Le club Think Finance de l’ATUGE(Association des TUnisiens des Grandes Ecoles) a organisé le mercredi 6 mai 2020 un webinar sur l’impact de la crise du Covid-19 sur l’économie tunisienne. Cet événement avait comme objectifs de :
- Faire un état des lieux des mesures prises par le gouvernement tunisien et par la Banque Centrale de Tunisie,
- Etablir un diagnostic des principaux traits de l’économie tunisienne impactée par la crise,
- Recueillir et discuter des recommandations de sortie de crise à court, moyen et long terme.
Nous avons adressé ces problématiques au travers d’un débat avec un panel d’experts composé d’anciens ministres, d’économistes et de hauts fonctionnaires. En dehors des regards critiques et complémentaires sur la situation économique, nos intervenants nous ont fait part de leurs lectures de la situation et de leurs préconisations. Nous tenons à remercier vivement nos intervenants d’avoir participé à ce webinar.
A travers cette publication, le club Think Finance présente une note de synthèse qui restitue les propos de nos invités recueillis pendant le webinar. Le travail d’introduction et de mise en contexte a été réalisé par les membres du club.
Lien de l'enregistrement : https://youtu.be/L7z6Rcd_3yk
Veille économique. Covid-19 : impacts sur l'économie du nouveau pays de Lorie...
Note de synthese - Impact de la crise du Covid19 sur l'économie tunisienne
1. WEBINAR
IMPACT DE LA CRISE DU COVID-19
SUR L’ÉCONOMIE TUNISIENNE
MERCREDI 6 MAI 2020 | Lien de l’enregistrement : https://youtu.be/L7z6Rcd_3yk
L’ATUGE (Association des TUnisiens des Grandes Ecoles) a organisé une série de webinars pour
contribuer à la lutte collective contre la crise du Covid-19 survenue au printemps 2020. L’initiative vise à
mettre la lumière sur les enjeux et les implications de cette crise, qu’ils soient sanitaires et physiques, ou
économiques et financiers ou encore sociaux et culturels, et à apporter des solutions nourries de réflexions
émanant de professionnels et d’experts.
Dans le cadre de cette initiative, le club Think Finance de l’ATUGE a organisé le mercredi 6 mai 2020 un
webinar sur l’impact de la crise du Covid-19 sur l’économie tunisienne. Cet événement avait comme
objectifs de :
• Faire un état des lieux des mesures prises par le gouvernement tunisien et par la Banque Centrale
de Tunisie,
• Etablir un diagnostic des principaux traits de l’économie tunisienne impactée par la crise,
• Recueillir et discuter des recommandations de sortie de crise à court, moyen et long terme.
Nous avons adressé ces problématiques au travers d’un débat avec un panel d’experts composé d’anciens
ministres, d’économistes et de hauts fonctionnaires. En dehors des regards critiques et complémentaires
sur la situation économique, nos intervenants nous ont fait part de leurs lectures de la situation et de leurs
préconisations. Nous tenons à remercier vivement nos intervenants d’avoir participé à ce webinar.
INTERVENANTS
ABDERRAZAK ZOUARI ELYES JOUINI HAKIM BEN HAMOUDA ANIS MARRAKCHI
Universitaire
Ancien ministre
Universitaire
Ancien ministre
Économiste
Ancien ministre
Haut fonctionnaire en
France
A travers cette publication, le club Think Finance présente une note de synthèse qui restitue les propos de
nos invités recueillis pendant le webinar. Le travail d’introduction et de mise en contexte a été réalisé par
les membres du club.
2. 2
CONTEXTE
Face à la pandémie mondiale du Covid-19 et suivant l’exemple de plusieurs pays, le gouvernement tunisien
a décrété le couvre-feu et le confinement total le 20 mars 2020. L’arrêt total de l’économie a cependant
engendré la récession économique la plus grave depuis l’indépendance et un risque de tension sociale.
