Outils et Bonnes Pratiques : 15 Modèles Utiles au Travail
Modèle des 8 habitudes du Succès de Covey - Modèles de la Motivation - Modèle Pygmalion - Modèle des Ancres de Carrière de Schein - Modèle du Stress au Travail - Modèle du Bien-être au Travail - Modèle de la Reconnaissance - Modèle des Compétences - Modèle de l'Apprentissage - Modèle du Changement - Modèle de Résolution de Problèmes - Modèle du Feedback - Modèle du Conflit - Modèle du Coaching - Modèle de l'influence.
Outils et Bonnes Pratiques : 15 Modèles Utiles au Travail
1. OUTILS & BONNES PRATIQUESOUTILS & BONNES PRATIQUES
15 MODÈLES UTILES
AU TRAVAIL
2. MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
15
1 – Modèle des 8 habitudes du
Succès de Covey
2 – Modèles de la Motivation
3 – Modèle Pygmalion
4 – Modèle des Ancres de
Carrière de Schein
5 – Modèle du Stress au Travail
6 – Modèle du Bien-être au Travail
7 – Modèle de la Reconnaissance
8 – Modèle des Compétences
9 – Modèle de l'Apprentissage
10 – Modèle du Changement
11 – Modèle de Résolution de
Problèmes
12 – Modèle du Feedback
13 – Modèle du Conflit
14 – Modèle du Coaching
15 – Modèle de l'influence
4. 12 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE DES
8 HABITUDES DE COVEY
●
Modèle du spécialiste en management et développement
personnel STEPHEN COVEY : « Les 7 habitudes des gens
efficaces» et « La Huitième Habitude ».
EFFICACITÉ SUCCÈS MANAGEMENT
●
Les 7 (puis 8°) principes du modèle de
Covey mettent en exergue les habitudes à
adopter au quotidien pour gérer
efficacement tous les aspects de sa vie
personnelle, familiale, et professionnelle.
●
Ces principes applicables à tous et en toutes
circonstances sont donc universels et
intemporels.
https://www.stephencovey.com/
6. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
ÊTRE
PROACTIF
Commencer
avec la finalité
À l'esprit
Donner la
Priorité aux
Priorités
Penser
Gagnant-
Gagnant
Chercher d'abord
à comprendre
puis à être compris
Viser la
Synergie
Aiguiser ses
Facultés
TROUVER
SA VOIE
ET INCITER
LES AUTRES
À TROUVER
LA LEUR
8 HABITUDES
DU SUCCÈS DE COVEY
7. MODÈLE DES 8 HABITUDES
DU SUCCÈS DE COVEY
1- Être proactif, plutôt que réactif : intégrer qu'on a une influence sur son
environnement et les circonstances de sa vie personnelle et professionnelle.Ne
pas être fataliste et trouver des leviers pour transformer le jeu, saisir les
opportunités..
2- Avoir toujours en tête son objectif final : de la vision découleront les
missions qu'on s'assigne, la dotation en moyens, afin d'atteindre son but.
3- Donner la priorité aux priorités : consacrer le plus de temps à ce qui
est important, et non à ce qui semble urgent. Déléguer, automatiser ou supprimer
les tâches non importantes.
4- Penser gagnant-gagnant : la négociation à somme nulle (1 gagnant 1
perdant) est délétère. Toujours trouver des solutions satisfaisant les parties
engagées afin de bâtir des relations solides sur le long terme.
5- Chercher d'abord à comprendre, puis à être compris : faire l’effort
nécessaire à une réelle compréhension permet de changer la dynamique de
l’échange. Une personne se sentant plus écoutée et comprise se montrera plus
ouverte.
6- Viser la synergie : lorsque une symbiose existe les résultats sont
largement supérieurs à la somme des contributions de chacun.
7- Aiguiser ses facultés : apprendre, entretenir sa capacité de production,
renouveler ses ressources physiques, mentales, sociales/émotionnelles,
spirituelles (valeurs, principes, objectifs...)
8- Trouver sa voie et inspirer les autres à trouver la leur.
