 082
6 989
Total capitaux propres 110 847 108 548
Provisions pour risques et charges 7 181 8 175
Dettes financières
dont moyen terme
dont court terme
dont autres dettes et participatifs
Dettes d’exploitation
Dettes diverses
132 229
62 033
64 958
5 238
68 897
-
162 785
52 328
104 945
5 512
62 030
186
Total dettes 201 126 225 001
Total Bilan 319 154 341 724
Bilan (en milliers d’euros)
Compte de résultat (en milliers d’euros)
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