Cette présentation a été faite lors de la conférence Internationale sur la didactique et la pédagogie qui a eu lieu, les 17 et 18 Novembre – Oran (Algérie)

1. L’ENSEIGNEMENT EN LIGNE EN
TUNISIE :
USAGES DES TIC
Recherche effectuée par Nouha BELAID
UNIVERSITE DE LA MANNOUBA (Tunisie)
Conférence Internationale sur la didactique et la pédagogie
17 et 18 Novembre 2015 – Oran (Algérie)
Email: belaid.nouha@gmail.com
Site web: www.nouhabelaid.com
Blog: Informer et Communiquer: belaidnouha@wordpress.com

2. PRESENTATION DU SUJET

3.  Manuel CASTELLS (2001) souligne que « ne pas être connecté
à Internet ou l’être superficiellement, c’est se faire marginaliser
dans le système planétaire en réseaux » (Ibid., p.93). Il ajoute
que « se développer sans Internet aujourd’hui, ce serait
comme s’industrialiser sans électricité hier » (Ibid.).
 Ainsi, l’usage d’Internet s’est inscrit dans des projets
pédagogiques portés par certains enseignants.
 Il s’agit bel et bien du « e-learning » ou l’enseignement en
ligne définit comme étant « l’utilisation des nouvelles
technologies multimédias et de l´Internet pour améliorer la
qualité de l´apprentissage en facilitant l’accès à des ressources
et des services ainsi que les échanges et la collaboration à
distance » (UYTTEBROUCK, 2005).
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4.  La question du « e-Learning » dans l’enseignement n’est pas
nouvelle en Tunisie, car depuis maintes années, ce pays a abrité
des forums et des conférences sur l’enseignement en ligne.
 Et si l’apparition des MOOC est nouvelle en Tunisie,
l’enseignement à distance a vu le jour en Tunisie, depuis 1983.
Problématique:
 Comment se manifeste l’usage des Technologies de
l’Information et de la Communication au profit de
l’enseignement en ligne ?
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5. MÉTHODOLOGIE ET
CORPUS DE LA
RECHERCHE

6.  Afin de répondre à cette question de recherche, nous avons lancé
un questionnaire auprès de quelques enseignants universitaires
tunisiens.
 Signalons ainsi que l’objectif est d’analyser les informations
collectées à partir de ce questionnaire dirigés auprès d’un sous-
groupe d’individus représentatifs de notre population cible. Au
total cent trente questionnaires ont été remplis. Notre corpus de
recherche est réparti comme suit:
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SEXE / AGE Entre 35 ans et
45 ans
Moins de 35
ans
Plus que 45 ans Total général
Femme 54,17% 69,23% 55,55% 61%
Homme 45,83% 30,77% 44,45% 39%
Tableau n° 1 : Répartition du corpus de la recherche selon l’âge et le sexe

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Université
Privée
Tunisienne
Université Publique
Tunisienne
Total général
Assistant 25, 42 % 32.20 % 57.62 %
Maître de conférences 0% 3.39 % 3.39 %
Maître-assistant 0% 30.50% 30.50%
Professeur 0% 6.78 % 6.78 %
Technologue 3.39 % 1.69 % 5.08 %
Total général 28.81 % 71.19 % 100%
Tableau n° 2 : Répartition du corpus de la recherche selon le grade de l’enseignant
et la nature de l’université
•Les enseignants de notre corpus de recherche sont de différents grades
(assistant, maitre assistant, maitre de conférences.etc.). Mais en Tunisie, le
secteur de l’enseignement a été privatisé depuis les années 2000, dans
l’optique d’améliorer les chances des bacheliers et dans l’espoir d’avoir une
infrastructure meilleure pour assurer le bon déroulement des cours.
•Il est à noter ainsi que si les universités privées sont implantées dans la
capitale, les universités publiques se répartissent sur tout le territoire
tunisien.

