S4 revue de presse kylia - semaine du 20 au 26 janvier 2020
S31 revue de presse kylia - semaine du 25 au 31 juillet 2016
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 25 au 31 juillet 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Ce que va vous coûter votre loyer étudiant,
ville par ville
Le 25/7/2016
CONTENU INTERACTIF - Porte-monnaie serré et stress. C’est le quotidien de milliers d’étudiants à la
recherche d’un logement pour la prochaine rentrée. Et selon la ville, le prix des studios peut passer du
simple au double.
Diplôme en poche, la course au logement commence cet été pour plusieurs centaines de milliers
d’étudiants à la recherche d’un toit pour la prochaine année universitaire. En septembre 2016, ils
seront plus de 1,5 million à se lancer dans la quête effrénée d’un logement pour emménager hors du
domicile familial. Parmi eux, 60% rencontreront des difficultés pour se loger. En tête des solutions
2. La revue de Presse KYLIA
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d’habitat choisis par les étudiants? Le parc locatif privé en solo pour 21% d’entre eux, contre
seulement 12% de colocation et 9% en chambre étudiante, si l’on en croit une étude CSA pour
Log’étudiant. Car pour passer du nid douillet des parents à l’indépendance, encore faut-il en avoir les
moyens!
Un budget logement serré et beaucoup de stress
À la question «Dans quel état d’esprit êtes-vous lorsque vous cherchez un nouveau logement?», 32%
des étudiants interrogés dans le cadre de l’étude se disent excités à l’idée de prendre leur envol et de
gagner en autonomie. C’est une nouvelle vie qui commence! Mais le plus récurrent dans ces
réponses est le sentiment de stress pour 46% des étudiants. La crainte de bien gérer son budget
devient une véritable source d’inquiétude, surtout lorsque celui-ci est serré.
Et pour cause, 48% des étudiants ne disposent pas du tout de «budget logement», en particulier ceux
qui vivent toujours chez leurs parents. Pour les autres, le portefeuille est souvent serré: 17% des
étudiants déclarent disposer de moins de 250 euros mensuels pour se loger, 24% ont entre 250 et
450 euros et seulement 11% d’entre eux peuvent compter sur une enveloppe de plus de 450 euros.
Selon leurs moyens, les jeunes optent donc pour la «coloc» ou le logement «solo», avec un budget
moyen national qui s’élève à 595 euros.
Le grand écart dans les loyers
En tête de leurs recherches, les étudiants se tournent majoritairement vers les studios indépendants,
dont les loyers oscillent entre 477 et 487 euros pour avoir entre 24 et 30m². Mais les loyers varient
fortement en fonction des secteurs. Par exemple dès que l’on se rapproche de la capitale parisienne,
les jeunes ne prévoient pas moins de 821 euros charges comprises pour se loger, tandis que le
budget varie de 616 à 718 euros dans les petite et grande couronnes, d’après le baromètre des loyers
étudiants publié par Locationetudiant.fr. En revanche, vivre dans un studio à Brest (332 euros),
Poitiers (331 euros), Limoges (329 euros) ou Le Mans (342 euros) coûte environ 60% moins cher qu’à
Paris.
Pour avoir un aperçu des prix moyens des loyers auxquels doivent s’attendre les étudiants, découvrez
cette carte de France interactive. Vous pouvez cliquer et zoomer sur 200 villes de France pour voir
apparaître les loyers des studios. Pour les 2 et 3 pièces, choisissez la bonne option dans «visible
layers».
Source : LeFigaro.fr
3. La revue de Presse KYLIA
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Encadrement des loyers : un site Internet au
service des particuliers
Le 26/7/2016
L’incitation plutôt que la contrainte. Sur RTL, la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, a
déclaré, mardi 26 juillet, que l’encadrement des loyers, en vigueur depuis près d’un an à Paris,
ne serait pas étendu ailleurs contre l’avis des agglomérations et des communes. « Une
démarche autoritaire ne fonctionnerait pas », a insisté la ministre.
Créé par la loi Alur de mars 2014, ce dispositif est appliqué à Paris depuis 1er août 2015. Il devrait
être étendue à Lille en décembre 2016 et en première couronne parisienne à l’horizon 2018, sauf
alternance politique à l’issue de la présidentielle de 2017. « Quant aux autres villes, ce sont elles qui
décident ou non, de s’engager dans cette démarche », a dit Mme Cosse.