9. Il existe de nombreux modèles de la motivation, pierre
angulaire du management, qui conditionne les
comportements au travail et la performance :
●
Satisfaire les Besoins pour Motiver :
●
Théorie des Besoins de Maslow (la plus connue)
●
Théorie ERG d’Alderfer (besoins d'existence, de sociabilité,
de développement – Existence Relatedness Growth)
●
Théorie des Besoins de McClelland (affiliation,
accomplissement, puissance)
●
Rendre le Travail plus intéressant pour Motiver :
●
Théorie bi-factorielle d’Herzberg (facteurs de satisfaction et
d'insatisfaction au travail)
●
Modèle des Caractéristiques du Travail d'Hackman et
Oldham
●
Motiver à travers la Justice perçue :
●
Théorie de l'équité d'Adams
●
Théories de la Justice Organisationnelle ( Greenberg, Bies-
Moag)
●
Théorie des Attentes : modèle VIE de Vroom
●
Motivation par fixation d'objectifs (Locke 1968)
●
Théories de l'autodétermination de Deci et Ryan (1985)
LA MOTIVATION AU TRAVAIL
10. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Selon le psychologue Maslow, tout individu au
travail ressent des besoins qui sont sources de
motivation.
Ces besoins sont hiérarchisés
dans une pyramide : l'expression
d'un besoin supérieur est
conditionné par la satisfaction
du/des besoins inférieurs.
Ch. Hohmann fait remarquer
qu'en matière de conduite du
changement, ce qui est parfois
perçu comme de la résistance
au changement peut relever
simplement d'un besoin
prioritaire non satisfait (ex
sécurité).
PYRAMIDE DES BESOINS
DE MASLOW
11. BESOINS PHYSIOLOGIQUES
Faim, soif, respiration, sommeil, sexualité, élimination
BESOINS DE SÉCURITÉ
Environnement stable et prévisible,
sans anxiété ni crises
BESOINS
D'APPARTENANCE
Affection des autres , amour
BESOINS
D'ESTIME
Reconnaissance,
appréciation des autres
BESOIN
D'ACCOMPLISSEMENT
DE SOI
PYRAMIDE MASLOW DU TRAVAIL
Le travail donne un sens à la vie : on se sent accompli
par le travail, et à sa place dans la communauté,
la société, le monde.
Le travail accompli apporte la reconnaissance.
L'activité produite est utile et appréciée.
L'environnement social permet au
salarié de se sentir inclus.
Le travail répond
aux besoins de
base par le
salaire qui
permet de
s'offrir nourriture
et logement .
Le travail offrant des revenus
réguliers et des horaires
définis contribue à une
vie sans angoisse du
lendemain .
15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
12. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
DÉMOTIVATION
Les facteurs d'hygiène
(conditions de travail et de
rémunération) ne sont pas
sources de motivation, mais
leur non satisfaction est
source de dé-motivation.
MOTIVATION
Seuls les facteurs
internes (intrinsèques)
sont source de motivation
Accomplissement
Progression
Développement
Reconnaissance
Responsabilités
Intérêt pour le
travail, qualité du
travail
Relations inter-
personnelles
Sécurité de
l'emploi et statut
Conditions de
travail
Niveau de salaire
Administration et
stratégie sociale
de l'entreprise
MODÈLE DES 2 FACTEURS
DE HERZBERG
15. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL PRINCIPE DE LA PROPHÉTIE
AUTO-RÉALISATRICE
Plus on fonde d'espoirs (réalistes) et plus
on a d'attentes positives vis-à-vis d'une
personne, plus cette dernière a tendance à
réaliser les performances attendues.
À l'opposé, des attentes négatives auront toutes les chances de
produire des résultats négatifs : plus on fait savoir directement ou
indirectement qu'on n'attend rien de bien d'une personne, plus elle
aura tendance à finalement se conformer à ces attentes négatives. Et
la chenille ne deviendra jamais papillon ( scolarité, management,
sport...)
16. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MÉCANISME DE
L'EFFET PYGMALION
Une personne
a une attente
concernant les
capacités d'une
autre personne
Une personne
a une attente
concernant les
capacités d'une
autre personne
Elle agit de
manière
conforme à
cette dernière
Elle agit de
manière
conforme à
cette dernière
La personne
cible
interprète le
comportement
de la personne
source
La personne
cible
interprète le
comportement
de la personne
source
Sur la base de cette
interprétation,
la personne cible
répond au
comportement
de la personne
source
Sur la base de cette
interprétation,
la personne cible
répond au
comportement
de la personne
source
La personne
source
interprète le
comportement
de la personne
cible
La personne
source
interprète le
comportement
de la personne
cible
La personne
cible interprète
son propre
comportement
La personne
cible interprète
son propre
comportement
18. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Le modèle des ancres de carrière élaboré par Edgar Schein
(psychologue du travail et des organisations) fait la distinction entre
carrière externe et interne. La carrière externe (objective) est la
carrière idéale, avec ascension rapide dans la hiérarchie, salaire élevé,
prestige et statut. La carrière interne (subjective), au contraire,
comporte 3 composantes :
●
Valeurs : qu’est-ce qui est important à mes yeux?
●
Besoins, motivations et objectifs : par quoi suis-je attiré?
●
Capacités, aptitudes et compétences : de quoi suis-je capable? En
quoi suis-je bon?
Ces composantes, regroupées sous la dénomination d’ancres de
carrière révèlent toujours l’appréciation qu’une personne a d’elle-même
(image de soi).
Mais cette image de soi évolue et s’affirme sur la base de l’expérience
et des réactions du monde du travail : c'est ainsi que les envies
changent au cours de la vie, et qu'on n'a plus envie des même choses à
des stades de maturité différents ( ex recentrage sur vie privée, envie
de monter son entreprise, envie de nouveaux challenges etc).
ANCRES DE CARRIÈRE
DE SCHEIN
Source : www.panorama.ch
19. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Source: Réussir sa carrière : qu’est-ce que cela signifie ? Dahan-Dufour
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RIGES_373_0006
ancre managériale
ancre esprit d’entreprise
ancre créativité
PANORAMA DES
ANCRES DE CARRIÈRE
20. TESTEZ VOS ANCRES DE CARRIÈRE
http://izibook.eyrolles.com/extract/show/5662
Vos plus hauts scores indiquent vos orientations de carrière :
TECH : ancre technique
MG : ancre managériale
AUT : ancre autonomie
SEC : ancre sécurité/stabilité
CRE : ancre créativité
CAU : ancre dévouement à une cause
DEF : ancre défi pur
VIE : ancre qualité de vie
INTER : ancre internationale
Nouvelle dimension
23. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Source : RH- Les Apports de la Psychologie du Travail – Management des organisations, Leboyer-Louche-Rolland, Eyrolles
DIVERSIFICATION DES TYPES
DE CARRIÈRES
24. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE DE CARRIÈRE
CONTEMPORAIN : CARRIÈRE NOMADE
Source : RH- Les Apports de la Psychologie du Travail – Management des organisations,
Leboyer-Louche-Rolland, Eyrolles
26. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
STRESS AU TRAVAIL
Le modèle de Karasek et Theorell (1990) établit un lien entre
certaines caractéristiques des postes de travail et le stress
professionnel, engendrant maladies cardio-vasculaires, RPS,
TMS... Ce modèle repose sur le croisement de 3 dimensions
des postes de travail :
●
Les exigences (job demands) : délais à respecter,
complexité du poste, prévisibilité des tâches ou pas,
fréquence des interruptions, dépendance vis-à-vis d'autres
étapes du processus ou services, charge mentale...
●
Le contrôle (job decision latitude) : l'autonomie, la
possibilité d'avoir suffisamment de marges de manœuvre, de
compétences, de latitude dans la prise de décision, pour
faire face aux exigences du poste.
●
Le soutien social (social support) : joue un rôle modérateur
et permet d'atténuer les effets négatifs d'un poste
stressant.
Source : Psychologie du Travail et des Organisation, Sarnin, De Boeck.
27. Les activités les plus stressantes seraient donc selon
Karasek, celles où la personne a :
●
un soutien social faible, avec
●
une demande forte et
●
un contrôle faible
MODÈLE KARASEK DU STRESS
Source : http://www.psychologuedutravail.com/tag/modele-de-karasek/
28. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
+ + –
Source: http://www.isrifrance.fr
MODÈLE DU STRESS AU TRAVAIL
30. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Relationships
Trouver le moyen
d’expérimenter le
maximum d’émotions
positives décuple le
sentiment de
satisfaction
L'engagement dans son
travail nécessite de trouver
un intérêt à ce que l'on fait,
de relever des challenges,
et de maintenir un certain
niveau de concentration
dans l'action
Entretenir des relations positives est un travail
quotidien : façon d'être au monde, politesse,
cordialité, absence de médisance...
