Cette présentation montre que la création, la distribution et la monétisation de créations se calque en tous points sur l'industrialisation progressive de nos sociétés. Maintenant qu'une ère post industrielle s'ouvre à nous, il est temps de réinventer ces modèles.
2. Fondateur de
Chewbahat Storytelling Lab
Co-fondateur de
Storycode Paris
Photojournaliste (France, U.S.A)
(Abaca, Polaris, Gamma, Corbis)
Auteur de
The Moneyocracy Project
BIO
2
16. Dans ce monde industriel
• Les
ou(ls
de
produc(on
sont
aux
mains
de
quelques-‐uns
• Les
canaux
de
diffusions
sont
rares
• Les
moyens
de
réalisa(on
sont
chers
• L’éduca(on
et
l’informa(on
difficile
d’accès
• Le
public
de
plus
en
plus
demandeur
de
créa(ons
et
d’informa(on.
17.
18. Vivre (mal) la transition
• Les
modèles
hérités
du
siècle
dernier
s’écroulent.
• Problèmes
d’an(cipa(on
de
la
part
des
industries.
• Résistance
naturelle
des
structures.
• Renforcement
des
mesures
protec(onistes.
• Recherche
à
tous
crins
d’un
retour
à
l’industrialisa(on
(seule
source
viable
de
revenus).
19.
20. Dans ce nouveau monde
• Les
ou(ls
de
produc(on
sont
aux
mains
de
tous.
• Les
canaux
de
diffusions
sont
pléthore
• Les
moyens
de
réalisa(on
sont
abordables
• L’éduca(on
et
l’informa(on
difficile
abondantes.
• Le
public
est
en
surcharge
d’informa(on
et
ne
sais
plus
ou
donner
de
la
tête.
21.
22. Le NOUVEAU monde la production
Les
poli(ques
de
sou(ent
à
la
créa(on
en
France,
en
Belgique,
au
Canada
vouées
à
reculer.
Au
Canada,
le
NFB
à
vu
ses
crédits
revus
à
la
baisse
pour
cause
de
réduc(on
de
la
deNe.
Opposi3on
de
2
modèles
ou
recherche
pragma(que
de
faisabilité?
23.
24. «
En
Europe,
plus
de
50
%
des
internautes
naviguent
sur
Internet
avec
leur
téléphone
mobile
et
non
plus
leur
ordinateur.
C'est
un
changement
radical...
Comment
pouvons-‐nous
livrer
des
documentaires
sur
les
téléphones
mobiles
?
Comment
intégrer
l'aspect
de
la
mobilité
dans
notre
réflexion
documentaire
?
»
Katerina
Cizek
Le NOUVEAU monde la production
25. Claire
Buffet,
productrice
chez
Turbulent,
«
Le
monde
du
Web,
comme
le
monde
du
documentaire,
a
ses
propres
étapes
de
produc(on
et
de
déploiement.
Le
cycle
de
produc(on
est
différent,
avec
beaucoup
d’interdépendance,
d’itéra(ons
et
d’interrela(ons.
Dans
le
Web,
les
étapes
ne
sont
plus
les
unes
après
les
autres,
mais
les
unes
avec
les
autres.
Les
nouveaux
médias
sont
une
industrie
condi(onnée
par
la
rareté
et
la
cherté
de
la
main
d’oeuvre.
C'est
principalement
une
industrie
de
salariés.
»
Le NOUVEAU monde la production
26. • Les
auteurs
et
scénaristes
sont
plus
que
jamais
au
centre
du
projet
et
doivent
se
faire
aider
par
des
spécialistes
des
technologies
• Il
faut
un
lead
créa(f
très
fort
tant
pour
la
créa(on
que
pour
la
produc(on.
• En
ma(ère
de
financement
on
ne
peut
plus
se
contenter
de
caler
avec
la
ligne
éditoriale
d’un
seul
partenaire
Le NOUVEAU monde la production
27. Ce
ne
sont
pas
seulement
les
équipes
qui
changent,
mais
c’est
également
la
durée
de
vie
des
projets
qui
est
différente,
o b l i g e a n t
à
r e p e n s e r
l’organisaAon
de
la
producAon.
Le NOUVEAU monde la production
28. Peter
Broderick
défend
l’idée
que,
grâce
au
développement
du
numérique,
le
producteur
indépendant
peut
être
totalement
indépendant
tant
au
niveau
de
la
produc(on
que
de
la
distribu(on.
Et
suivant
sa
théorie,
le
producteur
ou
le
réalisateur
indépendants
ont
tout
intérêt
à
prendre
en
charge
eux-‐mêmes
la
distribu(on
de
leurs
films.
Le NOUVEAU monde la production
29. La distribution DIY
• L’experience
non-‐linéaire
difficile
à
diffuser
• L’expérience
linéaire
facile
à
diffuser
et
bénéficie
des
canaux
sur
le
web
• Le
diffuseur
TV
n’est
pas
le
seul
diffuseur
possible
• En
fait,
il
est
même
contre-‐nature
d’envisager
une
distribu(on
web
via
un
diffuseur
TV
• Nombreuses
plateformes
existent
en
premier
ou
second
circuit.
