1. 27/02/15
Moins
cher
Utilisation
facile
(le
patient
peut
la
tenir)
Certaines
possèdent
un
écarteur
pour
la
langue
ENDODONTIE
COURS
1
I. Les
matériaux
d’isolation
du
champ
opératoire
1. Canules
d’aspiration
(pompes
à
salive)
• NORMALE
Posée
sous
la
langue
(Ø
4mm)
peut
être
confectionnée
en
métal
(auto-‐clavable)
ou
en
plastique
(usage
unique).
La
canule
présente
un
manchon
qui
prélève
la
salive
du
plancher
buccal.
On
la
pose
du
côté
opposé
par
rapport
au
côté
où
l’on
travaille.
AVANTAGES
:
INCONVENIENTS
:
Aspire
uniquement
la
salive
• CIRURGICALE
(manipulation
par
l’assistant
ou
le
dentiste)
Fabriquée
en
plastique
ou
en
métal
(Ø10mm)
Toujours
tenu
dans
la
main
(position
//
à
la
dent)
INCONVENIENTS
:
Fort
pouvoir
d’aspiration,
peut
également
les
tissus
mous
et
créer
des
lésions
(surtout
si
la
digue
n’est
pas
présente).
2. Matériaux
absorbants
è Rouleaux
de
coton
è Triangles
absorbants
Matériaux
absorbants
dits
à
temps
moyen
(car
obliger
de
les
changer)
• Préfabriqués
• Divers
dimensions
Plan
du
cours
:
I. Les
matériaux
d’isolation
du
champ
opératoire
:
1. Canules
d’aspiration
2. Les
matériaux
absorbants
II. La
digue
en
caoutchouc
:
1. Nécessité
et
intérêt
en
endodontie
2. Matériel
i. Matériel
standard
ii. Matériel
annexe
3. Techniques
et
mise
en
œuvre
2. II. La
digue
en
caoutchouc
1. Nécessité
et
intérêt
en
endodontie
Barrière
qui
sépare
les
dents
à
traiter
du
reste
de
la
cavité.
Elle
permet
de
diminuer
le
risque
infectieux.
INCONVENIENTS
FORMELS
:
AVANTAGES
:
L’acte
endodontique
est
un
acte
chirurgical
durant
lequel
il
faut
veiller
à
ne
pas
infecter
ou
surinfecter
l’endodonte
ou
la
dent
à
traiter.
ASEPSIE
:
Supprime
le
risque
de
contamination
(de
l’endodonte
et
du
praticien)
par
la
salive,
le
sang
et
le
fluide
gingival
CONFORT
ET
SECURITE
DU
PATIENT
:
Les
débris
divers
(acides,
Mercure
‘Hg’),
les
irrigants
canalaires
ne
peuvent
pas
passer
dans
la
cavité
buccale
du
patient.
La
digue
élimine
également
le
risque
d’avaler
un
instrument
endodontique.
ERGONOMIE
:
2. Matériel
i. Matériel
standard
+
Wedjets
:
cordon
de
fixation
+
matériaux
de
calfatage
:
Utilisés
pour
des
dents
sans
4
parois
• Seulement
applicable
sur
une
dent
à
4
parois
(obligation
de
faire
au
préalable
un
resto
pré-‐endodontique)
• Temps
d’installation
long
si
le
dentiste
n’est
pas
expérimenté
• Refus
du
patient
• Gêne
au
niv.
de
la
genvice
-‐ Asepsie
-‐ Confort
et
sécurité
du
patient
-‐ Ergonomie
• Libère
les
mains
de
l’assistant
dentaire
• Assure
un
meilleur
rapport
temps/efficacité
(on
peut
réaliser
un
traitement
en
une
seule
séance)
• Améliore
l’accès
de
la
dent
à
traiter
par
l’éviction
de
la
gencive
et
l’écartement
des
joues
et
de
la
langue
• Améliore
la
vision
:
le
praticien
n’est
plus
incommodé
par
la
formation
de
buée
sur
le
miroir
• Autorise
la
déglutition
du
patient
sans
problème
La
feuille
de
digue
Cadre
à
digue
Crampons
(ou
clamps)
La
pince
à
perforer
et
le
guide
à
poinçons
Pince
à
crampons
3.
a) Feuille
de
digue
en
caoutchouc
è En
latex
(ou
en
nitrile
:
existe
seulement
en
épaisseur
moyenne
et
en
une
seule
dimension
152x152,
peut
être
dissous
par
solvants
à
base
de
xylène)
è Différentes
couleurs
(Ø
blanc
:
peut
se
confondre
avec
la
couleur
des
dents)
è Epaisseurs
différentes
(épaisse,
moyenne,
fine)
è Présente
une
face
mâte
en
occlusal
et
brillante
en
cervical.
