1.
Le chèque-éducation <ul><li>Par Roman Bernard pour SOS Éducation </li></ul><ul><li>mardi </li></ul><ul><li>17 novembre 2009 </li></ul><ul><li>à la « Réunion des blogueurs » </li></ul><ul><li>(RDB)‏ </li></ul>

2.
Éducation : la fin d'un monopole <ul><li>« Les parents qui mettent actuellement leurs enfants dans des écoles indépendantes font réaliser une économie à l'État. </li></ul><ul><li>C'est en effet 8 000 euros que ceux qui scolarisent leur enfant dans des collèges indépendants font économiser chaque année au contribuable. Il serait naturel qu'on rende à ces familles une partie au moins de la somme qu'elles font économiser à la collectivité [...]. » </li></ul><ul><li>Extrait de l'article : « Éducation : la fin d'un monopole », par Claude Fouquet, in Sociétal , numéro 59, premier trimestre 2008, p.38. </li></ul>

3.
Le chèque-éducation : présentation et stratégie générale pour l'imposer <ul><li>Introduction : qu'est-ce que le chèque-éducation ? </li></ul><ul><li>1) Principes et exigences </li></ul><ul><li>2) Promesses et risques </li></ul><ul><li>3) La nécessité d'expériences crédibles </li></ul><ul><li>Conclusion : un élément-clef d'une stratégie libérale-conservatrice de conquête politique </li></ul>

4.
Qu'est-ce que le chèque-éducation ? <ul><li>Définition (fiche Wikibéral )‏ </li></ul><ul><li>Un outil pour prémunir l'école de l'ingérence de l'État (endoctrinement) et de celle du marché (formation purement technique et utilitariste)‏ </li></ul><ul><li>« Pour le pluralisme scolaire » (Philippe Nemo, 2004), étude qui prolonge ses deux ouvrages Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ? (1991) et Le Chaos pédagogique (1993), où il démontre que la crise de l'école est d'abord une crise de structure </li></ul>

5.
1) Principes et exigences <ul><li>a) Les écoles doivent être agréées par l'État pour recevoir le financement des familles : liberté pédagogique encadrée par un contrat </li></ul><ul><li>b) Les directeurs d'école recrutent librement le personnel (enseignants compris) et les élèves : fin de la ségrégation induite par la carte scolaire </li></ul><ul><li>c) Abolition du monopole public de la collation des grades, mais une exigence qualitative </li></ul>

6.
2) Promesses et risques <ul><li>a) Une école libre, responsable, pluraliste, répondant plus facilement aux attentes des élèves et aux besoins de la société future... </li></ul><ul><li>b) ... mais le risque qu'elle soit subvertie par les « ennemis de la société ouverte » (extrémistes de gauche et de droite, islamistes, sectes, etc.)‏ </li></ul><ul><li>c) Pas de sous pour les ennemis de la liberté </li></ul>

7.
3) La nécessité d'expériences crédibles <ul><li>a) À l'étranger (exemple : Suède depuis 1992)‏ </li></ul><ul><li>b) En France (écoles hors-contrat laïques et confessionnelles), dont certaines ont du succès </li></ul><ul><li>c) Professeurs, parents, encore un effort ! </li></ul>

8.
Élément-clef d'une stratégie libérale-conservatrice de conquête politique <ul><li>Les « amis du chèque-éducation » : libertariens (Alternative libérale, Parti libéral-démocrate, Liberté chérie), libéraux-conservateurs (SOS Éducation), conservateurs (UMP, MPF, « Créer son école ») et réactionnaires (FN). </li></ul><ul><li>Le souci croissant de l'opinion à l'égard de l'école publique : baisse du niveau, violences </li></ul><ul><li>Seuls les libéraux et les conservateurs peuvent y répondre, à condition d'accepter de s'allier </li></ul>

9.
Pour la liberté <ul><li>« [L]e but de l'éducation est d'assurer l'apprentissage et de garantir une société libre et une démocratie stable. Ces objectifs sont mieux atteints quand tous les parents sont libres de choisir l'école qui convient le mieux à leur enfant. Pourquoi le libre choix de l'école ? En un mot, pour la liberté. » « Why school choice ? » , sur le site de la Friedman Foundation for educational choice . </li></ul>

10.
Soutenez le chèque-éducation sur <ul><ul><li>Les partisans du chèque-éducation </li></ul></ul>