Face à cette crise, le gouvernement a initié un plan de sauvetage à travers une batterie de mesures dont les
plus importantes sont les suivantes:
• Report et allégement des échéances fiscales
• Création d’une ligne de financement pour les
PMEs de 300 millions de dinars
• Mise en place d’un fonds d’investissement pour
les entreprises stratégiques de 500 millions de
dinars
• Réquisition de participations dans certaines
entreprises stratégiques de 100 millions dinars
• Création d’un mécanisme de sauvetage du
secteur touristique de 500 millions de dinars
• Aide aux infrastructures de santé de 100
millions dinars
• Aide au secteur culturel
• Flexibilité pour les entreprises totalement
exportatrices
• Distribution d’aides sociales aux personnes
vulnérables estimées à 120 millions de dinars
Le plan de sauvetage pèse 2,5 milliards de dinars, ce qui représente 2,2% du PIB. Nos intervenants
s’accordent sur le fait que cette aide apportée par l’Etat est nécessaire mais reste insuffisante. Elle est
relativement faible par rapport à d’autres pays qui ont mis en place un plan de sauvetage à hauteur de 10%
du PIB de leur économie. Par ailleurs, des dons et des crédits d’organismes internationaux, de pays
partenaires ainsi que d’initiatives locales ont permis de collecter une somme d’argent d’environ 6 milliards
de dinars.
Origine des dons et des crédits collectés par la Tunisie
Source : Communiqués de presse
Parallèlement, la Banque Centrale de Tunisie a assoupli sa politique monétaire en baissant son taux directeur
de 7,75% à 6,75%, a apporté de la liquidité aux banques, a interdit à celles-ci la distribution de dividendes à
leurs actionnaires et a reporté les échéances de certains crédits d’entreprises et de particuliers.
Selon les prévisions, l’impact serait d’une grande ampleur : le FMI prévoit une
contraction du PIB tunisien de 4,3% à l’horizon 2020.
3. 3
LA TUNISIE AVANT LA CRISE
Un des constats fait par nos intervenants est relatif à l’architecture institutionnelle qui date des années
70 : changement politique mais pas institutionnel : si des changements politiques ont eu lieu, il n’y a pas
eu de changements institutionnels. 50 ans que la Tunisie fonctionne avec les mêmes règles du jeu, les
mêmes institutions, les mêmes décisions, et la même gouvernance. La nécessité qui s’impose : il faut
remettre en cause le fonctionnement des institutions.
Le second constat est relatif aux règles du jeu sur le plan économique et social qui sont restées
inchangées, depuis 2011 :
• Le choc de 2008 : Grande récession et impact sur l’économie mondiale
• La révolution de 2011 : la faillite d’un modèle comme principale conséquence
o Un modèle incapable de distribuer la croissance malgré des plans de lutte contre la pauvreté et
malgré la compensation des prix.
o Un modèle générant peu d’emploi productifs (25% des diplômés du supérieur dans l'industrie) et
pas assez d’emploi qualifiés (80% niveau inférieur au bac)
o Un système de formation générateur d'inégalités (orientation, contenus, dispersion territoriales…)
• Une période 2011-2019 pleine de changements : amélioration des droits civiques mais manque de
distribution de richesse
o La coalition a changé, de nombreux acteurs ont émergé, de nouvelles rentes se sont mises en
place, de nouvelles richesses ont vu le jour,
o Les citoyens ont acquis des droits civiques importants tels que la liberté d’expression, mais les
droits économiques et sociaux ont connu un certain recul,
o Une avancée de taille réalisée sur la prise de conscience collective grâce à l’expression
démocratique (Jemna, Fech Nestannew, Manich Msamah, Ouinou el petrol, Halet wa3yi…),
o Un changement de mentalité comme en dénote les élections présidentielles de 2019 remportée
par Kais Said, le candidat du peuple face à Nabil Karoui.
Une économie qualifiée de rente : une économie basée sur l'exploitation de privilèges, de faveurs et
d’opportunités d'affaires à l'abri de toute concurrence. C’est une économie qui n’est pas basée sur
l’accumulation de richesse mais sur leurs accaparations.
• Selon une étude de la Banque Mondiale, plus une entreprise est politiquement connectée dans le
système, plus elle en tire des profits, moins elle est innovante.
• Plusieurs exemples des manifestations et des incidences de l’économie de rente ont été évoqués : le
contrôle des prix des produits agricoles, l’entente sur les prix des produits alimentaires, le quasi-monopole
sur le secteur aérien, le secteur de la minoterie.
Un secteur informel omniprésent : il regroupe l’ensemble des citoyens qui exercent un métier sans contrat
de travail ni sécurité sociale.
