2. Contributions Orales
PED1
TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EPENDYMOMES DE L’ENFANT. EXPERIENCE A
PROPOS D’UNE SERIE OPEREE ENTRE 2000 ET 2010.
Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi, Carmine Mottolese
Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-
theimer», Lyon, France
Objectif
Nous évaluons une nouvelle série d’épendymomes avec l’analyse des résultats selon localisa-
tion.
Matériel et méthodes
Parmi les 29 enfants opérés, 20 cas (69%) sont localisés dans la fosse cérébrale postérieure
(EpFp), 6 cas (21%) en supratentorielle (EpSt) et 3 cas (10%) en spinal (EpSp). L’âge de la série
varie entre 2 mois et 16 ans. Pour les EpFp, 14 ont présentés des signes d’hypertension intra-
crânienne non-spécifique (HIC), 5 un torticolis et 4 des troubles d’équilibre. Pour les EpSt, 3 cas
on présente des céphalées et 2 des troubles visuels. 2 cas des EpSp ont présente des douleurs
rachidiennes. 4 cas des EpFp ont été opérés admis dans notre centre pour un second-look (2
cas) ou pour une récidive (2 cas) après avoir été opérés dans un autre centre. La classification
histologique selon OMS montre la prédominance du grade 2 pour les EpFp et le grade 3 pour les
EpSt. Les EpSp sont uniquement de grade 2 ou 1. 8cas des EpFp ont eu une ventriculocister-
nostomie endoscopique préopératoire. L’exérèse a été complète sauf 2 cas (1 EpSt et 1 EpFp).
6 patients ont eu une chimiothérapie et 13 enfants une radiothérapie.
Résultats
23 patients sont vivants avec une survie moyenne de 3,5 ans (6m à 10 ans). Trois patients sont
décédés (2 EpFp et 1 EpSt). 4 enfants présentent une parésie de la VIIème paire des nerfs crâ-
niens, 3 présentent troubles de la déglutition et 4 un syndrome cérébelleux. 15 enfants sont en
âge scolaire, deux avec une assistance spécialise.
Conclusion
Cette série confirme que l’EpFp reste une maladie sévère. Le seul facteur pronostic important
est l’exérèse complète mais avec risques des séquelles. La radiothérapie semble être plus effi-
cace que la chimiothérapie. Les études génétiques ne permet pas encore d’améliorer la survie
des EpFp qui représente une maladie à part. Les EpSt et EpSp semblent avoir une évolution
plus favorable.
3
3. PED2
MALIGNANT BRAIN TUMORS IN CHILDREN: A 19 YEARS EXPERIENCE OF A MO-
ROCCAN CENTER
Fadwa Fliyou, Mounir Rghioui, Mohammed Haissam, Zineb Erradey, Abdelwahed Bertal, Said
Hilmani, Abdenbi El Kamar, Abdessamad El Azhari
Service De Neurochirurgie Chu Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Introduction:
Malignant brain tumors represent 20% of all malignant diseases in childhood. They are the first
cause of overall solid cancers and the second cause of malignant disease after leukemia in chil-
dren.
Methods:
Our study in Neurosurgery department (Pr A. El Azhari) of U.H.C. IBN ROCHD Casablanca Mo-
rocco is a retrospective study showing our experience in the last 19 years (1990 – 2010), in the
management of malignant brain tumors in children.
Results:
In this period, 3641 cases of overall brain tumors were operated, 456 were under 15 years old
and 138 of them were malignant ( 30,3%).
The sex ratio was 1, 06 with an average age of 8, 16.
The main localisation was in the posterior fossa (62, 12%).
All our cases were operated with histological confirmation.
Medulloblastoma represent the main histological finding, with 47, 7%, followed by anaplasic
ependymoma 16,6% and glioblastoma 10,6%. Some rare tumors were confirmed, as pinealo-
blastoma (1 case) and germinoma (1 case).
The treatment used was surgery, chemotherapy and radiotherapy in 51, 5%, surgery with adju-
vant chemotherapy in 25,7% of cases, and surgery with radiotherapy in 22,7%.
42, 4% of our cases have no post-operative complications, 12, 1% have .Kept neurological com-
plications, and 9,8% have kept an epilepsy. Until today, 20 cases are still under chemotherapy
and 17 under radiotherapy.
Conclusions:
Early diagnosis and prompt neurosurgical consultation are the mainstay of the optimum manage-
ment of malignant brain tumors in children. Surgery provides biopsy and decompression of the
tumor.
Adjuvant therapy is required in the majority of cases. Actually, advances in molecular genetics
have assumed a role in treatment of malignant brain tumors in children
Learning Objectives:
1) exposing the experience of a neurosurgery center in a developing Country: Morocco
2) Sharing experience, difficulties with other centers around the world
3) Discuss treatment protocols for malignant brain tumor in children
PED3
LES TUMEURS DE LA FOSSE CEREBRALE DE L’ENFANT A CASABLANCA. A
PROPOS DE 160 CAS
Compaore Pascal, Rghioui Mounir, Bertal Abderrazak, Chellaoui Abdelmajid, Ibahioin Khadija,
Hilmani Said, Lakhdar Abdelkrim, Naja Abdessamad, Achouri Mohamed, Ouboukhlik Ali, El Ka-
mar Abdenbi, El Azhari Abdessamad
Service de Neurochirurgie CHU IBN ROCHD Casablanca, MAROC
Introduction
Les tumeurs cérébrales représentent la 2e cause d’affections malignes de l’enfant après les leu-
cémies. La localisation dans la fosse cérébrale postérieure représente plus de 50%. Elles se ma-
nifestent par un syndrome d’hypertension intracrânienne par blocage de la circulation du LCR.
4
4. Matériel et Méthodes
C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des malades et le suivi en consul-
tation.
Entre 1996 et 2010 (14 ans), 160 enfants ont été opérés au CHU IBN ROCHD de Casablanca
pour une tumeur de la fosse cérébrale postérieure.
Résultats
Parmi 278 tumeurs cérébrales de l’enfants traités sur 14 ans, 160 étaient localisées dans fosse
cérébrale postérieure. La fréquence est estimée à 57,5 %.
L’age moyen est de 7,32 ans pour des extrêmes allant de 2 mois à 15 ans. 54% était des gar-
çons.
Les types histologiques les plus rencontrés sont les astrocytomes (40%), les médulloblastomes
(34%), les épendymomes (11%) et les gliomes (9%).
Le traitement était basée sur l’exérèse chirurgicale avec une dérivation première du LCR dans
les formes associées à une hydrocéphalie.
Le traitement complémentaire (radiothérapie et/ou chimiothérapie) a été instauré dans les cas ou
l’exérèse chirurgicale était incomplète et dans les tumeurs malignes.
Une méningite post-opératoire a été observée dans 18% de nos patients.
La mortalité globale est de 4% dans notre série.
Conclusion
Les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l’enfant posent encore d’importants problèmes
de morbidité et de mortalité. Elles doivent être diagnostiquées et pris en charge précocement.
Le pronostic est favorable dans les formes bénignes avec une exérèse chirurgicale totale mais la
survie reste inférieure à 1 an dans les gliomes infiltrants du tronc cérébrale.
PED4
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CAVERNOMES. NOTRE EXPERIENCE SUR
UNE SERIE PEDIATRIQUE ENTRE 2001 ET 2009
Carmine Mottolese, Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi
Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-
theimer», Lyon, France
Objectif
Nous présentons notre expérience dans le traitement neurochirurgical des cavernomes chez 31
enfants.
Matériel et méthodes
31 enfants on été opérés entre 2001 et 2009. La distribution par sexe est de 13 filles (42%) et 18
garçons (58%). L’intervalle d’âge est situe entre 8 mois et 17 ans avec une moyenne à 11,9 ans.
Le tableau clinique est dominé par l’hémorragie présente dans 18 cas (58%) puis par la comitia-
lité comme manifestation initiale dans 12 cas (39%). Dans 8 cas il s’agit d’une cavernomatose
cérébrale et dans 4 cas d’une forme familiale. Dans un cas de cavernome de la protubérance, le
tableau clinique et radiologique initial suggérait une lésion tumorale du tronc. La localisation su-
pratentorielle est dominante avec 25 cas (81%) dans cette série. Dans les localisation au niveau
de la FCP, moitie sont localisées au niveau du tronc cérébral (pont, n=4). Tous ces patients on
bénéficié d’un IRM initiale et d’un traitement chirurgical avec l’exérèse de la lésion symptoma-
tique. Dans 23 cas (74%), des méthodes de guidance stéréotaxique sans cadre (neuronaviga-
tion) ont été utilisée lors de la chirurgie.
5
5. Résultats
Dans tous les cas l’exérèse a été possible, même pour les localisations rolandiques ou au ni-
veau du tronc cérébral. Pour la localisation supratentorielle l’évolution a été favorable dans tous
les cas. 3 cas avec une localisation pontique ont présentés des déficits persistants : deux cas de
parésie du VII (un avec parésie complète) et un cas avec un syndrome cérébelleux. Le contrôle
de l’épilepsie a été observe dans tous les cas.
Conclusion
La chirurgie des cavernomes chez l’enfant est une option sure et, à part la localisation pontique,
elle est peux iatrogène.
PED5
KYSTE COLOBOMATEUX DUNERF OPTIQUE A PROPOS D’UN CAS
Becherki Yacoubi
Faculté Médecine Alger, Algérie
Introduction :
Le kyste colobomateux du nerf optique est une anomalie très rare, non héréditaire, générale-
ment uni latérale. Si la fente optique ne se ferme pas correctement, un colobome apparaît. Le
développement d’un colobome peut être le résultat d’une agression externe du fœtus pendant la
grossesse, ou dû à la mutation autosomique dominante (gène Pax).
Matériels et méthodes :
Nous rapportons une observation d’un colobome du nerf optique cher un Nourrisson de 04 mois
ayant présenté depuis la naissance une exophtalmie axile associée à une cécité droite.
L’imagerie par résonance magnétique a mis en évidence, une cavité kystique intra orbitaire intra
conique remplaçant le nerf optique dans sa totalité.
Le traitement chirurgical a permis l’ablation totale de la lésion, à travers un abord latéral de Kron-
lein. Le kyste était volumineux, donnant une exophtalmie inesthétique raison pour laquelle une
excision chirurgicale a été réalisée.
L’examen anatomopathologique a montré une paroi formée de tissu neurorétinien entouré de
tissu glial.
Le résultat était satisfaisant sur le plan esthétique, la perte de la vue est définitive.
Conclusion :
En cas de kyste colobomateux volumineux intra orbitaire, l’excision chirurgicale est indiquée, par
contre un kyste colobomateux de petite taille peu expressif doit être respecté. Une surveillance
clinique et radiologique s’impose.
PED6
LES KYSTES ARACHNOIDIENS SYLVIENS. MICROCHIRURGIE OU NEURO-EN-
DOSCOPIE ? EXPERIENCE DANS UNE SERIES DE 70 CAS CINQ ANS APRES UNE
COMMUNICATION PRECEDENTE
Flavio Giordano, Barbara Spacca, Federico Mussa, Mirko Scagnet, Lorenzo Genitori
Hôpital Pédiatrique «Anna Meyer» Firenze, Italie
Introduction et objectifs
La dérivation kysto-péritoneale (DKP) et la membranectomie microchirurgicale (MMC) sont les
techniques classiques pour le traitement des kystes arachnoïdiens sylviens (KTS). La fenestra-
tion neuro-endoscopique (FNE) est une nouvelle méthode avec moindre agressivité. Le but est
d’analyser les résultats des techniques de MMC et FNE dans 70 patients cinq ans après une
6
6. précédente observation.
Matériel et Méthode
Dans la période 1994-2011, 70 malades avec KTS symptomatique ont été opérés: 21 males,
19 females; âge moyen 7,2 ans. Les KTS sans parenchyme cérébrale attraversée et sans sai-
gnament ont été opérés par FNE. 36 patients ont été traités par MMC (groupe A), 34 par FNE
(groupe B). L’âge moyen a été de 8,4 ans dans le groupe A, de 6,2 ans dans le groupe B.
Résultats
Group A-MMC (suivi moyen: 2,2 ans) : 33 cas (91%) ont été améliorés, 3 ne sont pas variés. Les
complications ont intéressé 3/36 malades (8,3%) atteints d’hygrome subdural (HSD) ou pseudo-
méningocèle. Ces enfants ont eu besoin d’une DKP (1) et d’une dérivation subduro-peritoneale
(DSDP) temporaire (2) pour une période moyenne de 8,2 mois. Au dernier contrôle, 22 patients
avaient un KTS réduit, 7 stable et 4 disparu. Le patient avec DKP est encore dérivé.
