2. 4ième Partie
Du 20 août 1956
au 5 Juillet 1962
Musique: Chopin's Nocturne in EbM Op.9No.2
3. 1956
• 20 Août : Tenue du Congrès de la Soummam
• 23 Septembre : Mort au champ d’honneur de Zighoud Youcef à Sidi Ferghich
• 16 Octobre : Les forces françaises arraisonnent le navire Athos avec à son bord 70 tonnes
de munitions.
• 01 Novembre : Le FLN diffuse les résolutions du Congrès de la Soummam
• 08 Novembre : Batailles de l’ALN à la wilaya 6 : Bataille de Djebel Boukhil
• 09 Décembre : Batailles de l’ALN à la wilaya 6 : Bataille de Nsin’sa
• 26 Décembre : Batailles de l‘ALN à la wilaya I : Bataille d’Ouled Rechach
4. Le congrès de la Soummam
Dans à peine une vingtaine de mètres carrés a été déterminé le sort de
2,3 millions de kilomètres carrés. A Ifri Ouzellaguen, dans la vallée de
la Soummam, à quelque 11 km du chef-lieu de la commune d’Ighzer
Amokrane, se dresse humblement et glorieusement la maison qui
accueillit le congrès du 20 août 1956. Bien conservée, la demeure
typique de la région semble observer et jauger les fruits de son
hospitalité. Dominant la vallée à plus de 800 mètres d’altitude, elle est
le témoin neutre et solide d’une phase décisive dans la naissance d’une
Algérie libre et indépendante.
5. ZIGHOUD Youcef
Zighoud Youcef naquit le 18 février 1921
dans le village de Smendou dans le Nord
Constantinois.
Il a adhéré dès l’âge de 17 ans au Parti du
peuple algérien (PPA) dont il fut, en 1938,
le premier responsable à Smendou. Élu du
Mouvement pour le Triomphe des
Libertés Démocratiques (M.T.L.D) en 1947,
il fait partie de l'Organisation Spéciales
(OS). Il meurt à l’âge de 35 ans, le 25
septembre 1956 dans une embuscade à
Sidi Mezghiche (wilaya de Skikda)
7. Arrestation des chefs historiques du FLN
Le 22 octobre 1956, les chefs historiques du FLN furent arrêtés à l’aéroport d’Alger après que l’avion de
Royal Air Maroc qui les transportait de Rabat à Tunis pour une conférence maghrébine eut été détourné
par les autorités coloniales françaises, Aït Ahmed, Boudiaf, Ben Bella, Khider et Mostefa Lacheraf seront
emprisonnés dans l’ancienne métropole jusqu’au lendemain du cessez-le-feu.
8. 1957
• 01 Janvier : Création de la radio « la voix de l’Algérie »
• 07 Janvier : Début de la bataille d’Alger sous la direction du Général Massu
• 09 Janvier : Création du Croissant Rouge Algérien
• 28 Janvier : Début de la grève de huit jours
• 23 Février : Arrestation de Larbi Ben M’hidi
• 03 Mars : Décès sous la torture de Larbi Ben M’hidi
• 08 Avril : Création de l’équipe sportive du FLN
• 20 Avril : Batailles de l’ALN à la wilaya V : Bataille de Fellaoucène
• 28 Mai : Mort au champ d’honneur de Ali Mellah, chef de la wilaya VI
• 12 Juin : Le Parlement Français donne son accord pour la formation du gouvernement Bourgès-
Maunoury
• 19 Juillet : Batailles de l’ALN IV : Bataille de Djebel Bouzegza
• 05 Août : Reparution du journal El Moudjahid à Tunis
• 06 Août : Politique de scission du Sahara : Décret de Max Lejeune pour diviser le Sahara
• 28 Août : Tenue du 1er Congrès du Conseil National de la Révolution Algérienne au Caire
• 19 Septembre : Approbation par le Conseil des Ministres Français de la Loi Cadre relative à l’Algérie
• 08 Octobre : Décès au champ d’honneur de Ali Ammar (Ali Lapointe) et Hassiba Benbouali à la Casbah.