Le ministère du logement a lancé, le 26 juillet, le site internet encadrementdesloyers.gouv.fr, afin
d’informer les particuliers sur les niveaux de loyers légaux dans Paris intra-muros. Le site détaille les
recours possibles contre les propriétaires ne respectant pas la loi.
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L’encadrement prévoit qu’à la signature d’un nouveau bail ou lors d’un renouvellement, le loyer d’un
logement n’excède pas de plus de 20% un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral et ne lui soit
pas inférieur de 30%. Un complément est autorisé pour certains biens présentant des caractéristiques
particulières de localisation ou de confort (terrasse, vue rare, jardin).
Initialement prévu pour s’appliquer dans toutes les zones tendues, soit 1 151 communes en France, le
dispositif a été cantonné par le Premier ministre Manuel Valls à Paris et aux communes volontaires.
Source : LeMonde.fr
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Les taux les plus compétitifs sont surtout réservés à la clientèle disposant de revenus annuels d’au
moins 70.000 euros pour un couple en province et de 100.000 euros en Ile-de-France, avec en prime
10 à 20 % d'apport.
>> Pour un crédit sur 20 ans :
Cette durée d’emprunt reste la plus courante. Les primo-accédants disposant de bons revenus (au-
delà de 3000 euros mensuel pour un ménage en province, plus de 5000 euros en Ile-de-France) et les
secundo-accédants rachetant des logements plus chers y ont en majorité recours.
Sur 20 ans, le taux le plus bas est actuellement de 0,90%, le taux moyen de 1,70% et le taux le plus
élevé de 2,40%.
Comme sur 15 ans, les taux les plus compétitifs profitent avant tout la clientèle disposant de revenus
annuels d’au moins 70.000 euros pour un couple en province et de 100.000 euros en Ile-de-France,
avec un solide apport.
>> Pour un crédit sur 25 ans :
Beaucoup d’établissements étaient encore réticents à faire crédit sur une telle durée en 2015. Mais
depuis le début de l’année, avec la baisse des taux et la volonté de capter de jeunes clients, toutes les
banques financent sur 25 ans. En pratique, cette durée profite avant tout aux primo-accédants
disposant de peu d’apport, ainsi qu’aux investisseurs locatifs qui cherchent à obtenir les mensualités
les plus basses pour maximiser la rentabilité de leur placement.
Sur 25 ans, le taux le plus bas est actuellement de 1,40%, le taux moyen de 2% et le taux le plus
élevé 2,80%.
Les taux les plus bas sont le plus souvent accordés aux jeunes primo-accédants de moins de 30 ans
disposant d’un potentiel d’évolution de carrière intéressant pour la banque.
Source : Capital.fr
7. Travaux de rénovation
vous droit ?
Le 27/7/2016
Les travaux de rénovation énergétique, conséquents par définition, peuvent rebuter les propriétaires.
(Crédits : Reuters) Un prêt à taux zéro, un crédit d’impôt ou une réduction de TVA. Grâce aux
dispositifs publics visant à accélérer la transition énergétique, vous avez plusieurs solutions pour faire
baisser le coût de vos travaux de rénovation.
Un logement mal isolé, c'est beaucoup d'énergie dépensée pour rien, hiver comme été. Si vous
décidez de sauter le pas et de vous lancer dans de souvent longs et coûteux travaux de rénovation
énergétique, sachez qu'il existe plusieurs dispositifs d'aides publiques pouvant
cette démarche.
L'éco-prêt à taux zéro
Comme son nom l'indique, l'éco-
30.000 euros) afin de financer vos travaux de rénovation, le tout sans intérêts prélevés lors de la
phase de remboursement (d'une durée maximale de 10 ans). Ce dispositif ne doit pas être confondu
avec le PTZ "classique", destiné au financement d'une résidence principale.
La revue de Presse KYLIA
Travaux de rénovation : à quelles aides avez
Les travaux de rénovation énergétique, conséquents par définition, peuvent rebuter les propriétaires.