• Ces emplois représentent 40% de l’emploi total en Tunisie (INS)
• Cette part importante est due, entre autres, à (1) l’économie de rente qui cadenasse tous les secteurs et
rend difficile la création d’entreprise nouvelles et (2) la lourdeur administrative qui incite au travail informel.
Défaillance institutionnelle dans le pays
• Manque de transparence important, et faible capacité d’adaptation face aux changements (exemple des
problèmes liés à la distribution des masques).
4. 4
LA TUNISIE EN 2020 FACE AU COVID-19
Le Covid-19 a aggravé la crise que traverse la Tunisie.
Ce « cocktail explosif », est venu rajouter des éléments perturbateurs à une situation déjà fortement
dégradée sur les plans économiques et sociaux.
• La Tunisie traverse la récession la plus importante de l’histoire de l’économie tunisienne postcoloniale, -
4% en 2020 comparée à -1,9% en 2011.
Source : FMI
• Des effets « pervers » sur l’économie :
o Renforcement du clientélisme et donc des rentes, ce qui a encore affaibli le rôle de l’Etat.
o Explosion de la dette : le service de la dette contraint de plus en plus les autres dépenses
publiques difficilement soutenables.
Source : Banque Mondiale et BCT
• Les pronostics sont peu encourageants :
o Les effets de la crise du Covid-19 vont encore durer et les taux de croissance seront
négatifs jusqu’à 2023.
o Un des risques notables est le nombre important de faillites des entreprises, avec un système de
gestion peu efficace (tribunaux saturés)
o Estimation de 160 000 pertes d’emplois et augmentation du taux de chômage à 18,8%.
3,5%
5,2%
6,7%
4,2%
3,0% 3,5%
-1,9%
4,0%
2,9% 3,0%
1,2% 1,3%
1,8%
2,5%
1,0%
-4,0%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Taux de croissance du PIB de la Tunisie
Révolution
52%
49%
46%
43% 43% 41%
45% 45% 47%
51%
54% 56%
65%
71% 72% 74%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Dette publique en % PIB de la Tunisie
Révolution
5. 5
La reprise économique sera-elle sous forme de courbe en V, en U ou en L ?
• Il est très peu probable que la reprise soit en V,
• Sans une nouvelle politique de relance, le cas de figure d’une courbe en L est fortement envisageable
et la dépression va encore durer,
• Si les mesures suffisantes et nécessaires sont prises, il sera possible d’avoir une relance sous forme
de U.
Nos intervenants s’accordent sur les points suivants :
• Les mesures prises par le gouvernement étaient nécessaires, urgentes et
pertinentes pour : endiguer le développement de la pandémie, assister les
entreprises et venir en aide aux couches les plus nécessiteuses.
• Toutefois, ces mesures restent difficiles à mettre en place et leurs
implémentations peuvent occasionner une grande bureaucratie, ce qui peut leur
faire perdre la valeur (exemple de l’aide sociale des 200 dinars).
• Ces mesures restent insuffisantes. En cas d’absence de réponse structurée, des
tensions sociales pourraient avoir des effets majeurs et dévastateurs pour le pays
dans les prochains mois.
6. 6
RECOMMANDATIONS
Recommandations à court-terme
Renégociation de la dette :
• Réorganisation des dettes publique ET privée dans le cadre d’une concertation
internationale : faire pression sur les bailleurs des fonds publics et privés pour des reports,
grâce à une diplomatie économique extrêmement efficace et offensive. Il est également
possible d’envisager un endettement intérieur plus important que ce qui a été fait jusque-là, à
des taux bas et sur une durée longue.
• Monétisation de la dette et de la planche à billets : cette mesure pourrait induire de l’inflation
et le risque d’appauvrir les catégories vulnérables (retraités, salariés et tous ceux des classes
inférieures et moyennes)
Mise en place d’un plan de sauvetage
• Un plan de sauvetage de l’économie tunisienne jusqu’à la fin de l’année 2020 est nécessaire,
axé sur l’aide aux entreprises et le soutien des couches nécessiteuses,
• Une loi de finance rectificative est cruciale dans les plus brefs délais,
• Un plan de sauvetage du secteur du tourisme avec des conditions d’accès plus ouvertes que
celles de 2015 après les attentats du Bardo et de Sousse.