Group B-FNE (suivi moyen: 2,6 ans) : 28 patients (82.3%) ont bénéficié d’une amélioration cli-
nique, et 5 sont immodifiés. Morbidité opératoire 8/34 cas (23,5%) pour HSD traitée par DSDP
(5 cas) temporaire mantenue pour une période moyenne de 11,5 mois. Trois cas ont eu besoin
d’une DKP. Au dernier contrôle, 18 patients avaient un KTS réduit, 9 stable, 7 disparu. Les ma-
lades avec DKP sont encore dérivés.
Conclusion
Les résultats cliniques et radiologiques sont presque les mêmes avec les deux techniques.
L’avantage de la FNE est une moindre agressivité chirurgicale, comme démontré par l’absence
de pseudoméningocèle. Les trois DKP secondaire dans le groupe B peut être en rapport avec
l’âge plus basse. Ces résultats confirment l’expérience précédente.
PED7
SPINA BIFIDA APERTA : NOTRE EXPERIENCE A PROPOS DE 72 CAS
Mohamed Lmejjati1,2, Khalid Aniba1,2, Mehdi Laghmari1,2, Houssine Ghannane1,2, Said Ait Benali1,2
1
Université Cadi Ayyad, faculté de médecine et de pharmacie, Marrakech; 2Service de Neurochi-
rurgie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc.
Objective
Le terme de Spina bifida désigne plusieurs anomalies vertébro- médullaires ayant en commun
une anomalie embryologique concernant le développement du tube neural.
Les auteurs rapportent une série de 72 cas de Spina bifida aperta (SBA) dont le but est de souli-
gner leur expérience sur la prise en charge thérapeutique de cette affection.
Matériels et Méthodes Sur une période de 7ans allant de février 2002 à novembre 2009, nous
avons colligé 72 cas de SBA. Ces patients ont été hospitalisés et traités au service de Neurochi-
rurgie, CHU Mohammed VI de Marrakech, Maroc.
Résultats
Le patient est sélectionné comme porteur de SBA lorsqu’il présente une tuméfaction postérieure
en regard du rachis ayant un aspect en cocarde avec ou sans troubles neurologiques, neuro-or-
thopédiques ou urologiques. Parmi les 72 patients, il y avait 41 garçons et 31 filles soit un sexe
ratio de 1,3. 35 enfants sont premier ou second dans la famille soit 46% des cas. L’âge des pa-
tients varie entre 1 mois et 6 ans mais 80 % des malades sont âgés de moins de 3 mois; 4 cas
négligés ont consulté à l’âge de 4 et 6 ans. La fréquence de recrutement était en moyenne de 11
cas par an. La malformation a été bien épidermisée dans 39 cas soit 54% des cas.
15 malades présentaient une fistule du LCR avec signes de surinfection locale dans 10 cas. Un
déficit sensitivomoteur a été noté dans 48 cas à type de paraplégie flasque dans 28 cas, para-
parésie dans 20 cas. 5 cas présentaient une anesthésie thermo-algique. 14 patients avaient une
béance anale. La macrocranie a été retrouvée dans 60 cas de SBA. 4 patients présentaient un
retard de développement psychomoteur dont 3 avaient une myoloméningocèle de siège lombo-
7
7. sacré et l’autre de localisation lombaire. Le tableau malformatif associe en plus 3 cas d’hernie
inguinale, 1 cas d’hernie ombilicale, 1 cas d’hernie inguino-scrotale bilatérale, 2 cas de prolapsus
rectal et 4 cas d’hypospadias.
Les malformations des pieds étaient les plus fréquentes, trouvées dans 30 % des cas. 9 patients
dans notre série présentaient un pied bot varus équin bilatéral. Un seul malade avait en plus du
pied bot une déformation thoracique. 2 patients présentaient une association de luxation congé-
nitale de la hanche et pied bot.
La tomodensitométrie cérébrale a été réalisée dans tous les cas montrant une hydrocéphalie
chez 90 % des malades. L’imagerie par résonance magnétique de la malformation, faute de
moyenne, n’a été pratiquée que six fois.
68 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical de la malformation et d’une dérivation ventri-
culopéritonéale dans le même temps opératoire avec des suites simples. Un bilan malformatif a
toujours été fait.
L’évolution a été favorable dans 48 cas soit 70 %. Emaillée de complications; avec 4 cas de mé-
ningite traitée avec bonne évolution et cinq cas de dysfonctionnement du shunt révisé. 2 cas de
dysfonctionnement de la ventriculocisternostomie dérivé. 3 cas de fistule du liquide céphalorachi-
dien opéré.
L’évolution est stationnaire dans 35 cas soit 72%, alors qu’une discrète amélioration motrice est
notée dans 9 cas soit 28%. Un décès a été noté chez un nourrisson où la malformation était de
localisation cervicale.
Conclusion
L’amélioration du pronostic lointain nécessite une collaboration multidisciplinaire et des parents ;
ce qui facilitera l’autonomie et donc l’insertion sociale du patient.
PED8
SPONDYLOLISTHESIS DE GRADE 1 PAR ISTHMOLYSE : INTERET DU TRAITE-
MENT PAR CORSET
Maxime Ros, Emmanuel Moyse, Marion Reddy, Franck Accadbled, Sergio Boetto, Jérôme Sales
de Gauzy
CHU Toulouse, France
Introduction
La prise en charge du spondylolisthésis de grade 1 par lyse isthmique (Spl1) est controversée,
dans la littérature la majorité des études ne montre pas d’évolution clinique différente entre les
patients traités par corset et sans corset.
Notre étude a pour but d’évaluer l’effet du corset dans le Spl1 chez l’enfant.
Patients
Nous présentons une série rétrospective de 155 enfants présentant un Spl1. Age moyen 12 ans
(3 – 17), 82 garçons, 73 filles.
Ils ont été classés en 3 groupes (G) à partir de la classification de Steiner et Micheli :
G1 (Pas de douleur, sport sans restriction) 32 cas (20.5%),
G2 (Gêne occasionnelle mais sport sans restriction ou douleur en cas d’activité importante, mais
vie quotidienne normale) 69 cas (44.5%),
G3 (Douleur dans la vie quotidienne) 55 cas (35%),
Les G1 et G2 n’ont pas eu de traitement ou un traitement par rééducation.
Le G3 a été traité par corset.
Résultats
A court terme,144 patients ont pu reprendre ou poursuivre une vie normale. 11 patients du
8
8. groupe 3 (20%) présentant des douleurs persistantes à l’arrêt du corset ont été opérés.
A moyen terme 45 patients (non opérés) ont été réévalués avec un recul moyen de 7 ans (2-16).
12 G1 initiaux : 6 G1, 6 G2 à distance,
16 G2 initiaux : 7 G1, 9 G2 à distance,
17 G3 initiaux : 3 G1, 14 G2 à distance.
Au recul, l’équilibre Sagittal a été évalué chez 22 patients. 9 G1, 13 G2 :
Respectivement incidence pelvienne 75.5°/66.3°, version pelvienne 16°/11.7°, pente sacrée
58.3°/54.6°, lordose lombaire 37.1°/41°.
Il n’existe pas de différence significative entre les 2 groupes
Discussion et conclusion
En accord avec la littérature. Le corset présente un intérêt en phase aiguë avec des douleurs in-
validantes dans la vie courante. Par contre à moyen terme, il ne se dégage pas d’influence entre
abstention thérapeutique, rééducation ou corset. On remarque que la majorité des patients ayant
présenté initialement des douleurs invalidantes ont pu reprendre une vie normale, mais présen-
tent des douleurs épisodiques.
PED9
DERIVATION VENTRICULO-VESICULAIRE : A PROPOS DE TROIS CAS
Philippe Coubes, Mathieu Vassal, Jerome Cochereau, Syril James, Hossein Allal
CHU MONTPELLIER, France
Nous rapportons l’expérience initiale de la dérivation ventriculo-vésiculaire chez trois enfants en
échec grave des sites de dérivation classique.
Nous décrirons le matériel et la technique coelioscopique utilisée.
Il s’agit d’un cathéter dont l’extrémité a été modifié pour permettre sa suture au péritoine vésicu-
laire afin de le stabiliser définitivement. L’implantation coelioscopique permet l’évaluation de la
cavité péritonéale et l’implantation sécurisée dans la vésicule sans abord direct.
Au plan physiologique, ce site de drainage a de nombreux avantages et a permis de contrôler
une situation de mauvais pronostic chez les enfants opérés. Nous ne déplorons pas dans l’im-
médiat de nouvelle complication.
Les durées de suivi sont douze ans (prématurité post-hémorragique), deux ans (post infectieuse)
et six mois (post-hémorragique) .
RAC11
EVALUATION DE L’INTERET DE LA FLUOROSCOPIE 3D INTRA-OPERATOIRE
DANS LA MISE EN PLACE DE VIS PEDICULAIRES LOMBAIRES PAR VOIE PERCU-
TANEE
François Waterkeyn, Thierry Duprez, Edward Fomekong, Christian Raftopoulos
Cliniques universitaires Saint-Luc, Belgique
Introduction
La précision du vissage pédiculaire lombaire par voie percutanée est rendue difficile par le
manque de repères anatomiques. Nous rapportons notre expérience en utilisant une fluorosco-
pie 3D intra-opératoire (F3Di).
9
9. Matériel et méthode
Entre juin 2010 et février 2011, 24 patients consécutifs âgés de 21 à 84 ans (âge moyen = 59
ans) et souffrant de douleurs lombaires chroniques réfractaires au traitement médical, ont béné-
ficié d’une ostéosynthèse percutanée avec ou sans arthrodèse en utilisant le système Viper 2
(DePuy Spine) et une fluoroscopie de type Artis zeego (Siemens). Une première F3Di a été réa-
lisée après mise en place des broches de Kirschner, et celles placées en dehors du pédicule ont
été repositionnées. Une seconde F3Di a été effectuée après insertion des vis pédiculaires percu-
tanées (VPP), et chacune d’entre elles a été gradée en fonction du degré d’effraction pédiculaire
(0, pas d’effraction; I, <2mm; II, 2 - 4mm; III, >4mm). Toutes les VPP grade III et les grades II trop
médiales ont été repositionnées. Les VPP grade I et 0 ont été acceptées. Au total, 11 Kirschner
ou VPP ont été repositionnées. Un scanner postopératoire a été réalisé chez tous les patients et
chacune des VPP a été gradée par un radiologue indépendant.
Résultats
Sur un total de 106 VPP, le scanner a montré 101 (95.3%) grade 0, 2 (1.9%) grade I, 1 (0.9%)
grade 2 et 2 (1.9%) grade 3. En absence de correction intra-opératoire, on aurait eu 91 (85.8%)
grade 0, 2 (1.9%) grade I, 3 (2.8%) grade 2 et 10 (9.4%) grade 3. L’analyse statistique de la
F3Di comme outil d’imagerie intra-opératoire a montré une valeur de sensibilité et de spécificité
de respectivement 95% et 80% pour la reconnaissance des grades 0, et de 50% et 95.2% pour
celle des grades I. Elles sont de 100% pour la reconnaissance des grades II et III. Aucune com-
plication n’a été reportée dans cette série.
Conclusion
La F3Di permet de détecter durant l’intervention les broches de Kirschner et les VPP mal posi-
tionnées, et ainsi améliorer le taux de VPP grade 0 et I de 85.8 à 97.2%.
RAC12
LA FIXATION OCCIPITOCERVICALE POUR LE TRAITEMENT DES INSTABILITES
CRANIOCERVICALES
Ihab Zidan, Wael Foad
Alexandria University, Egypte
Introduction:
The occipitocervical junction presents a unique, complex, biomechanical interface between the
cranium and the upper cervical spine. Occipitocervical fixation has undergone significant evolu-
tion due to advances in operative techniques and instrumentation techniques.
Objective:
The purpose of this study was to evaluate clinical and radiographic results of occipitocervical fu-
sion in patients with craniocervical instabilities and to compare these results with others reported
in the literature.
Methods:
This retrospective study reviewed 10 patients who underwent occipitocervical fixation for cra-
niocervical instabilities between June 2007 and June 2010 in Alexandria hospitals. There were
7 males and 3 females and their ages ranged from 16 to 63 years with mean age of 42.1 years.
