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n° 35 - octobre 2006




 Dans le top 17 des
meilleures cliniques
          de Suisse



                                                         La Clinique Générale-Beaulieu est membre de l’association des Swiss Leading
                                                         Hospitals qui regroupe, sur des critères extrêmement sélectifs,17 cliniques privées
                                                         qui constituent ce que la Suisse offre de meilleur en termes de prestations médi-
                                                         cales et hôtelières. A l’occasion d’une nouvelle orientation stratégique des SLH, Le
                                                         Trait d’Union a interviewé le président de l’association, Beat Huber, et fait le point
                                                         avec Philippe Cassegrain, directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, pour connaître
                                                         l’intérêt d’une telle appartenance sous les angles du marketing et de la notoriété.
                                                         Photo: Le nouveau design des SLH tel qu’utilisé lors de stands internationaux aux-
                                                         quels la CGB participe activement (source: SLH, Ldd).




Mot du directeur

L’INITIATIVE AUX MÉDECINS                                                                          SOMMAIRE N°35
Le débat sur la réforme de l’assurance-maladie a
connu une avancée salutaire en cette rentrée 2006.                                     Mot du directeur                                 1
Dans un article du quotidien Le Temps, le 2 sep-
tembre, Jacques de Haller, président de l’associa-                                     Le dossier: à la rencontre
tion faîtière des médecins (FMH), déclarait: «Nous                                     des Swiss Leading Hospitals                  2-5
proposons de confier aux médecins la responsabili-                                     Rencontre: l’équipe de radiologie            6-7
té de constituer des réseaux avec lesquels les
caisses seraient ensuite libres de contracter ou non                                   Interview de M. P.-F. Unger                  8-9
dans un cadre légal garantissant la qualité.»                                          Institut de radiologie en pleine mue 10-11
Cette déclaration du président de la FMH doit être                                     Unité de médecine du sport                     12
saluée. Car elle marque la reprise de l’initiative par
les médecins, trop longtemps pris pour cibles, dans
ce débat crucial où les intérêts corporatistes des
uns et des autres masquent les enjeux collectifs.
                                      (suite page 13)
2                le dossier                 À LA RENCONTRE DES SWISS LEA




Un management de qualité exigeant


L’ASSOCIATION SWISS LEADING HOSPITALS (SLH), CRÉÉE EN 1999, REGROUPE 17
CLINIQUES PRIVÉES SUISSES, TOUTES CARACTÉRISÉES PAR LEUR EXCELLENCE
                                                                                      M. Beat Huber, président de l’association
EN MATIÈRE DE PRESTATIONS MÉDICALES ET HÔTELIÈRES. M. BEAT HUBER, PRÉ-                Swiss Leading Hospitals (SLH).
SIDENT DE L’ASSOCIATION, RÉPOND AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION.




                      Monsieur Beat Huber, est-ce que l’appellation       membres de notre association jouit d’un solide
                      SLH est aujourd’hui connue et recherchée par        ancrage local et est donc en mesure de
                      la clientèle?                                       répondre de façon optimale aux besoins de son
                                                                          propre marché.»
                      BEAT HUBER: «Il est très réjouissant que notre
                      association ait pu, au cours de ses quelques six    LES CRITÈRES DE SÉLECTION
                      ans d'existence, s’implanter sur le marché hos-     Outre l’évaluation qualitative (assessment)
                      pitalier comme un groupe important, occupant        requise pour devenir membre, existe-t-il
                      une position de pointe dans de nombreux             d’autres critères, par exemple géographiques
                      domaines. SLH est aujourd’hui un label caution-     ou de taille minimale? Existe-t-il un numerus
                      nant des prestations de très haute qualité, un      clausus au sein de la SLH?
                      encadrement individualisé et une atmosphère
                      accueillante. La grande confiance que nous          BEAT HUBER: «Pour être admise au sein de la
                      témoignent les patients, les médecins et le per-    SLH, une clinique doit satisfaire à diverses
                      sonnel nous démontre que nous sommes sur la         conditions relevant, d’une part, d’exigences sta-
                      bonne voie avec la stratégie que nous appli-        tutaires et, d’autre part, de sévères critères
                      quons. Nous nous distinguons par notre mana-        qualitatifs. Il va de soi que l’impression généra-
                      gement conséquent de la qualité, notre rayon-       le que nous avons d’un établissement hospita-
                      nement dans toute la Suisse et par le fait que      lier joue également un rôle important: il doit être
                      notre groupe couvre l'ensemble des spécialités      en mains privées, indépendant et financière-
                      médicales. Par ailleurs, chacune des cliniques      ment sain. Il importe aussi qu’il jouisse d’une
DING HOSPITALS                                                                le dossier                             3

         excellente réputation et que, de par les presta-
         tions offertes, il mérite le qualificatif de “leading
         hospital“. Ni le lieu d’implantation ni la dimen-
         sion ne sont déterminants à cet égard, quand
         bien même nous veillons à ce que nos
         membres ne se concurrencent pas directe-
         ment. Pour pouvoir rester fidèles à notre philo-
         sophie et aux très hautes exigences que nous
         nous sommes fixées, nous avons décidé de ne
         pas dépasser un effectif de 20 membres. Bien
         plus que sur l’aspect pécuniaire, nous voulons,
         comme je le disais, axer notre gestion sur la
         qualité de l’accueil et de l’atmosphère, ainsi que
         sur nos activités locales. Il n’est pas question
         pour nous d’opérer de grands regroupements
         aux structures de holding et de nous livrer aux
         spéculations d’investisseurs étrangers.»

         Vous déclarez sur votre site internet que «l’as-
         sociation se préoccupe de plus en plus de l’évo-
         lution de la politique de la santé». Quelles sont
         les préoccupations principales actuelles des
         membres de la SLH et celles-ci se distinguent-
                                                                 Source: plaquette SLH.
         elles de l’ensemble de la communauté des cli-
         niques privées de Suisse?

         BEAT HUBER: «Nos positions sont semblables à            important potentiel dans ce segment. Nous
         celles des Cliniques Privées Suisses (CPS).             devons toutefois aussi veiller à ce que celui-ci
         Nous exigeons que soient adoptées des                   soit en concordance avec la culture et la clien-
         mesures destinées à renforcer la libre concur-          tèle locale de la clinique d’accueil.»
         rence sur le marché hospitalier et à limiter l’in-
         fluence de l’Etat. Nous luttons pour la mise en         QUEL SOUTIEN DE SUISSE TOURISME?
         place de conditions-cadre permettant aux cli-           Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin se décla-
         niques privées de se développer librement et            re favorable à une certaine forme de «tourisme
         durablement, sans qu’elles soient obligées de           médical» dans le but de réduire les coûts de la
         craindre une remise en cause du fondement               santé. Qu’en pensez-vous? Etes-vous optimiste
         même de leur existence. Parmi nos revendica-            quant à l’avenir des cliniques privées en Suisse?
         tions concrètes figurent, par exemple, l’intro-
         duction du système moniste et le rembourse-             BEAT HUBER: «La notion de “tourisme médical“
         ment des contributions de base également                peut être diversement interprétée. Bien enten-
         pour les cliniques privées.»                            du, il serait heureux que le secteur médical
                                                                 fasse également l’objet d’un soutien officiel,
         PROSPECTION À L’ÉTRANGER                                par exemple par l’entremise de Suisse
         Votre Facts & Figures détaillant la SLH en              Tourisme, dans la perspective de l’entretien de
         chiffres indique une part assez modeste (5% en          l’attractivité du site helvétique. Il paraît inconce-
         2004) de la clientèle en provenance de l’étran-         vable que nous vantions nos montagnes et
         ger dans les établissements membres.                    notre chocolat et que nous négligions de faire
         Comment expliquez-vous ce chiffre? Ce mar-              état de nos prestations médicales de pointe. En
         ché intéresse-t-il vos membres?                         ce qui concerne le traitement à l’étranger de
                                                                 patients assurés en Suisse, je suis naturelle-
         BEAT HUBER: «Il est évident que le marché étran-        ment critique. Un calcul du prix de revient glo-
         ger présente de l’intérêt pour nous. Moins il y a       bal nous montre qu’aller se faire soigner hors
         d’assurés complémentaires en Suisse, plus la            de nos frontières ne s’avère pas toujours plus
         proportion de patients étrangers doit être éle-         avantageux. A cela s’ajoute que, dans bien des
         vée. Notre but serait de parvenir à une part de         domaines, la qualité des traitements dispensés
         10 à 15%. Pour la SLH, il existe assurément un          à l’étranger est loin de correspondre à celle pro-
         manque à combler ou, en tout état de cause, un          posée dans notre pays.» s
4                 le dossier                 À LA RENCONTRE DES SWISS LEA




Philippe Cassegrain:
«Notre objectif, la qualité totale !»


DIRECTEUR   DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, PHILIPPE CASSEGRAIN
A TRÈS TÔT FAIT LE CHOIX D’ADHÉRER AUX SWISS LEADING HOSPITALS.
UN CHOIX QU’IL EXPLIQUE ET COMMENTE.