• 25 Octobre : Réunion du Comité de Coordination et d’Exécution à Tunis
• 06 Novembre : Accord entre le Mouvement National et l’armée française pour étouffer la révolution
• 22 Décembre : Mort au champ d’honneur de Abbane Ramdane au Maroc.
9. La bataille d’Alger
La bataille d'Alger a opposé, en 1957 à Alger, durant la guerre d’Algérie, la 10e division
parachutiste de l’armée française aux indépendantistes algériens du FLN. Suite aux
nombreux attentats perpétrés contre la population par le FLN, le pouvoir civil délègue
alors tous pouvoirs au général Massu, qui opère en dehors de tout cadre légal, pour
démanteler l'organisation du FLN et ainsi mettre fin aux attentats, de janvier à mars
1957.
Usage de la torture :
La torture (gégène, baignoire, etc.) sont employés pour traquer les terroristes. De
nombreux indépendantistes sont remis à la justice, mais d'autres sont éliminés sans
jugement.
Gégène de la Guerre d'Algérie
10. Les poseuses de bombes
Hassiba BEN BOUALIDjamila BOUHIREDDRIEF ZohraSamia Lakhdari
11. Ali LA POINTELe Petit Omar
Ali la Pointe, (1930 -
1957), de son vrai nom
Ammar Ali, est un
combattant du FLN
pendant la guerre
d’Algérie, participant
notamment à la
bataille d’Alger, aux
côtés de Hassiba Ben
Bouali, Zohra Drief,
Petit Omar et Yacef
SAADI chef de la Zone
Autonome d’Alger.
Né en 1944 dans la
Casbah d’Alger, Yacef
Omar vivait rue des
Abdérames dans la
Casbah, neveu de Yacef
Saadi chef de la ZAA.
Il réussit à franchir tous
les barrages policiers et
les paras du 1ier REP, il
trouve la mort aux côtés
de Hassiba Ben Bouali,
Ali La Pointe et
Mahmoud (Hamid
Bouhamidi) le 8 octobre
1957, après le
bombardement de la
maison qui abritait leur
cachette rue des
Abderames dans la
Casbah.
12. Arrestation de BEN M’HIDI Larbi
Mohamed Larbi Ben M'hidi (1923 – 1957) Il est arrêté et tué par l'armée française
durant la bataille d’Alger en février 1957. Il naquit au village El Kouahi près de Aîn
M’lila dans la Wilaya d’Oum El Bouaghi dans les Aurès en Algérie. En 1939 il
s'engage dans les rangs des Scouts Musulmans algériens.
Arrêté le 23 février 1957 par les parachutistes, il refusa de parler sous la torture
avant d'être pendu sans procès, ni jugement, ni condamnation, par le général
Aussaresses dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Le général Bigeard, qui avait rendu
hommage auparavant à Ben M'hidi avant de le confier aux Services Spéciaux,
regretta trente ans plus tard, cette exécution.
Il aurait dit avant de mourir :
"Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de
Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la
France algérienne.
Dans une conférence de presse donnée le 6 mars, le porte-parole du gouvernement
général déclara : Ben M'hidi s'est suicidé dans sa cellule en se pendant à l'aide de
lambeaux de sa chemise. En 2001, dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-
1957, paru aux éditions Perrin, le général Aussaresses reconnaît avoir procédé à
l'exécution sommaire, par pendaison maquillée en suicide, de Larbi Ben M'Hidi,
dans la nuit du 3 au 4 mars 1957, les faits étant commis avec l'assentiment tacite,
selon lui, de sa hiérarchie militaire et d'un juge qui aurait lu le rapport sur le
prétendu suicide avant que celui-ci ait eu lieu.
Le 5 mars 2007, le général Aussaresses, dans un entretien au Monde, retrace les
dernières heures de Larbi Ben M'hidi :
Larbi Ben M'Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d'un colon
extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l'exécution en passant une
corde à travers un conduit de chauffage. L'un des hommes a joué le rôle du
supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a
passé sa tête dans le nœud et regarde les autres provoquant un fou rire général.
Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M'hidi. Celui-ci refuse. Le soldat
répond qu'il exécute un ordre. Ben M'hidi réplique qu'il est colonel de l'ALN et
qu'il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; il sera pendu les yeux
bandés et se taira jusqu'à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à
deux fois. La première fois, la corde se casse.
14. ABANE Ramdane
Abane Ramdane, né le 10 juin 1920 à Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, et décédé le 26
décembre 1957, était un homme politique algérien qui joua un rôle fondamental dans l'histoire de la
révolution algérienne. Il est considéré aujourd'hui encore comme le dirigeant « le plus politique » du FLN.
Il est surnommé l'architecte de la révolution.
Abane Ramdane a su regrouper et unir au sein du FLN, l’ensemble des courants politiques pour lutter
contre l'occupation. Principal organisateur du congrès de la Soummam, il trace les grandes lignes du
mouvement révolutionnaire consistant à créer un État dans lequel l'élément politique l'emporte sur
l'élément militaire, et a opté pour le pluralisme politique et linguistique en Algérie. Victime des luttes
internes entre les colonels, partisans du pouvoir militaire, et les défenseurs du primat accordé au
politique, il mobilisa de par sa vision politique ,le souci d'une souveraineté progressiste et une paix
durable des valeurs socio-culturelles algériennes en les introduisant dans les principes du fondement de
la révolution algérienne et ceux pour avant et après l'indépendance, il est assassiné au Maroc sur l'ordre
d'un certain colonel Boussouf , qui faisait partie du CCE (Comité de coordination et d’exécution) en 1958.
15. 1958
• 08 Janvier : Dissolution de l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens.
• 08 Février : Bombardement de Sakiet Sidi-Youcef.
19 Février : Le conseil des ministres français décide d’instaurer les zones interdites sur les frontières
Ouest.
• 15 Avril : Multiplication des gouvernements français dont la chute est due à la révolution : Chute du
gouvernement de Félix Gaillard.
• 25 Avril : Exécution de la condamnation à mort par guillotine du martyr Taleb Abderrahmane.
• 28 Avril : Le Congrès de Tanger soutient la lutte du peuple Algérien.
• 13 Mai : Putsch du 13 Mai 1958
• 04-07 Juin : Visite de Charles de Gaulle en Algérie.
• 17 Juin : Mort du chef du Mouvement messaliste Mohamed Belounis.
• 28 Juin : Multiplication des opérations exécutées par les membres de la Fédération
• 27-28 Août : M’hamed Yazid présente un manifeste aux Nations Unies dénonçant la Politique de la
France.
• 19 Septembre : Création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne.
• 26 Septembre : Première déclaration du GPRA qui annonce l’ouverture de négociations avec la France.
• 02 Octobre : Annonce du Projet socio économique de Constantine
• 23 Octobre : Charles De Gaulle propose la Paix des Braves au FLN.
• 03 Novembre : Évolution de la stratégie de l’ALN face aux opérations militaires.
• 02 Décembre : Charles De Gaulle est élu Président de la République Française.
• 08 Décembre : Les Nations Unies inscrivent la question algérienne à l’ordre du jour de leurs travaux.
16. Ahmed Zahana , plus connu sous le nom de Zabana, est né en 1926 dans un Douair d'Al
Mahaja El Ksar , Chahid H'mida est issu d'une famille appartenant à la grande tribu des
Chorafas d'Al Mahaja de la Zaouia Derkaouia.
En 1954 : la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, le 8 novembre 1954 au cours de laquelle
Ahmed Zabana fut capturé par les troupes françaises après avoir été atteint de deux balles il
fut prisonnier et conduit d'abord à l'hôpital, ensuite incarcéré à la prison d'Oran le 3 mai
1955, Le 19 juin 1956, il fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour y être
guillotiné par la France coloniale.