As regard the clinical presentation, all patients had presented with neck pain before surgery, 8
patients (80%) with myelopathy, and 7 patients (70%) had presented with a neurological deficit
either motor or sensory or both. The etiologies of occipitocervical instability in our study were
trauma in three patients, rheumatoid arthritis in three patients, tumor in two patients and Down
syndrome in two patients. All patients had preoperative craniocervical plain X-ray, CT and MRI
examination. All patients underwent occipitocervical fixation surgery with various fixation systems
and autologous bone grafts for fusion. Fusion was assessed by plain cervical X-ray films and
CT scan, and the neurological outcome by Frankel grade. The mean follow-up period was 14.7
months (range, 4–24 months) including both clinical and radiological examination.
10
10. Results:
There were no operative mortalities or vascular injuries in our series. Two of our patients showed
transient neurological deterioration postoperatively that had resolved within three months. We
had two cases with superficial wound infection and one case with cerebrospinal fluid fistula. The
mean operation time was 207 min (range 130–320 min) and the mean volume of blood loss was
354 ml (range 120–750 ml). Neck pain improved in all patients and no new instability developed
at adjacent levels. Regarding the Frankel grade, five patients had shown improvement (Three
patients improved from Frankel grade C to grade D, one patient from Frankel grade A to grade B
and one patient from Frankel grade D to grade E), while five patients remained at the same Fran-
kel grade. A solid fusion was achieved in nine patients out of ten (90%).
Conclusion:
Occiptocervical fixation is indicated in the management of cranicervical instabilities resulting from
trauma, rheumatoid arthritis, tumors and congenital anomalies of the craniocervical junction. Ac-
curate imaging studies and proper patient selection are the keys to a successful outcome. Occi-
pitocervical fusion procedures can be performed with low morbidity. A comprehensive knowledge
of the anatomy of the occipital-cervical junction is imperative. A wide variety of stabilization tech-
niques and instrumentation systems are currently available, each of which has its own advan-
tages and disadvantages.
RAC13
OSTEOSYNTHESE DU RACHIS DORSAL: 82 CAS
Said Hilmani1, Abderrazak Bertal1, Khadija Ibahioin1, Abdessamad El Azhari3, Abdenbi El Kamar2
1
Faculté de médecine Casablanca, Maroc; 2CHU Ibn Rochd; 3Société marocaine de la chirurgie
du rachis
Introduction:
Le traumatisme du rachis dorsal est moins fréquent que celui du rachis lombaire, mais de pro-
nostic plus grave. Pour analyser les résultats cliniques de la chirurgie du rachis dorsal nous rap-
portons une sérié de 82 cas.
Matériel et méthode:
C’est une étude rétrospective de 82 traumatismes du rachis dorsal opérés au CHU Ibn Rochd
de Casablanca durant la période entre 2000 et 164 traumatisés du rachis dorsal. Il s’agit de 57
hommes et 25 femmes, avec un âge moyen de 36 ans.
Résultats:
Un trouble neurologique est noté dans 45.12% qui était complet dans un tiers. Les fractures
tassements prédominaient par 82.8%. La D12 est la plus touchées avec 57%. Tous les patients
étaient opérés par voie postérieure avec une ostéosynthèse et une laminectomie dans 43 cas
dont . L’évolution globale est marquée par 5 cas de récupération neurologique (14.3%). Elle est
analysée en classant les patients d’abord en fonction du déficit neurologique, puis en 3 groupes
en fonction du degré du recul du mûr postérieur du corps de la vertèbre atteinte et l’apport de la
laminectomie. Ceux qui n’avaient pas de déficit, tous ont bien évolué dont 2 avaient un déficit
partiel avec récupération. Parmi 35 patients déficitaires qui ont tous bénéficié de la laminecto-
mie, 5 ont récupéré le déficit dont 4 avaient un déficit partiel. Un des patients qui n’avaient pas
de recul deux qui avaient un recul inférieur à un tiers avaient présente une complication neuro-
logique transitoire, les autres ont bien évolué. Trois des patients qui avaient un recul supérieur à
un tiers ont récupéré le déficit.
Discussion et conclusion:
La laminectomie, en de hors d’un déficit moteur ou d’un recul supérieur d’un tier, ne doit pas être
systématique.
11
11. RAC14
DECOMPRESSION LOMBAIRE VIA OSTEOTOMIE DE L’APOPHYSE EPINEUSE
POUR LE TRAITEMENT DE SPONDYLOLISTHESIS DEGENERATIVE
Mohammed Al Jumaily, Joseph Tang, Martin Wilby
The Walton Centre, Royaume-Uni
Objectif:
Observer l’innocuité et l’efficacité d’une technique mini destructive de décompression sans fu-
sion chez les patients présentant une sténose lombaire secondaire à spondylolisthésis dégéné-
rative.
Méthodes:
30 patients présentant un spondylolisthésis dégénérative (SD) ont été consécutivement traité
par un seul rachidien. Tous les patients présentaient une claudication neurogène secondaire à
la SD. Tous les patients ont été opéré avec décompression lombaire en utilisant une technique
d’ostéotomie de l’apophyse épineuse (1). En bref, cette approche ne requiert qu’une approche
musculaire unilatérale avec la préservation du ligament inter épineux. Une décompression stan-
dard centrolateral est ensuite réalisée. Données, composées de la score visuel analogique et
douleurs dans les jambes et ODI ont été recueillies avant et après l’opération.
Résultats:
La majorité des patients étaient des femmes (23) avec un âge médian de 66 ans. 29 patients
avaient grade 1 et 1 patient de grade 2. Le niveau de l’indice a été principalement L4 / 5 (25 pts,
83%) et L3 / 4 dans le reste (5 pts, 17%). 5 patients ont été notés pour avoir une déformation
plan frontal ainsi que SD. 3 patients ont subi 2 niveaux de décompression. La durée moyenne
de séjour est de 2 jours (extrêmes: 1 à 13 jours). 2 patients a subi une brèche durale lors de la
chirurgie (les deux avec une scoliose). Parmi eux, un avait besoin d’une deuxième opération
pour réparer une pseudoméningocèle.
Tous les patients se sont améliorés après l’opération (de 3 à 26 mois; moyenne sur 8 mois). ODI
nettement améliorée après l’opération (p <0,05). Un patient, cependant, ont développé une réci-
dive des symptômes à 3-6 mois. Répétant l’imagerie a confirmé un feuillet accrue et une sténose
récurrente. Ce patient a subi une re-décompression complétée par la fusion instrumentée.
Conclusion:
La technique décrite ci-dessus facilite une méthode sûre de décompression seul, sans fusion
chez les patients avec SD, même chez les patients atteints de scoliose. La procédure est sans
danger, efficace et facile à apprendre. Récupération postopératoire est rapide avec une hospita-
lisation de courte durée. En dépit de préserver le ligament inter épineux, 2 / 30 patients (6%) a
progressé à un glissement plus exigeant sagittal fusion.
RAC15
TRAITEMENT PAR VERTEBROPLASTIE ET KYPHOPLASTIE. EXPERIENCE DU
SERVICE DE NEUROCHIRURGIE DU CHU AVICENNE (2006-2010)
Mustapha HEMAMA, Yassaad Oudrhiri, Nizar El Fatemi, Rachid Gana, Moulay Rachid El Maa-
quili, Fouad Bellakhdar
CHU Avicenne, Maroc
Objectifs.
Rapporter l’expérience du Service de Neurochirurgie au CHU Avicenne de Rabat dans le traite-
ment des fractures-tassements vertébraux ostéoporotiques et métastatiques par la vertébroplas-
tie et la kyphoplastie percutanées et évaluer les effets de ces deux techniques à court et à long
terme sur la douleur et sur la stabilité rachidienne.
Patients et méthodes.
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les sujets ayant été traité par vertébroplastie ou
par kyphoplastie entre 2006 et 2010 dans notre service. 26 patients au total (8 femmes et 18
12
12. hommes, âge moyen = 54) ont été inclus dans cette série. L’efficacité de la technique utilisée
a été évaluée à l’aide de l’échelle visuelle analogique (EVA) et à la mesure de la cyphose. En
outre, les complications observées en post-opératoire ont été notées.
Résultats.
L’ensemble de la série a été suivi avec un recul moyen de 21 mois. 20 patients ont subi une
vertébroplastie et les 6 autres une kyphoplastie. Au total, 28 vertèbres ont été traitées. En post-
opératoire immédiat, une diminution significative du score moyen de la douleur sur l’échelle EVA
a été observée chez l’ensemble des patients (de 7/10 à 1/10). Une réduction de la cyphose chez
le total des patients a été observée (moyenne=6.1°). La mobilité a été retrouvée après 24 heures
sans corset ni orthèse avec une reprise rapide de l’activité physique pour 24 patients. Un seul
cas de détérioration neurologique postopératoire une laminectomie décompressive a été réa-
lisée en urgence avec bonne évolution postopératoire est rapporté. Aucun cas de fracture des
vertèbres adjacentes après traitement par vertébroplastie ou kyphoplastie n’a été constaté dans
notre série.
Conclusion.
La vertébroplastie et la kyphoplastie sont 2 techniques peu invasives permettant d’obtenir chez
des sujets fragiles, une amélioration rapide et significative de la douleur associée aux fractures-
tassements vertébraux.
RAC16
SÉQUESTRECTOMIE ENDOSCOPIQUE LOMBAIRE PAR VOIE INTERLAMINAIRE :
PREMIÈRES EXPÉRIENCES ET ÉTUDE D’UNE SÉRIE DE 50 CAS
Jean-Yves Fournier, Heiko Richter
SNCLF, Suisse
Objectif
Evaluer les difficultés d’introduction de la technique de séquestrectomie endoscopique lombaire
(SEL) par 2 neurochirurgiens ainsi que les résultats cliniques des 50 premiers patients opérés
par voie interlaminaire pour hernie discale lombaire.
Matériel et méthode
Analyse des dossiers des 50 premiers patients ayant subi une SEL pour hernie discale lombaire,
avec évaluation de la durée de l’intervention, du taux de conversion et des complications.
Résultats
Entre le 04.04.2007 et le 07.02.2011 cinquante patients ont subi une SEL pour une hernie dis-
cale lombaire. La majorité des patients (46) ont été opérés au niveau L5/S1, en fin de série 4
patients ont été opérés au niveau L4/5, également par voie interlaminaire. La durée du temps
opératoire ainsi que le taux de conversion ont diminué régulièrement durant la période d’obser-
vation ; de même les rares complications ont été observées au début de la période. L’augmenta-
tion d’assurance des opérateurs a aussi permis d’augmenter la complexité des cas, ce qui s’est
accompagné d’une élévation de l’âge moyen.
Conclusion
L’analyse des données a permis de mettre en évidence une courbe d’apprentissage, liée à l’ac-
coutumance au nouveau contexte avec la vision en 2 dimensions, l’orientation intra-opératoire
et une instrumentation différentes . Une expérience de plus de 30 cas semble nécessaire avant
d’atteindre un niveau de sécurité confortable.
13
13. RAC17
IMPLANT DYNAMIQUE CERVICAL. ALTERNATIVE ENTRE FUSION PAR CAGE ET
PROTHESE DE DISQUE
Guy Matgé
Centre Hospitalier de Luxembourg, Luxembourg
La fusion cervicale accélère la dégénérescence adjacente (DA). Le DCI combine les avantages
de technique de fusion(par cage) avec la préservation du mouvement des prothèses. L’implant
en titane de forme anatomique est un spacer dynamique et auto-stabilisant la colonne cervicale
tout en contrôlant la flexion-extension, mouvement principal du rachis subaxial. L’absorption de
choque (prévention de DA) est un avantage notable par rapport à la plupart des prothèses.
Les indications du DCI concernent les segments symptomatiques et mobiles (>3°F/E) de C3 à
C7 avec hernie discale, discopathie dégénérative, sténose canalaire centrale ou latérale, ainsi
que la protection des niveaux adjacents à une ancienne fusion (clichés dynamiques cervicaux et
IRM préopératoires indispensables).
Avec un recul de 6 ans pour les 12 premiers cas opérés, la mobilité est conservée ou réduite
sauf un cas de fusion à 18 mois. Les niveaux adjacents semblent conservés. Le risque de mi-
gration antérieure de l’implant est réduit depuis les modifications (2008) de design du DCI, d’ins-
trumentation et de technique chirurgicale. Les résultats cliniques de 44 patients suivis de 2008
à 2010 sont très encourageants de sorte que 91% des malades optent pour la même opération.