                       Pourquoi la Clinique Générale-Beaulieu, certi-       L’UNION FAIT LA FORCE
                       fiée ISO 9001, a-t-elle également fait le choix      Peut-on mesurer l’impact «marketing», en
                       d’appartenir aux Swiss Leading Hospitals?            termes d’image, de réputation, d’une telle
                                                                            appartenance auprès de la clientèle?
                       PHILIPPE CASSEGRAIN: «Pour renforcer la
                       démarche qualité. En effet, pour adhérer aux         PHILIPPE CASSEGRAIN: «Il est toujours difficile de
                       SLH, nous avons dû mettre en place un systè-         mesurer un tel impact, à moins de réaliser une
                       me de gestion de la qualité totale à l’aide du       enquête spécifique, ce que nous ferons peut-
                       programme EFQM (European Foundation of               être une fois. En revanche, j’ai constaté dans
                       Quality Management), un des 120 critères qua-        mes déplacements à l’étranger que le label
                       lité à remplir pour devenir un membre à part         Swiss Leading Hospitals est très porteur auprès
                       entière des SLH.                                     d’une clientèle étrangère aisée. Il est plus facile
                                                                            de “vendre“ à l’étranger un groupe de cliniques
                       En travaillant sur ces critères, nous avons consi-   sous ce label qui est associé à une démarche
                       dérablement étoffé notre programme d’amélio-         qualité très ambitieuse, plutôt que de déployer
                       ration continue de la qualité de l’ensemble de       des efforts individuellement. En outre, les coûts
                       nos prestations. Une autre exigence que nous         liés au marketing international sont partagés
                       allons remplir très prochainement et sur laquel-     entre les cliniques membres actives à ce
                       le nous aurons l’occasion de revenir, c’est l’in-    niveau.
                       troduction du Critical Incident Reporting
                       System, un système de reporting sur les faits        Lorsqu’on se rend à l’étranger, que ce soit à
                       et incidents indésirables et/ou graves dans tous     titre privé ou professionnel, on se rend compte
                       les secteurs de la clinique. C’était un des objec-   que l’image de la Suisse reste très forte en
                       tifs 2006 annoncés en début d’année (cf. TdU         termes de tradition hôtelière, de qualité d’ac-
                       n° 33, mars 2006).                                   cueil et de qualité médicale. En ce qui concerne
                       En dehors du volet qualité, il faut relever qu’un    la Clinique Générale-Beaulieu, nous bénéficions
                       groupe d’achats entre les établissements             en plus de l’aura de la Genève internationale. Il
                       membres a été constitué. Le résultat est excellent   faut être patient et continuer à marteler le mes-
                       puisqu’il nous a permis d’obtenir de meilleures      sage chaque fois que c’est possible. Les pre-
                       conditions avec de gros fournisseurs communs.»       miers résultats se font sentir avec une progres-
DING HOSPITALS                                                                  le dossier                         5




         Localisation des cliniques membres de Swiss Leading Hospitals. (Source:SLH).




         sion des patients étrangers qui se situe à 7%            misé et très segmenté, ne serait-ce qu’en rai-
         du total des admissions, notre ambition étant            son de la complexité du monde de la santé au
         de doubler au minimum ce chiffre d’ici une à             niveau cantonal, les cantons constituant claire-
         deux années.                                             ment une barrière tarifaire et politique. Ajoutons
                                                                  que le Suisse est peu mobile pour toutes sortes
         Il faut mentionner qu’un travail de fond est en          de raisons, la santé n’étant pas une exception.
         cours sur le plan marketing. En effet, une nou-          Nous ne sommes donc pas concurrents direc-
         velle agence a réalisé un film d’image et d’am-          tement au plan suisse.
         biance de trois minutes par clinique, de nou-
         velles brochures en trois langues, une nouvelle          En revanche, il est vrai que nous sommes
         identité, un nouveau site internet complète-             concurrents au plan international. Toutefois, il
         ment redessiné et un stand avec les nouveaux             faut tempérer cette affirmation, car toutes les
         visuels pour la présence des SLH à des congrès           cliniques SLH ne souhaitent pas “s’exporter“ et
         et foires médicales à l’étranger.»                       celles qui le font proposent aussi des offres
                                                                  médicales complémentaires. L’attrait du label
         ESPRIT CONVIVIAL                                         est un facteur qui tempère l’élément concur-
         La concurrence est vive dans le secteur des              rentiel. Les cliniques qui se montrent à l’étran-
         soins privés. L’est-elle aussi parmi les membres         ger à travers les SLH le font dans un esprit
         d’une même association et comment cela se                convivial et toutes sont placées sur un pied
         gère-t-il?                                               d’égalité. Chaque établissement met ensuite
         PHILIPPE CASSEGRAIN: «L’offre est très importan-         en avant ses points forts. Je pense que c’est un
         te. Le marché de la santé suisse est très ato-           bon équilibre.» s
6   rencontre                    L’INSTITUT DE RADIOLOGIE: UNE


      Leurs parcours ne sont pas les mêmes, mais tous deux s’accordent pour sou-
      ligner les mérites des collaboratrices et des collaborateurs qui forment l’équi-
      pe de l’Institut de radiologie, soit vingt-huit personnes en collaboration avec
      six médecins radiologues. Portraits de Chantal Debaud, responsable admi-
      nistrative, entrée à la clinique il y a 34 ans, et de Olivier Sanchez, chef TRM,
      qui a pris ses fonctions à la clinique en février 2005.




      CHANTAL DEBAUD: 34 ANS D’EXPÉRIENCE                        Parallèlement, depuis vingt ans, elle assume
      Issue de l’ancienne Clinique Générale, située sur          également l’administration de l’institut.
      l’actuel site de la Clinique Générale-Beaulieu,            Le secrétariat, dont elle est responsable, com-
      Chantal Debaud a tout connu: de la petite cli-             prend neuf secrétaires médicales et un coursier.
      nique familiale avec soixante-dix collaborateurs à         Elle établit les horaires, s’occupe des statis-
      l’entreprise actuelle qui en compte cinq fois plus.        tiques et de la bureautique. «Nous avons des
                                                                 horaires d’ouverture assez soutenus puisqu’ils
      «Je suis passée d’un service de radiologie sans            vont de 7h30 à 19h00. Il faut veiller quotidien-
      ultrasons, sans IRM et sans scanner, dirigé par            nement à une bonne organisation et planifica-
      un seul radiologue, avec quatre collaborateurs,            tion, à maintenir la qualité offerte aux patients,
      à un Institut de radiologie doté d’appareils de            aux médecins envoyeurs ainsi qu’aux divers par-
      pointe où œuvrent six radiologues et vingt-huit            tenaires. Ceci n’est possible qu’avec la collabo-
      collaborateurs», déclare-t-elle.                           ration de toute l'équipe.»

      Chantal Debaud est une mémoire vivante de                  Plus de 90% des dossiers concernent des
      l’entreprise, sa collection de photos en té-               patients ambulants. Les tarifs Tarmed s’appliquent
      moigne. Entrée en service à l’époque où le ser-            à tous et il n’est pas nécessaire d’être au bénéfi-
      vice de radiologie était dirigé par le Docteur             ce d’une assurance complémentaire pour bénéfi-
      Philippe Bussat, elle a connu la fusion de la cli-         cier des prestations ambulatoires de l’institut.
      nique, le déménagement et, bien entendu,
      toutes les étapes du développement du service              En collaboration avec Olivier Sanchez, chef
      devenu l’actuel Institut de radiologie.                    TRM, Chantal Debaud gère également les
                                                                 stocks de matériel, procède au chiffrage annuel
      Son parcours, qu’elle qualifie elle-même d’aty-            et aux commandes médicales.
      pique, l’a conduit à prendre des responsabilités.
      Elle a été pendant près de trente ans l’assistan-          Chantal Debaud a participé activement à la vie
      te médicale du Docteur Philippe Bussat.                    de la Clinique Générale-Beaulieu, notamment
      Elle travaille quotidiennement en étroite colla-           au comité de rédaction du Trait d’Union ainsi
      boration avec les Docteurs Anne-Françoise                  qu’aux commémorations du 100e anniversaire
      Schwieger, Malika Quinodoz, Pierre Rouge,                  (1999). Avec son collaborateur, Pierre-Alain
      Michel Kiener, Philippe Kindynis et Jean-                  Rast, elle a contribué à la mise en place du
      Baptiste Martin.                                           management de la qualité ISO en 2000. s




       PORTRAIT-EXPRESS

       De nationalité française, Chantal Debaud a obtenu un diplôme de technicienne en
       biologie médicale en 1969.
       Sa carrière professionnelle démarre en Suisse, aux HUG, au centre de cardiologie
       en qualité de laborantine. Autodidacte, elle est rapidement promue assistante
       médicale en salle d’angiographie. Elle fait partie de l’équipe du Docteur Philippe
       Bussat qu’elle suivra avec Thuga Duchunstang en 1973 au service de radiologie
       de la Clinique Générale, qui deviendra, suite à la fusion de 1983, la Clinique
       Générale-Beaulieu. Chantal Debaud est aujourd’hui responsable administrative,
       également en charge de l’équipe du secrétariat, de l’Institut de radiologie.
ÉQUIPE SOUDÉE                                                                         rencontre                                 7

         OLIVIER SANCHEZ: CHEF TRM                                     D’autre part, côté technique, je dois constam-
         Chef TRM (technicien en radiologie médicale)                  ment me tenir au courant des nouveautés qui
         de l’Institut de radiologie de la Clinique                    arrivent sur le marché de l’imagerie médicale.
         Générale-Beaulieu, Olivier Sanchez dispose                    L’évolution et le renouvellement de nos équipe-
         d’une équipe de treize collaborateurs techni-                 ments représentent une grande partie de mon
         ciens, de deux aides-TRM et d’un plateau tech-                activité. Pour cela, la Clinique Générale-Beaulieu
         nique complet.                                                a consacré un investissement important pour
                                                                       doter l’institut de ce qui se fait de mieux. Il y a
         Quelles sont vos fonctions de chef TRM au sein                donc ces deux versants du métier à faire coïnci-
         de l’Institut de radiologie?                                  der et évoluer ensemble. L’interaction est donc
                                                                       importante, la finalité étant de satisfaire au mieux
         OLIVIER SANCHEZ: «Notre institut reçoit à la fois             nos clients et nos médecins correspondants.»
         des patients ambulatoires et des patients hos-
         pitalisés. Nous avons pour mission de les                     Vous parlez de formation aux techniques
         accueillir et de répondre à cette demande,                    récentes. Comment cela se traduit-il en pratique?
         autant pendant nos horaires d’ouverture qu’en
         cas d’urgence.                                                OLIVIER SANCHEZ: «Le métier de TRM est le
         Comme tout cadre de santé, mon rôle est d’offrir              métier médico-technique par excellence. En
         à nos patients une qualité de soins irréprochable.            effet, c’est d’abord un métier très technique,
         Pour cela, il faut pouvoir proposer un plateau tech-          l’outil informatique y est omniprésent mais
         nique répondant aux standards actuels de tech-                c’est aussi un métier de santé. Certaines
         nologie et de diagnostic, ainsi que des collabora-            connaissances médicales, comme l’anatomie,
         teurs qualifiés et formés à ces technologies.»                sont indispensables, et la relation avec le
                                                                       patient, notre client, est primordiale. Tout ceci,
         Vous devez donc gérer à la fois une équipe et                 s’apprend durant les quatre années d’études
         du matériel. Quelles sont les interactions entre              mais cela ne suffit pas. Le monde de la radiolo-
         ces deux fonctions?                                           gie évolue très rapidement: il n’est donc plus
                                                                       concevable d’exercer sans une formation conti-
         OLIVIER SANCHEZ: «J’ai en charge la gestion de                nue poussée. Pour cela, grâce au Département
         l’équipe. Il faut assurer la réalisation de toutes            des ressources humaines, je peux faire un
         les demandes d’examens sur nos horaires d’ou-                 recrutement très sélectif et mettre en place un
         verture en fonction des disponibilités des salles             plan de formation pour l’ensemble de mes col-
         d’examens et des TRM en tenant compte de                      laborateurs. Cela passe par des cours, de la for-
         leurs compétences propres. Mon objectif est                   mation continue et la participation aux congrès.
         d’avoir des collaborateurs le mieux formé et le               A l’image de la clinique, nous adhérons au
         plus polyvalent possible pour gagner en flexibi-              concept des cinq S (Santé, Soin, Service,
         lité d’organisation.                                          Sécurité et Satisfaction).» s




