1) Déjà trop de surfaces commerciales vides et un pouvoir d'achat qui n'augmente plus.
2) Mise en péril d'enseignes locales et bétonnage d'espaces verts au seul profit de la haute finance internationale.
3) Vision purement consumériste et non durable du bien-être, inadaptée aux défis socio-écologiques.
4) Propagande fallacieuse des autorités, cynisme et mépris pour la vraie démocratie.
5. Un documentaire politique réalisé par
Eddie VAN HASSEL
Au scrutin régional du 25 mai 2014
WWW.RASSEMBLEMENT-R.BE
1er
à Namur sur la liste R
6. En ce printemps 2014, via une
brochure « toutes boîtes »
distribuée aux habitants, les
autorités namuroises ont
lancé une grande opération
d'information et de charme
concernant leurs différents
projets de redynamisation et
de rénovation de la partie
nord du centre-ville.
7. Parc Léopold
Gare des bus – Parking
Parmi ces projets, un centre commercial de 20.000 m², près de la gare SNCB, à l'endroit où
se dresse le bâtiment qui abrite la gare des bus et le parking C&A, en bordure d'un espace
public arboré baptisé « Parc Léopold ».
8. Centre commercial
Parmi ces projets, un centre commercial de 20.000 m², près de la gare SNCB, à l'endroit où
se dresse le bâtiment qui abrite la gare des bus et le parking C&A, en bordure d'un espace
public arboré baptisé « Parc Léopold ».
BOUM !
10. Ce shopping-center est présenté
comme une nécessité par le pou-
voir en place.
Aucun des partis et aucun des
élus qui composent le Conseil
communal ne remet en question
cette soi-disant nécessité.
11. Ce shopping-center est présenté
comme une nécessité par le pou-
voir en place.
Aucun des partis et aucun des
élus qui composent le Conseil
communal ne remet en question
cette soi-disant nécessité.
Pourtant, il n'existe rien de plus
contestable !
12. Ce shopping-center est présenté
comme une nécessité par le pou-
voir en place.
Aucun des partis et aucun des
élus qui composent le Conseil
communal ne remet en question
cette soi-disant nécessité.
Pourtant, il n'existe rien de plus
contestable !
Le présent documentaire va dire
toute la vérité sur ce projet de
centre commercial, démonter la
propagande fallacieuse orches-
trée par « nos » autorités, tout en
révélant les intérêts et les enjeux
sous-jacents.
13. Sans pour autant nier la nécessité de
« relooker » un quartier qui en a besoin
La gare des bus vue depuis le parc Léopold
14. Mais qui est à l'origine de cette idée
de raser la zone, y compris les arbres
remarquables du parc Léopold, pour
bâtir un temple de la consommation
de 20.000 m² ?
18. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
19. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Sur la forme, il a raison : du point de vue éco-
logique, il vaut mieux bâtir un shopping center
près de la gare SNCB, là où il y a une offre de
transports en commun, qu'à la campagne, en un
lieu uniquement accessible en automobile, et au
détriment des terres agricoles et de l'attractivité
commerciale du centre-ville.
20. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Mais sur le fond, mieux vaut pas de centre
commercial du tout, ni au cœur de Namur,
ni dans sa périphérie.
21. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Mais sur le fond, mieux vaut pas de centre
commercial du tout, ni au cœur de Namur,
ni dans sa périphérie.
Et c'est ce que je vais expliquer.
22. Mais avant cela, remarquez que Monsieur
Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du
moindre mal, bien dans l'esprit du slogan
partagé par et le :
23. Mais avant cela, remarquez que Monsieur
Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du
moindre mal, bien dans l'esprit du slogan
partagé par et le :
Sans nous, ce serait pire
24. Mais avant cela, remarquez que Monsieur
Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du
moindre mal, bien dans l'esprit du slogan
partagé par et le :
Sans nous, ce serait pire
Ce qui revient à dire :
25. Mais avant cela, remarquez que Monsieur
Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du
moindre mal, bien dans l'esprit du slogan
partagé par et le :
Sans nous, ce serait pire
Ce qui revient à dire :
Avec nous, ça empire,
mais moins vite
26. addiction au pouvoir
Un slogan qui masque mal une certaine
au détriment des valeurs de leur parti.
