La comparaison proposée des architectures techniques de différentes dispositifs du Web social et des formes d'interaction prescrites par eux permet de préciser certaines normes sociales et d'interaction de ces dispositifs.
Comparaison interactions sociales sur les médias socionumériques impec - domenget
1. Une comparaison des
interactions sociales
prescrites sur les
médias socionumériques
Jean-Claude Domenget
MCF en sciences de l’information et de la communication
ELLIADD / OUN – Université de Franche-Comté
Colloque IMPEC - Lyon – 2-4 juillet 2014
Document diffusable et modifiable sous licence copyleft - GFDL
2. 2
Idées fortes
Comparaison des architectures techniques et des formes
d'interaction prescrites (Proulx, 2012 ; Di Gangi et
Wasco, 2009) permet de préciser certaines normes
sociales et d'interaction de dispositifs du Web social
●
Modèle dominant de la timeline s'appuie sur la norme
sociale de la prescription ordinaire (Stenger et
Coutant, 2009) = Facebook pour prescrire gestion des relations
d'amitié
●
Plateformes de partage de contenu comme
dispositifs instables (Latsko-Toth, 2010) prescrivent
un mélange d'informations personnelles et
professionnelles = Twitter et la construction des identités
professionnelles de certains groupes (Domenget, 2013)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
3. 3
Idées fortes (2)
●
Des systèmes de recommandation dont les
interactions sont cadrées par des algorithmes
(Cardon, 2013) = Linkedin et la norme sociale de présentation de
soi
●
Des dispositifs servant à maintenir un lien au sein de
collectifs (Proulx et Latzko-Toth, 2000), rassemblés
autour du partage de contenus = Forums privés et
interactions reposant sur la qualité du contenu partagé et le respect de
normes d'interaction
●
Flexibilité des architectures techniques de ces
dispositifs et normes d'usages à dimension
temporelle
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
4. 4
Cadre théorique
Approche sociotechnique, prescription généralisée et
diversité des formes d'interactions sociales
●
Ecarts entre usages prescrits et usages effectifs
= 1ère topique des études d'usages (Jauréguiberry et Proulx, 2011)
●
Un mécanisme de prescription généralisée = « Le système
de prescription généralisée mis en place par Facebook est radicalement
nouveau, car il organise un système de prescription entre amis et
l'automatise à une échelle sans précédent » (Stenger, 2011 : 131)
●
Les médias socionumériques donnent lieu à des
formes de participation et des régimes de visibilité
complexes = « Ces médias sont sociaux parce que la nature même
de ce qui les constitue est faite du répertoire des interactions entre tous
ces êtres singuliers, membres des multitudes, qui construisent, ce
faisant, l'organisation du social » (Proulx, 2012 : 4)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
5. 5
Distinction des médias sociaux
Stenger, Coutant, 2011, 2013
« Trainer ensemble
(Ito et al., 2008)
Focalisation sur
connaissances IRL
Échanges autour de
thématiques
Réseautage
Finalités stratégiques
Échanges autour des
caractéristiques des
participants
Communautés
(intérêt, de pratiques)
Focalisation sur le
partage (expérience,
compétence, avis)
Échanges autour de
thématiques précises
« Trainer ensemble
(Ito et al., 2008)
« Activités
prétextes » (Lahire,
2004)
« Expression de soi »
(Allard et Blondiau,
2007)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
6. 6
Distinction des médias socionumériques
Stenger, Coutant, 2011, 2013
« Trainer ensemble
(Ito et al., 2008)
Focalisation sur
connaissances IRL
Échanges autour de
thématiques
Réseautage
Finalités stratégiques
Échanges autour des
caractéristiques des
participants
Communautés
(intérêt, de pratiques)
Focalisation sur le
partage (expérience,
compétence, avis)
Échanges autour de
thématiques précises
« Trainer ensemble
(Ito et al., 2008)
« Activités
prétextes » (Lahire,
2004)
« Expression de soi »
(Allard et Blondiau,
2007)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
7. 7
Méthodologie
Analyser sociologiquement les plateformes du Web
social
●
Grille d'analyse sociologique du Web social (Proulx,
2012) = Facebook, Twitter, Linkedin, les forums privés
●
Architecture technique = design de l'interface et fonctionnalités
proposées (Cf Di Gangi et Wasco, 2009) = granularité des informations
échangées, la flexibilité de l'interface, la capacité du site à intégrer des
contenus externes, la transparence des décisions techniques etc.