Donner du sens à
ce que l'on fait
contribue au bien-
être et valorise la
contribution de
chacun
L'accomplissement,
la réalisation de soi
passe par l'atteinte
de ses objectifs
MODÈLE PERMA
BIEN-ÊTRE
32. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
« De nombreuses études démontrent l’importance de
reconnaître régulièrement la contribution que les personnes
apportent à l'organisation (entreprise).
Nous avons tous besoin de temps à autre que notre travail
soit apprécié et reconnu : 90% des personnes veulent qu’on
reconnaisse leurs idées et leur attitude positive dans le
travail.
Le salaire et la reconnaissance pécuniaire ne sont pas les
seuls leviers pour augmenter le bien-être des personnes et la
performance organisationnelle. » (Université Laval : Chaire en
Gestion de la Sécurité et de la Santé au Travail)
La reconnaissance est même un facteur déterminant de la
souffrance ou du plaisir au travail (malgré les difficultés
rencontrées) – Dejours, Psychodynamique du travail.
IMPORTANCE DE LA
RECONNAISSANCE
AU TRAVAIL
33. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL 4 PRATIQUES DE GESTION À APPLIQUER
POUR LA RECONNAISSANCE DU TRAVAIL
Université Laval : Chaire en Gestion de la Sécurité et de la Santé au Travail
RECONNAÎTRE LA
VALEUR DE LA
PERSONNE
la consulter pour connaître son
expertise, l’inviter à une réunion
importante pour qu’elle puisse y
exprimer son point de vue, souligner
en public ou en privé son attitude
positive ...
RECONNAÎTRE LA
PRATIQUE DE
TRAVAIL
Féliciter et/ou récompenser la qualité
du travail effectué, l’ingéniosité
déployée, l’innovation suggérée et
l’amélioration continue du produit ou
du service offert (mail, lettre, mission,
certificat...)
RECONNAÎTRE
L’INVESTISSEMENT
DANS LE TRAVAIL
reconnaître les efforts et
l’engagement fournis par le
collaborateur ou l’équipe (aspects
non visibles du travail). Même si les
résultats ne sont pas atteints, saluer
l'effort.
RECONNAÎTRE
LES RÉSULTATS
porte sur la contribution à l’atteinte
des objectifs de l'équipe et de
l’organisation : lors de l'annonce des
résultats (publique ou mail), lors des
entretiens de performance, des
entretiens annuels...
34. RÔLE CRUCIAL DE LA RECONNAISSANCE DANS
LE BIEN-ÊTRE ET LA SANTÉ AU TRAVAIL
Psychodynamique du travail – Dejours.
36. La compétence ne se transmet
pas, elle se construit (seul,
ensemble).
Seule la connaissance se transmet,
sous certaines conditions.
37. LA COMPÉTENCE NE SE TRANSMET PAS, ELLE SE
CONSTRUIT (Conjard – Devin 2005) :
●
SEUL : actualisation des connaissances en situation
de travail, application des procédures, appropriation
des modes opératoires observés, création de ses
propres modops, ficelles d'expert (intelligence rusée
Dejours).
●
ENSEMBLE : tutorat avec co-travail effectif,
compagnonnage.
SEULE LA CONNAISSANCE SE TRANSMET, SOUS
CERTAINES CONDITIONS (verbalisation –
appropriabilité) :
●
notamment que le professionnel expert parvienne à
verbaliser le vécu tacite de son expérience de travail
( prise de recul et mise en mots)
●
par des concepts, images, analogies, etc....
appropriables par d'autres.
COMPÉTENCE – CONNAISSANCE –
TRANSMISSION
38. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
3 AXES DE LA COMPÉTENCE
DU PROFESSIONNEL
Le Boterf : Ingénierie et Évaluation des Compétences.
