Une fiche de lecture réalisée dans le cadre de ma licence en économie et gestion à l'université de Lille. Elle porte sur un article de Godfrey Ndlovu et Francois Toerien : «The distributional impact of access to finance on poverty: evidence from selected countries in Sub-Saharan Africa» (Research in International Business and Finance, 2020), soit en français «L’impact redistributif de l'accès aux services financiers sur la pauvreté : té- moignages de pays choisis en Afrique subsaharienne».
Nous devions étudier un article en langue anglaise, puis rédiger la fiche de lecture en français.
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Fiche de lecture - The distributional impact of access to finance on poverty: evidence from selected countries in Sub-Saharan Africa
1. DELCROIX Clara 2019 / 2020
FICHE DE LECTURE
The distributional impact of access to finance on poverty:
evidence from selected countries in Sub-Saharan Africa,
écrit par Godfrey NDLOVU et Francois TOERIEN,
publié en 2020 dans Research in International Business and Finance
Université de Lille - Cité scientifique
L3 économie et gestion parcours EMI
Conférences de méthode - Sandrine ROUSSEAU
2. 1.0 INTRODUCTION
Godfrey Ndlovu travaille comme maître de conférence en économie financière à
l’université nationale des sciences et technologies du Zimbabwe. Après un master dans
le domaine de la finance et des investissements au Zimbabwe, il a poursuivi avec un
doctorat en finance à l’université du Cap, en Afrique du Sud. Un parcours d’études rela-
tivement classique en somme. Francois Toerien a quant-à-lui débuté à l’université de
Johannesburg… par des études de chimie ! Puis il a bifurqué vers le marketing et le
commerce jusqu’à l’obtention d’une maîtrise en administration des affaires.
Ensemble, ils ont co-écrit un article intitulé The distributional impact of access to
finance on poverty: evidence from selected countries in Sub-Saharan Africa, soit en
français : « L’impact redistributif de l'accès aux services financiers sur la pauvreté : té-
moignages de pays choisis en Afrique subsaharienne ». Cet article est paru en 2020 dans
la revue scientifique Research in International Business and Finance . Les auteurs ont1
décidé de mener leur étude sur treize pays d’Afrique subsaharienne. Ils souhaitaient
montrer l’impact de l’accès aux services financiers sur la richesse des ménages d’une
manière nouvelle. En effet, habituellement cette relation se présente de façon linéaire.
Problème : avec cette méthode, les économistes supposent un effet uniforme sur tous les
niveaux de pauvreté ou de richesse… Aussi Messieurs Ndlovu et Toerien ont décidé de
l’emploi d’une fonction d'influence recentrée afin de neutraliser cette hypothèse. En
outre, en guise d’indicateur de pauvreté, ils utilisent d’un indicateur de richesse basé sur
les actifs – plus simplement, cela signifie que la richesse n’est pas uniquement consti-
tuée des revenus déclarés des ménages, mais le patrimoine et les revenus non déclarés
sont, par exemple, aussi inclus. Un effet disproportionné en ressort : l’accès aux ser-
vices financiers profite de manière bien plus importante aux ménages les plus riches.
Cette fiche de lecture nous résumera l’article avant d’en réaliser une analyse cri-
tique.
2.0 RÉSUMÉ DE L’ARTICLE
Les pays développés comprennent 81 % d’adultes bancarisés : ces individus ont
accès aux services financiers, à un compte en banque. Mais en Afrique subsaharienne,
c’est le contraire : près de 80 % de la population n’y a pas accès. Dans le même temps,
cette zone géographique comporte la plus haute proportion de population vivant dans
En français : Recherche sur le commerce international et la finance1
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3. une pauvreté extrême : c’est la seule région du monde pour laquelle la pauvreté s’est
accru ces vingt dernières années ! L'accès aux services financiers jouerait un rôle pré-
dominant puisqu’il semble important dans la lutte contre la pauvreté. Mais ce lien entre
bancarisation et pauvreté existe-t-il réellement ? De plus, comme de nombreux rapports
le laissent entendre, affecte-t-il de la même manière l’ensemble des couches de la popu-
lation ? Autrement dit, l’assomption selon laquelle une relation linéaire unirait l’accès
aux finances et la pauvreté est-elle fondée ?
2.1 Comment modéliser une relation entre variables corrélées ?
Pour comprendre l’impact de la bancarisation sur la pauvreté des ménages, les
chercheurs utilisent des modèles économétriques.