• A noter que le niveau d’endettement du secteur touristique est très élevé. Il y a le risque
de l’enfoncer encore plus, si l’aide vient essentiellement sous forme de dette
• Inventer un nouveau schéma d’aide, par exemple selon un économiste du MIT, il est
possible de proposer un financement basé sur les profits des années passées mais
dont le remboursement ne serait pas sous la forme de coupons de dette mais plutôt par
la surtaxation : au lieu de payer un impôt sur les sociétés de 20/25% les prochaines
années, ils payeraient 30/35% des bénéfices jusqu’au remboursement de la dette.
L’avantage est double :
- Ce mécanisme ne pèse pas sur les charges de l’entreprise, car cela arriverait
sous la forme de sur-impôt sur les bénéfices
- Cela inciterait les entreprises à continuer à investir du capital dans leurs activités
• Contre le risque de faillite des entreprises en masse, nos intervenants recommandent de
racheter les entreprises défaillantes et de réexploiter leur capital afin de préserver leurs
employés et leurs actifs.
Octroi de prêts garantis par l’Etat selon une règle
• A faire (1) sur la base des bénéfices 2019, de manière à soutenir les entreprises performantes,
et non les entreprises peu solvables, et (2) sur la base d’une règle avec des critères définis et
accessibles à tous en toute transparence
Déploiement d’une politique de relance en deux étapes :
• Aider les entreprises à utiliser pleinement leur capacité de production : les entreprises
fonctionnent actuellement en sous-capacité de production à cause du confinement. Des
mesures sont nécessaires pour leur permettre d’utiliser pleinement leurs capacités de
production : des secteurs comme le tourisme et le phosphate, ne sont pas arrivés à atteindre
la capacité de production, depuis la révolution.
• Impulser un saut technologique : la Tunisie est dans un état stationnaire (manque
d’investissement et un stock de capital obsolète). Il faut nécessairement faire un saut
technologique pour pouvoir retrouver un taux de croissance plus élevé.
7. 7
Digitalisation tout azimut
• Promouvoir de manière urgente la digitalisation de l’administration, de l’économie et
développer l’industrie 4.0. C’est la première transformation qui nous permettra de nous projeter
dans l’avenir.
Une politique monétaire audacieuse
• Sortir de l’attitude du bon élève sur la question de la dette et de la banque centrale et
encourager la BCT à sortir de la position traditionnelle et commencer à financer directement le
budget de l’Etat.
• Si la BCT lance des mécanismes de destruction de la dette de l’Etat, cela induirait de l’inflation
et présenterait un risque d’aléa moral auquel elle pourrait remédier en respectant deux règles :
• Faire en sorte que c’est une mesure exceptionnelle, car la BCT est face à la plus grande
crise qu’a connu la Tunisie depuis qu’on compte le PIB
• Limiter la spirale inflationniste, en accompagnant ces mesures monétaires par des
mesures budgétaires pour aider les classes vulnérables (compenser les ménages les
plus faibles de cette sorte d’imposition cachée qu’est l’inflation)
Recommandations à moyen-terme
Un impôt de solidarité sur le patrimoine :
• Apporter une source de recette pour l’Etat et surtout le fondement d’un nouveau pacte social.
Cela permettrait d’afficher un objectif de justice sociale et de redistribution des richesses et de
cibler de manière plus efficace le patrimoine non productif.
• Cibler les personnes et non les entreprises à travers des impôts structurés. Cela éviterait les
appels à contributions volontaires, mais quasi forcées, de lutte contre le Covid-19.
• Faire en sorte que le rendement de l’impôt en valeur, de l’impôt de solidarité, dépende des
paramètres (seuils, pourcentages…) à mettre en place. Il pourra apporter jusqu’à 3 milliards
par an. Ce montant n’est pas négligeable comparé au plan de lutte contre le Covid-19 de 2,5
milliards.
Un plan de relance de 4 ans est à mettre en place avec une estimation de 12 milliards de dinars pour
retrouver une croissance zéro, cela correspond à 10% du PIB.
Un pari sur les stratégies de relocalisation des entreprises européennes en Afrique du Nord :
• Bénéficier des opportunités d’ouvertures à l’international que crée cette crise et aider à
développer des secteurs porteurs destinés à l’export (sociétés off-shore)
• Cibler « l’occasion en or » de relocalisation de l’industrie pharmaceutique en Afrique du Nord.