ZABANA Ahmed
17. Taleb Abderrahmane est né le 3 mars 1930 dans le vieux quartier de la Casbah à Alger. Il suit
son enseignement primaire et secondaire à Soustara et apprend à la perfection la langue
allemande. Il crée à El Biar (Alger) avec Rachid Kaouache un laboratoire de fabrication
d’explosifs. Le 19 mai 1956, il participe à la grève des étudiants et décide d’intensifier son
activité de fabrication de bombes artisanales. Son ami Rachid Kaouache trouve la mort suite
à une explosion à la villa des roses d’El Biar le 11 octobre 1956. La police française découvre
alors la fabrication d’explosifs et lance un avis de recherche contre Taleb Abderrahmane.
Il rejoint ses frères combattants de la Wilaya IV à Chréa et continue son combat militaire
jusqu’à son arrestation le 5 juin 1957 à Blida. Il est interrogé sous la torture mais il n’avouera
rien. Il est condamné à mort par la justice française et fut exécuté le 24 avril 1958.
TALEB Abderrahmane
18. Pendant la guerre d’indépendance algérienne, de 1954 à 1962, au nom de la lutte contre la
“subversion” du FLN, au nom du rattachement de l’Algérie à la France qui interdisait d’y
appliquer le droit de la guerre et de considérer les nationalistes comme des combattants,
plus de 1 500 condamnations à mort furent prononcées par la justice française.
En 2001, après avoir pu consulter le “registre des grâces” qui répertoriait les noms des
condamnés à mort, deux journalistes parvenaient au total de 222 militants du FLN exécutés
entre 1956 et 1962, « le plus souvent au terme d’une parodie de justice ».
Prison de Barberousse – SERKADJI -
19. La guillotine est une machine de conception française, inspirée
d’anciens modèles de machines à décollation, et qui fut utilisée en
France pour l’application officielle de la peine de mort par
décapitation.
En France, la guillotine fonctionna à la prison des Baumettes
pour la dernière fois en septembre 1977, et fut remisée
définitivement, après l’abolition de la peine de mort en 1981, à la
prison des Fresnes.
La guillotine sera en usage en Algérie jusqu’en 1959, année où
les exécutions capitales cessèrent.
Guillotine
Guillotine, modèle
Berger 1872,
construite vers 1890.
L’homme figurant à
droite est le
propriétaire, Fernand
Meyssonnier, qui fut
premier aide de
l'exécuteur à
l'époque de l’Algérie
française.
20. 1959
• 7 Mars : Transfert d’Ahmed Ben Bella et ses compagnons à la prison de l’île d’Aix.
• 28 Mars : Mort au champ d’honneur des colonels Amirouche et Si el Haouès.
• 18 Avril : Entrée en application du Plan Challe à1er Avril La France enferme plus de 9
Millions d’Algériens dans les camps de concentration.
• 05 Mai : Mort au champ d’honneur du Colonel Si Mohamed Bougara.
• 22 Juillet : Début de l’exécution de l’opération Jumelles dans la wilaya II.
• 29 Juillet : Mort au champ d’honneur de Si Tayeb El Djoghlafi, chef de la wilaya IV
• 27-30 Août : Le Général De Gaulle et la politique coloniale en Algérie.
• 01 Septembre : La Ligue Arabe adopte un certain nombre de résolutions dans le cadre du
soutien arabe à la Révolution.
• 04 Septembre : L’Armée de Libération Nationale affronte l’opération Pierres précieuses.
• 16 Septembre : Charles De Gaulle reconnaît le droit de l’Algérie à l’autodétermination.
• 10 Novembre : Charles De Gaulle renouvelle son appel pour un cessez le feu.
• 20 Novembre : Le GPRA désigne Ahmed Ben Bella et ses compagnons pour entreprendre
les négociations avec la France autour de l’autodétermination.
• 10 Décembre : Réunion du Conseil National de la Révolution et formation du deuxième
Gouvernement provisoire sous la présidence de Ferhat Abbès.
• 19 Décembre : L’Union Générale des Travailleurs Algériens rejette les résultats de l’enquête
sur la mort d’Aissat Idir.
21. 1960
• 24 janvier: début de la semaine des barricades à Alger. 22 morts, 150 blessés le premier
jour.