Dans un premier temps, de manière assez logique, deux principales variables sont
analysées : l’accès aux services financiers et la pauvreté. Les auteurs recourent à la
Banque Mondiale pour définir un ménage non bancarisé : un ménage dans lequel aucun
des membres ne possède de compte ou de prêt auprès d'une banque ou d'une institution
financière. Un indicateur de richesse nommé Wi mesure la pauvreté : il se base sur les
conditions de vie, mais son calcul diffère selon le ménage, s’il est urbain ou rural. L’a-
nalyse s’effectue à l’aide d’une régression quantile inconditionnelle : elle ne prend
pas en compte les valeurs aberrantes et permet une analyse entres quantiles, donc la
mise en valeur des inégalités et de leur (non)réduction.
L’indice de richesse est modélisé comme fonction de l'accès au financement Ai et de co-
variables sous-jacentes Xi. En d’autres termes, Xi permet d’ajuster la valeur de Ai, la va-
riable étudiée. Comme dans tout modèle économétrique, un terme d’erreur εi est addi-
tionné afin de prendre en compte tout autre élément pouvant influencer la pauvreté.
Après transformation, ce premier modèle devient une fonction d'influence recen-
trée afin d’analyser les effets sur chaque quantile sans qu’ils ne dépendent les uns des
autres. En définitive, cette manipulation permet d’établir un lien plus précis entre les
caractéristiques des ménages et leur (non)bancarisation. Problème : l’accès au finance-
ment et le niveau de richesse des ménages sont corrélés. Des recherches ont effective-
ment montré que les ménages les plus pauvres présentent en général des niveaux d'ex-
clusion financière plus élevés. Cette seconde fonction s’avère problématique : en effet,
en économétrie, la corrélation entre deux variables risque de fausser l’estimation.
Pour y parer, les auteurs utilisent une troisième et dernière fonction : un modèle de
régression quantile – comme pour le premier modèle – auquel ils appliquent la méthode
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4. des variables instrumentales. Elle permet d’identifier et d’estimer un lien de causalité
entre les variables. La vérification du modèle s’effectue à l’aide d’une première variable
de confiance envers les banques et d’une seconde d’utilisation des paiements mobiles.
Ces derniers ont en effet permis un accès beaucoup plus large aux services financiers ;
l’Afrique est d’autant plus touchée qu’elle connaît un très fort taux de croissance de la
téléphonie mobile. Les chercheurs valident ainsi le fonctionnement du dernier modèle et
s’assurent d’une certaine précision dans les résultats.
2.2 Résultats de la modélisation
Messieurs Ndlovu et Toerien utilisent les données des études « FinScope » de
FinMark Trust, un organisme indépendant basé en Afrique du Sud. En effet, ces études
couvrent une large population et incluent des détails importants sur la sensibilisation à
l’existence des services financiers et l'utilisation de ces derniers. L’application du mo-
dèle s’effectue sur un nombre important de ménages : 12 480 foyers au Rwanda, 9 459
en Tanzanie, 6 948 au Bénin, 5 197 Togo, 5 040 à Madagascar, 4 000 à l’Île Maurice et
au Zimbabwe, 3 905 au Mozambique, 3 900 en Afrique du Sud, 3 005 au Malawi, 2 928
en Eswatini, 1 863 en Namibie, et enfin 1 503 au Botswana. Mais le niveau d’accès aux
services financiers varie entre ces pays. Le taux de bancarisation dépasse les 50 % au
Botswana, en Eswatini, en Namibie et en Afrique du Sud, et atteint même les 86 % à
l’Île Maurice. À l’opposé, moins de 10 % de la population béninoise ou malgache dis-
pose de services financiers ! Néanmoins, dans l’ensemble de ces pays, une part impor-
tante de la population fait confiance aux services financiers ; la moyenne se situe à
51 %.
Les estimations laissent supposent l’existence d'une relation positive entre la ban-
carisation et la richesse des ménages. Mais les coefficients varient d’un quantile à
l’autre : l’impact de l’accès aux services financiers fluctue sur l’ensemble de la popula-
tion… Tout d’abord, entre le 10e et le 25e quantile, il augmente progressivement, mais
cet accroissement s’intensifie entre le 25e et le 90e quantile. Enfin, les chercheurs
constatent une forte rupture au 75e quantile : alors que la bancarisation améliore les
conditions de vie de la classe moyenne, elle entraîne dans le même temps une aggrava-
tion des inégalités ! Autre facteur à prendre en compte dans la balance : plus l’accès à
l’éducation augmente, plus l’accès aux services financiers s’accroît…
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5. Pour résumer l’ensemble, bien que la bancarisation ait l’air de réduire la pauvreté
des populations, il appert l’inégalité de son effet : plus le ménage est riche, plus l’accès
aux services financiers lui sera profitable.
