2. Quand on regarde des Unes de journaux, on retrouve beaucoup
d’éléments communs
3. Les premiers journaux coûtaient cher et il y avait peu de gens capables de les lire.
Ils s’adressaient donc à un public restreint de lettrés et leur première page
ressemblait à celle d’un livre :
4. Dans la deuxième moitié du XIXe, le prix des journaux diminue (révolution
industrielle, financement par la publicité) et le nombre de lecteurs potentiels
augmente (instruction obligatoire).
Fin XIXe, avec la loi de 1881 sur la liberté de la presse, les journaux se multiplient et
la concurrence s’accroît. La presse devient un média de masse.
Il faut donc accrocher le lecteur :
Insertion d’illustrations
Puis de photographies
Gros titres
5. Petit à petit, la « Une », véritable vitrine du journal, s’organise pour mettre en
évidence de quoi attirer l’œil du lecteur, même plié pour être distribué ou vendu :
9. L’Ours était au XIXe le surnom du patron
d’une imprimerie. Or l’imprimeur devait obligatoirement
mentionner son nom et son adresse sur tous les
journaux ou livres qui sortaient de ses presses,
car il était juridiquement responsable de leur
contenu.
L’ours désigne désormais
l’endroit où sont nommés les
différents collaborateurs du
journal
On y trouve également le tirage (nombre
d’exemplaires imprimés)
10. Tirages de la presse
en 2019
Presse nationale
Le Figaro (1854) 325 938
Le Monde (1944) 323 565
L’équipe (1946) 233 791
Les échos (1908) 130 059
Aujourd’hui en France (1994) 98 694
La Croix (1883) 87 682
Libération (1973) 71 446
L’Humanité (1904) 36 261
Presse régionale
Ouest-France (1944) 634 968 - 2,08 %
Sud-Ouest (1944) 218 438 - 5, 09 %
La Voix du Nord (1944) 204 486 NA
Le Télégramme (1944) 184 580 - 1,96 %
Le Parisien (1944) 184 555 - 4,59 %
Le Dauphiné libéré (1945) 180 959 - 4,64 %
Le Progrès (1859) 159 150 - 4, 47 %
La Nouvelle République (1944) 147 836 - 2, 32 %
Sources :
Les tirages sont en baisse
constante depuis quelques
années