2. Sommaire
• A - NOTIONS ET CONCEPTS DE BASE
• B – PARASITOSES HYDRIQUES
• C – RECHERCHE DES PARASITES DANS L’EAU
3. A - NOTIONS ET CONCEPTS
DE BASE
• Parasitologie : définition
• Différents types de parasites
• Différents types d'hôtes
• Voies d'entrée et de sortie du parasite
• Cycles parasitaires
• Place de l’Homme dans les cycles parasitaires
• Éléments favorables au maintien du cycle parasitaire
• Notions importantes découlant du cycle parasitaire
4. Parasitologie
• La parasitologie est la science qui étudie les
parasites
• Le parasite (para = à côté, sit = manger)
• "Animal, végétal ou bactérie qui pendant une
partie ou la totalité de son existence, vit aux
dépend d'un individu d'une autre espèce dont il
altère parfois la santé." Garnia et Delamare
2002
5. Caractères du parasite
• Le parasite est toujours plus petit que son
hôte
• Le parasite vit au dépens d’un autre être
vivant : l’hôte source nutritive et d’énergie.
• Le parasite est porté par l'hôte : moyen de
transport
• Le parasite est protégé par son hôte :
habitat protégé,
• Le parasite cause à son hôte des effets
nuisibles mais sans jamais le tuer
d’emblée
6. Différents types de parasites
• 1 - Localisations des parasites
• 2 - Taille des parasites
• 3 - Mode de vie des parasites
8. Taille des parasites
Microparasites
• - Protozoaires
• - microscopiques
• - unicellulaires
• - Se multiplient dans l'hôte;
• - Générations très rapide;
• - Souvent maladies aigues
(mort) ou immunité protectrice
ou état chronique.
Macroparasites
• - Helminthes et arthropodes.
• - macroscopiques;
• - pluricellulaires;
• - se multiplient rarement dans
l'hôte
• - Générations longues
(semaines, mois);
• - Souvent maladies chroniques
chez l'adulte et aigues chez le
jeune;
• - Mauvaise protection
immunitaire.
9. Mode de vie des parasites
• Parasitisme facultatif : organismes pouvant vivre en
tant que parasites ou mener une vie libre.
• Parasitisme obligatoire : le parasite doit accomplir une
partie ou toute sa vie dans un organisme vivant
• Parasitisme accidentel : parasites qui se trouvent
accidentellement chez un hôte inhabituel et y survivent
quelque temps.
• Parasitisme opportuniste : Organismes non
pathogènes, qui peuvent devenir parasites et
pathogènes si la réceptivité de l'hôte est augmentée
10. Parasitisme obligatoire
Parasitisme temporaire
parasite → une brève période.
Parasitisme stationnaire
parasite→ longue durée
parasitisme périodique :
méroparasite
période adulte
période larvaire : parasitisme
protélien.
Parasitisme permanent :
holoparasite avec ou sans
changement d’hôtes.
11. Les différents types d'hôtes
• Les hôtes
obligatoires
• Développement du
parasite
• Les hôtes facultatifs
ou auxiliaires
• aucune
transformation du
parasite
12. Les hôtes obligatoires
• L’hôte définitif (HD)
ou hôte primaire ou
principal
• parasite adulte
• reproduction
sexuée.
• L’hôte intermédiaire
(HI) ou hôte
secondaire
• parasite larvaire
• maturation →
stade infestant.
• Reproduction
asexuée.
13. Les hôtes facultatifs ou
auxiliaires
Les hôtes vecteurs (HV)
• agents transmetteurs des
parasites.
• - vecteurs mécaniques = hôtes
paraténiques (HP).
• phorétique (transporteurs)
• «concentrateurs» la forme
infestante
• transmission efficace du parasite
à l’hôte définitif
• - vecteurs biologiques :
• actifs
• transmission par piqûre.
Les hôtes réservoirs ou réservoirs
de parasites (RP) ou réservoirs
de virus
source de diffusion du parasite
vers d’autres hôtes, parfois plus
sensibles
• « porteur sain »
• Survie du parasite
• pérennité du parasite
• Les RP jouent un rôle très
important dans la chaîne
épidémiologique.
14. réservoirs de parasites (RP)
• - affection inapparente;
• - abondance;
• - contact avec les hôtes normaux du parasite.
- RP humain : L'homme = hôte définitif + hôte
réservoir → anthroponoses
- RP animal : domestique
sauvage.
→ homme/animal : Anthropozoonoses (Zoonoses)
→ animal
15. Voies d'entrée et de sortie du
parasite
Voie d'entrée : Mode
d'infestation
• - par ingestion, voie
trophique ou orale
(per os)
• - par inhalation
• - par contact
• - voie trans-
placentaire
• - voie trans-ovarienne
• - par vecteur
• - voie trans-cutanée
Voie de sortie
• - par les excrétions
(selles, urines)
• - par les secrétions
bronchiques
• - par effraction
• - par vecteur
• - par la mort de l’hôte
16. Cycles parasitaires
• Suite des différentes étapes de la vie permettant
le passage d’une génération du parasite à une
autre.
17. les différents types de cycles
• Cycles directs
monoxènes
holoxènes
Un seul hôte
• Cycles indirects
hétéroxènes
Deux ou plusieurs
hôtes
18. Cycles directs
Cycle direct court
• parasite directement
infestant, dès sa sortie
de l’hôte.
• le degré d'infestation dépend de la
résistance du parasite dans le
milieu extérieur ( 20 jours pour un
kyste d'amibe.)
Cycle direct long
• le parasite doit subir une
maturation dans le
milieu extérieur avant de
parvenir au stade
infestant.
• Maturation variable selon les
conditions climatiques (
hygrométrie élevée et température
de 20° à 25°C ).
• Elle consiste en :
->Formation d'embryon dans l'œuf
->Éclosion de l'œuf donnant une
larve)
->Transformation de la larve en une
larve infestante
25. Cycles à trois hôtes= HD + HI1 + HI2
HD : adultes, reproduction sexuée
HI1 : Larves, reproduction
asexuée
HI2 : forme infestante enkystée
26. Cycles à quatre hôtes =
HD+ HI1 +HI2+HP
HD : adultes,
reproduction sexuée
HI1 : Larves,
reproduction asexuée
HI2 : forme infestante
enkystée
HVP : forme infestante
enkystée
27. Place de l’Homme dans les
cycles parasitaires
• - étape normale
• - étape annexe : hôte accidentel avec
développement du parasite
• -“cul de sac “ : impasse parasitaire
• - impasse parasitaire vraie : arrêt de l’évolution du
parasite
• - impasse parasitaire de circonstance : poursuite de
l’évolution du parasite si l’homme est dévoré
28. Place de l’Homme dans les cycles parasitaires
Taenia : normale
Dipylidium caninum : annexe
Larva migrans : Vraie impasse parasitaire
Cysticercose :
Impasse parasitaire de circonstance
29. Éléments favorables au maintien
du cycle parasitaire
• Facteurs liés au parasite
• Facteurs liés à l’hôte
• Facteurs liés au milieu extérieur
30. Facteurs liés au parasite
• Formes de résistance
• Reproduction
• Synchronisme des cycles
• tactisme
• Modifications somatiques et
éthologiques
• Spécificité parasitaire
31. Formes de résistance
• œufs (Nématodes, Cestodes, Trématodes),
oeuf quiescent
oeuf embryonné
• larves enkystées (Nématodes, Douves)
• kystes (Protozoaires)
Les kystes de résistance
Les kystes végétatifs ou kystes de division
– Gamétocyste : gamétogenèse + fécondation,
– Oocyste : renferme un œuf)
– Sporocyste : se divise en sporozoïtes
– Les kystes à bradyzoïtes
• spores (Microsporidies)
32. Potentiel biotique et pérennité des
espèces : Reproduction sexuée
- facilitée
• - Hermaphrodisme (Trématodes, Cestodes)
• - gonochorisme avec exagération du dimorphisme sexuel et
des dispositions favorables au rapprochement des deux sexes
d’une manière permanente. (ex : association des couples de
Schistosomes, mâles nains sur les femelles)
• - Parthénogenèse (Anguillule)
- Forte fécondité
• - Hypertrophie des ovaires :
• - Ponte excessive : Un ascaris pond 65000000 fois son poids
d’œufs par an. Un ankylostome émis 5000 à 10000 œuf par jour.
33. Potentiel biotique et pérennité des
espèces multiplication asexuée
• - divisions binaires fréquentes : (Cilié astomes,
Trypanosomes…)
• - Schizogonie ou mérogonie : (sporozoaires)
• - Endodyogenèse multiple synchrone
• - Bourgeonnement :
• 75 têtes par coenure
• milliers de têtes par kyste hydatide
• - Polyembryonie : Trématodes Digénétiques,
• - Strobilisation : Cestodes
34. Spécificité parasitaire
• Oïoxène : une seule espèce d'hôte
• Sténoxène : espèces d'hôtes apparentés
• Euryxène : plusieurs espèces d'hôtes non
apparentées.
35. Facteurs liés à l’hôte
• - Réservoir de parasite
• - Facteurs éthologiques ( ethnie, sexe, âge,
réceptivité…)
• - Facteurs culturaux ( tradition culinaires, religion…)
• - Mode de vie, niveau socio-économique
(Hygiène sanitaire précaire, activités professionnelles…)
• - Problème du péril fécal
36. Facteurs liés au milieu extérieur
• - Géographie : (hôte et parasite présents ensemble)
• - Facteurs climatiques (chaud et humide)
• - Extension du réseau hydraulique
( barrages, réseaux d'irrigations)
37. Notions importantes découlant
du cycle parasitaire
• Épidémiologie : C'est l'ensemble des facteurs conditionnant
l'existence et le maintien de la maladie parasitaire dans une région
donnée
• Endémie : Persistance continue de la maladie avec un taux de
morbidité minimal et des évolutions saisonnières.
• Épidémie : extension rapide d'une maladie de façon inhabituelle
sur de très nombreux cas dans une période déterminée
• Anthroponose : parasitose strictement humaine.
• Anthropozoonose : parasitose commune à l'homme et aux
animaux.
38. B - Parasitoses hydriques
• Les parasitoses hydriques sont les
maladies parasitaires transmises par l'eau
• 1 - Parasitoses du péril fécal
• 2 - Parasitoses dues aux parasites
portés par des hôtes intermédiaires
aquatiques
• 3 - Parasitoses causées par des
insectes vecteurs qui se reproduisent
dans l’eau
39. Parasitoses du péril fécal
Notion du péril fécal
• Transmission des maladies parasitaires par les excrétas
(selles et urines) d'origine humaine ou animale.
• L'eau souillée par les excrétas est susceptible de
contenir de nombreux parasites intestinaux
notamment.