è Forme
de
rouleaux
prédécoupés.
b) Pince
à
perforer
(ou
pince
à
emporte-‐pièce)
è Présente
un
pointeau
è Une
molette
Le
choix
de
la
perforation
est
variable
(0.7
à
2mm)
se
fait
en
fonction
de
la
dent
à
traiter,
ensuite
on
tourne
la
molette.
1
:
incisive
inf.
2
:
incisive
sup.
3
:
canine
+
préM
4
:
les
2
premières
molaires
5
:
dents
de
sagesse
Les
trous
doivent
être
toujours
nets
pour
éviter
les
déchirures.
è Vérifiez
qu’il
ne
reste
pas
de
confettis
dans
le
pointeau
après
son
utilisation
c) Guide
de
poinçon
–
Faciliter
le
repérage
des
perforations
La
digue
doit
recouvrir
le
champ
opératoire
de
façon
symétrique
selon
le
plan
sagittal,
il
est
donc
conseillé
de
s’aider
d’un
guide
de
poinçons.
Le
guide
est
placé
en-‐dessous
de
la
feuille
de
digue
et
des
repères
sont
tracés
au
niveau
des
dents
concernées.
Ensuite
on
procède
à
la
perforation
de
la
feuille
de
caoutchouc.
Une
mauvaise
perforation
entraîne
un
décentrage
du
champ
=
instabilité
PAS
DE
CORRELATION
ENTRE
COULEUR
ET
EPAISSEUR
Pour
plusieurs
dents
Elle
assure
l’éviction
et
une
étanchéité
cervicale
parfaite
(utilisée
en
cario.)
Pour
une
dent
La
plus
utilisée
en
endo.
4.
d) Pince
à
crampons
La
pince
à
crampons
présente
2
mors
(bras)
et
une
bague
qui
permet
de
bloquer
le
crampon
à
l’écartement
souhaité
sur
les
mors
de
la
pince.
L’encoche
sur
les
mors
de
la
pince
à
crampons
permet
d’exercer
une
pression
suffisante
pour
maintenir
le
crampon
ouvert.
e) Les
crampons
Fabriqués
en
acier
inoxydable,
les
crampons
assurent
l’ancrage
du
caoutchouc
à
digue
sur
la
dent.
• Les
parties
d’un
crampon
La
boucle
du
crampon
est
toujours
placée
en
D
Seuls
les
crampons
dits
«
papillons
»
possèdent
2
boucles
pour
(dents
anté
et
pour
préM)
Il
existe
des
crampons
avec
ou
sans
ailette
:
Les
crampons
sans
ailettes
permettent
l’accès
à
l’espace
interproximal
mésial
d’une
dent.
Pince
à
crampons
IVORY
(la
plus
utilisée)
Pince
à
crampons
BREWER
5.
Il
existe
des
crampons
avec
:
Il
existe
des
crampons
avec
mors
festonnés
quand
la
surface
dentaire
n’est
pas
suffisamment
rétentive
:
On
peut
également
augmenter
le
diamètre
entre
les
mors
avec
une
fraise
diamantée
montée
sur
turbine.
f) Cadre
à
digue
Fabriqué
en
plastique
(sous
la
feuille)
ou
en
métal
(au-‐dessus
de
la
feuille),
il
permet
de
tendre
le
champ
opératoire.
Peut
se
présenter
sous
une
forme
de
«
O
»
ou
de
«
U
».
• La
partie
concave
du
cadre
en
«
O
»
regarde
vers
le
visage
du
patient.
