2. Écrivez à votre député.
Vous trouverez le contact mail de
votre député sur le Site de
l'Assemblée Nationale.
3. À l'attention de Monsieur/Madame ...,
Monsieur/Madame la député,
Aujourd'hui, en cette journée de célébration
de la langue portugaise, je vous prie de bien
vouloir interpeler le ministre de l’Éducation
Nationale au sujet de la réforme du
baccalauréat. Pour la langue portugaise, les
conséquences seront désastreuses car elle
est déjà mise à mal par une politique
linguistique qui réduit la 3e langue
européenne la plus parlée dans le monde à
une langue à faible diffusion.
4. Cette réforme constitue un véritable
danger pour la langue portugaise car
singulièrement la liste des
enseignements de spécialité en LLCE
ne comporte que l’anglais,
l’allemand, l’espagnol, l’italien ainsi
que les langues régionales.
5. Cette situation d’exclusion est aberrante
concernant une langue parlée par plus de
250 millions de locuteurs dans divers pays
du monde. Elle véhicule une culture
millénaire dont les liens avec la France
remontent à ses origines et ont été
commémorés l’année dernière encore lors
du Centenaire de la Première Guerre
Mondiale; c’est aussi la langue de nombreux
pays avec lesquels la France a tissé des
relations économiques et la France a obtenu
l'année dernière le statut d’État observateur
associé au sein de la CPLP (communauté des
pays de langue portugaise).
6. Ainsi la langue portugaise est à la fois
une langue porteuse d'échanges à
l'échelle internationale mais aussi une
langue d'immigration dont l'étude, dans
le système éducatif français, est facteur
d'intégration. Vous n'êtes pas sans
ignorer l'énorme vivier de jeunes
d'origine portugaise susceptibles de
l’étudier si on leur en offrait la
possibilité et l’atout que cette langue
représenterait pour tous les élèves
français dans le sens où elle est facteur
d’ouverture et d’internationalisation.
7. C'est pourquoi, nous dénonçons ce
projet d’exclusion d’une des langues les
plus parlées dans le monde et
demandons conjointement avec
l’ADEPBA :
1. Le rétablissement du portugais,
langue d’usage international, dans la
liste des enseignements de spécialité ;
2. Le maintien de la permutation des
langues en vue du baccalauréat ;
3. La valorisation de l’option LVC par un
coefficient 2 comme l’est à l’heure
actuelle la LV3.
8. Dans l’attente de votre réponse,
soyez assuré, Monsieur/Madame
le/la Député, de mes meilleurs
sentiments.