• Cosmopolites
• Régions chaudes et humides
• Niveau d'organisation économique et sociale faible
• Conditions d'hygiène rudimentaires
40. Parasitoses du péril fécal
Les principaux agents responsables
• 1 - L'homme (Anthroponose)
• Dans les selles :
• - Protozoaires : formes végétatives et kystes d'amibes et de flagellées
• - Helminthes : œufs ( ascaris , ankylostomes, trichocéphales, douves ,
schistosomes)
• Les larves ( anguillules )
• Éléments de vers ( Teania )
• Dans les urines
• Œufs de schistosomes
• 2 - L’animal
• - d’un parasite commun à l’homme et aux animaux (Anthropozoonoses)
• dans les selles des oocystes (Toxoplasme)
• - d’un parasite spécifique de l’animal : œufs d’helminthes dans les
selles : impasse parasitaire
41. Parasitoses du péril fécal
Transmission des affections parasitaires
• Cycle direct court : ingestion d'eau, de fruits ou de
crudités souillés par des parasites directement
infestants.
• Cycle direct long :
• Ingestion d’œufs embryonnés dans l’eau,
pénétration trans-cutanée des larves.
• Cycle indirect
• Les parasites émis dans les selles passent
obligatoirement par un ou plusieurs hôtes intermédiaires
• Ingestion de la forme enkystée, ingestion de l’HI
aquatique, pénétration transcutanée.
42. Principales Parasitoses du péril
fécal :
Parasites
cycle
Amibes, Flagellés, Coccidies monoxènes
(Cryptosporidium, Cyclospora, Isospora),
Microsporidies, Oxyure, Hymenolepis nana
Direct
court
Ascaris, Ankylostomes, Anguillules,
Trichocéphale
Direct
long
Toxoplasme, Taenia saginata, T.solium,
Echinococcus, Schistosomes, Douves,
Bothriocéphale, Larva migrans
Indirect
43. Protozoaires du péril fécal :
Classification
• E. Sarcomastigophora, s/E Sarcodina (ou
Rhizopodes), (sarcos = chair, mastix =fouet, phorein =
porter)
• O. Euamoebida
• G. Entamoeba: Entamoeba histolytica,
• E. Sarcomastigophora, s/E. Mastigophora (ou
Flagellés)
• C. Zoomastigophora (Zooflagellés)
• (Flagellés cavitaires monoxènes)
O. Diplomonadida: Giardia intestinalis (= G.
duodenalis, = G. lamblia)
44. Protozoaires: Classification
• E. Ciliophora (ou Ciliés)
• O.Trichostomatiida
• F. Balantididae : Balantidium coli
• E. Apicomplexa (ou Sporozoaires)
• (api = haut, complexe = structure) (ou Sporozoaires) (sporos
=graine, zoon = animal)
• C. Coccidea (Coccidies):
• O. Eimeriida
• F. Eimeriidae (cycle direct) Isospora belli,
Cyclospora cayetanensis
• F. Cryptosporiidae (cycle direct):
Cryptosporidium parvum
• F. Sarcocystiidae (cycle indirect):
Sarcocystis bovi-hominis, S. sui-hominis,
Toxoplasma gondii
45. Protozoaires: Classification
E. Microspora (Microsporidies)
• (micro = petit, sporos = graine)
• Ordre des Microsporida : Encephalitozoon sp.,
Enterocytozoon sp., Nosema sp.
46. Amibiase (amoebose)
Étiologie
• Entamoeba histolytica
• Classification
• E. Sarcomastigophora
• s/E. Sarcodina (ou Rhizopodes)
• O. Euamoebida
• G. Entamoeba
• morphologie
• deux formes végétatives
• forme minuta : 12 à 15 μm, mobile
dans un seul sens = agent
d’infestation
• forme histolytica : 20 à 30μm,
hématophage, très mobile dans
toutes les directions = agent
pathogène
47. Amibiase : Étiologie
• forme kystique =
agent de transmission
sphérique 10 - 14 μm de
diamètre, réfringent,
incolore, à parois
minces, 4 noyaux à
maturité, un cristalloïde
épais à bouts arrondis
48. Amibiase : cycle évolutif
• Cycle direct court
• a) Cycle non pathogène. Ingestion d'un
kyste mûr éclosion ==> 8 amoebules du
type minuta qui se multiplient par division
binaire au contact de la muqueuse colique.
• Élimination intermittente et irrégulière, dans
le milieu extérieur, de kystes.
• b) Cycle pathogène accidentel. Les formes
minuta coliques se transforment en formes
histolytica ==> abcès de la muqueuse; elles
se multiplient par scissiparité dans les
abcès.
• Pas de formation de kystes donc pas de rôle
épidémiologique direct.
• Le retour du parasite à la forme minuta
après 3 semaines ==> fin de la crise
amibienne.
• Possibilité de métastases sanguines et/ou
lymphatiques à partir d'un abcès colique,
conduisant à des localisations extra coliques
(foie, poumon, cerveau etc..);
• lors des localisations extra coliques, il n'y a
pas de retour à la forme minuta.
49. Amibiase : Épidémiologie
• déjections humaines souillant l'eau, les crudités, les mains, le sol et
transport par les mouches.
• RP : homme.
• Le kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau à 18°C, 10 jours
dans les selles, 24 h à sec. il résiste bien aux agents chimiques.
• Les formes végétatives sont trop fragiles pour survivre dans la
nature et jouer un rôle épidémiologique.
• Les amibes sont cosmopolites, mais la parasitose est endémique
dans les pays chauds et humides (surtout pays du tiers monde où
l'hygiène fécale est peu respectée et où les déjections humaines
servent d'engrais)
• Prévalence mondiale: environ 10 % soit 600 millions de porteurs
dont 90% de porteurs sains responsables de la transmission
50. Giardiose : Étiologie
• Giardia intestinalis (= G.
duodenalis, = G. lamblia),
• Classification
• E. Sarcomastigophora
• s/E. Mastigophora
• C. Zoomastigophora
• O. Diplomonadida
• Morphologie:
• trophozoïte: corps symétrique,
"en cerf-volant" effilé vers
l'arrière,10 à 20 µm x 6-10 µm et
aplati. Très mobile
• 8 flagelles (6 flagelles antérieurs +
2 postérieurs), 2 noyaux, 2 corps
para basaux (appareil de Golgi),
deux dépressions antérieures
ventrales à rôle adhésif.
51. Giardiose : Étiologie
• kyste: ovoïde, coque
mince, claire, lisse,
réfringente, 12 x 8 µm; 2
noyaux à l'émission +
un amas flagellaire
dans l'axe et deux
corps para basaux en
virgule ou en S; 4
noyaux après un séjour
de 24 - 48 h dans la
nature.
52. Giardiose : Cycle évolutif
• Cycle direct long
• HD = homme (animaux)
• Multiplication par division binaire
dans la lumière du grêle
(duodénum) sous forme flagellée
• formation irrégulière de kystes par
accolement de deux trophozoites.
• Élimination passive des kystes
avec les selles
• maturation dans le milieu extérieur
• ingestion des kystes à 4 noyaux
avec l'eau et les aliments
• dékystement dans le duodénum,
fixation des trophozoïtes à
l'épithélium intestinal.
53. Giardiose : Épidémiologie
• RP = homme
• cosmopolite,
• affection liée au péril fécal, transmission des kystes avec
l'alimentation, les eaux souillées, les mains sales
• Le kyste résiste très bien au froid (2 mois à + 8°C) et au
chlore
• causes favorisantes: hypochlorhydrie, déficit
immunitaire, jeune âge
• Prévalence: 1,5 à 20 % chez l'homme en partie selon le
niveau d'hygiène; la prévalence diminue chez les jeunes
enfants nourris au lait maternel (observation mexicaine)
54. Balantidiose : Étiologie
• Balantidium coli
• Classification
• E. Ciliophora
• O. Vestibuliferida
• G. Balantidium
• Morphologie:
• trophozoïte: ovoïde, 100 µm x
50 µm, péristome, 2 noyaux
(macronucléus et
micronucleus), vacuoles
pulsatiles et digestives
56. Balantidiose
• cycle direct court
• HD = porc, chien, homme
• localisation des trophozoïtes
dans la lumière intestinale,
peut envahir la muqueuse
• émission de kystes
• transmission orale
• Épidémiologie:
• RP: porc
• cosmopolite pour le porc,
endémie humaine dans les
pays tropicaux
• limité aux professions en
contact avec le porc
57. Coccidioses monoxènes
Isosporose : Étiologie
• Isospora belli
• classification
• E. Apicomplexa (Sporozoaires)
• C. Coccidea
• O. Eimeriida
• F. Eimeriidae
• Morphologie:
• oocyste : de forme elliptique,
mesure plus de 20 µm de
long, à l'émission. A
maturité, il contient 2
sporocystes ronds (les
sporozoïtes ne se distinguent
qu'après plusieurs jours de
maturation à l'extérieur).
58. Isosporose : cycle de
développement
• Cycle direct long
• HD: homme, animaux
• les sporozoïtes libérés dans la lumière du
tube digestif pénètrent dans les cellules
épithéliales du tube digestif
• reproduction asexuée: plusieurs cycles
fournissent des mérozoïtes de forme
allongée.
• reproduction sexuée : à l'intérieur de
nouveaux entérocytes, les mérozoïtes
subissent la différenciation sexuelle
(macrogamétocytes et microgamètocytes)
• le résultat de la fécondation sera l'oocyste
qui est expulsé de la cellule hôte et libéré
dans le milieu extérieur.
• la maturation de l'oocyste (sporogonie ) se
poursuivra à l'extérieur et aboutira à
l'individualisation successive dans l'oocyste
de 2 sporocystes contenant chacun 4
sporozoïtes.
59. Isosporose : Épidémiologie
• RP : homme, animaux
• contamination par ingestion d'oocystes
mûrs contenus dans l'eau et les aliments.
• prévalence en zone tropicale: 1 % chez
immunocompétents, 10 % chez
immunodéprimés
60. Coccidioses monoxènes
Cryptosporidiose : Étiologie
• Cryptosporidium parvum
• Classification
• E. Apicomplexa
• C. Coccidea
• O. Eimariida
• F. Cryptosporiidae
• Morphologie:
• Oocystes : sphérique, de 4-5 µm
à paroi épaisse, sans
sporocystes et contenant 4
sporozoïtes, l'identification est
facilitée par la coloration de
Ziehl (parasite en rouge, contre
coloration verte, dans ce cas,
les levures sont vertes)
61. Cryptosporidiose : Cycle évolutif
• Cycle direct court
• comparable au cycle des Isospora
• Les sporozoïtes libérés dans la
lumière du tube digestif pénètrent
dans les cellules épithéliales
• plusieurs cycles de reproduction
asexuée se déroulent dans les
entérocytes fournissant des
mérozoïtes de forme allongée.
• à l'intérieur de nouveaux entérocytes,
les mérozoïtes subissent la
différenciation sexuelle (macro
gamétocytes et microgamètocytes).
Les macrogamètesi sont fécondés par
les microgamètes donnant l'oocyste
qui est expulsé de la cellule hôte et
libéré avec les selles dans le milieu
extérieur.
• Les oocystes sont directement
infestants
62. Cryptosporidiose :
Épidémiologie
• cosmopolite,
• chez les immunocompétents: responsable d'environ 5 % des
diarrhées dans les pays chauds en voie de développement et de 1 à
2 % dans les régions tempérées.