8. RÉSULTATS

9.  Depuis que le Sommet Mondial de l’Information
(SMI) ait été tenu en 2005, en Tunisie, les
Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) sont devenus au cœur des
discussions quotidiennes des organismes
responsables. Ils ont marqué ainsi leur présence
au profit de l’enseignement en ligne.
 Et quand nous parlons de l’enseignement en
ligne, nous parlons aussi de la qualité de
l’infrastructure et de l’équipement nécessaire.
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10. //1 LA CONNEXION
 Selon notre corpus de recherche, les universités
publiques et privées de la capitale et du Nord Est
sont dotées d’une bonne connexion Internet.
 Alors que la majorité des universités publiques de
l’intérieur souffrent d’une mauvaise connexion Internet.
Le débit de connexion est faible.
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11.  La plus part des universités (publiques et privées) sont
dotées d’une connexion Wifi. Quelques universités
utilisent encore la connexion ADSL et limité est le
nombre des universités qui utilisent un autre type de
connexion.
 Donc les universités du Nord Est font partie
prenante du projet national de la démocratisation de
la connexion Internet notamment la connexion Wifi.
Reste à démocratiser Internet dans les autres régions du
pays.
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12. //2 L’ÉQUIPEMENT
 La majorité des universités (publiques et privées)
sont dotées de l’équipement nécessaire pour se
connecter à Internet à savoir les ordinateurs.
 Mais les universités privées sont mieux équipées.
Cela ne néglige pas aussi l’absence de
l’équipement nécessaire dans la majorité des
universités de l’intérieur, à savoir : l’Université
de Gafsa, l’Université de Monastir, l’Université
de Sfax.etc.

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13. //3 LES COMPÉTENCES EN TIC
 Selon le corpus de notre recherche, il s’est avéré
que les étudiants tunisiens n’ont pas les
compétences nécessaires en informatique et
ce, dans la majorité des universités tunisiennes
(publiques et privées).
 Par contre les enseignants choisis pour assurer
des cours en ligne, ont les compétences
nécessaires.
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14. CONCLUSION

15.  Il est clair que « la recherche d’outils numériques
permettant automatiquement d’organiser les informations
numérisées de manière à les rendre plus accessibles à
l’usager s’inscrit dans cette dynamique de
l’industrialisation, l’automatisation, de l’accès aux savoirs
(DEVAUCHELLE, 2012, p.15). La Tunisie s’est montrée
partante dans ce projet et cela s’est confirmée depuis 1983.
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16.  Or pour se connecter à Internet, il faut avoir aussi le
matériel nécessaire. D’après notre enquête, il s’est avéré
que la majorité des universités ont l’équipement nécessaire
mais il n’y a pas assez de salles d’accès à Internet.
L’étudiant est appelé ainsi à se connecter au cours en ligne
chez lui. Il s’agit d’un problème d’ordre organisationnel
mais la disponibilité de nouveaux supports numériques à
savoir la tablette et le smartphone pourra résoudre le
problème.
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17.  De plus, « accéder à l’information est avant tout une
démarche individuelle. Développer des connaissances, c’est
élaborer à partir des informations. Construire des savoirs
c’est participer à la dynamique collective qui valide,
temporairement, les savoirs partagés dans une
communauté (DEVAUCHELLE, 2012, p.18).
 Cela ne peut pas être appliqué si les apprenants n’ont pas
les compétences de base. Le sondage a confirmé que les
compétences des apprenants en informatique sont
défavorables. Un autre constat relatif aux difficultés
d’ordre linguistique s’est confirmé. La majorité des
étudiants ne maitrise pas correctement la langue française.
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18.  La Tunisie semble être une société numérique alors que la
réalité scientifique confirme le contraire, au sein des
universités. L’usage des TIC est encore modeste vu
l’absence de l’équipement, de l’infrastructure et des
compétences nécessaires.
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19. SOURCES
 CASTELLS, M. (2001), La société en réseaux, Fayard.
 DEVAUCHELLE, B.(2012), Comment le numérique
transforme les lieux de savoirs ?, Editions FYP.
 UYTTEBROUCK, E. (2005), La qualité des cours en ligne :
Communication au centre des technologies pour l
´enseignement, Université de Bruxelles.
 Université Virtuelle de Tunis, <www.uvt.rnu.tn>
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20. MERCI POUR VOTRE
ATTENTION
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