●
La structuration des interactions sociales entre les
utilisateurs = (Cf Di Gangi et Wasco, 2009) = la nature et la qualité
des dialogues, la facilité d'une accessibilité à l'autre, la liberté d'une
prise de risque dans l'interaction etc.
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
8. 8
Résultats (1)
Le modèle dominant de la timeline et la prescription
ordinaire
●
Un flux de message prescrivant à l'usager un
engagement continu dans les relations crées via le
dispositif = multiplication des recommandations d'interactions
●
Architecture technique de Facebook = Intégration aisée de
plusieurs types de contenus + plusieurs niveaux d'interactions +
capacité du site à intégrer des contenus externes
●
Structuration des interactions = relations d'amitié
= badinage et traîner ensemble + nombreuses fonctionnalités pour
agrandir son réseau d'amis + identité réelle des usagers
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9. 9
Résultats (1)
Le modèle dominant de la timeline et la prescription
ordinaire
●
Un flux de message prescrivant à l'usager un
engagement continu dans les relations crées via le
dispositif = multiplication des recommandations d'interactions
●
Architecture technique de Facebook = Intégration aisée de
plusieurs types de contenus + plusieurs niveaux d'interactions +
capacité du site à intégrer des contenus externes
●
Structuration des interactions = relations d'amitié
= badinage et traîner ensemble + nombreuses fonctionnalités pour
agrandir son réseau d'amis + identité réelle des usagers
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
11. 11
Résultats (2)
L'instabilité du dispositif et le partage de contenus
autour de centres d'intérêt
●
L'instabilité comme un état durable des dispositifs
du Web social (Latzko-Toth, 2010) = formes d'énonciation
spécifiques à des collectifs
●
Architecture technique de Twitter = recommandation
d'abonnements + Une granularité « fine » des messages + maîtrise en
amont des éléments identitaires et accroissement du contrôle social
●
Structurations des interactions sur Twitter = une
présentation / promotion de soi qui mélange des informations
personnelles et professionnelles + construction des identités
professionnelles + conversation + figure d'autorité + faible espace de
présentation de soi (la biographie)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
13. 13
Résultats (3)
Systèmes de recommandation, élargissement des
cercles relationnels, interactions via des algorithmes
●
Un filtrage des comptes et des messages à partir
d'algorithmes avancés (Cardon, 2013)
●
Architecture technique de Linkedin = timeline intégrant
messages des usagers et ceux poussés par le dispositif + des blocs
d'informations pour développer le réseau de contacts + un système de
niveau d'éloignement dans la relation
●
Structurations des interactions sur Linkedin =
accessibilité à l'autre limitée mais objectifs de créer des opportunités
professionnelles + transparence vis-à-vis de son identité réelle +
actions pour ressortir dans les classements (profil, groupes)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
15. 15
Résultats (4)
Classement des contenus et collectifs rassemblés
autour du partage de contenus
●
Le classement des contenus au cœur des
interactions sur le Web social (Hermès, 66)
●
Architecture technique d'un forum privé = intégration de
contenus divers et mise en avant de messages + formes de
contribution légère facilitée + informations diverses de l'usager
●
Structurations des interactions sur un forum privé
= collectifs en ligne + dialogues autour de sujets précis + un système
hiérarchique différenciant les statuts + royaune du pseudonymat mais
normes d'usage contraignantes (cf netiquette de 95)
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
17. 17
Résultats (5)
Différence d'architecture technique selon les supports
et les situations d'usage – ex : Twitter
●
Interfaces et fonctionnalités selon le système
d'exploitation, la taille d'écran, les situations d'usage
●
L'interface pour smartphones est remplie par la
timeline du compte d'un usager = partage de photos et
interactions légères sont privilégiés
●
L'interface pour tablette est marquée par sa flexibilité
●
La nouvelle interface pour ordinateur met en avant la
présentation de soi = facilité les conversations
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
19. 19
Discussion
Un éclairage par les temporalités en jeu
●
Questions de temporalités (quotidienneté, actualité,
continuité, mise à jour, synchronie) = force de prescription
et de recommandation des médias sociaux
●
Prescription d'usages sous l'angle de l'économie de
l'attention (Kessous et al., 2010)
●
Différents régimes d'attention (Boullier, 2012)
= l'alerte relève d'un régime d'intensité + l'immersion illustre d'une
forte irréversibilité + la fidélisation est marquée par la durée + la
projection de ses propres cadres
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
20. 20
Conclusion
Des normes sociales et d'interaction
Trois angles d'analyse peuvent être poursuivis
= l'angle des systèmes de recommandation et d'évaluation des
contributeurs de ces dispositifs
+ l'angle des usages, en s'intéressant notamment à l'expérience de
l'utilisateur du site et à la qualité de la contribution de l'utilisateur dans
l'univers numérique
+ l'angle des collectifs rassemblés dans ces dispositifs, en fonction des
types de relations et d'interactions symétriques ou asymétriques qui se
construisent.