L’Europe sait que les pays d’Afrique du Nord n’utiliseraient jamais les produits
pharmaceutiques comme moyen de pression sur eux comme ce qu’a fait la Chine.
La lutte contre le secteur informel : il faut simplifier les procédures administratives telles que la
déclaration d’activités commerciales et la création d’entreprise.
8. 8
Une économie de rente à endiguer : faire sauter les verrous de l’économie de rente et de la
corruption qui constituent un frein à l’investissement.
• Renforcer les pouvoirs des institutions de concurrence mais en même temps il ne faut pas
empêcher l’émergence de champions nationaux avec l’appui de l’Etat.
• Définir une stratégie nationale portée sur les secteurs à grand potentiel et les soutenir selon
une règle bien établie en tout anonymat
• Trouver une balance entre l’aide orientée vers des industries porteuses de développement, et
en même temps, maintenir une exigence sur les entreprises en termes de compétitivité et
d’investissement.
• Encourager l’innovation et la concurrence, d’où le rôle des institutions.
Recommandations à long-terme
Esquisser une stratégie Post-Covid-19 pérenne et viable
• Se positionner dans la chaîne de valeurs mondiales : mettre en avant la proximité géographique
et stratégique avec l’Europe.
• Repositionner la Tunisie au cœur d’un axe Afrique-Méditerranée-Europe, dans lequel nous
sommes géographiquement au centre.
• S’intéresser à la diaspora : la Tunisie a intérêt à animer, à titre bénévole, un réseau de
conseillers économiques alimenté en information (industriels, cadres supérieurs, hauts
potentiels implantés à l’étranger...). Ils pourraient être des porte-paroles et porte-drapeau de
l’extension de la politique économique tunisienne.
« Il ne s’agit pas juste de redémarrer la machine en ajoutant du combustible
mais il faut comprendre quels rouages sont abimés et surtout y embarquer le
machiniste ! » M. Elyes Jouini
9. 9
L’ATUGE, ASSOCIATIONDES TUNISIENS
DES GRANDES ECOLES
L’ASSOCIATION
Créée en 1990, l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles est une association à
but non lucratif, indépendante et apolitique.
Réseau de plus de 4000 personnes, l’ATUGE regroupe à la fois, des étudiants, des
jeunes diplômés et des anciens des grandes écoles françaises.
Avec une présence à Tunis, Paris et Londres, L’ATUGE anime un réseau international.
SES MISSIONS
• Faire de l'ATUGE l'association des Atugéens en les fédérant autour de ses activités récréatives
et professionnelles.
• Être un partenaire incontournable de consultation et force de propositions dans la réflexion
économique nationale.
• Offrir un espace de débat collectif, entre Atugéens et non Atugéens dans le cadre de
conférences et de débats périodiques (mardis, clubs)
• Être un générateur d'opportunités et permettre à ses membres de développer leurs réseaux
personnels et professionnels
• Être l'interface des acteurs économiques concernant le recrutement de cadres et de jeunes dirigeants
• Renforcer les liens de coopération entre la Tunisie et l'Europe
• Être pour l'Atugéen un espace de partage, de rencontres, de solidarité, d’échange et
d'opportunités (sorties, networking drinks…)
LE CLUB FINANCE
Le club finance de l’Atuge réunit des professionnels, des chercheurs et des étudiants en
économie et en finance. Il se donne comme objectifs de :
• Animer un réseau de tunisiens dans la finance
• Comprendre, débattre et proposer des solutions en lien avec le secteur financier
• Faire profiter les étudiants des Grandes Ecoles de ce réseau
Le club organise tout au long de l’année des conférences et des activités de networking, créant ainsi un espace
d’échange et de réflexions.
MOURAD
MNIF
INES
TROJETTE
MARWA
HELI
RIHAB
HAFIDHI
CHAHIRA
MEHOUACHI
Responsable
Club Think Finance
Membre
Club Think Finance
Membre
Club Think Finance
Membre
Club Think Finance
Responsable
Pôle Think
EMAIL
mourad.mnif@atuge.org
EMAIL
ines.trojette@atuge.org
EMAIL
marwa.heli@atuge.org
EMAIL
rihab.hafidhi@atuge.org
EMAIL
chahira.mehouachi
@atuge.org
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