         PORTRAIT-EXPRESS
         Agé de 31 ans, Olivier Sanchez est né en Corse. Il a obtenu son diplôme d’Etat de
         manipulateur en électroradiologie médicale en 2000, à l’Ecole régionale de Marseille
         Laurent Chevrot. Son parcours professionnel démarre en 2000 sur son île natale, à
         Ajaccio, où il est formé en scanner et en radiologie interventionnelle. En 2002, il
         intègre l’hôpital de Sion, où il recevra une solide formation en cardiologie interven-
         tionnelle. En 2004, il est nommé directeur technique au Monaco Life Check Center,
         où il a l’opportunité de travailler sur une technologie de pointe de scanner cardiaque:
         l’Imatron e-speed, machine unique en Europe.
         De 2002 à 2005, il est également consultant en radiologie. Il participe notamment à
         la réalisation d’un partenariat entre la Suisse et la Libye (Libyan Swiss Diagnostic
         Centre à Tripoli), où il a pour mission l’installation du plateau technique mais aussi le recrutement et la formation du
         personnel sur place. Il est nommé chef TRM à l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en février
         2005.
         Il est membre du Collège des Chefs TRM de Suisse romande. Au sein de la clinique, il est aussi l’expert technique
         en radioprotection et est également membre du groupe MSST et de la Commission d’hygiène.
8         politique santé INTERVIEW DU CHEF DU DÉPARTEMENT




Pierre-François Unger: «Il faut
distinguer pépins et certitudes»


LE   PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT ET CHEF DU DÉPARTEMENT DE L’ACTION
SOCIALE ET DE LA SANTÉ, PIERRE-FRANÇOIS UNGER A BIEN VOULU
RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION. PARTISAN D’UNE CAISSE
UNIQUE   - «MAIS PAS CELLE DE L’INITIATIVE» -, IL SE DÉCLARE FAVORABLE À
DES RÉFORMES QUI INCLUENT, DANS UN PROCHE AVENIR, LA CARTE DE
SANTÉ INFORMATISÉE. ET DE TORDRE LE COU À QUELQUES MYTHES QUI ONT
LA VIE DURE QUANT AUX COÛTS DE LA SANTÉ À GENÈVE.




                                                                                Pierre-François Unger, chef du Département de l’action
                                                                                sociale et de la santé: «Notre système de soins est remar-
                                                                                quable à bien des égards et l’on peut en être fier.»




                        Monsieur le Président, après le refus fédéral        des primes régionales. Mais un Vaudois qui se
                        d’entrer en matière, quel est l’avenir de la cais-   fait soigner à Genève doit-il payer ses primes
                        se unique?                                           dans le canton de Vaud? La solidarité confédé-
                                                                             rale a un peu bon dos. Quel que soit le système
                        PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Un projet de change-         de péréquation fédérale, on voit bien que
                        ment de la Constitution prend du temps. Le pro-      Genève, en tant que structure urbaine, est pré-
                        jet de caisse unique, que je défends comme           téritée.»
                        principe sans toutefois soutenir le texte formu-
                        lé par l’initiative, remplit un certain nombre       Dans ce rapport de forces, qui inclut
                        d’objectifs mais pas ceux que l’on croit. La cais-   Confédération, cantons, prestataires de ser-
                        se unique ne va pas réduire les coûts. Elle peut     vices de soins, assureurs et assurés, comment
                        accroître la transparence, notamment parmi les       dégager une vision claire des objectifs?
                        assureurs. L’autre avantage, c’est qu’elle contri-
                        buerait à réduire le montant des réserves obli-      PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Il faut saisir les enjeux
                        gatoires. Il faut actuellement de 15 à 30% alors     de société et ne pas se focaliser sur les coûts.
                        qu’un 7 à 10% serait parfaitement acceptable.        Notre système de soins est remarquable à bien
                        Dans les faits, la Confédération laisse aux can-     des égards et l’on peut en être fier. Mais ni le
                        tons la gestion des problèmes, qui n’ont fait        pouvoir fédéral ni le pouvoir cantonal ne peu-
                        que s’accentuer avec l’introduction de la            vent, Dieu merci, agir contre le vieillissement
                        LAMal. La caisse unique ne signifie pas prime        de la population. Nous vivons dans une société
                        unique. Des offices régionaux auraient à gérer       évoluée qui a décidé de prodiguer des soins à
DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SANTÉ                                             politique santé                       9



           tous. On ne rationne pas les soins. Mais on peut       Précisément, puisque les données démogra-
           les rationaliser. Les exemples concrets abon-          phiques sont connues, comment prévenir le
           dent: pourquoi multiplier les diagnostics en utili-    goulet d’étranglement que constitue le vieillis-
           sant toutes les techniques existantes, là où l’uti-    sement de la population?
           lisation d’une seule suffirait? Pourquoi multiplier
           les tests de nouveaux médicaments juste pour           PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «La gestion de la santé
           bien vérifier que le nouveau produit est iden-         d’un individu, au cours de sa vie, doit être
           tique ou presque à l’ancien? On pourrait multi-        repensée. Il existe des certitudes: le vieillisse-
           plier les exemples. La marge de rationalisation        ment, et des incertitudes: les pépins de santé,
           est encore considérable. Mais il faut tordre le        les accidents qui peuvent survenir. N’est-ce pas
           cou à certains mythes: ce n’est pas le progrès         bizarre que ce soit l’assurance-maladie qui
           médical qui génère de nouveaux coûts. Une              assume les frais d’un accidenté, dès lors qu’il a
           opération du ménisque, il y a trente ans, c’était      atteint l’âge de la retraite? La gestion des
           trois heures au bloc opératoire, trois semaines        risques devrait être séparée de celle des mala-
           d’hospitalisation, trois mois d’arrêt de travail.      dies chroniques qui apparaîtraient, presque
           Aujourd’hui, on vous opère et vous reprenez le         inévitablement, avec l’âge. Chacun sait que
           travail dans la semaine. La technologie pèse           l’État providence, c’est fini. On peut même
           20% dans les coûts de la santé contre 80% en           affirmer que, pour la première fois, une généra-
           termes de salaires.»                                   tion de quinquagénaires, souvent parents, a
                                                                  conscience que la situation risque d’être moins
           Il faut donc aborder la santé comme un élément         bonne pour la prochaine génération. On assas-
           économique parmi d’autres?                             sine la classe moyenne! Ne serait-ce que sur le
                                                                  plan fiscal. Il est de notre responsabilité de
           PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Que la santé soit, pour        repenser la manière de financer différemment
           partie, un secteur économique, on ne peut pas          “certitudes“ et “pépins“. Sans renier la solida-
           le nier. A Genève, la santé c’est 5 milliards de       rité, il faut admettre que seule une approche
           francs. Mais c’est un secteur que l’on prétend         personnalisée, individualisée, qui existe déjà
           concurrentiel alors qu’il ne l’est que très modes-     sous une certaine forme avec le triptyque AI -
           tement en Suisse. A l’étranger, c’est davantage        AMF -LAMal, pourra éviter l’effondrement du
           le cas. Ne faisons pas dans l’angélisme: si l’on       système de santé futur.»
           parle aujourd’hui de “tourisme médical“, c’est
           d’abord en raison du prix. La concurrence a            Pour conclure, Monsieur le Président, vous
           besoin de transparence pour exister mais elle a        défendez le projet d’une carte de santé infor-
           aussi pour exigence celle des résultats! Ce n’est      matisée à Genève. Est-il toujours d’actualité?
           pas forcément évident dans le cas d’un acte
           médical. Enfin, les conditions démographiques          PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Le projet est bon, mais
           et la structure urbaine, qui engendrent en cer-        il a été jugé trop cher pour le seul canton de
           tains endroits, comme à Genève, des patholo-           Genève. Un partenariat est nécessaire et je m’y
           gies que l’on ne trouvera pas ailleurs, expliquent     emploie. A l’heure actuelle, les caisses ne veu-
           des phénomènes de consommation qui ont des             lent pas participer à son financement. Mais j’ai
           provenances bien réelles. Quant au phénomène           trouvé des acteurs privés qui pourraient y parti-
           de surconsommation médicale, il existe, il ne          ciper à hauteur des 2/3. Le défi est de parvenir
           faut pas le cacher. C’est la raison pour laquelle je   à mettre en œuvre ce projet à l’échelon romand.
           défends l’idée d’un dossier médical commun,            Les médecins genevois n’y adhèrent pas par
           centralisé. Cela dit, je dénonce une utilisation à     crainte de bureaucratie. Et, il est vrai que le pro-
           des fins de rétorsion, comme certains assureurs        jet a été présenté à un moment délicat alors que
           ont pu le faire, du dossier médical d’un patient.      les points Tarmed faisaient polémique.
           Ce sont là des méthodes scandaleuses qu’il faut        Pourtant, le projet de carte informatisée, qui a
           combattre car contraires à toute déontologie. Le       fait l’objet d’un examen à l’échelon européen où
           droit de contracter doit faire l’objet d’un débat.     il a même été primé, répond aux besoins du
           La LAMal est une assurance sociale. Il ne s’agit       patient comme du système de prestations. On
           pas de régresser socialement, mais de s’interro-       bâtit une nouvelle politique avec de nouveaux
           ger sur la nouvelle assurance sociale à mettre         outils. Il faut bien se mettre cela en tête.» s
           sur pied pour les nouvelles générations!»
10              évènement                           L’INSTITUT DE RADIOLOGIE EN PLEINE




 La nouvelle IRM 3T
 est opérationnelle


 EN 2006, L’INSTITUT   DE RADIOLOGIE A ENTAMÉ SA MÉTAMORPHOSE. DE NOM-
 BREUX CHANGEMENTS SE SONT DÉJÀ OPÉRÉS. IL Y A, D’UNE PART, UN RENOU-
 VELLEMENT DU MATÉRIEL COMME LA SALLE D’ORTHOPÉDIE (SALLE JAUNE), LA
 SALLE DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE        (SALLE   BLEUE) OU ENCORE LA
 TABLE DE BIOPSIE MAMMAIRE. CES CHANGEMENTS ONT ÉTÉ ACCOMPAGNÉS DE
 MODIFICATIONS DES LOCAUX AFIN D’OPTIMISER LES ESPACES. D’AUTRE PART, DE
 NOUVELLES ACQUISITIONS, TELLE UNE NOUVELLE IRM 3T, MARQUENT LA PRE-
 MIÈRE PHASE DES TRAVAUX DE L’ÉTAGE INFÉRIEUR DE L’INSTITUT.