27. addiction au pouvoir
Mais revenons à l'argument de Monsieur GAVROY
Un slogan qui masque mal une certaine
au détriment des valeurs de leur parti.
28. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
29. « Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
Son argument découle de sa conviction qu'il n'est
pas possible de s'opposer à l'arrivée d'un centre
commercial à Namur ou dans sa proche banlieue.
30. Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
31. Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Le pluriel s'impose, car le projet namurois
n'est qu'un parmi d'autres dans la moitié
sud de la Belgique ...
32. comme vous pouvez le constater
grâce à ce tableau :
Ville Projet Surface de vente
Bruxelles Docks Bruxsel (anciennement Just under the sky) 41.000 m²
Bruxelles Néo 81.000 m²
Bruxelles extension du Woluwe Shopping Center 12.000 m²
Charleroi Rive gauche 35.000 m²
La louvière La Strada 39.000 m²
Louvain-la-Neuve Diamant (extension de l'Esplanade) 30.000 m²
Machelen Uplace 55.000 m²
Mons Extension des Grands Prés + Ikéa 45.000 m²
Namur Côté Verre 20.000 m²
Rixensart transformation des anciennes Papeteries de Genval 15.000 m²
Seraing Cristal Park 62.000 m²
Verviers Au fil de l'eau 26.000 m²
Verviers Crescend’eau 21.000 m²
482.000 m²
33. En tout, près d'un demi-million de mètres carrés
de surfaces de vente, équivalant à 68 terrains de
football aux normes de la FIFA (105 m x 68 m) !!
34. La réponse à la question est
donnée par Pascal MADRY,
économiste et urbaniste,
directeur de l'Institut pour la
ville et le commerce, en
France.
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
35. Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Elle se trouve dans un dossier qu'il a publié
en 2011 dans la revue Etudes Foncières.
36. 1. Les enseignes commerciales renommées, obnubilées
par leur développement, veulent ouvrir de grandes surfaces
dans les villes où elles ne sont pas encore présentes.
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
37. 2. Les autorités locales, alléchées par la perspective de
retombées positives – nouvelles recettes fiscales, création
d'emplois, fierté associée à l'arrivée d'enseignes de grande
notoriété – leur tendent les bras.
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
1. Les enseignes commerciales renommées, obnubilées
par leur développement, veulent ouvrir de grandes surfaces
dans les villes où elles ne sont pas encore présentes.
38. 3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales
et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier
commercial ...
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
39. 3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales
et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier
commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se
précipitent, avides de profits.
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
40. C'est ainsi que les surfaces commerciales
ont tendance à pousser comme des champi-
gnons, ...
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales
et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier
commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se
précipitent, avides de profits.
41. C'est ainsi que les surfaces commerciales
ont tendance à pousser comme des champi-
gnons, alors que le pouvoir d'achat de 99 %
des gens stagne ou régresse en ces temps
de crise et d'austérité.
Mais quelle est donc cette puissance
surnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales
et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier
commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se
précipitent, avides de profits.
43. « Le décalage entre croissance des surfaces commerciales
et consommation des ménages découle de l'incapacité des
agents impliqués dans la production de ces surfaces
(enseignes, promoteurs, investisseurs, pouvoirs locaux) à
s’autoréguler. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
44. Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
« C'est ainsi que l'immobilier commercial
est entré dans une bulle économique qui
expose les communes :
45. 1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
46. 2) Au développement d’un phénomène de vacance com-
merciale structurelle, tant au cœur des villes qu’à leur
périphérie ;
1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
47. 2) Au développement d’un phénomène de vacance com-
merciale structurelle, tant au cœur des villes qu’à leur
périphérie ;
3) Aux coûts sociaux liés aux friches commerciales et
aux pertes d’emplois causées par les fermetures. »
1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
48. « Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs
publics au premier plan dans la régulation de
l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
49. « Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs
publics au premier plan dans la régulation de
l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
Un conseil de simple bon sens, mais avec un
principe qui irrite facilement les libéraux :
50. « Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs
publics au premier plan dans la régulation de
l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
Un conseil de simple bon sens, mais avec un
principe qui irrite facilement les libéraux :
RÉ-GU-LA-TION
51. Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
Mais l'analyse de Pascal MADRY
se rapporte à son pays, la France.