3.0 ANALYSE CRITIQUE DE L’ARTICLE
Force est de constater que bien souvent le lien entre accès aux services bancaires
et réduction de la pauvreté s’effectue trop rapidement. La complexité de la situation est
tangible. Non, il ne « suffit » pas d’instaurer un accès facilité aux services bancaires
pour éradiquer la pauvreté. En ce sens, il convient de saluer le travail de Godfrey Ndlo-
vu et Francois Toerien car leur article contribue à la littérature existante.
3.1 Population utilisée
Nous pouvons noter un effort des auteurs pour obtenir les données les plus perti-
nentes possibles. Tel qu’expliqué dans le résumé de l’article en partie 2, les données re-
cueillies sont très larges et incluent des détails importants sur la sensibilisation à l’exis-
tence des services financiers et l'utilisation de ces derniers : ces informations sont d’une
grande utilité dans le cadre d’une étude sur la bancarisation des ménages. L’indépen-
dance de l’organisation les fournissant, FinMark Trust, garantit une relative fiabilité. En
outre, les recenseurs reçoivent une formation intensive sur les procédures de collecte de
données et l'utilisation du questionnaire, utile pour éviter toute incompréhension ou ma-
ladresse (Sara Randall, 2016). Relevons de plus que, malgré l’hétérogénéité des langues
africaines (Sylvie Voisin, 2017), la traduction du questionnaire dans les langues locales
procure une sûreté évidente quant à la juste compréhension des répondants.
Néanmoins certains nuages assombrissent l’horizon lorsque nous regardons ces
données de plus près. En premier lieur, les questions ne sont pas exactement les mêmes
d'un pays à l’autre. Et même si elles sont structurées de manière à recueillir des infor-
mations très similaires, dans certains cas, ça peut être problématique (Johannnes van der
Zouwen et Wil Dijkstra, 1988) !
Qui plus est, les données FinScope omettent l’offre de services financiers ce qui pousse
Messieurs Ndlovu et Toerien à ne pas les inclure dans leurs modèles. Or si un ménage
habite un pays où les offres de services financiers sont pléthores, ou au contraire dans
un pays où les offres de services financiers manquent cruellement, son point de vue sur
la bancarisation différera fortement…
En outre, bien que les données concernent l’entièreté du ménage, seul un individu le
représente en répondant aux questions : difficile de définir l’exactitude des témoi-
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6. gnages, car dans un même ménages plusieurs individus peuvent avoir des points de vue
différents sur la bancarisation ou les services financiers.
Enfin, selon les pays, les enquêtes s’effectuent sur des intervalles de temps différents.
Les comparaisons entre pays sont altérées puisque les données utilisées n’ont pas toutes
été recueillies la même année…
3.2 D’autres solutions pour lutter contre la pauvreté
L’Afrique comprend une grande part d’économie informelle (Philippe Hugon,
2014) : la richesse ou la pauvreté d’un ménage s’évalue difficilement. En outre, une
forte dépendance à l’égard de l’économie informelle peut contribuer à la pauvreté, au
même titre qu’un faible taux de bancarisation ou un faible niveau d’éducation. Godfrey
Ndlovu et Francois Toerien se sont concentré sur le lien entre bancarisation et pauvreté,
mais il ne faut pas oublier que la bancarisation n’est pas la seule arme dans la lutte
contre la pauvreté !
L’éducation vient souvent à l’esprit comme moyen de lutte contre la pauvreté. Dès
les années 60, des économistes ont commencé à développer des théories sur le rôle de
l’éducation dans la croissance et le développement (Nolwen Henaff, Marie-France
Lange et Jean-Yves Martin, 2009). La non-scolarisation tout comme l’échec scolaire
induisent des niveaux de pauvreté plus importants, mais dans le même temps, les mé-
nages les plus pauvres sont les moins à même de bénéficier des connaissances sco-
laires…
La pauvreté touche toutes les tranches d’âge, enfants comme adultes. Mais les sta-
tistiques du domaine mettent en exergue des jeunes souvent davantage touchés par ces
problématiques de pauvreté et de précarité que leurs aînés (Antoine Math. 2018). Ce
constat domine : que ce soit en Finlande où des changements dans l'emploi riment
souvent avec transitions vers la pauvreté chez les jeunes adultes (Ilari Ilmakunnas,
2018), ou dans les pays méditerranéens d’Europe avec de jeunes adultes moins nom-
breux à vivre en deçà du seuil de pauvreté, mais l'étant à plusieurs reprises de leur jeu-
nesse (Sara Ayllón, 2015). Lutter contre la pauvreté des jeunes en Afrique subsaharienne
permettrait de réduire la pauvreté dans son ensemble. Des aides de l’État pour encoura-
ger le travail ou des prestations sociales versées aux jeunes actifs pour leur garantir un
revenu minimum pourraient être introduites ou renforcées. À titre d’exemple, même en
France, pays membre de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement
5
7. économiques), l’extension du RSA (Revenu de Solidarité Active) aux 18-24 ans serait
plutôt efficace (Vincent Vergnat, 2019).