                          Parmi ces changements, certains se sont agré-          de pédiatrie. Cette deuxième machine est le par-
                          mentés d’exclusivités dont nous avons bénéficié        fait complément de notre nouvelle IRM 3T, livrée
                          en raison de bonnes relations avec les construc-       et installée au mois d’août 2006.
                          teurs et de l’image très positive de la Clinique
                          Générale-Beaulieu. Il s’agit, d’une part, d’exclusi-   Nous procédons par ailleurs à l’évaluation de dif-
                          vités technologiques sur du matériel comme             férents produits sur le marché en vue de rempla-
                          notre salle de radiologie interventionnelle à          cer le scanner. Au rez-de-chaussée, les travaux
                          détecteur plat, première installation en Suisse        les plus importants ont été réalisés en 2006.
                          (19e installation mondiale) et exclusivité mondia-     Nous prévoyons néanmoins en 2007 le rempla-
                          le sur le prototype de console de traitement des       cement d’une de nos salles télécommandées
                          images 3D. Nous sommes, à ce titre, le site de         pour les examens uro-digestifs et gynécolo-
                          référence international pour Philips Medical.          giques.
                          Nous avons également eu la primeur de la toute
                          nouvelle version NX de radiologie numérisée            RAPIDES CHANGEMENTS
                          AGFA. Certaines nouveautés sont destinées à            TECHNOLOGIQUES
                          accroître le confort et le bien-être de nos            Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tous
                          patients, de manière à rendre leurs visites le         ces travaux et investissements ne nous confè-
                          plus agréable possible en leur offrant des condi-      rent pas une avance et une tranquillité durables.
                          tions d’examens uniques.                               C’est toujours un état provisoire. D’une part, la
                                                                                 concurrence en Suisse, et à Genève surtout, est
                          AU PROGRAMME EN 2007                                   très grande et réagit très vite: c’est la course à
                          Les travaux de cette année vont principalement         l’équipement. D’autre part, il faut savoir que la
                          concerner l’étage inférieur qui va subir à son         durée de vie d’une technologie tend à se réduire
                          tour de grands changements. Dans un premier            de plus en plus. Il faut compter en moyenne
                          temps nous allons remplacer notre IRM 1,5T             quatre à cinq ans avant l’obsolescence d’une
                          actuelle par une IRM «ouverte» de 1T. Cette            machine (contre sept ans il y a encore deux ans!).
                          machine va nous permettre d’ouvrir certaines           Il faut donc rester attentif aux évolutions et ne pas
                          indications comme les examens dynamiques,              s’endormir sur ses lauriers. s
                          d’offrir une alternative aux patients claustro-
                          phobes, et sans doute aussi d’effectuer un peu                                OLIVIER SANCHEZ,   CHEF   TRM
MUE                                       évènement                                11




      La nouvelle IRM 3T a fait une entrée des plus remarquées à la clinique. De sa sor-
      tie du camion à son installation dans la salle prévue à cet effet, de nombreuses per-
      sonnes et une grue gigantesque ont été nécessaires pour manipuler avec toutes
      les précautions qui s’imposent l’impressionnant appareil.
12                      service                 UNITÉ DE MÉDECINE DU SPORT




 Quelques efforts pour la rentrée !


 L’UNITÉ   DE MÉDECINE DU SPORT FONCTIONNE DEPUIS 1987 SOUS LA RES-
 PONSABILITÉ DE MÉDECINS SPÉCIALISTES     (RHUMATOLOGIE,    ORTHOPÉDIE,
 PNEUMOLOGIE, DIÉTÉTIQUE, ETC.), ASSISTÉS D’UNE INFIRMIÈRE POUR LA
 PRATIQUE DES TESTS D’EFFORT, AINSI QUE DE PHYSIOTHÉRAPEUTES SPÉCIA-
                                                                               L’Unité de médecine du sport s’affichait lors du triathlon de
 LISÉS EN TRAUMATOLOGIE SPORTIVE ET EN RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE.              Genève en août dernier.




                        L’U.M.S a préparé sa rentrée sportive et sou-          Dans le but:
                        haite vous informer de ses nouveautés!
                                                                               • d’assister le sportif dans son entraînement
                        En effet le nouveau tapis est arrivé. Ainsi les          et sa nutrition,
                        tests d’effort pourront se pratiquer sur le vélo       • de conseiller toute personne désirant entre-
                        ou sur le tapis.                                         prendre une activité physique régulière,
                                                                               • de déceler d’éventuelles contre-indications
                                                                                 notamment cardiaques, à la pratique du sport,
                        Peuvent être pratiqués:                                • de compléter un check-up médical demandé
                                                                                 par les assurances.
                        • les tests d’effort (sur le vélo ou sur le tapis)
                          avec possibilité de mesure directe de la
                          consommation d’oxygène maximale (VO2)                Pour tous renseignements, vous pouvez
                          et/ou courbe de lactates sont effectués en           prendre contact avec l’infirmière, Mme Ghyslaine
                          présence d’un médecin assisté d’une infir-           Leteurtrois.
                          mière technicienne,
                        • la spirométrie (état de la fonction respiratoire),   Par téléphone: 022 346 99 60
                        • l’indice de graisse (rapport muscles-tissus          Par fax: 022 839 55 56
                          adipeux).                                            Par email: ums@beaulieu.ch




                            brève
                                                   LÉMAN BLEU TÉLÉVISION FÊTE SES 10 ANS

                                                   La télévision locale Léman Bleu Télévision a
                                                   organisé une fête très sympathique, au
                                                   Scandale, pour marquer ses 10 ans d’existen-
                                                   ce. Outre les autorités du canton et de la ville,
                                                   de nombreuses personnalités de la vie poli-
                                                   tique, économique, culturelle et des médias
                                                   avaient répondu à l’invitation du rédacteur en
                                                   chef, M. Michel Chevrolet, que l’on voit ici, sur
                                                   notre photo aimablement prêtée par M. Patrick
                                                   Stolz, en compagnie du directeur de la Clinique
                                                   Générale-Beaulieu, M. Philippe Cassegrain.
brève
                                                           MARIE FREYMOND: COMMENT CONJUGUER
13    mot du directeur                                     DEUX PASSIONS

                                                           Infirmière en chirurgie géné-
                                                           rale au 1er étage depuis 2005,
                                                           Marie Freymond, âgée de 26
                                                           ans, est également une cava-
                                                           lière de talent qui a récem-
 (suite de la page 1)                                      ment remporté le champion-
 Il est heureux de constater que les médecins sont         nat romand de Corsinge.
 capables de se fédérer, eux si souvent taxés d’indivi-    Marie consacre tout son
 dualistes, pour proposer des solutions viables et inté-   temps libre aux chevaux, véri-
 ressantes, susceptibles de faire avancer le débat.        table passion d’enfance. Elle
                                                           en monte ainsi trois pour les
 Les médecins, en leur qualité d’acteurs principaux        différents concours auxquels
 de la santé, sont les premiers concernés. Il était        elle se présente: Flamme,
 temps qu’ils prennent l’initiative en montrant une        Flanelle et Axel, qu’elle s’est
 remarquable capacité d’anticipation, plutôt que           offert pour ses 25 ans. Afin
 d’être toujours sur la défensive, occupés à contrer       de participer aux divers évé-
 une attaque de Santésuisse.                               nements hippiques régio-
 Les médecins, qui sont proches de leurs patients,         naux, elle peut compter sur la
 connaissent leurs problèmes de santé et leurs pré-        compréhension de ses col-
 occupations en la matière. Ils semblent donc les          lègues pour l’organisation du
 mieux placés pour prendre en charge de façon glo-         planning. En effet, tant pour
 bale les patients qui adhéreraient à un réseau de         les soins infirmiers que pour
                                                           l’équitation, l’organisation est Le D Yves Beyeler, auteur du cliché,
                                                                                                 r

 type HMO constitué par les médecins eux-mêmes.                                             prête des chevaux à Marie, ici en com-
                                                           très importante et Marie arri- pagnie de Flanelle du Roset.
 Cette façon de procéder constituerait également un        ve à concilier les deux, gérant
 sérieux contre-pouvoir aux assureurs-maladie. Ces         son temps entre travail, passion et repos. Elle envisage
 derniers détiennent déjà de nombreux pouvoirs. Ils        de passer au niveau national d’ici un an ou deux, quand
 ne se gênent pas de les utiliser, y compris à mau-        elle et ses chevaux y seront prêts, car «l’équitation est
 vais escient, voire de façon excessive. Nous pou-         le seul sport individuel où on est deux». D’ici là, l’en-
 vons produire de multiples exemples, à la Clinique        semble de la clinique lui souhaite plein de succès pour
 Générale-Beaulieu, dans notre pratique quotidienne.       les concours à venir!