• La
partie
ouverte
du
cadre
en
«
U
»
regarde
toujours
vers
le
nez
du
patient.
g) Le
fil
dentaire
è S’installe
avant
la
mise
en
place
du
champ
opératoire
(permet
de
repérer
les
points
de
contact
serrés)
è Il
faut
polir
les
surfaces
proximales
qui
ne
laisse
pas
passer
le
fil
avec
du
strip
abrasif
pour
éviter
les
déchirures
de
la
digue.
è On
isole
chaque
dent
avec
un
fil
de
soie
qui
sera
ensuite
introduit
dans
le
sillon
gingival
et
qui
empêchera
la
contamination
de
la
cavité
avec
le
liquide
sulculaire
en
assurant
l’étanchéité
de
la
digue.
h) Les
cordons
de
fixation
(Wedjets)
Ce
sont
de
simple
brins
de
caoutchouc
qui
qui
servent
à
bloquer
le
caoutchouc
de
la
digue
sous
le
point
de
contact.
Ils
permettent
d’isoler
plusieurs
dents
et
peut
remplacer
un
crampon.
Ils
se
fixent
toujours
dans
la
zone
mésiale.
Existe
en
3
tailles
(large,
moyen,
fin).
Mors
plats
Mors
plongeants
6.
ii. Matériel
annexe
a) Moyens
complémentaires
de
calfatage
On
les
utilise
en
cas
de
délabrement
cervical
important,
il
est
nécessaire
de
compléter
l’étanchéité
en
utilisant
des
pâtes
de
calfatage
ou
des
matériaux
siliconés
• 2
consistances
:
Ils
adhèrent
efficacement
sur
tous
les
tissus
gingivaux
et
muqueux
secs
et
humides,
les
digues
en
caoutchouc,
les
dents,
les
métaux,
etc…
b) Les
serviettes
de
protections
Des
serviettes
en
papier
peuvent
être
interposées
entre
le
caoutchouc
à
digue
et
la
peau
pour
améliorer
le
confort
du
patient.
3. Techniques
et
mise
en
œuvre
(Principales
étapes)
a. Définir
le
champ
à
isoler
Isoler
une
seule
dent
convient
pour
l’endodontie.
Il
faut
isoler
plusieurs
dents
lorsqu’une
ou
plusieurs
faces
proximales
sont
consernées
;
On
va
ancrer
le
crampon
de
préférence
sur
les
molaires
même
si
le
traitement
est
sur
une
PM
en
cas
de
lésion
D
on
va
ancrer
le
crampon
sur
la
dent
immédiatement
D.
En
cas
de
lésion
M,
on
va
ancrer
le
crampon
sur
la
dent
la
plus
antérieure
du
secteur,
isolant
ainsi
la
dent
immédiatement
M.
Ø Ex
:
lésion
sur
36
face
D
Crampons
sur
37
et
34
(dent
la
plus
antérieur
du
secteur)
Ø Ex
:
lésion
sur
37
face
M
Matrice
puis
crampon
sans
ailette
Dans
la
partie
M,
on
peut
remplacer
le
crampon
par
un
bout
de
matrice
ou
un
Wedjet.
Pour
le
secteur
antérieur,
on
isole
toujours
tout
le
secteur.
On
place
2
crampons
sur
les
2
premières
préM
+
fil
de
soie
sur
le
reste
des
dents
anté.
Standard
(OraSeal
Caulking)
Putty
(OraSeal
Putty)
:
plus
visqueuse,
c’est
la
plus
utilisée
7.
b. Perforer
la
digue
Placer
la
digue
sur
le
gabarit
et
marquer
les
emplacements
de
perforation.
Pour
des
perforations
nettes,
serrer
la
pince,
puis
dégager
la
feuille
de
caoutchouc
le
long
du
pointeau
avant
de
desserrer
la
pince.
Le
diamètre
des
trous
sera
choisi
en
fonction
des
dents.
c. Préparation
du
champ
de
travail
è Nettoyer/détartrer
les
dents
è Libérer
le
point
de
contact
(strips
abrasifs)
è Placer
le
crampon
sur
la
pince
et
bloquer
la
bague
;
placer
le
crampon
délicatement
en
déplaçant
alternativement
le
mors
vestibulaire
puis
lingual
vers
la
zone
cervicale.