Un prêt à taux zéro, un crédit d’impôt ou une réduction de TVA. Grâce aux
dispositifs publics visant à accélérer la transition énergétique, vous avez plusieurs solutions pour faire
baisser le coût de vos travaux de rénovation.
lé, c'est beaucoup d'énergie dépensée pour rien, hiver comme été. Si vous
décidez de sauter le pas et de vous lancer dans de souvent longs et coûteux travaux de rénovation
énergétique, sachez qu'il existe plusieurs dispositifs d'aides publiques pouvant
-prêt à taux zéro vous permet d'avoir à disposition un
financer vos travaux de rénovation, le tout sans intérêts prélevés lors de la
phase de remboursement (d'une durée maximale de 10 ans). Ce dispositif ne doit pas être confondu
avec le PTZ "classique", destiné au financement d'une résidence principale.
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: à quelles aides avez-
Les travaux de rénovation énergétique, conséquents par définition, peuvent rebuter les propriétaires.
Un prêt à taux zéro, un crédit d’impôt ou une réduction de TVA. Grâce aux
dispositifs publics visant à accélérer la transition énergétique, vous avez plusieurs solutions pour faire
lé, c'est beaucoup d'énergie dépensée pour rien, hiver comme été. Si vous
décidez de sauter le pas et de vous lancer dans de souvent longs et coûteux travaux de rénovation
énergétique, sachez qu'il existe plusieurs dispositifs d'aides publiques pouvant vous soulager dans
prêt à taux zéro vous permet d'avoir à disposition un pécule (jusqu'à
financer vos travaux de rénovation, le tout sans intérêts prélevés lors de la
phase de remboursement (d'une durée maximale de 10 ans). Ce dispositif ne doit pas être confondu
8. La revue de Presse KYLIA
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Pour être éligible à l'éco-ptz, votre logement devra avoir été construit avant le 1er janvier 1990 et
constituer également votre résidence principale. Ensuite, l'octroi de ce prêt sera conditionné par le
type de travaux effectués (isolation, changement du système de chauffage ou de chauffe-eau,
réhabilitation du système d'assainissement) et le fait que l'entreprise qui les réalise soit labélisée
RGE(reconnu garant de l'environnement). Le dispositif prendra fin au 31 décembre 2018.
Le CITE (crédit d'impôt pour la transition énergétique)
Le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), remplaçant du crédit d'impôt développement
durable (CIDD), vous permet de déduire vos dépenses de rénovation thermique de vos impôts. Le
crédit d'impôt est plafonné à 30% des dépenses, dont le montant pris en compte ne pourra pas
dépasser 8.000 euros pour une personne seule et 16.000 euros pour un couple. Si cette somme est
supérieure à votre impôt, vous avez droit à une restitution fiscale. En d'autres termes,
l'administration fiscale vous rembourse l'excédent.
Le logement sur lequel sont réalisés les travaux devra être votre résidence principale et sa
construction a dû être achevée depuis plus de deux ans. Le dispositif porte sur le même type de
travaux que l'éco-prêt à taux zéro. L'artisan ou l'entreprise qui réalisera les travaux devra bénéficier du
label RGE. Vous pouvez bénéficier du CITE jusqu'au 31 décembre 2016.
Les aides de l'Anah et des collectivités locales
L'Agence nationale pour l'habitat (Anah), à travers son programme "Habiter Mieux", propose un
certain nombre d'aides aux propriétaires occupant leur logement et disposant de revenus modestes
Pour être éligible, votre logement devra avoir au moins 15 ans au moment où vous faites votre
demande. Les travaux devront améliorer la performance énergétique de votre logement d'au moins
25% et être réalisés par des professionnels du bâtiment, même s'ils ne sont pas labellisés RGE. Le
montant du coup de pouce peut représenter jusqu'à 35% du coût des travaux pour les ménages aux
revenus modestes et 50% pour ceux aux revenus très modestes, tout en étant plafonné à,
respectivement, 1600 et 2000 euros. Les dispositifs de l'Anah sont cumulables avec le CITE et l'éco-
prêt à taux zéro mais sont incompatibles avec l'obtention d'un PTZ dans les cinq années précédant la
demande d'aide.