 J’espère que cette perspective de création de                                                        STÉPHANIE THOMÉ
 réseaux par les médecins permettra d’éviter la sup-
 pression de l’obligation de contracter vis-à-vis du
 corps médical. Nous constatons les dégâts causés                                                         IMPRESSUM
 par les assurances-maladie qui constituent des                                                     Ligne éditoriale:
 listes de cliniques et d’hôpitaux. Ces listes chan-                                                Philippe Cassegrain
                                                                                                    Marian Stepczynski
 gent continuellement. Il est impossible d’obtenir les
 critères objectifs des assurances pour y apporter                                                  Rédacteur responsable:
                                                                                                    Philippe Amez-Droz
 des changements: Est-ce le prix? Est-ce la qualité?
 Impossible de le savoir officiellement. C’est surtout                                              Ont également collaboré
                                                                                                    à ce numéro:
 la volonté de diviser pour mieux régner.                                                           Mmes Nathalie Blanc
                                                                                                    Chantal Debaud
 Il faut impérativement éviter que ce régime injuste                                                Françoise Dimier
 s’applique aux médecins. Si, par malheur, cela                                                     Marie Freymond
                                                                                                    Ghyslaine Leteurtrois
 devait être le cas, nous verrions très rapidement                                                  Evelyne Pièce
 des dérives. Les médecins seraient amenés à faire                                                  Stéphanie Thomé
 un tri impitoyable des cas en éliminant de leur                                                    MM. Stefano Bisanti
 patientèle les personnes âgées, les personnes                                                      Philippe Cassegrain
                                                                                                    Laurent Debenest
 atteintes de maladies chroniques ou souffrant d’af-                                                Beat Huber
 fections très lourdes nécessitant l’utilisation de                                                 Olivier Sanchez
 technologies chères.                                                                               Pierre-François Unger
                                                                                                    Crédits photo:
 Les Suisses tiennent à la liberté de choix des                                                     Dr Yves Beyeler
                                                                                                    Thierrypier Graindorge
 médecins et des établissements. La proposition de
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 niques prennent la balle au bond.
                                                                                                    1’500 exemplaires
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                                   PHILIPPE CASSEGRAIN
                                                                                                    traitdunion@beaulieu.ch

