Perspectives Internationales : quel meilleur candidat?
1. S’inspirer des pays qui réussissent! Chers amis indécis, dans cette campagne, nous souhaitons sortir de l’hexagone pour prendre un peu de perspective. Trop souvent, nous parlons du modèle français, en souhaitant à tout prix le préserver. Mais un modèle sert par définition à être copié, or qui nous copie? A l’inverse, regarde-t-on suffisamment à l’étranger pour étudier comment ils se confrontent à des problèmes similaires? Ne sommes-nous pas prisonniers d’idées reçues? A y regarder de plus près, on se rend compte que la France est une bien triste exception dans un monde occidental qui s’enrichit, progresse et assure à sa société le plein emploi. Rappelons que la mondialisation, c’est certes une compétition de tous les pays entre eux, mais c’est aussi s’inspirer des meilleures pratiques des uns et des autres. Nous savons gré à Nicolas Sarkozy d’être le seul candidat à s’intéresser à ce qui se fait à l’étranger et à vouloir s’en inspirer.
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7. Quelques chiffres ! Indice de « misère fiscale » : nous sommes les champions ! Indice= Somme des taux marginaux des principaux impôts par pays
8. The Economist vote Nicolas Sarkozy L’hebdomadaire The Economist, l’une des références des milieux financiers internationaux, affiche dans son édition de samedi son soutien au candidat de l’UMP. «Contrairement aux autres» candidats, estime l’hebdomadaire, Nicolas Sarkozy «n’hésite pas à admettre que la France a besoin de changements radicaux». Et ces changements, la France en a besoin, plaide The Economist, qui se livre a un véritable réquisitoire : la France «a la plus faible croissance des grands pays européens», «la dette publique qui augmente le plus rapidement de toute l’Europe du Nord», et surtout «un haut niveau de chômage endémique». Face à cette crise, The Economist préconise «une libéralisation radicale du travail et des marchés, plus de compétition et moins de protection, des taxes plus faibles et des coupes dans les dépenses publiques». «Une chance pour la France» Pour l’hebdomadaire, Nicolas Sarkozy est le seul à même de mener cette politique. Même si le journal estime qu’il est plus «un pragmatique brutal», aussi «interventionniste» que les autres politiciens Français, qu’un «libéral convaincu» et juge que sur le thème de la dette publique, François Bayrou «est plus crédible» que lui. L’hebdomadaire reproche également au candidat de l’UMP son «populisme économique» et son protectionnisme, ainsi que ses allusions à «l’identité nationale» et son impopularité dans les banlieues. Mais «il est le seul candidat suffisamment courageux pour prôner la 'rupture' avec son passé dont la France a besoin après tant de mornes années», reconnaît The Economist, pour qui «c’est une chance pour la France».