L’État peut aussi intervenir à d’autres niveaux. Prenons l’exemple du gouverne-
ment lituanien : il mise sur la création d'emplois, une éducation adéquate et la création
ou le développement des entreprises (Vytautas Žiukas, 2015). De même, le travail social
joue un rôle important dans l’élimination de la pauvreté : non seulement en permettant
la création d’emplois, mais en améliorant le bien-être social des individus, en encoura-
geant la solidarité sociale, en soutenant et protégeant les membres vulnérables de la so-
ciété et en encourageant la coopération avec les bénéficiaires de services. Ce même tra-
vail social pourrait être développé en Afrique subsaharienne afin d’en tirer l’ensemble
les bénéfices cités ci-dessus, et réduire ainsi la pauvreté des populations locales.
Le tourisme semble être un autre axe particulièrement apprécié dans la lutte contre
la pauvreté (Bruno Sarrasin, Jonathan Tardif et Georgina Arreola Flores, 2012). L’utili-
sation du tourisme pourrait prendre tout son sens dans les pays d’Afrique subsaha-
rienne de l’étude de Messieurs Ndlovu et Toerien : en 2019, le continent africain ne re-
cevait que 5 % des arrivées internationales dans le monde (Organisation Mondiale du
Tourisme, 2019) ! Et pourtant, ce n’est pas faute de lieux d’intérêt… Ces pays regorgent
de richesses culturelles, historiques ou naturelles : la grande mosquée de Djenné au
Mali, l’île de Gorée au large du Sénégal, l’allée des baobabs à Madagascar, la Montagne
de la Table en Afrique du Sud… Mais tourisme et sécurité sont à relier directement.
Suite à une montée de l’insécurité dans la zone sahélienne, de nombreux pays ont été
déconseillés aux voyageurs (France Diplomatie). Cette situation perdure dans certains
pays comme le Mali où l’entièreté du territoire est soit formellement déconseillé, soit
déconseillé sauf raison impérative. Fortement dissuasif pour les voyageurs… Le déve-
loppement du tourisme dans les pays d’Afrique subsaharienne n’en demeure pas moins
intéressant pour lutter contre la pauvreté.
La difficulté réside dans le fait qu’aucune politique ne peut être menée seule. La
politique de scolarisation doit être menée de concert avec la politique d’emploi, ou celle
de développement des infrastructures, et cætera. L’ensemble des politiques doivent être
articulées entre-elles afin de lutter de manière efficace contre la pauvreté. Un article
scientifique seul répond donc de manière trop sommaire à l’étendue de la problématique
qu’est la pauvreté, mais il apporte sa pierre au large édifice de la littérature scientifique
du domaine.
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8. 4.0 CONCLUSION
Comme nous avons pu l’observer au travers de cette fiche de lecture, la bancarisa-
tion des ménages pourrait permettre de lutter contre la pauvreté en Afrique subsaha-
rienne. Toutefois, son impact varie : plus un ménage est riche, plus il en bénéficiera –
les ménages de classe moyenne étant les gagnants. La vaste population étudiée par Mes-
sieurs Ndlovu et Toerien permet dans l’ensemble de conforter le lecteur quant à la véra-
cité des résultats obtenus.
Cela étant dit, il convient de nuancer les résultats des modèles : une politique de
bancarisation des ménages ne peut être menée seule. De nombreuses possibilités
existent : un développement du tourisme, une amélioration du système éducatif, des
aides de l’État versées aux jeunes actifs, et cætera. La pauvreté étant une thématique
vaste et complexe, les politiques doivent être propres à chaque pays afin de n’utiliser
que les plus propices à aider la population locale.
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