• chez les immunodéprimés: en forte augmentation, responsable
d'environ 20 à 30 % des diarrhées dans les pays chauds en voie de
développement.
• RP : homme, bétail etc... principalement les jeunes animaux (veaux)
• contamination orale: ingestion d'oocystes avec l'eau et les aliments
• la transmission hydrique est confirmée par des épidémies.
(Milwaukee, 1993)
• les kystes sont très résistants, (attention à la manipulation au
laboratoire)
63. Coccidioses monoxènes
Cyclosporose : Étiologie
• Cyclospora cayetanensis
• Classification
• E. Apicomplexa (Sporozoaires)
• C. Coccidea
• Morphologie:
• Oocystes non sporulés dans
les selles, 8-10µm, auto
fluorescence bleuâtre ==>
dénomination ancienne:
cyanobactérie
• Oocyste mûr est formé de
deux sporocystes contenant
chacun deux sporozoites.
64. Cyclosporose : Cycle évolutif
• Cycle direct long
• comparable au cycle des Isospora et
Cryptospridium
• Les sporozoïtes libérés dans la lumière du
tube digestif pénètrent dans les cellules
épithéliales du grêle
• plusieurs cycles de reproduction asexuée se
déroulent dans les entérocytes en
fournissant des mérozoïtes de forme
allongée.
• à l'intérieur de nouveaux entérocytes, les
mérozoïtes subissent la différenciation
sexuelle (macrogamétocytes et
microgamètocytes) puis macrogamètes qui
seront fécondés par les microgamètes. Les
oocystes immatures non infestants sont
expulsé de la cellule hôte et libérés avec les
selles dans le milieu extérieur.
• la maturation de l'oocyste (sporogonie ) se
poursuivra à l'extérieur et aboutira à
l'individualisation successive dans l'oocyste
de 2 sporocystes contenant chacun 2
sporozoïtes.
65. Cyclosporose : Épidémiologie:
• RP : homme, animaux
• Amérique du Nord et Centrale, Asie; tend
à devenir cosmopolite
• contamination par ingestion d'oocystes
mûrs contenus dans l'eau et les aliments.
• Maturation des oocystes de qlq jours ou
semaines à 22 – 32°C
• Immunodépression
68. Coccidioses hétéroxènes
Sarcocystose : Etiologie
• Sarcocystis bovi-hominis, S.
sui-hominis ancienne
appellation : Isospora hominis)
• Classification
• E. Apicomplexa
• C. Coccidea
• O. Eimariida
• F. Sarcocystidae
• Morphologie:
• oocystes : ovale (30 x 15
µm), paroi épaisse
apparaissant double avec 2
sporocystes contenant
chacun 4 Sporozoites
69. Sarcocystose : cycle évolutif
• Cycle indirect dixène
• HD = carnivore (animaux et homme)
• reproduction sexuée (gamogonie) dans l'intestin fournit des oocystes qui
sont éliminés avec les selles dans le milieu extérieur. Ils sont directement
infestants pour l'hôte intermédiaire
• HI1: herbivores, des porcs et de la volaille selon l'espèce
• infestation par ingestion d’oocystes. Les Sporozoites qui sortent deviennent
des trophozoïtes qui subissent la schizogonie dans les cellules intestinales
aboutissant à la formation de schizontes. Ces derniers éclatent libérant les
mérozoites qui envahissent le système réticulohistiocytaire (bradyzoïtes),
puis le cerveau et le tissu musculaire lisse, strié et cardiaque, formant des
kystes à bradyzoïtes (sarcocystes ou tubes de Miescher).Ces kystes sont
visibles à l’œil nu 1 à 2 mm et apparaissent comme des grains blanchâtres
à la surface des muscles. Ils sont infestants pour l'homme par ingestion
avec le muscle cru ou peu cuit.
70. Sarcocystose : Épidémiologie
• contamination orale (ingestion de
bradyzoïtes dans la viande);
• cosmopolite mais il s'agit surtout d'une
maladie vétérinaire car 98 % des bovins
sont infestés par diverses espèces de
Sarcocystis.
• chez les humains la prévalence est très
faible.
71. Toxoplasmose : Étiologie
• Toxoplasma
gondi
• Classification
• E. Apicomplexa (Sporozoaires)
• C. Coccidea
• O. Eimariida
• F. Sarcocystidae
• Morphologie:
• Oocyste: ovoïdes 15 X 10
µm; maturation sur le sol
==> 2 sporocystes contenant
4 sporozoïtes chacun.
72. Toxoplasmose : Cycle de
développement
Direct court ou indirect dixène
• HD: félidé
• localisation: tube digestif => reproduction
asexuée puis sexuée => oocystes
• dans le milieu extérieur: maturation des
oocystes qui contiennent 2 fois 4
sporozoïtes infestants
• Les oocystes mûrs peuvent être ingérés par
l'HD (cycle direct court) ou par des HI (cycle
indirect)
• HI: animal à sang chaud (mammifère ou
oiseau)
• - ingestion des oocystes murs, les
sporozoïtes => tachyzoïtes dans des
macrophages, phase sanguine de
dissémination ou septicémie
• Réponse immunitaire: le parasite est limité
aux organes à faible réponse immunitaire
(oeil, cerveau, muscles) => bradyzoïtes
enkystés en attente
• - ingestion des kystes contenant les
bradyzoïtes => toxoplasmose.
73. Toxoplasmose : Épidémiologie
• Zoonose cosmopolite
• Principales sources de contamination humaine :
• - ingestion d'oocystes murs telluriques (eau, aliments, mains)
• 2 % des chats sont semeurs d'oocystes, pendant 1 à 3 semaines (surtout jeunes
chats)
• conditions de sporulation: 1 à 5 jours si 20°C en présence d'oxygène;
• Les oocystes résistent plusieurs mois sur le sol, résistent aussi à HCl.
• tués par la chaleur, la dessiccation et la congélation
• - ingestion de kystes vivants dans de la viande crue ou insuffisamment cuite
• prévalence pour la viande de boucherie: 80% des ovins et caprins adultes parasités,
< 40% porcs, autres espèces animales inchiffrables mais toutes peuvent contenir des
kystes.
• survie des kystes : plusieurs jours à température ambiante, plusieurs mois à + 4°C
• détruits par: 15 mm à 56°C, 24 heures à - 20°C
• passage trans-placentaire
• transmission par greffe d'organe, transfusion
74. Microsporidiose : Étiologie
• Plusieurs espèces dont
Encephalitozoon cuniculi, E.
intestinalis, Nosema
corneum…
• Parasite intracellulaire
• Spore : ovale, 0,5 à 6um.
• Mise en évidence au
microscope ordinaire après
coloration au trichrome Acid
Fast
• Identification des espèces
par microscopie
électronique.
75. Microsporidiose
• cycle direct court
• Le tubule polaire dévagine dans le
tube digestif et injecte le
sporoplasme dans la cellule hôte.
Il se transforme en trophozoïte qui
subit une schizogonie aboutissant
à la formation de plusieurs
schizontes dont chacun accomplit
la sporogonie formant ainsi des
sporontes puis des sporoblastes
qui vont mûrir en spores. Les
spores à leur tour vont infester
d’autres cellules
• Épidémiologie :
• Contamination probable par
ingestion.
• prévalence dans les groupes à
risques : immunodéprimés
76. Némathelminthes : Nématodes
• Vers cylindriques non segmentés à extrémités effilées recouverts
d’une cuticule résistante et souple ==> croissance par mues
• Il n’existe ni appareil circulatoire ni appareil respiratoire
• Le tube digestif est complet
• phasmides: organes sensoriels en position caudale leur présence
est utilisée dans la classification
• appareil reproducteur : tubulaire
• sexes séparés (vers gonochoriques); la femelle est généralement
plus grosse que le mâle.
• chez le mâle: testicule pelotonné ;appareil copulateur : spicules
rigides chitinoïdes et bourse caudale éventuelle, extrémité
postérieure typiquement courbée vers la face ventrale.
• chez la femelle: deux ovaires, fécondation interne, oviparité ou ovo-
viviparité, extrémité postérieure droite et obtuse,
78. Nématodes : classification
Aphasmidiens: Dépourvus de phasmides; le stade infestant pour l'HD est
le stade L1
Trichinella
Trichuris, Capillaria
F. Trichinellidea
F. Trichuridea
O.
Trchinelloïdés
les phasmidiens, le stade infestant pour l'HD est le stade L3
Ascaris
F. Ascaridea
O. Ascaroïdés
Enterobius
F. Oxyuridés
O. Oxyuridés
Strongiloïdes
F. Rhabditidea
O. Rhabditidés
Ancylostoma
Angiostrongylus
F. Ancylostomidea
F. Metastrongyloidea
O. Srongyloïdés
Dracunculus
Wurchiria, Onchocerca, Brugia,
Loa, Mansonella, Dirofilaria
F. Dracunculoidea
F. Filariidea
O. Filaroïdés
79. Oxyurose : Etiologie
• Enterobius vermicularis
• Morphologie:
• Adulte : petit ver blanc très
mobile avec renflement
céphalique
• bouche munie de 3 lèvres
coupantes
• en CT : 2 crêtes latérales
longitudinales
• mâle: 3-5 mm, extrémité
postérieure enroulée, 1 spicule
(permet de différencier les 2
espèces)
• femelle: translucide, 9-12 mm,
extrémité postérieure effilée,
vulve ventrale au tiers
antérieur
80. Oxyurose : Etiologie
• Œuf : ovoïde,
asymétrique, une
face presque plane;
coque lisse incolore
et fine
• Embryonné à la
ponte
• Dimensions : 55 x
30 µm
81. Enterobius : cycle évolutif
• Cycle direct court
• HD = homme, vers adultes situés dans
la dernière partie du grêle, le caecum
et le colon ascendant.
• Après fécondation, les mâles meurent,
les femelles migrent vers l'anus
qu'elles traversent la nuit pour pondre
à la marge anale (environ 10 000
oeufs / femelle pondus en 20 à 60
minutes).
• Elles remontent dans l'intestin et
meurent (durée de vie: 2 à 3 mois).
• les oeufs pondus sur la marge anale
sont embryonnés (larve L1), en
quelques heures à la température du
corps ==> L2 (vermiforme) puis L3
infestante.