Certaines collectivités locales octroient également des aides à la rénovation énergétique des
logements. L'Ardèche, l'Aveyron, les Côtes-d'Armor et le Pas-de-Calais proposent par exemple un
chèque énergie à leurs ressortissants depuis mai 2016. Distribué sous condition de ressources, il
peut servir à payer vos factures d'énergie ou à entreprendre des travaux de rénovation. Le dispositif
sera étendu à toute la France dès 2017. Certaines communes ou collectivités territoriales exonèrent
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de taxe foncière les propriétaires de logements qui se lancent dans la réalisation de travaux de
rénovation thermique.
La TVA à 5,5%
Un certain nombre de travaux de rénovation énergétique, en particulier ceux qui concernent les
dispositifs de chauffage, bénéficient d'un taux de TVA réduit à 5%, au lieu de 10% pour les autres
travaux.
Se lancer dans la rénovation thermique de votre logement peut donc vous coûter beaucoup moins
cher que prévu si vous faites le tour de toutes les aides possibles, et cela peut vous faire économiser
beaucoup d'argent sur vos factures de gaz et/ou d'électricité.
Source : LaTribune.fr
10. Immobilier : l’embellie se confirme pour la
construction
Le 28/7/2016
Le ciel est toujours aussi bleu pour le secteur de la construction. (Crédits
logements, individuels comme collectifs, est de nouveau en hausse au deuxième trimestre de l’année
2016. La ministre du Logement Emmanuelle Cosse voit dans cette tendance un signe encourageant
pour la politique incitative du gouvernement en la matière.
Le gouvernement vient d'annoncer les
immobilière, résidentielle et non
Commissariat général au développement durable (CGDD) pour la période avril
28 juillet, font état d'une hausse de 5% du nombre de logements autorisés à la construct
rapport au premier trimestre de l'année.
Les mises en chantier profitent elles
commencées au cours des trois derniers mois (90.800 unités) augmentent de 5,7% par rapport au
même trimestre l'année dernière", annonce le ministère du Logement. Cela porte à 355.800 le nombre
de chantiers lancés sur les douze derniers mois en France, soit une hausse de 4,9% par rapport aux
douze mois précédents.
La revue de Presse KYLIA
: l’embellie se confirme pour la
Le ciel est toujours aussi bleu pour le secteur de la construction. (Crédits : Reuters)
logements, individuels comme collectifs, est de nouveau en hausse au deuxième trimestre de l’année
2016. La ministre du Logement Emmanuelle Cosse voit dans cette tendance un signe encourageant
ouvernement en la matière.
Le gouvernement vient d'annoncer les nouveaux bons résultats du secteur de la construction
non-résidentielle, dont la bonne santé se poursuit. Les indicateurs du
Commissariat général au développement durable (CGDD) pour la période avril-
hausse de 5% du nombre de logements autorisés à la construct
rapport au premier trimestre de l'année.
Les mises en chantier profitent elles-aussi de la tendance : "les constructions de logements
commencées au cours des trois derniers mois (90.800 unités) augmentent de 5,7% par rapport au
", annonce le ministère du Logement. Cela porte à 355.800 le nombre
de chantiers lancés sur les douze derniers mois en France, soit une hausse de 4,9% par rapport aux
10
: l’embellie se confirme pour la
: Reuters) La construction de
logements, individuels comme collectifs, est de nouveau en hausse au deuxième trimestre de l’année
2016. La ministre du Logement Emmanuelle Cosse voit dans cette tendance un signe encourageant
nouveaux bons résultats du secteur de la construction
résidentielle, dont la bonne santé se poursuit. Les indicateurs du
-juin 2016, publiés le
hausse de 5% du nombre de logements autorisés à la construction par
les constructions de logements
commencées au cours des trois derniers mois (90.800 unités) augmentent de 5,7% par rapport au
", annonce le ministère du Logement. Cela porte à 355.800 le nombre
de chantiers lancés sur les douze derniers mois en France, soit une hausse de 4,9% par rapport aux
11. La revue de Presse KYLIA
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Autre signe de vitalité du secteur, le délai moyen d'ouverture des chantiers, en se basant sur la
date d'obtention du permis de construire, n'a pas dépassé la barre des 5 mois depuis mai 2014 pour
les logements individuels pour s'établir à 4,7 mois en juin 2016. Pour les logements collectifs, le
deuxième trimestre a permis au délai moyen d'ouverture de chantier d'atteindre son plus bas niveau
depuis 2000 en se fixant à 7,8 mois sur le dernier trimestre.