52. Pascal MADRY, directeur de l'Institut
pour la ville et le commerce (Fr)
Mais l'analyse de Pascal MADRY
se rapporte à son pays, la France.
Alors une question vient à l'esprit :
54. Quelle est la situation
chez nous ?
Eh bien, elle n'est pas bonne du
tout, comme vous allez le voir.
55. La délivrance des permis d’implantation commerciale est
une compétence qui sera régionalisée le 1er juillet 2014.
56. Dans la perspective de ce transfert de compétence, le
gouvernement wallon a approuvé un Schéma Régional de
Développement Commercial (SRDC) en août dernier.
57. Dans la perspective de ce transfert de compétence, le
gouvernement wallon a approuvé un Schéma Régional de
Développement Commercial (SRDC) en août dernier.
Ce document, censé objectiver les besoins commer-
ciaux de la Wallonie, sert à fournir des informations à
l’autorité délivrant les permis – les communes pour les
surfaces commerciales inférieures à 4000 m², la Région
pour les surfaces plus grandes.
59. PAS GRAND CHOSE !
Parce que Monsieur MARCOURT, ministre de l'économie,
refuse la publication de cet outil de régulation, pour l'instant.
Et que sait-on de ce SRDC ?
60. Véronica CREMASCO, députée , a protesté sans
succès auprès du ministre. À l'approche des élections, ça
tiraille dans le gouvernement Olivier (PS – CDH – Ecolo) !
66. Ville Projet Surface de vente
Charleroi Rive gauche 35.000 m²
La louvière La Strada 39.000 m²
Louvain-la-Neuve Diamant (extension de l'Esplanade) 30.000 m²
Mons Extension des Grands Prés + Ikéa 45.000 m²
Namur Côté Verre 20.000 m²
Rixensart transformation des anciennes Papeteries de Genval 15.000 m²
Seraing Cristal Park 62.000 m²
Verviers Au fil de l'eau 26.000 m²
Verviers Crescend’eau 21.000 m²
293.000 m²
Sans compter les projets
qui totalisent près de
300.000 mètres carrés !
67. Des chiffres très mauvais pour le matricule de
Monsieur MARCOURT en cette période électorale
68. Des chiffres très mauvais pour le matricule de
Monsieur MARCOURT en cette période électorale
Lui qui lorgne le fauteuil de Ministre-Président
de la Région wallonne
69. Des chiffres très mauvais pour le matricule de
Monsieur MARCOURT en cette période électorale
Voilà qui expliquerait pourquoi
il refuse de rendre public le SRDC
Lui qui lorgne le fauteuil de Ministre-Président
de la Région wallonne
70. D'après Jean-Luc CALONGER, président de l'Association
du management de centre-ville, et qui a eu accès au SRDC,
les recommandations qui y sont faites par agglomération
sont rédigées de façon inouïe et en plus il y a juste trois
lignes par agglomération. Ce n’est pas sérieux ! Ce serait
une très mauvaise chose qu’un futur gouvernement wallon
s’inspire d’un tel travail. Ce n'est qu'un machin à créer de
nouveaux mètres carrés commerciaux.
jeudi 27 février 2014
71. Le service d'étude en
géographie économi-
que (SEGEFA) de l'ULg
donne son avis sur le
cas de Namur, relayé
par le journal L'Echo.
72. Un avis qui démolit la
thèse de la nécessité
de bâtir un shopping
center à Namur !
73. Un avis qui démolit la
thèse de la nécessité
de bâtir un shopping
center à Namur !
74. Un manque de clarté et de planification.
C'est le moins que l'on puisse dire.
Voyons cela de plus près.
75. La Ville mise sur l'attractivité du
shopping center pour accroître la
fréquentation des commerces du
centre-ville.
76. La Ville mise sur l'attractivité du
shopping center pour accroître la
fréquentation des commerces du
centre-ville.
Or, plus les consommateurs
dépensent dans le shopping
center, plus il est rentable
pour le promoteur City Mall
avec lequel la ville s'est liée.
77. Il y a donc opposition entre
les intérêts des deux parties
La Ville mise sur l'attractivité du
shopping center pour accroître la
fréquentation des commerces du
centre-ville.