• 13 février: explosion de la première bombe atomique française au Sahara
• 30 mars: le général Challe est démis de ses fonctions de commandant en chef en Algérie.
• 9 juin: rencontre entre de Gaulle et Si Salah à l‘ Élysée.
• 25/29 juin: entretiens de Melun avec les émissaires du GPRA. Échec des négociations
quand le GPRA se rend compte qu'il s'agit de négocier le cessez-le-feu.
• 5 septembre: discours de De Gaulle, "L'Algérie algérienne est en route". Procès à Paris des
membres du "réseau Jeanson" de soutien au FLN. Jean-Paul Sartre envoie une lettre au
tribunal.
• 6 septembre: publication du "Manifeste des 121" sur le droit à l'insoumission en Algérie.
Octobre: rafles d'Algériens à Paris et en banlieue.
• 22 novembre: création d'un poste de ministre d'État des affaires algériennes, confié à Louis
Joxe.
• 23 novembre: départ de Paul Delouvrier, remplacé par Jean Morin, comme délégué
général du gouvernement en Algérie.
• 9/12 décembre: dernier voyage de De Gaulle en Algérie. Manifestations populaires
violentes à Alger, pour le soutien au FLN et au GPRA, et l'indépendance de l'Algérie.
• 20 décembre: les Nations unies reconnaissent à l'Algérie le droit à l'autodétermination.
22. Amirouche Aït Hamouda, (né le 31 octobre 1926 à Tassaft
Ouguemoun, mort au combat au sud de Boussada, le 29 mars
1959), surnommé le « loup de l'Akfadou » est un colonel de
l'Armée de libération nationale (ALN) et chef de la wilaya III
pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie.
AÏT HAMOUDA Amirouche
23. Ahmed Ben Abderrazak, plus connu sous son nom de guerre
Si El Haouès, (né en 1923 à M’Chounèche, dans les Aurès,
mort au combat le 28 mars 1959 à Djebel Yhameur) est un
colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) pendant la
guerre d’indépendance de l’Algérie. Il est mort avec le
colonel Amirouche Aït Hamouda dans le même accrochage
contre l’Armée Française.
Si El Haouès
24. Ahmed Bougara dit Si M'Hamed né le
2 décembre 1926 à Khémis-Miliana,
membre de l'Organisation Spéciale (OS),
il sera arrêté en 1950 puis mis en
résidence surveillée jusqu'en 1954 où il
montera au maquis au Djebel Amrouna
dans la région de Théniet El Had. En
1956 il est capitaine, il sera promu
commandant politique de la wilaya IV
lors du congrès de la Soummam. Deux
ans plus tard, il est nommé Colonel et
chef de la même wilaya IV. Il participera
à bon nombre de batailles dans les
montages de Médéa, Blida et Khémis-
Miliana. Il meurt les armes à la main le
5 mai 1959 à Ouled Bouachra.
Ahmed Bougara dit Si M'Hamed
25. 1961
• 8 janvier : par référendum, les Français se prononcent à 75% pour le droit à l'autodétermination du
peuple algérien.
• Fin janvier : création de l'Organisation armée secrète (OAS) rassemblant des activistes européens contre
l'indépendance de l'Algérie.
• 20 février : rencontre entre Georges Pompidou et le FLN en Suisse.
• 26 avril : échec du Putsch des généraux à Alger. Dans la nuit du 21 au 22 avril, les généraux Challe,
Jouhaud, Zeller et Salan ont tenté de s'emparer du pouvoir. De Gaulle assume les pleins pouvoirs, aux
termes de l'article 16 de la Constitution.
• 20 mai/13 juin : premiers entretiens d'Évian.
• 14 juillet : recrudescence des attentats de l'OAS.
• 20 juillet : nouveaux entretiens entre la France et le FLN au château de Lugrin. Les discussions
achoppent sur la question du Sahara.
• 5 août : première émission pirate de l'OAS à Alger. Salan dirige l'OAS. Août/septembre : nombreux
attentats du FLN et de l'OAS en Algérie.
• 5 septembre : de Gaulle admet qu'une Algérie indépendante et associée à la France aura vocation à
réclamer le Sahara.