Les effets adverses observé sont 2 migrations antérieures asymptomatiques, 3 cas d’ossifica-
tions mineures, 1 cas de subsidence asymptomatique et 1 cas de DA.
Le DCI a des indications nettement plus large que les prothèses conventionnelles comme la
rotation cervicale est contrôlée: l’arthropathie n’est pas une contre-indication contrairement aux
prothèses. Une hernie discale molle chez un sujet jeune peut justifier d’une prothèse, mais à 2.5
fois le prix du DCI.
L’arthrodèse cervicale intervient dans la DA. Il est licite de retarder la fusion le plus longtemps
possible avec l’arthroplastie. La fusion lente semble également protéger la DA. Le DCI est une
alternative intéressante entre cage et prothèse.
RAC18
EXPERIENCE AVEC 500 PROTHESES DISCALES CERVICALES DEPUIS 2004
Peter-Michael Zink, Marc Schnetzke
ATOS Klinik Heidelberg, Allemagne
Entre Juin 2004 et Octobre 2010 l’auteur a implanté 500 prothèses discales cervicales du type
Prodisc-C auprès 331 patients.
La discectomie a été effectué dans tout cas avec la résection bilatérale des processus uncinati
d’après JUNG.
La quote-part des effets secondaires indésirables pendant toute cette période a été basse:
1,5 % de révisions pour dislocation ou desserrement de la prothèse
3,6 % parésie du n.recurrens
1,5 % lésion temporaire d’une racine neurale.
89 patients avec 124 prothèses entre 2004 et 2007 ont été évalués, avec un âge moyen de 50,3
ans, dont 43 femelles et 46 mâles.
Les douleurs, soit locales, soit radiculaires, soit maux de tête, ont amélioré d’un VAS de 7,9 à 2,0
après six moins.
14
14. 27 de 45 patients avec une sensibilité troublée,
30 de 34 patients avec des parésies,
22 de 26 patients avec une démarche troublée ont démontré une amélioration.
99,2 % des patients ont démontré une amélioration de la mobilité du rachis cervical.
La quote-part de nécessité d’une nouvelle opération, soit révision, soit segment voisin pour une
dégénération secondaire a été seulement un tiers d’un groupe comparable avec une fusion cer-
vicale: 6 de 89 contre 18 de 91.
En somme l’abandon de la fusion cervicale en faveur de l’implantation d’une prothèse a été un
bon succès.
RAC19
INTERET DE L’INJECTION DE COLLE BIOLOGIQUE SOUS TDM DES KYSTES DE
TARLOV ET RESULTATS A PARTIR D’UNE SERIE DE 95 CAS
Daniel Maitrot1, Georg Zollner2, Frédérique Daemgen3
SNCLF, France; 2Société Française de Neuroradiologie; 3Club Electrophysiologie du périnée
1
Notre objectif.
Evaluer le rôle pathogène des kystes de Tarlov dans un certain nombre de situations cliniques
avant toute décision chirurgicale.
Matériel et méthode.
Parmi 300 dossiers et/ou patients, examinés entre juin 2004 et décembre 2009, nous avons
sélectionné 95 patients (86 femmes et 9 hommes) dont la symptomatologie associait de façons
diverses :
lomboradiculalgies sacrées, douleurs sacro-coccygiennes, pelviennes, inguinales, périnéales,
altérations uro-génitales et sexuelles
et présentant aux explorations neuroradiologiques les points communs suivants :
kystes de Tarlov sacrés, souvent au niveau S2 et/ou S3
érosions des arcs postérieurs sacrés en regard des kystes
altérations de la communication entre le fourreau dural et les kystes, bien mises en évidence sur
les clichés retardés de la radiculosaccographie.
Au fur et à mesure de notre expérience, nous avons accordé une place croissante à l’exploration
électrophysiologique et avons tenté en 2008/2009 de nous priver de la radiculosaccographie
avec clichés tardifs.
Résultats.
17 absences d’efficacité sur la symptomatologie clinique
2 échecs techniques
2 cas particuliers
6 ponctions simples sans injection de colle biologique (Tissucol*) les kystes s’étant avérés com-
municants
3 aggravations transitoires tant sur les algies que sur les troubles urinaires
65 régressions de la symptomatologie, soit rapidement soit dans les semaines suivant l’injection.
Selon la durée de cette amélioration ou du moment de la réapparition des symptômes, se discu-
tait la place de la chirurgie voire d’une nouvelle injection de colle biologique.
15
15. Commentaires
Nous présentons notre façon actuelle d’explorer ces patients et nos critères de sélection, tant
pour l’injection de colle biologique sous TDM que pour d’éventuelles interventions en fonction
des résultats observés. Nous détaillons également les corrélations entre nos échecs ou nos
réussites et les particularités anatomo-cliniques rencontrées (multiplicité des kystes, extension
pelvienne, antécédents chirurgicaux) ainsi que les résultats post-opératoires observés chez les
patients où le test s’est avéré un échec ou lorsque la symptomatologie est réapparue.
RAC110
KYSTES DE TARLOV. INJECTION INTRA KYSTIQUE DE COLLE BIOLOGIQUE
SOUS TDM. TECHNIQUE ET ILLUSTRATIONS RADIOLOGIQUES
Georg Zollner1, Daniel Maitrot2
Société Française de Neuroradiologie; 2SNCLF, France
1
Matériel et critères de sélection.
A partir d’une série de 95 patients porteurs de kystes de Tarlov, vus en consultation puis en hos-
pitalisation entre octobre 2004 et décembre 2009, parmi près de 300 dossiers ou patients, nous
présentons les caractéristiques de la méthode d’injection intrakystique de colle biologique sous
TDM. Ces patients ont tous subi les investigations multiples nécessaires au diagnostic et leurs
points communs sont :
· d’avoir une symptomatologie clinique pouvant correspondre à l’atteinte du ou des deux plus
gros kystes
· d’objectiver une érosion nette de l’arc postérieur en regard du ou des kystes à ponctionner
· d’avoir des kystes dont le diamètre transversal minimum est de 10 mm
· d’être non ou peu communicants à la radiculosaccographie avec clichés tardifs.
Méthode
La ponction est réalisée sous anesthésie locale et sous contrôle tomodensitométrique avec deux
aiguilles de 20G et se doit d’être totalement atraumatique. Après prélèvement de LCR, une kys-
tographie est pratiquée pour s’assurer du caractère peu ou non communicant du ou des deux
kystes ponctionnés. L’injection de la colle biologique (Tissucol*) est ensuite pratiquée de façon à
remplir la plus grande partie du ou des deux kystes sélectionnés. Vient ensuite le contrôle tomo-
densitométrique et l’ablation des aiguilles à PL.
Ensuite, le patient reste alité pendant deux heures et subit un contrôle clinique le soir et le lende-
main où il est autorisé à quitter le service. Il est revu après 6 semaines et à plus long terme, en
fonction de son évolution clinique.
Une IRM de contrôle était volontiers pratiquée à 3 mois, au début de notre expérience.
Présentation radiologique des résultats
Nous présentons de façon détaillée, tant sur le plan clinique que radiologique, 3 observations
illustrant cette approche qui se voulait d’abord diagnostique et se révèle en fait, également théra-
peutique.
Discussion des problèmes techniques
Nous détaillons les quelques difficultés techniques rencontrées, soit lors de la ponction du ou
des kystes, soit en fonction du matériel utilisé, soit lors de l’injection de la colle biologique et/
ou de sa préparation, ainsi que les raisons qui nous ont conduits assez rapidement au choix de
ponctionner le kyste ou les deux kystes avec deux aiguilles, ainsi que les raisons qui font que
nous ne ponctionnons pas plus de deux kystes
16
16. VAS1
CEPHALEE Chroniques SYMPTOMATIQUE D’ANEVRYSME INTRA CRANIEN
AVANT FISSURATION ? UNE ETUDE CAS-TEMOIN
Sophie Curey, Stéphane Derrey, Olivier Langlois, François Proust
CHU Rouen
Objectifs
L’objectif était d’analyser le statut céphalalgique d’une cohorte de patients avant rupture anévris-
male en comparaison d’un groupe témoin (T), afin d’identifier des critères sémiologiques orien-
tant vers une céphalée symptomatique de l’AI.
Patients et méthode
La cohorte étudiée comprenait 40 patients consécutifs admis pour un AI rompu et pouvant ré-
pondre à un questionnaire. Un groupe T apparié en âge et sexe était constitué de patients vo-
lontaires hospitalisés pour spondylarthrose lombaire dégénérative. Un questionnaire standardisé
utilisant les critères de l’International Headache Society permettait de classer les céphalées et
leur stabilité ou non. Cette analyse prospective, réalisée par un neurologue unique, comparait
deux périodes : l’année précédant le dernier trimestre et le dernier trimestre avant l’hospitalisa-
tion. Les comparaisons utilisaient le test exact de Fisher (variables qualitatives), les tests t de
Student ou de Mann-Withney (variables quantitatives).
Résultats
Durant le dernier trimestre précédant l’hospitalisation le statut céphalalgique était significative-
ment modifié dans la cohorte AI (52,5%) par rapport au groupe T(12,5%). Les modifications des
céphalées chroniques étaient plus fréquentes dans la cohorte étudiée (35,5% ; 11 patients) et
au minimum 2 variables étaient modifiées chez 8 patients. Les céphalées en coup de tonnerre
concernaient exclusivement le groupe AI et retrouvées chez 17,5 % d’entre eux.
Discussion
Les céphalées chroniques comme les céphalées en coup de tonnerre durant le dernier trimestre
précédant la rupture anévrismale peuvent être le témoin d’une transformation symptomatique
d’un AI non rompu.
VAS2
RÉGULARITÉ DES MOUVEMENTS ALTERNÉS DIGITAUX SUIVANT UNE HÉMOR-
RAGIE SOUS-ARACHNOÏDIENNE
Daniel Denis, Alexander Weil, Michel Wieslaw Bojanowski
Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Canada
Objectifs:
La régularité des mouvements répétés permet d’évaluer les aires motrices associatives servant à
la planification, l’exécution et la répétition des gestes. Les effets de l’hémorragie sous-arachnoï-
dienne (HSA) et de son traitement sur la régularité des mouvements alternés digitaux (RMAD)
sont inconnus. Les objectifs de cette étude sont : (1) Analyser la RMAD, chez des patients traités
pour un anévrisme intracrânien rompu ou non rompu. (2) Déterminer si la RMAD est associée à
la santé fonctionnelle après une HSA.
Méthodologie:
Étude prospective de 31 patients traités pour anévrisme cérébral qui ne présentent pas de paré-
sie. Un groupe contrôle a été apparié pour l’âge et le sexe. Les mouvements répétitifs de flexion-
extension de l’index ont été mesurés à l’aide d’un accéléromètre positionné sur la face dorsale
de l’index. Les sujets devaient suivre un signal auditif ou visuel émit à 1.30 Hz. Les résultats
d’accélérométrie ont été transformés par la méthode de Fourier rapide afin d’obtenir un index de
17
17. régularité. La santé fonctionnelle a été mesurée par les questionnaires SF-36, GHQ-12, GOS et
mRS.
Résultats:
Nos données préliminaires soutiennent que la RMAD est diminuée significativement suivant
une HSA même en l’absence de lésions ischémiques. La présence de lésions ischémiques est
cependant associée à une RMAD plus faible. La RMAD post-HSA semble s’améliorer avec le
temps. Le traitement d’un anévrisme non rompu n’affecte pas la RMAD. Il semble exister une
corrélation entre la santé fonctionnelle et la RMAD.
Conclusion:
Les patients ayant subit une HSA qui ne présentent pas de parésie ont une diminution significa-
tive de la RMAD, même en l’absence de lésion ischémique. La RMAD semble pouvoir prédire la
présence d’une atteinte de la santé fonctionnelle.
VAS3
LES CAVERNOMES INTRAMEDULLAIRES; ANALYSE DE 5 CAS ET REVUE DE LA
LITTERATURE
Mohammed Yassaad Oudrhiri, Nizare El Fatemi, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El
Maaqili, Fouad Bellakhdar
CHU Ibn Sina Rabat, Maroc
Objectifs :
Les auteurs exposent leur expérience dans la prise en charge des cavernomes intramédullaires
en insistant sur la présentation clinique, l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic et le choix de la
technique chirurgicale dont découle le pronostic fonctionnel.