Or, plus les consommateurs
dépensent dans le shopping
center, plus il est rentable
pour le promoteur City Mall
avec lequel la ville s'est liée.
78. Cette contradiction est explicitement
reconnue par la société de conseil
à laquelle la Ville a fait appel :
79. « Les concepteurs de centres commerciaux répondent aux
intérêts de leurs clients, les promoteurs, en créant des
espaces plutôt fermés dont les liens avec l'extérieur sont
relativement limités. L'enjeu dans le cas qui nous concerne
est pourtant bien celui de la création de liens vers
l'extérieur. »
Cette contradiction est explicitement
reconnue par la société de conseil
à laquelle la Ville a fait appel :
80. Certes, la maquette du projet
Côté Verre révèle de larges
ouvertures vers le quartier
commerçant situé en face.
81. Certes, la maquette du projet
Côté Verre révèle de larges
ouvertures vers le quartier
commerçant situé en face.
Mais sera-ce suffisant pour obtenir l'effet recherché ?
82. Certes, la maquette du projet
Côté Verre révèle de larges
ouvertures vers le quartier
commerçant situé en face.
Rien n'est moins sûr car ...
Mais sera-ce suffisant pour obtenir l'effet recherché ?
83. comme le dit si bien Hélène Ancion d’Inter-environnement
wallonie : « L’argument des clients allant ensuite visiter la
ville ne tient pas : un centre commercial, on en fait le tour,
et on finit en général par y acheter quelque chose, quand
le tour est fait on est fatigué, trop fatigué pour ensuite
aller ailleurs. »
84. Centre commercial
Sans compter l'avenue de la Gare qui passe devant, et qui
entrave le flux piéton vers le quartier commerçant à irriguer.
85. Ensuite, la concurrence exercée par le shopping
center risque de nuire aux commerces existants
86. La ville prétend maîtriser le risque : « Les
commerces proposés seront complémen-
taires à ceux du centre-ville : autre niveau de
gamme (moyen-haut) et complémentarité par
rapport à l'offre existante afin d'éviter les
concurrences avec les rues de Namur. »
Ensuite, la concurrence exercée par le shopping
center risque de nuire aux commerces existants
87. La ville prétend maîtriser le risque : « Les
commerces proposés seront complémen-
taires à ceux du centre-ville : autre niveau de
gamme (moyen-haut) et complémentarité par
rapport à l'offre existante afin d'éviter les
concurrences avec les rues de Namur. »
Ensuite, la concurrence exercée par le shopping
center risque de nuire aux commerces existants
Cependant, que vaut cette vague promesse au regard du
nombre de magasins déjà existants, et qui vendent tant de
choses semblables à celles qui se trouvent habituellement
dans les centres commerciaux ?
113. lundi 18 février 2013
Une impression d'abondance et de dynamisme
commercial confirmée par l'Association du mana-
gement de centre-ville (AMCV) qui, dans son
classement de 2012, place Namur dans le trio de
tête des centres-villes wallons les plus dyna-
miques (après L-L-N et Waterloo).
Jean-Luc CALONGER
(Président de l'AMCV)
115. Elle soutient que grâce au centre
commercial, la pression exercée
par les grandes enseignes sur
les loyers diminuera dans les
rues avoisinnantes. Des loyers
devenus bien trop chers pour de
nombreux commerçants.
La Ville apporte une fausse solution
à de faux problèmes
116. Elle soutient que grâce au centre
commercial, la pression exercée
par les grandes enseignes sur
les loyers diminuera dans les
rues avoisinnantes. Des loyers
devenus bien trop chers pour de
nombreux commerçants.
Mais d'après Jean-Luc MAQUET, président de
l'Association des commerçants de Namur : la
charge la plus lourde est le personnel ; les
commerçants se plaignent davantage des
charges sociales sur le personnel que des
loyers.
La Ville apporte une fausse solution
à de faux problèmes
117. Elle soutient que grâce au centre
commercial, la pression exercée
par les grandes enseignes sur
les loyers diminuera dans les
rues avoisinnantes. Des loyers
devenus bien trop chers pour de
nombreux commerçants.
Et pour Bernadette MÉRENNE, professeure de
géographie économique à l'ULg, l'arrivée du
centre commercial n'aura pas d'effet positif,
car les loyers qui y seront pratiqués seront
plus élevés que dans les rues avoisinnantes.