• 6 octobre: instauration d'un couvre-feu à Paris et en région parisienne pour les seuls Algériens, de 20 h
30 à 5 h 30 du matin, avec fermeture à 19 heures des débits de boissons tenus et fréquentés par les
Algériens.
• 17 octobre : manifestations pacifiques de plusieurs dizaines de milliers d'Algériens dans les rues de
Paris. La répression est brutale : des dizaines de morts, des centaines de blessés et plus de 10 000
arrestations. Des corps sont jetés dans la Seine. Automne : attentats de l'OAS en Algérie. Arrivée à Alger
des brigades spéciales anti-OAS, les "barbouzes".
• 19 décembre: la CGT, la CFDT, l'UNEF, le PSU et le PCF organisent en France des manifestations en faveur
de la négociation avec l'Algérie et contre l'OAS, qui a procédé les mois précédents à de nombreux
attentats et assassinats d'officiers, de commissaires et de juges de la métropole.
26. Délégation algérienne d'Évian
On aperçoit de gauche à droite :
Ahmed Kaïd dit Commandant Slimane, Tayeb Boulahrouf, Ali Mendjel, Mohamed
Seddik Ben Yahia, Krim Belkacem, Ahmed Boumendjel, Ahmed Francis.
27. Massacre du 17 octobre 1961
Les évènements du 17 octobre 1961 désignent la répression
sanglante ayant frappé une manifestation organisée par la
Fédération de France du FLN en faveur de l'indépendance de
l‘Algérie à Paris. Le général de Gaulle, président de la République,
y voit une pression inadmissible sur les négociateurs français et
indépendantistes qui traitent à Évian. Il donne carte blanche à
Maurice Papon pour interdire la manifestation et la disperser par
tous les moyens.
Tandis que les Algériens tentent de converger vers le centre de la
capitale, les forces de l’ordre les affrontent sans ménagement et
les embarquent vers les commissariats pour les rouer de coups
plus à leur aise. Des dizaines de manifestants sont jetés dans la
Seine.
28. 1962
09 Janvier : Seddik Benyahia remet le mémorandum du Gouvernement Algérien en
réponse au mémorandum français.
27 Février : Manifestations de Ouargla pour dénoncer le projet de scission du Sahara
18 Mars : Signature des accords d'Évian par Krim Belkacem et Louis Joxe.
29 Mars : L’Exécutif Provisoire présidé par Abderrahmane Farès est chargé de gérer la
période de transition et préparer le référendum.
01 Avril : L’OAS intensifie ses opérations terroristes contre les Algériens.
28 Juin : Ahmed Ben Bella quitte Tunis à bord d’un avion égyptien.
01 Juillet : Référendum sur l’autodétermination.
05 Juillet : Proclamation officielle de l’indépendance .
29. Les accords d'Évian
Signés le 18 mars 1962, les accords d’Evian marquent la fin de la guerre
d'Algérie. Ils sont négociés et signés par les représentants du
gouvernement français et du Gouvernement provisoire de la
République algérienne (G.P.R.A.).
31. Référendum sur
l’autodétermination.
Les résultats du référendum d'indépendance dans les différentes régions
d'Algérie sont inscrits, au fur et à mesure qu'ils parviennent, sur le grand tableau
noir qui a été exposé, toute l'après-midi à la chaleur caniculaire, et qui est
maintenant éclairé par de puissants projecteurs. Ils seront bientôt à la « une » de
tous les journaux !
Inscrits : 6 549 736 Votants : 6 010 806 Exprimés : 5 992 115 Nuls : 25 565
Oui : 5 975 581
Non : 16 534
C'est l'heure de la dernière formalité juridique, celle où l'Exécutif provisoire rend
officiellement à l'Algérie son extrait de naissance de pays admis dans la
communauté des nations et bientôt membre de l'O.N.U. L'avocat Kaddour Sator,
président de la Commission de contrôle du scrutin, dresse cet acte d'état civil.
Mesdames Messieurs,
l'Algérie est indépendante.