• Contamination par ingestion ou
inhalation des oeufs infestants
• auto infestation orale possible par
ingestion d'oeufs éliminés (prurit ==>
grattage ==> oeufs sur les doigts et les
ongles)
82. Oxyurose : Épidémiologie
• RP = homme
• cosmopolite
• favorisé par promiscuité et vie en communauté;
communautés d'enfants d'âge scolaire: 30 à 70 %;
contamination en milieu scolaire et familial, mains
souillées d' oeufs mises à la bouche
• endémie plus forte en région tempérée qu'en région
chaude,
• survie des oeufs dans la poussière: 3 semaines
• Surinfestations: par auto-infestation, par hétéro
infestation (oeufs infestants dans les poussières de la
maison)
83. Ascaridiose : Etiologie
• Ascaris lumbricoides
• Morphologie:
• Adulte : Ver blanc rosé,
élastique
• bouche avec 3 lèvres
coupantes
• organisation interne du type
polymyaire à grandes cellules
musculaires
• mâle 15-20 cm, diamètre 0.3
cm, extrémité postérieure en
crosse, 2 spicules brunâtres,
• femelle 20-25 cm, diamètre 0.5
cm, extrémité postérieure
rectiligne, vulve ventrale au 1/3
antérieur
84. Ascaridiose : Étiologie
• Œuf : ovoïde, double coque,
l'externe est brune et
mamelonnée, l'interne est
lisse et jaunâtre
• non Embryonné à la ponte
• dimensions: 50-70 µm x 45-
50 µm
85. Ascaridiose : cycle évolutif
• Cycle direct long
• HD = homme,
• vers adultes dans l'intestin grêle, se
nourrissent du chyle intestinal
• élimination fécale des oeufs, environ 200000
/femelle/jour
• maturation des oeufs dans le milieu
extérieur en 2 à 6 semaines selon les
conditions: larves L1 puis L2 qui reste dans
l'oeuf
• Contamination orale par ingestion d'oeufs
contenant les L2
• libération des L2 dans l'intestin et migration
larvaire transviscérale: traversée de la
muqueuse intestinale, ==> système porte et
passage par le foie (atteint en 3-4 jours)
• ==> coeur droit ==> poumon et traversée de
la paroi des alvéoles pulmonaires atteintes
en 8 jours, mue ==> stade L3 ==> remontée
de l'arbre respiratoire ==> pharynx ==>
déglutition et tube digestif;
• il s'agit d'une migration entéro-pulmonaire
• les larves L3 (infestantes) peuvent
poursuivre leur vie dans l'intestin
• stade adulte obtenu en 2 -3 mois
• durée de vie: 12 -18 mois;
86. Ascaridiose : Epidémiologie
• RP = homme,
• cosmopolite, endémique dans les pays chauds et humides du tiers
monde (cause de mortalité infantile ), la prévalence peut atteindre
70 % des enfants
• embryonnement des oeufs sur le sol et survie prolongée (en zone
de forte endémie: 100 oeufs / gr de terre)
• oeufs éliminés par les déjections humaines
• contamination par eau de boisson, mains et crudités souillées par
des oeufs embryonnés (maladie des mains sales)
• Résistance des oeufs dans le milieu extérieur:
• - 5 ans en présence d'oxygène
• - résistance au froid, à la chaleur et aux antiseptiques
• - oeufs tués par une forte chaleur, l'ensoleillement direct et la
dessiccation
87. Ancylostomose : Etiologie
• Ancylostoma duodénale et Ancylostoma sp.
( de ankylo = crochu et stome = bouche)
• Necator americanus
• Morphologie:
• adultes: aspect de gros oxyures blancs (
rouges après repas sanguin)
• hématophages
• mâle: 8-10 mm, bourse caudale et 2
spicules permettant le diagnostic d'espèce
• femelle: 10 -15 mm, extrémité postérieure
obtuse, vulve au tiers postérieur ==> forme
de Y in copula;
• diagnose d'espèce:
• Ancylostoma: bouche: 2 paires de crochets;
bourse caudale: côte courte tri digitée
• Necator: bouche: 1 paire de lames
coupantes ventrales et 1 paire de dents
dorsales; bourse caudale: côte longue bi
digitée
89. Ancylostomose : Cycle évolutif
• Cycle direct long
• HD = homme
• vers adultes localisés dans le duodénum,
fixés à la muqueuse
• élimination fécale des oeufs,
• pénétration active transcutanée des larves
strongyloïdes L3 (réalisée en 5 minutes),
accessoirement possibilité d'ingestion (pour
Ancylostoma uniquement),
• migration larvaire par voie sanguine vers les
poumons, traversée des alvéoles, remontée
de l'arbre trachéo-bronchite et déglutition
(cycle entéro-pulmonaire comparable à celui
de l'Ascaris)
• puis arrivée dans le tube digestif où ont lieu
les dernières mues et le passage au stade
adulte
• durée de la phase prépatente: 6 semaines
(Ancylostoma) à 8 semaines (Necator)
• durée de vie: maximum: 5 ans
90. Ancylostomose : Epidémiologie:
• R P = homme,
• maladie liée au péril fécal humain
• évolution larvaire dépendante de la température (Ancylostoma T° > 22 °C,
Necator: T° > 25 °C) oxygène et humidité donc pays chauds et humides,
tropiques ou zones à microclimat (mines)
• la larve L3 reste dans l'exuvie de la mue, survie 1 à 2 mois (ou plus) sur le
sol humide, à l'obscurité et à 20°C.
• La larve L3 présente un géotropisme - (elle a tendance à monter, former
des mèches, un histotropisme + (attirée par la peau), un thermo tropisme +
(attirée par la chaleur)
• contamination transcutanée par pénétration des larves strongyloïdes L3 lors
de contact de la peau nue avec le sol humide (marche pieds nus)
• Prévalence: 1/4 de la population mondiale est ankylostome dépendante
91. Trichocéphalose : Etiologie
• Trichuris trichiura
• Trichocéphale (de Thrix =
cheveu et Céphale = tête)
• Morphologie:
• Adulte : ver blanc rosé à
rougeâtre, 2/3 antérieurs fins
(diamètre 1 mm) et 1/3
postérieur épais contenant les
organes génitaux (diamètre 3
mm)
• le mâle mesure 3 cm,
extrémité postérieure en
crosse
• la femelle mesure 5 cm,
extrémité postérieure obtuse
92. Trichocéphalose : Etiologie
• Œuf : forme de
citron, un bouchon
muqueux
proéminent à
chaque pôle, double
coque: externe lisse
et brune, interne
jaune
• dimensions: 50-60
µm x 25-30 µm
93. Trichocéphalose : Cycle évolutif
• Cycle direct long
• HD = homme, les vers adultes sont situés
au niveau du colon et du caecum, leur
extrémité antérieure est enfoncée dans la
muqueuse intestinale, leur extrémité
postérieure flotte dans la lumière ;
• les vers sont hématophages (5 µl de sang
/ver/jour); élimination fécale des oeufs,
• maturation et embryonnement sur le sol (3
semaines ou plus suivant les conditions), la
larve L1 reste dans l'oeuf
• contamination orale par les oeufs
embryonnés (larve L1) avec eau de boisson,
crudités, mains sales
• évolution larvaire et mues au niveau de la
muqueuse de l'intestin grèle en 2 à 3
semaines (stades L2, L3 puis L4), descente
et installation des adultes dans le colon
• durée de vie: 5 à 10 ans
• une femelle pond environ 30 000 oeufs par
jour
94. Trichocéphalose :
Epidémiologie
RP = homme,
• cosmopolite, surtout pays chauds et humides
• embryonnement des oeufs sur le sol et survie prolongée
• oeufs éliminés avec les déjections humaines,
• contamination par eau de boisson, mains et crudités
souillées par des oeufs embryonnés (maladie des mains
sales)
• Résistance des oeufs dans le milieu extérieur:
comparable à celle de l'Ascaris : de 2 à 5 ans
• oeufs tués par la chaleur, l'ensoleillement direct et la
dessiccation
95. Anguillulose : Etiologie
• Strongyloides stercoralis
• Morphologie:
• adulte génération parasite:
femelles parthénogénétiques très
fines, oesophage strongyloïde (à
un seul renflement oesophagien),
non hématophages, se
nourrissent des tissus,
• longueur: 2,5 mm, diamètre: 0,04
mm
• Œuf : proche de ceux des
ancylostomidés. Oeuf
ellipsoïde, 50-60 x 30-35 µm à
bords incurvés, aux pôles très
arrondis, coque très mince,
claire, transparente, contient la
larve L1 "trapue" lors de
l'émission des selles.
96. Anguillulose : Etiologie
• Stades larvaires: L1:
rhabditoïde; (250 µm, double
renflement oesophagien);
L2: strongyloïde (500 µm, un
renflement oesophagien);
• L3: strongyloïde infestante
(600 µm, un renflement
oesophagien, oesophage
égal à 1/2 du corps,
extrémité postérieure
discrètement bifide)
• Adultes de la génération
stercorale: adultes stercoraux
(longueur environ 1 mm)
97. Anguillulose : Cycle évolutif
• Cycle direct long
• HD = homme,
• les femelles parasites circulent dans la
muqueuse intestinale, ponte d'oeufs non
embryonnés qui s'embryonnent pendant le
transit intestinal ==> élimination fécale des
larves rhabditoïdes à J0,
• J7 L3 infestante, survie pendant 15 jours
• Contamination: pénétration active
transcutanée des larves strongyloïdes L3,
migration larvaire par les poumons, (cycle
entéro-pulmonaire), obtention des femelles
parthénogénétiques
• premières pontes au bout de 15 jours
• durée de vie des femelles: 3 mois
• Remarque: possibilité d'un cycle endogène
(auto-infestation); transit des L1 dans le tube
digestif, mues dans le tube digestif ==> L3
infestantes dans le colon ou à la marge
anale,
• pénétration directe de ces larves surtout
dans la zone péri anale (lavra currens)
98. Anguillulose : Epidémiologie
• R P. = homme principalement
• pays chauds et humides: infestation possible toute l'année (tropiques)
Antilles, Afrique centrale équatoriale.
• pays tempérés: contamination possible l'été: sud des États Unis, Europe du
Sud.
• parasitose liée au péril fécal humain,
• évolution extérieure dépend des conditions extérieures: température,
humidité, matières organiques.
• Si température < 16 °C, survie des L1 pendant 15 jours puis mort
• Si température comprise entre 16 et 20 °C, humidité > 60 %: à J0: L1, à J3 :
obtention des L3 infestantes, survie pendant 15 jours.
• Si température > 20 °C, abondance de matières organiques et humidité >
60 %: à J0: L1, à J3 : obtention directe d'adultes mâles ou femelles libres
(adultes stercoraux),
• Contamination transcutanée (baignade, marche dans la boue)
• Estimation à 30 - 60 millions de sujets parasités
• Parasite opportuniste.
99. Larva migrans viscérale :
Toxocarose
• Étiologie : Toxocara
canis, T. cati
• Ascaris du chien en
impasse parasitaire
chez l'homme
• Adulte : grand ver
blanchâtre à section
circulaire, pouvant
mesurer jusqu'à 20
cm.
100. Toxocarose
• Œuf : sub-sphérique 75
x 90 µm, non
Embryonné (contenant
une seule cellule
remplissant la presque
totalité du volume limité
par la paroi), avec un
centre d'aspect rugueux
et très pigmenté de
couleur marron. La
paroi est mamelonnée.