Matériel et méthodes :
Tous les patients pris en charge pour un cavernome intramédullaire dans les 10 dernières an-
nées ont été revus, avec évaluation comparative du statut fonctionnel par l’échelle de Mc Cor-
mick. Une analyse de l’imagerie médullaire, des modalités thérapeutiques, du résultat anatomo-
pathologique ainsi que du pronostic à long terme ont également fait l’objet de ce travail.
Résultats :
5 patients ont été colligés entre 1999 et 2009. Il s’agissait de 3 femmes et 2 hommes, d’une
moyenne d’âge de 41 ans et une durée d’évolution moyenne pré-opératoire de 12 mois. Tous
les patients ont été admis à l’occasion d’un accident hémorragique avec tableau de compression
médullaire brutal : cervical dans 1 cas, dorsal dans 2 cas et un syndrome du cône médullaire
dans 2 cas. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM médullaire avec séquences angiogra-
phiques, ayant montré l’aspect caractéristique de cavernome, en localisation centromédullaire
dans un cas et postérieur dans 4 cas. L’angio IRM était normale dans tous les cas, éliminant
ainsi d’autres types de malformations vasculaires.
La prise en charge thérapeutique a été chirurgicale dans tous les cas, basée sur un abord pos-
térieur avec myélotomie. L’exérèse a été complète et l’examen anatomopathologique a permis
la confirmation diagnostique dans tous les cas. L’évolution post-opératoire a été favorable dans
tous les cas (passage d’un grade III à I dans 3 cas et d’un grade IV à II dans 2 cas). Aucun cas
de récidive n’a été noté durant la durée d’évolution.
Conclusion :
L’exérèse chirurgicale en bloc est le traitement de choix dans les cavernomes intra-médullaires
symptomatiques dont le diagnostic radiologique est essentiellement basé sur l’IRM.
18
18. VAS4
ROLE DE L’IRM A TRES HAUT CHAMP (7T) DANS L’IMAGERIE VASCULAIRE CE-
REBRALE, APPLICATIONS SCIENTIFIQUES ET CLINIQUES EN NEUROCHIRURGIE
Dino Saban1, Philip Damman1,2, Karsten Wrede1,2, Mark Ladd2,3, Ibrahim Sandalcioglu1, Ulrich
Sure1
1
Département de Neurochirurgie, Hôpital Universitaire de Essen, Allemagne; 2Institut Erwin L.
Hahn pour l’Imagerie par Résonnance Magnétique, Université de Duisbourg-Essen, Allemagne;
3
Département de Radiologie et Neuroradiologie Diagnostique et Interventionnelle, Hôpital Univer-
sitaire de Essen, Allemagne
Objectifs:
Grâce au rapport signal sur bruit (signal-to-noise-ratio, SNR) et à une susceptibilité supérieurs
aux scanners à bas et moyens champs, les IRM à très hauts champs permettent une améliora-
tion de la résolution spatiale ainsi qu’une accélération des temps d’acquisition en imagerie céré-
brale. Malgré des temps de relaxations T1, T2 et T2* différents, un taux d’absorption spécifique
supérieur (spécifique absorption rate, SAR) et des artéfacts plus prononcés, nécessitant une
adaptation des paramètres des séquences, cette technique a le potentiel d’améliorer l’imagerie
préopératoire en neurochirurgie. Nous présentons ici les résultats de notre expérience mono
centrique dans l’utilisation d’un protocole d’imagerie à 7 Tesla (T) pour l’imagerie vasculaire céré-
brale.
Méthode:
Différents protocoles d’acquisitions sont employés avec un scanner de 7T (Magnetom 7T, Sie-
mens Healthcare, Erlangen, Allemagne) équipé d’une bobine de gradient de 125 cm avec une
amplitude maximale de 45 mT/m et de 220 mT/ms de slew rate. Nous utilisons une antenne tête
émettrice-réceptrice à 8 canaux produite sur commande, auparavant testée en simulation et
calibrée, ainsi qu’une antenne tête à 1 canal d’émission et 32 canaux de réception commerciale-
ment disponible (Nova medical Corp., USA). Afin de comparer nos résultats, nous avons réalisé
des séquences correspondantes sur un scanner de 1.5T (Avanto, Siemens Healthcare, Erlan-
gen, Germany) équipé de la même bobine de gradient. Des séquences avec et sans produit de
contraste de gradient d’écho (GE), de turbo spin echo (TSE), de fast low angle shot (FLASH),
ainsi que des séquences de susceptibilité magnétique (susceptibility weigthed imaging, SWI)
sont acquises chez des volontaires sains, porteurs d’angiomes caverneux, d’anévrismes crâ-
niens, de malformations artériovéneuses (MAVs) ou de fistules artériovéneuses.
Résultats:
L’IRM à 7T permet l’acquisition d’images de haute résolution du Cercle de Willis. La visualisa-
tion de petites structures vasculaires, telles que les artères lenticulostriées est possible dans
des temps d’examen raisonnables en utilisant l’angiographie time of flight (TOF). La résolution
préopératoire des anévrismes crâniens est comparable à celle obtenue par angiographie par
soustraction digitale en ce qui concerne la représentation de la configuration micro anatomique
dans notre série de 8 patients porteurs d’anévrismes cérébraux de localisations différentes. Les
séquences TOF sont également puissantes pour caractériser les MAV (4 cas) et les fistules
artériovéneuses (1 cas). Les séquences SWI sont quant à elles très utiles en complément aux
autres séquences IRM pour le diagnostic des angiomes caverneux. Dans notre série de 30 pa-
tients porteurs d’angiomes caverneux, les séquences SWI se sont révélées supérieures aux
acquisitions IRM conventionnelles dans la détection de ces lésions et des données préliminaires
suggèrent dans certains cas que cette méthode permet également la visualisation de structures
veineuses associées à ces malformations.
Conclusions:
L’IRM à 7T pourrait à l’avenir améliorer l’imagerie préopératoire en neurochirurgie. Les résultats
préliminaires de petites séries cliniques démontrent le potentiel des IRM à très hauts champs
pour des applications sélectionnées. Toutefois, des problèmes non résolus à ce jour concernant
les bobines de gradient et les systèmes de radiofréquence (RF) limitent encore le potentiel de
cette technique.
19
19. VAS5
ANOMALIES DE DEVELOPPEMENT VEINEUX CEREBRAL
Najia El Abbadi
SNCLF, Maroc
Patient de 54 ans, hospitalisé en urgence pour déficit hémicorporel avec paralysie oculomotrice.
L‘IRM réalisée en urgence, a montré un hématome sur un cavernome du plancher du 4°ventri-
cule associé à une DVA.
L’angio-IRM ne montrait pas de signes en faveur de malformation artérioveineuse.
Lors de la chirurgie du cavernome, l’aspect peropératoire du cavernome remanié prêtait confu-
sion avec une malformation artérioveineuse (MAV) avec présence d’une volumineuse veine de
drainage. La résection a été reportée jusqu’à la réalisation d’une artériographie pour éliminer une
MAV laquelle nécessiterait une embolisation suivie éventuellement d’une chirurgie.
L’intérêt de cette observation est de connaître l’aspect IRM de la DVA lorsqu’elle est associée à
un cavernome puisque l’attitude thérapeutique en dépendra.
VAS6
BOW HUNTER SYNDROME. A PROPOS DE 8 CAS
Bernard George, Damien Bresson
SNCLF, France
Le Bow Hunter syndrome correspond à une compression extrinsèque intermittente de l’artère
vertébrale au niveau de la charnière cranio-cervicale. Il s’agit d’une pathologie rare qu’il faut sa-
voir reconnaitre car elle peut entrainer des lésions ischémiques sévères. Le traitement est chirur-
gical par décompression de l’artère vertébrale.
Notre série comprend 8 cas dont 4 adultes et 4 enfants. La compression était unilatérale 6 fois
et bilatérale 2 fois; elle était due à une bande fibreuse dans 4 cas, à une anomalie osseuse dans
2 cas et l’association des deux dans 2 cas. Chez deux patients, des images d’infarctus étaient
présentes en IRM. Chez tous les patients ont été observés des manifestations d’insuffisance ver-
tébro-basilaire régressives sauf chez un patient qui conserve une hémiparésie.
Le traitement a toujours comporté une décompression de l’artère vertébrale par voie antérolaté-
rale 6 fois et par voie postéro-latérale 2 fois. Deux fois elle a été associée à une fixation occipito-
cervicale en raison d’une instabilité de la charnière cranio-cervicale.
Aucune morbidité n’a été déplorée.
DIV1
TECHNIQUE OPERATOIRE DE LA DREZOTOMIE MICROCHIRURGICALE (DMC)
POUR DOULEURS NEUROPATHIQUES APRES LESION TRAUMATIQUE DU CONE
MEDULLAIRE. (vidéo –présentation : 5 minutes)
Marc Sindou, Santiago Driollet, Patrick Mertens
Hôpital Neurologique P. Wertheimer, France
Des douleurs neuropathiques viennent fréquemment compliquer les lésions de la moelle épi-
nière et des racines spinales (avec une incidence de 35% pour les lésions du Cône médullaire
et/ou de la Queue de cheval, après fracture de la charnière thoraco-lombaire). Notre expérience
clinique nous a montré que (seule) la composante segmentaire de ces douleurs pouvait être
supprimée de façon durable par la DREZotomie, et cela dans les ¾ des cas. La chirurgie en est
20
20. souvent difficile, du fait des remaniements cicatriciels.
Le cas illustratif est celui d’un patient atteint de douleurs segmentaires de topographie L2 à L5
des deux membres inférieurs, associant des décharges électriques sur fond douloureux lanci-
nant et brûlant, d’une intensité de 9/10 sur l’échelle EVA.
La technique opératoire comporta les étapes suivantes : décubitus ventral sur coussin, laminec-
tomie Th10-L2 ; ouverture de la dure-mère et libération de la moelle et des racines de l’arachnoï-
dite engainante ; identification du sillon dorso-latéral, longé par l’artère dorso-latérale émanant
à gauche d’une branche postérieure de l’artère d’Adamkiewicz, naissant de L2 gauche ; récline-
ment des radicelles lombaires L1 à L5 pour accéder à la berge ventro-latérale du sillon; incision
longitudinale aux microciseaux et au microbistouri ; microcoagulations de la DREZ et de la corne
dorsale, tous les millimètres, de L2 à L5, jusqu’à une profondeur de 3 mm avec 45° d’obliquité.
La chirurgie fut suivie d’une sédation de la douleur des deux membres inférieurs (0 à l’échelle
EVA) permettant de supprimer les thérapeutiques antalgiques.
Dans la série globale du service de 42 cas de douleurs « segmentaires » après atteinte trau-
matique du cône médullaire, le taux de sédation (= suppression des antalgiques opiacés et de
classe II-III) a été de 73% à long terme (Kaplan-Meier analyse).
DIV2
TECHNIQUE OPERATOIRE DE LA DREZOTOMIE MICROCHIRURGICALE (DMC)
POUR LES DOULEURS NEUROPATHIQUES APRES AVULSION DU PLEXUS BRA-
CHIAL (vidéo-présentation, 5 minutes)
Marc Sindou, Santiago Driollet, Patrick Mertens
Hôpital Neurologique P. Wertheimer, France
Des douleurs neuropathiques viennent compliquer les traumatismes du plexus brachial, dans
90% des cas lorsque les lésions siègent entre le ganglion spinal et la moelle, cad. en situation
préganglionnaire, en particulier en cas d’avulsions. Ces douleurs associent généralement une
composante paroxystique (à type de décharges électriques) et un fond douloureux permanent
(à prédominance de brûlures et broiements). Ces douleurs sont le plus souvent rebelles aux
traitements médicamenteux et à la stimulation médullaire (puisque les lésions sont pré-ganglion-
naires).
Le cas illustratif est celui d’un patient victime d’avulsion des racines cervicales avec douleurs
d’une intensité 9 sur l’échelle EVA.
La technique opératoire fut la suivante : décubitus ventral avec cou légèrement fléchi et tête
basse pour éviter une trop grande fuite de LCS ; hémilaminectomie C4-C7 avec conservation
des épineuses et des articulaires ; ouverture de l’arachnoïde siège d’une arachnoïdite ; identifi-
cation du sillon dorso-latéral, puis incision du sillon aux micro-ciseaux et au micro-bistouri à 35°
d’obliquité ; microcoagulations à la pince bipolaire de la DREZ et de la corne dorsale tous les
millimètres sur toute la hauteur de la moelle désafférentée, jusqu’à une profondeur de 3 mm.