« Je sais agir avec pertinence et compétence »
« et je suis capable de le prouver »
PRISE DE RECUL
RESSOURCES PRATIQUES
PROFESSIONNELLES
« J'ai des ressources utiles »
« Je sais agir et réussir
dans telle situation »
« Je connais mes
ressources et je sais les
mobiliser dans telle
situation »
« Je sais décrire
expliquer et analyser
comment je m'y prends
pour agir dans telle
situation »
39. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
COMPÉTENCE =
SAVOIR + SAVOIR-FAIRE + SAVOIR ÊTRE
SAVOIR
SAVOIR-FAIRE SAVOIR ÊTRE
COMPÉTENCE
Connaissances générales
Connaissances professionnelles spécifiques
Connaissances procédurales
Savoir-faire opérationnels
(savoir procéder, savoir opérer)
Savoirs et savoir-faire
expérienciels ( savoir y faire)
Savoir-faire relationnels
(savoir coopérer, savoir se
conduire)
Savoir-faire cognitifs
( savoir traiter l'information,
savoir raisonner, analyser,
synthétiser)
Aptitudes & qualités
Ressources
physiologiques
gérer son énergie)
Ressources
émotionnelles
41. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
L'ENNEMI DE LA COMPÉTENCE :
L'INCOMPÉTENCE INCONSCIENTE
Je crois déjà tout
savoir : ma
performance a un
niveau minimum et je
n'essaie pas de la
développer en
apprenant davantage
Je ne sais pas tout et
je le sais : je cherche
à développer mes
compétences de
façon à amener ma
performance à un
niveau supérieur
Je sais ce que je
sais et je me sers
de ma pratique
pour aller plus loin
et améliorer ma
performance
Je ne sais plus
que je sais car j'ai
intériorisé les
pratiques et je n'y
pense plus en les
mobilisant (en
faisant)
Problématique
pour la
compétence
Problématique
pour la
transmission
43. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
L'APPRENTISSAGE
EXPÉRIENCIEL DE KOLB
L’apprentissage par l’expérience de Kolb est un
cycle à 4 temps, dont chacun correspond à un mode
d’apprentissage spécifique :
EXPÉRIENCE CONCRÈTE :
phase où l’individu réalise
l’expérience, enregistre un
certain nombre d’informations
sur ce qu’il découvre.
OBSERVATION RÉFLÉCHIE :
l’individu analyse la situation
qu’il vient de vivre, la compare
à des situations antérieures,
essaye d’en dégager du sens.
CONCEPTUALISATION ABSTRAITE :
c’est une phase de réflexion théorique,
où l’individu élabore des concepts
permettant d’analyser l’expérience
précédemment vécue.
EXPÉRIMENTATION ACTIVE :
l’individu a formulé un certain nombre
d’hypothèses et va les vérifier ou les
infirmer dans le cadre d’une nouvelle
expérience. Le cycle peut alors
recommencer.
44. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE SECI
NONAKA - TAKEUCHI
EXPLICITETACITE
TACITE
TACITE
TACITE EXPLICITE
EXPLICITE
EXPLICITE
INDIVIDUEL
COLLECTIF
COLLECTIF
INDIVIDUEL
INTÉRIORISATION
Apprendre en faisant les
choses – Intégrer assimiler
les connaissances en les
mettant en pratique.
SOCIALISATION
Apprendre par observation
et imitation.
EXTERNALISATION
Traduire les
connaissances tacites
(expert) en concepts
appropriables par d'autres.
COMBINAISON
Assembler, ordonner,
réorganiser les
connaissances explicites.
La création (et transmission) des connaissances est un
processus continu d'interactions dynamiques entre tacite et
explicite, aux niveaux individuels et collectifs.
45. 3 BOUCLES POUR L'APPRENTISSAGE
INDIVIDUEL ET COLLECTIF
D'après Argyris, Schön et Lorino, in Le Boterf : Ingénierie et Évaluation des Compétences.
Apprentissage en simple boucle (simple loop learning) :
Apprentissage en double boucle (double loop learning) :
Apprentissage de l'apprentissage (deutero learning) :
● Objectifs
● Valeurs
● Principes directeurs
● Représentations
ACTION Résultats
Simple boucle
● Objectifs
● Théories d'action
● Principes directeurs
● Représentations
ACTION
Simple boucle
Résultats
Double boucle
Processus et
Conditions
d'apprentissage
● Objectifs
● Théories d'action
● Principes directeurs
● Représentations
ACTION Résultats
Simple boucle
Double boucle
Apprentissage de l'apprentissage
46. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
QUELQUES MOYENS POUR DÉVELOPPER
LA CAPACITÉ À TRANSFÉRER
D'après Le Boterf : Ingénierie et Évaluation des Compétences.