101. Toxocarose
• cycle direct long
• HD = chien, vers adultes dans l'intestin grêle
• élimination fécale des oeufs par le chien,
• maturation et embryonnement des oeufs sur
le sol ==> L1 puis ==> L2 qui reste contenue
dans l'oeuf
• contamination humaine possible par
ingestion d'oeufs (stade L2 ),
• Epidémiologie:
• RP = chien,
• maladie liée au péril fécal animal (chien et
chat),
• ingestion d'oeufs embryonnés (stade L2),
contact et jeux avec chien, géophagie, jeux
dans bacs à sable, aires de jeux des parcs
publics et des plages où les animaux ont pu
déféquer.
• cosmopolite
• touche surtout les enfants
102. Larva migrans cutanée : dermatite
rampante à ankylostome ( Larbish
• Ankylostomes d' animaux
• Ankylostoma sp., Strongyloides
• Impasse parasitaire, seules les formes
larvaires infestantes seront présentes
chez l'homme, elles ne s'extériorisent pas
103. Dermatite rampante à
ankylostome ( Larbish)
• Cycle direct long
• HD = animaux surtout chien
• pénétration active transcutanée des larves strongyloïdes L3 en
attente sur le sol
• homme = impasse parasitaire, migration sous cutanée des larves
• Epidémiologie:
• pénétration transcutanée de larves infectieuses strongyloïdes L3
d'ankylostomes d'animaux
• R de P = animaux (chien)
• maladies liées au péril fécal animal
104. Larva migrans : Gnatostomose
Gnathostoma spinigerum :
Chien et chat
Gnathostoma hispidum :
Porc
Femelle 54 mm, mâle 25
mm,rougeâtre, recouverts
d’épines.
Cycle indirect à 4 hôtes :
HD : Chien, chat et porc
HI 1 : copépode
HI2 : batraciens et poissons.
HP : Oiseaux piscivores
• Extrême Orient
• Péril fécal animal
105. Plathelminthes
• Vers plats
• Aspect foliacé ou rubané
• Segmenté ou non
• Ni appareil circulatoire ni respiratoire
• Appareil digestif incomplet voire absent
• Appareil excréteur : cellules à flamme ou
protonéphridies
• hermaphrodites
106. Cestodes
• Morphologie générale
des adultes:
• Corps rubané
• scolex (tête) avec organes de
fixation (ventouses, crochets,
bothridies)
• cou : zone de formation des
proglottis
• strobile (chaîne des "anneaux"
ou proglottis ou segments)
• appareil excréteur et génital
(mâle et femelle) au niveau de
chaque segment
• pas d'appareil digestif
107. Cestodes : classification
O. Pseudophylidés
O. Cyclophylidés
Allongé,
2 bothridies,
pas de crochets
Piriforme,
4 ventouses,
parfois crochets disposés en 1,
2 ou plusieurs couronnes
Scolex
Pore génital médio ventral
Orifice de ponte médio ventral
Œufs pondus dans l'intestin et
émis avec les selles
Pore génital latéral
Utérus clos
Proglottis émis avec ou entre
les selles
Proglottis
108. Cestodes : Classification
Taenia, Echinococcus
F. Taeniidea
(pores génitaux alternés le
long du corps)
O. Cyclophylidés
Hymenolepis
F. hyménolépididés
(pores génitaux unilatéraux)
Dipylidium
F. Dilépididés
(deux pores génitaux par
anneaux)
Diphyllobothrium
Pores génitaux et orifice de
ponte médians et ventraux
O.
Diphyllobothriidés
111. Taeniasis à Taenia inerme :
Étiologie
• Taenia saginata (du latin
taenia = ruban)
• Morphologie:
• Adulte: Scolex piriforme de 1
à 2 mm,
• organes de fixation: 4
ventouses (ni rostre , ni
crochets) d'où "Ténia inerme"
• Strobile de 4 à 10 m, 1000 à
2000 "anneaux" ou segments,
• pas de tube digestif: digestion
externe et pénétration des
nutriments par osmose
112. Taeniasis à T saginata : Etiologie
• Segments mûrs
• rectangulaires (15 à 20 mm x 5 à
7 mm) à nombreuses et fines
ramifications utérines;
• le segment mûr contient plus de
50 000 oeufs dont environ la
moitié sont mûrs
Œuf : embryophore
• arrondis, 40 μm, coque externe
mince ; facilement déchirée et
souvent absente, coque interne
épaisse, brune et radiée
• contient un embryon
"hexacanthe" (à 6 crochets)
113. T.Saginata : cycle de
développement
• cycle indirect dixène
• HD = homme, le ver adulte, souvent unique, croît d'une
quinzaine de segments par jour,
• les segments mûrs sortent activement par l'anus (de 5 à 15
par jour, l'après midi et le soir de préférence)
• HI = bovidé, l'oeuf ingéré libère l'embryon dans le tube digestif,
l'embryon traverse la paroi du tube digestif grâce à ses
crochets et aux enzymes qu'il secrète; il migre par voie
sanguine ou lymphatique.
• Après passage par le foie, le coeur et les poumons (petite
circulation) puis retour au coeur (passage dans la grande
circulation),
• l'embryon s'arrête dans un muscle et s'y transforme en
quelques mois en une larve vésiculeuse appelée cysticerque
(Cysticercus bovis) (vésicule blanchâtre translucide de 10 mm
de diamètre contenant un scolex invaginé au niveau d'une
zone blanc opaque)
• Le cysticerque a une durée de vie d'environ 2 ans après quoi il
meurt et se calcifie in situ
• contamination humaine par carnivorisme, viande parasitée
("ladre") crue (cysticerque vivant)
• dans le tube digestif de l'homme, le cysticerque vivant, sous
l'influence des sucs digestifs, laisse le protoscolex se
dévaginer, des segments sont immédiatement élaborés au
niveau du cou
• le ver sera adulte en 2 mois environ (émission des premiers
segments )
• sa survie est >15 ans
114. T.Saginata : Épidémiologie
• cosmopolite,
• liée à la consommation de viande bovine crue ou
insuffisamment cuite,
• RP = homme,
• - les embryophores sont très résistants (plus de 6 mois
dans le sol) et supportent mieux le froid que la chaleur
• - cysticerque: survie quelques jours à + 4°C, elles sont
tuées par chaleur (56°) et la congélation (10 jours à -
10°C). La saumure est moins efficace (nécessité d'une
saumure à 20 % de sel pendant 5 jours)
115. Taeniasis à Teania armé et
cysticercose : Etiologie
• Taenia solium
• Morphologie:
• Idem que T. saginata
avec qlq différences :
• Adulte: plus petit (2 à
3m),
• Scolex portant un rostre
court avec une couronne
de crochets,
116. Taeniasis à T.solium et
cysticercose : Etiologie
• Cucurbitain : utérus
relativement peu ramifié
Œuf : embryophore
• arrondis, 40 μm, coque
externe mince ;
facilement déchirée et
souvent absente, coque
interne épaisse, brune
et radiée
• contient un embryon
"hexacanthe"
117. Taeniasis à Teania armé et
cysticercose :cycle évolutif
• Cycle indirect dixène
• HD = homme (possibilité d'héberger
plusieurs vers adultes en même
temps), sortie anale passive des
segments mûrs avec les matières
fécales (de 5 à 30 par jour)
• HI = porc; larve cysticerque =
Cysticercus cellulosae
• L’homme s’infeste par :
• - Consommation de viande de porc
parasité par la larve cysticerque : il est
alors HD➔ Taeniasis
• - ingestion d'embryophores d'origine
humaine ou digestion des segments
mûrs dans la lumière intestinale : il est
alors HI ➔ cysticercose humaine : il
s'agit d'une impasse parasitaire de
circonstances
118. Taeniasis à T.solium et
cysticercose : Épidémiologie
• Taeniasis:
• cosmopolite, à l'exception des régions où
l'on ne consomme pas de porc (pays
musulmans)
• Cysticercose:
• surtout observée en Amérique Centrale
119. Hydatidose : Etiologie
• Echinococcus
granulosus
• Morphologie:
• Adulte : 4 à 6 mm, 3 à
5 segments,
• scolex: 4 ventouses
et rostre avec 2
couronnes de
crochets
120. Hydatidose : Etiologie
• Œuf : embryophore
• 19 µm de diamètre
avec une coque
kératinisée et striée.
Contient l’embryon
hexacanthe.
121. Hydatidose : Etiologie
• larve de type vésiculeuse
composée = métacestode:
siège de reproduction asexuée
==> grande taille et nombreux
protoscolex;
• histologie: couche germinative
proliférante (= proligère) ==>
• vésicules, protoscolex et
liquide hydatique; couche
lamellaire externe sans noyaux
( = cuticulaire ) et zone
réactionnelle de l'hôte
(adventice)
• Des vésicules filles peuvent
naître : Échinococcose
secondaire
122. E. Granulosis : cycle de
développement
• cycle indirect dixène
• HD = canidés (nombreux vers
vivent dans le tube digestif)
extériorisation des segments
murs avec les fèces;
• HI = herbivores dont l'homme,
la larve est localisée au niveau
des viscères (survie de la larve
quelques années), pas
d'extériorisation de la larve
• Infestation humaine par
ingestion d'embryophores :
contact avec chien porteur ou
eau et/ou aliments souillés par
des embryophores➔ impasse
parasitaire de circonstance.
123. Hydatide : Epidémiologie
• RP = chien dans les régions d'élevage, et canidés
sauvages
• résistance de l‘ embryophore: comparable à celle des
grands ténias: plusieurs mois dans le milieu extérieur
• résistance des protoscolex dans le kyste hydatique : 2
mois à + 4°C et quelques jours à + 20°C, même dans la
viande en putréfaction.
• zoonose, le mouton est le principal HI, également les
bovidés, les équidés ==> zones d'élevage de tous les
continents, les chiens vagabonds entraînent la
dissémination
124. Cénurose
• Impasse parasitaire : Infestation accidentelle de l’homme
par des larves de Taenia d’animaux :
• Taenia multiceps (Multiceps serialis)
• HD : Canidés libèrent avec les selles des embryophores
• HI : Herbivores (homme accidentel), ingestion des
embryophores qui se transforment en larve cénure dans
les tissus sous-cutanés, encéphale.
• La cénure est une vésicule volumineuse contenant du
liquide et des scolex.
• Cosmopolite surtout en Afrique, surtout zones rurales en
raison du couple HD / HI
125. Échinococcose alvéolaire:
Étiologie
• Echinococcus multilocularis
• Morphologie:
• adulte voisin de E. granulosus
• larve = métacestode:
• retard de la couche lamellaire
par rapport à la couche
proligère ==> envahissement
progressif du foie par émission
de stolons; l'évolution se fait
sur plusieurs années chez
l'homme.