Dans la série globale du service, de 84 cas le taux de sédation (=suppression des antalgiques
opiacés et de classe II-III) a été globalement de 76% à long-terme (Kaplan-Meier analyse), de
84% pour la composante paroxystique et de 73% pour le fond douloureux permanent.
21
21. DIV3
STEREOTACTIC MICROENDOSCOPY FOR TRANSVENTRICULAR ANTERIOR THA-
LAMUS LEAD IMPLANTATION IN THE TREATMENT OF REFRACTORY EPILEPSY
BY DBS - technical note
Philippe Coubes, Victoria Gonzales, Laura Cif, Arielle Crespel, Philippe Gelisse, Ana Moura Ri-
beiro, Syril James
CHU Montpellier, France
The use of DBS has recently been proposed for treating refractory epilepsy (Fisher et al, SANTE
study group, Epilepsia 51(5):899-908 2010). The target to be reached is the anterior thalamic
nucleus located immediately under the choroidal fissure to be approached through the anterior
horn of the lateral ventricle. The small distance to the glomus of the choroidal plexus (potentially
mobile) with the superior choroidal vein and artery, to the thalamo-striate vein and the density of
the ependymal vessels in this area must be considered as the reported risk of bleeding, coming
with a blind insertion of the lead, is 4.5% in the SANTE pilot study.
We discuss the interest of using a micro endoscope (1.5mm) (Storz*) during the course of the
stereotactical procedure to be inserted in the canula just before the insertion of the lead. This al-
low to check for the absence of vessel at risk of bleeding when entering the thalamus in the ven-
tricle and does not lengthen the operation.
DIV4
VALEUR DE LA MESURE DU DIAMETRE DE L’ENVELOPPE DU NERF OPTIQUE
PAR L’ECHOGRAPHIE POUR LA DETECTION DE L’HYPERTENSION INTRACRA-
NIENNE
Julie Dubourg1, Emmanuel Jouanneau2, Mahmoud Messerer2, Etienne Javouhey3, Behrouz Kas-
sai1
1
Inserm, CIC201, Lyon, F-69000 France; Univ Lyon, Lyon, F-69000 France; CHU Lyon, Hop L
Pradel, Service de Pharmacologie Clinique, EPICIME, F-69000 France; 2Service de Neurochirur-
gie, Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon, France; 3Service de Réanimation Pédiatrique,
Hôpital Femme Mère Enfant, Lyon, France
Objectifs :
La technique de référence pour la mesure de la pression intracrânienne (PIC) demeure la mise
en place, invasive, d’un capteur intraparenchymateux ou intraventriculaire. La mesure du dia-
mètre de l’enveloppe du nerf optique (DENO) par échographie est une méthode non invasive
qui a été décrite comme outil diagnostique pour la détection de l’hypertension intracrânienne
(HTIC), grâce à la mesure de la distension des espaces sous-arachnoïdiens qui entourent la por-
tion rétrobulbaire du nerf optique. Le but de cette méta-analyse était d’évaluer les performances
diagnostiques de cet outil pour la détection de l’HTIC en comparaison à la méthode de référence
(PIC).
Méthodes :
Une revue systématique de la littérature, sans restriction de langues, a été réalisée dans des
bases de recherche électronique. Les études étaient retenues quand il y avait comparaison entre
l’échographie du DENO et le capteur intraparenchymateux ou intraventriculaire.
Résultats :
Six études, incluant 231 patients, ont été inclues dans la méta-analyse. Le seuil utilisé, pour
déterminer la positivité de l’échographie du DENO, variait entre les études de 5 mm à 5.9 mm.
L’HTIC était définie comme une augmentation de la PIC égale ou supérieure à 20 mmHg. Pour
la détection de l’HTIC, la sensibilité moyenne de l’échographie du DENO comparée au gold stan-
dard (capteur invasif de PIC) était de 90% [95% IC : 80% - 95%], la spécificité moyenne était de
85% [95% IC : 73% - 93%] et le diagnostic odds ratio était de 51 [95% IC : 22 – 121]. L’aire sous
la courbe SROC (Summary receiver-operating characteristic) était de 0.94 [95% IC: 0.91 – 0.96].
22
22. Conclusions:
L’échographie du DENO montre un bon niveau de performance diagnostique pour la détection
de l’HTIC. En situation de décision clinique, cette technique pourrait aider les neurochirurgiens et
les réanimateurs à mieux poser les indications de pose de capteur de PIC dans les situations où
il n’existe pas de recommandations spécifiques.
DIV5
LES HYDROCEPHALIES CHRONIQUES DE L’ADULTE FACTEURS DE PRONOSTIC
ET BONS CANDIDATS A LA CHIRURGIE
Faycal Moufid, Nizare El Fatemi, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad
Bellakhdar
Service de Neurochirurgie de l’Hôpital Ibn Sina. Maroc
Objectif :
Nous rapportons une étude rétrospective de la conduite à tenir diagnostique et thérapeutique de
l’hydrocéphalie chronique de l’adulte (HCA), avec proposition d’un certain nombre de facteurs
pronostiques.
Matériel & méthodes :
Etude rétrospective, de Janvier 1997 à Décembre 2007. Tous les patients ont été examinés en
pré et en postopératoire, 3 mois, et/ou 6 mois puis et/ou tout les ans (données de la consulta-
tion). Les Critères d’inclusion sont : tableau clinique HCA, tableau radiologique, dossiers exploi-
tables
Résultats :
33 patients étudiés, avec 2 groupes de résultats : Résultats cliniques, et Complications ou morbi-
dité. Pour les résultats cliniques, l’âge moyen est de 62,3 ans, prédominance masculine. Les an-
técédents: hypertension artérielle 7cas, Diabète 3cas, Cardiopathie 4cas. La Durée d’évolution
des symptômes est de 1,55 ans en moyenne. La Chirurgie a compris : shunt ventriculoperitoneal
(DVP) 29 / 33 cas, Valve Pression (P) programmable 9 cas ( réglage de la valve à 8 -10 cm H20)
Valve P fixe ( basse pression) 20 Cas. Les Résultats post opératoires : Complications avec infec-
tion 2 cas, hyperdrainage 3 cas (3 réinterventions), mortalité 3 cas. Les Résultats cliniques post
opératoire: Amélioration par l’interrogatoire du patient ou de l’entourage, examen clinique : amé-
lioration de 22 cas sur 33, avec Recul de 2 ans en moyenne. Les Variables significatives sont :
Triade complète ou trouble de la marche au 1er plan, Index bifrontal (IBF) > 0,5, durée d’évolu-
tion de la symptomatologie < 2 ans, et Test de résistance à l’écoulement du liquide cérébrospinal
(LCR) positif.
Conclusion:
Bons candidats à une dérivation: Triade complète ou trouble de la marche au 1er plan, et IBF >
0,5 ; Le Test de résistance à l’écoulement du LCR permet de sélectionner les patients. Enfin, la
persistance de la dilatation ventriculaire après DVP n’est pas corrélée aux mauvais résultats cli-
niques.
DIV6
PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES TRAUMATISMES CRANIO ENCEPHALIQUES EN
Abd-El Kader Moumouni1, Emile Mansenh2, Thomas Lokossou3, Holdan Fadigba2, Huguer Gan-
daho2, Kisito Quenum2, Martin Chobli3
1
CHU Yopougon, Cote d’Ivoire; 2SAMU BENIN; 3Service Polyvalent Danesthesie Et De Reanima-
tion
Introduction
Les traumatismes crânio-encéphaliques sont les manifestations encéphaliques, d’apparition im-
médiate ou retardée, suite à une agression physique directe ou indirecte, de la boite
23
23. crânienne. L’évolution immédiate peut être imprévisible. Sa prise en charge commence depuis le
lieu de l’accident. C’est l’une des pathologies pour lesquelles, la prise en charge préhospitalière
est bien codifiée.
Objectifs
Les auteurs rapportent, l’expérience du SAMU Bénin, dans la gestion pré hospitalière des trau-
matisés crâniens à travers 146 cas.
Résultats
Sur les 146 patients, 116 sont de sexe masculin soit 79%, avec un âge moyen de 32 ans. 68%
des traumatismes sont survenus par accident de la voie publique. Et la demande d’aide du
SAMU a été formulée par les usagers de la voie publique pour 41% des blessés. Environ 8
% sont des traumatisés crâniens graves dont plus des ¾ sont décédés en réanimation. Dans
l’équipe d’intervention du SAMU, il y avait un médecin réanimateur dans prés de 77 %. Pour les
autres équipes, il y avait soit un chirurgien, soit un médecin généraliste. 34 blessés ont bénéficié
d’un transport dans un matelas coquille. Le collier cervical rigide a été utilisé chez les 8 trauma-
tisés graves. La durée d’hospitalisation des patients est comprise entre quelques heures aux ur-
gences et 90 jours dans le service d’hospitalisation. 09 patients sont décédés dont une patiente
avant d’arriver aux urgences.
Conclusion
La gestion préhospitalière des traumatisés crâniens a connu un meilleur essor avec le SAMU au
Bénin. Mais beaucoup de travail reste encore à faire.
DIV7
BRECHES OSTEO-DURALES DE LA FOSSE TEMPORALE
Sadok Ben Amor1, Nejib Khouja1, Aouidj Lassaad2, Hela Hajri3
1
Clinique Neurologique La Soukra; Tunis; (Tunisie); 2Institut National de Neurologie; Tunis ; (Tuni-
sie); 3Hôpital Charles Nicolle; Tunis; (Tunisie)
Introduction:
Les brèches osteo-durales spontanées de LCS au niveau de l’oreille moyenne sont relativement
rares et de diagnostic difficile
Méthode:
Etude rétrospective de 5 observations
Résultats:
L’effusion de liquide dans l’oreille moyenne a été révélateur chez 2 patients, une otorrhée (2 pa-
tients) et une rhinorrhée ( 1 patient)
Le diagnostic a été établi grâce a l’IRM et CT scan
4 patients ont été opérés par voie sous-temporale et 1 patient par voie trans-mastoïdienne
Le défet osseux était multiple incluant le tegmen et la masoide dans tous les cas, complexe pre-
nant tout le toit de l’os temporal (1patient) et plus général dans un cadre polymalformatif chez un
patient.
Le colmatage était suffisant chez 3 patients. Deux récidives ont nécessite des PL déplétives
chez un patient et une dérivation lombo-péritonéale chez un autre.
Conclusion:
Les défets ostéo-duraux temporaux sont souvent multiples.
La prise en charge est plus difficile dans les cas complexes polymalformatifs
24
24. DIV8
DU BON USAGE DES TETIERES A PRISE OSSEUSE EN NEUROCHIRURGIE : RE-
VUE DES COMPLICATIONS ET RECOMMANDATIONS D’UTILISATION
Pierre-Aurélien Beuriat1, Bogdan Ene2, Bernard Vallee3, Moncef Berhouma4
1
Hospice civil de Lyon, France; 2Hospice civil de Lyon, France; 3Hospice civil de Lyon, France;
4
Hospice civil de Lyon, France
Plusieurs types de têtières sont utilisés en neurochirurgie, permettant une fixation de la tête et
une sécurité lors d’interventions intéressant l’extrémité céphalique ou le rachis cervical.
Des complications, liées à leur utilisation, peuvent survenir, particulièrement dans la population
pédiatrique. Les auteurs proposent de réaliser une revue exhaustive de la littérature et présen-
tent une série de recommandations pour éviter ces complications.
Parmi 26 cas de complications liées à l’utilisation de ces têtières, collectées dans 17 articles,
9 (34,61%) sont survenues chez des adultes et 17 (65,39%) chez des enfants (âge inférieur à
18 ans). Les complications retrouvées, parfois associées, étaient : bris de têtière (7,7%), héma-
tomes extra-duraux (38,5%), fractures du crâne (61,5%, essentiellement chez les enfants) sans
ou avec déchirure de la dure-mère (19,2%), embolies gazeuses (15,4%), fistule artério-veineuse
post-traumatique au dépens des vaisseaux méningés moyens (3,8%), anévrysme post-trauma-
tique de l’artère temporale superficielle (3,8%), fracture de sinus frontal associée à une rhinor-
rhée (3,8%).
Une connaissance de l’anatomie du scalp et du crâne est indispensable pour diminuer l’inci-
dence des complications lors de l’utilisation d’une têtière à prise osseuse, notamment le réseau
vasculaire superficiel ainsi que l’innervation du scalp.