34. A
Rajouter
à
ce;e
Liste:
• Submarine
Channel
–
Hollande
• Cinelan
–
U.S.A
(format
trés
courts)
• Babelgum
–
U.S.A
• Dailymo(on
• Youtube
• Vimeo
• Blip.tv
La distribution DIY
35. LES
LIMITES:
• Le
seuil
de
rentabilité
lié
à
la
taille
du
marché
• Le
télédiffuseur
doit
rester
au
coeur
du
disposi(f
• La
ques(on
des
droits
et
la
mul(plica(on
des
contrats
d’exploita(on
• De
nouvelles
compétences
et
une
charge
de
travail
supplémentaire
pour
les
réalisateurs
et
les
producteurs
• Le
rôle
primordial
des
moteurs
de
recherche
:
se
faire
voir
• L’effet
de
la
longue
traîne
remis
en
ques(on
La distribution DIY
37. Business Model
• Un
projet
=
un
business
model
MAIS
• Les
financements
mixtes
doivent
prévaloir
• La
recherche
innovante
de
revenus
• La
tendance
est
au
financement
privé
en
amont,
l’achat
et
le
licensing
en
aval.
• Mul(plica(on
des
sources
de
revenus.
38. Business Model
A
considerer
en
termes
de
débouchés:
• Merchandising
périphérique
• Ventes
directes
DVD
sur
site
• Sites
de
streaming
• Plateformes
de
distribu(on
indépendantes
• Amazon.com
• Itunes
• Licensing
dans
l’éduca(on
39. Le crowdfunding
Le
Web
ne
déclenche
pas
une
levée
de
fonds
spontanée
:
le
travail
de
mobilisa3on
de
la
communauté
puis
de
fidélisa3on
des
donateurs
est
toujours
à
faire
40. Le crowdfunding
• Un
système
d’intéressement
aux
bénéfices.
• Des
plateformes
d’intermédia(on
entre
le
public
et
l’auteur
41. Le crowdfunding
1.
Les
internautes
misent
sur
un
film
pour
un
montant
égal
ou
supérieur
à
la
valeur
d'une
contrepar(e
choisie.
2.
Les
collectes
durent
un
temps
limité
pendant
lequel
les
par(cipa(ons
se
cumulent
dans
le
but
d'aNeindre
ou
de
dépasser
l'objec(f
minimal
déterminé
par
l’auteur
ou
le
producteur
du
projet.
3.
Tant
que
l'objec(f
n'est
pas
aNeint
les
contribu(ons
des
par(cipants
sont
enregistrées
et
mises
en
aNente,
sans
débit
bancaire
réel.
4.
Le
porteur
de
projet
et
ses
par(cipants
ne
récupèrent,
pour
l'un,
le
montant
collecté,
pour
les
autres,
leurs
contrepar(es,
qu'à
la
condi(on
expresse
que
la
collecte
soit
réussie.
42. Le crowdfunding
5.
Les
«
collecteurs
»,
pour
être
certains
d’aNeindre
leur
mise,
fixent
des
objec(fs
de
collecte
d’un
montant
qui
tourne
le
plus
souvent
autour
de
10
000
$.
6.
En
soutenant
financièrement
le
film,
l’internaute
acquiert
d’emblée
le
statut
de
spectateur
privilégié
et
il
lui
est
demandé
de
relayer
la
promo(on
du
film
auprès
de
ses
réseaux.
7.
Pour
aorer
l’internaute,
les
plateformes
misent
sur
l’aNrait
de
cadeaux
qui
seront
offerts
aux
contributeurs
:
invita(on
à
la
première,
DVD,
nom
au
générique,
etc.
44. Kickstarter
Créé
en
2009
Accès:
U.S.A
&
U.K
En
2012
2,241,475
“backers”
$319,786,629
18,109
projets
financés
10%
de
films
à
Sundance
sont
financés
par
Kickstarter
5%
charges
+
3-‐5%
Amazon
h;p://www.kickstarter.com/year/2012
45. Kickstarter
Double
fine,
éditeur
de
jeux
vidéos,
a
réuni
$3,335,265
soit
8
fois
de
plus
que
le
montant
demandé
de
$400,000.
Le
dernier
projet
de
Double
fine
a
réuni
$785,000
en
une
semaine.
h;p://www.kickstarter.com/year/2012
47. Indiegogo
Créé
en
2008
Acces:
InternaAonal
Possibilité
de
reArer
les
fonds
même
en
cas
d’echec.
4%
charges
+
3%
de
process
carte
de
crédit
+
25$
pour
les
campagnes
non-‐U.S
51. The
Age
of
Stupid
|
Spanner
Films
• £450.000
recueillis
• Objec(f:
toucher
58
millions
de
spectateurs
avant
le
sommet
de
Copenhague.
• Sor(e:
22
septembre
2009
• 700
salles
+
free
online
en
streaming
pendant
1
mois.
52. IronSky
|
Blind
Spot
Pictures
• $300.000
en
Crowdfunding
• $900.000
en
Crowdinvestment
• $6.000.000
financement
classique.
• Crowdsourcing
via
“wreckamovie.com”
53. En
France
• Paroles
de
Roumains
|
Marianne
Rigaux
• Arevah
|
Micha
Patault
• L’autre
élec(on
|
Igal
Kohen
• Et
bien
d’autres…