126. Échinococcose alvéolaire:
• Cycle indirect dixène
• comparable à celui de E. granulosus,
mais:
• HD = renard, chien;
• HI = rongeurs sauvages (homme
accidentellement)
• Épidémiologie:
• RP: renard et rongeurs sauvages
• zoonose, hémisphère nord, pays froids
ou d'altitude, (les embryophores
résistent mieux au froid qu'à la
chaleur, survie de l'ordre d'un an dans
le milieu extérieur),
• surtout zones rurales en raison du
couple HD / HI sauvages
127. Hymenolepiase : Étiologie
Hymenolepis nana
• Morphologie:
• Adulte : C’est le plus petit
cestode de l’intestin de
l’homme 10 à 30 mm x 1 mm
• scolex : 4 ventouses et rostre
court, rétractile armé d’une
couronne de crochets;
• Le strobile environ 200
anneaux. Les anneaux
gravides se désintègrent avant
de séparer du corps. On ne
retrouve donc dans les selles
que les oeufs
H.nana
128. Hymenolepiase : Étiologie
• Œuf : embryophore
ovoïde, 45μm,
embryon
hexacanthe, coque
externe mince,
coque interne
épaisse à deux
mamelons polaires,
filaments apicaux
entre les 2
membranes
129. Hymenolepis nana :
Cycle évolutif
• Cycle direct court
• HD = homme, héberge
plusieurs centaines de
parasites. Les oeufs émis dans
les selles sont directement
infestants. Avalés par
l’homme, ils vont éclore dans
le duodénum, libérant un
embryon hexacanthe qui se
fixe dans la muqueuse
intestinale, se transforme en
larve cysticercoide puis en
adulte
• Cycle indirect occasionnel
• HI = insecte (ver de farine,
blatte, puce), l’oeuf est avalé
va éclore et se transformer en
larve cysticercoide. l’homme
surtout l’enfant s’infeste par
ingestion accidentelle de tels
insectes parasités.
131. Dipylidium caninum
• Parasite habituel du chat
et du chien
• 15 à 60cm / 2 à 3 mm
• Scolex avec rostre et 3 à
4 couronnes de crochets
• Proglottis gravides
allongés 1cm/0,3cm.
Aspect caractéristique
légèrement arqué dit en
«graine de melon »
retrouvés dans les selles
132. Dipylidium caninum
• Proglottis allongés
pourvu d’un double
appareil génital (2 pores
génitaux par anneau)
• Œufs groupés par 8 à
15 dans des capsules
ovigères, provenant du
fractionnement de
l’utérus, les capsules
sont très fragiles.
• Larve de type
cysticercoïde
133. Dipylidium caninum
• Cycle indirect dixène
• HD = Canidés
• Les proglottis mûrs sont évacuées
avec les selles, parfois rupture
dans la région périanale et on voit
des oeufs dans les selles.
• HI =( insecte : puce), l’oeuf avalé
va éclore et se transformer en
larve cysticercoide. l’homme
surtout l’enfant s’infeste par
ingestion accidentelle des puces
parasités. Le cysticercoide devient
adulte.
• Épidémiologie :
• RP: Chien et chat
• liée au péril fécal animal
• affecte surtout les enfants
134. Bothriocéphalose : Etiologie
• Diphyllobothrium
latum
• Morphologie:
• adulte: 2 à 8 m, 3 à
4000 segments
trapézoïdaux
• scolex: 2 bothridies
135. Bothriocéphalose : Étiologie
• Œuf :
• 70 x 45 µm, forme
ovoïde trapue (aspect
d'oeuf de poule),
• Opercule à un pôle
• coque lisse mince jaune
clair,
• contient nombreuses
cellules (non
Embryonnées à la
ponte)
136. Bothriocéphalose : cycle évolutif
• Cycle indirect à 4 hôtes
• HD = mammifères ichtyophages.
• Le ver adulte est dans l'intestin, les
segments mûrs libèrent les oeufs dans
l'intestin (environ 1 million d'oeufs par jour et
par ver);
• dans l'eau l'oeuf ==> coracidium (embryon
hexacanthe cilié nageur)
• HI 1 = petit crustacé aquatique planctonique
ex: Cyclops; le coracidium se transforme en
larve procercoïde (larve vermiforme à 6
crochets) dans la cavité générale
• HI 2 = poisson d'eau douce; ingestion des
crustacés parasités, les larves procercoïdes
se transforment en larves plérocercoïdes
dans les viscères et les muscles du poisson
• HI3 (hôte paraténique) les larves
plérocercoïdes se réenkystent chez les
poissons carnivores (ex: brochet)
• Infestation de l’homme par ingestion de
poisson cru ou insuffisamment cuit
137. Bothriocéphalose :
Épidémiologie
• RP: animaux domestiques et sauvages
• régions où le poisson d'eau douce est la
base de l'alimentation et est souvent
consommé cru ou assaisonné:
• régions de lacs ou de deltas (en Europe:
pays nordiques, région des grands lacs
italiens, delta du Danube; Extrême Orient)
139. s/C. Trématodes Digénétiques
O. Prosostomata
Fasciola hepatica, F.
gigantica, Fasciolopsis
buski
F. Fasciolidae
s/O Paramphistomata
gr des Distomes
Echinostoma
F. Echinostomatidae:
Dicrocoelium dendriticum
(D. lanceolatum)
F. Dicrocoelidae:
Paragonimus westermani,
P. kellicotti, P. africanus
F. Troglotrematidae:
Opisthorchis felineus, O.
viverrini, Clonorchis
sinensis
F. Opisthorchiidae:
Schistosoma mansoni, S.
haematobium; S.
japonicum, S. mekongi, S.
intercalatum
F. Schistosomatidae:
s/O. Strigaeta
142. Distomatoses
• Parasitoses dues aux douves
• 3 groupes en fonction de la localisation des adultes chez
l’hôte définitif:
• - Distomatoses hépatiques
• Fasciola hepatica ( grande douve)
• Fasciola gigantica
• Clonorchis sinensis (douve de chine )
• Opistorchis felinus
• - Distomatoses intestinales
• Fasciolopsis buski
• Metagonimus yokogawai
• Heterophyes heterophyes
• - Distomatoses pulmonaires
• Paragonius westermani, P. kellicoti, P. africanus
143. Distomatoses hépatiques :
Fasciolose : Étiologie
• Fasciola hepatica
• Morphologie:
• Adulte : aspect foliacé, couleur
rosée, hermaphrodite
• 2-3 cm de longueur x 1,2 cm de
largeur x 0,4 cm épaisseur
• cône céphalique antérieur,
cuticule épaisse couverte d'épines
• ovaire, testicules, caeca digestifs
ramifiés
• F. gigantica très comparable à F.
hepatica mais plus grande,
répartition exotique
144. Fasciolose : Etiologie
• Œuf : ovoïde,
allongé 140 μm
/70um
• Opercule à un pôle
• Coque lisse, mince
• Contient de
nombreuses
cellules,
• non embryonné à la
ponte
145. Fasciolose : Cycle de
développement
• Cycle indirect dixène
• HD = herbivores (ovins, bovins) et homme,
• Adultes dans les canaux biliaires du foie, ponte, les oeufs sont
emportés avec la bile ==> duodénum, intestin, élimination
fécale
• les oeufs s'embryonnent dans l'eau (conditions de
température, oxygène, lumière) ==> éclosion du miracidium
(larve ciliée nageuse de 130 µm)
• HI = Limnée Limnea truncatula)
• pénétration du miracidium à travers les tissus du mollusque et
transformation en sporocyste I , par bourgeonnement interne
==> sporocystes II, par bourgeonnement interne ==> rédies
(environ 1 mm),
• possibilité de bourgeonnement en rédies filles l'hiver
• le dernier bourgeonnement donne des cercaires (formes
infectieuses à aspect de tétard, dont le corps mesure 300, µm
muni d'une queue de 700 µm)
• les cercaires s'échappent du corps du mollusque,
• et nagent à la recherche d'une plante aquatique (cresson,
herbe) sur laquelle le corps de la cercaire se fixe ==>
transformation en métacercaires (formes d'attente)
• contamination par ingestion de métacercaires fixées sur
plantes aquatiques
• chez l'HD, dékystement des métacercaires dans l'intestin ==>
douvule
• la douvule traverse la paroi entérale, le péritoine, le
parenchyme hépatique, quand elle rencontre un canal biliaire
elle s'y fixe et devient adulte
146. Fasciolose : Epidémiologie:
• RP = bovidés (et ovidés),
• ingestion de plantes aquatiques (cresson, pissenlit, mâche), petites épidémies
familiales,
• cosmopolite, régions tempérées,
• maladie liée au péril fécal animal
• épidémies automnales et hivernales (inondations),
• durée de l‘ embryonnement de l'oeuf dans les conditions optimales (25 °C): 10 jours
• résistance des oeufs: plusieurs mois dans les selles humides, tués par la
dessiccation et la congélation; pas de développement en dessous de 10 °C
• survie des métacercaires sur les plantes: plusieurs mois, tuées par la sécheresse en
40 jours, et les températures élevées; elles résistent bien à l'eau de javel diluée et au
vinaigre
• durée de vie: 10 à 12 ans
• durée de vie du miracidium libre: 8 heures
• durée d'évolution chez le mollusque HI dans les conditions optimales (20-22 °C): 40
jours
• durée de vie de la cercaire libre: quelques heures
147. Clonorchiase : Etiologie
Clonorchis sinensis,
douve de chine,
• Morphologie:
• Adulte : 2 testicules
ramifiés derrière
l'ovaire et l'utérus
• longueur: 15-20 mm,
largeur: 2-5 mm,
épaisseur: 1 mm
148. Clonorchiase : Etiologie
• Œuf :
• Ovoïde 30µm/15µm
• Opercule saillant à
un pôle
• Petite épine au pôle
postérieur
• Embryon cilié
• (facilement
confondu avec l'œuf
d‘ Opisthorchis)
149. Clonorchiase : Cycle évolutif
• cycle indirect à 3 hôtes
• HD = homme (et Mammifères), localisation
des adultes dans les voies biliaires,
élimination fécale des oeufs par HD
• éclosion des oeufs dans l'eau ==>
miracidium
• HI 1= Bithynia: mollusque aquatique,
conoïde dextre;
• pénétration active du miracidium
(reproduction asexuée)
• HI 2 = poisson d'eau douce (100 espèces,
surtout cyprinidés) ; métacercaires
enkystées en 1 mois
• contamination de HD par ingestion de
poisson cru ou mal cuit;
• les douvules libérées dans l'intestin
remontent par le cholédoque pour se fixer
dans les canaux biliaires
• vers adultes en 1 mois
• durée de vie: 10 à 30 ans
150. Clonorchiase : Épidémiologie:
• RP = animaux,
• maladie liée au péril fécal humain mais surtout animal,
• endémique en Asie du Sud Est, Chine, Japon, Corée
• maladie d'importation en Europe
• infestation par ingestion de poisson d'eau douce cru ou
mariné hébergeant des métacercaires vivantes,
• les métacercaires ont une enveloppe très résistante:
survie 2 heures dans le vinaigre, 4 heures dans la sauce
soja, elles sont tuées par 15 minutes à 60 °C
151. Opisthorchiase : Étiologie
• Opisthorchis felineus,
Douve des chats
• (O. viverrini)
• Morphologie:
• Adulte : corps lancéolé
rougeâtre, testicules
lobés l'un derrière l'autre
en arrière de l'ovaire et
de l'utérus
• environ 10 mm de long
152. Opisthorchiase : Etiologie
• Œuf :
• Ovoïde 30 μm /15
μm, coque lisse
mince
• Opercule saillant à
un pôle
• embryon cilié
• (difficiles à
distinguer des oeufs
de Clonorchis)
153. Opisthorchiase : Cycle évolutif
• Cycle indirect à trois hôtes
• HD = Mammifères (chat, chien, loutre etc..)