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
21. 21
Références
DI GANGI, P. M. & WASCO. M., 2009, "The Co-creation of Value: Exploring User
Engagement in User-Generated Content Websites", Sprouts: Working Papers on
Information Systems, 9 (50), [En ligne], consulté le 07 mai 2014. URL :
http://sprouts.aisnet.org/9-50.
DOMENGET, J-C. et A. COUTANT., 2014, « Partir des usages pour analyser les
systèmes de recommandation : le cas des médias sociaux », in G. Chartron, I. Saleh
et G. Kembellec, dir., Les systèmes de recommandation, Paris, Hermès Science (à
paraître).
DOMENGET J-C., 2013, « La visibilité sur Twitter : un enjeu professionnel », in N.
PLISSIER et G. GALLEZOT, coord., Twitter. Un monde en tout petit ?, Paris,
L'Harmattan, p. 179-194.
DOMENGET J-C, 2012, « De l’impératif de visibilité aux enjeux éthiques. Les usages
de Twitter par des professionnels du Web », in S. Proulx, M. Millette, et L. Heaton,
dir., Médias sociaux : enjeux pour la communication, Québec, PUQ, p. 217-232.
LATZKO-TOTH G., 2010, La co-construction d’un dispositf sociotechnique de
communciation : le cas de l’Internet Relay Chat. Thèse en communication.
Université du Québec. Montréal. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00543964/fr/
PROULX S., 2012, L’irruption des médias sociaux : enjeux éthiques et politiques. In :
Proulx, Serge. Millette, Mélanie & Heaton, Laura. (dir.) Médias sociaux : enjeux pour
la communication. Québec : PUQ, pp. 9-31.
STENGER T. et A. COUTANT, 2013, « Médias sociaux : clarification et cartographie -
Pour une approche sociotechnique », Décisions Marketing, n° 70, pp. 107-117.
STENGER T. et A. COUTANT, dir., 2011, « Ces réseaux numériques dits sociaux »,
Hermès, n° 59, pp. 9-164.
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
22. 22
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Jean-Claude DOMENGET - Equipe Objets et Usages Numériques
(OUN)
Laboratoire ELLIADD - Université de Franche-Comté
Notas del editor
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
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- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
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- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
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- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
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Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
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- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
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- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
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- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Cette analyse des mécanismes de construction de l'e-réputation sur Twitter à travers les pratiques instrumentalisées de professionnels de la visibilité doit être poursuivie. Il est ainsi possible d'approfondir l'étude de la circulation de la réputation entre dispositifs du Web social ; entre la présence en ligne et des actions hors-ligne. Cette analyse partirait du constat qu'il est de plus en plus difficile de séparer réputation et visibilité ainsi que autorité et popularité. Pour répondre à cet objectif, la prise en compte des spécificités des plates-formes du Web social semble essentielle ainsi que les notions de « capital de visibilité », de fragilité de l'e-réputation ; de médiations de l'e-réputation en prenant en compte les institutions proposant des mécanismes d'évaluation de la réputation, les méthodes et les calculs, les formats sémiotiques aboutissant à la proposition d'un classement. Il apparaît également important de saisir qu'il est difficile d'animer une présence en ligne sur plusieurs plates-formes en même temps. La synchronisation des comptes n'est pas une solution perçue comme efficace car ne répondant pas aux attentes différentes des usagers selon les plates-formes. Une analyse en termes de filiation d'usages permettrait également de mesurer la place de Twitter dans le partage de contenus et notamment dans celui des résultats de veille avec d'autres dispositifs antérieurs tels que les forums et les blogs. Ce travail à réaliser viserait à analyser les schèmes d'articulation (complémentarité, concurrence, interdépendance, solidarité, dissonance etc.) entre dispositifs.