La Ville apporte une fausse solution
à de faux problèmes
118. La Ville dit que de plus en plus de
clients, qui avaient l'habitude de
venir faire leurs achats à Namur,
se rendent désormais ailleurs
(par exemple Louvain-la-Neuve).
La Ville apporte une fausse solution
à de faux problèmes
119. La Ville dit que de plus en plus de
clients, qui avaient l'habitude de
venir faire leurs achats à Namur,
se rendent désormais ailleurs
(par exemple Louvain-la-Neuve).
Mais d'après Monsieur MAQUET, des enquêtes
montrent que ce phénomène d'évasion commer-
ciale est marginal. Nous estimons que l'offre est
suffisamment large et bien diversifiée à Namur.
Ce qui manque pour améliorer notre situation
concurrencielle, ce sont des parkings au centre-
ville à un prix abordable.
La Ville apporte une fausse solution
à de faux problèmes
121. Enfin, relevons une dernière aberration
« Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
122. Enfin, relevons une dernière aberration
« Mieux vaut un centre commercial
au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
Dans ce cas, comment se fait-il que l'entité d'Erpent,
où j'habite, se transforme depuis peu en un vaste
centre commercial à ciel ouvert, comme l'attestent
les photos suivantes ?
131. Simulacre de gouvernance participative
Via leurs brochures « toutes boites », les autorités de la
Ville invitent les Namurois à donner leur avis, dans le
cadre des enquêtes publiques, sur des projets décidés
abusivement depuis belle lurette, sans débat public
digne de ce nom ...
132. Simulacre de gouvernance participative
Via leurs brochures « toutes boites », les autorités de la
Ville invitent les Namurois à donner leur avis, dans le
cadre des enquêtes publiques, sur des projets décidés
abusivement depuis belle lurette, sans débat public
digne de ce nom ...
malgré les 12.000 signatures récoltées par le Collectif
pour la sauvegarde du parc Léopold, et remises au
Bourgmestre en janvier 2013, ...
133. malgré la procédure de consultation populaire lancée il
y a peu par ce même collectif.
Simulacre de gouvernance participative
138. L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par
l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-
cial sur leur territoire.
139. L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par
l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-
cial sur leur territoire.
Cependant, avec une croissance économique en berne
(malgré les incantations répétées du pouvoir politique),
il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création
nette, ...
140. L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par
l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-
cial sur leur territoire.
Cependant, avec une croissance économique en berne
(malgré les incantations répétées du pouvoir politique),
il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création
nette, au détriment du commerce de proximité.
141. L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par
l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-
cial sur leur territoire.
Mais il y a plus grave ...
Cependant, avec une croissance économique en berne
(malgré les incantations répétées du pouvoir politique),
il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création
nette, au détriment du commerce de proximité.
142. L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement
des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
143. L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement
des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
Grâce à leur grande capacité d'action, elles exercent une
forte pression sur les salaires et la productivité, dans
toute la chaîne de production, une pression facilitée par
la concurrence entre les travailleurs, en raison du taux
élevé de chômage.
144. L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement
des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
Grâce à leur grande capacité d'action, elles exercent une
forte pression sur les salaires et la productivité, dans
toute la chaîne de production, une pression facilitée par
la concurrence entre les travailleurs, en raison du taux
élevé de chômage.
Un effet induit est la délocalisation des activités manu-
facturières vers les pays à faibles normes sociales et
environnementales : le problème du chômage s'aggrave,
on entre dans un cercle vicieux, avec à la clé un savoir-
faire local en voie de disparition, une perte d'autonomie et
de souveraineté économique.
145. Ravages sociaux
Christian JACQUIAU, économiste
français, auteur des Coulisses de
la grande distribution (en 2000), un
livre où il dénonce les méfaits d'un
capitalisme purement financier :
« Un emploi créé en grande
surface, c’est trois à cinq emplois
détruits ailleurs. »
146. Ravages sociaux
Chez nous, manifestations de
ras-le-bol contre les destruc-
tions d'emplois et la précarité.
147. Ravages sociaux
Chez nous, manifestations de
ras-le-bol contre les destruc-
tions d'emplois et la précarité.