La ministre du Logement et de l'Habitat durable Emmanuelle Cosse s'est félicité de "ces très bons
résultats", fruits selon elle de "la politique de relance initiée par le Président de la République et mise
en œuvre par le Gouvernement". Ainsi, dans l'optique de "poursuivre et renforcer" cet action, "les
dispositifs Pinel (défiscalisation pour l'achat d'un logement neuf destiné à être loué à loyer plafonné,
ndlr), Censi -Bouvard en faveur des résidences pour les étudiants et les seniors et le Prêt à Taux-Zéro
(PTZ) seront reconduits en 2017", annonce le communiqué du ministère. Ce dernier dispositif, destiné
à favoriser l'achat de logement neuf peu consommateur d'énergie commence à rencontrer un certain
succès dans l'ancien.
Source : LaTribune.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Retour d'expérience : "J'ai engagé une
démarche environnementale et sociétale"
Le 1/6/2016
Paris (75) Avec l'appui de l'office de tourisme et des congrès de Paris, la propriétaire du Carlton's
s'est engagée en 2013 dans une démarche RSE. Une politique qui porte ses fruits à tous les niveaux.
Marie-Victoire Lesur au Carlton's Paris.
Avant de devenir hôtelière, Marie-Victoire Lesur était ingénieure chimiste. Un passé qui l'a
familiarisée avec les problématiques environnementales. Devenue propriétaire - avec son époux - du
Qualys Carlton's à Paris (IXe), elle a mis en place des bonnes pratiques dès 2008, à l'occasion de la
rénovation de quinze chambres de l'établissement : achat d'ampoules basse consommation, coupe-
circuit électrique et coupe-clim dans les chambres, suppression des objets posés au sol dans les
salles de bains (pour lutter contre la pénibilité)… Autant de dispositions qui seront intégrées aux
critères de la nouvelle classification hôtelière. "J'ai pu voir avec satisfaction que nous étions
précurseurs", se réjouit Marie-Victoire Lesur. En 2013, elle décide d'aller plus loin en adoptant une
démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises). La dirigeante du Carlton's intègre alors le
groupe de travail hébergement durable de l'office de tourisme et des congrès de Paris (OTCP), un
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programme de sensibilisation destiné aux hôteliers parisiens. "Ces réunions mensuelles m'ont fait
connaître deux piliers du tourisme durable dont je n'avais pas conscience : les volets économique et
sociétal."
Cibler les achats et réduire le gaspillage
Les achats seront sa première priorité. Son objectif : n'acheter que des produits fabriqués en France
ou en Europe. "La démarche n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît, car même les plus grandes
marques produisent en Asie, que ce soit pour les vêtements professionnels ou le mobilier, par
exemple. Cette démarche m'a montré que cela n'impliquait pas pour autant d'obtenir des produits
chers, alors qu'ils sont souvent de meilleure qualité." Sa deuxième priorité porte sur le gaspillage avec
deux axes de travail : limiter la consommation de viennoiseries du petit déjeuner et gérer le recyclage
du marc de café. "Cela a retenu l'attention de la ville de Paris et nous a permis de travailler pendant
un an avec un cabinet d'études qui nous a aidés à trier nos déchets. Nous avons réduit les portions
sur notre buffet en utilisant des contenants plus petits, et désormais je ne jette plus rien", s'enorgueillit
Marie-Victoire Lesur. Et comme, par ailleurs, elle a choisi un boulanger local, elle n'a plus de problème
d'approvisionnement. Quant aux 200 kg de marc de café jetés chaque année, elle a trouvé une
solution : une entreprise vient les récupérer et les recycle soit comme engrais, soit pour produire du
méthane. Pour faire connaître son engagement auprès des clients, elle a créé des affichettes avec un
texte traduit en quatre langues qui dit : "Nous nous engageons, libre à vous de faire comme nous."
L'hôtelière intègre également l'atelier de l'OTCP 'pour une seconde vie écologique et solidaire des
équipements', dans lequel elle s'engage à donner à plusieurs associations, à l'occasion de chaque
renouvellement de matériel, tout ce dont elle se sépare (couvertures, vaisselle, édredons, minibars et
même téléviseurs). Dans le même temps, elle cherche tous les moyens qui pourraient limiter la
pénibilité du travail, changeant les chariots pour des objets plus légers, achetant des balais
télescopiques, et des Fixacouettes, pour alléger les tâches des femmes de chambre, ce qui lui vaut un
trophée Cramif en 2014.