et homme,
• vers adultes dans les canaux biliaires, oeufs
éliminés avec les selles
• miracidium libéré dans l'eau
• HI 1 = Bithynia : mollusque d'eau douce
conoïde dextre, ingère le miracidium, siège
de la reproduction asexuée ,
• HI 2 = poisson d'eau douce (carpe, tanche,
gardon), pénétration transcutanée des
cercaires ==> métacercaires enkystées,
• contamination de l'HD par ingestion de
métacercaires vivantes contenues dans la
chair de poisson cru, mal cuit ou mal
conservé
• libération des douvules dans l'intestin,
remontée par le cholédoque et installation
dans les canaux biliaires
• adulte 1 mois après la contamination
• Remarque: Opisthorchis viverrini: HD =
civette
154. Opisthorchiase : Épidémiologie
• RP animaux (chats )
• maladie liée au péril fécal animal
• contamination par ingestion de poisson
cru (métacercaires ),
• O. felineus : Extrême Orient, ancienne
URSS, Europe Centrale, Indes
• maladie cosmopolite pour le chat
• O. viverrini: Thaïlande
155. Distomatoses hépatiques :
comparaison entre les espèces
O. felinus
C. sinensis
F. gigantica
F. hepatica
7-12mm/2,5mm
1-2cm/2-4mm
7,5cm/ 1,2cm
3cm/1,5cm
Taille
Chat, chien,
loutre
Chat, chien, rat,
porc, homme
Mouton, chèvre,
bœuf, buffle
Herbivores :
bovidés
RP
Bithynia
Bithynia
Limnée
Limnée
HI
Poisson d'eau
douce
Poisson d'eau
douce
végétaux
Végétaux
métacercaires
Poisson cru, peu
cuit
Poisson cru, peu
cuit
Cresson,
pissenlits
Cresson,
pissenlits
Infestation de
l'homme
Europe, Asie
Extrême orient
Rare, Afrique
noire, Égypte,
Inde, Viet Nam,
Brésil
Europe
Géographie
156. Distomatoses intestinales :
Fasciolopsis
• Fasciolopsis buski
• Adulte : 3,7cm/1,5cm
• Œuf : Ovale,130 μm /
70μm
• Opercule à un pôle
• Contient de
nombreuses cellules.
(identique à celui de
Fasciola hepatica)
157. Fasciolopsis
• Cycle indirect à deux hôtes
• HD = Porc et homme,
• Adultes dans l’intestin, ponte, les oeufs sont
élimination avec les selles.
• les oeufs s‘ embryonnent dans l'eau, éclosion du
miracidium
• HI =Segmentina
• pénétration du miracidium à travers les tissus du
mollusque et transformation en sporocyste puis en
rédies et rédies
• les cercaires s'échappent du corps du mollusque,
• et nagent à la recherche d'une plante aquatique sur
laquelle le corps de la cercaire se fixe ==>
transformation en métacercaires (formes d'attente)
• Infestation de l’HD par ingestion de métacercaires
fixées sur plantes aquatiques
• chez l'HD, dékystement des métacercaires dans le
duodénum==> douvules
• la douvule se fixe sur la paroi intestinale et devient
adulte
• Asie
158. Metagonimose
Metagonimus yokogawai
• adulte 1-2,5mm/0,4-
0,75mm
• Œuf :
• Ovale 85 μm /53 μm
• Opercule à un pôle,
• Paroi lisse, plus
épaisse au pôle opposé
de l’opercule
• non embryonné à la
ponte : contient de
nombreuses cellules.
159. Metagonimose
• Cycle indirect à 3 hôtes
• HD = Canidés, félidés, oiseaux et homme,
• Adultes dans l’intestin. Les œufs
embryonnés à la ponte sont éliminés avec
les selles.
• éclosion des oeufs dans l'eau -- miracidium
• HI =Semisulcospira, Melania
• pénétration du miracidium à travers les
tissus du mollusque et transformation en
sporocyste puis en rédies et ensuite en
Cercaires qui s'échappent du corps du
mollusque, et nagent à la recherche un
poisson ==> transformation en
métacercaires (formes d'attente)
• Infestation de l’HD par consommation de
poisson parasité
• chez l'HD, dékystement des métacercaires
dans le duodénum==> douvule
• la douvule se fixe sur la paroi intestinale et
devient adulte
• Asie
161. Heterophyes
• Cycle indirect à 3 hôtes
• HD = Canidés, félidés, oiseaux et homme,
• Adultes dans l’intestin. Les œufs
embryonnés à la ponte sont éliminés avec
les selles.
• éclosion des oeufs dans l'eau -- miracidium
• HI =Cerithidia, Pironella
• pénétration du miracidium à travers les
tissus du mollusque et transformation en
sporocyste puis en rédies et ensuite en
Cercaires qui s'échappent du corps du
mollusque, et nagent à la recherche un
poisson ==> transformation en
métacercaires (formes d'attente)
• Infestation de l’HD par consommation de
poisson parasité
• chez l'HD, dékystement des métacercaires
dans le duodénum==> douvule
• la douvule se fixe sur la paroi intestinale et
devient adulte
• Asie
162. Distomatoses intestinales :
comparaison entre les espèces
H.
heterophyes
M. yokogawai
F. buski
1-2mm/0,5mm
1-2,5mm/0,4-0,75mm
3,7cm/1,5cm
Taille
Chien, chat
Chien, chat
Porc
HR
Pirenella
Melania
Segmentina
HI
Poisson d'eau douce,
et saumâtre
Poisson d'eau douce
Végétaux aquatiques
Métacercaires
Poisson cru ou peu
cuit
Poisson cru ou peu
cuit
Végétaux aquatiques
Infestation de l'homme
Extrême orient, bassin
méditerranéen
Extrême orient
Asie
Géographie
163. Distomatoses pulmonaires
(Paragonimose) : Etiologie
• Paragonimus
westermani, P. ringeri,
P. kelicotti, P. africanus
• Morphologie:
• adulte: aspect d'un grain
de café de couleur brun
rouge, pore génital en
arrière de la ventouse
ventrale, testicules lobés
derrière l'ovaire
• longueur environ 10 mm,
largeur 5mm, épaisseur
3-4 mm.
164. Paragonimose : Etiologie
• Œuf :
• Ovoïde 80 jusqu’à
100 µm de long
• Opercule à un pôle,
• Coque lisse épaisse
au pôle postérieur
couleur brune,
• Non embryonné à la
ponte : contient de
nombreuses cellules
165. Paragonimose : Cycle évolutif
• Cycle indirect à 3 hôtes
• HD = Mammifères carnassiers y compris l'homme,
• vers adultes localisés 2 par 2 dans les bronches (analogie
avec grains de café),
• oeufs pondus évacués par les bronches et la trachée
(élimination orale) ou possibilité de déglutition (élimination
fécale)
• au bout de 2 à 3 semaines dans l'eau ==> miracidium
• HI 1 = mollusque d'eau douce operculé, conoïde dextre,
(genre Melania et Semisulcospira); reproduction asexuée ==>
cercaires
• HI 2 = crustacé d'eau douce: crabe (genre Sesarma), crevette,
écrevisse; ==> métacercaires enkystées,
• contamination par ingestion de métacercaires dans crustacés
consommés crus,
• remarque: possibilité d'hôtes paraténiques (rat, porc, poulet)
• dans le tube digestif de l'HD, les douvules sont libérées,
• migration directe à travers la cavité péritonéale, diaphragme,
plèvres et parenchyme pulmonaire vers les bronches où elles
s'entourent d'une réaction tissulaire kystique
• remarque: possibilité de migration sanguine vers les organes
==> localisations aberrantes
166. Paragonimose : Épidémiologie
• RP animaux,
• maladie liée au péril fécal animal
• infestation par ingestion de crustacés crus (métacercaires),
• endémique dans les pays chauds (l'oeuf se développe en 3
semaines à 27 °C)
• P. westermani: en Asie du Sud Est (Corée, Japon, Chine)
• P. africanus: Afrique Centrale
• P. kellicoti: Amérique du Sud (Pérou, Venezuela, Équateur)
• longévité de l'adulte > 10 ans
• durée d'évolution chez le premier HI: 1 à 3 mois
• durée de la migration vers les poumons: 2 semaines
• durée de la phase pré patente: 6 semaines
167. Bilharzioses
• Parasitoses dues aux schistosomes
• Les adultes vivent dans le système
veineux des mammifères
• Les larves vivent chez un mollusque d’eau
douce
• 2 types de bilharzioses
- bilharziose urinaire : Schistosoma haematobium
- bilharziose intestinale : Schistosoma mansoni, S.
mekongi, S. intercalatum, Schistosoma Japonicum
168. Bilharzioses : Étiologie
• Morphologie :
• les adultes
• Mâle : plat, 10 à
15mm/1mm. Les bords
du corps se replient pour
former une gouttière
(canal génicophore) où
vient se loger la femelle
• Femelle : filiforme, 15 à
25mm/0,1 à 0,2mm
171. Bilharzioses : Étiologie
• S. intercalatum
• Œuf :
• mesure de 140 à 240
µm /50 à 90µm
• Forme allongée
losangique
• Éperon terminal
• Coque mince, lisse
et transparente
172. Bilharzioses : Étiologie
• Schistosoma mansoni
• Œuf :
• Ovoïde, 140 µm x 60 µm
• Éperon latéral de 15 µm
situé au tiers postérieur
• Coque lisse, mince et
transparente
• Embryon cilié
(miracidium)
173. Bilharzioses : Etiologie
• Schistosoma japonicum
, S. mekongi
• Œuf :
• subsphérique 70 µm
x 40 µm,
• Éperon latéral très
petit située au tiers
postérieur
• Coque lisse, mince
et transparente
• Embryon cilié
(miracidium)
174. Bilharzioses : cycle évolutif
• Cycle indirect à deux hôtes
• Identique pour toutes les espèces, seuls
changent les mollusques HI
• HD : Homme ou animal
• les parasites adultes vivent dans les
vaisseaux hépatiques. Ils s'accouplent et
migrent vers des sites électifs. Les femelles
pondent de nombreux œufs embryonnés de
30 à 3 000 œufs par jour. Les œufs
traversent les tissus et sont émis dans le
milieu extérieur avec les selles ou les urines
• Dans l'eau éclosion et sortie d'un embryon
cilié: miracidium qui nage et pénètre dans le
mollusque spécifique
• HI : le miracidium donne des sporocystes
produisant de nombreux furcocercaires
• Infestation de l'HD se fait par pénétration
transcutanée de la furcocercaire lors d'un
contact avec l'eau. Seule la tête de la
furcocercaire migre dans l'organisme
(schistosomule) et, par les voies
lymphatiques, gagne le cœur droit, les
poumons, le cœur gauche, la grande
circulation et les vaisseaux hépatiques.