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  • 1. n° 35 - octobre 2006 Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse La Clinique Générale-Beaulieu est membre de l’association des Swiss Leading Hospitals qui regroupe, sur des critères extrêmement sélectifs,17 cliniques privées qui constituent ce que la Suisse offre de meilleur en termes de prestations médi- cales et hôtelières. A l’occasion d’une nouvelle orientation stratégique des SLH, Le Trait d’Union a interviewé le président de l’association, Beat Huber, et fait le point avec Philippe Cassegrain, directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, pour connaître l’intérêt d’une telle appartenance sous les angles du marketing et de la notoriété. Photo: Le nouveau design des SLH tel qu’utilisé lors de stands internationaux aux- quels la CGB participe activement (source: SLH, Ldd). Mot du directeur L’INITIATIVE AUX MÉDECINS SOMMAIRE N°35 Le débat sur la réforme de l’assurance-maladie a connu une avancée salutaire en cette rentrée 2006. Mot du directeur 1 Dans un article du quotidien Le Temps, le 2 sep- tembre, Jacques de Haller, président de l’associa- Le dossier: à la rencontre tion faîtière des médecins (FMH), déclarait: «Nous des Swiss Leading Hospitals 2-5 proposons de confier aux médecins la responsabili- Rencontre: l’équipe de radiologie 6-7 té de constituer des réseaux avec lesquels les caisses seraient ensuite libres de contracter ou non Interview de M. P.-F. Unger 8-9 dans un cadre légal garantissant la qualité.» Institut de radiologie en pleine mue 10-11 Cette déclaration du président de la FMH doit être Unité de médecine du sport 12 saluée. Car elle marque la reprise de l’initiative par les médecins, trop longtemps pris pour cibles, dans ce débat crucial où les intérêts corporatistes des uns et des autres masquent les enjeux collectifs. (suite page 13)
  • 2. 2 le dossier À LA RENCONTRE DES SWISS LEA Un management de qualité exigeant L’ASSOCIATION SWISS LEADING HOSPITALS (SLH), CRÉÉE EN 1999, REGROUPE 17 CLINIQUES PRIVÉES SUISSES, TOUTES CARACTÉRISÉES PAR LEUR EXCELLENCE M. Beat Huber, président de l’association EN MATIÈRE DE PRESTATIONS MÉDICALES ET HÔTELIÈRES. M. BEAT HUBER, PRÉ- Swiss Leading Hospitals (SLH). SIDENT DE L’ASSOCIATION, RÉPOND AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION. Monsieur Beat Huber, est-ce que l’appellation membres de notre association jouit d’un solide SLH est aujourd’hui connue et recherchée par ancrage local et est donc en mesure de la clientèle? répondre de façon optimale aux besoins de son propre marché.» BEAT HUBER: «Il est très réjouissant que notre association ait pu, au cours de ses quelques six LES CRITÈRES DE SÉLECTION ans d'existence, s’implanter sur le marché hos- Outre l’évaluation qualitative (assessment) pitalier comme un groupe important, occupant requise pour devenir membre, existe-t-il une position de pointe dans de nombreux d’autres critères, par exemple géographiques domaines. SLH est aujourd’hui un label caution- ou de taille minimale? Existe-t-il un numerus nant des prestations de très haute qualité, un clausus au sein de la SLH? encadrement individualisé et une atmosphère accueillante. La grande confiance que nous BEAT HUBER: «Pour être admise au sein de la témoignent les patients, les médecins et le per- SLH, une clinique doit satisfaire à diverses sonnel nous démontre que nous sommes sur la conditions relevant, d’une part, d’exigences sta- bonne voie avec la stratégie que nous appli- tutaires et, d’autre part, de sévères critères quons. Nous nous distinguons par notre mana- qualitatifs. Il va de soi que l’impression généra- gement conséquent de la qualité, notre rayon- le que nous avons d’un établissement hospita- nement dans toute la Suisse et par le fait que lier joue également un rôle important: il doit être notre groupe couvre l'ensemble des spécialités en mains privées, indépendant et financière- médicales. Par ailleurs, chacune des cliniques ment sain. Il importe aussi qu’il jouisse d’une
  • 3. DING HOSPITALS le dossier 3 excellente réputation et que, de par les presta- tions offertes, il mérite le qualificatif de “leading hospital“. Ni le lieu d’implantation ni la dimen- sion ne sont déterminants à cet égard, quand bien même nous veillons à ce que nos membres ne se concurrencent pas directe- ment. Pour pouvoir rester fidèles à notre philo- sophie et aux très hautes exigences que nous nous sommes fixées, nous avons décidé de ne pas dépasser un effectif de 20 membres. Bien plus que sur l’aspect pécuniaire, nous voulons, comme je le disais, axer notre gestion sur la qualité de l’accueil et de l’atmosphère, ainsi que sur nos activités locales. Il n’est pas question pour nous d’opérer de grands regroupements aux structures de holding et de nous livrer aux spéculations d’investisseurs étrangers.» Vous déclarez sur votre site internet que «l’as- sociation se préoccupe de plus en plus de l’évo- lution de la politique de la santé». Quelles sont les préoccupations principales actuelles des membres de la SLH et celles-ci se distinguent- Source: plaquette SLH. elles de l’ensemble de la communauté des cli- niques privées de Suisse? BEAT HUBER: «Nos positions sont semblables à important potentiel dans ce segment. Nous celles des Cliniques Privées Suisses (CPS). devons toutefois aussi veiller à ce que celui-ci Nous exigeons que soient adoptées des soit en concordance avec la culture et la clien- mesures destinées à renforcer la libre concur- tèle locale de la clinique d’accueil.» rence sur le marché hospitalier et à limiter l’in- fluence de l’Etat. Nous luttons pour la mise en QUEL SOUTIEN DE SUISSE TOURISME? place de conditions-cadre permettant aux cli- Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin se décla- niques privées de se développer librement et re favorable à une certaine forme de «tourisme durablement, sans qu’elles soient obligées de médical» dans le but de réduire les coûts de la craindre une remise en cause du fondement santé. Qu’en pensez-vous? Etes-vous optimiste même de leur existence. Parmi nos revendica- quant à l’avenir des cliniques privées en Suisse? tions concrètes figurent, par exemple, l’intro- duction du système moniste et le rembourse- BEAT HUBER: «La notion de “tourisme médical“ ment des contributions de base également peut être diversement interprétée. Bien enten- pour les cliniques privées.» du, il serait heureux que le secteur médical fasse également l’objet d’un soutien officiel, PROSPECTION À L’ÉTRANGER par exemple par l’entremise de Suisse Votre Facts & Figures détaillant la SLH en Tourisme, dans la perspective de l’entretien de chiffres indique une part assez modeste (5% en l’attractivité du site helvétique. Il paraît inconce- 2004) de la clientèle en provenance de l’étran- vable que nous vantions nos montagnes et ger dans les établissements membres. notre chocolat et que nous négligions de faire Comment expliquez-vous ce chiffre? Ce mar- état de nos prestations médicales de pointe. En ché intéresse-t-il vos membres? ce qui concerne le traitement à l’étranger de patients assurés en Suisse, je suis naturelle- BEAT HUBER: «Il est évident que le marché étran- ment critique. Un calcul du prix de revient glo- ger présente de l’intérêt pour nous. Moins il y a bal nous montre qu’aller se faire soigner hors d’assurés complémentaires en Suisse, plus la de nos frontières ne s’avère pas toujours plus proportion de patients étrangers doit être éle- avantageux. A cela s’ajoute que, dans bien des vée. Notre but serait de parvenir à une part de domaines, la qualité des traitements dispensés 10 à 15%. Pour la SLH, il existe assurément un à l’étranger est loin de correspondre à celle pro- manque à combler ou, en tout état de cause, un posée dans notre pays.» s
  • 4. 4 le dossier À LA RENCONTRE DES SWISS LEA Philippe Cassegrain: «Notre objectif, la qualité totale !» DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, PHILIPPE CASSEGRAIN A TRÈS TÔT FAIT LE CHOIX D’ADHÉRER AUX SWISS LEADING HOSPITALS. UN CHOIX QU’IL EXPLIQUE ET COMMENTE. Pourquoi la Clinique Générale-Beaulieu, certi- L’UNION FAIT LA FORCE fiée ISO 9001, a-t-elle également fait le choix Peut-on mesurer l’impact «marketing», en d’appartenir aux Swiss Leading Hospitals? termes d’image, de réputation, d’une telle appartenance auprès de la clientèle? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Pour renforcer la démarche qualité. En effet, pour adhérer aux PHILIPPE CASSEGRAIN: «Il est toujours difficile de SLH, nous avons dû mettre en place un systè- mesurer un tel impact, à moins de réaliser une me de gestion de la qualité totale à l’aide du enquête spécifique, ce que nous ferons peut- programme EFQM (European Foundation of être une fois. En revanche, j’ai constaté dans Quality Management), un des 120 critères qua- mes déplacements à l’étranger que le label lité à remplir pour devenir un membre à part Swiss Leading Hospitals est très porteur auprès entière des SLH. d’une clientèle étrangère aisée. Il est plus facile de “vendre“ à l’étranger un groupe de cliniques En travaillant sur ces critères, nous avons consi- sous ce label qui est associé à une démarche dérablement étoffé notre programme d’amélio- qualité très ambitieuse, plutôt que de déployer ration continue de la qualité de l’ensemble de des efforts individuellement. En outre, les coûts nos prestations. Une autre exigence que nous liés au marketing international sont partagés allons remplir très prochainement et sur laquel- entre les cliniques membres actives à ce le nous aurons l’occasion de revenir, c’est l’in- niveau. troduction du Critical Incident Reporting System, un système de reporting sur les faits Lorsqu’on se rend à l’étranger, que ce soit à et incidents indésirables et/ou graves dans tous titre privé ou professionnel, on se rend compte les secteurs de la clinique. C’était un des objec- que l’image de la Suisse reste très forte en tifs 2006 annoncés en début d’année (cf. TdU termes de tradition hôtelière, de qualité d’ac- n° 33, mars 2006). cueil et de qualité médicale. En ce qui concerne En dehors du volet qualité, il faut relever qu’un la Clinique Générale-Beaulieu, nous bénéficions groupe d’achats entre les établissements en plus de l’aura de la Genève internationale. Il membres a été constitué. Le résultat est excellent faut être patient et continuer à marteler le mes- puisqu’il nous a permis d’obtenir de meilleures sage chaque fois que c’est possible. Les pre- conditions avec de gros fournisseurs communs.» miers résultats se font sentir avec une progres-
  • 5. DING HOSPITALS le dossier 5 Localisation des cliniques membres de Swiss Leading Hospitals. (Source:SLH). sion des patients étrangers qui se situe à 7% misé et très segmenté, ne serait-ce qu’en rai- du total des admissions, notre ambition étant son de la complexité du monde de la santé au de doubler au minimum ce chiffre d’ici une à niveau cantonal, les cantons constituant claire- deux années. ment une barrière tarifaire et politique. Ajoutons que le Suisse est peu mobile pour toutes sortes Il faut mentionner qu’un travail de fond est en de raisons, la santé n’étant pas une exception. cours sur le plan marketing. En effet, une nou- Nous ne sommes donc pas concurrents direc- velle agence a réalisé un film d’image et d’am- tement au plan suisse. biance de trois minutes par clinique, de nou- velles brochures en trois langues, une nouvelle En revanche, il est vrai que nous sommes identité, un nouveau site internet complète- concurrents au plan international. Toutefois, il ment redessiné et un stand avec les nouveaux faut tempérer cette affirmation, car toutes les visuels pour la présence des SLH à des congrès cliniques SLH ne souhaitent pas “s’exporter“ et et foires médicales à l’étranger.» celles qui le font proposent aussi des offres médicales complémentaires. L’attrait du label ESPRIT CONVIVIAL est un facteur qui tempère l’élément concur- La concurrence est vive dans le secteur des rentiel. Les cliniques qui se montrent à l’étran- soins privés. L’est-elle aussi parmi les membres ger à travers les SLH le font dans un esprit d’une même association et comment cela se convivial et toutes sont placées sur un pied gère-t-il? d’égalité. Chaque établissement met ensuite PHILIPPE CASSEGRAIN: «L’offre est très importan- en avant ses points forts. Je pense que c’est un te. Le marché de la santé suisse est très ato- bon équilibre.» s