Les auteurs rappellent les recommandations d’utilisation de ce type de têtière : Eviter l’usage
d’une têtière à prise osseuse dès que possible, inspecter la têtière à chaque utilisation, planifier
un entretien régulier et un stockage adéquat, fixer la têtière en évitant les structures vasculo-ner-
veuses du scalp et les zones de fragilité osseuse, utiliser des pointeaux pédiatriques chez l’en-
fant, mettre de la pommade bétadinée sur les pointeaux, toujours retirer les pointeaux lorsque le
patient est en position horizontale et adapter la pression de serrage.
DIV9
DEVENIR DES PATIENTS PRIS EN CHARGE PAR LE SAMU BENIN
Abd-El Kader Moumouni1, Thomas Lokossou2, Emile Mensanh2, Hugues Gandaho2, Madinath
Agbetou2, Martin Chobli2
1
CHU Yopougon, service de Neurochirurgie; 2Service Aide Médicale d’ Urgence SAMU BENINU
L’enquête a porté sur 172 patients dont 61 % des sont des adultes jeunes d’âge compris entre
15 et 45 ans, une prédominance féminine à 60% ; sexe ratio = 0,67.
91% des demandes d’aides sont de nature urgente. 54 % des interventions sont régulées en
moins de 5 minutes. Dans une proportion de 58%, les interventions ont une durée totale com-
prise entre 60 et 90 minutes et 74% des interventions du SAMU au Bénin se déroulent dans un
milieu hospitalier. 80 % des patients sont acheminés aux urgences du Centre Hospitalier Uni-
versitaire et les détresses neurologiques et les urgences obstétricales sont les motifs d’appel les
plus fréquents. L’altération de l’état de conscience est l’élément majeur des détresses neurolo-
giques. De tous les patients pris en charge dans un cadre de traumatisme, 62% sont des trau-
matisés crâniens. 88% des patients ont bénéficié d’une voie veineuse périphérique. 19 patients
ont été intubés. Pour 15 % patients, l’état clinique s’est amélioré aux soins exclusifs du SAMU.
31 % des patients ont une durée d’hospitalisation comprise entre 2 et 3 jours. Près de 22 % des
patients soit 38, sont décédés en cours d’hospitalisation dont 24 décès survenus en
Réanimation et 19 survenus dès le premier jour.
25
25. DIV10
PRISE EN CHARGE DES SYRINGOMYÉLIES AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA.
ANALYSE DE 42 CAS
Pascal, Compaore; M. Aminou, Sanda; Mohamed, Mokri; Khadija, Ibahioin; Said, Hilmani; Abdelhakim,
Lakhdar; Abdessamad, Naja; Ali, Ouboukhlik; Abdenbi, El Kamar; Abdessamad, El Azhari
Casablanca, MA
Introduction
La syringomyélie est une cavité intra médullaire remplie de LCR (Liquide Céphalo-Rachidien) consécu-
tive en règle générale à une perturbation de sa circulation extra médullaire. L’obstacle siège habituelle-
ment au niveau de la charnière crânio-cervicale définissant les syringomyélies foraminales. Nous rap-
portons l’expérience du Service de Neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca en matière de
syringomyélie sur une période de 17 ans.
Matériel et Méthodes
De 1993 à 2010, 42 cas de syringomyélie ont été prise en charge dans notre service. C’est une étude
rétrospective basée sur l’étude des dossiers des patients et de leur suivi en consultation.
Résultats Nous avons recensé 19 hommes et 23 femmes avec un age moyen de 42 ans pour des ex-
trêmes allant de 7 à 61 ans. La fréquence moyenne est de 2,35 cas par an, mais il y a eu une recrudes-
cence ces 5 dernières années avec une fréquence atteignant 5 cas par an. Une décompression crânio
-cervicale a été réalisée dans 36 cas (86%), contre une dérivation syringo-péritonéale ou syringo sous
arachnoïdienne dans 5 cas (12%). Après un recul de 36 mois, une amélioration clinique a été observée
dans 65,5% des cas alors que 22% des patients sont restés stationnaires.
Conclusion Le diagnostic précoce des cavités syringomyéiques, la recherche de malformations de la
charnière crânio-cervicale et d’autres lésions associées, possible actuellement grâce à l’IRM, doit être
effectués devant un tableau clinique évocateur. La décompression de la charnière crânio –cervicale
reste la méthode la plus utilisée pour le traitement. Toute fois, une prise en charge multidisciplinaire est
indispensable pour le suivi de ces malades.
DIV11
APPORT DE LA RADIO-DETECTION EN NEUROCHIRURGIE
Sidi Said, Abderrahmane (Alger, DZ)
Introduction: La collaboration multidisciplinaire dans la prise en charge de nombreuses affections
neurochirurgicales connait ces dernières années un développement considérable.En effet nos
relations avec nos collègues de l’imagerie médicale,ORL,anatomopathologistes...se renforcent et
se consolident davantage.
Nous rapportons dans cette étude prospective le résultat de notre collaboration avec nos collè-
gues de la Médecine nucléaire.
Matériel et Méthodes:
Il s’agit du cas d’une jeune étudiande de 18 ans qui a présenté cliniquement depuis quelques
mois un syndrome rachidien lombaire associé à une atteinte radiculaire L5 à l’origine de douleurs
intenses perturbant la scolarité,le sommeil et sa vie quotidienne.L’exploration neuroscintigra-
phique était en faveur d’un ostéoblastome touchant une partie du corps du pédicule et l’articu-
laire supérieure ddroite de la 5ème vertèbre lombaire.
Résultats et Conclusions: Le traitement chirurgical a nécessité l’apport et le contrôle peropératoir
par un matériel de radiodétection, en collaboration avec nos collègues de la médecine nucléaire,
de la preuve de l’éxérèse totale de la lésion.Cela a été rendu possible, durant l’intervention, par
l’observation de la normalisation du rapport de fixation du traceur à tropisme osseux incorporé
par les ostéoblastes au niveau du site opératoire.
Le résultat post opératoire est très bon avec un recul de 09 ans.
26
26. RAC21
RESECTION TRANSORALE DE L’ODONTOÏDE DANS DEUX CAS DE FRACTURES
PSEUDARTHROSEES RESPONSABLES D’UNE COMPRESSION MEDULLAIRE
Sébastien Freppel, Vincent Roualdes, Saïd Taha, Karl Doe, Laurent Nogues
CHR de La Réunion, Réunion
OBJECTIFS:
Les fractures de l’odontoïde représentent environ 18% des lésions traumatiques cervicales. Ces
fractures peuvent passer inaperçues du fait de la difficulté de leur diagnostic sur des radiogra-
phies cervicales simples ou sur les coupes axiales d’un scanner cervical. Le retard diagnostic est
un des principaux facteurs de risque de pseudarthrose. Le mode de révélation le plus fréquent
de ces fractures pseudarthrosées est l’apparition progressive de troubles neurologiques. Dans
ce cas, une prise en charge rapide pour décompression et stabilisation est indispensable.
METHODES :
Nous décrivons deux cas de fractures de l’odontoïde pseudarthrosées et déplacées respon-
sables d’une compression antérieure de la moelle. Ces deux patients ont bénéficié d’une résec-
tion transorale de l’odontoïde puis d’une fixation postérieure au cours du même temps chirurgi-
cal. Nous confrontons cette prise en charge à une revue de la littérature.
RESULTATS :
La résection par voie transorale de l’odontoïde a permis d’améliorer la symptomatologie neuro-
logique de ces deux patients. La fixation par voie postérieure seule s’est avérée suffisante dans
les deux cas que nous présentons.
CONCLUSIONS :
La survenue d’un déficit neurologique révélant une fracture pseudarthrosée de l’odontoïde est
une complication grave nécessitant une prise en charge rapide. La faible mobilité de ces frac-
tures, souvent entourées d’un tissu fibreux, exclut une réduction par manœuvres externes. La
résection de l’arc postérieur de l’atlas dans les cas de compression médullaire par un déplace-
ment postérieur de l’odontoïde est inutile et dangereuse. La résection de l’odontoïde par voie an-
térieure est une technique sûre et efficace nécessitant néanmoins une instrumentation durant le
même temps chirurgical. Les modalités de cette instrumentation restent actuellement débattues.
RAC22
ASTROCYTOME INTRA MEDULLAIRE A PROPOS D’UN CAS
Rabah Kouadria, Khadidja Kadi
Service de neurochirurgie CHU Sidi Belabbes Algerie
Objectif:
Reporter une issue controversée de la chirurgie en deux temps d’un astrocytome médullaire.
Méthodes:
Il s’agit d’une jeune femme de 35 ans, qui a présenté une détérioration neurologique rapide avec
troubles vésico sphinctériens.
Dans le premier temps chirurgical, on s’est contenté d’une biopsie en raison de l’aspect macros-
copique suspect.
Contre toute attente, l’évolution a été relativement favorable, et l’examen histologique est revenu
en faveur d’un astrocytome grade II. Un deuxième temps chirurgical s’est imposé ou une résec-
tion subtotale a été réalisée, avec plastie durale.
1 mois après la chirurgie, il y a eu une aggravation neurologique et des troubles du comporte-
ment.
L’IRM de contrôle a montré une dissémination leptoméningées, et le second examen histolo-
gique a corrigé le diagnostic en faveur d’un glioblastome.
La patiente est décédée.
Conclusion:
Le type histologique des astrocytomes en particulier chez des patients en mauvais état neurolo-
27
27. gique est un facteur prédicateur de la qualité de l’exérèse.
Résumé:
l’exérèse d’astrocytomes intra médullaire infiltrant est un véritable chalenge.
RAC23
LE MENINGIOME DU CANAL RACHIDIEN
Zineb Erradey, Mohammed Boulfaiz, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdessamad Naja, Abdenbi
El Kamar, Abdessamad El Azhari
Société marocaine de neurochirurgie, Maroc
INTRODUCTION :
Le méningiome du canal rachidien représente 10 % de l’ensemble des méningiomes et environ
30 % des tumeurs intracanalaires. Longtemps méconnu, il évolue vers un tableau de compres-
sion médullaire qui constitue une urgence thérapeutique.
OBJECTIFS :
Etude des aspects cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs de ces tumeurs
MATERIELS ET METHODES :
Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 36 cas de méningiomes rachidiens, recensés au
service de Neurochirurgie du CHU Ibnou Rochd de Casablanca, durant une période de 22 ans
(1988-2009).
RESULTATS :
L’âge des patients varie de 14 à 76 ans (une moyenne de 45 ans), avec une prédominance
féminine de 81,81%, la localisation dorsale est la plus fréquente (84,84%). Le tableau clinique
est longtemps silencieux et le délai diagnostique se situe entre 1 mois et 4 ans. L’imagerie par
résonance magnétique est l’examen le plus performant pour localiser la tumeur et guider le trai-
tement. L’exérèse chirurgicale totale du méningiome et de sa base d’insertion durale constitue
le traitement de choix. Le type histologique le plus fréquent est le méningiome psammomateux
(45,45%). L’évolution clinique est très favorable dans plus de 70% des cas, cependant le risque
de récidive est de 5 à 15 %, 10 à 15 ans après la chirurgie.
RAC24
LES TUMEURS PRIMITIVES DU RACHIS A PROPOS DE 13 CAS
Mehdi Darmoul1, Ahmed Zrig2, Jamal Saad2, Nejib Hattab1
Service de Neurochirurgie Monastir, Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir, Tunisie
1
Introduction :
Les Tumeurs primitives du rachis sont rares et ne représentent que 10 à 20% de l’ensemble des
tumeurs du rachis.
Nous rapportons 13 cas de tumeurs primitives du rachis dont 11 malignes, opérés au service de
Neurochirurgie de Monastir sur une période de 15 ans.
Matériel et Méthodes :
Etude rétrospective de 13 cas de tumeurs primitives du rachis colligés au service de Neurochi-
rurgie de Monastir entre 1990 et 2005.
Résultats :
Il s’agit de 13 patients âgé de 5 à 78 ans avec un âge moyen de 40 ans, répartis en 9 hommes
et 4 femmes.
La symptomatologie clinique est dominée par les douleurs rachidiennes dans la majorité des cas
alors que les troubles neurologiques n’ont été retrouvés que dans 8 cas. La TDM, réalisée dans
tous les cas et l’IRM dans trois cas ont permis de mettre en évidence 2 lésions cervicales, 5 dor-
28
28. sales , 1 lombaire et 5 sacrées.