177. Bilharzioses : Épidémiologie
• HR : Homme, animaux
• Parasitoses liées au péril fécal et urinaire
humain ou animal
• Endémique dans les régions où se trouve le
mollusque spécifique.
• Extension en rapport avec l’extension du réseau
hydrique.
• Infestation par pénétration transcutanée de
furcocercaires aquatiques (baignade, travaux
dans l'eau).
178. Dermatite à cercaires
• Impasse parasitaire dues
à des Schistosomes
d’animaux.
• Austrobilharzia
variglandis
• HD : Oiseaux
• HI : Nassarius obsoletus,
mollusque d’eau douce
• Infestation de l’homme
lors de baignade.
179. Parasitoses dues à des HI
aquatiques : Dracunculose
• Dracunculus medinensis
• Filaire de Médine,
• Ver de Guinée,
• Dragonneau
• classification
• Embranchement des
Némathelminthes,
• Classe des Nématodes,
• Phasmidien
• Ordre des Spiruridés:
• Super famille des Dracunculoidea:
• Morphologie:
• adulte: ver blanc,
• femelle 50 à 100 cm x 1,5 mm,
pas d'orifice de ponte, vivipare
180. Dracunculose
• Microfilaire : 500-
700µm x 15-20 µm,
pas de gaine, cuticule
striée
transversalement,
extrémité antérieure
amincie
181. Dracunculose : Cycle de
développement
• Cycle indirect à deux hôtes
• HD = homme et mammifères domestiques,
• femelle adulte dans le tissu sous-cutané migre vers
le pied, cheville. Au contact de l'eau, la tête du ver
sort, sa cuticule et la paroi utérine se rompent et les
embryons sont déversés dans l'eau; (en une
semaine environ, 2 à 3 millions de microfilaires
seront expulsées)
• a la fin de la ponte, la femelle meurt et se calcifie in
situ.
• les microfilaires ont une durée de vie de quelques
jours dans l'eau
• HI = crustacé copépode d'eau douce: cyclops
ingestion des microfilaires ==> L1, passent dans la
cavité générale ==> L2 ==> L3 infestantes
• ingestion du cyclops parasité avec eau de boisson,
• passage vraisemblable de L3 dans les muscles,
mues, copulation des adultes après 2 ou 3 mois;
• disparition des mâles
• les femelles migrent dans le tissu sous-cutané,
l'extériorisation des larves survient environ 1 an
après linfestaton
182. Dracunculose : Épidémiologie
• RP = homme
• Présence de cyclops
parasité dans l’eau de
boisson
• pays chauds sauf
Amérique et Océanie,
(zones rurales, du golfe
de Guinée au Gange
principalement)
183. Parasitoses vectorielles
• causées par des insectes vecteurs qui se
reproduisent dans l’eau :
• - Anophèle femelle → Paludisme
• - simulie → Onchocercose
• - Culex femelle → Filarioses lymphatiques
(Aèdes, Anophèles et Mansonia)
184. Paludisme (Malaria)
• 4 espèces parasitent l'homme exclusivement :
Plasmodium malariae, Plasmodium vivax,
Plasmodium ovale et Plasmodium falciparum
Règne des protistes
• Embranchement des Apicomplexa
(sporozoaires)
• Classe des Haemosporidea
• Ordre des Haemosporida
• Famille des Plasmodidae
• Genre Plasmodium
185. Paludisme : le vecteur
Anophèle femelle
Anophèle mâle
Anophèle
186. Paludisme
• Cycle indirect à deux hôtes
• HI: l'Homme:
• les sporozoïtes sont injectés dans le tissu sous cutané lors de
la piqûre de l'anophèle femelle
• ils passent dans le sang et le foie. chaque sporozoïte pénètre
dans un hépatocyte où se déroule une schizogonie hépatique
ou exo érythrocytaire
• L'hépatocyte parasité éclate et libère les mérozoites qui
pénètrent dans la circulation,
• Chaque mérozoite va pénétrer dans une hématie où va se
dérouler un cycle de reproduction asexuée : schizogonie
érythrocytaire ou endo-érythrocytaire suivie d'une
différenciation sexuelle. Les gamétocytes restent en attente
dans leurs hématies;
• HD: l' Anophèle femelle.
• Au cours de la piqûre, l'anophèle ingère des hématies
parasitées, seuls les gamétocytes évolueront dans l'intestin.
• la fécondation aboutit à la formation d'oocystes qui subiront la
sporogonie : A maturité, les oocystes éclatent et les
sporozoïtes sont libérés. La majorité d'entre eux se concentre
dans les glandes salivaires.
• lors de la piqûre d'un humain, l'anophèle injectera plusieurs
dizaines à plusieurs centaines de sporozoïtes.
187. Paludisme : Épidémiologie:
• RP = Homme
• Transmission
• - piqûre d'anophèle infestée
• - transmission congénitale
• Le vecteur transmetteur: anophèle
femelle.
• Il existe plus de 300 espèces d'anophèles,
environ 60 sont vectrices des Plasmodium
humains
• En Afrique, les deux principaux complexes
d'espèces vectrices sont: A. funestus et A.
gambiae.
• Condition nécessaire pour la pullulation des
anophèles: présence de l'eau (indispensable
au développement larvaire et nymphal);
• condition remplie toute l'année dans les
régions humides (tropiques, équateur
• Répartition mondiale:
• - 40 % de la population mondiale est
touchée
• - 2 à 3 millions de décès annuels
• l'Afrique est la zone la plus touchée.
188. Onchocercose
• Onchocerca volvulus, O.
caecutiens ( ver des aveugles)
• Embranchement des
Némathelminthes,
• Classe des Nématodes,
• Phasmidien
• Ordre des Spirurina:
• Super famille des Filarioidea:
• Adulte : ver à cuticule blanche
striée transversalement
• mâle: 3 cm x 0,2 mm, extrémité
postérieure enroulée
• femelle: 50-60 cm x 0,4 mm,
ovovivipare
• Future larve L1: microfilaire: 250 -
300 µm x 6 µm, pas de gaine
190. Onchocercose
• Cycle indirect dixène
• HD = homme
• vers adultes sous cutanés à l'intérieur d'une réaction nodulaire
des tissus = « kyste » ou nodule onchocerquien. les
microfilaires libérées migrent dans tout le tissu sous cutané,
jamais dans le sang, HI = simulie femelle (insecte à larve
aquatique affectionnant les eaux courantes rapides); espèces:
Simulium damnosum, S. ochraceum; petits "moucherons"
sombres piquant le jour
• repas sanguin, prélèvement de microfilaires ==> L1, ==> L2
dans les muscles thoraciques ==> L3 (1 mm) migration vers le
labium (gaine de la trompe) nouveau repas sanguin sur nouvel
HD au cours duquel dépôt des larves L3 sur la peau du sujet
• pénétration active transcutanée des larves infestantes L3, par
la blessure causée par la piqûre
• migration sous la peau, arrêt et installation à des endroits bien
éclairés, mues, formation des nodules, les premières pontes
interviennent au bout d'un an environ
• longévité des adultes 10 à 15 ans
• durée des pontes: 10 ans
• longévité des microfilaires dans le derme de l'HD: 2 ans;
• durée minimale de l'évolution chez l'HI: 6 jours en fonction de
la température (> 20 °C)
191. Onchocercose : Épidémiologie
• RP : homme
• Infestation à l'occasion de la piqûre
des simulies,
• les simulies vivent à proximité des
eaux courantes rapides ==>
localisation de la maladie à proximité
du réseau hydrographique,
• Afrique tropicale et Amérique Centrale,
• l'onchocercose atteint 25 millions de
personnes en Afrique
• l'onchocercose est la cause principale
de cécité en Afrique
• ==> impact économique de la maladie:
désertification des zones riveraines
des fleuves, arrêt de la pèche fluviale,
extension de la maladie avec
l'irrigation
192. Filaires lymphatiques :
Wuchereriose : Etiologie
• Wuchereria bancrofti ,
W. pacifica, Brugia malayi
• Embranchement des
Némathelminthes,
• Classe des Nématodes,
• Phasmidien
• Ordre des Spirurina
• Morphologie
• Adulte : ver blanc à tégument lisse
• mâle: 4 cm x 0,1 mm, extrémité
postérieure enroulée, 2 spicules
• femelle: 8 cm x 0,2 mm, vulve à 1 mm
de l'extrémité orale, ovovivipare
• Microfilaire : future larve L1, aspect
serpentiforme, 250 à 300 µm x 10 µm,
• larve "engainée" dans la membrane
vitelline, très mobile
193. Wuchereriose : le vecteur
Culex : illustration typique
Culex engorgé de sang
Aèdes
194. Wuchereriose : Cycle évolutif
• Cycle indirect dixène
• HD = homme
• adultes dans système lymphatique en amont des ganglions,
les femelles pondent les microfilaires qui gagnent le système
vasculaire;
• microfilaires présentes dans les capillaires périphériques la
nuit pour W. bancrofti = périodicité nocturne
• HI = moustiques femelles (insectes à larves aquatiques)
principalement culex femelle, mais aussi Aèdes, Anophèles et
Mansonia repas sanguin, prélèvement de microfilaires ==> L1,
==> L2 dans les muscles thoraciques ==> L3 (1 mm)
migration vers le labium (gaine de la trompe)
• nouveau repas sanguin sur nouvel HD au cours duquel le
moustique dépose des larves L3 sur la peau du sujet
• pénétration active transcutanée des larves infestantes L3, par
la blessure causée par la piqûre
• migration vers les canaux lymphatiques, mues, les premières
pontes interviennent au bout d'un an
• longévité des adultes 15 à 20 ans
• durée des pontes: 10 ans
• longévité des microfilaires dans le sang: 1 à 2 mois
• durée de l'évolution chez l'HI: 2 à 6 semaines en fonction de la
température (> 25 °C) et de l'humidité (> 70 %)
195. Wuchereriose : Épidémiologie:
• RP = homme pour W. bancrofti espèce type
et W. bancrofti var pacifica
• RP = homme et animal pour B. malayi et B.
pahangi (en cours d'adaptation humaine)
• Infestation par piqûre de moustique femelle
(larve aquatique),
• endémiques dans les régions tropicales
humides (isothermes > 20 °C)
• W. bancrofti: toutes zones intertropicales,
principalement Afrique et Indes, périodicité
nocturne, HI = Culex
• W. bancrofti var pacifica: Océanie,
apériodique, HI = Aèdes
• B. malayi: Extrème Orient, périodicité plus
ou moins nocturne, HI = Aèdes et
Anophèles
• 1 milliard d'individus vivent dans les zones
exposées aux filarioses lymphatiques, 90
millions de sujets sont parasités
196. Recherche des parasites
dans l’eau
• I - Principes des méthodes de
concentration
• 1) Méthodes de sédimentation
• 2) Méthodes de flottaison
• II - Observation des parasites
• III - Identification des parasites