Trois années après la mise en place de ce nouveau programme, Marie-Victoire Lesur est satisfaite
des changements : "Je me suis aperçue combien ce projet avait du sens pour les salariés. Il a libéré la
parole, permis les échanges autour des sujets comme le bio, le recyclage mais aussi la sécurité." Tout
n'est pas acquis pour autant. "La mise en place nécessite du temps. Le processus d'explication est
souvent long mais indispensable, ajoute-t-elle, car il est souvent difficile de changer de
comportement." Mais ses convictions restent intactes : "Nous avons insufflé une nouvelle dynamique.
À nous d'être convaincants pour la faire partager par tous." D' autant que de nouveaux projets comme
l'installation de ruches sur le toit sont en cours. Un pas cette fois en faveur de la biodiversité.
Source : L’Hôtellerie-Restauration
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Votre sentiment face à ces chiffres ?
La situation est extrêmement difficile. Le marché russe a commencé à baisser avant les attentats.
Les Japonais, eux, ne viennent plus depuis. Certains hôtels qui avaient su gagner cette clientèle sont
à -80%. Les Chinois sont en nette diminution. La perception de la destination France est mauvaise
avec des annulations de groupe qui tombent désormais pour des séjours prévus fin 2016 et en 2017.
La clientèle du Moyen Orient, comme la plupart des autres nationalités, est en retrait. L'Espagne, le
Portugal et Londres profitent de cette désaffection liée à la peur et à l'image dégradée de la France.
L'Allemagne est dans une situation proche aujourd'hui. Il est malheureusement impossible d'avoir une
perspective.
Le constat posé, que faire ?
Faire ce que l'on sait faire, et le mieux possible. Il ne faut pas toucher aux prix, ne pas les tirer vers le
bas. En revanche, les stratégies commerciales doivent redoubler d'efforts. Nous devons apprendre à
vivre avec cette situation. Mais nous devons rester ce que nous sommes, sans arrogance, au risque
de ne pas être profitables. Le secteur doit réfléchir avec ses investisseurs, prévoir que dans les mois
qui viennent il y aura des réductions de bénéfices ou peut-être pas de bénéfices, sans toucher à la
qualité. Nous avons les plus beaux hôtels d'Europe et parmi les plus beaux du monde. Nous sommes
créateurs de valeurs, quoi qu'il arrive.
Comment abordez-vous votre mission au sein de l'Umih ?
Le rôle qui m'a été confié par Roland Héguy et le Directoire s'inscrit dans la politique générale du
syndicat. L'objectif est de fédérer les 5 étoiles, les palaces autour de l'emploi, de la formation, de
participer au lobby nécessaire auprès du Gouvernement, de travailler sur les grands dossiers
défendus par l'Umih. Nous devons aussi servir l'image de la France à l'étranger dans cette terrible
séquence que nous traversons. Nous en avons la capacité. En nous réunissant, nous apportons une
contribution nouvelle au tourisme.
Sur quoi travaillez-vous depuis votre arrivée à la tête d'Umih Prestige ?
Le modèle des plateformes de locations meublées doit être clarifié, notamment en ce qui concerne la
fiscalité : la déclaration automatique des revenus auprès de l'administration fiscale s'impose. Nous
nous asseyons à la table des organismes et des institutions pour veiller à ce que les actions mises en
place soient pertinentes. Le rééquilibrage des relations avec les OTA doit se poursuivre. Le haut de
gamme, aux codes si particuliers, demande également des formations spécifiques. A l'intérieur,
l'apprentissage tient une place importante. Pour vous donner un ordre d'idée, à l'InterContinental Paris
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Le Grand, nous avons 60 apprentis. Chez nous les apprentis vont au bout de leur contrat, pour se
déployer ensuite dans les autres hôtels du groupe, ou ailleurs. Nous sommes fiers de relâcher des
jeunes qui réussissent dans leurs études et leur vocation.
Source : L’Hôtellerie-Restauration.fr
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A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18