è Il
faut
vérifier
la
stabilité
horizontale
(en
appuyant
sur
les
mors
V
et
O)
è Il
faut
vérifier
la
stabilité
verticale
(avec
la
précelle
ou
spatule
à
bouche
et
on
essaye
de
tirer
la
boucle)
è L’ancrage
cervical
doit
être
vérifié
grâce
à
4
points
de
contact
sous
l’équateur
(si
c’est
une
surface
de
contact
le
crampon
risque
de
glisser)
d. Technique
de
pose
de
la
digue
i. 1ère
méthode
(crampons
avec
ailettes)
1. Le
caoutchouc
est
passé
sur
les
ailettes
du
crampon
et
l’ensemble
(crampon
et
caoutchouc)
est
placé
sur
la
dent.
2. On
dégage
les
ailettes
avec
spatule
à
bouche
ou
une
sonde.
3. Passage
du
fil
dentaire
au
niveau
proximal
pour
faire
glisser
le
caoutchouc
sous
les
points
de
contact.
Inconvénient
:
Difficile
de
voir
la
dent
sur
laquelle
on
souhaite
appliquer
le
crampon
à
travers
un
petit
trou.
ii. 2ème
méthode
«
en
parachute
»
(très
utilisé
pour
les
crampons
sans
ailette)
1. Le
caoutchouc
est
passé
autour
du
ressort
(boucle)
du
crampon
et
replié
«
en
parachute
»,
laissant
les
mors
libres
pour
insérer
la
pince
à
crampon.
2. L’ensemble
(crampon
et
caoutchouc)
est
placé
sur
la
dent.
3. Le
caoutchouc
est
passé
autour
des
mors.
4. Passage
du
fil
dentaire
au
niveau
proximal
pour
faire
glisser
le
caoutchouc
sous
les
points
de
contact.
iii. 3ème
méthode
:
crampon
d’abord,
suivi
de
la
digue
(les
crampons
double
«
papillons
»
en
raison
de
leur
volume
n’autorise
pas
cette
méthode)
1. Mise
en
place
du
crampon
sur
la
dent
(il
sera
toujours
muni
d’un
fil
de
soie
dentaire
autour
du
ressort
=>
s’il
glisse
brusquement,
le
patient
ne
risque
pas
de
l’avaler).
2. Passage
du
caoutchouc
autour
du
ressort
puis
des
mors
du
crampon.
3. Passage
du
fil
dentaire
au
niveau
proximal.
8.
iv. 4ème
méthode
:
Digue
d’abord,
suivi
du
crampon
Utilisée
pour
crampon
anté.
«
en
papillon
»
(nécessite
aide
de
l’assistante)
1. L’assistante
passe
le
caoutchouc
autour
de
la
dent
et
l’écarte
avec
le
pouce
et
l’index
du
côté
V
et
P
(ou
L)
laissant
apparaître
la
gencive.
2. Le
praticien
met
le
crampon
sur
la
dent,
l’assistant
relâche
le
caoutchouc.
3. Passage
du
fil
dentaire
au
niveau
proximal.
e. Placer
le
cadre
Le
cadre
à
digue
est
accroché
sur
le
caoutchouc,
en
commençant
par
les
4
angles
(en
partant
du
côté
de
la
dent
concerner
pour
ne
pas
solliciter
le
crampon),
ensuite
les
pointes
médianes
sup.
et
inf.
et
les
pointes
lat.
f. Inversion
de
la
digue
dans
le
sulcus
Le
fil
dentaire
est
passé
autour
des
collets,
repoussé
avec
une
spatule
à
bouche
tout
en
séchant
les
surfaces
au
jet
d’air,
retournera
et
repoussera
la
digue.
Vérifier
l’étanchéité
finale
avant
de
commencer
la
procédure.
g. Retrait
de
la
digue
• Retirer
les
dispositifs
annexes
(coins,
matrices)
• Tirer
la
digue
du
côté
buccal
pour
étirer
les
septums
et
les
couper
avec
les
ciseaux.
Sectionner
les
languettes
interdentaires
en
commençant
par
l’arrière.
• Enlever
le
crampon
avec
la
pince
• Retirer
la
digue
avec
le
cadre
• S’assurer
qu’il
ne
reste
pas
de
caoutchouc
entre
les
dents.
Le
cas
échéant,
le
retirer
en
passant
du
fil
dentaire.
VOUS
DEVEZ
TOUT
CONNAISSEZ
!