Passer par des situations
variées d'apprentissage, dans
un parcours de formation
Participer à des
processus d'analyse
et de mutualisation
des pratiques
professionnelles
Compagnonnage avec un
professionnel chevronné
ou un senior travaillant à
« cerveau ouvert »
Rechercher des
situations ou des
contextes
d'utilisation des
connaissances ou des
savoir-faire acquis
Travailler sur les
« connaissances
conditionnelles » :
pertinence des acquis
selon les circonstances
Mise en situation de
formation, de conseil ou
d'enseignement
Introduire dès le début
du processus
d'apprentissage le
préoccupation de la
transférabilité
Mettre en œuvre des
entretiens d'explicitation,
réunions de formalisation
des pratiques
48. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE PETTIGREW DES 3
COMPOSANTES DU CHANGEMENT
Un changement réussi correspond à une bonne interaction, ie une
adaptation réciproque de ces 3 composantes. La défaillance d'une des
dimensions peut conduire à un échec : contenu trop ambitieux,
processus absent ou mal pensé, contexte inadapté (personnes mal
préparées, non formées etc...)
49. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE KOTTER DES 8
ÉTAPES DU CHANGEMENT
Dans LEADING CHANGE, Kotter propose un modèle de
processus du changement éprouvé :
8 - ANCRER LES NOUVELLES PRATIQUES dans la culture de l'entreprise :
La culture est l'ensemble des valeurs, croyances et normes comportementales qui
caractérisent l'organisation. Pour ancrer les changements dans la culture, il faut :
● Communiquer fortement sur les liens entre les nouveaux comportements et l'amélioration
des performances.
● Communiquer sur l'ancienne culture : ses bénéfices passés et pourquoi elle n'est plus
appropriée.
● Proposer des portes de sortie à ceux qui refusent d'évoluer.
● Veiller à ce que la nouvelle culture guide les recrutements.
● Veiller à ce que soient promus des individus qui partagent la nouvelle culture.
1 2 3 4 5 6 7 8
51. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
Le Diagramme de causes et effets, ou diagramme
d'Ishikawa, ou diagramme en arêtes de poisson ou encore
5M, est un outil développé par Kaoru Ishikawa servant
dans le cadre de la résolution de problème (recherche des
causes d'un problème) ou de l'identification et la gestion
des risques lors de la mise en place d'un projet,etc.
1.Matière : les matières et matériaux utilisés et entrant en jeu, et plus
généralement les entrées du processus.
2.Matériel : l'équipement, les machines, le matériel informatique, les
logiciels et les technologies.
3.Méthode : le mode opératoire, la logique du processus et la
recherche et développement.
4.Main-d'œuvre : les interventions humaines.
5.Milieu : l'environnement, le positionnement, le contexte.
MODÈLE ISHIKAWA DES 5 M
52. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
L'arbre des causes d'Ishikawa, aussi appelé Root Causes Tree,
diagramme d'Ishikawa ou diagramme en arêtes de poisson, est
un outil graphique très utile pour explorer les problèmes.
MODÈLE ISHIKAWA DES 5 M
54. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE BOOST
DU FEEDBACK
Le feedback a une valeur inestimable : il permet
l'expression et un retour d'informations, et joue un
rôle de renforcement quant à la conduite ou la
performance à améliorer.
56. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MON
ATTITUDE
TON
ATTITUDE
MON
COMPORTEMENT
TON
COMPORTEMENT
MODÈLE BETARI BOX
LE CYCLE DU CONFLIT
Affecte
Affecte
Affecte
Affecte
Le Modèle Betari du cycle conflictuel permet à chacun de :
●
prendre conscience de son propre impact sur la qualité des
relations interpersonnelles
●
et de son pouvoir de briser le cercle vicieux.
57. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE BETARI
DU CYCLE CONFLICTUEL
AMBIANCE : Une personne arrive le matin au travail avec
ses problèmes personnels, et fait bénéficier de son mal-être
à tout le collectif de travail. Sa mauvaise attitude crispe
l'entourage et risque d'initier un cercle vicieux de mauvaise
ambiance et de conflits interpersonnels.
CONFIANCE : Un manager a du mal à faire confiance. Il
micromanage, sur-contrôle, et cherche toujours la petite bête
pour coincer ou se donner raison. En retour les personnes
commencent à se méfier de lui, voire à noter ses propres
erreurs et failles. On aboutit vite au blame game, à
l'ouverture systématique du parapluie pour se protéger, etc.
DIVERSITÉ : Un nouveau collaborateur est mal intégré, par
défaut de processus d'intégration, et/ou de volonté
managériale. Le groupe souligne sans cesse ses traits
différenciants (origine, âge, genre..) et lui, se sentant agressé
finit par répliquer à son tour. Les choses s'enveniment .
EXEMPLES
58. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE BETARI
DU CYCLE CONFLICTUEL
SOLUTIONS
AUTO-ANALYSE
Interroger ses pratiques et
habitudes – Comprendre
que l'on a soi-même une
part dans le processus
conflictuel.
AUTO-SOLUTION
Corriger ses habitudes
c'est ne pas initier le
cercle vicieux – Adopter
des attitudes qui vaillent la
peine d'être propagées.
AUTO-ANALYSE
Interroger ses pratiques et
habitudes – Comprendre
que l'on a soi-même une
part dans le processus
conflictuel.
ROMPRE LE CYCLE
Dans la mesure du possible
ne pas répliquer sur le
mode négatif aux
mauvaises attitudes de
l'initiateur du cycle.
MÉDIATION
Les choses sont parfois
tellement envenimées qu'il
faut recourir à un
médiateur faisant autorité,
objectif et sans parti-pris.
60. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
« Appliquer le coaching dans le management permet
d’augmenter les performances du management, de rendre
l’environnement moins stressant pour les équipes, de
favoriser le travail d’équipe et l’aide mutuelle et de
diminuer les luttes de pouvoir. » JDN*.
*http://www.journaldunet.com/management/expert/54868/le-manager-coach---nouvelle-posture-du-manager.shtml
COACHING
« Par coaching on entend l’accompagnement d’une
personne ou d’une équipe. […] L’attitude que
suppose le coaching est l’attitude commune du
manager ou du consultant qui considère la
personne ou l’équipe accompagnée à la fois dans
son fonctionnement actuel, mais plus encore dans
son potentiel en train de se réaliser. Cette
approche comporte à la fois une philosophie, une
attitude, des comportements, des compétences et
des procédures. » Vincent Leenhardt
(Les managers porteurs de sens, Insep Editions, 1992.)
61. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE GROW
DE COACHING
GROW =
GOAL – REALITY – OPTIONS – WILL
63. Aujourd’hui, le pouvoir hiérarchique n’est plus suffisant
pour faire avancer ses projets dans l’entreprise.
Par ailleurs, chacun à son niveau de l'organigramme,
est amené à exercer une forme de leadership.
Avec l’importance croissante de nouvelles structures
latérales (en mode matriciel ou projet), les
compétences d’influence deviennent de plus en plus
cruciales.
Le modèle Cohen- Bradford montre comment améliorer
ses capacités d’influence auprès de ses pairs, au sein
d’une équipe projet, avec ses clients ou même avec son
manager.
CENTRALITÉ DE LA CAPACITÉ
D'INFLUENCE
64. 15 MODÈLES
UTILES AU TRAVAIL
MODÈLE COHEN-BRADFORD D'INFLUENCE
DE L'USAGE DE LA RÉCIPROCITÉ
COMME SOURCE D'INFLUENCE
Ne jamais disqualifier
personne a priori. Même les
personnes les plus difficiles ou
celles que vous connaissez le
moins peuvent aider
Se concentrer sur son
objectif sans faire
intervenir de motivation
personnelle
Identifier les ABC
attentes besoins
contraintes de l'allié
potentiel.
Identifier les leviers
potentiels
Créer de la confiance et une
base relationnelle suffisante
via l'écoute active et
l'intelligence émotionnelle
Procéder à
l'échange
Gagnant-
Gagnant