Chez eux, manifestations de
ras-le-bol contre l'exploita-
tion des travailleurs et les
conditions de travail dange-
reuses.
148. Absurdité écologique
Des millions de tonnes de marchandises à transporter
chaque année sur des milliers de kilomètres, un modèle
économique dépendant du pétrole, une ressource en
voie d'épuisement et dont l'utilisation nuit au climat.
149. Je suis professeur de mathématiques. Cette photo a été
prise dans une classe de l'Athénée François Bovesse, à
Namur. Un vieux radiateur qui a depuis longtemps perdu
sa vanne. Un châssis qui date de la Révolution française.
151. Rénover les batiments scolaires qui, pour la plupart, sont
de véritables passoires énergétiques ?
Quelle est l'urgence ?
Quelle est la priorité ?
152. Rénover les batiments scolaires qui, pour la plupart, sont
de véritables passoires énergétiques ? Ou construire des
centres commerciaux ?
Quelle est l'urgence ?
Quelle est la priorité ?
154. Namur n'a pas besoin d'un centre commercial de 20.000 m².
Au lieu de vouloir copier les autres villes en construisant un
énième shopping center, elle ferait mieux de se distinguer
en devenant la capitale wallonne du commerce équitable et
des produits bio et locaux, autrement dit une ville en transi-
tion vers un modèle de société durable. Voilà la philosophie
politique qui doit guider les grands projets structurants.
155. En quelques mots, quelles sont
les raisons de mon engagement
politique au Rassemblement R ?
156. Dans nos pays globalement riches, la croissance économique
n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-
ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie
de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation
des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-
diversité, le climat.
157. Dans nos pays globalement riches, la croissance économique
n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-
ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie
de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation
des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-
diversité, le climat.
158. Dans nos pays globalement riches, la croissance économique
n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-
ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie
de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation
des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-
diversité, le climat.
159. La quête obsessionnelle d'une croissance sans fin, qui nourrit
la funeste idéologie ultralibérale du profit et de la compétition à
tout prix, est la cause et non la solution des problèmes socio-
économiques et écologiques qui perdurent, autrement dit de
notre état de crise permanente.
160. La multiplication des surfaces commerciales au seul profit des
multinationales de la distribution, la construction d'une liaison
ferroviaire vers l'aéroport de Gosselies afin de développer le
transport aérien low-cost, tous ces projets de grands travaux
inutiles témoignent d'une irresponsable fuite en avant dans un
modèle économique non soutenable, dont certains experts
prédisent l'effondrement avant le milieu du siècle.
161. UN CHANGEMENT DE CAP S'IMPOSE !
Pour sortir de ce modèle de société qui fait faillite, il faut un
élan de création collective, rompant avec la conception
productiviste et consumériste de la prospérité, tout en
s'affranchissant des doctrines et des clivages obsolètes au
regard des enjeux et défis actuels, en se libérant aussi des
étiquettes politiques qui ont été mises à toutes les sauces.
Le Rassemblement R est le seul parti politique qui s'inscrit
aujourd'hui dans cette voie.
Rassemblement pour le bien-vivre
Résister – Réenchanter – Ralentir – Refonder – Relocaliser – Redistribuer – Revivre
162. LIGNES DE FORCE
DU RASSEMBLEMENT R
ÉLECTIONS 2014
01. Reprendre le contrôle politique de la finance et de la monnaie
02. Relocaliser les activités économiques
03. inventer un nouveau pacte social
04. Bâtir maintenant la souveraineté et l’autonomie alimentaires
05. Appliquer une politique énergétique de sobriété et d’autonomie
06. Produire des biens et services utiles et durables
07. Lutter effectivement contre le réchauffement climatique
08. Promouvoir l’accessibilité plutôt que la mobilité
09. Revitaliser la démocratie et démocratiser les institutions
10. Réhabiliter le service public
11. Appliquer vraiment le principe de précaution et harmoniser par le haut
12. refonder la politique de santé
13. Aménager le territoire et l’urbanisme à l’échelle humaine
14. se loger : répondre à l’urgence
15. Redéfinir les finalités de la recherche
16. Mettre fin à la logique sécuritaire et liberticide
17. Revoir les priorités de l’enseignement
18. Investir dans les biens communs
19. mener une politique de paix, pas de guerre