Tous les patients ont été opérés avec des suites opératoires simples.
L’examen histologique a révélé un ostéome ostéoide, un ostéoblastome, quatre plasmocytomes,
cinq chordomes et deux sarcomes d’Ewing.
Un traitement complémentaire par radio chimiothérapie a été réalisé chez13 patients.
L’évolution est variable selon la nature histologique de la tumeur.
Conclusion :
Les tumeurs primitives du rachis sont rares et sont caractérisées par leur variabilité histologique.
Elles nécessitent un bilan radiologique précis associant TDM et IRM et une prise en charge thé-
rapeutique adéquate.
RAC25
NEURINOMES RACHIDIENS: ETUDE RETROSPECTIVE DE 24 CAS
Mahamadou Aminou Sanda, Pascal Compaoré, Abdelmajid Chellaoui, A. Bertal, Khadija Iba-
hioin, Said Hilmani, Abdessamad Naja, Abdelhakim Lakhdar, Ali Ouboukhlik, Abdenbi El Kamar,
Abdessamad El Azhari
CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc
Introduction
Les schwannomes ou neurinomes rachidiens, sont des tumeurs bénignes qui se développent à
partir des cellules de Schwann des racines ou des nerfs rachidiens. Le but de ce travail est de
décrire les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et pronos-
tiques à travers une étude rétrospective.
Matériels et Méthodes
Etude rétrospective étalée sur 21 ans, allant de 1990 à 2010 concernant 24 cas de neurinomes
rachidiens chez des patients âgés de 13 à 60 ans, traités et suivis au service de neurochirurgie
du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Sont exclus de l’étude les neurofibromes.
Résultats
L’âge moyen est de 40,54 ans, avec des extrêmes de 13 et 60 ans. La prédominance est fé-
minine (66,7%). Le tableau clinique est longtemps silencieux, et le délai diagnostique est va-
riable selon la localisation et le volume des neurinomes. L’imagerie par résonance magnétique,
examen clé, a été réalisée dans la plupart des cas. L’exérèse chirurgicale de la tumeur a été le
traitement de première intention dans 100 % des cas. La voie d’abord postérieure est la plus
utilisée. L’évolution clinique n’a pu être apprécier dans la plupart des cas qu’à court terme, les
malades étant perdus de vue à leur sortie de l’hôpital.
Conclusion
Les neurinomes rachidiens sont des tumeurs bénignes dont le pronostic est lié à une prise en
charge diagnostique et thérapeutique adéquate.
29
29. RAC26
LA CHIRURGIE DE TUMEURS DE LA MOELLE EPINIERE – L´IMPORTANCE DE LA
SURVEILLANCE ELECTROPHYSIOLOGIQUE INTRAOPERATOIRE APRES LA RE-
SECTION DE LA TUMEUR
Marie-Thérèse Forster, Gerhard Marquardt, Volker Seifert, Andrea Szelényi
Université Goethe Francfort, Département de Neurochirurgie, Allemagne
Objectifs:
Les dernières décennies la surveillance électrophysiologique intra-opératoire est devenue une
méthode fiable pour juger l´intégrité du tract cortico-spinal et des colonnes dorsales pendant les
opérations de la moelle. Pendant que les altérations de potentiels évoqués (PEs) intra-opéra-
toires en relation avec la position et la résection de la tumeur sont bien connues, les altérations
pendant la fermeture du site chirurgical ont été décrites que pour l´anecdote. Pour cette raison,
nous analysions notre base de donnés prospective concernant les altérations de la surveillance
électrophysiologique pendant la fermeture du site chirurgical.
Méthodes utilisées:
De PEs somatosensitifs et moteurs, si indiqué complétées par les ondes directes (onde-D), ont
été surveillés en 203 patients opérés pour de tumeurs de la moelle épinière. La surveillance
électrophysiologique était employé pendant le positionnement, la laminotomie, l´ouverture de la
dure-mère, la résection de la tumeur, la fermeture de la dure-mère et la réinsertion de lamines.
Les altérations de PEs étaient analysées selon ces phases différentes de l´opération.
Résultats:
Les altérations de PEs étaient observées pendant la laminotomie en cinq (2,5%), l´ouverture
de la dure-mère en sept (3,5%), la résection de la tumeur en 29 (14,3%) et la fermeture de la
dure-mère en cinq (2,5%) patients. La stratégie chirurgicale était modifiée selon la phase de
l´opération où l´altération de PEs était observée, y compris l´arrêt de la résection de la tumeur et
la mise en œuvre d´une duroplastie. Finalement, une de 16 (0,5%) patients soumis a une lami-
notomie expérimentait de changements dramatiques de PEs pendant la réinsertion de lamines,
suivi par leur prélèvement immédiat.
Conclusion:
La surveillance électrophysiologique permet l´identification de phases dangereuses pendant
l´opération et ainsi une adaptation de la procédure chirurgicale. Pour éviter au maximum de défi-
cits neurologiques postopératoires la surveillance électrophysiologique devrait être maintenue du
positionnement du patient jusqu´à la fermeture de sa peau.
RAC27
TRAUMATISMES DU RACHIS CERVICAL SUPERIEUR : INDICATIONS THERAPEU-
TIQUES DANS UNE SERIE DE 70 CAS
Nizare El Fatemi, Mohamed Yassaad Oudrhiri, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El
Maaqili, Fouad Bellakhdar
Service de neurochirurgie de l’hôpital Ibn Sina, CHU de Rabat, Maroc
Objectif:
Les auteurs établissent des indications thérapeutiques, en fonction des aspects cliniques et
radiologiques, des fractures du rachis cervical supérieur (RCS), et évaluent le pronostic à long
terme de l’instabilité et des lésions neurologiques.
Matériel et Méthode :
On rapporte une série rétrospective incluant les patients traités pour un traumatisme du RCS sur
une période de 14 ans. Le déficit neurologique a été évalué par l’échelle Frankel ; l’imagerie a
permis de classer les types de fractures, le traitement a compris des méthodes orthopédiques et
chirurgicales, le taux d’arthrodèse et la récupération neurologique ont été analysés à long terme.
Résultats :
70 cas de traumatismes de RCS ont été répertoriés. Le syndrome rachidien a été retrouvé dans
30
30. tous les cas, et le déficit neurologique (Frankel A à D) dans 21%. Les lésions radiologiques ont
été associées: 7 luxations C1C2, 9 luxations C2C3, 10 fractures de C1, 54 fractures de C2 dont
28 cas de l’odontoïde. Le traitement orthopédique seul a été indiqué chez 31 patients, et l’abord
chirurgical chez 38, dont 29 par voie postérieure avec ostéosynthèse et arthrodèse (18 crochets
laminaires, 9 laçages, 2 vissages transartiuculaires C1C2 ), et 9 par abord antérieur (5 vissages
odontoïdiens, et 4 arthrodèses C2C3). La mortalité a été nulle, aucune aggravation neurologique
n’a été notée, et sur un suivi moyen de 23 mois, la fusion osseuse a été satisfaisante dans 94%
des cas dans le groupe chirurgical, alors que le traitement orthopédique a été pourvoyeur de
pseudarthrose dans 22% de cas.
Conclusion:
L’analyse clinico-radiologique des lésions traumatiques du RCS permet de mieux en poser les
indications thérapeutiques, et de ceci améliorer à long terme la stabilité rachidienne et le statut
fonctionnel.
RAC28
LES SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES DORSO-LOMBAIRES EXPERIENCE
DU SERVICE DE NEUROCHIRURGIE HOPITAL IBN SINA DE RABAT
Mustapha HEMAMA, El Mehdi Hakkou, Nizar El Fatemi, Rachid GANA, Moulay Rachid El Maa-
quili, Fouad Bellakhdar
CHU Avicenne, Maroc
OBJECTIF :
L’objectif de ce travail est de déterminer rétrospectivement d’après l’expérience de notre service
les différents moyens diagnostiques et les modalités thérapeutiques permettant la stabilisation
rachidienne, la récupération neurologique et la prévention de la cyphose chez les patients souf-
frant d’une atteinte tuberculeuse du rachis (mal de pott).
MATERIEL ET METHODES :
Notre travail a porté sur l’étude des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histolo-
giques, thérapeutiques et évolutives de 271 cas de spondylodiscites tuberculeuses (ST) dorso-
lombaires colligés au service de neurochirurgie de l’hôpital IBN SINA de Rabat de 1990 à 2010.
RESULTATS :
L’âge moyen de nos patients était de 41 ans. Sur le plan clinique, les déficits neurologiques
médullaires et/ou radiculaires sont présents dans 83% des cas, les déformations rachidiennes
dans 22% des cas et les abcès paravertébraux dans 17% des cas. La localisation était dorsale
(37% des cas), lombaire (47%) et dans la charnière (16%). Le diagnostic a été suspecté sur la
base des données cliniques, biologiques et radiologiques et a été confirmé dans 63% des cas
par l’étude histologique. Le traitement est basé sur la chimiothérapie antibacillaire dans tous les
cas. La chirurgie a été réalisée dans 85% des cas. L’évolution post-opératoire à distance dans
84% des cas a montré une guérison de la maladie tuberculeuse dans tous les cas avec un recul
moyen de 18 mois. Sur le plan neurologique, une amélioration du déficit dans 88% des cas opé-
rés par voie antérieure contre 48% des cas opérés par voie postérieure. Othopédiquement, une
moyenne de 3° d’amélioration de l’angle de cyphose pour les patients ayant bénéficié d’un abord
antérieur contre 8° d’aggravation de l’angle de cyphose pour les patients traités médicalement
ou par voie postérieure.
CONCLUSION :
A travers notre étude, nous soulignons l’intérêt du diagnostic précoce de la ST, tout en soulignant
sur les avantages de la voie d’abord antérieure.
31
31. RAC29
EN CHARGE DES SYRINGOMYELIES AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA.
ANALYSE DE 42 CAS
Compaore Pascal, Sanda M. Aminou, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Abdelhakim, Naja
Abdessamad, Ouboukhlik Ali, El Kamar Abdenbi, El Azhari Abdessamad
CHU IBN ROCHD, Casablanca, Maroc
Introduction
La syringomyélie est une cavité intra médullaire remplie de LCR (Liquide Céphalo-Rachidien)
consécutive en règle générale à une perturbation de sa circulation extra médullaire. L’obstacle
siège habituellement au niveau de la charnière crânio-cervicale définissant les syringomyélies
foraminales.
Nous rapportons l’expérience du Service de Neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca
en matière de syringomyélie sur une période de 17 ans.
Matériel et Méthodes
De 1993 à 2010, 42 cas de syringomyélie ont été prise en charge dans notre service.
C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des patients et de leur suivi en
consultation.
Résultats
Nous avons recensé 19 hommes et 23 femmes avec un age moyen de 42 ans pour des ex-
trêmes allant de 7 à 61 ans. La fréquence moyenne est de 2,35 cas par an, mais il y a eu une
recrudescence ces 5 dernières années avec une fréquence atteignant 5 cas par an.
Une décompression crânio-cervicale a été réalisée dans 36 cas ( 86%), contre une dérivation sy-
ringo-péritonéale ou syringo sous arachnoïdienne dans 5 cas (12%). Après un recul de 36 mois,
une amélioration clinique a été observée dans 65,5% des cas alors que 22% des patients sont
restés stationnaires.
Conclusion
Le diagnostic précoce des cavités syringomyéiques, la recherche de malformations de la char-
nière crânio-cervicale et d’autres lésions associées, possible actuellement grâce à l’IRM, doit
être effectués devant un tableau clinique évocateur. La décompression de la charnière crânio–
cervicale reste la méthode la plus utilisée pour le traitement. Toute fois, une prise en charge mul-
tidisciplinaire est indispensable pour le suivi de ces malades.
RAC210
APPORT DE LA RADIO-DETECTION EN NEUROCHIRURGIE
Abderrahmane Sidi Said
Chu Bab El Oued Alger , Algérie
Introduction:
La collaboration multidisciplinaire dans la prise en charge de nombreuses affections neurochi-
rurgicales connait ces dernières années un développement considérable. En effet nos relations
avec nos collègues de l’imagerie médicale, ORL, anatomopathologistes se renforcent et se
consolident davantage.
Nous rapportons dans cette étude prospective le résultat de notre collaboration avec nos collè-
gues de la Médecine nucléaire.
Matériel et Méthodes:
Il s’agit du cas d’une jeune étudiante de 18 ans qui a présenté cliniquement depuis quelques
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