  • 6. 6 rencontre L’INSTITUT DE RADIOLOGIE: UNE Leurs parcours ne sont pas les mêmes, mais tous deux s’accordent pour sou- ligner les mérites des collaboratrices et des collaborateurs qui forment l’équi- pe de l’Institut de radiologie, soit vingt-huit personnes en collaboration avec six médecins radiologues. Portraits de Chantal Debaud, responsable admi- nistrative, entrée à la clinique il y a 34 ans, et de Olivier Sanchez, chef TRM, qui a pris ses fonctions à la clinique en février 2005. CHANTAL DEBAUD: 34 ANS D’EXPÉRIENCE Parallèlement, depuis vingt ans, elle assume Issue de l’ancienne Clinique Générale, située sur également l’administration de l’institut. l’actuel site de la Clinique Générale-Beaulieu, Le secrétariat, dont elle est responsable, com- Chantal Debaud a tout connu: de la petite cli- prend neuf secrétaires médicales et un coursier. nique familiale avec soixante-dix collaborateurs à Elle établit les horaires, s’occupe des statis- l’entreprise actuelle qui en compte cinq fois plus. tiques et de la bureautique. «Nous avons des horaires d’ouverture assez soutenus puisqu’ils «Je suis passée d’un service de radiologie sans vont de 7h30 à 19h00. Il faut veiller quotidien- ultrasons, sans IRM et sans scanner, dirigé par nement à une bonne organisation et planifica- un seul radiologue, avec quatre collaborateurs, tion, à maintenir la qualité offerte aux patients, à un Institut de radiologie doté d’appareils de aux médecins envoyeurs ainsi qu’aux divers par- pointe où œuvrent six radiologues et vingt-huit tenaires. Ceci n’est possible qu’avec la collabo- collaborateurs», déclare-t-elle. ration de toute l'équipe.» Chantal Debaud est une mémoire vivante de Plus de 90% des dossiers concernent des l’entreprise, sa collection de photos en té- patients ambulants. Les tarifs Tarmed s’appliquent moigne. Entrée en service à l’époque où le ser- à tous et il n’est pas nécessaire d’être au bénéfi- vice de radiologie était dirigé par le Docteur ce d’une assurance complémentaire pour bénéfi- Philippe Bussat, elle a connu la fusion de la cli- cier des prestations ambulatoires de l’institut. nique, le déménagement et, bien entendu, toutes les étapes du développement du service En collaboration avec Olivier Sanchez, chef devenu l’actuel Institut de radiologie. TRM, Chantal Debaud gère également les stocks de matériel, procède au chiffrage annuel Son parcours, qu’elle qualifie elle-même d’aty- et aux commandes médicales. pique, l’a conduit à prendre des responsabilités. Elle a été pendant près de trente ans l’assistan- Chantal Debaud a participé activement à la vie te médicale du Docteur Philippe Bussat. de la Clinique Générale-Beaulieu, notamment Elle travaille quotidiennement en étroite colla- au comité de rédaction du Trait d’Union ainsi boration avec les Docteurs Anne-Françoise qu’aux commémorations du 100e anniversaire Schwieger, Malika Quinodoz, Pierre Rouge, (1999). Avec son collaborateur, Pierre-Alain Michel Kiener, Philippe Kindynis et Jean- Rast, elle a contribué à la mise en place du Baptiste Martin. management de la qualité ISO en 2000. s PORTRAIT-EXPRESS De nationalité française, Chantal Debaud a obtenu un diplôme de technicienne en biologie médicale en 1969. Sa carrière professionnelle démarre en Suisse, aux HUG, au centre de cardiologie en qualité de laborantine. Autodidacte, elle est rapidement promue assistante médicale en salle d’angiographie. Elle fait partie de l’équipe du Docteur Philippe Bussat qu’elle suivra avec Thuga Duchunstang en 1973 au service de radiologie de la Clinique Générale, qui deviendra, suite à la fusion de 1983, la Clinique Générale-Beaulieu. Chantal Debaud est aujourd’hui responsable administrative, également en charge de l’équipe du secrétariat, de l’Institut de radiologie.
  • 7. ÉQUIPE SOUDÉE rencontre 7 OLIVIER SANCHEZ: CHEF TRM D’autre part, côté technique, je dois constam- Chef TRM (technicien en radiologie médicale) ment me tenir au courant des nouveautés qui de l’Institut de radiologie de la Clinique arrivent sur le marché de l’imagerie médicale. Générale-Beaulieu, Olivier Sanchez dispose L’évolution et le renouvellement de nos équipe- d’une équipe de treize collaborateurs techni- ments représentent une grande partie de mon ciens, de deux aides-TRM et d’un plateau tech- activité. Pour cela, la Clinique Générale-Beaulieu nique complet. a consacré un investissement important pour doter l’institut de ce qui se fait de mieux. Il y a Quelles sont vos fonctions de chef TRM au sein donc ces deux versants du métier à faire coïnci- de l’Institut de radiologie? der et évoluer ensemble. L’interaction est donc importante, la finalité étant de satisfaire au mieux OLIVIER SANCHEZ: «Notre institut reçoit à la fois nos clients et nos médecins correspondants.» des patients ambulatoires et des patients hos- pitalisés. Nous avons pour mission de les Vous parlez de formation aux techniques accueillir et de répondre à cette demande, récentes. Comment cela se traduit-il en pratique? autant pendant nos horaires d’ouverture qu’en cas d’urgence. OLIVIER SANCHEZ: «Le métier de TRM est le Comme tout cadre de santé, mon rôle est d’offrir métier médico-technique par excellence. En à nos patients une qualité de soins irréprochable. effet, c’est d’abord un métier très technique, Pour cela, il faut pouvoir proposer un plateau tech- l’outil informatique y est omniprésent mais nique répondant aux standards actuels de tech- c’est aussi un métier de santé. Certaines nologie et de diagnostic, ainsi que des collabora- connaissances médicales, comme l’anatomie, teurs qualifiés et formés à ces technologies.» sont indispensables, et la relation avec le patient, notre client, est primordiale. Tout ceci, Vous devez donc gérer à la fois une équipe et s’apprend durant les quatre années d’études du matériel. Quelles sont les interactions entre mais cela ne suffit pas. Le monde de la radiolo- ces deux fonctions? gie évolue très rapidement: il n’est donc plus concevable d’exercer sans une formation conti- OLIVIER SANCHEZ: «J’ai en charge la gestion de nue poussée. Pour cela, grâce au Département l’équipe. Il faut assurer la réalisation de toutes des ressources humaines, je peux faire un les demandes d’examens sur nos horaires d’ou- recrutement très sélectif et mettre en place un verture en fonction des disponibilités des salles plan de formation pour l’ensemble de mes col- d’examens et des TRM en tenant compte de laborateurs. Cela passe par des cours, de la for- leurs compétences propres. Mon objectif est mation continue et la participation aux congrès. d’avoir des collaborateurs le mieux formé et le A l’image de la clinique, nous adhérons au plus polyvalent possible pour gagner en flexibi- concept des cinq S (Santé, Soin, Service, lité d’organisation. Sécurité et Satisfaction).» s PORTRAIT-EXPRESS Agé de 31 ans, Olivier Sanchez est né en Corse. Il a obtenu son diplôme d’Etat de manipulateur en électroradiologie médicale en 2000, à l’Ecole régionale de Marseille Laurent Chevrot. Son parcours professionnel démarre en 2000 sur son île natale, à Ajaccio, où il est formé en scanner et en radiologie interventionnelle. En 2002, il intègre l’hôpital de Sion, où il recevra une solide formation en cardiologie interven- tionnelle. En 2004, il est nommé directeur technique au Monaco Life Check Center, où il a l’opportunité de travailler sur une technologie de pointe de scanner cardiaque: l’Imatron e-speed, machine unique en Europe. De 2002 à 2005, il est également consultant en radiologie. Il participe notamment à la réalisation d’un partenariat entre la Suisse et la Libye (Libyan Swiss Diagnostic Centre à Tripoli), où il a pour mission l’installation du plateau technique mais aussi le recrutement et la formation du personnel sur place. Il est nommé chef TRM à l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en février 2005. Il est membre du Collège des Chefs TRM de Suisse romande. Au sein de la clinique, il est aussi l’expert technique en radioprotection et est également membre du groupe MSST et de la Commission d’hygiène.
  • 8. 8 politique santé INTERVIEW DU CHEF DU DÉPARTEMENT Pierre-François Unger: «Il faut distinguer pépins et certitudes» LE PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT ET CHEF DU DÉPARTEMENT DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SANTÉ, PIERRE-FRANÇOIS UNGER A BIEN VOULU RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION. PARTISAN D’UNE CAISSE UNIQUE - «MAIS PAS CELLE DE L’INITIATIVE» -, IL SE DÉCLARE FAVORABLE À DES RÉFORMES QUI INCLUENT, DANS UN PROCHE AVENIR, LA CARTE DE SANTÉ INFORMATISÉE. ET DE TORDRE LE COU À QUELQUES MYTHES QUI ONT LA VIE DURE QUANT AUX COÛTS DE LA SANTÉ À GENÈVE. Pierre-François Unger, chef du Département de l’action sociale et de la santé: «Notre système de soins est remar- quable à bien des égards et l’on peut en être fier.» Monsieur le Président, après le refus fédéral des primes régionales. Mais un Vaudois qui se d’entrer en matière, quel est l’avenir de la cais- fait soigner à Genève doit-il payer ses primes se unique? dans le canton de Vaud? La solidarité confédé- rale a un peu bon dos. Quel que soit le système PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Un projet de change- de péréquation fédérale, on voit bien que ment de la Constitution prend du temps. Le pro- Genève, en tant que structure urbaine, est pré- jet de caisse unique, que je défends comme téritée.» principe sans toutefois soutenir le texte formu- lé par l’initiative, remplit un certain nombre Dans ce rapport de forces, qui inclut d’objectifs mais pas ceux que l’on croit. La cais- Confédération, cantons, prestataires de ser- se unique ne va pas réduire les coûts. Elle peut vices de soins, assureurs et assurés, comment accroître la transparence, notamment parmi les dégager une vision claire des objectifs? assureurs. L’autre avantage, c’est qu’elle contri- buerait à réduire le montant des réserves obli- PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Il faut saisir les enjeux gatoires. Il faut actuellement de 15 à 30% alors de société et ne pas se focaliser sur les coûts. qu’un 7 à 10% serait parfaitement acceptable. Notre système de soins est remarquable à bien Dans les faits, la Confédération laisse aux can- des égards et l’on peut en être fier. Mais ni le tons la gestion des problèmes, qui n’ont fait pouvoir fédéral ni le pouvoir cantonal ne peu- que s’accentuer avec l’introduction de la vent, Dieu merci, agir contre le vieillissement LAMal. La caisse unique ne signifie pas prime de la population. Nous vivons dans une société unique. Des offices régionaux auraient à gérer évoluée qui a décidé de prodiguer des soins à
  • 9. DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SANTÉ politique santé 9 tous. On ne rationne pas les soins. Mais on peut Précisément, puisque les données démogra- les rationaliser. Les exemples concrets abon- phiques sont connues, comment prévenir le dent: pourquoi multiplier les diagnostics en utili- goulet d’étranglement que constitue le vieillis- sant toutes les techniques existantes, là où l’uti- sement de la population? lisation d’une seule suffirait? Pourquoi multiplier les tests de nouveaux médicaments juste pour PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «La gestion de la santé bien vérifier que le nouveau produit est iden- d’un individu, au cours de sa vie, doit être tique ou presque à l’ancien? On pourrait multi- repensée. Il existe des certitudes: le vieillisse- plier les exemples. La marge de rationalisation ment, et des incertitudes: les pépins de santé, est encore considérable. Mais il faut tordre le les accidents qui peuvent survenir. N’est-ce pas cou à certains mythes: ce n’est pas le progrès bizarre que ce soit l’assurance-maladie qui médical qui génère de nouveaux coûts. Une assume les frais d’un accidenté, dès lors qu’il a opération du ménisque, il y a trente ans, c’était atteint l’âge de la retraite? La gestion des trois heures au bloc opératoire, trois semaines risques devrait être séparée de celle des mala- d’hospitalisation, trois mois d’arrêt de travail. dies chroniques qui apparaîtraient, presque Aujourd’hui, on vous opère et vous reprenez le inévitablement, avec l’âge. Chacun sait que travail dans la semaine. La technologie pèse l’État providence, c’est fini. On peut même 20% dans les coûts de la santé contre 80% en affirmer que, pour la première fois, une généra- termes de salaires.» tion de quinquagénaires, souvent parents, a conscience que la situation risque d’être moins Il faut donc aborder la santé comme un élément bonne pour la prochaine génération. On assas- économique parmi d’autres? sine la classe moyenne! Ne serait-ce que sur le plan fiscal. Il est de notre responsabilité de PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Que la santé soit, pour repenser la manière de financer différemment partie, un secteur économique, on ne peut pas “certitudes“ et “pépins“. Sans renier la solida- le nier. A Genève, la santé c’est 5 milliards de rité, il faut admettre que seule une approche francs. Mais c’est un secteur que l’on prétend personnalisée, individualisée, qui existe déjà concurrentiel alors qu’il ne l’est que très modes- sous une certaine forme avec le triptyque AI - tement en Suisse. A l’étranger, c’est davantage AMF -LAMal, pourra éviter l’effondrement du le cas. Ne faisons pas dans l’angélisme: si l’on système de santé futur.» parle aujourd’hui de “tourisme médical“, c’est d’abord en raison du prix. La concurrence a Pour conclure, Monsieur le Président, vous besoin de transparence pour exister mais elle a défendez le projet d’une carte de santé infor- aussi pour exigence celle des résultats! Ce n’est matisée à Genève. Est-il toujours d’actualité? pas forcément évident dans le cas d’un acte médical. Enfin, les conditions démographiques PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Le projet est bon, mais et la structure urbaine, qui engendrent en cer- il a été jugé trop cher pour le seul canton de tains endroits, comme à Genève, des patholo- Genève. Un partenariat est nécessaire et je m’y gies que l’on ne trouvera pas ailleurs, expliquent emploie. A l’heure actuelle, les caisses ne veu- des phénomènes de consommation qui ont des lent pas participer à son financement. Mais j’ai provenances bien réelles. Quant au phénomène trouvé des acteurs privés qui pourraient y parti- de surconsommation médicale, il existe, il ne ciper à hauteur des 2/3. Le défi est de parvenir faut pas le cacher. C’est la raison pour laquelle je à mettre en œuvre ce projet à l’échelon romand. défends l’idée d’un dossier médical commun, Les médecins genevois n’y adhèrent pas par centralisé. Cela dit, je dénonce une utilisation à crainte de bureaucratie. Et, il est vrai que le pro- des fins de rétorsion, comme certains assureurs jet a été présenté à un moment délicat alors que ont pu le faire, du dossier médical d’un patient. les points Tarmed faisaient polémique. Ce sont là des méthodes scandaleuses qu’il faut Pourtant, le projet de carte informatisée, qui a combattre car contraires à toute déontologie. Le fait l’objet d’un examen à l’échelon européen où droit de contracter doit faire l’objet d’un débat. il a même été primé, répond aux besoins du La LAMal est une assurance sociale. Il ne s’agit patient comme du système de prestations. On pas de régresser socialement, mais de s’interro- bâtit une nouvelle politique avec de nouveaux ger sur la nouvelle assurance sociale à mettre outils. Il faut bien se mettre cela en tête.» s sur pied pour les nouvelles générations!»
  • 10. 10 évènement L’INSTITUT DE RADIOLOGIE EN PLEINE La nouvelle IRM 3T est opérationnelle EN 2006, L’INSTITUT DE RADIOLOGIE A ENTAMÉ SA MÉTAMORPHOSE. DE NOM- BREUX CHANGEMENTS SE SONT DÉJÀ OPÉRÉS. IL Y A, D’UNE PART, UN RENOU- VELLEMENT DU MATÉRIEL COMME LA SALLE D’ORTHOPÉDIE (SALLE JAUNE), LA SALLE DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE (SALLE BLEUE) OU ENCORE LA TABLE DE BIOPSIE MAMMAIRE. CES CHANGEMENTS ONT ÉTÉ ACCOMPAGNÉS DE MODIFICATIONS DES LOCAUX AFIN D’OPTIMISER LES ESPACES. D’AUTRE PART, DE NOUVELLES ACQUISITIONS, TELLE UNE NOUVELLE IRM 3T, MARQUENT LA PRE- MIÈRE PHASE DES TRAVAUX DE L’ÉTAGE INFÉRIEUR DE L’INSTITUT. Parmi ces changements, certains se sont agré- de pédiatrie. Cette deuxième machine est le par- mentés d’exclusivités dont nous avons bénéficié fait complément de notre nouvelle IRM 3T, livrée en raison de bonnes relations avec les construc- et installée au mois d’août 2006. teurs et de l’image très positive de la Clinique Générale-Beaulieu. Il s’agit, d’une part, d’exclusi- Nous procédons par ailleurs à l’évaluation de dif- vités technologiques sur du matériel comme férents produits sur le marché en vue de rempla- notre salle de radiologie interventionnelle à cer le scanner. Au rez-de-chaussée, les travaux détecteur plat, première installation en Suisse les plus importants ont été réalisés en 2006. (19e installation mondiale) et exclusivité mondia- Nous prévoyons néanmoins en 2007 le rempla- le sur le prototype de console de traitement des cement d’une de nos salles télécommandées images 3D. Nous sommes, à ce titre, le site de pour les examens uro-digestifs et gynécolo- référence international pour Philips Medical. giques. Nous avons également eu la primeur de la toute nouvelle version NX de radiologie numérisée RAPIDES CHANGEMENTS AGFA. Certaines nouveautés sont destinées à TECHNOLOGIQUES accroître le confort et le bien-être de nos Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tous patients, de manière à rendre leurs visites le ces travaux et investissements ne nous confè- plus agréable possible en leur offrant des condi- rent pas une avance et une tranquillité durables. tions d’examens uniques. C’est toujours un état provisoire. D’une part, la concurrence en Suisse, et à Genève surtout, est AU PROGRAMME EN 2007 très grande et réagit très vite: c’est la course à Les travaux de cette année vont principalement l’équipement. D’autre part, il faut savoir que la concerner l’étage inférieur qui va subir à son durée de vie d’une technologie tend à se réduire tour de grands changements. Dans un premier de plus en plus. Il faut compter en moyenne temps nous allons remplacer notre IRM 1,5T quatre à cinq ans avant l’obsolescence d’une actuelle par une IRM «ouverte» de 1T. Cette machine (contre sept ans il y a encore deux ans!). machine va nous permettre d’ouvrir certaines Il faut donc rester attentif aux évolutions et ne pas indications comme les examens dynamiques, s’endormir sur ses lauriers. s d’offrir une alternative aux patients claustro- phobes, et sans doute aussi d’effectuer un peu OLIVIER SANCHEZ, CHEF TRM
  • 11. MUE évènement 11 La nouvelle IRM 3T a fait une entrée des plus remarquées à la clinique. De sa sor- tie du camion à son installation dans la salle prévue à cet effet, de nombreuses per- sonnes et une grue gigantesque ont été nécessaires pour manipuler avec toutes les précautions qui s’imposent l’impressionnant appareil.
  • 12. 12 service UNITÉ DE MÉDECINE DU SPORT Quelques efforts pour la rentrée ! L’UNITÉ DE MÉDECINE DU SPORT FONCTIONNE DEPUIS 1987 SOUS LA RES- PONSABILITÉ DE MÉDECINS SPÉCIALISTES (RHUMATOLOGIE, ORTHOPÉDIE, PNEUMOLOGIE, DIÉTÉTIQUE, ETC.), ASSISTÉS D’UNE INFIRMIÈRE POUR LA PRATIQUE DES TESTS D’EFFORT, AINSI QUE DE PHYSIOTHÉRAPEUTES SPÉCIA- L’Unité de médecine du sport s’affichait lors du triathlon de LISÉS EN TRAUMATOLOGIE SPORTIVE ET EN RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE. Genève en août dernier. L’U.M.S a préparé sa rentrée sportive et sou- Dans le but: haite vous informer de ses nouveautés! • d’assister le sportif dans son entraînement En effet le nouveau tapis est arrivé. Ainsi les et sa nutrition, tests d’effort pourront se pratiquer sur le vélo • de conseiller toute personne désirant entre- ou sur le tapis. prendre une activité physique régulière, • de déceler d’éventuelles contre-indications notamment cardiaques, à la pratique du sport, Peuvent être pratiqués: • de compléter un check-up médical demandé par les assurances. • les tests d’effort (sur le vélo ou sur le tapis) avec possibilité de mesure directe de la consommation d’oxygène maximale (VO2) Pour tous renseignements, vous pouvez et/ou courbe de lactates sont effectués en prendre contact avec l’infirmière, Mme Ghyslaine présence d’un médecin assisté d’une infir- Leteurtrois. mière technicienne, • la spirométrie (état de la fonction respiratoire), Par téléphone: 022 346 99 60 • l’indice de graisse (rapport muscles-tissus Par fax: 022 839 55 56 adipeux). Par email: ums@beaulieu.ch brève LÉMAN BLEU TÉLÉVISION FÊTE SES 10 ANS La télévision locale Léman Bleu Télévision a organisé une fête très sympathique, au Scandale, pour marquer ses 10 ans d’existen- ce. Outre les autorités du canton et de la ville, de nombreuses personnalités de la vie poli- tique, économique, culturelle et des médias avaient répondu à l’invitation du rédacteur en chef, M. Michel Chevrolet, que l’on voit ici, sur notre photo aimablement prêtée par M. Patrick Stolz, en compagnie du directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, M. Philippe Cassegrain.
  • 13. brève MARIE FREYMOND: COMMENT CONJUGUER 13 mot du directeur DEUX PASSIONS Infirmière en chirurgie géné- rale au 1er étage depuis 2005, Marie Freymond, âgée de 26 ans, est également une cava- lière de talent qui a récem- (suite de la page 1) ment remporté le champion- Il est heureux de constater que les médecins sont nat romand de Corsinge. capables de se fédérer, eux si souvent taxés d’indivi- Marie consacre tout son dualistes, pour proposer des solutions viables et inté- temps libre aux chevaux, véri- ressantes, susceptibles de faire avancer le débat. table passion d’enfance. Elle en monte ainsi trois pour les Les médecins, en leur qualité d’acteurs principaux différents concours auxquels de la santé, sont les premiers concernés. Il était elle se présente: Flamme, temps qu’ils prennent l’initiative en montrant une Flanelle et Axel, qu’elle s’est remarquable capacité d’anticipation, plutôt que offert pour ses 25 ans. Afin d’être toujours sur la défensive, occupés à contrer de participer aux divers évé- une attaque de Santésuisse. nements hippiques régio- Les médecins, qui sont proches de leurs patients, naux, elle peut compter sur la connaissent leurs problèmes de santé et leurs pré- compréhension de ses col- occupations en la matière. Ils semblent donc les lègues pour l’organisation du mieux placés pour prendre en charge de façon glo- planning. En effet, tant pour bale les patients qui adhéreraient à un réseau de les soins infirmiers que pour l’équitation, l’organisation est Le D Yves Beyeler, auteur du cliché, r type HMO constitué par les médecins eux-mêmes. prête des chevaux à Marie, ici en com- très importante et Marie arri- pagnie de Flanelle du Roset. Cette façon de procéder constituerait également un ve à concilier les deux, gérant sérieux contre-pouvoir aux assureurs-maladie. Ces son temps entre travail, passion et repos. Elle envisage derniers détiennent déjà de nombreux pouvoirs. Ils de passer au niveau national d’ici un an ou deux, quand ne se gênent pas de les utiliser, y compris à mau- elle et ses chevaux y seront prêts, car «l’équitation est vais escient, voire de façon excessive. Nous pou- le seul sport individuel où on est deux». D’ici là, l’en- vons produire de multiples exemples, à la Clinique semble de la clinique lui souhaite plein de succès pour Générale-Beaulieu, dans notre pratique quotidienne. les concours à venir! J’espère que cette perspective de création de STÉPHANIE THOMÉ réseaux par les médecins permettra d’éviter la sup- pression de l’obligation de contracter vis-à-vis du corps médical. Nous constatons les dégâts causés IMPRESSUM par les assurances-maladie qui constituent des Ligne éditoriale: listes de cliniques et d’hôpitaux. Ces listes chan- Philippe Cassegrain Marian Stepczynski gent continuellement. Il est impossible d’obtenir les critères objectifs des assurances pour y apporter Rédacteur responsable: Philippe Amez-Droz des changements: Est-ce le prix? Est-ce la qualité? Impossible de le savoir officiellement. C’est surtout Ont également collaboré à ce numéro: la volonté de diviser pour mieux régner. Mmes Nathalie Blanc Chantal Debaud Il faut impérativement éviter que ce régime injuste Françoise Dimier s’applique aux médecins. Si, par malheur, cela Marie Freymond Ghyslaine Leteurtrois devait être le cas, nous verrions très rapidement Evelyne Pièce des dérives. Les médecins seraient amenés à faire Stéphanie Thomé un tri impitoyable des cas en éliminant de leur MM. Stefano Bisanti patientèle les personnes âgées, les personnes Philippe Cassegrain Laurent Debenest atteintes de maladies chroniques ou souffrant d’af- Beat Huber fections très lourdes nécessitant l’utilisation de Olivier Sanchez technologies chères. Pierre-François Unger Crédits photo: Les Suisses tiennent à la liberté de choix des Dr Yves Beyeler Thierrypier Graindorge médecins et des établissements. La proposition de Patrick Stolz la FMH pourrait constituer un bon compromis Graphisme & production: entre liberté et contraintes. Souhaitons que les Agence PM organisations faîtières des hôpitaux et des cli- Tirage: niques prennent la balle au bond. 1’500 exemplaires Contact: PHILIPPE CASSEGRAIN traitdunion@beaulieu.ch